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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

dimanche, mars 01, 2009

RESTRICTIONS CIVILES

Outre l'obligation de leur réclusion en ghettos, il y avait d'autres restrictions qui limitaient les droits civils des juifs au sein des sociétés chrétiennes.

Ainsi, par exemple, ils ne pouvaient avoir de nourrices chrétiennes, ni de serviteurs chrétiens de l'un ou l'autre sexe; ils ne pouvaient se consacrer au commerce de marchandises nouvelles, tout particulièrement leur était interdite la confection de soie de toute espèce et de tout tissu, l'achat et la vente, même indirecte, de soie neuve, tissée ou non, devant se limiter à l'achat-vente de linge usagé ou à un commerce défini et limité d'aliments nécessaires à la vie. (Benoît XII, alias emanarunt)

On leur interdisait d'occuper des chaires dans les universités; ils ne pouvaient être promus au doctorat, ni exercer la médecine parmi les chrétiens, ni être pharmaciens, ni hôteliers, ni exercer la magistrature ou le métier des armes. On leur permettait, par contre, les professions de banquiers, approvisionneurs de rois, joailliers, imprimeurs, courtiers, autant de professions qui n'impliquaient pas un danger direct pour les chrétiens et pour lesquelles les juifs montraient de singulières aptitudes, soit à cause des immenses richesses dont ils disposaient, soit pour leur cosmopolitisme, qui leur permettait le déplacement rapide de la richesse.

La sagesse de l'Église, dans ces prescriptions limitant les activités commerciales des juifs est admirablement reconnue dans la "Réclamation des Marchands et Commerçants de Paris contre l'admission des juifs", formulée en 1760, quand, par l'influence des Loges Maçonniques on voulut détruire ces admirables lois répressives de la cité chrétienne. Elle dit ceci: "L'admission de cette espèce d'hommes dans une société politique ne peut être que très périlleuse; on peut les comparer aux guêpes qui ne s'introduisent dans les ruches que pour tuer les abeilles, leur ouvrir le ventre et extraire le miel qu'elles ont dans leurs entrailles. Ainsi sont les juifs; en qui il est impossible de supposer qu'existent les qualités du citoyen d'une société politique.

Aucun de ceux de cette espèce d'hommes n'a été élevé dans les principes d'une autorité légitime. Ils croient que toute autorité est une usurpation sur leur dos, et ils font des voeux pour arriver à un Empire universel; ils considèrent tous les biens comme s'ils leur appartenaient, et les sujets de tous les états comme s'ils leur avaient ravi leurs biens
."

Puis le document parle de la rapide accumulation des richesses que font les juifs, et demande: serait-ce par hasard une capacité surnaturelle qui les fasse arriver si rapidement à un tel degré de fortune?

"Les juifs, répond-il, ne peuvent se glorifier d'avoir procuré au monde aucun avantage, dans les différents pays où i1s ont été tolérés. Les inventions nouvelles, les découvertes utiles, un travail pénible et assidu, les manufactures, les armements, l'agriculture, rien de cela n'entre dans leur système. Mais ils se servent des découvertes pour en altérer les productions, altérer les métaux, pratiquer toute espèce d'usure, cacher les effets volés, acheter de quelque main, même d'assassins ou d'un domestique, introduire des marchandises prohibées ou défectueuses, offrir aux dissipateurs ou aux débiteurs malheureux des ressources qui précipitent leur faillite, les décomptes, les petits échanges, les agiotages, les prêts sur gages, les trocs, l'achat-vente; voilà toute leur industrie.

Permettre à un seul juif une maison de commerce dans une ville, serait permettre le commerce dans toute la nation; ce serait opposer à chaque commerçant les forces d'une nation entière, qui ne manquerait pas de les employer pour opprimer le commerce de chaque maison, l'une après l'autre, et par conséquent celui de toute la cité."
Et il conclut:

"Les juifs ne sont pas cosmopolites, ils ne sont citoyens en aucun coin de l'univers; ils se préfèrent à tout le genre humain, ils sont ses ennemis secrets, puisqu'ils se proposent de le subjuguer un jour comme un esclave."

Voilà les commerçants de Paris dans ce réquisitoire, qui conserve toute son actualité.

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