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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».
jeudi, mars 20, 2008
La voix des innocents
Victor Hugo, quand il a écrit ce texte, ne pensait pas qu’un jour le knout serait légalisé par nos infâmes politiciens et les juges à la solde du culte de mort, et tout cela par des manoeuvres planifiées dans les plus infimes détails par les soi-disant humanistes.
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Ils reprirent: Seigneur! Ce fut un noir moment.
Les cris d'enfants surtout venaient à mon oreille;
Car, dans cette nuit-là, gouffre où l'équité veille,
La voix des innocents sur toute autre prévaut,
C'est le cri des enfants qui monte le plus haut,
Et le vagissement fait le bruit du tonnerre.
« Seigneur! Seigneur! Seigneur! Justice pour la terre!
Nous sommes les martyrs. Nous sommes l'équité,
La loi sainte, l'honneur, la foi, la liberté;
Chassés par les brigands que là-haut on encense,
Nous sommes la vertu, nous sommes l'innocence
Que Satan forgeron frappe à coups de marteau.
Nous sommes ceux qu'on a liés au vil poteau,
Ceux qu'égorgea le sabre et que perça l'épée;
Nous sommes le sang tiède et la tête coupée;
Nous sommes ceux qu'on jette aux chiens, ceux que la dent
Déchire, ceux qu'on brise et qu'on foule, pendant
Que les vices lascifs et les crimes énormes
Au-dessus de leurs front chantent, géants difformes.
Nous crions vers vous, Père! O Dieu bon, punissez!
Car vous êtes l'espoir de ceux qu'on a chassés,
Car vous êtes patrie à celui qu'on exile,
Car vous êtes le port, la demeure et l'asile!
Les oiseaux ont le nid et les hommes ont Dieu.
Là-haut le meurtre seul est libre; c'est un jeu
D'égorger les vivants; le droit n'a plus de base,
Et le bien et le mal, comme l'eau dans un vase,
Sont mêlés, et le monde est en proie à la mort.
Au sud, on tue, on pend, on extermine; au nord
On élargit le bagne, op élargit les fosses;
On coupe à coups de knout le ventre aux femmes grosses;
Le glaive a reparu hideux comme jadis.
Dans Brescia, dans Milan, on a vu des bandits
Écraser du talon le sein des vierges mortes;
Des vieillards au front blanc massacrés sur leurs portes
Imprimaient à leur seuil leurs doigts ensanglantés;
Et les petits enfants, du haut des toits jetés,
Étaient reçus en bas sur les pointes des piques.
Les mines de Tobolsk, les cachots des tropiques,
Cayenne, Lambessa, le Spielberg, les pontons
Sont pleins de nos douleurs! Seigneur, nous en sortons.
Nous nous nommons le peuple, et sommes une plaie.
Le genre humain saignant est traîné sur la claie.
Nous venons de l'exil, nous venons du tombeau,
Et nous vous rapportons l'âme, votre flambeau!
O Dieu juste, il est temps que votre bras nous venge!
- Quels sont vos meurtriers et vos bourreaux? » dit l'ange.
Et d'une seule voix ils dirent: «Les soldats.»
mardi, mars 18, 2008
Comment combattre le sophisme homosexuel
À longueur de journée les médias contrôlés par les humanistes anticléricaux et qui détestent viscéralement tous les catholiques et même l’air qu’ils respirent, nous donnent des leçons de tolérance alors qu’eux-mêmes sont intrinsèquement et violemment intolérants.
Ce matin, comme c’est de coutume à TQS, l’équipe d’amazones, d’homosexuels et de big innocent nous fait la morale sur la tolérance. Systématiquement, quand ce terme sort du sac comme un lièvre de Garennes du chapeau d’un sophiste homosexuel, il s’agit toujours de l’acceptation sans condition de l’homosexualité, cette déviance sexuelle qu’ils veulent nous enfoncer dans la gorge à grands coups de lois injustes et intolérantes.
Pour combattre et démontrer à quel point ces gens sont malhonnêtes, voici l’explication de leurs stratégies.
J’espère que big insignifiant et ses amazones vont lire ces lignes!
Il n'y a aucune honte à croire un mensonge jusqu’à ce que l’on apprenne la vérité.
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Le succès des prétendus droits des homosexuels est un triomphe étonnant de la tricherie sur la simple logique. Quand cette question est abordée, des personnes habituellement intelligentes succombent devant des arguments qui ne résistent pas à un examen minutieux. Les sympathisants des homosexuels ne sont pas nécessairement plus crédules que les autres, ils sont simplement amenés par ruse à accepter certaines conclusions sans en avoir préalablement examiné les prémisses sous-jacentes.
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Celui qui définit les termes contrôle le débat, et par extension, l'opinion publique. Sur cette question les termes ont été définis et souvent inventés par des sophistes doués du mouvement homosexuel.
Le sophisme est l'art grec antique de persuasion par le raisonnement subtilement faux. Les arguments sont faux malgré une apparence de vérité. Nous employons le terme ici dans son sens restreint de raisonnement intentionnellement trompeur. Le raisonnement est faux mais d'apparence valide et il est présenté avec l'arrière-pensée de convaincre autrui, bien que l'on se rende compte de la faiblesse de l'argumentation. La clef pour surmonter un sophisme est de simplifier et clarifier ce que les sophistes ont intentionnellement rendu complexe et vague. Ce processus commence en définissant les termes et les concepts étant employés dans les arguments. On découvre rapidement que la plupart des arguments préconisant les droits homosexuels reposent sur des suppositions fausses et cachées et des termes délibérément ambigus. Ce n'est que de la prestidigitation.
Parmi les termes et concepts les plus communs dans le débat des droits homosexuels sont: homosexualité, orientation sexuelle, hétérosexisme, diversité, multiculturalisme, y compris, discrimination, homophobie et tolérance. Ces mots et expressions sont employés par les sophistes homosexuels pour encadrer le débat autour d’une question de droit. C'est un contexte choisi pour favoriser les homosexuels au point qu'ils se donnent le rôle de victimes et à leurs adversaires le rôle d’oppresseurs. Même encore dans ce contexte, les arguments homosexuels sont facilement réfutables.
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Qu’est-ce que l’homosexualité?
Certaines personnes pourraient être tentées de sauter par-dessus cette section parce qu'ils pensent comprendre ce terme. C'est la première erreur faite par chaque victime du sophisme homosexuel. Ne pas clarifier les termes essentiels dès le début permet au sophiste d’établir ses propres suppositions. C’est comme signer un contrat d’achat d’une voiture d'occasion sans clairement identification la voiture.
La définition de l'homosexualité n'est pas arrêtée comme on pourrait penser.
Jusqu'à 1986, l'homosexualité avait été universellement définie comme une attirance sexuelle envers le même sexe. Par extension, un homosexuel était défini comme quiconque s’engage ou désire s'engager dans une telle conduite. Le mouvement homosexuel lui-même avait embrassé cette définition, dans laquelle le terme homosexualité avait une signification seulement par rapport au comportement sexuel de même sexe.
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Après 1986, le mouvement homosexuel a commencé à redéfinir l'homosexualité comme étant une condition normale et immuable équivalente à l'hétérosexualité, un état d'être complètement indépendant de la conduite. Sous la nouvelle définition, les hétérosexuels peuvent choisir d’avoir des relations sexuelles homosexuelles et les homosexuels choisir des relations hétérosexuelles sans altération aucune de leur vraie orientation sexuelle. Voici d’ailleurs la définition qu’en donne l’Office québécois de la langue française, 2003:
«Attirance amoureuse ou sexuelle plus ou moins exclusive d'une personne pour les personnes de son propre sexe, qui peut ou non se traduire par des relations sexuelles.
Note(s) :
Le terme homosexualité peut s'entendre au sens large, pour désigner les relations amoureuses entre personnes de même sexe ou, au sens plus étroit, pour parler des relations sexuelles entre les partenaires.
L'évolution des mentalités quant à ce qui est considéré comme « normal », en matière de sexualité, a eu une influence directe sur la désignation de comportements sexuels qui, traditionnellement, étaient considérés comme s'écartant de cette « normalité ». C'est ainsi que l'homosexualité n'est désormais plus considérée comme une perversion ni comme une déviation sexuelle.
Bien que le terme homophilie soit parfois donné comme synonyme d'homosexualité, ce terme semble plus souvent utilisé pour désigner la situation de personnes qui éprouvent une préférence sexuelle pour des personnes du même sexe sans concrétiser ce désir par des rapports sexuels. Quant au terme inversion sexuelle (ou sa forme raccourcie inversion), qui désignait classiquement un refus catégorique de l'hétérosexualité, il est également attesté par certains auteurs comme synonyme d'homosexualité; l'emploi de ce terme n'est toutefois pas fréquent en ce sens. Enfin, le terme intrasexualité n'est plus guère attesté.»
Pourquoi ce changement de stratégie?
C’est qu’en1986, la Cour suprême des États-Unis, dans la cause Bowers c. Hardwick, a soutenu le droit des États de criminaliser la conduite homosexuelle. Le mouvement homosexuel avait soutenu jusque là que la sodomie homosexuelle devait être vue par la cour comme une question fondamentale de vie privée telles que les relations sexuelles matrimoniales. La cour rejetait cet argument.
Le droit constitutionnel des États de réglementer l’homosexualité est toujours en vigueur aux États-Unis.
Contrecarré dans son but de légitimer la conduite homosexuelle comme un droit fondamental, le mouvement homosexuel s’est tourné vers la seule autre base sur laquelle il pourrait revendiquer la protection constitutionnelle: le statut de minorité comme une «classe présumée.» La Cour suprême reconnaît le statut de minorité seulement pour ces groupes qui
1) ont subi une histoire de discrimination,
2) sont incapables de s'aider et
3) sont définis selon des caractéristiques immuables.
C'est le secret pour comprendre pourquoi le mouvement homosexuel nie maintenant que l'homosexualité soit basée sur le comportement et insiste au lieu de cela pour que l'homosexualité soit innée et immuable. Ce n'est pas scientifique. C'est une stratégie légale et politique.
Le problème c’est qu'ils ne peuvent pas le prouver.
Il n'existe pas vraiment de moyens objectifs de déterminer si une personne est naturellement homosexuelle. On ne peut pas prendre une analyse de sang ou un test d'ADN pour prouver qu’une personne est homosexuelle. Nous dépendons entièrement de la revendication d'une personne que son homosexualité est innée. La seule teinte d'intérêt politique personnel en fait une preuve complètement sujette à caution. Les homosexuels qui se déclarent eux-mêmes comme tels ne peuvent même pas prouver qu'ils croient vraiment que leur homosexualité est innée. Au lieu de cela, ils soutiennent que l'homosexualité doit être innée parce que personne ne voudrait être homosexuel et encourir le stigmate social résultant. Cet argument est invalide, puisque beaucoup de personnes choisissent des styles de vie que d'autres condamnent. De plus, il y a beaucoup d'homosexuels qui admettent librement que leur style de vie est une préférence volontaire.
Sur la question de choix, il doit être dit que toutes les relations sexuelles, sauf évidemment le viol, sont volontaires et ainsi chaque acte sexuel implique un choix conscient. Le penchant d'une personne vers une forme de sexualité ne peut pas, pour de nombreuses raisons, être consciemment choisi, mais la simple existence du désir ne justifie pas l'acte. S’il en était autrement il faudrait valider l'adultère et la pédophilie. La société a le droit d'exiger que les gens suppriment des désirs néfastes, même si c'est difficile pour eux de le faire.
En réalité, le mouvement homosexuel ne veut pas qu’une cause biologique soit trouvée. Si la science devait identifier une cause biologique à l'homosexualité, commencerait alors une course pour trouver le remède. Et beaucoup d’homosexuels, femmes et hommes censément heureux, entreraient secrètement dans cette course.
Puisque le mouvement homosexuel ne peut pas le prouver, l'affirmation que les homosexuels sont nés comme ça, ce n’est rien qu'une hypothèse qui ne justifie aucunement de changer des politiques sociales depuis longtemps éprouvées. Souvenez-vous que la société n’a pas à prouver que l'homosexualité n’est pas innée. Les activistes homosexuels sont ceux qui essayent de changer les choses et le fardeau de la preuve est dans leur camp.
Néanmoins, il y a moult preuves que l'homosexualité n’est pas génétique. Il y a une masse très considérable de témoignages de dizaines de milliers d'hommes et de femmes qui ont une fois vécu comme homosexuels. Ces anciens homosexuels ont renoncé à leur ancien style de vie et beaucoup sont devenus hétérosexuels dans leur identification de soi et de désir, tandis que d'autres sont confortables avec l’homosexualité et tout ce qui en découle. Le défi du mouvement homosexuel, de prouver qu'ils ne sont pas toujours homosexuels, lancé aux anciens homosexuels, est le summum de l'absurdité puisque l'immutabilité homosexuelle n'a jamais été prouvée en premier lieu.
Pourquoi la question d'immutabilité est-elle si importante? Parce que si l'homosexualité n'est pas innée, elle doit être acquise. Et si elle peut être acquise, nous osons ne pas permettre qu’elle soit présentée comme légitime à nos enfants. Dans le doute, abstiens-toi! Il faut s’abstenir et protéger nos enfants. Nous devons tout faire pour empêcher que les enfants perçoivent l'homosexualité comme inoffensive et normale, quand en fait ce n'est évidemment pas inoffensif, ni normal. Notons au passage que la normalité fonctionne selon la nature ou la conception. La normalité n'est pas basée sur l'opinion populaire.
En résumé, la vraie définition de l'homosexualité est une tendance ou conduite sexuelle de même sexe. Un homosexuel est une personne qui éprouve une attirance sexuelle pour les individus de son propre sexe. Cette définition est et logique et intuitivement irréfutable.
Pour le bien de nos enfants et la santé de notre société, nous ne devons pas accepter la redéfinition de ces termes. Nous devons forcer les avocats de l'argument du «né comme ça» d'admettre qu'ils ne peuvent pas le prouver et que puisqu'ils ne peuvent pas le prouver, ils doivent admettre la possibilité que l'homosexualité puisse être acquise. Nous ne devons jamais permettre à une discussion de continuer plus avant si l'immutabilité de l'homosexualité est assumée comme une prémisse. Nous devons défier la prémisse et forcer les concessions logiques, sans admettre un changement de sujet.
L’orientation sexuelle
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L'orientation sexuelle est un terme fortement ambigu chargé de fausses suppositions cachées.
Une orientation décrit la perspective d'un sujet vers un objet. Une orientation sexuelle décrit donc une personne (le sujet) par l'objet vers lequel elle est sexuellement attirée: un homosexuel est quelqu'un orienté vers quelqu'un du même sexe, un bisexuel vers tous les deux sexes, un pédophile vers les enfants, un sadomasochiste vers donner ou recevoir de la douleur, etc.
Par définition, il y a un nombre illimité d'orientations sexuelles potentielles . Le mouvement homosexuel, cependant, reconnaît arbitrairement seulement quatre orientations: hétérosexuelle, homosexuelle, bisexuelle et transgenre (c'est-à-dire travestis et transsexuels). Pourquoi? Parce que reconnaître d'autres orientations, la pédophilie par exemple, attirerait l'attention sur l'importance de distinguer entre l'orientation et la conduite, quand le but principal de la théorie de l'orientation sexuelle est de légitimer et protéger la conduite homosexuelle en obscurcissant cette distinction.
On plus voit clairement cela dans les politiques antidiscrimination qui incluent l'orientation sexuelle. Le Gouvernement et les stratèges politiques incluent l'orientation sexuelle dans la politique d'antidiscrimination pour protéger la liberté de pensée et de parole sur la base de la revendication que l'orientation sexuelle n'est rien de plus qu’un état d'âme. Les Canadiens chérissent légitimement la Charte des droits et libertés qui permet la liberté de pensée et de parole. Dans la pratique, une telle politique, cependant, doit légitimer et protéger toute conduite sexuelle associée à une orientation. Par exemple, sous une telle politique on s'attend à ce qu'un propriétaire loue aux homosexuels, même s'ils admettent qu'ils ont l'intention de commettre la sodomie sur la propriété et ce soit son unique raison de leur refuser accès.
Pourquoi cette distinction entre l'orientation et la conduite est-elle si importante? Parce que la conduite sexuelle a des conséquences sérieuses sur la santé publique que la société a, et le droit et l’obligation de réglementer. En contraste, l'orientation sexuelle correctement définie n’a aucun impact sur la santé publique. Même l'orientation d'un pédophile, aussi répugnante puisse-t-elle être, est inoffensive pour le public tant et aussi longtemps qu’il ne passe pas aux actes.
Les législateurs pourraient mettre fin à tout cela en ajoutant une phrase aux lois d'antidiscrimination existantes: «Cette politique ne sera pas interprétée pour légitimer ou protéger n'importe quelle action conduite sexuelle méritant d’être réglementée dans l'intérêt public.» Le droit de revendiquer une orientation sexuelle ne doit pas automatiquement accorder une licence pour la conduite sexuelle.
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Un autre but de la théorie de l'orientation sexuelle est de créer un contexte dans lequel l'homosexualité et l'hétérosexualité tiennent un statut égal. La notion d'équivalence entre l'homosexualité et l'hétérosexualité est très importante pour les arguments «homosexuels». D'une part elle neutralise la santé et les arguments de sécurité contre la légitimation de l'homosexualité.
Par exemple, c'est un fait incontesté que la conduite homosexuelle répand des maladie. Quand nous leur rappelons cela, les sympathisants «homosexuels» disent: «Les hétérosexuels font les mêmes choses.» Ce n'est pas une défense logique de l'homosexualité en soi, puisque deux maux ne font pas un bien. Cependant, c'est un argument pour traiter l'homosexualité d’égal à égal avec l'hétérosexualité si les deux étaient vraiment équivalentes. Mais elles ne le sont pas.
À la différence de l'homosexualité, l'hétérosexualité est immuable. De définir l'hétérosexualité comme simplement une conduite sexuelle entre des personnes de genres compatibles est de supprimer une vérité fondamentale de ce que signifie être humain. Toutes les personnes, à l'exception des hermaphrodites (les personnes avec des difformités génitales) sont nées avec un système reproducteur qui est hétérosexuel par la nature. Nous sommes ou bien mâle ou bien femme. Nous avons des sentiments sexuels seulement à cause des processus chimiques et autres qui sont enracinés dans notre conception procréatrice hétérosexuelle. Ainsi, une orientation sexuelle masculine envers une femme (ou vice et versa) est évidemment normale et naturelle en soi. Par contre, l'orientation de mâle à mâle ou de femme à femme est évidemment en soi incorrecte et artificielle. Pour que l'homosexualité soit équivalente de l'hétérosexualité, elle devrait être enraciné dans sa propre physiologie homosexuelle.
En réalité, l'homosexualité n'est rien de plus qu’une conduite «homosexuelle» parmi des gens qui sont naturellement et fixement hétérosexuels. L'homosexualité est ainsi biologiquement (et à de divers degrés moraux) équivalente de la pédophilie, du sadomasochisme, de la bestialité et de beaucoup d'autres formes de comportement déviant, ou le comportement qui dévie de la fonction normale basée sur la reproduction de l'être humain.
Une deuxième raison de soutenir la prémisse d'équivalence est qu'elle permet aux activistes «homosexuels» d'exploiter les doctrines de droits civils qui autrement ne s'appliqueraient pas . La discrimination, dans le contexte de droits civils, veut dire traiter des groupes égaux de façon inégale. Si les homosexuels et les hétérosexuels sont assumés être égaux, donc il est injuste de nier aux homosexuels tous les bénéfices dont jouissent les hétérosexuels. Les sophistes «homosexuels» ont inventé le terme «hétérosexisme» pour décrire le favoritisme envers les hétérosexuels. Pour saisir les implications de l'hétérosexisme, pensez-y simplement comme «du racisme» envers les homosexuels.
Une politique d'antidiscrimination basée sur l'orientation sexuelle est toujours le première pas vers la prise de contrôle homosexuelle d'une organisation parce qu'elle enferme les suppositions pro gaies. Dès l'adoption de cette politique, l'organisation doit accepter comme un fait que l'homosexualité est immuable, équivalente de l'hétérosexualité et qu’elle mérite des protections spéciales sans respect aux considérations de la santé publique. Critiquer ces positions, ou même ne pas les affirmer, peut être considéré comme une violations de la politique. Où une telle politique est mise en application, l'adoption du reste de but politique homosexuel est pratiquement inévitable. Les conclusions sont assurées par les prémisses.
Le processus de prise de contrôle varie légèrement selon le type d'organisation, mais est prévisible et facilement reconnu.
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La prise de contrôle d'administrations locales commence dans les médias locaux (où il n'y a jamais manque d’activistes politiques «homosexuels» ) avec une campagne pour dénoncer la discrimination contre les minorités légitimes. Un cri est alors lancé pour former une commission de relations Humaines pour étudier le problème et développer des solutions qui viennent de la base. La commission est alors formée avec une autorité quasi-gouvernementale. La politique d'antidiscrimination vient ensuite, souvent sans mention d'orientation sexuelle. C'est d'habitude ajoutée par amendement plus tard.
L'opposition est d'habitude minimale parce que personne ne veut être perçu comme étant en faveur de la discrimination. Ce n'est pas une crainte sans fondement. Les activistes «homosexuels» et dans les médias et dans le gouvernement accueillent toute opposition avec les accusations largement rendues publiques de racisme et de bigoterie.
Invariablement, un devoir de la commission est de cueillir, analyser et rapporter la statistique à propos de la discrimination dans la communauté. (C'est probablement d’où vient le concept de la stratégie du «crime de haine»).
L'utilisation d'un plan de rapport assure deux résultats favorables pour les homosexuels. D'abord, ils gagnent une mesure de légitimité simplement en s’inscrivant ensemble avec de vraies minorités de droits civils (sans devoir justifier leur inclusion parmi ceux dont le statut est basé sur des critères moralement neutres comme la couleur de peau et l'appartenance ethnique). Deuxièmement, la nature même du processus de rapport garantit pratiquement une augmentation d'incidents discriminatoires d'une période d’un rapport à l’autre alors que les gens prennent graduellement conscience du système. Cette apparition d'un problème en croissance soutient leurs demandes de concessions complémentaires à leur ordre du jour.
La prise de contrôle d'une société commence par le placement d'un activiste homosexuel dans un poste où il peut embaucher du personnel (d'habitude un homosexuel non déclaré) . D'autres «homosexuels» non révélés sont alors embauchés pour remplir des positions stratégiques dans la société. Quand la capacité de contrôler le processus est assurée, certains des activistes déclarent leur homosexualité et forment une association d’employés «homosexuels et lesbiennes». Ce groupe présente alors un amendement à la politique d'antidiscrimination de la société pour y inclure «l'orientation sexuelle».
Les organisations démocratiquement dirigées (incluant les partis politiques, les syndicats et les Églises) sont visées basées sur leur vulnérabilité à la prise de contrôle par un bloc unifié de membres votants. L'infiltration massive par des activistes précède les élections, après quoi la politique organisationnelle (et l'arrêté municipal) peut être contrôlée par les nouveaux leaders activistes, qui peuvent ou pas révéler qu'ils sont «homosexuels». Les dénominations chrétiennes prétendues dans l’ace de pensée dominant ont été en particulier visées, non seulement parce que beaucoup de congrégations perdaient rapidement leurs ouailles, (c'est-à-dire, moins de nouveaux membres sont nécessaires pour gagner une majorité de votes), mais parce que ces dénominations ont des tenues de propriété énormes et les fonds de dotation qui peuvent être employés pour les projets des activistes.
Chaque prise de contrôle est suivie par la consolidation de pouvoir homosexuelle dans l'organisation, commençant avec quelque forme de formation de sensibilité. La formation de sensibilité emploie la tactique éprouvée de contrainte psychologique (c'est-à-dire de lavage de cerveau) pour endoctriner les membres de l'organisation dans la pensée pro-homosexuelle. Par la nature même de la tactique manipulatrice employée, peu osent ouvertement différer. Ceux qui sont dûment repérés par le groupe témoin et s'ils sont considérés une menace réelle, sont marginalisés et être forcés à partir. La formation de sensibilité est d'habitude obligatoire pour tous les membres de l'organisation.
Une fois que le groupe témoin a consolidé son pouvoir, l'organisation est pillée de ses ressources disponibles. Ceux-ci incluent les ressources tangibles comme l'argent et la propriété, mais aussi intangibles comme la publicité et les contrats de distributeur et même l’actif incorporel de la communauté. Les dons de charité, aussi, sont exploité, alors que les dons et subventions sont détournés loin des bénéficiaires précédemment favorisés comme des Scouts vers les organisations contrôlées par les homosexuels. Tandis que quelques ressources profitent au groupe témoin interne (bénéfices marginaux des employés), la plupart sont concentrées stratégiquement à l'extérieur de l'organisation pour soutenir plus avant but politique homosexuel dans la communauté.
Tous les processus décrits ci-dessus sont rendus possible simplement par l'acceptation de l'orientation sexuelle comme une théorie de sexualité humaine.
En résumé, l’orientation sexuelle est un terme qui est employé par les activistes homosexuels pour tromper les responsables et le public de la nature de l'homosexualité. Elle encadre le débat de l'homosexualité d'une telle façon que la personne moyenne est prise au piège dans l'acceptation de présuppositions "homosexuelles sans défi. C'est même vrai pour ces gens qui continuent à s'opposer aux buts politiques des homosexuels. Une fois que les présuppositions ont été acceptées, particulièrement quand ils deviennent "la loi" dans la politique antidiscrimination, résister au but politique homosexuel devient beaucoup plus difficile.
La seule stratégie efficace est de rejeter et réfuter les fausses suppositions de l'orientation sexuelle et de ré-encadrer le débat sur une base véridique. L'orientation sexuelle doit être exposée pour ce qu'elle est: une théorie absurde de sexualité inventée par les stratèges politiques homosexuels pour servir leurs propres intérêts égoïstes à la charge du bien-être de la société dans son ensemble.
La diversité
La diversité est un mot de code pour la doctrine politique du multiculturalisme. Dans son sens propre, cela signifie seulement: « caractère de ce qui est divers. » Mais tel qu’employé par le mouvement homosexuel, la diversité est une déclaration morale de la direction que la société doit prendre: un pluralisme social harmonieux dans lequel chaque culture est honorée pour sa contribution au tout. Ainsi, cette sensation de bien-être émotif est harnachée pour obscurcir un raisonnement profondément faux.
Le multiculturalisme, signifiant l'égalité de cultures dans une société pluraliste, est un concept valable si la culture est définie selon des critères moralement neutres. La société doit poursuivre l'égalité civique basée sur des choses comme la race, l'héritage ethnique et la religion. Mais les pratiques culturelles ne sont pas moralement neutres. Peu d'entre nous reconnaîtraient que les cultures du nazisme allemand, du communisme soviétique et du régime des Talibans de l'Afghanistan sont l'égale de la culture démocratique occidentale. La « culture » de l'homosexualité - une manière de vivre enracinée dans la pratique de la sodomie - n'est pas égale aux cultures héritées basées sur la famille des Noirs, des Asiatique, des Amérindiens, de Inuits, ou des Arabes.
L'inclusion même de critères comportementaux dans la définition de culture infirme la prémisse d'égalité dans le multiculturalisme.
Cela présente le mot compagnon à la diversité: l’inclusion. Les églises et autres établissements qui sont tombés victimes du sophisme « homosexuel » se félicitent ouvertement d’être inclusifs. C'est la même erreur sous une forme différente. Dans les deux cas il y a un manque à définir la norme d'acceptation par laquelle les gens sont accueillis dans le cercle d'inclusion. Sans norme, il ne peut y avoir aucune objectivité dans le processus et les décisions représentent simplement la volonté arbitraire de la personne ou des personnes responsables.
En résumé, la doctrine du multiculturalisme promeut l'égalité de toutes les cultures diverses dans notre société sous le mot de passe la "diversité". La validité de la doctrine dépend de la limitation de la définition de culture aux critères moralement neutres. L'inclusion de comportement sexuel moralement significatif dans la définition enlève toute validité au multiculturalisme en accordant la légitimité aux pratiques immorales. Essayer d’arranger le problème par l'exclusion de quelques cultures à cause de leurs pratiques (par exemple le cannibalisme ou l'esclavage) contredit la prémisse d'égalité de cultures. Ne pas articuler une norme par laquelle déterminer quel les cultures doivent être incluses aggrave le problème en investissant l'autorité arbitraire de quiconque tient le pouvoir.
La réponse efficace à un champion de la "diversité" est de se concentrer sur la définition du multiculturalisme et d’exiger de savoir la norme de l'inclusion.
La discrimination
La « discrimination » est un mot dont la redéfinition politique origine de la campagne pour les droits civils américains. Dans son utilisation normale, la discrimination est synonyme de perspicacité, mais tel qu’employé dans un contexte de droits civils, ce mot signifie un parti pris irrationnel contre une personne. « Irrationnel » est le qualificatif caché dans le terme qui distingue la perspicacité appropriée du préjugé. Dans une société éclairée il ne peut y avoir aucune base raisonnable pour la discrimination sur des critères comme la race, la couleur de peau ou l'appartenance ethnique. Cependant, comme avec le multiculturalisme, l'introduction de critères moralement significatifs change l'analyse de la discrimination. La discrimination contre une conduite nuisible est entièrement raisonnable et dans de nombreux cas nécessaires.
La discrimination est maintenant synonyme de préjugé racial dans l'esprit du public. Le mouvement "homosexuel" a exploité cette association pour légitimer ses propres revendications en s'ajoutant à la liste des minorités dans les lois d'antidiscrimination.
En bref, la discrimination a été utile pour les activistes homosexuels parce que le public est profondément conditionné à associer ce terme seulement avec le préjugé, particulièrement le préjugé racial. La solution est d'ajouter le préfixe "raisonnable" ou "irrationnel" à la discrimination chaque fois que quelqu’un utilise le terme. Au minimum cette tactique fait que l'auditeur considère la signification du préfixe. Elle prépare la scène en vue d’une discussion de la norme pour déterminer ce qu’est la discrimination raisonnable en regard de la discrimination irrationnelle.
L’homophobie
Ce terme est probablement l'invention la plus atroce des sophistes homosexuels. D’une certaine façon, il ne devrait pas même être considéré comme un sophisme, puisqu'il manque la moindre pointe de subtilité. Par contraste avec l'esprit de la plupart des autres exemples inscrits ici, l'illogisme de l'homophobie est d’une impertinence flagrante.
À l'origine, le terme «homophobie» était un terme du jargon psychiatrique inventé pour décrire la crainte des inclinations homosexuelles d'une personne en elle-même. Les activistes homosexuels se sont simplement emparés du terme et l'ont redéfini comme la « haine ou la crainte des homosexuels ».
En tant qu’arme rhétorique, le terme « homophobie » est inégal. Il sert d'abord à cataloguer quiconque s'oppose à la légitimation de l'homosexualité comme un « fanatique rempli de haine ». L'inclusion universelle de tous les adversaires comme homophobes n'est bien sûr pas soulignée. Les activistes homosexuels associent publiquement cette étiquette à « violent batteur d’homosexuels » et à « fanatique haïssable ». Quand ils emploient le terme, ils veulent que les gens pensent aux tueurs de Matthew Shepard, mais dans la pratique conventionnelle, ils incluent tout homme, femme et enfant qui croit que l'homosexualité est incorrecte ou mauvaise. La façon d'exposer ce fait est d'exiger les avocats de la position homosexuels qu’ils exposent la différence entre l’homophobie et l'opposition non-homophe à l'homosexualité. Ils révéleront qu'ils n'acceptent aucune opposition à leur but politique comme légitime.
Deuxièmement, le terme définit l'opposition à l'homosexualité comme une maladie mentale. Les activistes homosexuels prennent un plaisir spécial à cela, puisqu’il n’y a pas tellement longtemps, l'homosexualité était inscrite comme un trouble psychique dans le Manuel Diagnostique et Statistique de Psychiatrie (enlevée par la manoeuvre politique des activistes homosexuels dans un vote des membres de l'Association américaine Psychiatrique en 1973).
Troisièmement, le terme sert comme l'équivalent sémantique de « raciste », aidant le mouvement homosexuel à endoctriner encore plus le public dans la notion que l'opposition à l'homosexualité est équivalente de porter préjudice aux minorités raciales.
Collectivement, ces aspects de l'homophobie servent à intimider les adversaires pour les faire taire. Quand toute opposition à l'homosexualité provoque une accusation que l'on est l’équivalent d’un fanatique atteint d’une maladie mentale et d'un raciste, peu de personnes oseront ouvertement s'y opposer. Ceux qui ont tendance à être sur la défensive, offrant le déni qu'ils ne sont pas haineux, valident implicitement la haine comme la règle générale.
L'utilisation du terme est de la discrimination religieuse en soi, parce qu'il dénigre implicitement et déclare illégitime les enseignements religieux de plusieurs des grandes religions du monde. L'adoption du terme par le gouvernement constitue de prime abord une violation de la clause qui interdit l'endossement ou l'inhibition d’une religion, la neutralité religieuse.
En résumé, «homophobie» est un mot de non-sens inventé par les sophistes homosexuels comme arme rhétorique contre ses adversaires. Il rassemble tous les adversaires comme des batteurs d’homosexuels et des malades mentaux et déclare avec cela que les principales doctrines religieuses sont nuisibles et illégitimes. La solution est de rejeter le terme homophobie lui-même comme nuisible et illégitime. Son illégitimité peut être exposée en faisant des avocats homosexuels définir le terme et la distinction entre homophobie et opposition non-homophoe à l'homosexualité.
La tolérance
Tolérer veut dire laisser se produire ou subsister une chose qu’on aurait le droit ou la possibilité d’empêcher; supporter avec patience ce qu’on trouve désagréable, injuste. La tolérance est donc une vertu essentielle dans une société diversifiée. Dans le lexique homosexuel, cependant, la tolérance signifie l'acceptation inconditionnelle de l'homosexualité. Quiconque désapprouve la conduite homosexuelle est étiqueté d’intolérant, même ceux qui traitent les homosexuels avec courtoisie et respect.
L'abus de langage est dangereux. L'usage impropre politiquement correct du terme « tolérance» est un bon exemple. Pour chaque personne qui cède au politiquement correct pour éviter d’être considéré intolérante, il y a en une autre dont la forte désapprobation de l'homosexualité fait en sorte qu’elle est prête à être considérée intolérante. Cette dernière peut même commencer à voir l'intolérance comme une vertu, puisqu'il apparaît nécessaire d'être intolérant pour arrêter la légitimation de la perversion sexuelle. Cela favorise un climat dans lequel l'intolérance contre les minorités légitimes peut être plus facilement justifiée. Comme "les homosexuels" l’ont prouvé, beaucoup de personnes ne peuvent pas discerner clairement et comprendre pourquoi l'intolérance de la race et l'intolérance de la perversion sont différentes. Cette confusion sert les racistes aussi facilement qu'elle sert les homosexuels.
Pour réaffirmer la vraie signification de la tolérance face au sophisme homosexuel, faites valoir que la tolérance est relative. Certaines choses méritent une tolérance absolue et d’autres méritent une tolérance zéro, mais la plupart tombe quelque part au milieu. Par exemple, notre société doit avoir une haute tolérance à la liberté de parole (c'est-à-dire le droit de dire "je suis homosexuel") mais la tolérance zéro au comportement nuisible (c'est-à-dire la sodomie). La tolérance qu'une chose mérite est proportionnelle au degré d'avantage ou de mal qu'elle produira.
Conclusion
Au coeur du sophisme homosexuel est la redéfinition de l'homosexualité comme "un état d'être" et pas un type de comportement sexuel. Cela permet au mouvement homosexuel de définir les homosexuels comme une minorité des droits civils, comparable aux Noirs et autres groupes dont le statut de minorité est basé sur des caractéristiques vraiment immuables. Tour à tour, cela permet au mouvement homosexuel d'hériter et d’exploiter de tous les bénéfices légaux, politiques et sociaux de la campagne pour les droits civils à ses propres fins.
La théorie de l'orientation sexuelle est un véhicule pour "vendre" l'idée d'homosexualité comme normale et immuable. Il crée un contexte dans lequel la sexualité peut être séparée de la physiologie. En séparant conception de la fonction du corps humain, les stratèges homosexuels peuvent ainsi éviter les vérités autrement évidentes en soi de l'homosexualité.
Tous les termes examinés dans cet article, appliqués aux homosexuels, dépendent pour leur validité de la théorie de l'orientation sexuelle, qui dépend à son tour de la redéfinition de l'homosexualité.
À la fin, cette bataille est gagnée en affirmant l'évidence. La vérité de l'homosexualité est évidente en soi. On n'apprend pas les vérités évidentes en soi, elles sont révélés. Vous n’avez pas besoin d’enseigner de nouveaux faits et chiffres ou ld’élever le niveau intellectuel des gens pour leur aider a défaire les mythes homosexuels. Au contraire, il faut simplement clarifier la désinformation qui obscurcit la réalité simple des choses.
En effet, si vous vous trouvez dépendant d'études et de la statistique pour persuader quelqu'un du faux de l'homosexualité et qu'elle ne doit pas être légitiméd dans la société, vous avez déjà perdu le débat. Considérez ceci: une personne qui ne nie la vérité après lui avoir présenté la vérité évidente se révélée être une dépravée intellectuelle pour qui les faits sont en fin de compte sans signification. Encore si vous, en reculant à la preuve secondaire, accordez que la vérité évidente soit insuffisante pour prouver votre cause, vous invitez volontairement un contexte de débat qui favorise ceux qui désirent tromper et mentir pour gagner.
Défaire les arguments homosexuels, donc, dépend de dire la vérité toute nue sur l'homosexualité dès le début. Si vous ne réussissez pas à défier les présuppositions de la position homosexuelle, vous serez pour toujours désavantagés dans le débat vous opposant à but politique homosexuel. Tenez ferme sur la vérité que l'homosexualité soit une condition objectivement désordonnée qui mérite la désapprobation sociale parce qu'elle répand la maladie et le dysfonctionnement. Vous serez agressivement attaqués pour cette position, parce que vos adversaires savent que c'est la seule position d’où vous pouvez avec succès défaire tous leurs arguments. La pression sera moins forte si vous recherchez des points de compromis, mais vous payerez de votre autorité morale et persuasive dans le processus.
Si vous refusez de tenir ferme sur vos présuppositions pro-familles, les idées données ici fournies vous seront inutiles. Mais si vous le faites, elles vous serviront d’armes puissantes contre tous les sophismes homosexuels et votre position courageuse pour la vérité aura fait valoir votre bon droit.
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Dix règles pour débattre les arguments homosexuels (comme appliquées dans une conversation hypothétique).
PREMIÈREMENT
Ne laissez jamais incontesté tout argument dans lequel la théorie de l'orientation sexuelle, l'immutabilité homosexuelle ou l'équivalence de 'hétérosexualité et l'homosexualité est assumée, ce qui arrive dans tous les débats sur cette question.
L’avocat homosexuel : «Ne voyez-vous pas que nier aux homosexuels le droit de se marier est de la discrimination. Pourquoi ne doivent-ils pas avoir les mêmes droits de base que les hétérosexuels?»
Vous: «Je suis un peu confondu par votre argument. Dites-vous que vous pensez que l'homosexualité soit l'équivalent de l'hétérosexualité?»
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DEUXIÈMEMENT
Faites toujours défini les termes critiques par les avocats de la position homosexuelle.
L’avocat homosexuel : «Bien sûr qu’ils sont équivalentes. Une personne n'est pas mieux qu'une autre juste à cause de ce qui elle aime.»
Vous: «Je ne comprends toujours pas. Comment définissez-vous l'homosexualité et l'hétérosexualité ? C'est plus que de l'amour n'est-ce pas?»
TROISIÈMEMENT
Gardez le cap. Les sophistes changeront toujours le sujet pour éviter de devoir admettre une erreur. L’astuce est de rester concentré jusqu’à ce que le terme en question soit défini. Ne vous laissez pas piéger en changeant de sujet.
Promettez d'adresser de nouveaux sujets après que l'on ait répondu à votre principale question. Aussi, faites attention à la tactique du catch à quatre dans laquelle un tiers interrompra votre discussion pour aider votre adversaire à changer le sujet. Demandez à tout intrus de répondre à la question.
L’avocat homosexuel : «l’homosexualité est juste votre orientation sexuelle. C'est la façon que vous êtes nés. Certaines personnes sont hétérosexuelles. Certaines sont homosexuelles. Vous ne pensez pas que les homosexuels doivent subir la discrimination juste parce qu'ils ont une orientation différente, n'est-ce pas?»
Vous: « Je voudrais répondre à la question après avoir parler de ce qu’est l'orientation sexuelle, mais je ne saisi toujours pas ce que vous entendez par « homosexualité». Comment savez-vous que c'est juste la manière que quelqu'un est né?
QUATRIÈME MENT
Ne permettez pas à votre adversaire de placer le fardeau de la preuve sur vous pour réfuter une de ses suppositions. Le fardeau de la preuve est sur lui.
L’avocat homosexuel. «Tout le monde le sait. Il y a des tas d'études. En plus, qui voudrait être homosexuel quand il y a tant de haine et d’homophobie contre eux?
Vous: « Des tas de gens font des choix que d'autres gens détestent. Cela ne prouve rien. Et toutes les études que j'ai vues ont été peu concluantes. Pouvez-vous me citer une étude qui prouve absolument que les homosexuels sont nés cette voie?»
CINQUIÈMEMENT
Gardez toujours la discussion sur la conduite sexuelle.
L’avocat homosexuel : « Elles sont là. Mais les homosexuels n’ont pas à se prouver pour mériter les droits fondamentaux. Vous n’avez pas à prouver votre hétérosexualité pour obtenir vos droits n’est-ce pas?»
Vous: «Maintenant nous sommes revenus au point de départ sur cette question à savoir si l'homosexualité est équivalente de l'hétérosexualité. Vous n'avez pas toujours défini ce qu’est l'homosexualité ou ce qu’est l'hétérosexualité. N’est-ce pas une question de comportement?»
SIXIÈMEMENT
Gardez la discussion sur ce qui peut être objectivement observé et mesuré et loin du subjectif. Ne vous laissez pas entraîner dans des discussions abstraites.
L’avocat homosexuel: «Non, ce n’est pas à propos du comportement, c’est à propos de l'orientation. Je l'ai déjà dit. Vous pouvez être homosexuel et célibataire. Être homosexuel c’est quand vous tombez en amour avec une personne du même sexe que vous. Être hétérosexuel c’est quand vous tombez amoureux de quelqu'un du sexe opposé. Voilà.»
Vous: «Alors où le sexe entre-t-il en ligne? Si l'orientation n'a pas aucun rapport avec le comportement sexuel, qu’est-ce qui arrête les pédophiles de revendiquer l'égalité avec les homosexuels et les hétérosexuels? S'ils ne deviennent jamais physiques, qu'importe s'ils tombent amoureux d’un enfant?»
SEPTIÈMEMENT
Employez des déclarations affirmatives pour garder l'initiative dans la discussion.
L’avocat homosexuel: «Ouais, mais la pédophilie est illégale.»
Vous: «Vrai. Le comportement est illégal, mais pas les pensées et sentiments. C'est pourquoi il importe d'être très clair sur la définition de l'homosexualité et de l'hétérosexualité avant que nous ne nous décidions s'ils sont égales. Si nous parlons seulement des pensées et des sentiments, donc peut-être qu’elles sont égales, mais le sont donc alors toutes les orientations autres dont vous pouvez penser. Si nous les comparons par les types de comportement qu’elles impliquent, c’est une autre histoire. Le comportement de la pédophile est illégal parce qu'il nuit aux enfants. Le comportement homosexuel est toujours illégal dans beaucoup d'états parce qu'il répand la maladie et le dysfonctionnement.»
HUITIÈMEMENT
Obligez l'adversaire à faire face aux défauts dans sa logique.
L’avocat homosexuel: «Bien dez hétérosexuels s'engagent dans les mêmes comportements risqués que les homosexuels.»
Vous: «Donc reconnaîtriez-vous que la désapprobation de toute conduite sexuelle nuisible est raisonnable?»
NEUVIÈMEMENT
Suivez le défaut de sa conclusion illogique.
L’avocat homosexuel: « Non, je ne pense pas que ce soit l’affaire de quiconque ce qui se passe entre deux personnes dans la vie privée de leur propre chambre à coucher.»
Vous: « Permettez-moi de récapituler ce que vous dites. Les homosexuels et le hétérosexuels sont seulement différents quant au choix de leur partenaire, l’un est homosexuel, l'autre de sexe opposé, mais qu'ils sont égaux en cela que tous les deux s'engagent dans les mêmes types de conduite sexuelle. Vous croyez aussi que la société n'a aucun droit de régler la conduite sexuelle même si elle menace la santé publique, mais vous feriez une exception pour les pédophiles. Est-ce correct?»
DIXIÈMEMENT
Mesurez votre succès par le degré auquel vous avez éclairé la vérité pour ceux qui écoutent votre discussion, pas par l'empressement de votre adversaire à changer son opinion.
L’avocat homosexuel : «Je ne vais pas vous laisser me prendre au piège dans un piège homophobe. Votre problème consiste en ce que vous êtes un fanatique.»
Vous: « Votre problème consiste en ce que vous ne comprenez pas que l'homosexualité soit très différente de l'hétérosexualité. L'hétérosexualité décrit la façon que tous les êtres conçus pour fonctionner comme partenaires compatibles de sexe opposé. L'homosexualité pourrait être équivalente seulement s'lle était enracinée dans une conception comparable physiologique. Au lieu de cela, même en engageant dans des actes homosexuels, une personne reste intrinsèquement et immuablement hétérosexuelle de par sa nature. L'orientation sexuelle est juste un modèle théorique qui vous laisse feindre que la sexualité soit un état d’esprit subjectif et pas une réalité physique objective. C'est pourquoi le mariage est fermé aux homosexuels. C'est un établissement conçu pour protéger et renforcer la famille naturelle, qui est enracinée dans la conception procréatrice hétérosexuelle que nous partageons tous.
ANALYSE
La conversation hypothétique précédente est en réalité un composé de beaucoup de discussions réelles entre l'auteur et les divers avocats de la position homosexuelle. Il peint exactement et honnêtement les commentaires typiques et les attitudes de défenseurs homosexuels. Ce qui peut être glané de cet échange est que l'on ne peut jamais vraiment venir à une compréhension commune avec un sophiste homosexuel, puisqu’il se soucie seulement de gagner et non pas de la vérité. Encore il y a beaucoup de personnes qui simplement répète comme un perroquet la rhétorique homosexuelle et qui sont vraiment les victimes de sophismes, pas des sophistes eux-mêmes. Ces gens peuvent être persuadés.
La seule raison de discourir avec un véritable sophiste est d’aiguiser vos habiletés de débat. D'habitude, cependant, vous aurez un auditoire. Dans ce cas, prenez l'occasion d'instruire votre auditoire et ne soyez pas découragés que votre adversaire refuse d'entendre raison.
Quand tout est dit et fait, la seule solution réelle aux problèmes créés par le sophisme homosexuel est de rétablir une norme véridique dans chaque institution où les sophistes ont maintenant de l'emprise. Cela signifie que nous qui avons appris comment défaire le sophisme homosexuel devons activement rivaliser pour l'influence dans ces établissements et persuader les autres qui partagent notre amour pour la vérité de faire le même.
lundi, mars 17, 2008
PROPHÉTIES DE PIE XII
Le Journal de Montréal, TQS et tous les médias anticléricaux en racontent de belles sur l’histoire religieuse du Québec. Ils disent que le Québec a évolué en apostasiant sa foi et que l’Église est l’ennemi numéro un du bon peuple. Du même souffle, il paraîtrait, selon ces luminaires célestes, que le Québec soit la société la plus avancée depuis son apostasie. Plus la plèbe est loin de Dieu, plus elle est évoluée et ENCORE plus heureuse; c’est l’apothéose de la félicité. Allons voir si c’est vrai!
v
Un secret gardé trente ans
Sa Sainteté le pape Pie XII se défendait d'être prophète; en revanche, il tolérait le qualificatif de visionnaire, dans le sens élevé du terme, ce qu'il était réellement, tant en matière religieuse que politique.
Le comte Wladimir d'Ormesson, de l'Académie française, qui fut ambassadeur de France au Vatican, l'avait lui-même constaté; il écrivit en effet:
«Pie XII - si méconnu aujourd'hui jugeait les affaires du monde avec une perspicacité dont j'ai rarement rencontré l'égale. Maintes fois, quand je l'interrogeais sur des problèmes aigus qui intéressaient notre propre continent, il me répondait toujours: «Non, non ... Ce n'est plus en Europe que les grandes difficultés se préparent ... C'est en Asie ... C'est en Amérique du Sud ...»
Comme il est d'usage, je me suis engage a ne rien révéler, avant un délai de trente années, de ce qu'il m'avait été donné de voir, d'entendre et d'apprendre au sujet du Saint-Père.
Il s'agissait là d'un engagement moral et verbal que j'ai pris en entrant au Vatican. Je n'ai signé aucun papier mais, dans ces cas-là, la parole vaut l'écrit.
Aujourd'hui, je m'autorise à lever un coin du voile avec un peu d'avance, quelques mois tout au plus, sur un certain nombre de prophéties que Pie XII a prononcées et qui touchent au devenir de l'humanité, du moins dans le domaine politique. Pour le reste, nous verrons plus tard.
Pourquoi cette entorse, même partielle, à la règle du secret?
Tout d'abord parce que, aux dires du Saint-Père lui-même, la période 1986-1990 revêtirait un caractère déterminant, capital pour l'avenir du monde.
Ensuite, parce que quelques mois de silence de plus ou de moins ne sont rien devant la hauteur de l'enjeu, et je suis convaincu que Pie XII nous a déjà relevé de notre promesse en la matière.
Que l'on me permette de citer Sa Sainteté pour éclairer mes intentions:
«Les sociétés humaines, disait-il, évoluent selon un rythme cyclique à trois temps: un temps fort, un temps faible, puis un temps intermédiaire, de durée variable, préparant le franchissement d'une nouvelle étape. Et ainsi de suite.
«Le palier 1986-1990 sera l'une de ces périodes intermédiaires. Il sera d'une exceptionnelle importance puisqu'il déterminera les risques de conflits planétaires jusqu'en l'an 2020.
«Les dirigeants de cette période, par leurs actes et initiatives, éviteront ou rendront possible une apocalypse durant les trois décennies qui suivront car, pendant ces quatre années, des chances et des opportunités se présenteront à eux d'infléchir le cours des événements futurs et de l'histoire. Et cela, il faut que les princes qui nous gouvernent le sachent. »
J'ai la naïveté de croire que les chefs d'Etat, auxquels je me permettrai d'adresser un exemplaire de cet ouvrage, ne resteront pas sourds aux avertissements et objurgations de Pie Xll, quand bien même ils ne partageraient pas sa foi.
En somme, durant les trente années qui sépareront 1990 de 2020, la possibilité qu'un cataclysme nucléo-chimico-bactériologique se produise dépendra de j'attitude et des actes de nos dirigeants durant la période 1986-1990.
Autrement dit, l'humanité se trouve donc placée devant cette alternative:
- Soit les chefs des deux blocs, l'Est et l'Ouest, sauront saisir les chances exceptionnelles qui s'offrent à eux de s'entendre, et la menace apocalyptique s'estompera durablement.
- Soit ces responsables politiques ne sauront pas, ou ne voudront pas, - délibérément - profiter de cette conjoncture favorable, et l'épée de Damoclès restera suspendue sur nos têtes. Il suffira dès lors d'un incident, d'un accident ou d'un coup de folie pour mettre le feu aux poudres, et le pire se produira.
Ceci dit, on verra, dans les pages qui vont suivre, que l'irréparable n'est pas sûr. On peut même aUer plus loin: dans tous les cas de figure, il ne devrait pas être commis avant l'été 2007.
Mais que se passera-t-il en 2007 ?
Nous l'ignorons, Pie XII ne nous l'a pas dit. Nous pouvons néanmoins imaginer, à la lumière de la citation qui précède, que nos dirigeants actuels, sans le savoir, font aujourd'hui qu'un risque majeur se présentera ou non à cette date.
C'est pourquoi nous devons nous montrer vigilants. Cette nécessité d'agir tout Je suite, et d'œuvrer dans le bon sens, est la raison même de cet ouvrage.
C'est un cri d'alarme que je pousse, et j'espère être entendu.
Il n'était que temps, pour moi, de parler et de répéter ce que le Saint-Père m'a dit.
VI
Citations et prédictions d'ordre général
AVANT-DIRE
Bien entendu, les citations que Je vais faire sont extraites de longues conversations.
Que l'on me pardonne d'en avoir souvent oublié le contexte. Je me suis en effet contenté, à l'époque, de prendre note au jour le jour des temps forts et des phrases les plus importantes de ces entretiens.
D'autre part, ces paroles ont été prononcées en italien, et je les ai traduites moi-même. Je ne suis pas agrégé d'italien, ni de français d'ailleurs.
J'ai pu, en les transcrivant, m'éloigner de la forme initiale, du style plein de majesté de Pie XII. Mais je suis resté au plus près du fond de la pensée du Saint-Père. Jamais je ne l'ai interprété ou trahi. Les commentaires qui accompagnent nombre de citations n'engagent certes que moi.
Néanmoins, je les juge nécessaires pour restituer dans quel esprit ces paroles ont été formulées, et pour bien comprendre ce que Pie XII voulait nous signifier.
A chacun de juger, à part soi, s'il s'agit là de prévisions, de prédictions ou de prophéties. Avec presque trois décennies de recul, l'on s'apercevra qu'elles se sont déjà, en partie du moins, accomplies ou vérifiées, sauf peut-être une erreur de date.
On pourrait, bien sûr, m'accuser d'avoir « arrangé », ou «embelli» ces citations pour les rendre plus crédibles. Je n'en ai rien fait, je n'ai rien inventé et, de toute façon, c'est ce qui concerne notre avenir à tous qui importe aujourd'hui.
Cet avenir, j'en suis convaincu, nous donnera raison aux yeux des incrédules.
En ce qui me regarde, un soir, à Castel Gandolfo, ayant entenJu le Saint-Père prédire des jours sombres au professeur Galeazzi-Lisi, je m'enhardis à lui demander ce qu'il conjecturait de mon propre sort. Voici ce qu'il me répondit:
« Attendez-vous à être jalousé, critiqué, poursuivi et condamné, car vous dérangez et vous dérangerez trop d'intérêts, et de surcroît vous êtes téméraire. Mais aIIez en paix, vous triompherez de la méchanceté et de la bêtise, car vous croyez sincèrement ... »
On comprendra que cela me suffise.
2007
«En l'an 2007, les fruits, si l'on peut dire, du palier 1986-1990 seront mûrs, et l'humanité abordera une période agitée, dangereuse, très dangereuse,
dominée par la menace cataclysmique mondiale.»
***
Il s'agit là de la suite logique, déjà évoquée, de la citation que nous avons faite et commentée au chapitre précédent (cf. page 68).
Pie XII nous a fait la grâce de s'exprimer très clairement sur ce sujet, et l'interprétation ne peut prêter à aucune controverse. De surcroît, il nous a donné des dates, et donc des points de repère très précis.
En quoi ce palier 1986-1990 peut-il revêtir une pareille importance pour notre avenir?
Certes, toutes les époques portent en elles les germes des transformations' futures. Mais de ces quatre années, dont près de deux se seront écoulées lorsque paraîtra cet ouvrage, nous savons déjà que:
- Si nous en croyons nos stratèges politico-militaires, l'équilibre dit de la terreur, c'est-à-dire le nombre des têtes nucléaires stockées à l'Est comme à l'Ouest, et donc la capacité réciproque de destruction massive des superpuissances, n'a pas été rompu.
- Le gouvernement américain, sous l'impulsion du président Ronald Reagan, a d'ores et déjà lancé les recherches et les expérimentations d'un vaste programme militaire appelé I.D.S. - autrement dit guerre des étoiles - qui vise à mettre au point un système infaillible de bouclier spatial. Un tel système empêcherait tout agresseur (en fait l'U.R.S.S.) de procéder à une frappe nucléaire préventive, et donc rendrait caduques toutes les armes offensives (au moins celles de l'adversaire). Pour les Soviétiques, ces recherches et ces expérimentations relancent la course aux armements. De fait, si un tel projet devait aboutir un jour, il engendrerait un déséquilibre flagrant au profit des Etats-Unis. Est-ce un bien ou un mal, ce n'est pas à nous d'en juger.
- Les Soviétiques, qu'ils agissent par calcul, qu'ils soient sincères ou qu'ils cherchent à diviser les Européens et l'AlIiance atlantique, réclament à cor et à cri une élimination ou une réduction, à tout le moins, des armements nucléaires. Mais il est vrai qu'ils disposent, sur le plan des forces conventionnelles, d'un avantage considérable sur l'Ouest, et particulièrement l'Europe occidentale.
- Des négociations se sont engagées, à Genève, suite aux propositions soviétiques, entre Russes et Américains au sujet de ce désarmement. Néanmoins, jusqu'à ce jour, une profonde méfiance réciproque a empêché ces négociations d'aboutir. On se souvient pourtant qu'à Reykjavik (Islande), en 1985, Ronald Reagan et Mikhail Gorbatchev sont passés tout près d'un accord d'une envergure historique.
- Mikhail Gorbatchev semble, en apparence du moins, être animé d'une volonté d'ouverture à laquelle le bloc soviétique ne nous avait pas habitués par le passé. Il paraît d'autre part décidé à résoudre, sur le plal intérieur, le problème du respect des droits de l'homme (en libérant, par exemple, un certain nombre de dissidents emprisonnés ou assignés à résidence, tels que Andreï Sakharov) et celui de la modernisation de l'appareil économique par la « privatisation» de certain secteurs d'activité.
Voici, brièvement résumés, les points essentiels concernant les reIations Est-Ouest. Il faudrait encore, pour être tout à fait complet, entrer dans le détail des rapport Nord-Sud, c'est-à-dire entre pays riches et pays en voie de développement. Le surendettement du Tiers-Monde, sa démographie galopante et l'émergence d'un intégrisme islamique sont autant de problèmes susceptibles de peser sur le cours des événements à venir s'ils ne sont pas résolus.
Quoi qu'il en soit, si des conflits locaux continuent d'ensanglanter la planète (Liban, Irak-Iran, Ethiopie, Afghanistan, etc.), d'après Pie XII il ne se produira pas d'apocalypse d'ici l'an 2007.
LE TERRORISME
«Les terrorismes intellectuels, d'où qu'ils viennent, sont aussi mortels que les terrorismes physiques; ils ne servent, les uns comme les autres, que de sordides intérêts particuliers, jamais l'intérêt général.»
***
Déjà, lorsque ces paroles furent prononcées par le Saint-Père, le terrorisme était d'actualité, on l'oublie trop souvent.
Des attentats aveugles se produisaient, aux quatre coins de la planète, que ce fût en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, en Europe, aux Amériques ou en Asie.
Sa Sainteté le pape Pie XII n'a prévu ni la recrudescence, ni la fin de ce phénomène. Nous l'avons cité parce qu'il assimilait l'intolérance et le fanatisme, et parce que, avant beaucoup d'autres, il pressentit que cette forme de lutte armée ou idéologique ouvrait la voie à toutes Ies manipulations possibles. Ainsi, les causes que les terroristes se targuent de défendre sont en général desservies par eux, puisqu'ils s'en prennent, le plus souvent, à des innocents.
Dans le même esprit, du moins me parut-il, le souverain pontife ajouta plus tard:
«Viendra le temps des crimes légitimés, des crimes sans assassin, des effets sans cause.»
LA JUSTICE
«Ne pouvant que rarement s'élever au-dessus des passions, sensible qu'elle est aux pressions de l'opinion et des puissants du moment, la justice humaine ne peut être qu'imparfaite, voire injuste maintes fois.»
«Jésus est venu nous enseigner le pardon. Nous ne saurions prêcher une autre loi.»
«D'aucuns, lucides mais partiaux, suivis de beaucoup d'autres, moutonniers ou mercenaires, oublieront que la vengeance attire la vengeance, et prépareront immanquablement les drames futurs.»
***
Ces constats et ces affirmations sont bien dans la manière du Saint-Père. Ces paroles sont si sages qu'elles se passent aisément de tout commentaire.
Sans le pardon (qui ne signifie pas forcément l'oubli), la paix n'est jamais possible. Et ce qui est vrai sur le plan individuel l'est aussi sur le plan collectif.
LE SIDA
«La licence des mœurs atteindra son apogée dans les années 1980. De nouvelles maladies vénériennes, terribles, apparaîtront.»
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Certes le SIDA n'est pas, à proprement parler, une maladie vénérienne. Le Syndrome Immuno-Déficitaire Acquis se caractérise pas une chute brutale des défenses immunitaires de l'organisme. Mais il se produit par contagion sanguine et sexuelle.
Néanmoins, il est difficile de ne pas voir une étonnante prophétie dans ces quelques mots formulés à propos de la diffusion, sur les écrans italiens, de films alors jugés licencieux (lesquels paraîtraient bien inoffensifs aujourd'hui). Pie XII devina, d'une façon qui nous échappe, que la liberté et certaines pratiques sexuelles engendreraient un jour le SIDA, qui plus est en 1980.
Pour le Saint-Père, il ne s'agissait certainement pas d'un châtiment divin, mais tout simplement de la conséquence inéluctable d'un certain laxisme.
Enfin, nous noterons que cc que nous appelons le SIDA procède non pas d'une, mais de plusieurs formes de virus, ce qui pourrait expliquer l'emploi du pluriel par le pape (« De nouvelles maladies vénériennes... »).
L'APOCALYPSE
«La première apocalypse sera le feu nucléaire si l'humanité n'y prend garde.»
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Pie XII est tout à fait clair sur ce sujet: il se produira bien, comme l'a prédit saint Jean l'Evangéliste dans le dernier livre du Nouveau Testament, une apocalypse qui annoncera le Jugement Dernier.
Mais cette apocalypse-là ne coïncidera pas avec celle que nous redoutons depuis Hiroshima: la guerre nucléaire.
Cette dernière n'est pas inéluctable, nous pouvons l'éviter, comme le Saint·Père nous l'a indiqué précédemment.
L'ORDINATEUR
«L'ordinateur est une merveilleuse machine, pourvu que l'homme n'en devienne point l'esclave.»
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L'ordinateur peut-il se retourner contre son créateur, l'homme en l'occurrence ?
On peut le craindre lorsque l'on sait les difficultés, pour ne pas dire les dangers, auxquels le citoyen se voit exposé quand l'informatique devient folle ou se trompe. Et même quand elle ne se trompe pas: les libertés publiques seraient gravement menacées par un usage abusif de l'ordinateur et de sa fantastique puissance de calcul si des renseignements confidentiels, réunis sous forme de fichiers, devaient être divulgués.
D'autre part, en matière d'intelligence artificielle, si l'ordinateur devenait capable, un jour, de se programmer lui-même, jusqu'où pourrait-il aller dans la voie de l'autonomie? Ce qui relève aujourd'hui de la sciencefiction peut être une réalité demain, ou après-demain.
Enfin, il est une troisième manière de devenir l'esclave de cette «merveilleuse machine» : en n'ayant plus, pour tout lien avec le monde, que le truchement d'un clavier et d'un écran. Terrible servitude à laquelle d'aucuns se livrent corps et âme...
LA DÉMOGRAPHIE
«En matière de démographie, l'histoire se répète. D'abord, par nécessité, les peuples travaillent, grandissent, prospèrent; puis, à partir d'un certain degré d'aisance, ils se laissent aller, régressent, goûtent les délices de Capoue.
L'intérêt particulier l'emportant alors sur l'intérêt général, ils meurent, phagocytés par des peuples moins avancés, frustes et affamés. La rapidité de leur disparition est proportionnelle à leur densité démographique résiduelle, à leur richesse, les peuples s'amollissant en fonction de leur degré de fortune.»
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A l'ère des technologies nouvelles et des armes de destruction massive, nous oublions trop souvent que la puissance des nations tient à la jeunesse et à l'importance de leur population, qui sont proportionnelles à leur motivation et à leur activité.
L'histoire fourmille d'exemples qui corroborent cette vision que l'on pourrait dire nataliste, au moins en partie.
Les civilisations se sont succédé, et les unes ne l'ont emporté sur les autres que grâce au nombre et à la vigueur relative de leur population.
Ainsi, si la France de la Révolution de 1789 et de l'empire napoléonien a voulu et pu conquérir l'Europe, c'est bien parce qu'elle était alors la nation la plus peuplée du monde connu. Elle comptait à l'époque, vraisemblablement, près de vingt et un millions d'habitants, c'est-à-dire plus que toutes les Russies réunies!
La civilisation française n'a cessé de décliner depuis lors, qu'on le veuille ou non, et sa population de vieillir. Le renouvellement des générations ne se fait plus.
Il y a là une réalité incontournable et un mouvement naturel de l'histoire contre lesquels nous ne pouvons pas grand-chose, sauf à nous ressaisir s'il en est encore temps et si nous en avons le courage.
Mais, dans la logique du Saint-Père, il y a lieu d'imaginer que l'avenir appartient peut-être à des pays tels que la Chine, l'Inde, l'Egypte, le Brésil ou le Mexique, lesquels souffrent aujourd'hui d'une démographie galopante et d'une misère endémique, pour mieux prendre, un jour futur, leur destinée en main ...
L'AVENIR DE L'OCCIDENT
«Le sort des races blanches d'Occident se jouera à la fin de ce siècle, et ce démographiquement. Ces races ne sont sans doute pas supérieures aux autres génétiquement, mais en raison du rôle prééminent qu'elles ont tenu, depuis près de quatre millénaires, dans l'évolution générale des civilisations, leur déclin pèsera lourdement sur l'avenir de l'humanité, et nos hommes politiques en seront responsables s'ils n'ont rien fait à temps pour enrayer la chute des naissances.»
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Voilà qui rejoint, à l'évidence, ce que le Saint-Père nous a dit en matière de démographie.
Tout en affirmant, à sa façon, l'égalité des races, Pie XII n'a pas manqué de constater que le devenir du monde occidental se traduirait par un inéluctable déclin si ses courbes de natalité ne se redressaient pas rapidement.
Ceci posé, et c'est là le plus étonnant, le souverain pontife semblait convaincu qu'une volonté politique pourrait suffire à renverser la vapeur.
Une telle volonté devrait donc, pour être efficace, aller bien au-delà des discours d'intention que tous les gouvernements nous ressassent depuis si longtemps...
Mieux, la classe politique devrait faire preuve d'imagination ... Et ce d'autant plus vite que le pape nous a indiqué l'échéance: elle se situe à la fin de ce siècle.
Il serait donc grand temps, dans ce domaine, de prendre les décisions qui s'imposent. Sinon, il faudra peut-être un jour parquer quelques visages pâles dans des réserves, comme on l'a fait avec les Indiens d'Amérique, pour en conserver le souvenir...
LE LIBRE ARBITRE
«Le libre arbitre est un don de Dieu fait à l'homme pour le responsabiliser et pour prix de son intelligence. Toutefois, nous reconnaissons que ce libre arbitre individuel est limité, canalisé et orienté par les contraintes inhérentes à toute société humaine.»
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Sans admettre la notion de prédestination, si chère à d'autres confessions que la nôtre, Pie XII ne craint pas de reconnaître que toute société humaine génère des lois, une culture, des mœurs et une éducation qui réduisent notre libre arbitre.
Cependant, chaque homme porte en lui les moyens de son propre devenir. Il n'est donc pas question de rejeter sur la société à laquelle nous appartenons la responsabilité des fautes et des erreurs qui nous incombent. Même si les contraintes que nous subissons peuvent constituer dcs circonstances atténuantes.
UNE PROPAGANDE INSIDIEUSE
«Une propagande insidieuse, minant les valeurs les plus sûres et les plus sacrées de l'humanité, défera les nations.»
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De quelle propagande s'agit-il? De celle de la violence, de l'individualisme forcené, de l'argent, de l'athéisme, du communisme?
Pie XII ne ·nous a pas éclairé sur ce sujet. A chacun d'essayer de le comprendre.
J'ajouterai néanmoins que le Saint-Père nous avertit, un jour, que «Il y aura deux Antéchrists. Le premier est déjà né et préparera la venue du second.»
DES ERREMENTS POLITIQUES
«Les errements politiques sont tels que les vérités et les valeurs les plus fondamentales changent avec les régimes.»
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De telles paroles, dans une autre bouche que celle du Saint-Père, nous auraient semblé quelque peu désabusées, voire un rien cyniques. Mais pareille tournure d'esprit ne lui correspondit jamais, nous pouvons en témoigner.
Alors quoi? Il faut appeler un chat un chat, et nous devons bien reconnaître que même les hommes politiques les plus tolérants et les plus sincères sont souvent tentés de réécrire l'histoire à leur avantage, de transformer le monde à l'image de leurs rêves les plus fous, de faire table rase du passé ou de feindre d'en ignorer les vertus.
Passe encore dans les pays démocratiques, et lors de chaque campagne électorale; mais lorsqu'il s'agit de dictature ou de révolution, le mal est irréparable.
L'ÉNERGIE
«Avec l'atome, l'homme joue à l'apprenti sorcier. Il y risque son propre devenir, car jamais il n'aura la maîtrise parfaite de cette énergie fondamentale.
En revanche, il maltrlsera l'énergie solaire, par voie spatiale, au XXIe siècle.»
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Trente années après qu'ils ont été prononcés, ces mots sont plus que jamais d'actualité. L'exemple de Three-Miles Island, et bien sûr celui de Tchernobyl nous prouvent qu'il ne peut y avoir de sécurité absolue en matière de production et d'utilisation de l'énergie atomique.
Les écologistes ne pourront que partager une telle vision des choses, d'autant que l'énergie solaire est l'une des solutions de substitution qu'ils préconisent.
L'énergie solaire est en effet propre et inépuisable.
Reste à trouver comment la produire et la stocker au moindre coût et sur une grande échelle.
Il y a quelque temps déjà que des scientifiques étudient le moyen de capter cette source d'énergie par la voie spatiale. Mais que je sache, Pie XII a été l'un des tout premiers à imaginer que cela fût possible, alors que l'on ne se représentait pas encore, à cette époque, que le vent, le charbon, la houille blanche ou le pétrole nc pourraient suffire à satisfaire nos immenses besoins.
L'HOMME, CRÉATURE SOCIALE
«L'homme est une créature sociale, certes, mais discipline et objectivité ne sont pas ses qualités premières.»
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Ce fut là l'un de ces discours qui, prononcés par un pape, ne laissèrent pas de nous surprendre.
Certes, en privé, Pie XII s'exprimait d'une façon bien différente qu'en publie. Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à se reporter aux textes de ses encycliques (dont on trouvera la liste en annexe).
Non seulement l'expression de «créature sociale», que le Saint-Père reprenait à son compte, était inattendue de sa part ( « créature divine» est plus courant, en l'occurrence), mais les notions de discipline et d'objectivité lui semblaient primordiales pour que la vie en société fût possible.
II est vrai que la discipline suppose le respect des règles qu'une société se donne, et que l'objectivité induit la bonne foi et la tolérance ... Voilà de quoi nous faire particulièrement réfléchir, nous, les Français, qui sommes réputés, à juste titre, être indisciplinés et chamailleurs.
En attendant, la modernité d'un tel langage avait de quoi, à l'époque, choquer bien des théologiens!
LA LIBERTÉ
«L'homme a des droits et des devoirs. Le juste équilibre entre les uns et les autres définit et donne la vraie liberté.»
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A n'en point douter, le pape n'entendait pas seulement, par droits et devoirs, ceux que nous avons envers la société, mais aussi ceux que nous avons devant le Christ et son Eglise.
Nous n'avons pas que des droits, comme beaucoup d'égoïstes le revendiquent aujourd'hui; nous avons encore des devoirs, et personne ne les remplira à notre place.
Tous, nous serons jugés sur nos actes. Et nous ne pouvons mesurer les autres qu'à notre aune ...
LA SANTÉ
«Sur le plan matériel, l'âme s'exprime par le truchement du corps physique. D'où la nécessité d'un organisme en bonne santé. Le plus doué des virtuoses ne pourra rien s'il ne dispose que d'un violon fêlé.»
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Le Saint-Père, on le sait déjà, avait grand souci de sa santé. C'est peut-être pourquoi il tenait ses médecins, et moi-même, dans une telle estime.
Pie XII était convaincu, comme il le dit si bien, qu'on ne peut jouer Jean-Sébastien Bach que sur un Stradivarius. Cela ne veut pas dire que cette injustice qui veut que certains naissent plus doués que d'autres, ou dans des conditions plus favorables, fera que les infirmes ou les déshérités ne pourront pas s'exprimer. Un violonneux sait faire vibrer un mauvais violon, un virtuose ne saura se servir que d'un excellent instrument. A chacun de trouver l'instrument qui lui convient, et le style qui va de pair.
Mais de fait, posséder un merveilleux instrument ne suffit pas. Encore faut-il le mériter, et l'entretenir comme il convient. C'est un don de Dieu que de jouir, dès la naissance, d'une bonne constitution physique, et d'une non moins bonne hérédité. Ce don de Dieu, lorsque nous en bénéficions, nous devons le respecter et le faire fructifier.
C'est pourquoi, aux yeux de Pie XII, toutes les âmes sont de même qualité, quelle que soit l'enveloppe charnelle qui les enrobe. Il sera beaucoup pardonné à qui n'aura pas joui, malgré lui, d'un corps sain, mais le verdict sera plus sévère pour qui, par paresse ou par mépris, aura dilapidé le trésor qui lui fut confié.
MENS SANA IN CORPORESANO
«Une âme saine réclame un corps sain, cela se sait depuis longtemps. Le respect de la vie conditionne l'avenir de l'humanité, c'est évident, et il ne saurait y avoir de vie digne de ce nom sans ce souci. La thèse de la "guenille corporelle" est une hérésie pure et simple.»
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Ces paroles complètent et éclairent celles que nous avons citées précédemment.
Sans entrer dans les thèses de la médecine psychosomatique - fort justes au demeurant - le Saint-Père, qui avait grand soin de sa santé, n'ignorait pas que pour une grande part nous ne sommes malades que si nous le voulons bien, si nous ne faisons rien pour l'éviter.
Ainsi, Pie XII consacrait quotidiennement un peu de son temps - pourtant si compté - à pratiquer des exercices physiques. Pour lui, le respect de la vie commençait avec celui de sa propre santé. Et il était, selon lui, plus qu'absurde, en quelque sorte criminel de négliger, de mépriser ou de mortifier sa chair. Car nous avons tous des responsabilités et nous ne pouvons nous en acquitter qu'en ayant souci de notre santé.
Dans le même esprit, il ajouta que «la vie humaine est sacrée dès son origine».
L'ÉDUCATION
«Une fraction de la jeunesse sera corrompue par les facilités mêmes que lui accorde si largement l'éducation dite moderne.»
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N'oublions surtout pas que, à l'époque ou le Saint- Père s'exprima sur ce sujet, nous étions encore bien loin des facilités qui sont aujourd'hui offertes à la jeunesse.
Ces facilités, sur le plan éducatif, sont de tous ordres : il s'agit aussi bien d'une certaine forme de laxisme moral, encore aggravée après 1968, que des avantages dont la plupart peuvent disposer alors que les générations précédentes devaient presque tout à leur propre volonté.
Une telle facilité engendre la paresse et l'on ne doit pourtant compter que sur soi: sans motivation, il n'est pas de réussite possible.
Pareille conception éducative n'a rien de rétrograde; elle mise au contraire sur le mérite de chacun, et non pas sur les relations ou les moyens dont certains enfants disposent grâce à leur milieu familial.
TRAVAIL ET PRIÈRE
«Le travail n'est peut-être pas le propre de l'homme, mais il en constitue, en tout cas, après la prière, l'élément régénérateur.»
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Ces deux besoins que représentaient, pour Pie XII, le travail et la prière, agissaient en quelque sorte comme des ressorts. Plus on travaille et plus on prie, plus on va de l'avant.
Autrement dit, plus on se confronte à des tâches qui nous dépassent, tout en se ménageant le temps de la méditation et de la communication spirituelle avec Dieu, mieux l'on trouve le courage et la force de se dépasser soi-même.
Il n'est pas d'aussi grande ambition, ni d'aussi profonde humilité chrétiennes.
LA VIE TERRESTRE
«Notre vie terrestre est brève; ne la gaspillons pas en actions négatives ou futiles, car nous en sommes comptables.»
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Comme disait autrefois un proverbe, «Ah, si jeunesse savait, si vieillesse pouvait!»
Hors du moment de cette jeunesse, qui est si fugace, le temps qui nous est imparti nous paraît bien court pour donner la pleine mesure de nos moyens.
A nous de savoir gérer ce temps sans trop céder aux tentations que nous propose le monde moderne, Iequel n'est pas avare en la matière.
Devant Dieu et devant les hommes, nous avons le devoir d'agir comme si nous devions mourir ce soir ou demain, et d'accomplir aujourd'hui ce que nous remettons sans cesse à plus tard.
Nous ne sommes pas éternels, et donc notre crédit n'est pas illimité. Il ne tient qu'à nous, si nous avons conscience de cette notion d'urgence qui devrait requérir et justifier chacun de nos actes, de tenir les promesses que nous nous sommes faites au plus profond de notre cœur.
L'ÉGLISE
«L'Église vivra des temps difficiles, subissant les effets néfastes de l'ambiance décadente de cette fin d'époque, de l'aggiornamento qui s'annonce, nécessaire, mais sera mal compris. Le clergé s'appauvrira sur tous les plans et sera troublé. Profitant de ce climat malsain et de ces incertitudes, les sectes prospéreront. Mais cette grave involution mourra avec le siècle. Le XXIe siècle, malgré la présence du premier Antéchrist, malgré l'affaiblissement de l'Occident, tant matériellement que moralement, verra se produire une véritable résurrection de la foi et de l'Église rénovée. Le matérialisme le cédera au spirituel. Les valeurs morales, tant dénigrées, retrouveront leur place première. L'humanité reprendra alors sa marche bien longue et malaisée vers la lumière.»
***
Pour les trois premières phrases, du moins, cette prophétie s'est accomplie. Nous n'y reviendrons pas, sinon pour confirmer que, à notre sens, l'aggiornamento dont il est ici question fut bien celui que le Concile Vatican Il engendra.
La pauvreté du clergé, sur le plan matériel, nous l'avons vérifiée sur place, au Vatican, et partout dans le monde. Jusqu'au lointain Québec, que nous connaissons bien, et où les prêtres en sont réduits à installer des jeux d'argent (bingos) dans les lieux de culte pour trouver les moyens de subsister.
Quant au trouble spirituel qu'évoque le Saint-Père, quel catholique ne l'a pas ressenti en voyant la montée de l'intégrisme, ou encore en entendant prêcher cette théologie dite de la révolution?
Il était fort difficile à l'époque, et de surcroît pour un pape, de prévoir l'avènement des sectes. Il est pourtant évident que le besoin d'une authentique spiritualité a détourné des esprits faibles de la vraie religion pour les jeter dans les bras de charlatans cyniques.
Mais Pie XII était persuadé que la foi et l’Église triompheraient finalement, et que le XXIe siècle serait ... spirituel, ou ne serait pas, comme l'a pressenti un homme fort éloigné pourtant des choses religieuses, André Malraux.
Nous trouvons encore, dans ces quelques mots, la confirmation que l'Occident va sur son déclin. Malgré tout, nous l'avons entendu par ailleurs, cette déchéance n'est pas absolument inéluctable, mais seulement - et en toute logique - prévisible.
Si l'Occident doit être rabaissé pour le plus grand triomphe des valeurs dont il croyait être le défenseur, qui pourrait s'en plaindre? Quel catholique pourrait le déplorer?
LES MANIPULATIONS GÉNÉTIQUES
«Il est licite, souhaitable même que la science tente de percer les secrets de la Vie dans le but d'améliorer la santé humaine, mais que le biologiste se garde de prétendre se substituer au Créateur pour modifier aveuglément les lois de la génétique, les conséquences en seraient effrayantes.»
***
Tout commentaire serait superflu. Il n'est que d'ouvrir le journal ou de tourner le bouton de la radio pour se convaincre de l'actualité brûlante de cette mise en garde.
VII
Les prophéties pays par pays
Dans cet avant-dernier chapitre, nos commentaires se réduiront à leur plus simple expression. En effet, les citations parlent d'elles-mêmes, et le pape s'est montré suffisamment explicite pour que tout un chacun le comprenne.
LA FRANCE
«Après une période de dix années de prospérité et de prestige retrouvé, la
France, que nous aimons paternellement, retournera à ses jeux politiques
favoris, à ses obsessions destructrices. Une succession de gouvernements
faibles, laxistes, démagogues, laisseront se désagréger le sentiment national et les valeurs élémentaires. Une réaction brutale des forces vives et populaires du pays mettra fin à cette déliquescence voulue par certains, tolérée par d'autres. Pour ne pas sombrer, la France changera de régime sans douceur.»
***
A l'évidence, les dix années de prestige et de prospérité qu'évoque le Saint-Père correspondent à l'avènement du gaullisme et de la Ve République.
Pour ce qui concerne le brutal changement de régime que Pie XII prévoit, il se produirait dans les années 1997 -1998 et prendrait la forme d'une Révolution à l'envers, en ce sens qu'il rétablirait une sorte de monarchie éclairée et moderne mais néanmoins musclée.
LES ÉTATS-UNIS
«Ce grand peuple, fondamentalement religieux malgré les excès et déviations que nous connaissons, n'a pas toujours les dirigeants qu'il mérite. Les lobbies ou groupes de pression gouvernent en fait le pays, tenant le Président et les Assemblées sous leur coupe, ce qui explique d'ailleurs les maladresses trop fréquentes de la politique étrangère de cette démocratie première, l'un des piliers de l'équilibre mondial. Ce rôle primordial exigera, pour s'affirmer, une doctrine autre que celle du dollar. Le mercantilisme à lui seul, et à long terme, ne saurait régenter le monde. Mais la nation américaine réagira à temps, corrigera partiellement ses concepts politico-économiques bornés, et les U.S.A. aborderont finalement le troisième millénaire dans des conditions favorables, confortés par leurs avancées spatiales - quoique talonnés par les Soviétiques dans ce domaine -, et malgré de graves problèmes raciaux et financiers.»
***
De même qu'en France, des changements se produiront avant la fin de ce siècle. En tout état de cause, les Etats-Unis resteront la grande puissance qu'ils sont aujourd'hui.
L'U.R.S.S.
«Rien ne se produira de notable, en U.R.S.S., avant la fin de la gérontocratie, c'est-à-dire avant le début de l'année 1985. Les relativement jeunes dirigeants de la nouvelle vague nourriront véritablement des intentions libérales; ils penseront même à rendre une relative liberté, un partiel droit à disposer d'eux-mêmes (moyennant une neutralité strictement contrôlée et des relations privilégiées) à leurs satellites, dont l'orbite est fortement perturbée par l'asservissement au suzerain russe. Mais ce ne seront là, dans un premier temps, que velléités, car le système soviétique - est si fragile qu'il risque l'écroulement au moindre signe de faiblesse. Pourtant, cette libéralisation sera en marche, le levain de la liberté fermentera, et une aube nouvelle se lèvera à l'Est. Du nouveau à l'Est puisque, à la fin de ce siècle, la réunification des deux Allemagnes sera en bonne voie, toujours sous condition de neutralité, ce qui n'ira d'ailleurs pas sans conséquences pour toute l'Europe. La première décennie du XXIe siècle verra s'amorcer, en U.R.S.S., de profonds changements de structure, l'empire se trouvant menacé de fractures par les pressions conjuguées de ses multiples composantes. Le communisme doctrinal le cédera dès lors, peu à peu, à un réformisme pragmatique.»
***
Il est à signaler que la gérontocratie a pris fin un peu plus tôt que prévu par le Saint-Père.
D'autre part, les « multiples composantes» dont il est question sont en fait ces peuples des Républiques asiatiques, lesquels renverseront en leur faveur la prédominance démographique.
LA CHINE
«Le peuple chinois ne sera jamais vraiment marxiste. Après vingt années d'errements, de folie, la Chine reviendra progressivement à sa sagesse
millénaire. Son alliance avec le Japon, à la fin du siècle, changera
véritablement la face du monde, dont le pôle économique et politique basculera de l'Atlantique vers le Pacifique, et marquera la prééminence des races jaunes sur les autres.»
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Les vingt années d'errements et de folie correspondent à l'époque de la campagne dite de « rectification », puis à celle de la « révolution culturelle », jusqu'à la victoire des modérés, après le décès de Mao-Tsé-Toung.
L'AFRIQUE
«A l'instar de l'Amérique du Sud, l'Afrique recherchera longtemps son équilibre.
Dans un premier temps, la décolonisation en marche ne lui apportera ni la liberté, ni la prospérité attendues, mais au contraire une régression due à des régimes inexpérimentés, parfois sanguinaires, avec pour corollaire une extension de la famine et de la maladie. Les pays développés seront bien inspirés en leur apportant des techniques et du savoir-faire plutôt que de simples dons ou secours, salvateurs dans l'immédiat mais démobilisateurs à terme. Car le plus grand danger qui menace ce continent, c'est l'explosion démographique sans compensation alimentaire.»
LE MOYEN-ORIENT
«Par l'affrontement israélo-arabe, le Moyen-Orient connaîtra l'enfer. Massacres, destructions, souffrances sans nom, tribulations de tout un peuple. Cet état de guerre permanent nous vaudra de surcroît le réveil exacerbé d'un islamisme redoutable pour les valeurs occidentales. Et la force, malgré les sacrifices consentis et les sommes colossales englouties, ne résoudra pas le problème. Pour sortir de l'impasse, la seule chance, le seul espoir, avant qu'il ne soit trop tard, seront les réelles possibilités de négociations qui se présenteront durant les années 1986-1990 aux responsables des deux parties en lutte, aussi motivées l'une que l'autre.»
***
Toutefois, le Saint-Père ne croyait pas qu'un accord fût possible. Du moins nous semble-t-il, car il déclara par la suite:
«Les combats s'arrêteront faute de combattants de part et d'autre ...»
ce qui peut nous laisser supposer hien des choses.
L'ISLAM
«Réveillé, fanatisé par le différend israélo-arabe, disposant de moyens matériels considérables, de la puissance du Coran, d'une démographie galopante, l'islamisme reprendra son expansion. L'Occident, pour préserver l'essentiel de ses valeurs, ainsi que son identité, sera soumis à rude épreuve.»
L'ITALIE
«La pénétration marxiste, en Italie, ne sera que superficielle. Les bases très saines du peuple italien tiendront malgré la vague de criminalité subversive qui culminera au cours des années 1980, et malgré la licence des mœurs. La politique de ce pays restera terne, stagnante, mais nous voyons une bonne fin de siècle pour nos compatriotes.»
L'ESPAGNE
«L'Espagne, pays de foi profonde, changera de régime en douceur pour la première fois de son histoire, mais devra se méfier de ses démons extrémistes. Sa situation politique sera critique, mais non pas désespérée, au début du troisième millénaire. Toutefois, la monarchie perdurera.»
LE PORTUGAL
«Après une longue période de stabilité, ce pays pauvre, mais courageux et fidèle à nos croyances, traversera de graves troubles politiques et des jours sombres. L'embellie économique tardera à se produire; elle ne sera obtenue qu'au prix de nouveaux changements politiques, lesquels n'interviendront pas avant la fin de ce siècle.»
L'AMÉRIQUE DU SUD
«Une mosaïque de peuples chers à notre cœur et de culture essentiellement latine. Mais aussi une chaudière toujours sous pression et prête à exploser. Elle cherchera passionnément, souvent désespérément et violemment son équilibre spirituel et économique. Cet équilibre, très lent à se manifester, ne sera pas trouvé avant la première décennie du XXIe siècle; il sera d'ailleurs chèrement payé en souffrances de toutes sortes. Les U.S.A. ont et auront une lourde responsabilité à assumer dans cette évolution bénéfique, car leur propre avenir en dépendra: les Etats-Unis y veilleront.»
LE QUÉBEC
«La foi solide des Québécois, qui les soutient depuis trois cent cinquante ans, ne sera pas épargnée par la dépression religieuse de cette fin de siècle; mais elle retrouvera toute sa vigueur avec le XXIe et refleurira sur les rives du Saint-Laurent.»
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Sur le plan politique et économique, le Saint-Père voyait le Québec et le Canada dans le sillage des Etats-Unis.
L'ALLEMAGNE
«L'Allemagne (de l'Ouest) prospérera sur le plan économique tant que dureront les cadres anciens qui en forment l'ossature. Elle déclinera ensuite rapidement, malgré sa réunification, c'est-à-dire à partir des années 1995, pour se reprendre quinze ans plus tard. Ce déclin de la fin du siècle sera la conséquence de profonds désordres et de la dépopulation.»
***
On peut imaginer les effets qu'aura cette réunification sur le Marché Commun et l'Europe tout entière, qui devra se résoudre à une neutralisation, autrement dit la «finlandisation».
VIII
Conclusion
L'on ne doit pas s'étonner du fait que l'avenir de nations telles que la Grande-Bretagne, l'Inde ou l’Australie, par exemple, ne soit pas ici dévoilé.
La seule raison de ces absences tient à ce que l'actualité ne fournit pas le prétexte, lors de nos conversations avec le Saint-Père, à leur évocation.
De toute façon, et même pour les ressortissants des pays non cités, l'important n'est pas là.
Les prédictions ou prophéties de Sa Sainteté le pape Pie XII procédaient de visions et d'un raisonnement; au-delà de ce qui s'est déjà réalisé et vérifié, elles nous indiquent les profonds bouleversements qui vont affecter les plus grandes puissances et certaines zones géostratégiques. Ces changements modifieront sensiblement le rapport des forces qui prévaut aujourd'hui. Ainsi du déplacement du centre de gravité industriel, commercial et financier de l'Atlantique vers le Pacifique. Ainsi de la neutralisation de notre vieille Europe. Un observateur attentif de l'actualité peut d'ores et déjà, nous semble-t-il, pressentir de telles modifications. Mais encore, l'époque qui est la nôtre paraît propice à bien des négociations de désarmement et de paix. Ces opportunités doivent être saisies, sinon nous nous exposons aux pires difficultés, aux plus grands malheurs dès le début du prochain millénaire.
A nous d'en être conscients. A nous de peser sur les choix de nos dirigeants, qu'ils ne négligent pas l'intérêt général pour de sordides intérêts particuliers. Car, tout bien considéré, il est clair que Pie XII n'admettait pas la notion de prédestination, ni sur le plan individuel, ni sur le plan collectif. L'homme est libre, nous sommes libres de décider de notre destinée. Le cataclysme n'est pas inévitable.
Alors soyons vigilants autant qu'exigeants.
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Le 28 octobre 1958, après deux jours et demi d'hésitation et cinq tours de scrutin, le Conclave désigna le successeur d'Eugenio Maria Pacelli et du Prince des Apôtres: il s'agissait du cardinal et Patriarche de Venise Angelo Giuseppe Roncalli. Celui-ci s'imposa le nom pontifical de Jean XXIII et ne régna qu'un peu plus de quatre années ct demi sur le destin de l'Eglise.
Issu d'un milieu paysan, simple et chaleureux, Jean XXIII sut très vite conquérir l'affection des chrétiens. Il se consacra aussitôt à la préparation du Ile Concile du Vatican, qu'il annonça le 25 janvier 1959 et inaugura le 11 octobre 1962, convaincu qu'il était - tout comme Pie XII d'ailleurs - de la nécessité d'une mise à jour de l'Eglise afin de l'adapter au monde moderne (aggiornamento).
Cette vaste entreprise ne fut achevée que sous le pontificat de Paul VI, de son nom civil Giovanni Battista Montini.
Ces deux saints hommes, je les ai connus du vivant de Pie XII ; Angelo Roncalli surtout: ce dernier voulut bien nous accorder son amitié et sa confiance, nous demander des conseils et utiliser nos produits. Loin de détester les plaisirs de la table, il était aussi fort que Pie XII était maigre. Le dicton populaire romain qui veut qu'un pape « gros» succède à un pape « maigre» (et réciproquement) se vérifiait une fois de plus dans les faits.
Après 1958, je m'éloignai tout naturellement du Vatican et je n'eus pas, que ce fût avec Jean XXIII ou Paul VI, des relations aussi suivies, un contact aussi enrichissant qu'avec Sa Sainteté le pape Pie XI1.
Non pas que Jean XXIII ou Paul VI fussent moins ouverts que Pie XII, mais le souci qu'ils avaient de leur santé n'était pas le même.
Il ne m'appartient d'ailleurs pas de juger ou comparer l'œuvre des uns et des autres. Rien ne m'y autorise, même si je considère - avec un parti pris que l'on comprendra - que le pontificat de Pie XII restera l'un des plus grands et des plus importants de toute l'histoire.
Les propos que j'ai précédemment rapportés en sont une preuve de plus: rares sont ceux qui, avec autant de lucidité que d'intelligence, se trouvent en prise aussi directe avec leur temps et avec le monde.
Certes Pie XII devait, en son for intérieur ou en présence d'autres confidents que ses médecins, exprimer encore d'autres vues sur le plan purement politique du devenir de l'humanité. Je ne cherche pas à les deviner ou à les reconstituer. Quant à moi, je ne garde encore secrètes, jusque l'an prochain et pour des raisons déjà exposées, que celles qui s'avèrent J'une actualité moins brûlantes ou qui concernent l'Eglise et la Religion.
Ainsi, je n'aurai pas entièrement failli à ma promesse de silence, tout en contribuant peut-être à éclairer mes contemporains et ceux qui gouvernent sur les dangers qui les guettent, et Jont Pie XII avait le pressentiment.
IX
Post mortem
Je respecte toutes les croyances, à condition qu'elles soient sincères et ne couvrent pas de sordides intérêts. J'ajouterai que les mystiques ne seront jamais admis par les tenants de la raison pure et que je suis un mystique.
Mes convictions religieuses sont innées, c'est-à-dire qu'elles ne procèdent pas d'un enseignement doctrinal.
Depuis plus d'un demi-siècle, la même foi, les mêmes certitudes m'habitent. Au contact de Pie XII, celles-ci se sont décantées et clarifiées. Je dirais même qu'elles ont été confortées; et pourtant, l'on pourrait me traiter d'hérétique. Peu importe, je n'engage que moi.
En fait, mon mysticisme s'accorde fort bien du dogme catholique, sauf sur un point fondamental: le dogme proclame la toute-puissance de Dieu sur le plan matériel tandis que, pour ma part, je suis persuadé que le pouvoir de l'esprit (que nous appelons Dieu) reste limité dans l'ordre des choses terrestres.
Le règne omnipotent de l'Esprit n'est pas encore de ce monde, la vie ne cesse de nous le prouver.
L'Esprit n'est souverain que sur un plan qui dépasse de très loin notre entendement et la matière dont nous sommes, hormis l'âme.
Bien que procédant l'une de l'autre, la matière et l'esprit ne se confondent pas.
Bon gré, mal gré, nous devons admettre le dualisme, l'opposition de ces deux entités.
L'Esprit ne maîtrise que très imparfaitement la matière; ce qui explique pourquoi les miracles sont limités, pourquoi un membre ne peut repousser à Lourdes ou ailleurs, et pourquoi des catastrophes surviennent tous les jours et font dire à d'aucuns: « Si Dieu existait, cela n'arriverait pas. » Pour se transposer sur notre plan matériel, pour créer ce que nous nommons la vie (qu'elle soit végétale ou animale), l'Esprit ne dispose que d'un unique processus, lequel va du simple (relatif) au complexe, de l'amibe à l'homme pour schématiser.
A notre échelle, ce processus est extrêmement lent, car il implique moult tâtonnements et aléas divers.
Le principe de vie, qui est l'une des faces de Dieu, baigne l'univers et se manifeste, dès que les conditions climatiques et chimiques le permettent, en n'importe quel point de l'espace.
Je n'affirme pas pour autant que le même type de vie peut se retrouver partout car, si le processus est unique, il permet des milliards de combinaisons différentes. Le but de la vie est la transposition parfaite de l'Esprit sur le plan matériel, l'incarnation complète de l'Esprit. Cette transposition est en marche depuis des millions d'années et, même si elle n'est pas visible à nos yeux terrestres, elle s'achèvera ou s'accomplira un jour, que ce soit sur notre planète ou sur une autre. Alors, ce sera la fin des tribulations humaines, et le début de l'âge d'or.
Ainsi l'homme se perfectionne-t-il peu à peu, et tend vers la perfection du Père.
L'âme est une parcelle incarnée de l'Esprit. Le corps est l'instrument matériel de l'âme, son unique moyen de se manifester matériellement. L'âme agissant par le truchement du corps, il est donc nécessaire d'entretenir celui-ci au mieux de sa forme.
Car l'âme subit l'emprise déformante du corps qu'elle habite. En s'incarnant, elle se modèle en quelque sorte selon notre morphologie, nos tares, nos aptitudes, se différencie et devient ce que les spirites appellent le corps astral.
C'est cette déformation, cette différenciation qui détermine si, après la mort de la chair, l'âme s'en va rejoindre le paradis, le purgatoire ou l'enfer.
En effet, l'âme ne peut retourner auprès de l'Esprit dont elle est issue que débarrassée des impuretés, des distorsions et déviations que lui ont values son séjour terrestre et l'organisme physique qui lui a servi d'intermédiaire. A l'échelle humaine, cette purification peut durer des siècles.
L'âme, ne pouvant rentrer au bercail, souffre et c'est ce bannissement qui lui donne, selon sa durée et son intensité, le purgatoire ou l'enfer. Il s'agit à proprement parler des âmes en peine.
D'une certaine manière, les démons d'ici-bas deviennent ceux de l'Au-delà. Ces myriades d'âmes en peine, révoltées contre le Père qui ne peut les reprendre en son sein, errent et souffrent ad vitam aeternam et, dans certaines conditions, elles peuvent jouer un rôle néfaste en ce monde matériel. Le diable, Satan, Belzébuth ct autres appellations les symbolisent.
En revanche, l'âme pure peut rejoindre presque aussitôt le sein paternel, et c'est là ce qu'on a ppelle le paradis.
En quittant son enveloppe charnelle, l'âme perd instantanément l'usage de nos facultés sensorielles; mais eIle retrouve les siennes propres, que l'on peut comparer à ceIles d'un alpiniste contemplant, depuis la cime, la plaine qui s'étend à ses pieds.
Une vision bien éloignée, bien détachée des contingences terrestres ...
Et pourtant, l'âme hante longtemps le lieu qui a vu la perte du corps qu'elle animait... S'en arrachant comme à regret.
Théoriquement, il n'est plus de communication possible avec notre monde matériel. La réincarnation existe, mais exceptionnellement. Rien de commun avec la métempsycose brahmanique, laquelle est systématique: elle est réservée à ces âmes d'élite qui se sont bonifiées sur terre, si l'on peut dire, et qui vont ainsi dans le sens de la perfection de l'incarnation, but final de l'Esprit. Il m'a personneIlement été donné d'en constater...
Je parlerai de cela l'an prochain, ainsi que du Père Charbel, du Padre Pio, de Fatima, et de faits surnaturels dont j'ai été le témoin, et même l'acteur en deux occasions. Présence physique ou simple apparence, peu importe: je peux vous dire, l'ayant vécu, que pour le visionnaire l'apparition « immatérielle par essence» qu'il voit et entend ne diffère en rien de la réalité terrestre.
Qu'on me pardonne cette longue digression. On se doute que Sa Sainteté le pape Pie XII ne partageait pas ma façon de voir sur ce sujet.
x
Annexes
LES ENCYCLIQUES DE PIE XII
1939 - Summi pontificatus (condamnation des Etats totalitaires, primauté de l'homme, intangibilité de la famille).
1942 - Mystici corporis Christi (l'Eglise est un prolongement même de la personne du Christ).
1943 - Divino afflante Spiritu (pour le renouvellement des études bibliques).
1944 - Orientales ecclesiae (invitation à prier pour le retour de l'Eglise d'Orient).
1945 - Commorium interpres dolorum (imploration pour la paix).
1947 - Fulgens radiatur (actualité de saint Benoît).
1947 - Mediator Dei (à propos Je la liturgie).
1949 - Redemptoris nostri (à propos des lieux saints).
1950 - Humani generis (dénonciation des idées fausses qui minent la doctrine catholique).
1951 - Sempiternes rex (appel à l'unité destiné aux Eglises d'Orient).
1952 - Orientales Ecclesiae (à l'intention des victimes au-delà du Rideau de fer).
1953 - Fulgens corona (sur la Sainte Vierge à l'occasion de l'année mariale).
1954 - Sacra virginitate (prééminence de la virginité).
1956 - Luctuossimi eventus (à l'intention des Hongrois).
1956 - Haurietis aquas (sur le Sacré Cœur).
1956 - Fidei domum (sur les missions d'Afrique).
1957 - Invictia atbletae Christi (à l'intention des catholiques polonais).
1957 - Miranda prorsus (sur le cinéma, la radio et la télévision) .
1958 - Meminisse juvant (sur la paix).
1958 - Ad apostolorum principis (au clergé chinois).
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