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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

samedi, octobre 04, 2008

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LE CATÉCHISME ROUGE



Pour achever le tableau, un mot encore sur Moses Hess, l'homme qui a converti Marx et Engels à l'idée socialiste. Il y a en Israël une tombe sur laquelle on peut lire:
Moses Hess, fondateur du parti social-démocrate allemand.

Dans son Catéchisme rouge pour le peuple allemand (Catéchismes politiques édités par K. M. Michel, Insel Publ. Allemagne 1966), il écrivait:
Qu'est-ce qui est noir? - Noir est le clergé!... Ces théologiens sont les pires des aristocrates. Le prêtre, en effet, enseigne premièrement aux princes à opprimer le peuple au nom de Dieu; deuxièmement, il apprend au peuple à se laisser brimer et exploiter au nom de Dieu. Troisièmement enfin, et surtout, il se procure à lui-même, avec l'idée de Dieu, une vie confortable sur terre, tout en conseillant au peuple d'attendre le ciel.

Le drapeau rouge est le symbole de la révolution permanente jusqu'à la victoire définitive des classes laborieuses dans tous les pays civilisés, autrement dit, la République Rouge... La révolution socialiste est ma religion... Les travailleurs, quand ils auront conquis un pays, devront aller aider leurs frères dans le reste du monde.


Telle était la religion de Hess au moment où il publiait son Catéchisme. Mais, dans sa seconde édition, il y ajoute quelques chapitres: cette fois, la même religion - la révolution socialiste - emploie un langage chrétien pour avoir crédit auprès des croyants. On y trouve, en même temps qu'une propagande en faveur de la révolution, quelques mots aimables en faveur du christianisme, religion d'amour et d'humanisme. Mais il convient de rendre son message plus clair: son enfer ne doit pas être sur terre ni son ciel au-delà. La société socialiste sera l'accomplissement véritable du christianisme. C'est ainsi que Satan se déguise en ange de lumière.

Après avoir convaincu Marx et Engels de l'idéal socialiste en ne cachant pas, dès le départ, que son but était

de donner le coup de grâce à la religion du Moyen Age

- (son ami Jung le dit plutôt clairement:

Marx réussira sûrement à chasser Dieu de son ciel)

- il se produisit un événement intéressant dans la vie de Hess. Cet homme qui avait fondé le socialisme moderne devint également le promoteur d'un mouvement totalement différent: une forme particulière de sionisme.

Personnellement, je suis partisan du sionisme.

L'État d'Israël appartient aux Juifs de droit divin. Dieu, créateur de la terre, a dit et répété par les prophètes qu'Il avait donné la terre de Palestine aux Juifs. Mais cela ne veut pas dire pour autant que je souscrive indistinctement à tout ce que les sionistes ont pu penser.

De même, je suis chrétien, mais cela ne veut pas non plus dire pour autant que j'approuve tout ce qu'enseignent et font les chrétiens. Ce serait d'ailleurs impossible car les chrétiens sont divisés entre eux et professent des choses contradictoires. Il en va de même en ce qui concerne les sionistes, il en existe plus d'une sorte: il y a un sionisme socialiste, un sionisme judaïque religieux et un sionisme de chrétiens juifs, un sionisme pacifique et un autre, agressif. Il y a même un sionisme meurtrier et terroriste - celui du groupe Stern, par exemple, qui a causé la mort de bien des innocents.

Et au sein du christianisme, il y a ce qui vient de Dieu, ce que les hommes y ont ajouté, mais il y a également l'influence du diable. Jésus lui-même n'a-t-Il pas dit à l'un de ses apôtres qu'il était un démon?

Le sionisme est, lui aussi, un mélange. Tout en étant l'accomplissement d'un plan divin, c'est en même temps un mouvement humain - avec tous les risques que comportent faiblesses et péchés. Il y a eu même une tentative d'instaurer un type de sionisme satanique qui, fort heureusement, a avorté. En effet Herzl a donné au sionisme une tournure raisonnable et dans sa forme moderne il n'y subsiste aucune trace de satanisme.

Hess, le fondateur du socialisme moderne dont le but, nous venons de le rappeler, est de chasser Dieu de son ciel, a été, à son heure, promoteur d'un type diabolique de sionisme destiné à démolir le pieux sionisme, celui de l'amour, de l'entente et de la concorde avec les pays voisins.

Cet homme qui avait appris à Marx l'importance de la lutte des classes, écrivait en 1862 ces mots - qui nous étonnent sous sa plume:

La lutte des races est prioritaire; celle des classes ne vient qu'en second (M. Hess, Rome and ]erusalem, Philosophical Library, New York).

C'est lui qui, pour la lutte des classes, attisa un feu inextinguible au lieu de montrer aux classes sociales comment coopérer au bien commun.

C'est donc ainsi que ce même Hess devint l'instigateur d'une déviation du sionisme - sionisme à caractère racial, imposant la lutte contre ceux qui ne sont pas de race juive. De même que nous rejetons le marxisme satanique, de même tout juif ou chrétien qui se respecte doit-il écarter cette contrefaçon démoniaque du sionisme.

Hess revendique bien Jérusalem pour les Juifs, mais sans Jésus, le Roi des Juifs. On n'a que faire de Jésus!

Tout Juif, en effet, ne porte-t-il pas en lui l'étoffe d'un messie et toute Juive, celle d'une Mater Dolorosa?

Pourquoi, dès lors, n'a-t-il pas fait du Juif qu'était Marx un messie, un oint de Dieu au lieu d'un être entièrement tendu dans son effort plein de haine pour expulser Dieu du ciel? Pour Hess, Jésus est un Juif que les païens ont déifié comme leur Sauveur. Ni lui ni les Juifs ne semblent avoir besoin de Lui comme Sauveur personnel.

Il ne souhaite pas être sauvé et prétend que la recherche individuelle de la sainteté est de nature indo-germanique. L'idéal des Juifs, selon lui, doit être un état messianique pour rendre le monde conforme au plan divin, ce qui équivaut - comme il le reconnaît d'ailleurs lui-même dans son Catéchisme Rouge - à faire la révolution socialiste en se servant pour cela de la lutte raciale et de la lutte des classes.

Moses Hess, qui assignait à Marx, son idole, la tâche de mettre un terme à la religion du Moyen Age et de lui substituer la religion de la révolution socialiste, écrit ces mots qui de sa part sont assez surprenants:

J'ai toujours été édifié par les prières hébraïques.

Quelles prières disent donc ceux qui considèrent la religion comme l'opium du peuple? Nous avons déjà vu que le fondateur de l'athéisme priait devant des cierges allumés et qu'il portait des phylactères. C'est que les prières juives, à l'instar des prières chrétiennes, peuvent être utilisées à des fins blasphématoires dans le rituel de Satan.

Hess avait inculqué à Marx un socialisme indissolublement lié à l'internationalisme. Et Marx note bien dans son Manifeste communiste que le prolétariat ne connaît pas de frontières. Quant à Hess, dans son Catéchisme rouge, il ne manque pas de railler le chauvinisme des Allemands.

Il en aurait d'ailleurs fait autant avec la notion de patrie de n'importe quelle autre nation d'Europe. Il critiquait le programme d'Erfurt du Parti social-démocrate allemand à cause de sa reconnaissance inconditionnelle du principe national. Mais c'est un internationaliste d'exception car pour lui le patriotisme juif doit demeurer. Il écrit:

Celui qui renie le nationalisme juif est un apostat, un renégat - au sens religieux - c'est aussi un traître à son peuple et à sa famille. S'il devait être établi que l'émancipation des Juifs est incompatible avec le nationalisme juif, les Juifs devraient sans la moindre hésitation sacrifier leur émancipation.

... Les Juifs doivent, avant tout, être patriotes.

Pour ma part je suis d'accord avec les idées patriotiques de Hess dans la mesure où elles sont valables pour tous. Je suis partisan en effet de tout patriotisme, qu'il s'agisse des Juifs, des Arabes, des Allemands, des Français, des Américains. C'est une vertu s'il implique la préoccupation d'assurer le bonheur d'une nation au niveau économique, politique, spirituel et religieux, à condition bien entendu que ce soit dans l'amitié et la coopération avec d'autres nations.

En revanche le patriotisme juif du socialiste révolutionnaire qui rejette celui de tous les autres pays me paraît extrêmement suspect: c'est comme un plan diabolique pour faire haïr les Juifs de tous les autres peuples. Mais fort heureusement aucun Juif à ma connaissance n'a accepté ce plan de Satan.

La lutte raciale dont Hess s'est fait le protagoniste est aussi erronée que la lutte des classes dont il a été l'instigateur.

Il n'abandonna pas le socialisme pour s'orienter vers cette forme particulière de sionisme mais, après avoir écrit Rome et Jérusalem il poursuivit son activité au sein du mouvement socialiste mondial.

Il n'exprime pas clairement ses pensées, aussi est-il malaisé de les comprendre. Qu'il nous suffise de savoir que, d'après lui, «le monde chrétien voit en Jésus un saint Juif devenu païen. Nous autres aujourd'hui, prétend-il dans ce livre, nous aspirons à un salut beaucoup plus large que celui que le christianisme a jamais été capable de nous offrir». Rappelons que, d'après le Catéchisme Rouge, ce salut beaucoup plus large n'est autre que la révolution socialiste.

Nous pourrions ajouter que Hess n'a pas été seulement la source originelle du marxisme et celui qui a tenté de créer un sionisme anti-Dieu, mais qu'il a été également le père de la théologie de la Révolution, thème d'actualité pour le Conseil Mondial des Églises et aussi pour certaines tendances nouvelles du catholicisme selon lesquelles il est question d'un salut dès aujourd'hui. Par conséquent ce même et unique homme, demeuré presque inconnu, a été le porte-parole de trois mouvements d'origine satanique: le communisme, un détestable sionisme raciste et une prétendue théologie de la révolution.

Nul ne saurait être chrétien s'il n'aime les Juifs. Jésus était de race juive; de même la Vierge Marie et tous les apôtres. Notre Bible est hébraïque et le Seigneur lui-même a déclaré: «Le salut vient des Juifs.» Au contraire Hess exalte les Juifs exactement comme s'il cherchait à susciter une violente réaction antisémite. Il a affirmé que sa religion n'était que la révolution socialiste et que le clergé de toutes les autres religions était fait d'escrocs. Oui, la révolution est bien l'unique religion pour laquelle Hess professe un grand respect. Il écrit:

Notre religion (le judaïsme) possède à son point de départ l'enthousiasme d'une race qui, dès son apparition sur la scène de l'histoire, a prévu l'objectif final de l'humanité et qui pressent les temps messianiques où l'esprit de cette humanité arrive à son accomplissement, non pas en tel ou tel individu en particulier, ni en partie seulement mais dans les Institutions sociales de l'humanité tout entière.

(Toutes les citations qui précèdent sont tirées des Œuvres choisies de Moses Hess, Berchtel édit., Allemagne). Ce temps que Hess proclame messianique est celui de la victoire de la révolution socialiste mondiale. L'idée d'après laquelle la religion juive avait comme point de départ le concept d'une révolution socialiste athée n'est qu'une vilaine plaisanterie et une véritable insulte au peuple juif.

Tout en s'exprimant continuellement en termes religieux, Hess ne croit pas en Dieu. Il prétend que

notre dieu n'est autre que notre race humaine unie dans l'amour.

La voie qui mène à une telle union est la révolution socialiste où des dizaines de millions de membres de cette humanité bien-aimée seront torturés et mis à mort. Il ne cache pas, par ailleurs, qu'il n'accepte aucune domination du ciel ni des puissances de ce monde, car elles ont pour caractère commun l'oppression. Il n'y a de bien dans aucune religion excepté dans la révolution socialiste.

Il est absolument vain et inefficace d'élever le peuple jusqu'à la liberté authentique et de le faire participer aux biens de la vie, dit-il, si on ne le libère pas de l'esclavage spirituel, autrement dit, de la religion.

Dans la même ligne, il fait allusion à «l'absolutisme des tyrans célestes et terrestres sur leurs esclaves».


Ce n'est qu'en comprenant bien Moses Hess celui qui influença à la fois Marx, Engels et Bakounine, les trois fondateurs de la Première Internationale (D. Mc Lellan, Marx before Marxism, Mc Millan), que nous serons à même de découvrir les racines sataniques du communisme.

Cette longue digression au sujet de Hess s'avérait donc nécessaire car si on ne le connaît pas, Marx demeure impénétrable puisqu'il a été entraîné par lui au socialisme.
Répétons ici les paroles de Marx déjà citées plus haut:

J'enseigne des mots enchevêtrés dans un embrouillamini diabolique, ainsi chacun peut croire vrai ce qu'il choisit de penser.


C'est bien ainsi, effectivement, le style de Marx. Quant aux ouvrages de Hess, c'est un embrouillamini encore plus inextricable et diabolique, véritable labyrinthe où il est difficile de retrouver son chemin mais qu'il convient d'analyser pour déceler les liens possibles de Marx avec le satanisme.

Le premier livre de Hess s'intitule: Histoire sainte de l’humanité. C'était, selon lui, un ouvrage du saint esprit de vérité. Au jour du lancement, il notait dans son journal (folio 101):

Le Fils de Dieu a libéré les hommes de leur esclavage personnel, Hess, à son tour, les libérera de l'asservissement politique.

Et encore:

Je suis appelé comme Jean-Baptiste à témoigner de la lumière.


À cette époque, Marx, encore opposé au socialisme, ne connaissait pas Hess personnellement et il commença même un livre pour le réfuter. Mais, pour des raisons qui nous échappent, ce livre ne fut jamais achevé (MARX-ENGELS, Œuvres complètes, Moscou, 1927-1935, Vol. I). Il devint par la suite disciple de Hess.

Qui donc est ce Hess, ce soi-disant messager de l'Esprit Saint? Nous avons déjà vu que son but avoué était de donner le coup de grâce à la religion et de causer des ravages. Dans l'introduction à son ouvrage Jugement dernier, il ne cache pas sa satisfaction de ce que le philosophe allemand Kant ait, prétend-il,

décapité le vieux Père Jéhovah ainsi que toute la sainte famille.

Hess fait passer ses propres idées sous le couvert du grand philosophe. Mais Kant n'avait pas de telles intentions! Il a écrit, au contraire:

Je dois limiter ma connaissance pour laisser du terrain à ma foi.

Hess affirme que la religion juive est morte ainsi que la religion chrétienne (La Revue n° 1, p. 288), ce qui d'ailleurs ne l'empêche pas dans Rome et Jérusalem d'évoquer nos Saintes Écritures, le saint langage de nos pères, notre culte et la loi divine, les voies de la Providence et la vie de sainteté...

Ce n'est pas qu'il ait changé d'opinion aux divers stades de sa vie. Il a déclaré lui-même en écrivant son livre pseudo-sioniste, qu'il ne désavoue en rien ses essais athées antérieurs (Niederrheinische Volks-Zeitung du 15-7-1862). Il s'agit là d'un embrouillamini diabolique volontaire.

Hess était juif et précurseur du sionisme. Et c'est précisément parce que avec Marx et d'autres, il était de race juive que certains pensent que le communisme est tramé par les Juifs. Mais ceux-là semblent oublier que Marx a écrit un livre antisémite, en disciple de son maître Hess même sur ce point. Ce sioniste qui élève le judaïsme jusqu'aux nues a dit dans son ouvrage Sur le système monétaire (Rheinische Jarbücher, Vol. 1, 18-45):

Les Juifs qui, dans l'histoire naturelle et dans le monde de la société animale, avaient mission de développer l'humanité pour en faire un animal sauvage, se sont bien acquittés de cette tâche professionnelle. Le mystère du judaïsme et du christianisme a été révélé dans le judéo-chrétien moderne: le mystère du sang du Christ - tel celui de l'antique culte juif du sang - apparaît ainsi dévoilé, et c'est le mystère de l'animal de proie.



Peu importe si le sens de ces paroles demeure obscur pour vous: elles ont été enchevêtrées dans un embrouillamini diabolique, mais toute la haine qu'elles renferment n'est que trop évidente. Pour les besoins de la cause Hess est tour à tour juif ou antisémite, selon l'esprit qu'il qualifie de saint et qui est l'inspirateur de ses écrits.

Il est possible que Hitler ait puisé son racisme chez Hess qui avait appris à Marx que l'appartenance à une classe sociale est le facteur décisif et qui affirmait aussi tout le contraire:

La vie est le produit immédiat de la race (Rome et Jérusalem). Les institutions et conceptions tant sociales que religieuses sont des créations spécifiques et originales de la race.» «Le problème racial est en filigrane dans tous les problèmes de nationalités et de liberté. Toute l'histoire du passé a été une lutte entre classes et races. La lutte raciale vient en premier lieu, celle des classes, en second (ibidem).


Comment Hess réussira-t-il à faire triompher toutes ses idées nombreuses et contradictoires?

Je passerai au fil de l'épée tous les citoyens qui opposeront résistance aux efforts du prolétariat.

(Lettre à Lassalle, Correspondance de Moses Hess, éd. Gravenhage, 1959).

Marx nous dit la même chose en d'autres termes:

La violence est la sage-femme qui aide la nouvelle société à naître des entrailles de l'ancienne.

(Le Capital).


*


Le tout premier maître de Marx fut le philosophe Hegel qui ne fit que frayer la route à Hess. Marx avait aussi pris de la graine chez Hegel. Pour ce penseur, le christianisme était pitoyable comparé au glorieux hellénisme.

Les chrétiens ont accumulé un tel monceau de bonnes raisons pour se réconforter dans le malheur qu'en définitive nous devrions être navrés de ne pas avoir la possibilité de perdre père ou mère une fois par semaine, alors que pour les Grecs le malheur était vraiment malheur et la douleur, douleur.

(Citations de Mc Lellan, cf. ci-dessus).


Le christianisme n'avait pas attendu Hegel pour être raillé en Allemagne, mais Hegel a été le premier à se moquer de la Personne même de Jésus.


Nous sommes ce que la nourriture que nous prenons nous fait devenir. Marx, nourri d'idées sataniques, n'a pu que fabriquer une doctrine satanique.





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DE MARX AU MARXISTE DE LA BASE

D'ordinaire les communiste fondent des organisations déguisées. Tous les indices précités montrent que, selon toute probabilité, les mouvements communistes eux-mêmes sont des organisations déguisées d'un satanisme occulte. Cela expliquerait aussi que toutes les armes politiques, économiques, culturelles et militaires employées pour réduire le communisme se soient jusqu'ici avérées inefficaces. Les moyens de combattre le satanisme sont spirituels et non d'ordre matériel. Autrement, en écrasant une organisation comme le nazisme par exemple, on contribue du même coup à la plus grande victoire d'une autre organisation de choc de cette même famille occulte de Satan!

Himmler, ministre de l'Intérieur de l'Allemagne nazie, pensait qu'il était une réincarnation du Roi Henri l'Oiseleur. Il croyait possible de mettre les puissances occultes au service de l'armée nazie. Plusieurs des chefs nazis, en effet, trempaient dans la magie noire.

Des fondateurs aussi bien du communisme que du nazisme moderne ont été en relation avec des créatures surnaturelles douées d'intelligence, avec des anges déchus dépourvus de tout principe moral. Marx a reçu de leur part la mission avouée «de mettre par terre toute religion et toute morale».

Toutefois le simple marxiste de la base est loin d'être animé du même esprit que Marx. Il aime l'humanité et croit s'être enrôlé dans une armée qui combat pour le bien de cette dernière. Il n'a nullement l'intention d'être le jouet d'une étrange secte satanique. Pour un tel marxiste ces lignes pourraient être éclairantes...

Quant au marxisme satanique, il a une philosophie matérialiste qui rend ses adeptes aveugles aux réalités spirituelles. Il y a cependant plus que la matière. Il existe tout un monde de l'esprit de vérité, de beauté et des idéaux de justice... Il existe également un monde d'esprits mauvais dont le chef est Satan. Il est tombé du ciel à cause de son orgueil et il a entraîné avec lui d'abord une multitude d'anges puis le premier couple humain. Depuis la chute, son message s'est perpétué et s'est accru au moyen de tous les artifices possibles. C'est ainsi que nous voyons la somptueuse création de Dieu ravagée par des guerres mondiales, des révolutions et contre-révolutions sanglantes, des dictatures, par l'exploitation de l'homme, les racismes de toutes sortes, les fausses religions, l'agnosticisme et l'athéisme, par les crimes et les escroqueries, les infidélités dans l'amour et l'amitié, les divorces, les enfants rebelles.

L'humanité a perdu la vision de Dieu.

Et qu'est-ce qui a remplacé cette vision? Quelque chose de supérieur? Une Commission anglicane d'enquête sur les Sciences occultes réunie en Australie a déposé son rapport le 13 août 1975. Il en ressort que la moitié des lycéens de Sydney ont trempé dans l'occultisme et le satanisme. Dans d'autres villes d'Australie, même constatation. La moitié de la jeunesse participe à la sorcellerie et aux messes noires. La situation n'est peut-être pas aussi tragique dans d'autres pays du monde libre; mais de toutes façons l'intrusion du marxisme chez les jeunes va de pair avec celle du satanisme, même si les liens entre les deux ne sont pas toujours apparents.

Les créatures ont pu abandonner Dieu. Dieu, Lui, n'abandonne jamais ses créatures. Il a envoyé dans le monde Son Fils unique Jésus-Christ. Amour incarné et tout de compassion, Jésus a vécu sur terre comme enfant juif pauvre, comme un modeste charpentier, et enfin comme un maître de vie. Un homme foulé aux pieds, c'est bien évident, ne peut se relever tout seul, pas plus qu'un homme en train de se noyer ne peut sortir de l'eau sans aide. C'est pourquoi Jésus, pleinement compréhensif de nos conflits intérieurs, a pris sur Lui tous nos péchés - même ceux de Marx et de ses disciples - et Il a souffert la punition du mal que nous avons fait. Il a expié nos péchés en mourant sur la croix au Golgotha après avoir subi les pires humiliations.

Il nous a dit et promis: celui qui met sa foi en Lui est pardonné et vivra éternellement avec Lui dans le paradis.

Même des marxistes notoires peuvent recevoir le salut! Il est intéressant de signaler que deux prix Nobel soviétiques - Pasternak et Soljénitsyne - après avoir consigné dans leurs écrits les extrémités criminelles auxquelles conduit le marxisme, ont confessé leur foi au Christ.

N'oublions pas que l'idéal de Marx était de descendre en personne aux abîmes de l'enfer et d'y entraîner avec lui l'humanité entière. Puissions-nous ne pas le suivre sur cette voie de perdition, mais bien plutôt mettre nos pas dans ceux du Christ, pour atteindre avec notre Sauveur des sommets de lumière, de sagesse, d'amour, et le ciel d'une gloire inénarrable.

CONCLUSION

Ma brochure en amérincain en est à sa deuxième édition, revue et augmentée.

La première a donné lieu à des réactions intéressantes. Beaucoup l'ont appréciée comme un pas en avant dans la connaissance de Marx et m'ont donné des pistes valables où je pourrai trouver d'autres matériaux de travail.

Plusieurs colonnes d'une revue hollandaise de théologie ont cherché à minimiser l'importance de cette recherche.

Bien dit l'auteur, il est fort possible que Marx ait trempé dans la magie noire, mais ceci, en définitive, importe peu. Tous les hommes, en effet, sont pécheurs; tous les homo. mes ont de mauvaises pensées. Ne nous alarmons pas pour si peu.

Oui, certes, tous les hommes sont pécheurs, mais tous ne sont pas pour autant criminels! Oui, tous les hommes sont pécheurs mais parmi ces derniers, les uns sont criminels et les autres sont les juges rigides qui les font paraître en jugement. Les crimes du Communisme sont sans précédent. Quel autre système politique pourrait se vanter d'avoir mis à mort soixante millions d'hommes en un demi-siècle, comme c'est le cas pour les Soviets? (Soljénitsyne, L'Archipel du Goulag, Seuil). Soixante autres millions ont été tués en Chine Rouge. Il y a des degrés dans le péché et la criminalité. Le comble du crime vient du comble d'influence satanique sur le fondateur du Communisme moderne. Les péchés du marxisme, comme ceux du nazisme, dépassent la mesure ordinaire. Ils sont démoniaques!

J'ai reçu des lettres d'adeptes de Satan faisant l'apologie de leur religion. L'un d'eux écrit:

Pour défendre ses positions, le satanisme peut se contenter de la Bible comme évidence documentaire. Pensez à ces milliers de gens de ce monde créés à l'image de Dieu et détruits, rappelez-vous, par le feu et le soufre (Sodome et Gomorrhe); à la série de plaies affreuses et, pour couronner le tout, à la noyade de toute la population de la terre, à l'exception de la famille de Noé. Toutes ces dévastations n'ont-elles pas été causées par un Dieu miséricordieux,
le Seigneur Jéhovah? Qu'est-ce que cela aurait été s'il se fût agi d'un Dieu sans pitié?


D'autre part, dans toute la Bible, on ne voit nulle part une seule mort causée par Satan!!! Donc, retenons cela en faveur de Satan!

Cet émule de Satan n'a probablement pas étudié la Bible de près. La mort, en effet, est venue dans le monde à cause de la tromperie de Satan qui a entraîné Ève au péché.

Cet émule de Satan tire peut-être aussi trop vite ses conclusions, car Dieu n'a pas encore dit son dernier mot avec sa création...

Quand on le commence, tout tableau ressemble à un affreux mélange de points et de lignes de différentes couleurs et qui n'a aucun sens. Il a fallu vingt ans à Léonard de Vinci pour en faire jaillir son chef-d'œuvre, la Joconde. Dieu aussi prend son temps pour créer. Au moment voulu, il façonne les êtres, au moment voulu il les détruit pour leur donner une nouvelle forme. La graine qui n'a ni beauté ni parfum doit d'abord mourir à son état de graine pour devenir une fleur merveilleuse et embaumée. Les chenilles doivent disparaître pour que de la chrysalide sortent des papillons aux couleurs chatoyantes. De même Dieu permet-Il que les hommes passent par le feu purifiant de la souffrance et de la mort. Les cieux nouveaux et la terre nouvelle où la justice triomphera seront l'apothéose de la création.

Alors, ceux qui auront suivi Satan souffriront pendant une éternité de regrets. On se trompe lourdement en choisissant Satan!

Jésus a passé par la flagellation et la crucifixion. Mais qui désire connaître Dieu doit regarder au-delà de la tombe de Jésus sa résurrection et son ascension. Au contraire, les ennemis de Jésus qui ont comploté sa mort n'ont fait qu'apporter à leur peuple et à leur temple la destruction, et ils ont perdu leur âme.

Notre contestataire désirait saisir Dieu par sa raison, mais ce n'est pas le bon moyen pour une créature. On ne peut pas comprendre Dieu, mais seulement l'accueillir par le cœur dans la foi.

Un Jamaïquain me demande si l'Amérique, en train d'exploiter son pays, n'est pas adepte de Satan au même titre que Marx! Non, elle ne l'est pas. Les Américains sont pécheurs comme tout le reste des mortels, il est vrai, mais le nom d'adeptes de Satan ne peut être donné qu'à ceux qui, consciemment, rendent au diable un culte d'adoration. Or, si l'Amérique compte un petit groupe de tels adeptes, la nation tout entière est loin d'avoir choisi Satan pour Dieu!

J'ai reçu en outre des lettres de marxistes. La plus remarquable de la plume d'un Nigérien, leader pendant vingt ans de l'union travailliste. Mes écrits l'ont aidé à voir qu'il avait été trompé par Satan. Il est devenu chrétien.

Je lance cette édition française de ma brochure avec l'espoir qu'elle pourra éclairer adeptes de Satan et marxistes dans leur recherche de Jésus.

Évidemment il est impossible d'établir une comparaison entre Jésus et Marx. Jésus n'est pas plus grand ni meilleur: Il appartient à une catégorie totalement différente.

Marx était un homme et, vraisemblablement, un adorateur du Mauvais. Jésus, Lui, est un Dieu qui s'est anéanti jusqu'à la condition d'homme pour sauver l'humanité.

Marx a proposé un paradis terrestre. Mais quand les Soviets ont essayé de le rendre effectif, le résultat a été un véritable enfer.

Le Royaume de Jésus n'est pas de ce monde.

C'est un Royaume d'amour, de justice et de vérité. Il appelle tous les hommes sans exception, y compris par conséquent les marxistes et partisans de Satan: «Venez à Moi, vous tous qui êtes chargés et fatigués et Moi je vous soulagerai» (Matthieu 11,28). Croyez en Lui et vous aurez la vie éternelle dans le Paradis de son ciel.

Aucun compromis possible, par conséquent, entre le christianisme et le marxisme, de même qu'entre Dieu et le diable. Jésus est venu pour détruire les œuvres du Mauvais (1 Jean 3,8). En se mettant à Sa suite, les chrétiens essaient donc de détruire le marxisme, tout en gardant tout leur amour aux marxistes individuellement et en désirant les gagner au Christ.

Certains prétendent être des chrétiens marxistes. Ils font erreur ou ils veulent tromper les autres exprès. On ne peut pas davantage être un chrétien marxiste qu'un chrétien adorateur du diable.

Il y a un abîme entre christianisme et communisme. Un pont peut être jeté entre les deux à cette seule condition que les marxistes abandonnent leur maître inspiré de Satan, qu'ils se repentent de leurs péchés et qu'ils se mettent à la suite de Jésus.

Le présent ouvrage n'a d'autre intention que de les y acheminer.

Les marxistes sont concernés par les problèmes sociaux et politiques. Il leur faut chercher des solutions en dehors des principes marxistes. D'ailleurs pour Marx le socialisme était uniquement un prétexte. Son véritable objectif était le plan diabolique d'anéantir l'humanité pour toujours. Mais le Christ veut notre bonheur éternel.


TABLE DES MATIÈRES


Introduction

1 - A la chasse de Dieu

2 - De la théologie libérale au communisme


3 - Sous le masque de l'athéisme

4 - Le catéchisme rouge

5 - De Marx au marxiste de la base

Conclusion

Achevé d'imprimer le 6 juillet 1976
Apostolat des Éditions, 91290 ARPAJON
Reg. Ed. n. 612 - Dép. lég. 3e tr. 1976 - Reg. Imp. n. 557







vendredi, octobre 03, 2008

Si vous étudiiez bien le discours du lapin blanc aux yeux bleus du Bloc Québécois, il y a un thème qui revient constamment: le soi-disant consensus populaire du Québec. Et d’où provient ce douteux commun accord? De l’Assemblée nationale du Québec.

Depuis quand les partis politiques sont-ils les porteurs des désirs et des volontés du peuple? Les gouvernements adoptent souvent des lois contre la volonté de la plèbe. Nous pourrions en citer maints exemples seulement en Québec.

Ce faux front commun dont parle le lapin provient directement de la dialectique marxiste athée. Duceppe ment aux citoyens, comme ont menti avant lui les Jean Lesage, René Lévesque, Pierre Bourgault, Jacques Parizeau, Bern Laundry, etc.



L'action commune
Par
Michel Pilon

Dans sa brochure Tactiques communistes contre l'Église , le Révérend Père Bourrassa S.J. - missionnaire en Chine durant de nombreuses années - écrivait:
Les communistes ne demandent pas explicitement aux croyants de renier leur foi religieuse, ils leur demandent L'UNITÉ D'ACTION PATRIOTIQUE, ils exigent une collaboration DE FAIT ; ils sont convaincus qu'après un bout de chemin ensemble, les croyants seront de plus en plus éveillés POLITIQUEMENT, éduqués idéologiquement, et qu'à force D'AGIR AVEC EUX, les croyants en arriveront un jour à AGIR marxistement (page 34).
Et n'est-ce pas le marxiste Galpérine qui décrit ainsi la façon de faire avec la jeunesse chrétienne pour les entraîner à AGIR en marxiste :

Il ne faut pas vous présenter à la jeunesse chrétienne avec des
propositions de lutte antireligieuse, ce serait une grosse erreur psychologique. Mais c'est facile de l'entraîner pour quelque chose, pour la conquête du pain quotidien, pour la liberté, pour la paix, pour la société idéale...

Dans la mesure où nous attirerons les jeunes chrétiens dans CETTE LUTTE POUR DES OBJECTIFS PRÉCIS nous les arracherons à l'Eglise .

D'où la nécessité pour les marxistes conscients de tendre la main aux chrétiens, pour les entraîner de façon pressante dans L'ACTION COMMUNE.

Mais tout ceci, me direz-vous, vaut pour les pays communistes et non pas pour le Québec! Soyons donc réaliste et lisons ce qui est écrit dans le journal du Parti communiste canadien COMBAT de septembre 1965 en page 8:
Les représentants de la jeunesse du Québec se réunissent pendant 3 jours à l'Université de Montréal le 17 septembre dans le but de situer le rôle essentiel de la jeunesse en tant que facteur d'évolution de toute société.
Et le journal du Parti communiste canadien précise:
Une charte et une Constitution doivent être adoptées ainsi qu'une déclaration des droits et devoirs du jeune québécois.
L'une de leurs nombreuses propositions « progressives » est celle-ci:
Le jeune a le devoir de défendre la liberté sous toutes ses formes CONTRE l'oppression et de LUTTER CONTRE l'ignorance, la misère, la faim, l'injustice sociale, la discrimination, les lois et les GOUVERNEMENTS injustes, toutes les formes d'exploitation et d'intolérance.
Le congrès des mouvements de jeunesse du Québec reconnaît dans la charte projetée que:
La liberté économique est aussi importante que la liberté politique.
Et en fin d'article le journal précise : « La Ligne des Jeunesses communistes y est représentée par un délégué. » Ne l'oublions pas, pour amener à l'athéisme, le marxiste ne demande pas de croire à tels arguments abstraits, il demande simplement de PARTICIPER À SON ACTION, ce qui est beaucoup plus efficace. Et combien de jeunes chrétiens, (qui ne connaissent pas la vraie nature du marxiste), s'y laissent prendre, sous prétexte qu'on ne leur demande pas de renier leur foi explicitement.

Sauf que Karl Marx avait raison aussi. Karl Marx avait raison aussi.
Dixit Bernard Landry


Tout le mouvement séparatiste est communiste. Et qui dit communiste, dit violent, menteur, hypocrite, calculateur, etc.

Le gouvernement péquiste, celui du pikiou de Bernard Landry dit Dirty Laundry le bolchevique, a adopté une loi contre la pauvreté.

Diogène, s’il avait le malheur de vivre en Québec péquiste, serait enfermé avec sa barique et soumis à une cure de réhabilitation péquisse (ce n’est pas une faute de frappe, mais la façon de bien prononcer le mot péquiste en laissant tomber le t et en sifflant bien les s).

Hier soir, les quatre marxistes-léninistes qui sont tous des émules des lois simplistes et de mesures dévastatrices, y allaient avec force en proposant des problèmes aux solutions. Vous avez bien lu: des problèmes aux solutions!

Des gens qui nient la lumière en plein midi peuvent dire et faire n’importe quoi, surtout des promesses pour demain.

Question: Quel est le jour qui n’arrive jamais?
Réponse: Demain.

Si vous avez compris ce simple principe, vous avez commencé à comprendre la tactique communiste. Demain n’arrivant jamais, promettez le ciel aux esprits lents ou chloroformés par la propagande de masse et vous voguerez toujours au dessus des vagues.

Dirty Laundry, ou encore Bernie pour les intimes, nous donne un exemple pratique de sa foi.

Bern n’a jamais travaillé en économie. Il n’a jamais même été simple caissier dans une caisse populaire ou une banque. Il a toujours été un avocat manqué et un politicien démagogique. Pour ceux qui ne le savent pas, Bernie déteste les ingénieurs.

À ses débuts en politique, soeur économe Landry a eu maille à partir avec un ingénieur qui est aussi un gradué de la fameuse MIT aux États-Unis, et qui a tenu des postes importants dans des projets importants en Québec.

Or donc, soeur économe étant le pan du poulailler communiste, fut rabroué par cet ingénieur. Soeur économe ne lui a jamais pardonné et déteste tous les ingénieurs depuis ce temps.

Les chefs péquisses sont renommés pour leurs discours fleuve. Tout est dans la forme, mais rien dans le contenu. Dans ce qui suit, la soeur avoue son appartenance marxiste publiquement. Il fait sa sortie du placard, comme le disent les homosexuels.

Poursuivant toujours le modèle de pensée franc-maçonnique, soeur communiste fait la synthèse du marxisme et des autres théories ou sytèmes économiques.

Ce qui est surprenant du débat des chefs, c’est qu’aucun des chefs rouges n’aient présenté une proposition de loi contre les dépressions économiques!

C’est que, voyez-vous, Bush leur a coupé l’herbe sous le pied en poussant les contribuables à sauver les banques. Comme Robin des bois, ce gauchiste vole les riches pour donner aux pauvres.

Cet hiver, le piquiou va proposer un projet de loi contre les tempêtes de neige et les froids extrêmes. Tous les partis politiques, en bons gauchistes, vont voter pour. Ils ont bien voté pour les unions homosexuelles et pour le droit aux femmes de tuer leurs enfants. Ce n’est pas le monstre du lac Memphrémagog - Jean Charest - qui va voter contre...


http://www.assnat.qc.ca/fra/Publications/debats/journal/ch/021213.htm#_Toc27884265

M. Bernard Landry

M. Landry: Je remercie les autres partis de leur consentement parce qu'il est important que nous soulignions de façon particulière le geste que nous nous apprêtons à poser, important pour nous dans cette Chambre, important pour nos visiteurs d'aujourd'hui qui, d'une manière ou d'une autre, ont participé et, certains et certaines, participé en profondeur à la préparation de cette extraordinaire loi que nous nous apprêtons à voter.

La période de questions nous a donné la possibilité d'évoquer les
succès économiques du Québec, qui sont réels.
Il faut créer la
richesse. Nous créons la richesse et nous en sommes, je l'ai dit, contents mais non satisfaits, puisqu'il faudra encore plus de richesse. Mais pourquoi créer la richesse sinon pour augmenter les chances de bonheur humain? Et comment, en créant la richesse, augmenter les chances de bonheur humain? En répartissant la richesse. Et je crois que notre société, et elle en fait la preuve aujourd'hui, a réussi une bonne synthèse entre les grands courants intellectuels à ce sujet au cours des 125 dernières années.

Adam Smith, un auteur économique écossais, vantant les règles de l'économie de marché, de la concurrence, etc., avait sûrement raison dans une très large mesure. C'est pour ça que des PME créent la richesse en région et partout et c'est pour ça que l'économie de marché est devenue l'apanage d'à peu près tous les pays avancés.

Sauf que Karl Marx avait raison aussi. Karl Marx avait raison aussi.

On ne crée pas la richesse pour enrichir des oligarchies, on ne crée pas la richesse pour procurer un confort bien au-delà de la moyenne à
une toute petite partie de la population, on crée la richesse pour la répartir.

Alors, qu'on appelle ces courants sociaux-démocrates ou autrement, ce sont des courants humains, des courants de compassion, et c'est pour cela que notre ministre responsable de ces questions passe à
l'histoire ce matin
. Oui, elle passe à l'histoire avec les hommes et les femmes qui l'ont aidée dans son travail, puis parfois l'ont stimulée et presque bousculée. Mais, ça aussi, ça fait partie du dialogue
démocratique q
uand la société civile se mêle de ses affaires et s'en
mêle bien
.

(Un Franc-Maçon disait aux journalistes: Quand la Franc-Maçonnerie fait quelque chose, elle le fait bien!) Mais continuons la lecture de ce roman intéressant de soeur économe. J.C.

Pourquoi est-ce qu'elle passe à l'histoire? Parce qu'il y a peu ou pas de Parlements
démocratiques qui, par une loi, auront déclaré une telle attaque frontale à la pauvreté et à l'exclusion. Et je crois que nous devons être fiers de cela, fiers de notre unanimité, et j'espère que nous pourrons nous relever dans cette Chambre un jour pour dire que nous avons fait aussi bien dans
la lutte à la pauvreté et
l'exclusion que nous avons réussi à le faire dans le développement de la
richesse par la technologie et l'économie avancées.
Je dis en terminant que nous ne partons pas de trop loin; c'est dans notre tradition québécoise et, heureusement, c'est une de nos belles caractéristiques. Le Québec a un record, en Amérique du Nord? il faut dire que, souvent, notre continent n'a pas été le plus avancé là-dessus? où les inégalités de revenus sont les plus faibles.

Alors, déjà, les inégalités, riches et pauvres, sont les plus faibles ici. Sait-on, par exemple, que le taux de pauvreté des familles, au critère de 50 % du revenu médian réel, est de 18 % aux États-Unis d'Amérique? C'est pour ça qu'on dit que dans cette société il y a une trentaine de millions de pauvres. Il est de 12 % dans l'Union européenne, donc, déjà une grosse différence là? la réconciliation Adam Smith et Karl Marx se fait mieux en Europe qu'aux États-Unis ? de 10 % au Canada et de 9 % au Québec. Il reste beaucoup à faire, mais on sent bien que notre société est déjà une société profondément solidaire.


Si tout baigne dans l’huile, pourquoi le synarchiste veut-il sortir de la Confédération canadienne? Si le Québec n’avait ni sou ni maille, nous comprendrions. Mais soeur économe nous dit que le Québec soit le paradis terrestre promis dès maintenant!
Les gauchistes étaient les premiers à accuser la pauvreté pour les émeutes de Montréal-Nord il y a quelques semaines. Qu’en advient-il donc de la loi contre la pauvreté de Berny? Personne ne se souvient de cette loi?

Ce qui se passe au Québec...

Comment les marxistes exploitent les masses.

Par

Marcel CLÉMENT

La première phase de la guerre révolutionnaire dans n'importe quel pays en est une de préparation. Elle peut être très longue.

Il faut d'abord choisir l'idéologie qui servira de thème à la guerre révolutionnaire. Pour cela, la société est mise en observation. Des révolutionnaires professionnels, formés à cet effet, s'efforcent de détecter tous les points de friction qui peuvent exister dans cette société. Principalement ce sont les oppositions de classes, les oppositions de races, éventuellement les oppositions religieuses. L'analyse de ces contradictions internes se fait dans la perspective d'un choix. Il s'agit de savoir laquelle des contradictions sera finalement choisie pour être exploitée et servir de thème général à la guerre révolutionnaire. En Indochine l'idéologie adoptée fut le nationalisme démocratique-populaire. En Algérie, au contraire, on a procédé à la fabrication entièrement artificielle d'un nationalisme de type occidental ne correspondant en rien dans un pays aux races et aux religions profondément diverses, parfois ou souvent opposées.

LA GUERRE SUBVERSIVE

La guerre subversive consiste en une agression psychologique opérée sur la population d'un pays et destinée à rendre cette population hostile à son gouvernement et à toutes les structures sociales et fondamentales, qui la soutiennent: pouvoir spirituel, armée, puissance financière, structure familiale, etc. Elle vise essentiellement à réaliser un transfert psychologique en prenant une population dans un certain état d'esprit et en la conduisant graduellement dans un autre état d'esprit.

Cette guerre subversive (dont personne ne se doute) est une technique marxiste-léniniste en tant que pour opérer ce transfert elle agit de façon dialectique. La guerre subversive repose sur deux activités complémentaires:

a) Une propagande destinée à gagner les esprits à une idéologie (par exemple le nationalisme en Algérie)

b) Une propagande destinée à détruire l'ossature morale sociale et administrative du pays à conquérir.

Les deux propagandes sont menées simultanément. Elles divisent donc le pays en deux. Au début l'idéologie choisie (par exemple le nationalisme) est présentée à une minorité qui trouve dans cette idéologie un principe dynamique d'action. En même temps, la propagande s'exerce au sein d'une majorité (par les journaux et les organes de diffusion etc... ) pour la détourner de l'ordre établi et l'incliner à mépriser les structures qui la soutiennent. Au fur et à mesure que la conquête des esprits s'étend, l'effectif majoritaire, ayant honte des structures qui la soutiennent, diminue et s'effrite cependant que l'effectif minoritaire, fier de l'idéologie montante, s'accroît et tente de devenir prédominant. Lorsque les conditions politiques sont telles que ce renversement semble réalisé, la guerre subversive est alors, une guerre victorieuse.

jeudi, octobre 02, 2008

UN CATHOLIQUE PEUT-IL FAIRE PARTIE DU RIN -PQ -BQ?

Pour bien comprendre la nature de Bernadette, il faut revenir un peu à l’époque de la Révolution Tranquille. (Révolution silencieuse, comme le disent les rosicruciens.)

Un peu de mathématique métaphysique:


RIN (Requiem In Nigauds + PQ + BQ = BOUILLIE POUR LES CHATS

Le chef du BQ (le bikiou quand on le prononce à l’anglaise) le lapin blanc aux yeux bleus qui a les yeux rouges sur les photos de Noël, raconte que les membres de l’Opus Dei sont des gens dangereux et retardataires parce qu’ils sont contre les meurtres commis contre les enfants dans le ventre de leur mère. Mais notre grand lapin, qui me rappelle ce film où existait un lapin de six pieds - un peu moins de deux mètres pour nos lecteurs européens étrangers avec le système anglais - du nom de Harvey. Seulement les fous pouvaient le voir et l’entendre. Autrement, personne ne le comprend ni ne le voit.

Notre Harvey du bikiou, Gilles Duceppe, trouve que l’euthanasie, le mariage homosexuel, l’avortement et tout ce qui est contre-nature est bon pour le Québec. C’est vraiment ce qu’il professe. Gageons que le canon va cracher des oeufs seulement pour appuyer la théorie du big bang, qui est devenue une vérité simplement parce que des génies ont construit un canon qui soi-disant reproduit les conditions primaires.

En notre province de Québec, la société est renommée pour sa dysfonction, sa dénatalité - un bébé sur trois est tué et l’industrie du divorce va bon train - et les unions libres qui ne durent pas longtemps. En cela, Harvey Duceppe le rouge est en harmonie avec la fédération des folles du Québec, Jean Charest qui est aussi en harmonie avec la Franc-Maçonnerie, et les partis politiques tout aussi éclairés que le sien.

La cervelle au beurre à l’ail ne parait pas un menu des séparatistes, faute de cervelle. Ils sont immunisés contre la méningite, le rhume de cerveau, les migraines et les maux de tête, même les spécimen féminins de leur secte. De toutes façons, ils ne se reproduisent pas... Quand on mettre les imbéciles sur orbite, ils n’ont pas fini de tourner dans les hauteurs célestes. Ils ont quand même des amis dans le milieu: Guy Fournier, Stéphane Gendron et Richard Desmarais de TQS, en plus des journaux insignifiants du Québec dit moderniste.

Par exemple, Guy Fournier, qui fait compétition avec Elizabeth Taylor pour les divorces et mariages, qui semble libre présentement pour celles qui y sont intéressées. Mais il est fâchée contre l’Église Catholique pas assez libérée pour lui. Eh oui! Pour ces trois mages, il faut divorcer au moins une fois dans sa vie. Plus tu cumules les divorces, plus tu es d’une nature stable et équilibrée. Mais Fournier est en colère. Il est offusqué de voir que l’Église refuse le divorce, même dans le cas d’un mari alcoolique. Donc, d’après l’aveu même de Guy Fournier, le pape innocent I de sa secte personnelle, il est un alcoolique, puisqu’il ne peut pas garder une seule femme près de lui.

Croyez-le ou non, au moins deux femmes ont voulu de Stéphane Gendron. Mais celle avec qui il a eu un enfant, lui en a laissé la garde en le laissant, tellement elle aimait son Stéphane. Gendron n’est pas alcoolique. Il garde cependant son cercueil dans son salon. Il roule aussi à tombeau ouvert. Ce n’est pas de la rigolade. Il dit aussi faire partie de la Franc-Maçonnerie et en être au troisième degré. Ce qui veut dire que les frères trois petits points soient en manque et qu’ils prennent n’importe qui.

Rien de spécial sur Richard Desmarais. C’est un bon gros anticlérical comme ordinaire, qui ne veut pas trop payer de taxes, et qui aime bien se moquer des esprits de clocher de la ville de Québec.

Les trois, innocent I, II et III, croient cependant aux miracles!

Pour les athées, l’univers s’est construit lui-même, comme ça, un beau jour ensoleillé, en vieillissant tranquillement jour après jour, sans raison apparente à part son immense ennui et la dépression nerveuse qui le menaçait. La solitude est donc responsable du gros son de tambour causé par aucune cause. C’est la loi universelle de l’effet sans cause. C’est d’une logique implacable: la logique athée. C’est scientifique.

Comme preuve, ils viennent de construire un super canon à particules, canon qui est déjà en réparation avant même de fonctionner. Ce canon reproduit les mêmes conditions qu’avant l’explosion initiale. Il faut donc en déduire que tout a commencé en Suisse, sous terre. Seule les soubassements suisses sont capables de contenir ce fameux canon. Il a été construit selon les plans et devis utilisés pour construire l’univer primaire, avant le gros bang.


Seul les fous et les imbéciles ne comprennent pas comment un canon construit avec des papyrus trouvés dans les pyramides égyptiennes. Un savant, qui était présent avant la grande explosion, donc un témoin-clef, affirme que tout est conforme. Le centre de l’univers est donc en Suisse, comme les comptes en banque, ce qui explique pourquoi les montres suisses seulement ont l’heure juste.

C’est le genre de personnes qui composent le parti politique du lapin Harvey Duceppe.

N’étant pas un témoin oculaire du big bang, je suis par contre un témoin honoraire du commencement du big bang communo-séparatiste.

Toutes les organisation, qui ont mobilisé les revues Parti-Pris et Révolution Québécoise comme avant-garde de leur poussée, veulent se servir du nationalisme (même de bon aloi) des Canadiens-français pour lancer la révolution communiste au Québec.

Pour ces organisations, le séparatisme (il faudrait plus proprement dire la tactique indépendantiste) n’est q’un moyen d'arriver à leurs fins, un cheval de bataille mis au service des aspirations à l'hégémonie mondiale de Moscou (ou de Pékin!). Voyons, à titre d'illustration, ce que nous pouvons lire à ce sujet, dans la revue Révolution Québécoise de septembre 1964:
De même que toute guerre impérialiste doit être transformée en guerre civile (1) pour renverser le pouvoir des classes dirigeantes responsables, de même tout mouvement nationaliste doit être transformé en mouvement socialiste pour libérer les classes Populaires (p.35).
Nous savons que d'excellents chrétiens ont été trompés par le RIN et sa fausse parure patriotique. Mais, outre que Monsieur Bourgault répète à qui veut l'entendre, que le Québec indépendant sera socialiste, l'apologie qu'on va lire de la revue marxiste Révolution Québécoise, faite par la publication officielle du RIN, L'indépendance (novembre 64, p. 7), devrait fournir une raison largement suffisante à tous les vrais catholiques du Québec d'opposer un refus total, en paroles et en actes, au RIN. Voici le texte du journal officiel du RIN. L'indépendance (Novembre 64):
Une nouvelle revue vient de sortir: Révolution Québécoise, dirigée par Pierre Vallières, qui a quitté l'équipe de Cité Libre, pour participer à l'édification d'une cité libre à la mesure de notre époque: celle que formera demain le Québec "libéré" (!) où tous les biens seront équitablement repartis (!!). Cette revue s'ajoute aux quelques revues d'avant-garde qui sont nées au Québec, ces dernières années, et devra prendre place dans la bibliothèque de
tout indépendantiste qui a à coeur de se renseigner sur les problèmes économiques et culturels du Québec.
Le journal officiel du RIN propose donc à tout indépendantiste de lire une revue qui se reconnaît elle-même comme communiste-léniniste. Il semble donc inutile d'insister tant il est aisé de reconnaître l'idéologie dont s'inspire à son tour le RIN. Mais des événements récents nous ont convaincus qu'il était nécessaire de revenir sur le sujet, afin d'examiner plus particulièrement, cette fois, le Rassemblement pour l'Indépendance Nationale.

En effet, il y a quelques mois à peine, monsieur Pierre Bourgault, le président du RIN, faisait une tournée à travers le Québec. Il a été reçu officiellement dans certaines mairies, dans certains séminaires catholiques, et même, il a tenu des assemblées publiques dans un monastère dominicain bien connu de Montréal. Voyons donc ce qu'il en est.


LE RIN ET LA RÉVOLUTION

Dans son édition du 10 octobre 1964, le quotidien montréalais Le Devoir a publié sous la rubrique L'Opinion du lecteur, en page 4, un long article intitulé : «L'indépendance du Québec». Cet article, à notre avis, permet un dépistage des buts poursuivis par le RIN. Pour être clairs et faire court, nous avons pris la liberté de retenir de l'article seulement les passages les plus significatifs. En voici le texte:
Les partis et les mouvements indépendantistes, qui prolifèrent dans le Québec, soutiennent des théories opposées, suivant qu'ils se disent de droite ou de gauche. Certains d'entre eux se proclament les champions de l'indépendance; mais en scrutant leurs écrits, on s'aperçoit que leur but réel et ultime c'est la révolution par le socialisme scientifique de Karl Marx. Pour nous conduire à ce but, ils utilisent comme "thèmes de recherches et de combats le socialisme, le laïcisme et l'indépendantisme". Je réfère en particulier à la revue Parti-Pris et au journal L'Indépendance, organe officiel du RIN.

A l'appui de cette grave accusation, voici quelques
citations typiques qu'il serait possible de décupler.

On a publié un numéro spécial de Parti-Pris, le premier septembre 1964. Le manifeste débute par un témoignage de Marx sur la Révolution; puis, à la page 12, on peut lire: « L'indépendance, qui était un but, devient un préalable, une étape nécessaire dans la lutte révolutionnaire qui la dépasse et l'amplifie

Nous verrons que l'authenticité de l'idée indépendantiste réside dans une pensée et une pratique politique de gauche» (P. 23).

C'EST AU RIN QUE FUT PRONONCE POUR LA PREMIÈRE FOIS LE MOT RÉVOLUTION (p. 25).

Formés à l'école de Sartre, soit celle du marxisme-léniniste, nous nous sommes entendus sur la nécessité d'utiliser, comme thèmes de recherches et de combats le socialisme, le laïcisme et l'indépendantisme (p. 36).

Suivent et précèdent des tirades sur les privilèges des clercs et "la reconnaissance du droit de croire que la religion est un mal (p. 30)

L'Indépendance, journal du RIN, et Parti-Pris (2) s'entendent bien, même si, pour le public, ils gardent des distances. Par exemple, c'est dans Parti-Pris que le président actuel du RIN, Monsieur Pierre Bourgault, a publié. le 3 décembre 1963, son programme politique et électoral.

Mais c'est bien dans L'Indépendance de juillet 64, page 2, 2ième colonne, qu'on écrit: «Il est temps de rappeler que l'indépendance est un moyen qui doit nous conduire à la révolution populaire et sociale. Le parti révolutionnaire qui fera l'indépendance abolira, par exemple, le système du bipartisme. (p. 6).

Alors nous saurons préconiser publiquement, et accomplir
surtout, la séparation, la grande, du spirituel et du temporel, de l'Eglise et de l'État (P. 2).


Cette citation a peut-être semblé longue à certains, mais elle était nécessaire. Elle révèle le parentage communiste au Québec, et la place qu'y occupe le RIN.


TACTIQUES DU RIN

En décembre 64, M. Bourgault est rentré d'une «tournée emballente» dans le Québec. C'est le titre même de l'article qu'il écrit dans le journal du RIN du même mois. il déclare notamment dans cet article:
La violence passée nuit à notre action présente et ça n'est pas au nom de principes que nous la dénonçons, mais au nom de l'efficacité.
Comment interpréter cela? Volte-face? Conversion ? Non! car la violence passée n'est pas dénoncée au nom de principes, c'est-à-dire en référence aux commandements immuables qui viennent de Dieu, ou en référence à une morale authentique, mais au seul nom de l'efficacité. Hier la violence pouvait être utile, aujourd’hui, non! Parce qu’on s'est aperçu que je peuple du Québec a encore un sens morale solide, et que, par suite, le recours à la simple notion de violence est impopulaire, et de ce fait, entrave l'action du RIN. Mais demain? Demain, peut-être, la violence pourra être utilisée. Tout dépend de la plus grande efficacité.

Pour bien montrer, combien la pensée de M. Bourgault est bien dans le tour de la dialectique communiste, il serait bon de citer ici deux extraits d'un article sur la Vraie nature du communisme de Jean Daujat:

La plupart de nos contemporains, écrit monsieur Daujat, ne savent
comment se comporter vis-à-vis du communisme parce qu'ils ne le connaissent pas, ce qui les conduit à se laisser entraîner ou utiliser par lui. Ils sont notamment complètement déroutés par les perpétuelles contradictions des communistes, lesquels font et disent souvent le contraire de ce qu'ils ont fait la veille, ce qui amène les uns et les autres à s'émerveiller de leur évolution.

Cette incompréhension du marxisme a de graves conséquences.

Car, pour une telle philosophie (marxiste), la seule considération qui compte sera donc la puissance matérielle, l'efficacité ; la seule règle sera de dire ou de faire ce qui rend l'action à exercer, plus EFFICACE et plus puissante. Il n'y a plus aucune considération de vérité, de bien, ou de justice qui intervienne.

Ce que dit ou écrit un vrai communiste n'est jamais l'enseignement d'une vérité, ce qui n'a aucun sens pour lui : mais une propagande pour entraîner dans l'action à exercer: il s'agira de dire non ce qui est vrai, mais ce qui sert plus efficacement l'action à exercer.

Il est donc absurde de dire, comme le font certains, que l'on peut collaborer a une action exercée par les communistes tout en n'adoptant pas la doctrine marxiste. Car le communisme n'est pas du tout l'enseignement d’une doctrine, mais l’action exercée par le communisme lui-même.

(Jean Daujat: La vraie Nature du communisme)

La violence passée nuit à notre action, écrit M. Bourgault, et ça n'est pas au nom de principes que nous la dénonçons, mais au nom de l'efficacité. Cette simple phrase peut nous en dire long sur la philosophie du président du RIN.

Lénine n'écrivait-il pas:
Le marxisme doit tenir compte de la réalité vivante, des faits précis et non se cramponner à la théorie d'hier. « Notre doctrine n'est pas un dogme, mais une règle d'action. (Lénine, 0euvres XXIV).

QUI EST PIERRE BOURGAULT?

En mai 1964, Monsieur Pierre Bourgault a fait publiquement confession d'agnosticisme dans le magazine MacLean (p. 44). Il a renouvelé cette confession publique sur le réseau de télévision; il l'a réaffirmée à Alma, au Lac St-Jean, devant la presse régionale, et à Valleyfield, enfin, sur les ondes du poste local de radio. (Pendant cette interview accordée à la presse de la région de Valleyfield, le 17 novembre 1964, un journaliste a lu à Monsieur Bourgault ce que le Concile de Vatican I avait statué à propos de l'agnosticisme, à savoir:
Si quelqu'un dit que le seul vrai Dieu, notre Créateur et Seigneur, ne peut pas être connu certainement par la lumière de la raison au moyen des choses qu'Il a faites, qu'il soit excommunié.
Ce à quoi Monsieur Bourgault répliqua:
Je pourrais être méchant et vous répondre comme Jean-Paul Sartre: Je ne communiais déjà plus!
N’oublions pas qu'un jour ou l'autre, tout homme, toute idéologie, toute institution sociale ou société humaine doivent se prononcer pour ou contre l'Église. Le RIN doit lui aussi prendre parti; et il n'a pas fait exception à la règle. Relisons attentivement la citation rapportée dans L'indépendance (juillet 64). Le journal officiel du RIN écrit:
Alors nous saurons préconiser publiquement, et accomplir surtout, la séparation, la grande, du spirituel et du temporel, de l’Église et de l'Etat (3).
Que faut-il en penser? Le citoyen catholique sait naturellement que ce n'est pas la société, mais l’homme qui a une âme immortelle. Il s'en suit ipso facto que la société (avec son gouvernement) est faite pour l'homme, et, l'homme est fait pour Dieu. A cette lumière, la proposition du RIN qui dit préconiser publiquement, et accomplir surtout, la séparations, la grande, du spirituel et du temporel, de l'Église et de l'État, ne sera pas sans rappeler la sentence célèbre de Lénine:
Dieu est l'ennemi personnel de la société communiste.
Imposer la séparation, la grande, du spirituel et du temporel, de l'Église et de l'Etat à une société humaine, c'est au fond imposer à un homme de séparer pratiquement son corps de son âme, car l'un est temporel et l'autre est spirituelle ! (Et ce n'est pas qu'on veuille établir là une simple distinction entre le spirituel et le temporel, mais on exige la séparation, la grande). L'accomplir surtout ne va pas sans violence, ni terrorisme. Lénine ne s'en cachait pas, lorsqu'il déclarait:
Des millions d'ordures, de souillures, de violences, de maladies, de contagions sont bien moins redoutables que la plus subtile, la plus épurée, la plus invisible idée de Dieu.
Comme on s'explique bien alors l'oppositionvéhémente du Pape saint Pie X à cette doctrine

qu'il faille séparer l'Etat de l'Église, s'écriait-il, c'est une thèse absolument fausse, une très pernicieuse erreur.

Basée en effet sur ce principe que l'État ne doit reconnaître aucun culte religieux, elle est tout d'abord gravement injurieuse pour Dieu ; car le Créateur de 1'homme est aussi le Fondateur des sociétés humaines, et Il les conserve dans l'existence comme Il nous soutient. Nous Lui devons non seulement un culte privé, mais un culte public et social pour l'honorer.

Le RIN, pour donner à sa position un semblant d'orthodoxie, répand volontiers parmi ses membres l'idée qu'il faut libérer la religion de la politique ; en fait, il se propose exactement le contraire: libérer la politique de la religion! et cela s'appelle du laïcisme.
Dans la vie des états eux-mêmes, écrit à ce sujet Pie XII, la force et la faiblesse des hommes, le péché et la grâce, jouent un rôle capital, la politique du 20ième siècle ne peut l'ignorer, ni admettre qu'on persiste dans l'erreur de vouloir séparer l'état de la religion au nom d'un laïcisme que les faits n'ont pu justifier (Noël 1956).
Non!
L'Eglise catholique ne se laissera jamais enfermer entre les quatre murs du temple ! La séparation entre la religion et la vie, entre l'Église et le monde, est contraire à la doctrine chrétienne et catholique! (Pie XII).
Il est alors aisé de se rendre compte que la doctrine révolutionnaire du RIN est contraire à la doctrine chrétienne et catholique; quelle est, de ce fait, une thèse absolument fausse, très gravement injurieuse pour Dieu, Créateur de l'homme et fondateur des sociétés humaines. Et, il est d'une rigoureuse logique de conclure que tout catholique militant doit se faire un devoir de mettre sa haine de l'erreur et son amour de la vérité à combattre, ouvertement et au grand jour, une telle idéologie!

Je terminerai en rapportant la déclaration publique (encore une entre plusieurs) de M. Bourgault, publiée dans LA PRESSE dont il était alors rédacteur, le 3 février 1964 (page 17). Il s'agit du rapport d'une assemblée tenu la veille, le 2 février à l’école Champagnat.
Ces maquis prolifèrent, maquis de la neutralisation, du bilinguisme, mais aussi maquis de la trahison, des corps intermédiaires, des évêques et des détounateurs de fonds publics.
M. Bourgault met donc tout simplement les évêques en compagnie des détournateurs de fonds publics, ce qui ne l'empêche pas, cependant, d'être reçu dans certains de nos collèges catholiques.

Le président du RIN est un homme qui n'aime pas, dit-il volontiers, mêler la religion à la politique, ni même à sa vie; mais il ne se gêne pas pour avilir l'Eglise dans ses assemblées publiques!

Quel est le vrai but du RIN? Nous croyons, et nous pensons voir clairement, (malgré les distances que les deux mouvements gardent prudemment pour assurer l'efficacité de leur action auprès du public) le RIN suit de très près les mêmes buts que l’équipe marxiste de Parti-Pris. Cherchant les moyens capables de réaliser la Révolution, Marx a trouvé la misère, écrivait Rosenberg. Sans doute, s'il eût vécu au Québec, en 1965, Marx eût trouvé l'indépendantisme.

Et la question revient: quel est le vrai but du RIN? La réponse:
Il est temps de rappeler que l'indépendance est un moyen qui doit nous conduire à la Révolution populaire et sociale. (L'Indépendance, juillet 64)
Voilà le vrai, l’unique but du RIN ! Et ce n'est pas par hasard que ce but est le même que celui du Parti Communiste mondial. Staline déclarait au VIIième congres mondial du Komintern:
Tous les détours, tous les zigzags de notre politique n’ont qu’un seul but : la Révolution mondiale!
Encore une foi, il est clair qu'un catholique authentique ne saurait militer dans les rangs du RIN-PQ-BQ, s’il veut réellement demeurer catholique!


CERTAINES" DÉCLARATIONS DU PRÉSIDENT DU RIN

A propos du peuple québécois:

Donnez-moi 5% de la population du Québec, et je la conduirai où je
veux car je conduirai 95% d'endormis.
(Pierre Bourgault à Alma, sous-sol de l'église St-Sacrement le 2 novembre 64.)

Malgré l'histoire, malgré l'anglais, malgré les notables et un peu aussi malgré nous hélas!, le peuple québécois était resté français. J'en fus violemment retourné. Ce peuple n'avait pas eu besoin de directives pour affirmer sa fierté française à la face du monde
entier.
(Pierre Bourgault)

A propos du terrorisme:
Mais si Michelle Duclos a préféré la cause des Noirs à celle des
Québécois, je la comprends. Pour ma part, si j'étais un Noir ça fait
longtemps que j'aurais tout fait sauter.
(Pierre Bourgault, 21 février 65, Centre Paul Sauvé.)

A propos de la morale sociale:
La violence passée nuit à notre action présente et ça n'est PAS au nom des principes que nous la dénonçons, mais au nom de l'efficacité. (Pierre Bourgault, dans L'Indépendance, décembre 64.)

A propos de religion:
Je pourrais être méchant et vous répondre comme Jean-Paul Sartre: Eh quoi! je ne communiais déjà plus. (Pierre Bourgault, entrevue enregistrée le 17 novembre 64 à Valleyfield, au poste local de Radio et en mai 64 dans le magazine MacLean, p. 64.)

A propos de ses adversaires:
Ces maquis prolifèrent, maquis de la centralisation, du bilinguisme,
mais aussi maquis de la trahison, des corps intermédiaires, des évêques et des détournateurs de fonds publics.
(Pierre Bourgault, 2 février 64, à l’école Champagnat.)

NOTES: 1. Car les partis réellement socialistes n'ont pu prendre le pouvoir en quelque pays que ce soit, que pendant une guerre civile, précise la revue Parti-Pris.

2. Redisons-le clairement, Parti-Pris est une revue communiste. D'ailleurs ils ne le cachent pas et écrivent ouvertement dans leur numéro de septembre 1964: « Le marxisme, dont nous nous réclamons n’est pas un catéchisme, mais avant tout une méthode d’analyse et de travail qu’il s’agit pour nous de mettre en oeuvre au Québec.» Pourquoi donc monsieur Bourgault, président du RIN, publie-t-il son “programme politique et électoral” dans une revue qui s’affiche ouvertement marxiste-léniniste?

3. Cet idéal de rupture du spirituel et du temporel est l’âme de la Révolution (avec un grand "R"). Il est très instructif de lire ce que Staline écrivait à ce propos: En réalisant une telle séparation (de l'Eglise et de l'Etat) et en proclamant la liberté de religion, nous avons en même temps réservé à tout citoyen (entendez: au Parti Communiste) le "droit" de lutter, au moyen de la conviction de la propagande et à travers l'agitation, contre toute religion. (Voprosy Léninisme, Léningrade 1932, pp. 285-286).

On le verra de mieux en mieux, le RIN - PQ -BQ avecle lapin Harvey Duceppe et le Parti communiste convergent vers un seul et même but: la Révolution.




mercredi, octobre 01, 2008

DOSSIER: L’AFFAIRE DUCLOS

Le lapin aux yeux bleus du Bloc Québécois est aussi d’avis de tuer les enfants dans le ventre de leur mère. C’est devenu un droit ancestral: tuer un enfant est même une bonne action et un signe d’évolution. Ceux qui sont contre ne sont quee des réactionnaires et ils sont dangereux. C’est le mode de pensée du lapin et de sa suite royale. Il est aussi d’avis que ceux qui sont pour aider à combattre les Talibans sont des méchants. Il faut comprendre le lapin bloqueux. Un Taliban veut toujours protéger un autre Taliban, et le Bloc, en bon gauchiste, veut protéger ses frères Talibans.

Jean Charest fait tout pour aider le Bloc dans la prochaine élection fédérale. C’est que son gouvernement est aussi taliban que les pires Talibans que notre armée combat. Sa résolution de forcer les cours de religion et d’étique religieuse contre la volonté des ^parents en est l’exemple le plus éclatant.


Vous pensez que le lapin et son parti de séparatistes ne son pas des terroristes dans l’âme? Voyez la suite!

Bientôt, le gouvernement va imiter le gouvernement de la Chine communiste et décider qui peut avoir des enfants, combien et quand. C’est le nouveau gouvernement du Québec.



La Presse

Le mercredi 17 octobre 2001

Landry maintient sa décision de nommer Michèle Duclos en Algérie

Michel Hébert

Presse Canadienne

Québec

Le gouvernement Landry ne reviendra pas sur sa décision de nommer Michèle Duclos au poste de déléguée générale du Québec en Algérie.

Les antécédents judiciaires de Mme Duclos, reconnue coupable de conspiration pour commettre des attentats terroristes aux États-Unis durant les années 1960, ne justifient pas ce choix, estiment les libéraux.

«Les événements du 11 septembre ont modifié la façon dont on doit conduire les affaires de l’État. Compte tenu de ces changements-là, compte tenu du fait qu’on a aussi des obligations envers nos partenaires, est-ce qu’il ne serait pas opportun que le gouvernement révise sa décision ?», a demandé le chef libéral Jean Charest, à l’Assemblée nationale, mercredi.

Le premier ministre Bernard Landry a vivement réagi, et, rouge de colère, a répondu: «Non seulement, je ne crois pas que ce serait opportun, mais je vais vous donner le fond de ma pensée: aller relier Mme Michelle Duclos, qui a représenté, sous Robert Bourassa, le Québec à Toronto et à Mexico, directement ou indirectement aux événements du 11 septembre, serait de la cruauté et de la méchanceté et nous n’irons jamais à ces extrêmes, qui ressemblent à une sorte de terrorisme».

Mme Duclos a occupé d’importantes fonctions dans divers ministères au cours des années 1970 et 1980, tant sous les péquistes que sous les libéraux.

Elle a été conseillère économique à Toronto, à Mexico, etc. Elle était jusqu’à tout récemment consultante en relations internationales. A 63 ans, elle a été nommée en Algérie.

Dans sa jeunesse, Mme Duclos a été en contact avec le groupe radical américain Black Liberation Front . Appréhendée, elle a été reconnue coupable en 1965 d’avoir trempé dans un complot visant le dynamitage de la Statue de la Liberté, à New York. Elle avait 28 ans et écopa d’une sentence suspendue de 5 ans. «C’était fou et stupide», commentera-t-elle plus tard.

À l’époque, elle avait des liens avec un certain François Dorlot, qui a été appréhendé en rapport avec cette affaire mais pas accusé et qui, aujourd’hui, est l’époux de la ministre des Relations internationales, Louise Beaudoin.

Celle-ci a appuyé sans réserve la nomination de Mme Duclos en Algérie. «Si elle a été assez bonne pour vous, elle est assez bonne pour nous», a lancé Mme Beaudoin aux libéraux en rappelant le passé professionnel non-partisan et impeccable de Mme Duclos.



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Ouf!



DOSSIER: L’AFFAIRE DUCLOS

Dans notre numéro spécimen nous écrivions: «Ce n’est plus un secret pour personne que l’île de Cuba est devenue un centre d’entraînement révolutionnaire.» Nous parlions alors de l’infiltration marxiste (communiste) au Québec. Certains nous ont ridiculisé. Nous étions, à leurs dires, des chasseurs de sorcières. Pourtant, tout récemment encore, trois Noirs américains et une jeune Québécoise de Montréal (membre du RIN, et ancienne secrétaire de Pierre Bourgault) ont été arrêtés par le FBI et accusés d’avoir voulu faire sauter à la dynamite la statue de la Liberté, le monument de Washington, et la Cloche de la Liberté à Philadelphie.

Les trois conspirateurs noirs faisaient partie du Front de libération noir. Deux des trois conspirateurs Noirs - tous anciens étudiants - étaient des pro-castristes avoués : l’un d’eux, Robert Collier, se rendait à Cuba l’année d’avant; son camarade Walter Bowe était inscrit au Fair Play for Cuba Committee. Fait assez intéressant, ce mouvement possède une branche à Montréal où une réunion récente s’est tenue à l’Hôtel Windsor. Environ 200 personnes assistaient à cette réunion que présidait un syndicaliste bien connu, Jean Paré, vice-président des ouvriers unis de l’électricité. Le président des Amis des Peuples de l’Amérique Latine (traduction de Fair Play for Cuba Committee, le Dr Adélard Paquin, déclara devant la foule à l’hôtel Windsor:

«Nous avons pris partie pour le peuple cubain, pour tout ce qu’il a entrepris.»
Remarquez bien le mot tout; les Amis des Peuples de l’Amérique Latine prennent partie pour tout ce que Cuba a entrepris et va sans doute entreprendre ! Même la subversion idéologique des autres pays?

De toute façon les paroles du Dr Paquin furent très bien accueillies puisqu’elles furent prononcées devant l’ambassadeur de Cuba et Mme Gonzales, consul de Cuba à Montréal.

Quelques jours seulement après cette réunion pro-castriste, les étudiants de l’Université de Montréal invitaient à leur tout l’ambassadeur de Cuba au Canada à venir leur parler.


EXPLOITATION DES LUTTES RACIALES

Les trois Noirs qui furent arrêtés avec la jeune militante séparatiste québécoise faisaient partie du Front de libération noir. Cette organisation est à la solde de l’idéologie communiste. D’ailleurs, partout dans le monde, les marxistes exploitent les divisions, les frictions, les luttes raciales ou le nationalisme, pour diviser les pays par l’intérieur et amener la Révolution (1). Un peu avant la tentative de sabotage des monuments américains par Michelle Duclos et les trois membres du Front de libération noir , un pasteur baptiste de Harlem, le Rév. O. D. Dempsey, dans une déclaration assermentée, en date du 7 août 1964, (et citée par le Sénat américain) déclarait:

«1 - Les actes de violences et les émeutes à Harlem depuis quelques mois ont été inspirés par des narcomanes à la solde de Castro à qui on a fourni des armes et des munitions. (Victor Riesel dans le Detroit FREE PRESS du 28 janvier 1965 confirme cette nouvelle).

«2 - Le Cuba de Castro par l’entremise de la pègre de la Mafia fait distribuer des narcotiques à des militants communistes de Harlem, ces narcotiques émanent de la Chine communiste (district de Yunnan). Le secteur des narcotiques de l’O.N.U. confirme que l’opium servant de base à l’héroïne est identifié, dans 90% des cas, par des preuves de laboratoire, comme provenant du district de Yunnan en Chine continentale.

On se demande ce que faisait la jeune militante séparatiste québécoise avec ce groupe de pro-castristes ? Si Castro fournit des armes à des révolutionnaires américains, pourquoi ne le ferait-il pas pour les révolutionnaires du Québec? Pourquoi cette jeune Québécoise, membre de l’organisation séparatiste RIN, a-t-elle fourni de la dynamite aux saboteurs américains?

À première vue tout nous semble ahurissant et invraisemblable. Mais réfléchissons un peu. Lors de la visite de la Reine à Québec, un certain journaliste américain était là au milieu des manifestants séparatistes québécois. Son nom: Marc Schleifer.

Qui était ce Marc Schleifer? Tout le monde savait d’abord qu’il est correspondant américain pour la revue communiste Revolution. Et, tout dernièrement, deux publications américaines, Herald of Freedom, de New-York, et Toscin, de Los Angeles, révélaient ce qui suit sur le fameux Marc Schleifer.

Marc Schleifer a fait trois voyages à Cuba, et son nom est mentionné dans le Rapport Marchi de New-York comme un des propagandistes de la Chine Rouge qui avaient moussé les émeutes aux États-Unis dans les secteurs nègres des grandes villes du Nord. Pas mal n’est-ce pas? Mais ce n’est pas tout. Le même Marc Schleifer est présentement correspondant pour le journal Québec Libre. Ce journal, qui se dit indépendant de tout parti politique, est cependant très dépendant de la politique marxiste-léniniste mondiale. Et un journal (même s’il se proclamait bien haut contre le parti Communiste canadien officiel), qui suit la politique de l’idéologie communiste mondiale, est en fait un journal communiste.

L’Éditorial de février dernier de Québec Libre est signé du nom d’un certain Monsieur Joseph Costisella, qui connait très bien sa théologie d’ailleurs “SIC”, est rédacteur à un journal qui, sans s’affirmer ouvertement marxiste-léniniste, ne l’est pas moins en fait.

Joseph Costisella est aussi l'auteur d'un livre: The scandal of canadian RACISM, qui apparaîtra plus haut dans ce blogue.

QUI ÉTAIT MICHELLE DUCLOS?

Michelle Duclos était, selon les dires mêmes de Pierre Bourgault (Franc-Maçon, ami de l'animateur tout aussi athée que lui: Guy A. Lepage, que nous nommons affectueusement: Giy a le zouave), homosexuel et communiste), «un membre dévoué et convaincu du RIN». Le président du RIN a décrit son ancienne secrétaire «comme étant ce type de femme très convaincante qui est toujours intéressée dans les bonnes causes». (SIC!)

Un fait assez intéressant de noter: la jeune militante séparatiste a été pendant quelque temps employée du ministère de la Défense nationale à Valcartier. Elle appartenait alors au service de recherches de l'armée canadienne et son emploi était celui de copiste. Michelle Duclos a aussi travaillé à CFCM-TV à Québec comme maquilleuse, script-assistante et speakerine suppléante. Puis elle passa successivement par CKRS et CKRS-TV à Jonquière, CJMT à Chicoutimi et CJRL à Québec puis, finalement, CFTM-TV à Montréal. En 1962, elle fit des séjours en Europe et en Algérie. La soeur de Michèle Duclos, Danielle, confia à un journaliste que «depuis son retour d'Algérie, elle était beaucoup plus décidée, plus acharnée, à faire valoir ses vues». C'est à son retour d'Algérie qu'elle se mêla aux groupes séparatistes et devint membre du RIN où elle y travailla comme volontaire au secrétariat.

Quand on interrogea Pierre Bourgault, après l'arrestation de Michelle Duclos, il déclara qu'il ne l'avait pas vue depuis plusieurs mois. Pourtant la jeune séparatiste, elle, s'intéressait à Monsieur Bourgault, puisqu'en fouillant l'appartement de Michèle Duclos la police saisit des documents relatifs à la récente tournée provinciale du président du RIN.

Michèle Duclos avait tenté dernièrement de se faire accréditer aux Nations Unies comme correspondante du journal du RIN (L'Indépendance). Sa demande fut rejetée.

QUE CONCLURE?

L'infiltration de l'idéologie Marxiste devient inquiétante au Québec. Ceux qui dorment ne veulent pas s'ouvrir les yeux. Ils ont des yeux et ne voient pas.

Dans son éditorial de L'ACTION du 28 octobre dernier, M. Lorenzo Paré écrivait:

«Aux yeux des communistes québécois l'indépendance n'est qu'un préalable et qu'une étape vers l'instauration de la dictature communiste. Dans ce but ils utilisent les bourgeois qui rêvent d'indépendance et de séparatisme afin qu'ils contribuent malgré eux à la victoire communiste.»
Au Québec, nous n'avons pas l'habitude de la guerre idéologique et subversive. Nous ne comprenons pas que des hommes et des femmes du Québec puissent être les acteurs conscients (et parfois bêtement inconscients) d'une révolution mondiale. Cela devient de plus en plus inquiétant. Qui va réagir? Qui va parler? Presque que personne. C'est notre devoir à tous de crier, car, comme le disait si bien saint François de Sales:

«C'est la charité de crier au loup quand le loup est dans la bergerie
Notes:
1. Lire et étudier attentivement notre document: «La pratique communiste dans un pays non-communiste».



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Michèle Saunier, professeur à l'École Normale Jacques-Cartier, est accusée de conspiration. Voici ce qu'on pouvait lire textuellement dans La Presse du mercredi 3 mars 1965 en page 13:

NEW YORK - Un grand jury fédéral américain a formellement accusé hier deux Canadiennes françaises de Montréal et trois Noirs de New York d'avoir conspiré pour transporter illégalement et clandestinement des explosifs du Canada aux États-Unis dans le but de détruie des biens appartenant à la nation américaine.

Les deux Québécoises sont Mlles Michèle Duclos, de Montréal, et Michèle Saunier, 30 ans, professeur de psychologie à l"École normale Jacques-Cartier, à Montréal. Elles ont été inculpées en même temps que Robert Steele Collier, 28 ans, présumé leader du groupe, Walter Augustus Bowe, 32 ans, et Khaleel Sultarn Sayyed, 22 ans. Les trois hommes sont des Noirs et résidaient tous dans le New York métropolitain.

"Agent de liaison..."

L'apparition du nom de Mlle Saunier parmi les accusés n'a pas été sans causer une certaine surprise.

C'était la première fois, hier, que son nom était officiellement relié au fameux "complot des monument" qui, selon la police, aurait eu pour objectif de faire sauter la statue de la Liberté, à New York, la cloche de la Liberté, à Philadelphie, et le monument Washington, à Washington.

Toujours selon la police, Michèle Saunier serait membre du RIN - tout comme Michèle Duclos - et collaboratrice à la revue "Parti Pris".

L'an dernier, en juillet et août, elle aurait fait partie d'un groupe de 84 voyageurs nord-américains qui visitèrent Cuba en dépit des ordres du State Department américain. C'est au cours de ce voyage qu'elle aurait rencontré Robert Collier.

Quel rôle aurait-elle joué dans le complot? Robert M. Morgenthau, le procureur américain du district du district sud de New York, résume ainsi les événements:

"Bowe, Collier et Sayyed se sont rencontrés à l'appartement de Collier et ont tramé la destruction des monuments nationaux précités. Plus tard, Collier s'est rendu à Montréal. Il y a rencontré Mlle Saunier, qui l'a présenté à Mlle Duclos. Les jeunes filles acceptèrent de l'aider à se procurer des explosifs.

"Subséquemment, le 15 février 1965, Mlle Duclos transporta à New York, dans sa voiture, les explosifs promis. Il s'agissait de 30 bâtons de dynamite et de trois détonateurs."

Michèle Saunier aurait donc été l'intermédiaire entre Collier et Mlle Duclos.

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LE CARABIN - UNIVERSITÉ LAVAL À QUÉBEC - JEUDI, LE 5 NOVEMBRE 1964

VOYAGE ÉTUDIANTS À CUBA

Comme par les années passées, le gouvernement cubain invite les étudiants étrangers à visiter son pays au cours des vacances d'été. Vous pouvez obtenir tous les renseignements en écrivant avant le 30 novembre à: Voyage étudiant à Cuba, 5565, Decelles, app. 7, Montréal, P.Q. Ou en téléphonant au Carabin, (683-7276, loc. 7) (Remarquez l'adresse sur cette annonce, celle de Michèle Saunier , professeur à l'École normale Jacques-Cartier, est 5566 Decelles, app. 1.)

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