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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

lundi, mars 02, 2009

JUGEMENTS DE PAPES SUR LES JUIFS

L'Église n'a pas manqué de reconnaître, par la voix de ses Pontifes les plus illustres, tout ce que ce peuple peut apporter de ruines et présenter de dangers. Il existe au moins quinze documents publics de Papes comme Innocent IV, Grégoire X, Jean XXII, Jules III, Paul IV, Pie IV, dans lesquels on dénonce la célèbre perfidie judaïque. Et tenons compte du fait que ces hommes illustres n'agissaient pas par des impulsions inférieures, puisqu'ils donnèrent une hospitalité généreuse aux juifs, et les défendirent contre d'injustes sévices, comme le reconnaissent, dans des documents publics, les rabbins réunis à Paris en 1807, dans le Sanhédrin convoqué par Napoléon, et dont le texte al été reproduit dans le chapitre précédent.

Voyons en quels termes le grand pape Saint Pie V, qualifie cette caste des juifs.

"Le peuple hébreu, dit-il, choisi autrefois par le Seigneur pour être participant des Célestes Mystères pour avoir reçu les oracles divins, autant il fut élevé en dignité et en grâce au-dessus de tous les autres,
autant par la faute de son incrédulité, il fut ensuite abaissé et humilié; lorsque vint la plénitude des temps, il fut réprouvé comme perfide et ingrat, après avoir, d'une façon indigne, ôté la vie à son Rédempteur. Car une fois perdu le sacerdoce, en lui ayant enlevé l'autorité de la Loi, une fois exilé de son propre pays que le Seigneur très bon lui avait préparé, pays où coulaient le lait et le miel, il marche errant de par le monde voici déjà des siècles, haï de tous, couvert d'insultes et de mépris, obligé, comme de très vils esclaves, à entreprendre n'importe quel travail, sale et infâme avec lequel il puisse satisfaire sa faim. La pitié chrétienne, en ayant compassion de cette chute irrémédiable, leur a permis de trouver l'hospitalité au milieu des peuples chrétiens... Cependant, l'impiété des juifs, initiés à tous les actes les plus pervers, arrive à une telle mesure qu'il est nécessaire, si l'on veut s'occuper du salut commun des chrétiens, de porter rapidement remède à la force du mal. Car, pour ne pas nommer les nombreuses formes d'usure par lesquelles les juifs agrippent les ressources des chrétiens pauvres, nous croyons qu'il est trop évident qu'ils sont les complices et les receleurs de filous et de voleurs qui, afin qu'on ne reconnaisse pas les choses profanes et religieuses que ceux-ci volent, ou bien les cachent, ou bien les emportent ailleurs, ou bien les transforment complètement. Beaucoup aussi, sous prétexte d'affaires de leur métier propre, rôdent près des maisons d'honnêtes femmes et ils en font tomber beaucoup dans de honteux brigandages; et ce qui est pire que tout, ils se livrent à des sortilèges et à des incantations magiques, à des superstitions et des maléfices, ils font tomber dans les filets du diable beaucoup de gens simples et de malades qui croient qu'ils prophétisent les événements futurs, qu'ils révèlent des vols, des trésors, et des choses secrètes, et qu'ils font connaître beaucoup de choses que nul mortel n'a le pouvoir d'explorer. Enfin, nous savons parfaitement combien indignement cette race perverse tolère le nom du Christ, combien elle est dangereuse pour tous ceux qui portent ce nom, et par quelles tromperies elle sème les embûches contre leur vie. À la vue de ces choses et d'autres très graves, émus par la gravité des crimes qui augmentent chaque jour le malaise de nos villes, et considérant en outre que ces gens, hormis quelques provisions qu'ils apportent d'Orient, ne servent à rien à notre République
."

Mais la théologie catholique ne manquait pas de reconnaître que malgré que ce danger fût bien réel, ce peuple méritait cependant une considération toute spéciale. En effet, le juif pourra être très pervers, mais il est un peuple sacré, envers lequel l'Église doit avoir une considération extrême, puisque d'une certaine façon, il est le Père de l'Église, parce que c'est à lui que furent donnés les oracles de Dieu. Or, quelque pervers et dangereux que soit un père, les enfants lui doivent l'hospitalité et le respect. On ne peut pas l'exterminer, ni on ne peut le maltraiter, bien qu'il faille chercher à empêcher que sa perversité soit nocive.

En accord avec ce principe, le grand Pontife Innocent III a résumé la doctrine et la jurisprudence concernant les juifs:

"Ils sont, dit le sage Pontife, les témoins vivants de la vraie foi. Le chrétien ne doit ni les exterminer ni les opprimer, afin de ne pas perdre la connaissance de la Loi. Comme eux, dans leurs synagogues, ne doivent pas aller plus loin que ce que leur permet leur loi, de même, nous ne devons pas les molester dans l'exercice des privilèges qui leur sont accordés. Bien qu'ils préfèrent persister dans l'endurcissement de leurs coeurs avant d'essayer de comprendre les oracles des Prophètes et les secrets de la Loi et d'arriver à la connaissance du Christ, cependant, ils n'en ont pas moins droit à notre protection. Comme ils réclament notre secours, nous accueillons leur demande et les prenons sous l'égide de Notre protection, emportés par la douceur de la piété chrétienne, et suivant les traces de nos prédécesseurs d'heureuse mémoire:
Callixte, Eugène, Alexandre, Clément et Célestin, nous interdisons à qui que ce soit de forcer au baptême aucun juif... Aucun chrétien ne doit se permettre de lui faire du mal, de s'emparer de ses biens ou de changer ses coutumes sans jugement légal. Que personne ne les dérange dans leurs jours de fête, soit en les frappant, soit en leur jetant des pierres, que personne ne leur impose en ces jours-là des travaux qu'ils pourraient faire en d'autres temps. En outre, pour nous opposer de toute notre force à la perversité et à l'envie des hommes, nous interdisons à qui que ce soit de violer leurs cimetières et de déterrer leurs cadavres pour leur prendre l'argent. Ceux qui contreviendraient à ces dispositions seraient excommuniés
."

Voilà reconnus, dans ces sages paroles, les droits de considération et de respect auxquels les juifs ont droit de la part des chrétiens. Que les antisémites prennent note de ces prescriptions pour ne pas dépasser ce qui est juste dans l'action répressive de la dangerosité judaïque. Surtout qu'ils n'oublient pas que l'antisémitisme est une chose condamnée, parce que c'est la persécution du juif sans tenir compte du caractère sacré de cette Race Bénie et des droits qui en découlent.

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