Libellés

Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

lundi, mars 02, 2009

LE GHETTO

Mais si les juifs doivent être respectés dans l'exercice de leurs droits légitimes, il ne faut pas méconnaître leur dangerosité, ni manquer de la réprimer. Et c'est ainsi que le Saint Siège mit en vigueur, avec énergie, la discipline du ghetto, c'est-à-dire l'isolement des juifs et la restriction de leurs droits civils.

Le Dominicain Ferraris a résumé la législation sur le ghetto quand il a écrit: "Tous les juifs doivent habiter dans un même endroit, et si celui-ci n'est pas suffisant, en deux ou trois, ou en ceux qui seront nécessaires, contigus, qui doivent n'avoir qu'une porte d'entrée et de sortie."

Les juifs ne pouvaient pas habiter hors des ghettos, et même n'en pouvaient sortir depuis le son de l'Angelus du soir jusqu'au matin. Ce régime présentait trois avantages très importants: (Constant: les juifs devant l'Église).

1̊. - L'État avait constamment le nombre et l'identité des juifs, ce qui facilitait leur surveillance.

2̊. - Le sentiment de cette surveillance maintenait le juif dans le bon chemin, puisque c'est par la crainte qu'on le gouverne, ̊selon l'enseignement de Saint Paul qui dit, en parlant d'eux, qu'ils ont reçu l'esprit de servitude dans la crainte.

3̊. - En tenant compte de ce que la nuit est complice du malfaiteur "qui male agit odit lucem" (celui qui agit mal hait la lumière), on prévenait les perversités des juifs pendant la nuit.

Outre la réclusion dans les ghettos, les juifs devaient se soumettre à l'obligation de porter une cocarde ou un ruban jaune qui les distinguât des non-juifs, pour que, de cette façon, parfaitement identifiés, ils ne puissent faire de mal qu'aux chrétiens assez stupides pour se mettre en relations avec eux.

L'on dira: ces distinctions odieuses ne vont-elles pas contre la juste liberté et les droits légitimes dont est digne tout homme, toute collectivité humaine?

Non. En aucune manière, quand cet homme, cette collectivité humaine refuse de s'assimiler au pays qui lui offre l'hospitalité; en aucune façon, quand cette collectivité veut se régir par ses propres lois et conspirer contre la nation qui l'héberge. Et c'est là le cas du juif, comme le démontre la théologie catholique, comme l'exigent les prescriptions du Talmud et comme le prouve l'histoire des juifs eux-mêmes en tout temps et en tout lieu.

Saint Thomas d'Aquin lui-même, consulté par la Duchesse de Brabant qui voulait savoir s'il convenait que dans sa province les juifs fussent obligés de porter un signe distinctif pour se différencier des chrétiens, répond: "La réponse à cela est facile, d'accord à ce qui a été statué au Concile Général (IVe de Latran en 1215, C. 68) que les juifs des deux sexes, dans tout territoire de chrétiens et en tout temps, doivent se distinguer des autres peuples dans leurs vêtements. Cela leur est commandé dans leur loi, à savoir qu'aux quatre angles de leur manteau, ils aient des liserés par lesquels ils se distinguent des autres."

Archives du blogue