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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

mardi, mars 03, 2009

CHAPITRE DEUXIÈME

LE JUIF ET LE PEUPLE CHRÉTIEN

Dans le chapitre précédent, nous avons exposé la grandeur et la misère de ce peuple juif, unique lignage sacré de la terre. Et parce que lignage sacré, le seul qui doive se perpétuer à travers l'histoire comme un témoignage charnel de Celui en qui sont bénis tous les lignages de la terre. La chair juive, le lignage juif, est le mystère de grandeur et de misère. Parce que ce lignage nous a apporté le Rédempteur. Mais le Rédempteur, placé comme Pierre d'Achoppement au monde, a été aussi achoppement pour ce lignage qui apporta son sang. Aussi, ceux de ce lignage qui ont cru dans le Christ sont devenus tronc et racine de l'Olivier frondescent qui est l'Église. Ceux de ce lignage qui ont rejeté le Christ sont devenus cep et racine de la Vigne qui ne produit plus que des raisins sauvages. (Is. V, 4)

Des juifs vient le Salut. Mais le Salut, même pour les juifs. Le Salut, ce n'est ni les juifs, ni leur père Abraham. Le Salut, c'est le Christ. Malheur à ce peuple forgé et sanctifié pour apporter le Salut, pour produire le Christ, s'il croit que sa chair est le Salut! Alors, au nom de sa chair, il crucifiera Celui qui constituait sa grandeur. Et alors, ce peuple, devenu Grand par Celui qui sort de son lignage, se changera en misérable par le rejet volontaire qu'il fera du Christ.

Il importe de nous pénétrer de ce Mystère de Grandeur et de Perfidie du juif. Le juif qui n'adhère pas au Christ est un "être d'iniquité", il est un "être de perfidie", et il ne peut pas faire autre chose dans le cours de l'histoire que de persécuter le Chris". Même qu'il ne le veuille pas, c'est son destin. Parce que la raison d'être de cette race, c'est le Christ. Ou bien avec Lui, ou bien contre Lui. De là la perfidie du juif charnel. Et tout juif est charnel, qui n'adhère pas au Christ. Nous dirons même aussitôt: la PERFIDIE DU JUIF.

Mais nous, les gentils, qui avons embrassé la foi du Christ, notons bien que cette perfidie judaïque a un caractère sacré, théologique. Le sceau de Dieu est en elle. Donc, nous ne devons pas combattre contre cette "perfidie judaïque", contre ce "peuple déicide", comme on peut combattre contre d'autres forces humaines. Souvenons-nous que ce peuple, nouveau Caïn, porte sur lui un signe pour que personne ne risque de l'exterminer.

Ce n'est donc pas à base de persécutions et de pogroms que se résoudra le problème juif, aussi bien, en tout temps, les Souverains Pontifes ont protesté contre toute forme de haine contre les juifs et dans la terrible persécution de Hitler le Pontife Romain et les évêques allemands ont fait entendre leur voix de protestation.

Mais bien que nous devions, nous, chrétiens, aimer le Juif conformément au précepte du Christ, d'aimer même nos ennemis, il ne s'ensuit pas que nous ne devions pas nous prémunir contre ce danger. Nous devons aussi aimer les lépreux, et cela n'empêche pas qu'on les isole pour éviter la contamination; nous devons aimer les délinquants, et cela n'empêche pas qu'on les emprisonne pour qu'ils ne fassent pas de mal à la Société. Il est très important de souligner, dans l'ambiance moderne où nous vivons, qui s'est laissée abêtir par les idées sentimentales du libéralisme, que le Juif, vrai Ismaël face à Isaac, Ésaü face à Jacob, Caïn face à Abel, ne peut pas être régi par le droit commun des chrétiens. Il doit être régi par un droit d'exception qui prenne les précautions dues et adéquates contre le danger théologique de cette race.

Ni les exterminer du milieu des peuples chrétiens, comme le prétend l'antisémitisme, ni leur donner l'égalité des droits, qui est en réalité supériorité, comme le prétend le libéralisme ou philosémitisme.

L'antisémitisme est condamné par l'Église en un décret du Saint-Office du 25 Mars 1928, en ces termes:

"L'Église Catholique a toujours eu l'habitude de prier pour le peuple juif, qui fut le dépositaire des Promesses Divines jusqu'à Jésus-Christ, malgré l'aveuglement de ce peuple. Bien plus, elle l'a fait à cause de cet aveuglement même. Règle de cette même charité, le Siège Apostolique a protégé ce peuple contre d'injustes vexations, et de même qu'il réprouve toutes les haines et toutes les animosités entre les peuples, de même il condamne la haine contre le peuple choisi par Dieu autrefois, cette haine que l'on désigne d'ordinaire sous le vocable d'antisémitisme".

Est aussi condamné le libéralisme dans toute la législation et la pratique de l'Église.

Le juif doit vivre au milieu des chrétiens en témoin aveugle de la vérité chrétienne, et comme un aiguillon qui nous oblige à rester fidèles à Jésus-Christ. On ne doit ni l'exterminer ni le fréquenter. Ni l'exterminer, car il joue le rôle théologique de Caïn, qui porte le sceau de Dieu pour que personne ne le tue. Ni le fréquenter parce qu'il est extrêmement dangereux.

Le juif pourra être bon, et il l'est au milieu de son peuple. Ses mœurs sont généralement irréprochables et dignes de louanges. Mais envers les autres peuples, bien qu'il vive au milieu d'eux, il est un ennemi hypocrite, qui dans l'ombre prépare des embûches contre ceux qui lui ont offert l'hospitalité. C'est un ennemi qui est à l'affût... qui est à l'affût sans même le savoir et sans le vouloir, mais qui guette...

De même qu'un jour il a jugé le Christ, il l'a insulté, lui a craché dessus et l'a remis aux gentils pour qu'il fût cloué à la Croix, de même, depuis lors, son unique raison d'être et son unique préoccupation est de détruire le christianisme.

Les Actes des Apôtres nous rapportent comment toutes les premières persécutions dressées contre les Apôtres et contre l'Église furent ourdies par les juifs. Ils menaçaient saint Pierre pour qu'il ne prêchât pas le Christ. (IV, 1-23); ils lapidèrent Saint Étienne (6-7); ils tiennent conseil pour tuer Saint Paul (9, 23); ils fomentent des persécutions contre Saint Paul à Iconium (14); à Lystres (14), à Thessalonique (17); à Corinthe (18), à Jérusalem (22). Tertullien résume les accusations des Pères contre le danger judaïque par cette phrase: "Synagogae Judaeorum fontes persecutionum". Les synagogues des Juifs sont les sources de nos persécutions.

Les juifs, dans toutes ces persécutions, ne font qu'accomplir leur destin. Saint Paul, le terrible pharisien converti au Christ sur le chemin de Damas, et qui connaissait par sa propre expérience la haine satanique des juifs contre le Christ, énonce la loi des persécutions contre l'Église:

28 - Nous, frères, dit-il aux chrétiens de Galatie, nous sommes les fils de la Promesse, selon Isaac. (ad, Gal. IV)

29 - Mais oomme alors ce1ui qui était né selon la chair persécutait ce1ui qui l'était selon l'esprit, de même aussi maintenant.

Et ce "de même aussi maintenant" doit se perpétuer dans toute l'histoire chrétienne parce que c'est une loi théologique plus forte que tous les plans et tous les expédients des hommes.

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