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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

samedi, février 28, 2009

SAGESSE DE L'ÉGLISE

Sagesse admirable de l'Église, qui a su pénétrer profondément dans le coeur des juifs et dans celui des chrétiens, pour découvrir en ceux-là le désir dissimulé mais profond de domination universelle, et dans le coeur de ceux-ci la simplicité pécheresse de recourir aux juifs pour obtenir quelques avantages pour leurs caisses d'or.

Parce que la mise en esclavage des chrétiens, des peuples chrétiens, sous le pouvoir judaïque, a commencé par la faute des chrétiens. Les juifs, par leur orgueilleux désir de domination, ne font qu'accomplir leur devoir. C'est pour cela qu'ils sont au milieu des peuples chrétiens: pour les dominer, s'ils le peuvent. C'est leur rôle théologique; c'est-à-dire, la mission que Dieu a départie à leur perfidie.

Les chrétiens ne veulent pas être victimes de cette perfidie? Qu'ils cessent de fréquenter les juifs; qu'ils ne se livrent pas à leurs vices, et ainsi, ils n'auront pas besoin de recourir au prêteur juif, ni aux cinémas juifs, ni aux revues juives, et ils n'auront pas à supporter demain le patron juif à l'usine, le patron juif au bureau, dans les banques, dans les entreprises commerciales, le patron juif dans la richesse du pays, dans le blé, dans le maïs, dans le lin, dans le lait, dans le vin, dans le sucre, dans le pétrole, dans les titres et les actions de toute entreprise d'importance, dans la circulation de la monnaie, dans l'or, et peut-être aussi dans le domaine politique. Ils ne devront pas, demain, penser à la manière juive en théologie, en philosophie, en histoire, en politique, en économie, parce que la presse juive et les universités, les écoles et la bibliographie judaïsées ont formé la mentalité de notre peuple; ils n'auront pas à supporter demain l'action mortifère des juifs dans la société libérale que nous a léguée la Révolution Française, l'action juive dans la socialisation des peuples du socialisme, ni la mise en esclavage judaïque dans le communisme.

Dans le prochain chapitre, nous étudierons comment la judaïsation des peuples chrétiens va de pair avec leur déchristianisation, et comment, si la miséricorde de Dieu ne nous ménage pas autre chose, nous ne sommes pas loin du jour où nous, les chrétiens, nous serons des parias qui de nos sueurs amasserons les richesses pour cette race maudite.

Ce que nous disions dans le chapitre précédent est très important, et il n'est pas superflu de le répéter ici: si les peuples gentils, c'est-à-dire nous aussi, nous voulons une civilisation basée sur la grandeur de l'économique, comme le fut, par exemple, l'antique civilisation des Pharaons au temps de Joseph ou de Babylone au temps d'Assuérus, ou, dans notre temps moderne, la civilisation capitaliste ou communiste, c'est-à -dire un régime de grandeur charnelle, à l'apogée de toutes les valeurs économiques, un régime dans lequel toute la nation, merveilleusement équipée des dernières inventions de la technique, se développe avec la précision d'une montre pour produire tout ce dont l'homme a besoin en vue d'une vie confortable ici-bas, je dis, oui, que nous pouvons l'obtenir comme l'ont obtenu ces civilisations... les juifs étant les maîtres et nous les esclaves.

Depuis que le Christ vint au monde, une civilisation de grandeur charnelle n'est pas possible, une civilisation où prédomine Mammon, le dieu des richesses et le dieu de l'iniquité, sans que les juifs en soient les créateurs et les gentils les exécuteurs. Parce que l'hégémonie leur a été donnée dans ce qui est charnel comme nous l'avons expliqué au chapitre précédent; et le prochain chapitre, qui traitera des juifs et des peuples déchristianisés nous fera voir que le processus de destruction de l'ordre chrétien, c'est-à-dire d'une civilisation de type spirituel, court parallèlement à la formation d'une civilisation de type charnel, matérialiste, à prédominance économique, et l'un et l'autre processus courent eux-mêmes parallèlement à l'émancipation des juifs, qui prennent leur revanche sur les prétendues agressions médiévales, et cette émancipation à son tour, va de pair avec la réduction en esclavage des peuples chrétiens.

Ah! C'est que ce n'est pas impunément que l'on foule aux pieds la Parole de Dieu! La théologie régit l'histoire avec une précision infiniment plus admirable que ne le croient les yeux vulgaires qui ne voient que des forces antagonistes qui luttent entre elles sans aucun sens. Non. l'histoire a un sens, et c'est un sens théologique, parce que Dieu sait profiter de toutes les réussites et de tous les échecs des hommes pour que s'accomplissent ses insondables desseins.

Aux nations chrétiennes qui se sont épanouies sous le contrôle aimant de l'Église au Moyen-Âge, Dieu a donné deux ennemis: l'un interne, qui est l'instinct de rébellion contre le spirituel pour réaliser une grandeur sans Dieu; l'autre, externe, qui sont les juifs, lesquels devaient vivre avec les peuples chrétiens pour leur servir d'aiguillon et d'éperon.

La Chrétienté, sous le gouvernement de Pontifes et de Rois qui furent des saints, comme Innocent III et Louis IX de France, sut refréner ces ennemis. Elle refrénait les instincts charnels de grandeur parce qu'elle était unie à Jésus-Christ qui avait dit: "Cherchez d'abord le Royaume de Dieu et sa Justice, et le reste vous sera donné par surcroît". Elle repoussait les embûches juives, parce qu'avec un grand sens théologique, elle voyait en eux la domination du charnel, avec le danger qui en découlait pour le spirituel, et elle savait la réprimer par l'isolement énergique de cette race perfide, bien que sacrée.

La chrétienté a réalisé une culture et une civilisation spirituelle dans la liberté, où il était forcé que les juifs vécussent sous la domination chrétienne.

Mais les temps modernes commencent par la rébellion des instincts charnels avec la Renaissance et la Réforme Protestante, et par une nécessité théologique, plus forte que les calculs des hommes, doit commencer aussi l'émancipation des juifs, à qui Dieu a remis le monopole du charnel; émancipation qui doit aller en s'accentuant à mesure que grandit la civilisation de grandeur charnelle, émancipation qui doit forcément se changer en la domination effective du juif, à laquelle on arrive dans le capitalisme, et qui, avec encore plus d'efficacité, se réalise dans le communisme, comme je le démontrerai, Dieu aidant, dans le prochain chapitre.

Aussi je ne rejette pas sur les juifs la faute des maux qui nous arrivent. Ils accomplissent leur devoir en réalisant le programme perfide que, dans les desseins de Dieu, il leur revient de mener à bonne fin. Il faut rejeter la faute sur les chrétiens, sur les peuples chrétiens, qui n'ont pas répondu à la vocation admirable à laquelle Dieu les a appelés, et par l'ambition d'être grands dans le charnel, ils ont noué une alliance avec les juifs; grandeur qui doit se terminer dans des fleuves de sang chrétien, comme elle s'est terminée en Russie, en Espagne, et dans le monde, parce que ce n'est pas en vain que la Vérité Éternelle a dit: "Cherchez d'abord le Royaume de Dieu, et le reste vous sera donné par surcroît". (Mt VI, 24-33)
CHAPITRE TROISIÈME

LES JUIFS ET LES PEUPLES DÉCHRISTIANISES

Dans le premier chapitre, nous avons exposé la loi théologique qui régit les peuples depuis l'avènement de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Il existe, disions-nous, parce que Dieu en a disposé ainsi, pour des raisons qui ne sont pas de notre pertinence, une opposition irréconciliable qui doit se perpétuer irrémédiablement jusqu'à ce que vienne le temps de la réconciliation. Juifs et chrétiens doivent se rencontrer partout sans se réconcilier et sans se confondre. Ils représentent dans l'histoire l'éternelle lutte de Lucifer contre Dieu, du serpent contre la Femme, des ténèbres contre la Lumière, de la chair contre l'Esprit. L'éternelle lutte de Caïn contre Abel, d'Ismaël contre Isaac, d'Ésaü contre Jacob, de Pharaon contre Moïse, des juifs contre le Christ.

Elle est si fondamentale, cette opposition, qu'après le Christ, ne sont possibles pour l'homme que
deux chemins: la christianisation ou la judaïsation, de même que dans toutes les manifestations de la vie ne sont possibles que deux modes véritablement fondamentaux: le mode chrétien et le mode juif; deux religions, la religion chrétienne et la religion juive; deux économies, l'économie chrétienne et l'économie juive; seulement deux internationalismes, l'internationalisme chrétien, et l'internationalisme juif.

Nous avons vu comment l'Église eut conscience de la "dangerosité" du juif, et comment elle prit des précautions, parfois douloureuses, pour éviter la contamination des peuples chrétiens.

Les juifs confinés dans leurs ghettos, contrôlés, espionnés par l'État, pouvaient se développer parallèlement aux chrétiens, mais sans se mêler à eux, afin de ne pas les contaminer.

Tandis qu'on évitait cette contamination, les peuples chrétiens n'eurent rien à redouter de la dangerosité judaïque. Le juif était un serviteur du chrétien, comme il revient au fils de l'esclave d'être au service du fils de la femme libre.

Mais quelle est la meilleure défense du Christianisme contre la "dangerosité" judaïque? Les règlements policiers, peut-être? Non. Jésus-Christ, Vérité et Salut de l'homme, était la garantie et la sécurité du chrétien, et Il avait enseigné:

33 - Cherchez d'abord le Royaume de Dieu et sa Justice, et le reste vous sera donné par surcroît. (Mt. VI)

28 - Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et ne peuvent pas tuer l'âme; craignez plutôt celui qui peut jeter et le corps et l'âme en enfer. (Mt. 10)

27 - Ayez bon courage. C'est Moi, ne craignez point. (Mt XIV)

C'est-à-dire que tant que les peuples chrétiens adhèrent au Christ ils n'ont rien à craindre de la Synagogue.

Mais malheur aux peuples chrétiens, s'il arrive un jour où ils oublient que leur Salut c'est le Christ!

Malheur à l'Europe s'il arrive un jour qu'elle veuille briser les liens très doux qui l'unissent à la Sainte Église de Dieu!

Parce qu'alors, ils devront tomber sous l'esclavage déshonorant du diable, et de son exécuteur sur la terre, le juif... Alors, l'Europe et l'Amérique, les peuples gentils qui connurent les bénédictions de la Foi, devront connaître l'opprobre de leur judaïsation.
LA DÉCHRISTIANISATION DU MONDE

Voici qu'à la fin du Moyen-Âge, les peuples chrétiens commettent de grands péchés, énormes, effrayants... Le clergé surtout, qui aurait dû être le Sel de la Terre et la Lumière du monde, se corrompt et s'assombrit.

Cela est très grave, pour le salut des peuples. Parce qu'ils se déchristianisent, il leur faudra se judaïser. Telle est la loi théologique. L'histoire aussi l'a prouvé, point par point. Les faits nous disent que le processus de déchristianisation, entrepris par l'Humanisme de la Renaissance et de la Révolution Française, et qui atteint aujourd'hui son apogée dans la Révolution Soviétique est un processus typique de judaïsation du monde, c'est-à-dire dans lequel les plans judaïques de domination universelle et absolue sur les chrétiens sont en train d'atteindre leur accomplissement.

Que ces plans existent, cela ne peut faire le moindre doute pour ceux qui ont suivi les deux chapitres précédents. C'est une exigence de l'irréductible opposition d'Ismaël et d'Isaac, d'Ésaü et de Jacob, de Caïn et d'Abel, que Dieu a disposée sur le monde. C'est une exigence du Talmud, qui est le Code civil et religieux des juifs. L'histoire en apporte la preuve en tout lieu et en tout temps.

En outre, on démontre que tant la Renaissance que la Réforme Protestante, l'Encyclopédisme pendant du XVIIIe siècle, la Révolution Française, le Capitalisme, la contamination des peuples par le Libéralisme et le Socialisme, le Communisme, la Révolution Soviétique, ont été en grande partie forgés par les Juifs, qui en ont certainement bénéficié au détriment des peuples chrétiens.

En d'autres termes: depuis la Renaissance jusqu'au Communisme, se développe un processus uniforme de déchristianisation des peuples et de leur assujettissement aux juifs, qui, de serviteurs qu'ils étaient au Moyen-Âge, deviennent maîtres et rois. Et ce processus est en grande partie l'œuvre des juifs.

Je crois qu'il n'est pas nécessaire de faire remarquer aux lecteurs intelligents qu'en attribuant aux juifs un rôle prépondérant dans l'œuvre de déchristianisation du monde moderne, on ne veut pas en faire un dieu malin doté de pouvoirs surhumains pour monter des révolutions et des catastrophes.

Tout processus historique se réalise au sein d'un mouvement continuel, compliqué, de forces les plus diverses, dont beaucoup se déterminent librement; de sorte qu'il faut tenir compte de tous ces intérêts qui se croisent pour expliquer totalement les réalités historiques engendrées au cours de l'histoire. Mais bien que ceci soit la vérité, il n'y a pas de doute que nous pouvons concentrer notre attention exclusivement sur l'action et l'influence des juifs, pour voir en quel sens ils procèdent, et avec quelle intensité, avec quelle portée, dans les possibilités d'action, pour créer et donner naissance aux grands faits qui se produisent dans l'histoire, depuis la Renaissance jusqu'à nos jours. Et ma thèse est celle-ci: dans les possibilités d'agir, les juifs sont cause première et principale (disons: le cerveau qui pense et la main qui dirige, selon l'expression de Mgr Jouin) des principaux faits antichrétiens qui s'échelonnent de la Renaissance au Communisme.

Le juif, agent théologique de l'iniquité, comme je l'ai démontré dans le premier chapitre, accomplit avec une ténacité indéfectible ce travail démolisseur de destruction du christianisme.
RENAISSANCE ET RÉFORME

Ceci étant posé, entrons dans le vif de l'exposition de la thèse étudiée.

Est-il possible de croire que les juifs du Moyen-Âge, avec leur intelligence si sagace pour conspirer, avec leur coeur suintant la haine contre une société qui les rejetait, allaient rester oisifs dans la réclusion de leurs ghettos?

Le Juif Darmesteter (Coup d'œil sur l'histoire du peuple juif) dit: "Le Juif s'occupe à découvrir les points vulnérables de l'Église, et il a à son service, pour les découvrir, outre son intelligence des Livres Saints, la sagacité terrible de l'opprimé. Il est le docteur de l'incrédule. Tous les révoltés de l'esprit viennent à lui dans l'ombre ou à ciel ouvert. Il est à l'ouvrage dans l'immense atelier du blasphème du Grand Empereur Frédéric et des Princes de Souabe ou d'Aragon; c'est lui qui forge tout cet arsenal criminel de raisonnement et d'ironie qu'i1 léguera aux sceptiques de la Renaissance, aux libertins du Grand Siècle, et le sarcasme de Voltaire n'est que son dernier et résonant écho d'une parole murmurée six siècles auparavant dans l'ombre du ghetto et plus anciennement encore, au temps de Celse et d'Origène, au berceau même de la Religion du Christ".

Et c'est un autre juif, Bernard Lazare, qui dit (l'Antisémitisme, I, 222) que "pendant les années qui annoncent la Réforme, le Juif arrive à être l'éducateur et le professeur d'hébreu des savants. Il les initie aux mystères de la Cabale après leur avoir ouvert les portes de la philosophie arabe; i1les pourvoit, contre le catholicisme, de la terrible exégèse que les Rabbins avaient cultivée et fortifiée pendant des siècles; cette exégèse dont se servirait le Protestantisme et plus tard le Rationalisme".

Il n'y a pas de doute (bien qu'il ne soit pas facile d'apporter des documents précis comme preuves) que toutes les sectes et sociétés secrètes, occultistes, cabalistes, qui pullulent partout à la fin du Moyen-Âge sous une forme plus ou moins déguisée, dont quelques-unes sous les apparences des célèbres Académies Italiennes des XVe et XVIe siècles, d'autres, comme le mystérieux Ordre des Templiers dissous par Philippe le Bel, et Clément V, étaient des réduits de conspiration contre l'Église, et les États chrétiens, manœuvrés habilement par la satanique main judaïque.

Un franc-maçon, M. Ludwig Keller, conseiller secret des Archives de Berlin, a profité des documents qui lui étaient confiés pour traiter à fond cette question. (Les Académies Italiennes au XVIIIe siècle et les commencements de la Franc-Maçonnerie dans les pays latins et les pays du Nord) et il arrive à conclure que les sociétés secrètes des XVe et XVIe siècles. les Compagnies des XVIIe et XVIIle, comme "La Truelle" de Florence, les sociétés Philharmoniques comme
"L'Apollon" de Londres, furent humanistes, et par conséquent, ont conservé le caractère juif et païen de la Renaissance.

D'autre part, Werner Sombart, l'historien du Capitalisme, qui fait autorité, et qui n'est ni catholique ni antisémite, dans son livre documenté: "Les juifs et la vie économique", démontre comment quelques sectes protestantes, et spécialement le puritanisme, (p. 321) sont judaïques, de sorte que le pressentiment du juif Henri Heine peut se justifier: "Les Écossais protestants, demande-t-il dans ses Confessions, ne sont-ils pas des hébreux avec des noms bibliques, leur chant n 'a-t-il pas quelque chose de Phariséo-hiéroso-lymite? Et leur religion n'est-elle pas dans le fond le judaïsme, avec cette différence qu'ils sont autorisés à manger du porc?"

D'autre part, on connaît les relations intimes qui pendant la Réforme Protestante s'établirent entre le judaïsme et certaines sectes chrétiennes, et la fureur qui se déclara alors pour la langue et les études hébraïques; on sait aussi que dans l'Angleterre du XVIIe les puritains entouraient les juifs d'un culte presque fanatique, et que les "Levellers" - niveleurs - qui se disaient juifs, exigeaient la promulgation d'une loi qui fit de la Thora des juifs le Code Anglais; il est connu, en outre, que les officiers de Cromwell, grand judaïsant lui aussi, lui proposèrent de composer son Conseil d'État de 70 membres, à l'exemple du Sanhédrin des juifs, et qu'en l'année 1629 on proposa au Parlement de remplacer le jour férié du dimanche par celui du samedi.
LES JUIFS S'INTRODUISENT DANS LA CHRÉTIENTÉ

Mais quelle que soit l'influence des juifs dans la Renaissance et dans la Réforme Protestante, ce qui est certain, très certain, c'est que les juifs bénéficièrent de l'une et de l'autre. Le juif Bernard Lazare a pu dire (l'Antisémitisme I, 225) que:
"l'esprit juif a triomphé avec le Protestantisme".
La Renaissance et le Protestantisme ouvrent une brèche dans le solide édifice de la Chrétienté, par où s'introduit le juif. De là-dedans, le juif va employer sa persévérance et sa ténacité séculaires, avec son astuce et son hypocrisie pour réaliser son rêve, séculaire aussi, de détruire le christianisme et d'établir l'empire judaïque universel.

N'oublions pas que celui-ci est le rêve du judaïsme; c'est la loi de son destin.

Ce peuple, qui un jour rejeta le Christ, parce qu'il n'avait pas voulu introniser la chair judaïque, n'a pas perdu l'espérance que vienne un autre Messie qui, selon l'expression du Talmud, donne "aux juifs le sceptre du monde, de sorte que tous les peuples et tous les royaumes lui seront soumis. Alors chaque juif aura 2 800 serviteurs et 310 mondes". (Jalgut, fol 56, Bachai folio 168) La venue de ce Messie sera "précédée d'une grande guerre en laquelle périront les deux tiers des peuples", de sorte que "les juifs auront besoin de sept ans pour détruire les armes conquises". (Abardanel, Masmia Jesua fol 49 a)

Le célèbre rabbin Maimonide croit aussi en l'empire universel des juifs, qui disent que lorsqu'il s'intronisera, "les dents des anciens ennemis d'Israël sortiront de leur bouche et atteindront une longueur de 22 aunes" (Othioth du Rabbi Agiba 5, 3), et qu'alors, "le Messie recevra les dons de tous les peuples, et ne refusera que ceux des chrétiens". (Tract. Pesachim, folio 118 b)

Le fameux Drach, grand rabbin converti, auquel je me suis reféré au chapitre précédent, dit que le Messie que les Juifs s'obstinent à attendre, malgré que Lui s'obstine à ne point venir, doit être un grand conquérant qui rendra toutes les nations du monde esclaves des juif! Ceux-ci reviendront triomphants à la Terre Sainte, chargés des richesses de tous les infidèles. Jérusalem sera ornée d'un nouveau Temple, et ses plus petites pierres seront de diamant. (De l'Harmonie entre l'Église et la Synagogue)

vendredi, février 27, 2009

LES JUIFS ET LA FRANC-MAÇONNERIE

Or, avec cette illusion, les juifs s'introduisent dans la chrétienté, à moitié en cachette. Dans les ghettos ils ont préparé les outils pour le travail démolisseur qu'ils peuvent maintenant entreprendre au sein de la chrétienté même.

Que faut-il qu'ils fassent, maintenant? Il faut qu'ils envoient promener de par le monde des chrétiens des idées de rébellion qui rompent cette armature de société médiévale, si fortement consolidée, et surtout en finir avec deux étais de la Société Chrétienne: l'autel et le trône, le Pape et le Roi. Mais ils ont, toute préparée, une formule magnétique qui va éblouir et subjuguer les multitudes d'une société, d'une certaine manière agitée et turbulente par la faute de ce trône et de cet autel qui ont canalisé le pouvoir, oubliant que dans le Royaume de Dieu, toute grandeur est une grandeur de service, parce que le Pape et le Roi ne sont au-dessus de tous que pour les servir tous.

Une formule de trois mots va faire tourner la tête au monde: "Liberté, Égalité, Fraternité".

Mais comment les lancer au monde pour qu'ils prennent substance dans la chair des chrétiens, surtout en sachant qu'il suffit qu'apparaisse le sceau judaïque pour qu'ils soient repoussés?

Très simple pour cette race, conspiratrice par nature. Il les fera germer et acclimater d'abord dans des conciliabules secrets, où se groupent tous les ambitieux d'une société en décomposition.

C'est ainsi que les turbulents et ceux qui sont aigris par l'esprit de rébellion, le cerveau délirant de conceptions et d'idées de transformation mondiale, pris en mains par des aristocrates non moins ambitieux, se réuniront dans les "Loges secrètes" de la Franc- Maçonnerie.

Dans ces sectes ténébreuses, sous l'apparence de rites et de formules judaïques inoffensives, sous le prétexte de "travailler pour l'amélioration matérielle et morale dans le perfectionnement social et intellectuel de l'humanité" (E. Plantagenet, la Franc- Maçonnerie française), on cherchera "à détruire tout ce que l'Église Catholique avait fait dans le monde". (A. Preuss, Études sur la Franc-Maçonnerie Américaine)

N'allez pas croire que le problème de la Maçonnerie soit un fantôme qu'on agite pour expliquer ce qui n'est que le résultat de forces naturelles. Il suffit de dire qu'il y a des preuves abondantes et solides de l'action mortifère de ces sectes corruptrices.

Ces preuves sont surtout des documents maçonniques confisqués comme ceux des "Il1uminés de Bavière" tombés entre les mains de la Police en 1785, et dont l'Abbé Barruel a profité pour écrire ses "Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme 1798", ceux de la "Haute Vente Romaine", venus au pouvoir du Vatican en 1845, et ceux dont s'occupa Crétineau-Jolv dans son livre: "L'Église Romaine devant la Révolution"; plus récemment, ceux des Archives Maçonniques de Budapest, confisqués en 1919 au moment de la chute de Bela Kun en Hongrie.

Mais même sans recourir à ces documents, il suffit de recueillir les affirmations insolentes et cyniques des francs-maçons eux-mêmes, qui sont fiers aujourd'hui de leurs manoeuvres perverses.

Les paroles par lesquelles le franc-maçon Bonnet a résumé les triomphes maçonniques au Congrès Maçonnique du Grand-Orient de France en 1904 sont très significatives.

"Au xviiie siècle, dit-il, la glorieuse génération des Encyclopédistes trouva dans nos temples un auditoire fervent qui, alors seulement, invoquait la radieuse devise inconnue de la foule: Liberté, Égalité, Fraternité. La semence germa vite.

Nos illustres Frères D'Alembert, Diderot, Helvetius, Holbach, Voltaire, Condorcet, achevèrent l'oeuvre de l'évolution spirituelle et préparèrent les temps actuels.

Et quand s'effondra la Bastille, la Franc-Maçonnerie eut l'honneur suprême de donner à l'humanité la charte qu'elle avait élaborée avec amour.
Le Frère▲ La Fayette fut le premier à présenter le projet d'une déclaration des droits naturels de l'homme et du citoyen qui vit en société, pour en faire le premier chapitre de la Constitution. Le 25 Août 1789, la Constituante, dont plus de trois cents membres étaient maçons, adopta définitivement, presque mot pour mot, comme on l'a longuement étudié dans les Loges, le texte de l'immortelle Déclaration des Droits de l'Homme. À cette heure décisive pour la civilisation, la franc-maçonnerie française fut la conscience universelle, et dans les improvisations et les initiatives des Constituants, elle n'a pas cessé d'apporter le résultat de la réflexion des élaborations de ses ateliers
".

Voilà pour le franc-maçon Bonnet. Deux autres auteurs, Cochin et Charpentier, qui ont collectionné les documents des Archives Municipales et Nationales de France, ont pu écrire que: "de 1777 à 1795, il n'y a pas un seul mouvement populaire sauf celui de la Vendée, qui n'ait été suscité et organisé jusque dans les plus petits détails par les chefs d'une organisation secrète, qui a agi partout de la même manière, en faisant exécuter ses ordres sur un ton de commandement".

Et qui a créé, et qui commandait, les multitudes de loges qui infestaient le sol de France?

Le Juif Isaac Wise nous donne la réponse dans "The Isarelite" du 3 et du 17 Août 1855: "La Maçonnerie, dit-il, est une institution juive, dont l’histoire, les règlements, les devoirs, les consignes et les explications sont juives depuis le début jusqu'à la fin, à l'exception de quelque règle secondaire et de quelques mots dans le serment".

Et il apparaît clairement dans les nombreux documents saisis aux Archives Maçonniques de Budapest en 1919 (La franc-maçonnerie en Hongrie, préface de Charles Wolf, Budapest 1921) que la maçonnerie est une œuvre éminemment juive. Ainsi, par exemple, le livre qui contient la constitution de la Grande Loge Symbolique de Hongrie, imprimé à Budapest en 1905, porte la date de l'ère juive 5886. Le texte des voeux prononcés par les membres est conçu en langue hébraïque. Les consignes, qui changent tous les six mois ou chaque année, sont également en hébreu. La liste publiée à la fin du livre nous "montre que 92 % des membres des loges sont juifs; ce ne sont que des noms comme Abel, Bloch, Berger, Fuchs, Herz, Lévy, Pollak, Rosenthal, Schon, etc. ou bien des noms juifs magyarisés comme Kun, Kadar, etc. (voir Mgr Jouin: la judéo-maçonnerie et l'Église Catholique).

L'affirmation de Gougenet des Mousseaux: (le juif et la judaïsation des peuples, 1869), selon laquelle "dans le Conseil universel et suprême, mais secret, de la franc-maçonnerie, composé de neuf membres, on doit réserver cinq sièges pour les représentants de la nation juive" n'est pas tellement extraordinaire.
LES JUIFS ET LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

La Franc-Maçonnerie est l'œuvre des juifs. La Révolution Française est à son tour l'œuvre de la Franc-Maçonnerie. D'autre part, la Révolution Française s'est faite contre l'Église, au bénéfice exclusif des juifs.

Le Père Joseph Lehmann, célèbre juif converti du siècle dernier, a étudié d'une manière concluante l'entrée des juifs dans la Société Française et dans les États chrétiens.

"L'obséquiosité de la Maçonnerie, dit-il, envers le judaïsme, n'a pas tardé à se manifester". Les Francs-Maçons apportèrent à la Constituante l'émancipation des juifs, et eux se chargèrent de la faire passer. C'est Mirabeau qui leur prêtera l'appui persévérant de son éloquence, et Mirabeau est un franc-maçon de haut grade, intime avec Weishaupt et ses adeptes. Et quand, après deux années de tâtonnements, l'Assemblée Constituante, arrivée à sa dernière heure et à son avant-dernière session, tâtonne encore, le franc-maçon et Jacobin Duport exigera le vote sans plus de formalités et la menace à la bouche.

Tel sera - dit Lehmann - le premier service occulte rendu au judaïsme par la Maçonnerie. Après celui-là en viendront d'autres. Elle est en définitive, le formidable couloir, avec l'aide duquel la question juive est assurée de trouver une sortie, le sombre corridor au travers duquel les fils d'Israël pourront déboucher à l'aise dans la société. (Abbé Joseph Lehmann, l'Entrée des Israélites dans la société française et les États chrétiens, p. 356)
LES JUIFS ÉMANCIPÉS ET LEUR PLAN DE CONQUÊTE DU MONDE CHRÉTIEN

Le 27 Septembre 1791, les juifs sont complètement émancipés à la face du monde. Et par le fait même de l'émancipation des juifs l'ordre social chrétien se trouve détruit sous le prétexte mensonger des Droits de l'Homme. Les juifs pourront dès l'instant commencer en pleine lumière leur travail de conquête de la société chrétienne, non seulement parce qu'ils sont sur un pied d'égalité avec les peuples chrétiens, mais aussi parce que les lois antichrétiennes qui se sont implantées vont favoriser l'exécution de leurs plans séculaires.

Quelle sera, dès lors, la tactique judaïque pour atteindre le propos de domination universelle? Extrêmement simple et extrêmement efficace.

Ils s'empareront des richesses de tous les peuples. Et avec cette richesse, ils corrompront les mêmes peuples physiquement et moralement, jusqu'à en faire une foule d'esclaves, qui n'auront d'autre destin que de travailler sous le joug de cette race maudite, et à son profit exclusif.

Nous avons trois choses à démontrer:

La première, c'est que par le Capitalisme, les juifs s'accaparent des richesses de tous les peuples.

La seconde, c'est qu'au moyen du Libéralisme et du Socialisme, les juifs, maîtres des richesses du monde, empoisonnent tous les peuples, pervertissant leur intelligence et corrompant leur cœur.

La troisième, c'est qu'avec le Communisme, les juifs exterminent leurs adversaires et soumettent les chrétiens à un joug impossible à briser.
LES JUIFS ET LE CAPITALISME


PREMIÈRE PROPOSITION:
AVEC LE CAPITALISME, LES JUIFS S'EMPARENT DES RICHESSES DE TOUS LES PEUPLES.

Quelle est l'essence, quel est le cœur du régime économique capitaliste qui est en vigueur depuis la Révolution Française et qui a produit les grandeurs charnelles du monde moderne? C'est le régime de richesse financière comme premier moteur de toutes les activités économiques. Le pouvoir financier qui se concentre dans les banques assure l'impulsion et le développement de toute activité commerciale, industrielle, et de culture agro-pécuniaire. Le capital financier est le grand facteur d'expansion économique. Au moyen du crédit, du prêt à intérêts, un capital financier mobilise d'énormes richesses, qui à leur tour multiplient et accroissent ce même capital financier.

Les banques s'enrichissent rapidement, non seulement par le prêt à intérêt en tant qu'intérêt, mais surtout par le prêt. Elles s'enrichissent aussi par l'intérêt. Et sous cet aspect, le prêt est merveilleux. Parce que nous avons 10 000 piastres, et à la fin de l'année, sans qu'intervienne notre travail et sans que nous ayons à nous préoccuper, cette somme aura rapporté 600 piastres. Merveilleux, parce qu'avec le prêt, l'argent acquiert un pouvoir d'enchantement, d'aimantation. L'argent, par lui-même, attire plus d'argent. Heureux ceux qui, dans un régime où le prêt à intérêt est en vigueur, possèdent de l'argent! Sans avoir besoin de le risquer dans des entreprises problématiques, ils pourront l'accroître. Il suffit qu'ils le remetten1 sous bonne garantie à un prêteur.

Merveilleux, le prêt à intérêt. Cependant les juifs, entre eux, n'ont pas le droit de se prêter à intérêt. Par contre, ils peuvent prêter aux non-juifs. (Deut. XXIII, 19). La raison de cette différence réside en ce que, entre eux, ils doivent se traiter comme des frères, et par contre, les étrangers, ils peuvent les traiter comme des ennemis. Et en réalité, le prêt à intérêts, dans un régime à forte stabilité monétaire, tend à créer deux classes bien définies: la prêteuse, et la laborieuse. La prêteuse, qui doit forcément aller en s'enrichissant, parce que l'argent augmente chaque jour d'un accroissement nouveau et indéfectible. La classe laborieuse, qui doit forcément travailler pour elle et pour les prêteurs; et comme ceux-ci s'accroissent, elle doit accroître aussi le travail des producteurs, jusqu'à ce qu'arrive le moment où ses travaux ne couvrent pas ce qu'ils doivent aux prêteurs, et alors, ils s'endettent.

Mais il y a un autre chapitre par où les banques s'enrichissent rapidement: c'est par les nombreuses opérations de prêt et de remboursement de prêts qu'elles réalisent. Cela leur permet, en disposant d'un fonds effectif relativement petit, de réaliser des opérations jusqu'à dix fois supérieures. Il y a une véritable création d'argent au pouvoir du banquier. Le crédit, c'est de la monnaie. Et en créant de la monnaie, il s'enrichit rapidement. Il est bien connu que le secteur juif, en étant relativement petit en comparaison du secteur de gentils qui se consacre à la création de richesses, manœuvre surtout le pouvoir financier qui s'exerce au moyen des banques. Que se passe-t-il, alors, dans l'économie?

Les non-juifs cultivent la terre, rendent les champs florissants, créent de puissants établissements d'agriculture ou d’élevage, montent des industries, découvrent et utilisent de nouvelles inventions, font surgir de la terre de véritables richesses, et cependant, ils sont, en grande majorité, de misérables débiteurs.

Les juifs, par contre, ni ne cultivent, ni n’inventent, ni ne produisent, et ils sont les maîtres de tout.

On les voit toujours agrippés à l'or; toujours manipulant mille papiers qu'on appellera lettres de change, chèques, billets à ordre, actions, obligations, titres, dont eux seuls connaissent tous les secrets; ils garderont toujours l'or, même quand ils laisseraient aux autres ces papiers.

Et eux, maîtres de l'or, qui est le pôle vers où tout converge... ils seront, par le fait même, maîtres de tout le mouvement financier, de tout le mouvement commercial, de tout le mouvement industriel, de tout le mouvement agro-pécuniaire.

Eux qui ne cultivent pas un grain de céréales, ils ont le monopole du blé, du riz, du lin, du coton, de l'orge, et de tous leurs dérivés, du monde entier. Eux, qui n'élèvent pas une brebis, ils possèdent le monopole de tous les ovins, bovins, porcins, et en général, toutes les viandes du monde entier; eux qui n'exploitent pas une mine, ils sont les maîtres des gisements de houille et de pétrole; maîtres de l'or, de l'argent, de l'étain, du fer, du cuivre, de la force électrique; eux qui ne savent fabriquer que des articles de qualité médiocre, ils contrôlent les plus importantes usines du pays, et de tous les pays.

L'Esprit Saint dit (dans Eccl. X, 19) "qu'à l'argent obéissent toutes choses", et les juifs, après avoir créé une économie totalement en fonction de l'argent, de l'accroissement et de la multiplication de l'argent comme fin ultime, ont su garder l'argent pour eux. C'est ainsi qu'ils ont tout pris pour eux, y compris les gouvernements. Parce que ceux-ci ayant toujours besoin d'argent, ils sont toujours les clients soumis des juifs.

Est-ce que les gouvernements ne pourraient pas rompre les liens dont les juifs les ont attachés? Si, ils le pourraient. Mais c'est si difficile! Parce que, entre beaucoup d'autres circonstances, dont l'énumération serait trop longue, observons seulement ce fait: les juifs, selon leur convenance, sont nationaux ou internationaux.

S'agit-il donc de cautionner dans le pays une industrie ou des produits juifs? Ils s'efforcent de les présenter comme nationaux, argentins. Et si l'on veut un signe relativement habile pour connaître la provenance juive d'une fabrique ou d'un article, on l'aura dans l'étiquette de "national" ou d'"argentin" qu 'ils arboreront.

Mais par contre, quand on veut les contraindre à des lois ou à des règlements qui limitent leur omnipotence financière, ils invoqueront la provenance belge, anglaise ou américaine, n'hésitant pas à aller jusqu'à exiger l'intervention de ces gouvernements en garantie de leurs intérêts.

Le juif international a créé le capitalisme international pour avoir en mains les richesses internationales. Werner Sombart a écrit un livre volumineux, documenté avec une abondance ahurissante, montrant comment les juifs ont créé le capitalisme et comment sans eux on ne pourrait pas expliquer ce système économique. (Les juifs et la vie économique, traduit de l'allemand avec l'autorisation de l'auteur par le Dr S. Jankélévitch, Payot, Paris 1923). Henry Ford, le célèbre roi de l'automobile, apporte des renseignements très intéressants dans "le juif international", renseignements qui ont surtout trait au puissant capitalisme américain, et qui démontre l'influence jamais soupçonnée de la Banque Juive Internationale. Et qu'on n'aille pas dire qu'Henry Ford a démenti son livre puissant, parce qu'un livre comme le sien, abondamment documenté, ne se dément pas par une simple lettre rédigée sous la pression de toute la juiverie internationale contre son industrie. Au contraire, cette victoire de la juiverie contre une puissance comme Ford est la meilleure démonstration du pouvoir fantastique des juifs, maîtres des richesses du monde.

jeudi, février 26, 2009

LES JUIFS ET LA CORRUPTION DÉMO-LIBÉRALE


SECONDE PROPOSITION:
AVEC LE LIBÉRALISME ET LE SOCIALISME, LES JUIFS, MAÎTRES DES RICHESSES DU MONDE, EMPOISONNENT TOUS LES PEUPLES, PERVERTISSANT LEUR INTELLIGENCE ET CORROMPANT LEUR COEUR.


Le grand bénéficiaire de la révolution libérale bourgeoise a été le juif. La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen allait se changer en déclaration des droits du juif. On ne peut prouver que la Révolution Française, qui ouvrit la porte de la société aux juifs, ait été leur œuvre directe. Cependant, ils eurent une grande part dans le succès de cette révolution. Après les études d'Augustin Cochin (Les Sociétés de pensée et la Révolution en Bretagne, Plon, Paris: la Société de pensée et la Démocratie, Plon, 1920: la Révolution et la Libre-Pensée Plon, 1924; les Actes du Gouvernement Révolutionnaire, A. Picard, 1929), il est bien clair qu'il revient à la maçonnerie une part de premier plan dans la grande Révolution. La Préface du livre: "La franc-maçonnerie française et la préparation de la Révolution (Les Presses Universitaires, Paris, 8e mille) du maçon notoire Gaston Martin. reconnaît "que la maçonnerie, en qui se résume l'apport français des philosophes et des économistes, l'apport anglais et américain, enfin l'apport scientifique a été, au milieu du désordre des institutions et des esprits, une des pièces maîtresses de l'organisation pré-révolutionnaire et de l'ordre nouveau, de l'ordre bourgeois de 1789 (page XV)", et il ajoute: "Le livre de Monsieur Gaston Martin le prouve avec une clarté lumineuse". Si la Révolution fut en grande partie l'oeuvre de la maçonnerie, elle doit l'avoir été également des juifs, qui étaient des éléments les plus actifs dans la promotion des loges.

Mais enfin, que cela soit plus ou moins discutable, ce qui est certain, c'est que les juifs ont atteint une influence prépondérante dans la société libérale bourgeoise. Dans les secteurs financier, commercial et industriel, ils ont obtenu des positions importantes, qui ont mis dans leurs mains le maniement de la richesse des pays, surtout en France, et dans le secteur culturel et éducatif, ils sont arrivés à dominer aussi totalement.

L'influence démesurée que les minorités juives devaient obtenir sur la population devrait provoquer à son tour des pogroms ou des persécutions, ou un état d’animosité qui accompagne invariablement de telles dominations. Il est intéressant de lire les volumes de Simon Doubnov, Histoire Moderne du Peuple Juif, tome I (1789-1848) et tome II (1848-1914) Payot, Paris, pour suivre cette alternative d'influence des juifs et de persécutions des peuples au cours du XIXe siècle, dans les pays les plus divers, comme la Russie, l'Allemagne, l'Autriche, l'Europe Centrale, la France, etc. Le même phénomène s'y vérifie toujours. Les juifs, laissés en complète liberté dans la société Gentil, s'emparent des postes de commande dans le champ économique, culturel et politique, et soumettent toute la société à un haut degré de corruption des formes de penser et d'agir, ce qui à son tour détermine une forte réaction de l'opinion publique contre eux. Mais le démo-libéralisme n'est qu'une étape dans le processus de dissolution des peuples. L'autre étape est le socialisme. Et ici, les juifs ont eu aussi une action de premier plan.

Que le socialisme soit judaïque, cela se prouve non seulement parce que ses prudhommes, tels que Marx, Engels, Lassalle, Kurt Eisner, Bela Kun, Trotsky, Léon Blum, furent des juifs, mais surtout, comme le fait remarquer le juif Alfred Nossig (lntegrales Judentum, le judaïsme intégral) parce que le socialisme et le mosaïsme non seulement ne s'opposent pas, mais parce qu'au contraire, il y a entre les idées fondamentales des deux doctrines une conformité surprenante. (I)

"Le mouvement socialiste moderne, dit-il, est en sa majeure partie l'œuvre des juifs; les juifs furent ceux qui y imprimèrent la marque de leur cerveau. Également, ce furent des juifs qui eurent une part prépondérante dans la direction des premières républiques socialistes. Cependant, les socialistes juifs dirigeants étaient, dans leur immense majorité, éloignés du judaïsme; et malgré cela le rôle qu'ils jouèrent ne dépend pas d'eux, parce que, d'une manière inconsciente, le principe eugénique de mosaïsme œuvrait en eux, et la race du vieux peuple apostolique vivait dans leur cerveau et leur tempérament social.

Le socialisme mondial actuel forme le premier stade de l'accomplissement du mosaïsme, le principe de la réalisation de l'état futur du monde annoncé par les prophètes. C'est pour cela que tous les peuples juifs, quels qu'ils soient, ou Sionistes, ou adeptes de la Diaspora, ont un intérêt vital dans la victoire du socialisme, victoire qu'ils doivent exiger non seulement par principe et par son identification avec le mosaïsme, mais aussi par principe de tactique
".

Mais, direz-vous, comment est-il possible que le juif bâtisse à la fois le socialisme et le capitalisme, deux forces qui se contredisent et s'éliminent? Très simple. Parce que ces deux créations sont construites par les chrétiens, ad usum christianorum. Le capitalisme, pour leur voler ce qu'ils ont. Le socialisme, pour empoisonner ceux qui n'ont rien, et établir ainsi la lutte des classes.

Avec le capitalisme et le paupérisme, avec les bourgeois et les prolétaires, avec le libéralisme et le socialisme, les juifs ont réussi à partager le monde en deux camps également pernicieux. Et dès lors, toutes les manifestations de la vie, de culture, de bienfaisance, syndicales, religieuses, politiques, économiques, portent le sceau de l'un ou l'autre camp.

Et le Catholicisme, qui est le Salut du Monde, qui a construit la chrétienté, reste confiné dans une "espèce de ghetto", tout juste jeté dans un coin des sacristies, dans les séminaires et dans les couvents.

Les gens, le public, se sont judaïsés: les riches avec le libéralisme, les pauvres avec le socialisme. Tous pensent, haïssent, aiment et dansent à la façon judaïque. Tous se sentent libres, c'est vrai, libres pour être manœuvrés comme des guignols par l'astucieux pouvoir des fils d'Israël. Tous libres, mais aucun ne pense autrement que par le cerveau judaïsé de son journal, de son livre, de sa revue. Tous libres, mais aucun n'a de haine ni d'amour qu'à travers l'artiste ou l'acteur judaïsé du cinéma. Tous libres, mais leurs idées politiques, économiques, religieuses, philosophiques, ont été préparées et imposées par les juifs.

Combien vraies sont les paroles d'un journal anglais (Jewish World, 9 Février 1863) quand il dit: "Le grand idéal du judaïsme est que le monde entier soit imbu de l'enseignement juif, et que dans une fraternité universelle des nations - un judaïsme élargi toutes les races et les religions séparées disparaissent.

Par leur activité dans la littérature et dans la science, par leur passion dominant dans toutes les branches de l'activité publique, ils sont en train de faire vider graduellement les pensées et les systèmes non-juifs dans des moules juifs
".

Il y a bien des années déjà que l'on écrivait cela... Aujourd'hui la marche des choses a bien avancé en faveur d'Israël.


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Notes:

(I) Malgré la fausseté de l'affirmation de Nossig, que le mosaïsme soit socialiste, cependant la citation a une valeur de démonstration en tant qu'elle prouve que l'interprétation juive moderne du mosaïsme concorde avec le socialisme.

LES JUIFS ET LE COMMUNISME


Maintenant se projette clairement notre:

TROISIÈME PROPOSITION:
PAR LE COMMUNISME LES JUIFS EXTERMINENT LEURS ADVERSAIRES ET ASSUJETTISSENT LES CHRÉTIENS À UN JOUG D'ESCLAVES IMPOSSIBLE A BRISER.

Parce que le communisme est typiquement judaïque, et il a été et il est financé par l'argent juif.

On sait, et c'est prouvé, qui est celui qui a fourni, au moins comme agent direct, l'or qui a favorisé, forgé et financé la Révolution Soviétique en Russie:

Jacob Schiff, chef de la fabuleuse banque Kuhn, Loeb and Co., mort en Octobre 1920.

A. Netchvolodow a démontré dans son livre "Nicolas II et les juifs" comment Schiff a financé la propagande révolutionnaire entre les prisonniers de guerre russes internés au Japon, comment Schiff, le 14 Février 1916, promet de l'argent aux révolutionnaires russes résidant à New-York, et comment le même Schiff, après le récit secret du Haut Commissaire Français à Washington à son Gouvernement, au printemps de 1917, fournit des subsides à Trotsky pour établir le communisme en Russie.

Lisons un passage de ce récit secret, extrait des "Archives de l'une des principales institutions gouvernementales de la République Française", et qui fut publié pour la première fois dans le n̊ 1 du 23 Septembre 1919, du journal "À Moscou", édité à Rostow-sur-le-Don.

Il dit ceci:

"
I - En Février 1916, on apprit pour la première fois qu'une révolution se tramait en Russie; on découvrit que les personnes et les maisons ci-dessous étaient compromises dans cette œuvre de destruction:

1. Schiff Jacob, juif.

2. Kuhn, Loeb and Co., maison juive.
Direction: Jacob Schiff, juif; Félix Warburg, juif; Otto Kahn, juif; Mortimer Schiff, juif; Jeronimo H. Hanauer, juif.

3. Gugenheim, juif.

4. Max Breitung, juif.

On peut difficilement douter que la Révolution russe, qui éclata un an après l'information citée plus haut fut lancée et fomentée par des influences clairement juives. De fait, Jacob Schiff fit une déclaration publique en Avri11917, en disant que grâce à son appui financier, la révolution russe avait réussi.

II - Au printemps de 1917, Jacob Schiff commença à demander au juif Trotsky de l'aide pour faire la révolution sociale de Russie... De Stockholm, le juif Max Warburg commanditait également Trotsky et compagnie et de la même manière, il demandait de l'aide au syndicat Westphalien-Rhénan, importante affaire juive, de même que celle du juif Olef Aschberg, de la NYE Banken de Stockholm, et du juif Jivitivsky, dont la fille épousa Trotsky. C'est ainsi que s'établirent les relations entre les multimillionnaires juifs et les juifs prolétaires.

III - En Octobre 1917, la révolution sociale eut lieu en Russie, grâce à laquelle certaines organisations des soviets prirent la direction du peuple russe. Dans ces soviets se détachèrent les individus suivants: (suit une liste de 29 juifs, et de Lénine, russe de mère juive).

VIII - Si nous observons le fait que la firme juive Kuhn, Loeb and Co. est en relations avec le syndicat Westphalien-Rhénan, firme juive d'Allemagne; les Frères Lazare, maison juive de Paris, et aussi la maison de banque Ganzbourg, maison juive de Pétrograd, Tokio et Paris; si nous observons en outre que ces affaires juives sont toutes en relations étroites avec les maisons juives de Spever and Co. de Londres, New-York et Francfort, ainsi qu'avec la banque Nye, affaire juive bolchevique de Stockholm, on verra que le mouvement bolchevik en tant que tel est dans une certaine mesure, l'expression d'un mouvement général juif, et que certaines maisons de banque juives sont intéressées dans l'organisation de ce mouvement.

Les Alliés ont obtenu une merveilleuse victoire sur le militarisme allemand. Des cendres de l'autocratie allemande se lève une nouvelle autocratie mondiale... C'est l'impérialisme juif, dont le propos final est d'établir la domination juive sur le monde.

La juiverie internationale s'organise fébrilement en se groupant, en répandant ses doctrines empoisonnées, réalisant d'énormes sommes d'argent... et investissant des sommes énormes pour sa propagande
".

Voilà quelques fragments de ce très intéressant document.

Je crois que plus on étudie à fond et universellement le juif, plus ancrée doit en être la conviction que cette race, que Dieu a voulu accolée aux peuplés chrétiens comme agent de l'iniquité, placée pour dresser des embûches, est en train d'effectuer avec une assurance indéfectible la revanche sur ces mêmes peuples. L'avance lente, mais progressive du judaïsme sur les peuples chrétiens est très claire. Chaque étape de déchristianisation est un nouveau jalon dans la judaïsation. Et le communisme signale comme le terme, "l'achèvement de l'émancipation des juifs et le triomphe du judaïsme", en toutes lettres dans une revue juive (Vu, Avril 1932) parce qu'il a été "réalisé par les juifs", et plus que cela, parce que le communisme est l'assujettissement effectif d'une multitude de chrétiens à la minorité juive.

Le capitalisme, dans l'esprit juif, n'est qu'une étape transitoire qui doit forcément s'achever dans le nivellement égalitaire que l'on atteint dans le communisme. Aussi le juif Walter Rathenau, le magnat de la finance et de l'industrie allemandes, l’un des hommes les plus puissants du monde, a-t-il pu écrire:

"
La formule oratoire de la Révolution Russe est l'humanité. Son désir secret: dictature (provisoire) du prolétariat et anarchisme idéalisé. Son plan pratique dans l'avenir: suppression de la stratification européenne, sous la forme politique de républiques socialisées.

Après que, pendant des siècles, notre planète a édifié, accumulé, conservé, préservé les trésors matériels et intellectuels pour servir à la jouissance de quelques-uns, voici qu'arrive le siècle des démolitions, de la destruction, de la dispersion, du retour à la barbarie...

Néanmoins, non seulement nous devons parcourir la route sur laquelle nous nous sommes engagés, mais nous voulons la parcourir
". (Le Kaiser)

C'est un fait certain que les sanglantes convulsions opérées en Russie, Hongrie, et Bavière, et ensuite en Espagne, ont tous les caractères d'une tragédie tramée et exécutée par les juifs, avec des hommes aussi sombres que Lénine, Trotsky, Bela Kun, et Janos Kadar.

"Et malheureusement, les hommes de race juive, non seulement ont joué un r6le dans le déroulement de la révolution bolcheviste, mais encore ils ont été les principaux acteurs dans chacun des pires crimes de cette révolution. Dans les annales du terrorisme, il y a quatre noms qui surgissent d'une façon sinistre: Jankel Yurovski, le monstre qui assassina les onze membres de la famille impériale dans les sous-sol de la maison Ipatief à Yekaterinbourg y comprises les quatre filles du Tzar; Moïse Uritsky, le premier exécuteur en chef de la Tchéka; Dela Kun, le bourreau de Budapest et de Crimée; Djerdinsky, l'exécuteur général de la Tchéka. De ces quatre noms, pas un seul n'est russe; l'un des quatre, polonais, les trois autres, juifs". (Ch. Saroléa, Impression of Soviets, Russia).

Que le communisme, comme philosophie révolutionnaire de Marx et comme pratique implantée en Russie, soit une création des juifs, ne signifie pas que ceux-ci maintiennent actuellement l'initiative et le pouvoir qu'ils eurent dans les premiers lustres de la révolution de 17. Le cours des événements y a suivi un chemin très accidenté, et bien que les juifs, sous des noms russes, aient encore du pouvoir, celui-ci a beaucoup décliné, surtout depuis 1947, au cours duquel s'est rompue l'alliance des deux blocs. Bien que la loi soviétique des dix ans de prison à qui injurie un juif soit toujours en vigueur, on peut soutenir qu'en général, il règne actuellement en Russie un sentiment anti-juif. Et d'autre part, bien que les juifs continuent à promouvoir le communisme, ils préfèrent le voir réalisé autrement qu'à la façon russe. Il n'est pas difficile de se rendre compte que dans l'aspiration des juifs le communisme sioniste commence à pencher vers la forme russe de communisme. Si la Providence ne dispose pas autre chose, il semblerait que l'État d 'Israël devrait prendre la tête d'un nouveau communisme mondial.

mercredi, février 25, 2009

L'EMPIRE UNIVERSEL JUDAÏQUE

Et avec le communisme, quelle autre chose veulent-ils, les juifs? L'empire universel de leur race sur les peuples domestiqués, avec Jérusalem comme capitale du monde. C'est cela le sens du mouvement sioniste, lequel veut la réintégration des juifs en Palestine, non pas "pour que la nouvelle Judée englobe la totalité des juifs, mais pour que la création d'un centre juif serve de foyer commun qui communique l'impulsion nécessaire à la majeure partie des juifs qui resteraient dans leur patrie d'adoption". (G. BatauIt - Le problème juif)

Alors le rêve doré des juifs sera une réalité. Mais quand les juifs seront maîtres du monde, avec Jérusalem pour capitale, c'est alors, rêvent-ils, que viendra "le Messie, le grand Conquérant qui rendra toutes les nations du monde esclaves des juifs". (Drach, De l'harmonie entre l'Église et la Synagogue), "et qu'il recevra les dons de tous les peuples et ne refusera que celui des chrétiens".

MIXTURE DE JUIFS ET DE CHRÉTIENS

Qu'y a-t-il de vrai dans ces prétentions judaïques?

Est-ce qu'ils parviendront à cette domination universelle? Dans quelle mesure? C'est là un problème difficile, dont la solution exigerait un examen attentif. Il vaut mieux ne' pas le traiter.

Ce qu'on peut dire, c'est qu'aujourd'hui toutes les forces du mal qui ont engendré, consciemment ou inconsciemment, de la Renaissance à nos jours, le paganisme de la Renaissance, le protestantisme, le rationalisme, le capitalisme, le libéralisme, le laïcisme, le socialisme, le communisme, toutes ces forces travaillées par le virus de la haine au Christ et à son Église, sont en train de mobiliser sur un front unique... front compact, entraînant... et ces forces sont sataniquement commandées par la franc-maçonnerie, et surtout par le judaïsme. Les juifs, depuis le Golgotha jusqu'à aujourd'hui, n'ont pas abandonné leur tâche de crucifier le Christ. Maintenant comme alors, ils ont tramé dans le secret leur plan diabolique que les gentils doivent exécuter... Et ils sont en train de l'exécuter. Dès lors, la lutte s'établit, terrible, décisive, entre le judaïsme et le Catholicisme. Beaucoup disent entre Moscou et Rome. Mais Moscou n'a été qu'une simple caserne du judaïsme universel. La statue qu'on a voulu y élever à Judas est tout un symbole. La lutte commence furieuse entre Ismaël et Isaac, entre Ésaü et Jacob, entre Caïn et Abel. Caïn est sur le point d'asséner le coup mortel à son frère Abel. Le juif, qui fut le meilleur serviteur de l'Église, est en train d'obtenir sa revanche absolue sur son ancien maître.

L'aura-t-il? Goliath vaincra-t-il David?

Dieu le sait. Mais autres les plans des hommes, autres les plans de Dieu. Et Dieu sait diriger et acheminer les succès et les échecs des hommes pour réaliser ses fins très secrètes.

Il n 'y a pas de doute que la mixture de juifs et de chrétiens, qui s'opère depuis la Renaissance, est pernicieuse, parce qu'on ne doit pas semer l'ivraie avec le blé, et ce mélange nous a maintenant acculés à une collision catastrophique, dont il est difficile de prévoir le dénouement.

Mais si Dieu l'a permis, c'est que quelque chose de bon doit pouvoir sortir de cette mixture.

Et quel bien le Seigneur peut-il en faire sortir? En premier lieu, il fait expier aux nations chrétiennes leur impiété de plusieurs siècles, pour qu'elles reviennent vers le Seigneur, contrites. Dieu n'a pas appelé aux bienfaits de la Foi les peuples barbares pour qu'ils s'adonnent aux idolâtries et aux abominations des temps modernes. Les peuples chrétiens, avec la France, Fille athée de l'Église, en tête, devaient être les hérauts de la Foi et de l'Amour chrétien entre les peuples d'Orient et d'Occident, pour que sur toute la terre fût connu et invoqué le nom du Seigneur. Au contraire, ils ont été les hérauts du péché. Il faut bien expier ces fautes. Et de même que le peuple juif, qui renia le Christ, fut livré à la captivité dégradante des autres peuples, de même aujourd'hui, nous, les gentils, nous connaîtrons l'opprobre de l'esclavage judaïque.

N'oublions pas que le Christ a prophétisé aux juifs: "Viendront des jours de vengeance... il y aura une grande contrainte, une grande colère sur la terre pour ce peuple... et ils tomberont au fil de l'épée, et ils seront emmenés en captivité dans toutes les nations". (Luc, XXIII, 20-24)

Et cette parole du Christ s'est accomplie, et elle s'accomplit.
En l'an 70, Jérusalem fut encerclée par les armées de Titus, le Temple fut incendié, et 1 110 000 juifs furent massacrés, et 97 000 autres emmenés prisonniers (Josèphe, De bello judaico), et depuis lors, le juif erre de par le monde, devenu l'opprobre et l 'ignominie de tous les peuples, témoin inique du Christ, Roi des Siècles.

Si les juifs furent châtiés, les peuples déchristianisés resteront-ils sans châtiment?

Mais, ce châtiment, il est déjà commencé... parce qu'hier, ce fut la Russie, et demain, ce sera le monde... châtiment qui sera pour tous, pour les juifs et pour les chrétiens; pour les deux, parce que les deux portent des siècles d'impiétés effrayantes.

Châtiment effroyable et salutaire, dans lequel la Justice purifiera des Apôtres de sainteté, que la Miséricorde forgera.

Je crois que, sans vocation de prophète, il est facile de prévoir que l'humanité doit tomber baignée dans une vague générale de sang purificateur... sang des schismatiques russes pour expier leurs douze siècles d'apostasie du Christ, qui est là où est Pierre; sang des hérétiques protestants pour laver les félonies de quatre siècles de machinations antichrétiennes; sang des peuples catholiques, qui comme de viles gourgandines se sont honteusement prostitués, et quel splendide instrument que le juif dans la main de Dieu pour être le bourreau de ces peuples qui ont troqué la grandeur de la Croix contre la grandeur de Babel!... Ah mais aussi, Dieu peut susciter un nouvel Attila (si ce n'est déjà fait), qui opprimera les juifs et les déchristianisés comme raisin en pressoir!

Tous doivent être purifiés... Et après? Après, surgiront des hommes de sainteté, juifs et chrétiens, hommes virils remplis d'un christianisme authentique, de cette foi et de cette charité chrétiennes dont étaient pleins les apôtres et les martyrs... Il ne sera plus possible, le christianisme frelaté et menteur d'un siècle hypocrite; ce n'est qu'après la purification que pourra s'effectuer la réconciliation des juifs et des chrétiens, d'Ésaü et de Jacob.

PHILADELPHIE UNION DE FRÈRES

N'oublions pas que c'est doctrine catholique de foi, enseignée explicitement par Saint Paul, que lorsque la connaissance de la foi sera parvenue à toutes les nations, le peuple d'Israël se convertira en masse, et que Philadelphie, c'est-à -dire l'union des frères, sera une réalité.

Dans la douleur commune d'un commun châtiment. nous, juifs et chrétiens, comprendrons que nous sommes frères, frères en Celui qui fut promis à Abraham, à Isaac et à Jacob. Celui dont le sang doit couler en signe de Bénédiction dans le cœur de tous les peuples, parce que ce n'est qu'en Lui que sont bénis tous les lignages de la terre.

Si mon opinion peut être salutaire, je dirai que la purification générale des peuples qui doit se faire dans la prochaine collision catastrophique des forces du mal sur le peu de forces qui lui opposeront une résistance, doit être une Effusion de l'Esprit de Dieu. L'Esprit de Dieu, qui est feu ardent "Ignis Ardens" embrasera les âmes; à travers les flammes des châtiments matériels, Il pénétrera en elles et les fera se rencontrer profondément en Celui qui a dit: "Apprenez de Moi que je suis doux et humble de cœur", parce que si tous les hommes, juifs et gentils, nous nous sommes perdus par l'orgueil de notre chair, ce n'est que dans l'humilité du Christ que nous pourrons nous sauver, du Christ qui n'a pas hésité à s'humilier jusqu'aux abaissements de la Croix.


CHAPITRE QUATRIÈME

LES JUIFS DANS LE MYSTÈRE DE L'HISTOIRE ET DE L'ESCHATOLOGIE

De tout ce que nous venons de dire ressort l'importance exceptionnelle qu'a le peuple juif dans l'humanité. C'est un peuple qui accompagne l'humanité dans tout le déroulement de l'histoire. Il y a eu des peuples qui se sont singularisés en un endroit du monde, ou qui, s'ils ont été singuliers dans tout l'univers, l'ont été pour un temps bref. Ainsi les grands empires de l'antiquité, et même les modernes comme ceux d'Espagne, de France ou d'Angleterre. Au contraire, le peuple juif est actif dans tout le cours de l'histoire et dans ce qu'il a de plus de vivant. Il nous faut maintenant expliquer cela, en faisant au préalable une considération de type théologique sur la marche de l'histoire.


LES DEUX HISTOIRES EN UNE HISTOIRE UNIQUE

La trame historique est un tissu complexe et hétérogène de diverses actions qu'accomplissent des protagonistes distincts pour des motifs très différents. L'homme occupe le lieu central de cette trame. S'il n'y avait pas eu d'humanité, c'est-à-dire un être sensible, intelligent, il n'y aurait pas eu d'histoire. Au moins, d 'histoire comme signe de ce qui arrive à des êtres intelligents, dont les actions se déroulent dans un processus évolutif.

L'homme, de dimensions multiples, touche au plus haut et au plus bas de la Création, de manière que son action compromet tout l'univers. Mais par-dessus l'homme, il y a un protagoniste particulièrement singulier qui assure l'initiative de tout ce qu'on trouve de bon dans cette trame. Si l'enseignement de l'Apôtre est toujours vrai (Jac. I, 17), que "tout don et que tout hommage parfait viennent d'En-Haut", c'est tout particulièrement vrai dans l'histoire. Parce que l'histoire est une trame de faits très singuliers et imprévisibles qui ne peut être écrite que par celui qui domine tout le cours des événements. À supposer, par impossible, que les créateurs qui l'écrivent en soient les auteurs principaux, le tracé en deviendrait si confus, si enchevêtré, que la pure marche du processus historique en deviendrait impossible.

L'histoire commence par la Création. Et dans la Création, c'est Dieu qui prend l'initiative. "Au commencement, Dieu créa le Ciel et la Terre". (Gen. I, 1) Et Dieu continue à agir sur l'humanité pour étendre ce qu'il fit bon au commencement. Les interventions divines se font de plus en plus urgentes et indispensables à mesure que l'homme défait l'ordre du plan que Dieu a imposé aux choses. Et Dieu est toujours admirable quand Il donne orientation et sens aux actions absurdes des hommes. L'Apôtre, précisément, n'en finit plus d'admirer la sagesse divine, qui a tracé au cours de l'histoire, son sens insondable. Il s'écrie: (Rom, XI, 33) "O profondeur de la richesse, de la science, et de la sagesse de Dieu! Que ses jugements sont insondables et ses voies impénétrables!"

Si Dieu a l'initiative dans le bien, la créature l'a dans le mal. Et dans le cas de l'histoire, c'est l'homme, qui, sous la suggestion du démon, assume la responsabilité du mal. La Genèse nous rapporte comment le premier couple humain réalise cette tâche.

Il y a alors dans l'histoire des protagonistes visibles et invisibles. Les individus, les peuples, les civilisations, les religions y agissent. Derrière tous les faits historiques, il y a en définitive l 'homme avec ses virtualités incalculables. Y agissent aussi d'autres forces de la nature, y comprises les influences des astres. Mais les anges agissent aussi, et les démons, et au-dessus de tout, avec une transcendance ineffable, Dieu.

Si nous regardons la chose du point de vue purement humain, nous penserions découvrir deux histoires. L'une, que Dieu écrit par son intervention spéciale dans les choses humaines, l'autre, qu'écrit l'homme. Une histoire sainte, dirions-nous, et une profane. L'histoire sainte, constituée par les interventions divines dans les choses humaines, dans la tâche spéciale de réaliser le plan qu'a tracé le dessein divin. Il y a alors une action mystérieuse de Dieu lui-même, qui commence à la Création, se continue dans la préparation du Messie, atteint son apogée avec la rédemption du Christ ressuscité, et doit se fermer avec la mort du dernier élu. Cette action divine continue à dispenser les grâces aux élus et à accommoder le cours des événements humains à cette dispensation de grâces. Et le Christ, la Grâce suprême, est le centre de cette dispensation. Le Christ dans le mystère de sa résurrection, victorieux du péché et de la mort. Certaines grâces et certaines interventions préparent l'accomplissement de ce fait central, d'autres l'accomplissent et le réalisent dans le temps, d'autres enfin le remettent (c'est la Tradition), succession des générations humaines ''pour l'édification du Corps du Christ jusqu'à ce que nous atteignions tous l'unité de la foi et la connaissance du Fils de Dieu, comme des hommes parfaits, à la mesure de la plénitude du Christ" (Eph. IV, 12). L'histoire sainte est en définitive, l'histoire du Christ et de l'Eglise, son Corps Mystique.

Il y a une autre histoire, une histoire profane, qu'écrit l'homme en marquant son empreinte en tous les coins de la terre. C'est là l 'histoire des différentes civilisations qui se succèdent dans la prédominance des événements humains. Bien qu'il semble qu'ici prévale la volonté de l'homme, on remarque cependant une forte dose de nécessité, de fatalité, de "fatum", par où l'on entrevoit comment l'action divine providentielle conditionne et comment elle dirige la marche des événements humains vers des buts dont elle se réserve la connaissance.

C'est qu'en réalité il n'y a qu'une histoire unique, celle qu'écrit Dieu avec le concours de toutes les créatures. Cette histoire est un drame grandiose, avec son principe, avec son nœud et sa trame, et avec son dénouement. L'Auguste Trinité commence le déroulement scénique par l'œuvre de la Création. La créature intelligente, créée gratuitement par Dieu, dérègle par le péché, le plan divin primitif, en semant le désordre là où Dieu a mis de l'ordre. Dieu profite de la faute et du désordre de l 'homme pour la réalisation d'un plan plus admirable de réparation, où resplendissent sa Justice et sa divine Miséricorde. Le Christ ressuscité est la pièce maîtresse de ce plan, et avec le Christ, ses élus. Quand le corps du Christ atteindra sa plénitude. l'histoire sera terminée.

C'est que l'histoire, celle que réalisent les hommes, la profane, celle qui est constituée par la trame des passions humaines, dans un fol effort pour s'emparer de la terre, n'est qu'un support secondaire en ce que Dieu écrit sa grande histoire, son unique histoire. Parce que Dieu, qui habite dans la plénitude de l'éternité, sans sentir aucune espèce de besoin, par un acte très libre de sa bonté, a voulu se communiquer mystérieusement aux créatures à un degré de plus en plus parfait, et il a accompli dans le temps, en actes irréversibles et singuliers - hapax - quelque chose comme un accroissement de l'ineffable vie trinitaire. Le Fils de Dieu en se faisant homme, introduit l'homme, et avec lui toute la création, au sein même de Dieu. Toute l'histoire, avec ses bruyants événements, s'ordonne à ce que le Christ, avec les élus, entre dans le sein de la même déité.

C'est pour cela que les Écritures ont dit deux mots qui sont la clef de l'histoire. Saint Paul écrit, dans la l'Épître aux Corinthiens (III, 20): "Le Seigneur sait combien sont vains les plans des hommes. Que personne donc, ne se glorifie dans les hommes, car tout est vôtre; soit Paul, soit Apollon, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit le présent, soit l'avenir; tout est vôtre, et vous, vous êtes du Christ, et le Christ est de Dieu". L'Apôtre dit ici que personne ne doit se glorifier en ce qui lui est inférieur, mais en ce qui lui est supérieur, parce que, comme l'enseigne le psaume VIII, "Vous avez tout mis sous ses pieds". Or, sous chaque fidèle, il y a en premier lieu, les ministres du Christ, soit Paul, qui a planté, soit Apollon, qui a arrosé, soit Pierre, qui a le gouvernement universel des brebis du Christ, selon ce que dit la IIe aux Corinthiens: ''Nous, au contraire, nous sommes vos serviteurs par Jésus-Christ". Ce qui veut dire que l'ordre religieux, et par conséquent une bonne partie de l'histoire sainte, est au service des prédestinés. En second lieu, "le monde" lui aussi est sous chaque fidèle et le sert, en tant qu'il satisfait ses besoins ou l'aide à connaître Dieu, d'après (Sag. XIII, 5) "Par la beauté et la grandeur de la Créature". En troisième lieu, "soit la vie, soit la mort", c'est-à-dire tous les biens et tous les maux de ce monde, puisque par les biens la vie se conserve, et par les maux on arrive à la mort. En quatrième lieu, "soit le présent, soit l'avenir", parce qu'avec cela nous nous aidons à mériter, et cela nous est réservé pour la récompense, d'après l'Épître aux Hébreux (XIII, 14): "Nous n'avons pas ici de demeure permanente".

De cette manière, il y a trois pragmatiques de l'histoire. Par la première, les choses du Christ s'ordonnent aux fidèles: "Tout est vôtre". La seconde, celle des fidèles du Christ au Christ: "Vous êtes du Christ". La troisième, celle du Christ en tant qu'homme, à Dieu: "et le Christ est de Dieu". Dans ces trois ordres est enfermé tout le drame de l'histoire, dans laquelle l'ensemble des créatures se meut pour exécuter et réaliser le plan divin. Aussi l'enseignement de Saint Thomas est-il très profond, qui a vu que l'histoire, construite par le mouvement des hommes et des créatures, n'a pas - aucun mouvement ne l'a - une fin en soi, mais hors de soi. Par le mouvement, dit le De Pot 3, 10 ad 4 et 4, avec lequel Dieu meut les créatures, on cherche et on essaie autre chose, qui est en dehors du mouvement même, à savoir, compléter le nombre des élus, chose qui, une fois obtenue, entraînera la cessation du mouvement, et non de la substance du mouvement.

Il resterait à expliquer comment il se vérifie que les événements humains, qui apparemment se meuvent exclusivement par les desseins des hommes en opposition aux desseins divins, peuvent en définitive s'ordonner à l’accomplissement très exact des desseins divins. Saint Paul, se faisant l'écho de quelques paroles de Job, V nous donne l'explication de ce mode mystérieux: "Car il est écrit, dit-il, que Dieu chasse les sages dans leur astuce". Et Saint Thomas commente: "Dieu chasse les sages dans leur astuce parce que, par le fait même qu'ils machinent astucieusement contre Dieu, Dieu met obstacle à leurs desseins, et ils accomplissent ses propos. Tout comme par la malice des frères de Joseph, qui voulaient empêcher qu'il fût le premier, Dieu fit en sorte que Joseph, vendu à l'Égypte, y atteignit le Pouvoir".

mardi, février 24, 2009





Page du livre de Mgr Pranaitis où se trouvent les textes du Talmud qui prescrivent
la destruction des Chrétiens.
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DES MOUVEMENTS QUI MEUVENT L’HISTOIRE PROFANE


Le fait que Dieu oriente tous les événements de l'humanité selon un mode très spécial et mystérieux pour l'édification du Corps du Christ n'empêche pas, mais au contraire, exige que tous les événements se déroulent aussi au moyen de causes propres purement humaines. De cette façon, l'histoire profane - ce que Saint Augustin appelle la Cité Terrestre - a sa substance et son rythme propres, différents, sinon divergents de ceux de la Cité de Dieu. Les Livres Saints rapportent déjà que Caïn, après avoir eu son fils Enoch, "se mit à bâtir une ville, à laquelle il donna le nom de son fils Enoch" il est aussi écrit que parmi les descendants de Caïn, Tubalcaïn - le premier métallurgiste - fut forgeron d'instruments coupants de fer et de bronze. Après le Déluge, ils nous montrent les hommes concentrant leurs efforts dans une tâche exclusivement civilisatrice, dans l'édification de la cité de Babel, jusqu'à ce que le Seigneur, par la confusion des langues, les dispersât sur la face de la terre.

Les Livres Saints ne s'occupent plus désormais de l'histoire profane: avec le récit d'Abraham, ils entrent dans l'histoire Sainte proprement dite, et ils s'en occupent presque exc1usivemént jusqu'à l'Apocalypse. On dirait que Dieu abandonne la cité des hommes à leurs propres desseins. La cité des hommes n'a rien à voir avec celle de Dieu, au moins directement. Leur vie se déroule dans un mouvement et dans une dialectique propres. On pourrait même penser quelque chose de plus, et c'est que la structure et la dynamique des civilisations et de la vie profane des hommes tombent sous la coupe du "Prince de ce monde". Non pas qu'elles soient mauvaises en soi, mais parce que ce dernier a acquis sur elles possession, l 'homme ayant cédé à sa suggestion. Il est certain que le Christ a livré un combat contre le Diable dans les trois tentations, et qu'Il l'a vaincu définitivement sur la Croix, mais sur un autre terrain et avec d'autres armes. Sur le terrain de l'Histoire Sainte, et avec des armes spécifiquement saintes.

C'est pourquoi l'histoire profane se meut sous la haute domination du Prince de ce monde. Saint Jean semble indiquer la dialectique des grandes lois des civilisations. Dialectique de la volonté de pouvoir par la domination de quelques peuples sur d'autres peuples - orgueil de la vie - ; dialectique de l'enrichissement sans limites avec la misère et la sujétion corrélatives des plus faibles - concupiscence des yeux - ; dialectiques des jalousies et des rivalités sexuelles - concupiscence de la chair - aussi Saint Jean oppose-t-il l 'histoire sainte à l 'histoire profane: "Nous savons que nous sommes de Dieu, tandis que le monde est tout entier sous l'empire du Malin" (I Ep II, 16).

Saint Paul montre pareillement la contre-position de la dialectique du monde, dans laquelle il y a rivalité de juif et de grec - lutte pour la domination politique de maître et d'esclave - lutte de domination économique - d 'homme et de femme - lutte pour les satisfactions charnelles - à la Cité de Dieu, en qui "Vous êtes tous un dans le Christ Jésus".

Les grandes passions des hommes qui étudient, analysent et combattent les Livres Saints sont le moteur du mouvement historique des civilisations. Le cosmos court vers une unification universelle sous le pouvoir de fer du plus fort. Toynbee a bien vu comment la civilisation décline dans une humanité qui progresse dans la course pour avoir des armes de plus en plus puissantes. Un empire succède à un autre empire, une civilisation à une autre civilisation. Mais si la volonté du plus fort a force de loi, la substance profane de l'histoire est amassée dans l'injustice et chemine vers la dégradation, et par là vers la barbarie. Aussi quand une civilisation s'est fortifiée en dévorant la précédente qui était entrée en décadence, elle émerge pendant un temps dans une explosion de vigueur, mais bientôt elle décline très rapidement, pour passer à un état chronique de barbarie ou pour mourir. Si nous prêtons attention à la substance même dont elles sont formées, c'est la loi qui régit les civilisations, loi de la naissance et de la mort, propre à tous les corps naturels. Sur ce plan de la substance profane de l'histoire, la thèse de Spengler paraît définitive. Mais la grave erreur de Spengler est de croire que l'histoire profane des peuples doit être l'unique histoire. Ce sera peut-être l'unique que puissent écrire les hommes. Dans cette même histoire qu'écrivent les hommes, poussés par la dialectique de la triple concupiscence, Dieu écrit une autre histoire, la vraie histoire, l'histoire définitive.

Mais s'il est exact que l'ordre profane de l'histoire n'aide pas directement l'histoire vraie qu'écrit Dieu dans l'édification du Corps de son Fils Unique, il est vrai que d'une manière indirecte, mais effective, elle lui sert aussi. Parce que c'est dans le monde que s'édifie cette histoire vraie, bien qu'elle ne s'édifie ni avec le monde, ni du monde. L'Histoire Sainte est insérée dans la profane et lui est mêlée. La bonne semence est semée dans le champ de l'histoire profane.

C'est ce qui fait que l'histoire profane rend une série de services à l'histoire des âmes, dont Dieu seul connaît la nature et la mesure. Saint Paul a fixé ainsi cette loi: "Nous savons, enseigne-t-il, que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l'aiment, de ceux qui, selon ses desseins sont choisis". Il s'ensuit que "ce qui survient aux élus, qui sont les parties les plus nobles de l'univers, ne se fait pas au bénéfice des autres, mais au leur. Il n'en arrive pas de même aux hommes qui doivent être réprouvés ni à tous les êtres inférieurs de la création, car ceux-ci s'ordonnent pour le bien des élus. Et de même que le médecin provoque une blessure au pied pour soigner la tête, de même Dieu permet le péché et le mal dans quelques êtres pour le bien des élus. Pour que s'accomplisse la parole de l'Écriture: Le sot servira le sage, c'est-à-dire, les pécheurs serviront les justes". (Saint Thomas in Rom VIII, 28)

C'est là qu'on voit comment l'histoire profane est soutenue par l'Histoire Sainte. Et s'il est vrai que l'œuvre de Dieu dans les siens ne s'accomplit que dans le vaste champ agité du monde, sujet à son tour à la dialectique de la triple concupiscence, et si cela crée une interdépendance entre les deux histoires, il ne s'ensuit pas que l'histoire profane entraîne vers elle l'Histoire Sainte, mais au contraire, que c'est celle-là qui est entraînée et attirée par celle-ci. Car les Saints jugeront le monde et le vaincront.
LES JUIFS DANS LE MYSTÈRE DE L'HISTOIRE


L'histoire, en tous ses mouvements religieux et profanes, se meut au service du Corps du Christ. À travers l'histoire se complète le Corps du Seigneur. Et le travail d'incorporation de nouveaux membres au Corps du Christ s'accomplit par la Foi. "Sans la Foi, il est impossible de plaire au Seigneur" (Heb XI, 6) "Mais comment invoqueront-ils Celui auquel ils n'ont pas cru? Et comment peuvent-ils croire sans avoir entendu parler de Lui? Et comment prêchera-t-on si l'on n'est pas envoyé?" (Rom X, 14). Aussi, l'histoire, le Corps Mystique du Christ, la Foi, la prédication de l'Évangile et la mission des évangélisateurs, sont-ils étroitement liés, l'histoire n'a pas d'autre raison d'être que de déployer le temps nécessaire pour que les peuples embrassent la foi chrétienne. Et ce temps à son tour est conditionné par la force et l'élan avec lesquels la prédication se fera entendre par les peuples de la terre. Et à son tour, cet élan de la prédication dépend de la force avec laquelle s'enracine la foi dans les peuples pour susciter des missionnaires qui diffusent le message évangélique. L'Église est en état de mission depuis le jour où le Christ l'a privée de sa présence visible. Et les peuples chrétiens qui ont reçu le message évangélique doivent se constituer en porteurs de ce message à d'autres peuples. La prédication de l'Évangile justifie ainsi la continuité de l'histoire vivante. Quand l'Évangile sera parvenu à tous les peuples, l'histoire doit cesser. "Cet évangile du Royaume sera prêché dans le monde entier par toutes les nations, et alors viendra la fin", (Mt XXIV, 14).

La vie des nations dans la présente économie a donc sa raison d'être dans la prédication de l'évangile. Mais à son tour, la prédication de l'évangile est entravée et comme freinée par une tension fondamentale qui provient de la haine du juif contre l'évangélisation du gentil. Les juifs, comme catégorie historique permanente, jouent ce rôle d'être les ennemis de l'Évangile, qui s'opposent de toute leur furie à la conversion des gentils. Cette loi - loi historique - Saint Paul l'énonce dans une série de textes dont il est nécessaire de souligner la force. Le plus significatif est tiré de la 1re Épître aux Thessaloniciens (- II, 15-16 -): "Ces gens-là ont mis à mort le Seigneur Jésus et les Prophètes, ils nous ont persécutés, ils ne plaisent pas à Dieu, ils sont ennemis de tous les hommes quand ils nous empêchent de prêcher aux païens pour leur salut, mettant ainsi en tout temps le comble à leur péché, et elle est venue sur eux, la colère, pour en finir". On pourrait difficilement résumer en moins de mots la faute et sa portée, qui pèse sur le peuple juif. Ils s'opposent à la prédication évangélique en donnant la mort à Jésus, son auteur principal, et aux prophètes qui l'ont préparée; et en persécutant les Apôtres qui la propagent. Ils ne plaisent pas à Dieu, quoiqu'ils pensent le contraire. Ils sont contre tous les hommes. Saint Paul énonce ici la loi explicative de l'inimitié permanente en tant que catégorie historique, du peuple juif contre toutes les nations. Et il explique de quelle manière ils s'opposent à tous les peuples: c'est-à-dire en empêchant leur évangélisation et leur salut. C'est cela le rôle du peuple juif: semer la corruption et la ruine des peuples, surtout des peuples chrétiens.

Cette loi de persécution de la Synagogue contre l'Église, Saint Paul l'expose aussi dans son Épître aux Galates (IV, 28), où il dit: "Et vous, frères, vous êtes les fils de la Promesse, à la manière d'Isaac. Mais de même qu'alors celui qui est né selon la chair persécutait celui qui est né selon l'Esprit, de même aujourd'hui". Ismaël, fils d'Abraham par l'esclave Agar persécutait Isaac, fils d'Abraham par Sarah. Ainsi la Synagogue persécute l'Église, d'une manière permanente et fondamentale, comme une catégorie historique. Et comme l'Église est en état de mission, en portant l'Évangile à tous les peuples à travers l'histoire, la Synagogue entrave cette tâche et le plan d'évangélisation.

Aussi l'Église, avec une grande sagesse et suivant la doctrine de l'Apôtre sur les interventions de la Synagogue, quand elle était forte dans le domaine temporel, s'est opposée à l'entrée des juifs dans les peuples chrétiens. Elle savait que c'était un peuple dangereux, qui complotait la perte des chrétiens. Peuple sacré, sans doute, on ne devait pas le persécuter, et il devait être traité avec respect, ainsi qu'il convenait à la grandeur de ses pères. Mais peuple ennemi, dont il était nécessaire de se mettre en garde et de se défendre. La discipline du ghetto correspondait à leur triste condition.

Les juifs du ghetto, bien qu'impuissants à asséner des coups mortels à la chrétienté, machinaient de mille manières différentes pour perdre les peuples chrétiens. Ils disposaient de deux armes puissantes: une connaissance dialectique de la parole de Dieu, que leur donnait la science rabbinique, et avec laquelle ils pouvaient forger toute sorte d'hérésies, et le pouvoir de l'or qui leur donnait de pouvoir corrompre les mœurs, surtout celles des puissants. Ils firent quelque mal, mais du dehors, sans arriver à s'emparer du contrôle des sociétés chrétiennes.

Mais lorsque la ferveur chrétienne s'est refroidie, et que les peuples se sont paganisés, la société autrefois chrétienne ouvrit ses portes aux juifs. La Révolution Française, qui marque la mort de la société chrétienne, introduit les juifs en son sein. Une fois dans la place, ils atteignent de plus en plus de puissance, ils réussissent à corrompre de plus en plus profondément les peuples chrétiens. Avec le Libéralisme, le Socialisme et le Communisme, ils dissolvent toutes les institutions naturelles et surnaturelles qu’y avaient consolidées le christianisme. La structure des nations chrétiennes se brise. Les peuples, maintenant, ne se proposent plus d'objectifs missionnaires ni d' entreprises politiques. Ils se transforment en un conglomérat d'individus mus par le bien-être purement économique, auquel, à leur tour, ils ne peuvent atteindre qu'en dépendance et au service des juifs, lesquels deviennent les maîtres de la richesse mondiale.

La tension judéo-gentil qu'a établie Dieu au sein des nations s'accroît à mesure que celles-ci s'éloignent de Jésus-Christ. Et avec raison. Parce que cette tension ne peut disparaître que dans le christianisme. Saint Paul l'enseigne catégoriquement: "Dans le Christ, il n'y a ni juif ni gentil" (Gal III, 28). Pourtant, si les nations ne veulent pas tomber sous la domination du juif, elles doivent se soumettre au joug suave de la loi du Christ. Si au contraire elles rejettent le royaume public de Jésus-Christ, elles devront nécessairement tomber sous la domination judaïque. La loi de la tension dialectique du juif et du gentil opère nécessairement avec une rigueur théologique. Et l'Europe ex-chrétienne, qui dut être le porte-étendard de l'Évangile à tous les peuples de l'Univers, aujourd'hui judaïsés, apporte aux peuples païens l'exploitation et la ruine, y créant des obstacles insurmontables à la prédication de l'Évangile.

lundi, février 23, 2009

LE MYSTÈRE DE LA TENSION DES JUIFS ET DES GENTILS EN RELATION AVEC L'HISTOIRE



Cette loi de tension dialectique entre juifs et gentils, que Saint Paul dénonce dans la première Épître aux Thessaloniciens (II, 15) et qui régit l'évangélisation des peuples, doit se fonder sur quelque disposition mystérieuse de la Providence, dans la présente économie. Saint Paul l'enseigne dans les chapitres neuvième, dixième et onzième de l'Épftre aux Romains. Nous allons rapporter ses enseignements point par point, pour plus de clarté:

I - Il existe une supériorité et une prééminence du juif sur le Gentil. Comme on le sait, le choix divin en faveur de ce peuple minuscule remplit les pages merveilleuses de l'Ancien Testament. L'Apôtre ne manque pas de le rappeler aux Romains orgueilleux: "Tribulation et angoisse sur tout homme qui fait le mal, d'abord sur le juif, ensuite sur le gentil; mais gloire, honneur et paix à tout homme qui fait le bien, d'abord au juif, ensuite au gentil". (Rom II, 9)

S'il est vrai que tant les juifs que les gentils sont des pécheurs inexcusables, (Rom, II, 1), cependant les juifs ont une supériorité que Saint Paul reconnaît ouvertement: "Quel est donc l'avantage du juif, ou en quoi profite-t-il de la circoncision?". Et il répond: "Beaucoup, sous tous les aspects. Parce que premièrement lui a été confiée la Parole de Dieu". (Rom, III, I).

Mais, pourra-t-on arguer, les juifs ont été infidèles et sont devenus indignes des Divines Promesses. L'Apôtre répond: "Eh bien quoi, si quelques-uns ont été incrédules, leur incrédulité va-t-elle annuler la fidélité de Dieu?" Et dans l'Épître aux Romains (XI, 28) il ajoute: "Pour ce qui regarde l'Évangile, ils sont les ennemis de votre bien, mais selon l'élection, ils sont aimés à cause de leurs pères. Car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables".

II - Mais la supériorité que Dieu a adjugée au juif lui vient de la foi et non de la chair.

La tentation permanente du peuple juif a consisté à croire que sa grandeur lui venait simplement par son lignage charnel et non par la foi. Il est clair que son lignage charnel était grand, pour autant qu'il devait être le véhicule qui nous apporterait le Sauveur. Mais il était grand par le Sauveur, et parce que Dieu, dans ses desseins, avait choisi son lignage, et non un autre, pour nous apporter le Sauveur. Saint Paul signale fortement cette vérité dans Gal (III, 6) en faisant voir que la grandeur d'Abraham ne consista pas en sa chair, que par elle il fut père d'Ismaël de l'esclave Agar, mais que cela ne lui a conféré aucune gloire; sa grandeur consista en la foi: "en ce qu'il a cru"; il a cru que Sarah, son épouse déjà vieille, lui donnerait Isaac, fils de la Promesse. Et il le crut si bien qu'il n'hésita pas à obéir au commandement divin de sacrifier son fils unique. La foi sauve. La loi et la chair perdent parce qu'elles sont une malédiction. Et le Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi en se faisant pour nous malédiction, car il est écrit: "Maudit tout homme qui est pendu au bois", pour que la bénédiction d'Abraham s'étende sur les nations en Jésus-Christ et que par la foi nous recevions la promesse de l'Esprit.

III - La tension juif-gentil, avec la supériorité du juif sur le gentil, se termine dans le christianisme.

Cette catégorie historique qui signifie la tension dialectique de juif-gentil, qui doit régir toute l'histoire, dans la théologie de Saint Paul, se termine dans le christianisme. Non pas une fin temporelle, mais supra-historique.

Lorsque juifs et gentils entrent dans l'Église, ils font profession du Christ, dans lequel s'achève toute division. C'èst ce qu'enseigne l'Apôtre dans Gal (III, 26): "Vous êtes donc tous fils de Dieu par la foi dans le Christ-Jésus. Vous tous en effet, baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ. Il n’y a ni juif ni grec, il n'y a ni esclave ni homme libre, il n y a ni homme ni femme, car tous vous ne faites' qu'un dans le Christ Jésus".

Le Christianisme ne se réalise pas d'un seul coup, mais il s'acco'mplit progressivement dans le processus historique. Les tensions et spécialement celle du juif et du gentil, doivent exister, pour que s'accomplisse le processus d'évangélisation des peuples. C'est pour cela que le juif apparaît dans tous les peuples en même temps que le missionnaire. Si d'une certaine façon leur présence confirme le message évangélique comme l'accomplissement des prophéties, d'une autre façon, lui, il est le contradicteur authentique du Christ et du christianisme, "qui empêche que l'on parle aux gentils et qu'on leur apporte le salut". (I Tess II, 16)

Mais une fois convertis, tant le juif que le gentil, ils n'ont rien à craindre des juifs. Non pas que ceux-ci ne les guettent pas, mais parce que leurs embûches sont vaines,. pour celui qui est uni à Jésus-Christ.

IV - Il y a donc un grand mystère relativement aux juifs, et c'est qu'une partie de ce peuple a été réprouvée pour que les peuples gentils puissent être sauvés.

L'Apôtre nous enseigne qu'une partie d'Israël a été réprouvée. Dans l’Épître aux Romains, il enseigne clairement (IX, 30): "Que conclure? Que des païens qui ne poursuivaient pas de justice ont atteint une justice, la justice de la foi, tandis qu'Israël, qui poursuivait une loi de justice, n'a pas atteint la loi. Pourquoi? Parce qu'au lieu de recourir à la foi, il comptait sur les œuvres. Ils ont buté contre la pierre d'achoppement, comme il est écrit: Voici que je pose en Sion une pierre d'achoppement, et un rocher qui fait tomber, mais qui croit en lui ne sera pas confondu".

La parole d'Isaïe (XXVIII, 16) s'est accomplie: "Aussi le Seigneur Yahwé dit: J'ai mis en Sion pour fondement une pierre, une pierre témoin, angulaire, précieuse, fondamentale". Contre cette pierre a trébuché une partie du peuple juif, et elle est tombée. "Dieu leur a donné un esprit de torpeur, des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre jusqu'à ce jour". (Rom. XI, 8)

Et l'Apôtre ajoute: "David dit aussi: que leur table soit un piège, un lacet, une cause de chute, et leur serve de salaire: Que leurs yeux s'enténèbrent pour ne point voir, et fais-leur sans arrêt courber le dos!" (Rom. XI, 9)

La réprobation n'a pas été totale, mais partielle seulement, et Dieu s'est réservé un reste d'Israël. C'est le clair enseignement de l'Apôtre: "Je demande donc: Dieu aurait-il rejeté son peuple? Certes non. Ne suis-je pas moi-même israélite, de la race d'Abraham, de la Tribu de Benjamin? Dieu n'a pas rejeté le peuple que d'avance, il a discerné. Ou bien ignorez-vous ce que dit l'Écriture à propos d'Élie. Quand il s'entretient avec Dieu pour accuser Israël: Seigneur, ils ont tué tes prophètes, rasé tes autels, et moi je suis resté seul et ils en veulent à ma vie. Eh bien, que lui répond l'oracle divin? Je me suis réservé sept mille hommes qui n'ont pas fléchi le genou devant Baal. Ainsi pareillement il subsiste un reste, élu par grâce". (Rom. XI, 1-5)

Une partie d'Israël fut réprouvée pour que la miséricorde atteignit les peuples gentils. C'est précisément là qu'est le mystère dans lequel Dieu, plein de compassion pour les peuples et résolu à les sauver, permet la perdition d'une partie d'Israël et dans leur substitution Il dispose l'insertion des peuples gentils dans le grand Olivier de l'Église: "Je demande donc, dit l'Apôtre, (Rom. XI, 11), serait-ce pour une vraie chute qu'ils ont bronché? Certes non. Mais leur faux pas a procuré le salut aux païens afin que leur propre jalousie en fût excitée".

Les gentils doivent prendre grand soin de ne pas s'enorgueillir en pensant que la chute d'une partie des juifs leur a apporté quelque mérite. Ils feraient mieux plutôt de craindre devant l'insondable mystère de la miséricorde et de la justice divines. À ce propos, l'Apôtre dit: "(Rom, XI, 17) Si quelques-unes des branches ont été coupées, tandis que toi, sauvageon d'olivier, tu as été greffé parmi elles pour bénéficier avec elles de la sève de l'olivier, ne va pas te glorifier aux dépens des branches. Ou si tu veux te glorifier, ce n'est pas toi qui portes la racine, c'est la racine qui te porte. Tu diras: on a coupé des branches pour que moi aussi, je fusse greffé. Fort bien, elles ont été coupées pour leur incrédulité, et c'est la foi qui te fait tenir. Ne t'enorgueillis pas, crains plutôt. Car si Dieu n'a pas épargné les branches naturelles, prends garde qu'Il ne t'épargne pas davantage".

V - La réprobation d'Israël est permise jusqu'à ce que la plénitude des nations entre dans l'Église.

Saint Paul enseigne ouvertement que: "L'entendement vint à une partie d'Israël jusqu'à ce qu'entre la plénitude des nations, et alors tout Israël sera sauvé". (Rom, XI, 25)

VI - Tandis qu'une partie d'Israël est réprouvée et les gentils convertis, il doit s'élever une jalousie des juifs contre ceux-ci. Saint Paul énonce cela en divers passages. Ainsi, dans l'Épître aux Romains, (X, 19), il fait siennes les paroles de Moïse: "Je vous rendrai jaloux de ce qui n'est pas une nation, contre une nation sans intelligence t'exercerai votre dépit". Et dans la même lettre (XI, 14) "Mais c'est avec l'espoir d'exciter la jalousie de ceux de mon sang et d'en sauver que1ques-qns". Saint Thomas, dans son commentaire de ce passage, fait remarquer que les juifs éprouvaient de l'envie contre les gentils convertis, c'est-à-dire une colère qui venait de l'envie. Il ajoute: On dit que Dieu les induit en envie et les pousse à la colère, non pas en tant qu'il cause en eux la malice, mais en tant qu'il leur enlève ses grâces, ou plutôt, en convertissant les gentils, d'où les juifs prennent occasion de colère et d'envie.

Cette colère et cette envie dont l'Apôtre parle ici est celle qui provoque les persécutions contre l'Église et les chrétiens dont parle l'Apôtre dans la Première Épître aux Thessaloniciens, (II, 15) et dans l'Épître aux Galates (IV, 28), dont nous avons déjà reproduit les textes. Qu'on remarque bien que cette inimitié ne constitue pas à proprement parler une tension, pour autant que cette notion suppose réciprocité d'actions; et bien que l'Église soit haïe par la Synagogue, il n'y a pas de réciprocité. L'Église se contente de se prémunir contre ses embûches et ses attaques.

Ces embûches et ces attaques de la Synagogue contre l'Église et les chrétiens s'accomplissent surtout sur le plan public des nations, et sont facteurs efficaces du mouvement de l'histoire, comme nous l'avons déjà dit.

VII - Dans le cours de l'histoire, malgré la réprobation d'une partie d'Israël, quelques juifs seront sauvés.

Saint Paul enseigne (Rom XI, 14) que par égard à son ministère et en éveillant l'émulation de ses frères les juifs, il en sauvera quelques-uns. Il ne semble pas annoncer cela comme une exclusivité de son apostolat personnel, mais comme une constante de toute l 'histoire chrétienne.

VIII - Mais Israël aussi se convertira. Ainsi l'annonce clairement et glorieusement l'Apôtre, les juifs se convertiront. "Et si leur faux pas a fait la richesse du monde et leur amoindrissement la richesse des païens, que ne fera pas leur totalité!" (Rom, XI, 12) Et plus loin: "Car si leur mise à l'écart fut une réconciliation pour le monde, que sera leur admission, sinon une résurrection d'entre les morts?" (Rom, Xl, 15)

Saint Paul a bien soin de faire remarquer que la chùte d'Israël s'est faite provisoire et uniquement en faveur des Gentils. "Car je ne veux pas, frères, vous laisser ignorer ce mystère, de peur que vous ne vous complaisiez en votre sagesse; une partie d'Israël s'est endurcie jusqu'à ce que soit entrée la totalité des païens et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit: De Sion viendra le Libérateur pour ôter les impiétés du milieu de Jacob. Et voici quelle sera mon alliance avec eux lorsque j'effacerai leurs péchés". (Rom, XI, 25-27)

Saint Paul ne saurait signaler avec plus de force la conversion des juifs, et cela comme un droit; c'est-à-dire comme voulant signifier que si leur chute s'était effectuée pour faire une faveur aux Gentils, ladite faveur n'ayant pas été accomplie, les juifs devaient être réhabilités. Saint Paul ne cache pas l'orgueil de sa race, qui fut choisie par Dieu: "Car je suis Israélite, du lignage d'Abraham, de la Tribu de Benjamin". (Rom, XI, 1)

La conversion des juifs avait pareillement été clairement annoncée par les prophètes de l'Ancien Testament. Les psaumes 147 et 126 la célèbrent sur un air de triomphe. Isaïe (LIX, 20); Jérémie (XXXI, 10-12; 16-17; 33) ; Ézéchiel (XXXVII, I) ; Osée (3, 4, 5); Malachie (III, 23) ne manquent pas de le chanter avèc joie. Et le Nouveau Testament l'annonce, bien que sur un ton dramatique: "Jérusalem, Jérusalem, qui tue les Prophètes et lapide ceux qui te sont envoyés! Combien de fois j'ai voulu rassembler tes fils à la manière de la poule qui rassemble ses poussins sous son aile, et tu ne l'a pas voulu! Votre maison restera déserte, car en vérité, je vous dis que vous ne me verrez plus jusqu'à ce que vous entendiez: Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur!" (Mt XXIII, 39. Luc XIII, 34). L'accent de cette prédiction ne se met pas sur la conversion, mais dans le châtiment dont sera l'objet le peuple juif pour son incrédulité. La conversion est annoncée d'une manière indirecte, quand il y est dit que les juifs salueraient Jésus avec le "Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur".

Saint Luc (XXI, 24) annonce aussi la conversion d'Israël: "Ils tomberont au fil de l'épée et seront emmenés captifs entre toutes les nations, et Jérusalem sera humiliée par tous les peuples jusqu'à ce que s'accomplissent les temps des nations".

Saint Paul, dans la IIe Épître aux Corinthiens (III, 15) révèle aussi le retour des juifs au Seigneur: "Oui, jusqu'à ce jour, lors de la lecture de Moïse, un voile s'est posé sur leur cœur. Quand ils se convertiront au Seigneur, le voile tombera".

IX - Les juifs se convertiront au cours de l 'histoire.

La conversion des juifs est clairement annoncée dans les Écritu,res. Mais ce qui est problématique est le temps dans lequel cela doit s'accomplir. Jusqu'ici l'opinion courante des exégètes, et tout spécialement celle de Saint Thomas, était que cette conversion allait mettre un terme au déroulement de l'histoire, et, en conséquence aurait lieu à la fin du monde. Mais récemment, des auteurs comme Charles Journet (dans Destinées d'Israël, Egloff Paris 1945, p 339 sq) ont soutenu que le retour d'Israël se produira dans la trame même de l'histoire. Que loin de mettre un point final au déroulement historique, ce serait un fait d'une telle ampleur qu'il donnerait comme fruit "une grande épiphanie de catholicité", laquelle se déroulerait sur plusieurs siècles. Que la fin de l'histoire viendra peu après la conversion des juifs et la grande épiphanie de catholicité qu'elle susciterait, quand se lèveraient de grandes persécutions sous l'action du mystère d'iniquité qu'annonce Saint Paul dans la IIe Épître aux Thessaloniciens, II, 7.

Journet veut fonder son opinion sur les paroles de l'Apôtre: "Parce que si leur réprobation est réconciliation du monde, que sera leur réintégration, sinon une résurrection d'entre les morts?" L'Apôtre, argue Journet, ne dit pas la résurrection, mais une résurrection. Ce qui veut dire, par conséquent, que le retour d'Israël provoquera dans l'Église une telle recrudescence de l'amour qu'il pourra être comparé à un retour des morts à la vie. Le monde, poursuit-il, après la conversion des juifs, participera d'une manière plus plénière, plus manifeste, à la résurrection première des mille années, dont par le l'Apocalypse (XX, 4-6) c'est-à-dire à la vie de la grâce, telle qu'elle a été répandue avec profusion par le Christ pendant toute l'ère de l'apparition millénaire ou messianique, laquelle commence avec les jours de l'incarnation et dure jusqu'au temps de la seconde parousie à la fin des siècles. (ibid, 340 et E. B. Allo, l'Apocalypse de Saint Jean p. CXXXI)

Mais il est difficile d 'y répondre. Il est vrai que du texte en question il s'ensuit que la conversion des juifs doit apporter au monde et aux gentils, un bien beaucoup plus grand que celui qu'apporta leur chute. Mais quel a été le fruit de la chute des juifs? Rien moins que la Rédemption, appelée par Saint Paul "Richesse du monde...", "richesse des gentils, réconciliation du monde". Quel autre événement essentiel peut être comparable à celui-là, bien plus, le passer en richesse, sinon la parousie elle-même? Au moins, il est certain qu'un plus grand degré d'effusion de la grâce ne peut pas se comparer à une chose égale ou plus grande que l'effusion substantielle de la grâce qui s'opère dans la Rédemption.

Mais il y avait une raison plus fondamentale qui explique pourquoi les anciens exégètes ont fait la relation, en dépit de: "une résurrection d'entre les morts", entre la conversion d'Israël et la résurrection finale. Et cette raison était leur conception de l'histoire, qui leur faisait percevoir que l'opposition des juifs et des gentils était une catégorie historique qui illuminait tout le mystère du Christ et de sa Rédemption de l'Univers, de façon que, lorsque se terminerait cette opposition, se terminerait aussi l'histoire. Par conséquent, comme la conversion d'Israël mettait fin à la tension des juifs et des gentils, elle mettait fin aussi à l'histoire. (Voir Gaston Fessard: "Théologie et histoire", dans: Dieu Vivant, n̊ 8)

La conversion des juifs est un fait méta-historique proprement eschatologique, parce qu'il doit mettre fin à un facteur qui fait marcher l'histoire: la tension des juifs et des gentils. D'autre part, il est clair qu'on ne peut parler d'un fait totalement en dehors de l'histoire, comme s'il se réalisait au-dessus du temps et de l'histoire. "Tandis qu'il en est temps, faisons du bien à tous". (Gal VI - 10), et seulement le temps historique est le temps de faire du bien et de se sauver. Ensuite la conversion des juifs doit se réaliser dans l'histoire, et à la fin de l'histoire. Disons: au fil de l'histoire.

X - L'histoire est en marche vers l'eschatologie, en laquelle il n'y aura qu'un seul peuple, fait de juifs et de gentils.

L'histoire se meut agitée du dedans par la division des juifs et des gentils, de maître et de libre, d 'homme et de femme. Luttes religieuses, politiques, économiques et sociales, poussant certains peuples contre les autres, dans une volonté folle de prédominance. Le rôle qui revient à la tension judéo-gentil dans cette marche de l'histoire est primordial. Et non pas en tant que simple fait, mais en tant que loi qui a été mise par Dieu dans la raison d'être de l’histoire elle-même, qui est la prédication de l'Évangile.

Saint Paul nous a révélé ce mystère. Mais Saint Paul nous révèle aussi que l'histoire marche vers l'unité parfaite du Christ, où il n'y a ni juif ni gentil.

Dans sa magnifique lettre aux Éphésiens (II, 4) il rappelle d'abord aux gentils la triste condition dans laquelle ils furent pendant un temps. Il leur dit: "Vous avez été alors sans le Christ, éloignés de la société d'Israël, étrangers à l'Alliance de la Promesse, sans espérance, et sans Dieu dans le monde".

L'état de la gentilité ne peut pas être plus malheureux.

Mais "ceux qui, dans un temps, étiez loin, vous avez été rapprochés par le sang du Christ". Les peuples gentils sont entrés dans l'Église, et ils ont écouté la parole du salut. Et l'Église est la vraie société d'Israël. Et le Christ "est notre paix, et en réconciliant l'un et l'autre en un seul corps avec Dieu, par la Croix, en donnant la mort en lui-même à l'inimitié".

Car dans le Christ s'est faite la paix entre les deux peuples. Parce qu'en venant "II nous a annoncé la paix à ceux d'au loin, et à ceux d'auprès, car pour Lui, nous avons les uns et les autres le pouvoir de nous approcher du Père dans un même esprit".

Dans le Christ Jésus, désormais, ni juifs ni gentils, "vous êtes des étrangers et des invités, mais, concitoyens des saints et familiers de Dieu, édifiés sur le fondement des Apôtres et des prophètes. Et de cette édification le Christ est la pierre angulaire" (Eph II, 19) Et pendant tout le processus historique s'accomplit l'édification de l'Église, en prenant les pierres de tous les peuples, de juifs et de gentils, en accord avec l'insondable plan divin. Et là, dans l'Église, qui est le Christ prolongé, se termine toute division de telle sorte que quand l'Église sera totalement édifiée, l'histoire s'achèvera aussi.

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