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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

jeudi, mars 05, 2009

ÉSAÜ ET JACOB

C'est le même mystère que nous révèlent les deux fils que le Seigneur accorda au Patriarche Isaac: Ésaü et Jacob.

Reportons-nous au chapitre 25 de la Genèse:

21 - Isaac implora Yahwé pour sa femme, car elle était stérile: Yahwé l'exauça et sa femme Rébecca devint enceinte.

22 - Or, les enfants se heurtaient en elle, et elle dit: "S'il en est ainsi, à quoi bon vivre? Elle alla donc consulter Yahwé,

23 - qui lui répondit: "Il Y a deux nations en ton sein; deux peuples, issus de toi, se sépareront, un peuple dominera
l'autre, l'aîné servira le cadet".

24 - Quand vint le temps de ses couches, voici qu'elle portait des jumeaux.

25 - Le premier sortit: il était roux et tout entier comme un manteau de poils: on l'appela Ésaü.

26 - Ensuite sortit son frère, et sa main, tenait le talon d'Ésaü: on l'appela Jacob.


Saint Paul, dans son Epître aux Romains, où il révèle le mystère du peuple juif, fait voir comment Ésaü, l'aîné selon la chair, c'est le peuple juif, uni à Abraham par les simples liens du sang, et Jacob, le frère cadet, c'est l'Église (formée de Juifs et de Gentils), qui, parce qu'elle est unie par la foi au Christ, est préférée à Ésaü. Et ainsi s'accomplissent les paroles de l'Écriture: "J'ai plus aimé Jacob et j'ai détesté Ésaü". Et c'est ainsi que l'Église vainc la Synagogue, bien que la Synagogue, comme Ésaü, "maintienne vive sa haine et dise en son cœur: je tuerai mon frère Jacob". (Gen 27 - 41)

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