Libellés

Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

samedi, octobre 11, 2008


La CSN a changé sa constitution vers 1970 pour l’adapter à son adhésion marxiste, pour le plus grand bien des travailleurs: grèves perlées, fermetures d’usines, pertes financières pour les grévistes alors que les dirigeants négociant les conventions sont payés à quelques centaines de dollars l’heure, augmentation des cotisations syndicales, protection des éléments les moins rentables et les plus perturbateurs dans l’indstrie - ce qui rend l’usine moins compétitive - etc., etc.

Quand nous prenons conscience de qui sont les acteurs dans le scénario, les trucages du gars des vues nous sautent aux yeux.

Dans la province de Québec, la CSN a la réputation d’avoir fait fermer de nombreux commerces. Par exemple, il y avait à Longueuil, sur la rive sud de Montréal, un petit commerce familial qui vendait des fleurs. Le syndicat y est entré et le commerce faisait faillite peu de temps après. Et nous pouvons citer d’autres cas. Certaines villes étaient sur une liste noire à cause de leur syndicalisme enragé et impitoyable. Le croirez-vous, cela est pour le bien de l’ouvrier?

N’oubliez jamais que les communistes utilisent toujours la bonne vieille méthode de la thèse, antithèse et de la synthèse. Tous les chefs de partis politiques communistes font la même chose.

Ce matin à RDI (Radio-Canada) le chanteur Danile Lavoie affirmait que seulement trois chefs de parti disaient la vérité. Ou bien il est très naïf, ou bien il ment sciemment en pesant se faire des appuis dans la confrérie communiste. Je ne crois pas qu’il comprenne la tactique communiste: thèse, antithèse, synthèse.
La gauche a fondé quelques partis politiques, dont le PQ, le BQ et dernièrement celui de Françoise David, cette très belle femme, très féminine, aimant les bébés et qui communie chaque matin du pain communiste.
DOSSIER
LA C.S.N. EST-ELLE ENCORE UN SYNDICAT?


Aujourd'hui, il faut poser la question : la CSN est-elle encore un syndicat?

Dans le Petit Journal du 20 juin 1965, un article a paru où l'on posait cette question: Où va la CSN? La réponse était donnée: Sur la place Publique.

Son nouveau chef M. Marcel Pépin, ne le cache pas d'ailleurs. Il dit sans ambages que

la Confédération des Syndicats Nationaux va S'ENGAGER DANS L'ACTION POLITIQUE au moyen de pressions populaires, notamment de manifestation de masse.

Pour le moment la CSN se contente de grèves...

Nous pouvons répondre à notre tour: La CSN n'est plus un syndicat; elle ne fait plus de l'action syndicale. De son propre aveu, c'est-à-dire de l'aveu de celui qui parle en son nom, M. Marcel Pépin, la CSN s'engage dans l'action politique. On peut dire que la CSN a été vidée de son contenu syndical; la coquille demeure, mais son contenu a été remplacé par quelque chose d'autre. Il n'y a pas lieu de se surprendre. Tout le monde voyait venir la manoeuvre.

Depuis quelque temps, en douce, la directive avait été donnée d'entraîner aux procédures parlementaires les cadres actuels de la CSN en vue de l'action politique. Pour le moment la CSN se contente de grèves, nous révèle l'article. Pour le moment..., c'est-à-dire, en attendant les manifestations de masse, et, peut-être, le pouvoir...? (Dans quel but M. Marchand a-t-il démissionné en faveur de monsieur Pépin? Pour quelle raison... politique ?). Pour le moment, nous dit-on, la CSN se contente de grèves...

Nous nous sommes souvent entretenus, dans diverses régions de la province, avec des syndiqués de la CSN au cours des dernières grèves. Tous nous ont fait l'aveu qu'ils ne comprenaient pas très bien pourquoi ils étaient en grève; mais ils étaient obligés de suivre les mots d'ordre de leurs dirigeants syndicaux. Maintenant nous savons, de l'aveu même de M. Pépin, que ces grèves étaient de l'action politique en attendant les pressions populaires, notamment les manifestations de masse.

Dans la lettre à la XXXVIIe Semaine sociale du Canada, en septembre 1960, S.S. Jean XXIII écrivait: "
Depuis la dernière guerre mondiale, les unions syndicales sont devenues plus indépendantes. Mais cette puissance accrue comporte à son tour un nouveau risque pour la liberté: que le syndicat en vienne un jour à exercer une sorte de patronat ou de droit, en vertu duquel il disposerait librement du travailleur, de ses forces et de ses biens ; ou qu'utilisant l'influence qu'il exerce naturellement sur la politique et sur l'opinion publique, il soit tenté d'abuser de la force que donne le nombre. Ni la liberté, ni la dignité ouvrière ne sont pleinement respectées quand "la défense des droits personnels du travailleur est de plus en plus aux mains d'une collectivité anonyme, qui agit par l'intermédiaire de gigantesques organisations tendant au monopole.
En 1953, le trésorier du Syndicat National des Employés de l'Aluminium d'Arvida, Monsieur Pierre Bouchard, démissionnait, après quatorze années de travail bénévole. Dans la note qui motivait sa démission, il déclarait ceci:
Chaque fois que les chefs syndicalistes organisent une grève, ils devraient sacrifier la moitié de leur salaire pour la cause ouvrière. Les
ouvriers le sacrifient bien tout entier. Il y aurait peut-être alors moins de grèves.
La suggestion de Monsieur Pierre Bouchard vaut encore pour 1966, alors que le Président de la CSN dit sans ambages que: la Confédération des Syndicats Nationaux va s'engager dans l'action politique au moyen de pressions populaires, notamment de manifestations de masse. Pour le moment la CSN se contente de grèves...

On voit bien que ce n'est pas M. Pépin et ses organisateurs qui sont en grève et qui en font les frais ! Et Pierre Bouchard pouvait encore écrire en connaissance de cause:
On dirait parfois que certains chefs syndicaux sont heureux, au fond, du marasme qui règne dans le monde ouvrier; ça leur permet d'occuper une position lucrative d'organisateurs.

OÙ VA LA CSN?

La CSN n'est pratiquement plus un syndicat ; elle ressemble de plus en plus à un parti politique, c'est-à-dire qu'elle est devenue la chose des organisateurs et des directeurs. À preuve, l'interview suivante publiée par la revue Socialisme 65 (numéro 5) avec MM. Yvan Brunet, président de la Fédération des ingénieurs, et Hildège Dupuis, membre du Bureau Fédéral de la CSN. À la question: Quelle serait la contribution du syndicalisme par rapport au futur de la Province de Québec, son apport comme force de changement?, M. Yvan Brunet répondit: Je pense qu'on fera la preuve qu'il faudra que le système devienne socialiste.

Hildège Dupuis: Entre nous on peut dire: «Oui, je suis socialiste , mais officiellement les centrales ne sont pas socialistes. C'est là le problème.

À la question: Seriez-vous favorable à la politisation des centrales?

Hildège Dupuis répondit: Il faudrait que dans la province de Québec, le syndicalisme se politise. Mais justement, est-ce là le but du syndicalisme? J'ai l'impression que c'est un changement d’hommes qu’il faudrait...

Yvan Brunet: Je me demande si jamais on arrivera à un état socialiste.

Hildège Dupuis: Je pense qu’au Québec, le milieu s'y prête, à cause de la situation.

Ces propos sont révélateurs. En effet, ils nous apprennent que beaucoup de dirigeants de la CSN se disent entre eux: Oui, nous sommes socialistes, mais officiellement les centrales ne sont pas socialistes. C'est là le problème pour eux.

Ils ne se demandent pas comment mieux aider les travailleurs au moyen du syndicats, mais comment se servir des travailleurs dans le but politique d'établir un état socialiste. C'est pourquoi, dans l'esprit et les propos de plusieurs hauts dirigeants de la CSN, il faudrait que la CSN se politise, c'est-à-dire q’une ligne commune du parti devrait être établie pour diriger la pensée des travailleurs et les faire travailler à la construction du système socialiste.

Or si, peu à peu, depuis des années, on s'est employé à vider l'oeuf de son contenu, c'est-à-dire, à changer les hommes qui dirigent et organisent la CSN pour les remplacer par des hommes qui se disent entre eux: Oui, nous sommes socialistes, il n'en reste pas moins que les structures mêmes de la CSN ne sont pas socialistes. Elles sont chrétiennes. La constitution de la CSN est chrétienne.

Dans sa pensée , dit la constitution, la CSN adhère aux principes chrétiens dont elle s'inspire dans son action. Or ces principes chrétiens en matière sociale ont été rappelés par Mater et Magistra, le 15 mai 1961; ils disent notamment qu’on ne peut admettre en aucune manière que les catholiques donnent leur adhésion au socialisme même modéré... (Fides, p. 22).

Dès lors, la question que les laïcs catholiques doivent se poser (eux qui sont chargés par le Concile d'harmoniser leur droits et devoirs de membres de l'Église avec leurs droits et devoirs de citoyen sous l'unique commandement de Dieu) est la suivante: va-t-on continuer à fournir des aumôniers à un organisation politisée, qui utilise le sacerdoce comme un paravent pour promouvoir un état socialiste à l'insu de la majorité des syndiqués catholiques? La CSN avait des aumôniers parce qu'elle était un syndicat, et un syndicat catholique.

Un syndicat, c'est-à-dire, selon la définition magistrale de Léon XIII dans Rerum Novarum, une association qui doit être organisée et dirigée de façon à fournir à chacun de ses membres les moyens propres à lui faire atteindre, par la voie la plus commode et la plus courte, le but qui est proposé ; ce but consiste dans l'accroissement le plus grand possible, pour chacun, des biens du corps, de l'esprit et de la famille en vue du perfectionnement moral et religieux de tous.

C'est surtout cette fin, insistait Léon XIII, qui doit régler toute l'économie des syndicats (Rerum Novarum 42-43) ». (Pour ceux qui seraient tentés de déclarer dépassée cette définition du syndicalisme, citons tout de suite Mater et Magistra: " L'Encyclique Rerum Novarum, écrit Jean XXIII, a été et continue à être reconnue comme la "Grande Charte" de la reconstruction économique et sociale de l'époque moderne (Fides, p. 19). La constitution de la CSN ne dit pas autre chose: La CSN croit au rôle primordial des forces spirituelles dans l'établissement de l'ordre social, lit-on dès la première page. Cette croyance est fondée sur sa conception de la personne humaine. Et, un peu plus bas, toujours à la même page des Constitutions de la CSN, on peut lire la définition chrétienne de la conception de la personne humaine: La dignité de la personne humaine repose sur le fait que l'homme, créé à l'image de Dieu, est doué d'intelligence et de volonté libre et qu'il a une destinée éternelle et surnaturelle.

Or la CSN, depuis quelques années, est de moins en moins dirigée et organisée selon les principes chrétiens de sa constitution officielle. Beaucoup parmi ceux qui dirigent et organisent la CSN - nous a appris un membre de son Bureau Fédéral, M. Hildège Dupuis - se disent entre eux: Oui, nous sommes socialistes; le problème, c'est qu'officiellement les centrales ne le sont pas. Quand elles le seront, la CSN sera officiellement un parti socialiste visant à l'instauration d'un état socialiste au Québec.

L'idée n'est pas neuve. Le journal Le DEVOIR rapportait le lundi 30 novembre 1964, que
M. Laurent Gaudreau, président du Syndicat National des ouvriers
manuels de Montréal (CSN), avait partagé, à un colloque organisé par la revue marxiste Révolution Québécoise, les thèses soutenues par M. Vallières, (directeur de cette même revue) sur la primauté pour les ouvriers, de s'organiser pour prendre le pouvoir, DANS UN PARTI FORME STRICTEMENT DE TRAVAILLEURS.
En attendant, les centrales ne sont pas OFFICIELLEMENT socialistes. Elles ne le sont que de bouche à oreille, sous couvert, selon la méthode du noyautage décrite par Léo-Paul Desrosiers dans le numéro Juillet-Août d'Aujourd'hui-QUEBEC .
Le noyauteur est un intrus qui vient s'installer dans votre propre maison, revêt votre livrée; il répand SES DOCTRINES à lui sous vos couleurs à vous. Le public, qui ne se défie pas, aura tendance à les accepter de bonne foi parce que c'est votre pavillon qui les couvre.
Il y a quelques mois, nous avions écrit, en terminant notre réponse à Pierre Vadeboncoeur, conseiller technique de la CSN:
Si j'étais aumônier à la CSN, je démissionnerais sur
1'heure
. Aujourd'hui, nous posons une question: Est-ce que
l'Église peut continuer de fournir des aumôniers à une organisation qui
va
s'engager dans l'action politique au moyen de pressions
populaires, notamment de manifestations de masse
et cela de
l'aveu même de son nouveau chef, Monsieur Marcel Pépin?
Ne serait-ce point compromettre l'Église dans un parti politique, et l'engager dans une politique socialiste dont nous savons qu'elle est loin d'être celle que préconisent les Papes?

Il suffirait de rappeler que M. Vadeboncoeur, conseiller technique de la CSN, applaudit à la révolution cubaine; que M. Hildège Dupuis, membre du Bureau Fédéral de la CSN, déclare: Oui, je suis socialiste; que M. Laurent Gaudreau est d'accord avec le directeur de Révolution Québécoise; qu'enfin le Président lui-même de la CSN, M. Marcel Pépin dit sans ambages que la Confédération des Syndicats Nationaux va s'engager dans l'action politique au moyen de pressions populaires, notamment de manifestations de masse.

La présence et l'action de tels hommes et de telles doctrines à l'intérieur d'un syndicat catholique, et au niveau des cadres dirigeants, suffiraient non-seulement à engager les prêtres à se retirer de la CSN, mais à indiquer nettement aux laïcs catholiques qui en sont membres qu'ils doivent en faire autant si un nettoyage ne se fait pas au plus tôt.

Personne ne peut être en même temps bon catholique et vrai socialiste, écrivait Pie XI. Les laïcs catholiques ont le grave devoir de se souvenir que, dans toutes choses temporelles, ils doivent être guidés par leur conscience chrétienne, dit le Concile du Vatican, car aucune activité humaine, même dans les choses temporelles, ne peut-être soustraite au commandement de Dieu (De Ecelesia.

Nous en savons assez maintenant pour dire carrément qu’un catholique, fût-il clerc ou laïc, ne peut ni ne doit, ni ne voudra plus s'associer, à un pareil groupement, qui, dans l'esprit même et les conversations intimes de ses dirigeants, n'a plus d’un syndicat que le nom! Pour que les ouvriers puissent redonner à la CSN leur franche adhésion, il faudrait que les dirigeants de celle-ci retournent à sa Constitution chrétienne et l'observent fidèlement.


http://www.blocquebecois.org/fr/le_chef.asp

Depuis sa création en 1990, notre parti a été de tous les débats qui ont animé la scène politique du Québec et du Canada. Notre engagement n'est donc pas nouveau, mais il est toujours aussi vigoureux.

Tous les jours à la Chambre des communes, les élus du Bloc Québécois font preuve de détermination et d'efficacité dans la défense des intérêts d'un Québec moderne et en constante évolution. (Lire: un Québec communiste et un État totalitaire dont le lapin serait le président. Soeur efficacité reprend les mêmes termes que Pierre Bourgault: efficacité. Bourgault laissait tomber la violence non pas par principe, mais parce que ce n’était pas efficace. La fin justifie les moyens!)

Nos pressions répétées à la Chambre des communes ont fortement influencé les décisions des libéraux fédéraux dans de nombreux dossiers. (À écouter le lièvre, c’est lui qui gouverne. Le Bloc a toujours supporté et voter en faveur de lois qui détruisaient la famille et qui allaient en fonction de son idéologie marxiste, rien de plus, rien de moins.)


C’est le Bloc Québécois qui a fait valoir notre opposition à la guerre en Irak et qui a contribué à mettre au jour le scandale des commandites. Quant au Protocole de Kyoto, il n’aurait pas été ratifié sans le travail du Bloc Québécois. (La guerre en Irak est une décision de l’ONU, le gouvernement mondial et illégal que supporte Duceppe et la gaugauche. À moins de vendre des armes, il n’y a pas grand monde en faveur de la guerre, même si la télévision n’a pas d’émissions intéressantes que le le peuple soit victime de spleen. Curieusement, le marxiste ne dénonce pas la Chine rouge au Tibet, les millions d’avortements sélectifs par le régime communiste, les guerres et les purges communistes. Il fait de la projection et veut passer pour une colombe de paix.)

Notre site vous aidera à vous familiariser avec la vision du Bloc Québécois. Vous trouverez une foule de renseignements sur les députés, sur le parti, sur toutes les dernières nouvelles et sur les plus récentes initiatives entreprises par le Bloc Québécois. (Mais pas un mot sur les idées de Bourgault et le véritable visage du séparatisme.)

Bonne navigation et n'hésitez surtout pas à nous faire part de vos commentaires. (Certainement que je vais naviguer mais pas sur le site des bloqueux.)
Le chef du Bloc Québécois,
Gilles Duceppe
____________________________

Né le 22 juillet 1947, Gilles Duceppe a grandi à Montréal dans une famille empreinte de solidarité. Jeune, il a pratiqué de nombreux sports et appris très tôt la valeur du travail d’équipe. Il a milité dans le mouvement étudiant pour la justice sociale et en faveur de la souveraineté du Québec. Après avoir été vice-président de l’Union générale des étudiants et étudiantes du Québec (UGEQ) (voir plus bas le dossier de cet organisation et le vrai visage de Duceppe) en 1968 et 1969 et il a été directeur journal Quartier Latin de 1970 à 1971 (Bernard Landry se trainaient les pieds à ce même journal de communistes). Ses convictions l’ont ensuite amené vers les milieux syndical et communautaire, où il a notamment agit comme conseiller syndical à la Confédération des syndicats nationaux.


(Autrement dit, le lapin n’a jamais travaillé de ses mains de sa vie. Il n’a fait que de la politique et de l’agitation.)



LE DOSSIER DE L’UGEQ


D'abord les faits.

Dans la revue marxiste Parti-Pris de février 1965, consacrée aux aspects du syndicalisme québécois , nous lisons (en page 4) cette proposition pour une stratégie d'ensemble des forces de gauche :

Nous voudrions reprendre une idée que suggérait Jacques V. Morin, il y
a quelques mois : FORMER UN CAUCUS DE GAUCHE de tous les militants syndicaux (permanents ou non, F.T.Q. ou C.S.N.) favorables au socialisme québécois. CE CAUCUS devrait définir une idéologie qui pourrait servir d'instrument politique à nos syndicats. Nous croyons que ce CAUCUS devrait insister sur le SOCIALISME, sans pour cela mettre en veilleuse l'aspect national. Disons que pour être MEMBRES DU CAUCUS, les militants devraient OPTER POUR LE SOCIALISME québécois.

En deuxième lieu, le CAUCUS devrait définir une stratégie, un plan d'action, pour faire pénétrer cette idéologie au sein de nos syndicats. Et enfin les militants pourraient mettre en application cette stratégie.


C'était signé : Parti-Pris, J.-M. P., initiales qui correspondent visiblement à Jean-Marc Piotte, rédacteur habituel à cette revue marxiste.

En mars 1965, se tient la première semaine syndicale de l'UGEQ. Dans le journal de l'Université Laval, en date du 11 mars, M. Jacques Pelletier signe un Commentaire qui est un bilan de la Semaine Syndicale de l'UGEQ. Le titre de l'article de M. Pelletier est déjà significatif: Un congrès sans étudiants. En effet, après avoir fait remarquer que les étudiants n'étaient pas à ces assises, l'auteur précise quels étaient les vrais participants de ce congrès qui se couvrait officiellement de l'étiquette étudiant:
Tout ce qu'il y a de syndicalisme était là, PLUS LA GAUCHE RÉVOLUTIONNAIRE, DES GENS DE PARTI-PRIS, RÉVOLUTION QUÉBÉCOISE, SOCIALISME 64, etc. Incidemment, je me demande si de n'avoir FAIT APPEL QU'À LA GAUCHE n'a pas nui à ces assises. Chose certaine, cela n'a pas aidé à animer les discussions. ON SAVAIT, AU DÉPART, QUE TOUS CEUX QUI FAISAIENT PARTIE DES PANELS ÉTAIENT, AU MOINS GLOBALEMENT, D'ACCORD.
Et M. Pelletier termine son commentaire ainsi :
Ce congrès fut avant tout un congrès de travailleurs. MÊME PAS; UN
CONGRES DES PERMANENTS SYNDICAUX ET DE LA GAUCHE QUÉBÉCOISE.
Dans le même numéro du journal de l'Université Laval, celui du 11 mars 65 que nous avons cité plus haut, la déclaration du président de l'UGEQ, Monsieur Jacques Desjardins, à cette Semaine Syndicale de l'UGEQ, est rapportée dans ses lignes essentielles. En voici quelques extraits qui en donnent l'orientation générale :

Nos quatre syndicats n'ont pas de politique globale de revendication,
ils n'ont pas de STRATÉGIE COMMUNE. Ils sont divisés face aux pouvoirs publics...

L'UCC, la FTQ, la CSN et l'UGEQ ne peuvent plus faire cavalier
seul...

Ce qu'il nous faut, c'est un Comité intersyndical de revendications
sociales, un genre de conseil supérieur pour diriger l'action revendicatrice des quatre syndicats...

Les communiqués de presse si bons soient-ils ne valent pas le spectre d'une grève POLITIQUE générale des quatre syndicats du Québec unis autour d'objectifs précis et déterminés. L'élément progressif de l'État et des différents partis politiques sentant l'appui possible des masses laborieuses mettrait au second plan les réactionnaires, les protecteurs d'intérêts et les chasseurs de sorcières. (Le Carabin, p. 8)

Il n'est pas nécessaire d'avoir fait un cours universitaire pour se rendre compte que la stratégie politique proposée par le Président de l'UGEQ, M. Jacques Desjardins, est substantiellement la même que celle mise de l'avant, quelques semaines à peine avant la première Semaine Syndicale de l'UGEQ, par Jean-Marc Piotte en page 4 de la revue marxiste Parti-Pris de février 65, dont nous rapportions au début de notre article la proposition pour une stratégie d'ensemble des foirces de gauche. Mais ne nous arrêtons pas là. Continuons. Suivons la progression de l'idée que suggérait Jacques V. Morin il y a quelques mois : FORMER UN CAUCUS DE GAUCHE de tous les militants syndicaux (permanents syndicaux surtout, dirions-nous) favorables au socialisme québécois. (Parti-Pris, J.-M.P.) Au mois de mars 65, quelques semaines après la parution de l'éditorial de J.-M.P. (Jean-Marc Piotte), le Devoir publiait un communiqué de presse qui nous apprenait que le CAUCUS DE GAUCHE était formé.
Etaient participants de ce CAUCUS DE GAUCHE: (remarquez bien les noms) JACQUES DESJARDINS, Président de l'UGEQ; JEAN-MARC PIOTTE, de la revue marxiste Partis-Pris; Pierre Vallières de la revue marxiste Révolution Québécoise (récemment mis en prison pour activités subversives) ; André d'Allemagne du RIN (récemment nommé secrétaire de l'AGEUM - Association Générale des Etudiants de l'Université de Montréal); et Marc Boulard,du NPD (un des lieutenants de M. R. Cliche).
Le 30 mars 1965, un autre communiqué de presse paraissait dans Le Devoir nous annonçant, cette fois, la mise en place du COMITÉ DE COORDINATION DES MOUVEMENTS DE GAUCHE. Voici la composition de ce comité telle que donnée dans Le Devoir du 30 mars 1965 :
Le Comité de Coordination des Mouvements de Gauche comprend ; le CAUCUS DE GAUCHE (l), le Club Socialiste Jacques Perrault (professeur à l'université de Montréal), Coopératives des éditions socialistes (Michel Chartrand), Groupe d'Action Populaire, la Revue Socialiste, la Ligue Socialiste Ouvrière, le PARTI COMMUNISTE CANADIEN, Parti-Pris mouvement, le Parti Socialiste 65 (revue) et Révolution Québécoise. Au cours de la première réunion qui a eu lieu dimanche, ces divers mouvements ont formé un comité de coordination qui devra se réunir au moins une fois par mois. Ce comité a également été chargé d'inviter les autres mouvements de gauche à participer au regroupement des forces de gauche et à préparer la célébration de la fête universelle des travailleurs le 1 er mai.
Ce n'est un secret pour personne, le 1er mai est la fête officielle du Parti Communiste International. La Célébration eût donc lieu à Montréal et elle fut rapportée par les journaux: les mouvements de gauche réunis - sans excepter le CAUCUS DE GAUCHE dont M. Jacques Desjardins, président de l'UGEQ, est participant officiel - chantèrent le chant universel communiste, l'INTERNATIONALE, à la gloire de Moscou et Pékin. LA FONDATION DE L'UGEQ. Dans une interview accordée à un hebdomadaire du Lac St-Jean (et rapportée dans A.-Q. de Mars 65, en page 11) le président de l'UGEQ, M. Jacques Desjardins déclara ce qui suit : L'UGEQ a déjà, un mois après sa fondation, 55 000 membres. 55 000 membres, c'est beaucoup ; mais 55 000 membres un mois seulement après la fondation de l'UGEQ, c'est trop vite, pour que l'on ne se pose pas de question sur le procédé de recrutement sans peine de l'UGEQ.

Commençons au commencement. Dans la revue marxiste Parti-Pris de février 65, en page 22, M. Michael McAndrew écrit ceci : En novembre 1964, a lieu la fondation de l'Union Générale des Etudiants de la province de Québec (UGEQ). CETTE FONDATION SE PRÉPARAIT DÉJÀ DEPUIS QUELQUES ANNÉES et au cours de l'été 64, les étudiants des trois universités françaises s'étaient successivement retirés de l'Union Canadienne des Etudiants (l'UCE).

Le texte de M. McAndrew dit que la fondation de l'UGEQ était préparée déjà depuis quelques années. Mais qui préparait cette fondation depuis quelques années déjà? Les étudiants des trois universités françaises... Dans ce cas les étudiants des trois universités françaises auraient certainement été les premiers à la PREMIÈRE Semaine Syndicale de l'organisme dont ils préparaient la fondation déjà depuis quelques années. Il n'aurait pas été étonnant qu'il en fut ainsi. Mais ce qui est très étonnant, c'est que les étudiants des trois universités françaises étaient absents, et d'une absence si générale que le journaliste du Carabin de l'Université Laval, qui s'y était rendu, M. Jacques Pelletier, a pu donner pour titre à son commentaire sur cette première Semaine Syndicale de l'UGEQ: UN CONGRES SANS ETUDIANTS! Est-ce assez dire! Qui était présent? Les intéressés sûrement, ceux qui préparaient la fondation de l'UGEQ déjà depuis quelques années évidemment.

Après nous avoir dit que les étudiants n'étaient pas à ces assises mais que tout ce qu’il y a de syndicalisme était là, M. Pelletier ajoute: PLUS la gauche révolutionnaire. Des gens de Parti-Pris, Révolution Québécoise, Socialisme 65, etc. Incidemment je me demande si de N’AVOIR FAIT APPEL QU'À LA GAUCHE n'a pas nui à ces assises. On savait, AU DÉPART, que tous ceux qui faisaient partie des panels étaient, au moins GLOBALEMENT, D'ACCORD.

Et M. Pelletier termine son reportage en remarquant que ce congrès n'était même pas un congrès de travailleurs, mais un congrès de permanents syndicaux et la gauche québécoise!


LE PROCÉDÉ DE RECRUTEMENT DE L'UGEQ

La première Semaine Syndicale de l'UGEQ a eu lieu en Mars 65, soit quatre mois après sa fondation en novembre 64. Or (si nous nous en reportons à la déclaration de M. Jacques Desjardins, faite au Lac-Jean) au moment du congrès, il y aurait eu déjà trois mois que l'UGEQ comptait dans ses rangs 55 000 étudiants. Alors, comment se fait-il que ce congrès fut un congrès sans étudiants? Faut-il chercher la réponse dans la pluie et le beau temps? Non.

Au cours de nos tournées à travers la province de Québec, nous nous sommes entretenus avec un assez grand nombre d'étudiants et d'étudiantes. Et nous nous sommes rendus compte que, spécialement, les présidents et les présidentes des diverses Associations Générales d'Etudiants de Collèges Classiques (AGE) étaient très mécontents du rôle joué par leur Fédération, la FAGECQ (Fédération des Associations Générales des Etudiants des Collèges Classiques du Québec), dans le recrutement de l’UGEQ, et surtout ils étaient choqués, sinon révoltés, par la façon dont ce recrutement avait été fait.

La FAGECQ reçoit un dollar par année, par étudiant, des diverses Associations Générales.

Lorsque l'UGEQ fut fondée, la FAGECQ, pour assurer un recrutement à ce syndicat sans syndiqués, a prélevé globalement, sur les cotisations qu'elle reçoit des diverses AGE, le montant déterminé par les fondateurs de l'UGEQ pour adhérer à leur organisme. La FAGECQ constituait ainsi, ipso facto, membres de l'UGEQ tous les adhérents des Associations Générales de Collèges Classiques, et cela sans consultation préalable avec les présidents ou présidentes de ces associations; elle se contenta, plus tard, de les mettre devant le fait accompli.

Tout porte à croire, en ce qui regarde les étudiants des écoles normales et des écoles techniques, qu'ils ont été incorporés à l'UGEQ par le même procédé de leurs Fédérations respectives. Ce procédé explique le recrutement rapide de l'UGEQ. Ce procédé explique aussi l'absence générale des étudiants du Québec an congrès de l'Union Générale des Etudiants du Québec. Le procédé est efficace, nul doute : il est même totalitaire.

Grâce à lui, M. Desjardins pouvait dire à la presse : L'UGEQ a déjà un mois après sa fondation 55,000 membres. Mis devant le fait accompli, les étudiants des Associations Générales des divers Collèges Classiques sont en instance de briser, ou ont déjà brisé tout lien avec ce syndicat d'une espèce étrange sinon étrangère.

L'UGEQ ne compte déjà plus 55 000 membres, onze mois après sa fondation : elle en compte moins. Une déclaration toute récent de M. Pierre Fortin, le secrétaire aux affaires universitaires de la PEN (Presse Etudiante Na tionale), à propos du journal que l'UGEQ projette de lancer, vient encore confirmer tout ce que nous venons de dire.

Le DEVOIR rapporte ainsi la déclaration de M. Pierre Fortin:
Selon M. Fortin, qui note la "tendance TRÈS A GAUCHE qui se manifeste à l'UGEQ", "l'EXÉCUTIF de l'Union Générale des Etudiants du Québec considère trop les étudiants du Québec comme des éléments politisables plutôt que comme des individus qui doivent prendre conscience de leur qualité d'étudiants".
Onze mois après la fondation de l'UGEQ, l'exécutif de cet organisme n'a pas changé ses visées politiques ni ses procédés de monopolisation des libertés étudiantes pour le compte de l'idéologie révolutionnaire. La déclaration récente de M. Pierre Fortin en fait foi.


LE JOURNAL DE L'UGEQ

Pour ce qui est du caractère véritable du journal que l'UGEQ doit lancer, le secrétaire aux affaires universitaires de la PEN dit ceci : «
L'UGEQ veut donner un caractère révolutionnaire à son journal étudiant. Nous avons la certitude qu'on veut en faire un autre Quartier-Latin. On a même approché l'ancien directeur du Quartier-Latin, M. Serge Maynard, pour le diriger. Ces gars-là font une erreur monumentale s'ils s'imaginent que le public étudiant à travers le Québec est en mesure d'accueillir une publication étudiante révolutionnaire. Les étudiants ne sont pas réactionnaires mais ils sont loin d'être révolutionnaires. Il ne faut pas se faire d'illusions. Sans compter que les maisons d'enseignement refuseront carrément qu’un tel journal entre dans leurs murs.
Les remarques de M. Fortin mettent bien en lumière le but pour lequel l'UGEQ a été fondée.


LES REVENDICATIONS RÉELLES DE L'UGEQ

Puisque nous nous sommes bornés à rapporter les faits jusqu'ici, laissant à nos lecteurs le soin de se faire une opinion, le mieux est de conclure par des faits.

Un problème immédiat se pose pour l'UGEQ: trouver un fonds de soutien. Le journal de l'Université Laval, dans son numéro du 11 février 65, rapporte la chose en ces termes:
Il ne faut pas se surprendre si, à ses débuts, l'UGEQ n'est pas
tellement revendicatrice. Avec le budget ridicule qu'elle possède, l'UGEQ ne peut faire de miracles. Mais l'UGEQ travaille afin d'obtenir des moyens financiers nécessaires: une campagne de souscription est en cours avec l'aide de la CSN, de la FTQ et de quelques industriels.
D'où le dilemme exposé par Michael McAndrew en page 27 de la revue marxiste Parti-Pris de février 65 :
D'une part, au point de vue IDÉOLOGIQUE les étudiants ("Les étudiants": on sait ce que cache ce collectif: le "très à gauche" exécutif de l'UGEQ) ont des revendications radicales et bien formulées et savent généralement quels sont leurs buts.
Un peu plus haut, dans le même article, M. McAndrew précisait la nature des revendications idéologiques de ceux qui se couvrent du nom d'étudiants (mais qui considèrent ces derniers comme des éléments politisables):
Si on analyse ces demandes on se rend compte qu'elles sont irréconciliables avec l'ordre établi, qu'elles ne peuvent cadrer dans les structures de la société québécoise actuelle. (page 23)
Et M. McAndrew poursuit, en page 27:

D'autre part, du point de vue pratique, les étudiants (sic) sont limités par des contingences et leur action doit s'inscrire dans le contexte même qu'ils rejettent dans leurs revendications. (...)

Se devant de concilier ces deux champs d'activité, le syndicalisme étudiant (l'UGEQ) ,ne peut se permettre d'hésiter longtemps à la croisée des chemins. Quitte à voir son attitude taxée de "contradictoire", le Mouvement étudiant (l'UGEQ) devra continuer à la fois ses revendications globales et son action concrète pratique. LA CONTRADICTION N'EST NÉFASTE QUE SI ELLE EST INCONSCIENTE. Lorsqu'elle est inévitable on se doit de l'accepter.

Il est donc, finalement, fondamentalement logique que les deux champs d'activité (qui peuvent être considérés comme thèse et antithèse) y soient d'une certaine façon simultanément niés et affirmés.

On a reconnu dans la prose de M. McAndrew l'application de la thèse et de l'antithèse ou de la loi de la contradiction si chère aux révolutionnaires communistes, Marx, Lénine, Mao Tsé-Toung, etc. Aucun doute qu'il ne s'agisse là d'une pensée communiste. Mao Tsé-Toung écrivait à ce sujet:
La loi de la contradiction... est la loi fondamentale de la dialectique matérialistes.
Et Lénine:
La dialectique communiste est l'étude de la contradiction.
Or, récemment nous lisions ce communiqué de presse émis par la Fédération des Commissions scolaires Catholiques du Québec:

Pour donner suite à une récente rencontre avec les dirigeants de l'Union Générale des Etudiants du Québec (l'UGEQ), les administrateurs de la Fédération des Commissions scolaires Catholiques du Québec, ont accepté de venir en aide aux étudiants de l’UGEQ dans la campagne financière qu'ils poursuivent
actuellement.

Dans un communiqué émanant du secrétariat de la Fédération des
Commissions scolaires Catholiques du Québec, on annonce que le projet des étudiants sera soumis aux responsables des Commissions scolaires régionales qui tiendront leur prochaine colloque le 17 juillet. « Monsieur Lévis Sauvé, président général de la Fédération des Commissions scolaires Catholiques du Québec a été nommé l'un des patrons d'honneur de cette campagne étudiante, dite campagne "Fonds de soutien : UGEQ". L'objectif de cette campagne est de $50 000.00.

Que se passe-t-il chez les administrateurs de la Fédération des Commissions scolaires CATHOLIQUES du Québec? Que se passe-t-il au secrétariat des Fédérations des Commissions scolaires CATHOLIQUES du Québec ? Pourquoi M. Lévis Sauvé, Président de la Fédération des Commissions scolaires CATHOLIQUES du Québec, a-t-il accepté d'être l'un des patrons d'honneur de la campagne du "Fonds de soutien : UGEQ"?

Nous posons la question.

Nous voulons croire qu'ils ont tous été trompés par la duplicité du jeu consciemment contradictoire de l'UGEQ, et qu'ils croyaient vraiment venir en aide aux étudiants du Québec en aidant l'UGEQ. Mais c'est un fait prouvé : l'UGEQ ne représente pas les étudiants catholiques du Québec. L'UGEQ n'est pas catholique. L'UGEQ "considère les étudiants du Québec comme des éléments politisables" aptes à servir leurs buts “irréconciliables avec l'ordre établi”, buts qui " ne peuvent cadrer dans les structures de la société québécoise actuelle". L'UGEQ est une société de pensée "très à gauche" et qui ne "fait appel qu'à la gauche" dès son premier congrès, à des gens de Parti-Pris, de Révolution Québécoise, de Socialisme 65, etc. : l'UGEQ dont le président, M. Jacques Desjardins, est un participant du CAUCUS DE GAUCHE, à côté de Jean-Marc Piotte de Parti-Pris, de Pierre Vallières de Révolution Québécoise, d'André d'Allemagne du RIN et de Marc Boulard du NPD. Et il faut se souvenir que 1e CAUCUS DE GAUCHE lui-même entre dans la composition de ce “Comité de Coordination des mouvements de Gauche", comité qui se réunit tous les mois et qui compte parmi ses adhérents le PARTI COMMUNISTE CANADIEN.

Cette dernière partie de notre article a pu avoir l'air d'une digression. En réalité, ces derniers faits nous permettent de conclure qu'au nom d'un ordre social naturel et chrétien, on ne doit pas permettre à ceux qui ont fondé l'UGEQ d'utiliser la jeunesse québécoise à leurs fins. Au contraire, c'est la tâche de tous les catholiques, laïcs ou clercs, jeunes et vieux, professionnels, ouvriers ou étudiants, de combattre ensemble l'UNION GENERALE DES ETUDIANTS DU QUEBEC, et de promouvoir par le fait même une réforme sociale qui visera d'abord à guérir notre société de toutes ces maladies révolutionnaires qui nous viennent de l'étranger. C'est la tâche la plus urgente de notre peuple!

Notes: 1. Ils organisaient ces élèves en cellules secrètes dans chaque classe et leur proposaient un but absolument irréprochable à première vue: le BIEN du collège.

ANNEXES:

Annexe 1

Tous à la Macaza le 1er Octobre

L’Union Générale des Étudiants du Québec et surtout l’Union for Peace Action organisent une manifestation contre la base nucléaire américaine à La Macaza, près de Mont-Laurier, pour la fin de semaine du 1er octobre. Presque tous le mouvements pacifistes canadiens, et quelques-uns des États-Unis, y participeront; les organisateurs s’attendent à la présence d’environ 5,000 personnes.

Cette manifestation vise les buts suivants: le retrait du Québec et du Canada de la guerre froide; la récupération des sommes consacrées à l’armement afin de les faire servir à des fins pacifistes, entre autres à l’éducation gratuite et au développement économique; le droit des peuples du Québec et du Canada de participer démocratiquement aux décisions du gouvernement en politique extérieure. Pour de plus amples renseignements concernant la manifestation: PROJET LA MACAZA, 3510 rue Ste-Famille, Montréal, Québec.

------------

Annexe 2

CONGRÈS DU PARTI COMMUNISME REMIS À PLUS TARD

Ce congrès qui devait avoir lieu du 1er au 3 octobre, dans le but de fonder le Parti Communiste du Québec, en tant qu’organisme distinct, ainsi que d’adopter un manifeste et une constitution, a été remis à la fin de semaine suivante, soit du 8 au 10 octobre inclusivement (et peut-être le 11). Et, s’il y a des élections au fédéral, peut-être que ces dates devront être encore changées.

Tel qu’il a déjà été annoncé, tous les membres en règle à la date du 17 septembre 1965 auront le droit de siéger comme délégués avec voix et votes.

LE PARTI COMMUNISTE CANADIEN

-----

Nous reproduisons ci-dessus l'appel paru dans le COMBAT (journal du Parti Communiste canadien) sur la démonstration à La Macaza le 1er octobre. Cette démonstration devait avoir lieu le 25 octobre mais on a décidé que la date du premier octobre sera symbolique avec l'anniversaire de la révolution bolchevique d’octobre 1917. Aussi la convention du nouveau PARTI COMMUNISTE DU QUÉBEC qui devait avoir lieu du 1er au 4 octobre a été remise à plus tard afin de fournir l'occasion à tous les jeunes de ce rendre à la Macaza pour le 1er octobre. L'OPÉRATION LA MACAZA sera probablement une véritable émeute - fruit des mois de préparation dans les camps d'entraînement des querrileros.

C'est l'UGEO (Union Générale des Etudiants eu Québec) et le Student Union for Peace Action qui sont les principaux organisateurs de cette manifestation contre la base nucléaire américaine.

Certains vont encore dire que nous "voyons des communistes partout", mais devant tout ce qui se passe de plus en plus ouvertement, Il est clair que certains ont des yeux pour ne pas voir. L'heure du réveil est arrivé. Etudiants du Québec réagissez et ne vous laissez pas embarquer dans des mouvements qui ne représentent pas la jeunesse étudiante mais veulent au contraire SE SERVIR de cette jeunesse.

------

Annexe 3

Infiltration dans les écoles

par Léo-Paul Bourrassa S.J.

(Extrait de "Tactiques Communistes contre l'Église".)

Bien avant l'établissement du régime communiste en Chine, des jeunes gens ou des jeunes filles spécialement entraînés s’infiltrèrent dans les écoles, collèges, universités catholiques du pays. Leur mission était de grouper autour d'eux un certain nombre d'élèves (1), d'acquérir prestige et influence, de lancer des mouvements dans l'école. Obéissant aux directives reçues, ils sont très prudents et savent très bien dissimuler leur jeu. Ils se gardent absolument de toute propagande ouvertement communiste, ne fomentent aucun désordre... Cela viendra plus tard. Non ! Ce sont vraiment des élèves modèles. Les professeurs remarquent qu'ils sont brillants et réussissent fort bien aux examens sans donner l'impression d'avoir travaillé beaucoup. Ils sont toujours prêts à aider leurs camarades dans leurs difficultés, dévoués lorsqu'il s'agit de corvées ou d’activités spéciales, respectueux de l'autorité et toujours les premiers à s'offrir pour rendre quelque service, si bien qu'ils ne tardent pas à se gagner la confiance, et des élèves, et de la direction. Aussi finissent-ils par être mis à la tête de leur section.

Elèves modèles embarrassants.

C'est alors qu'ils deviennent peu à peu et de plus en plus embarrassants en se faisant les champions des "bonnes causes". Tel professeur n'a pas la compétence qu'il faut, il serait bon de le changer : suivent des pétitions, des démonstrations. Le préfet de discipline est compétent, mais trop rude de manières... il doit disparaître. Si les autorités de l'école n'agissent pas, elles sentent un malaise chez les étudiants et un beau jour elles seront aux prises avec une GRÈVE admirablement organisée, préparée par une vingtaine d'élèves qui auront TOUT prévu.

En face de ces faits, quelle est l'attitude des autres élèves? En général, ils suivent. Après tout, se disent-ils, les réformes demandées sont justifiées, jusqu'à un certain point. Les autorités elles-mêmes sont décontenancées : comment peut-il se faire que tel ou tel soit ainsi responsable de ces désordre ? «Ce sont nos meilleurs élèves!» La situation est devenue extrêmement difficile. Ne pas céder? Les élèves ont raison dans une certaine mesure, et surtout ils semblent prêts à tout. Céder?... Mais alors l'autorité en pâtira et une première concession ne fera que rendre les meneurs plus audacieux. On finira par s'entendre sur un compromis... qui laisse le temps de respirer jusqu'à la prochaine explosion.

Les communistes ont alors atteint leur but : ils ont paralysé plus ou moins le fonctionnement d'une institution catholique ; ils ont jeté le discrédit sur les autorités; ils ont semé la dissension, créé le désordre ; ils ont surtout montré ce dont ils étaient capables et fait régner un sentiment de crainte. Il aurait fallu prévenir cette infiltration, mais comment ? Mais il est pratiquement impossible de le faire car on ne s'en rend compte qu'après coup, et souvent quand il est trop tard.

-------------------------

2 L’UGEQ, MOSCOU ET CUBA

M. Slava Zharkov, représentant du Conseil des étudiants de l'Union soviétique et président du conseil étudiant de l'Université de Moscou, vient d'assister au Congrès de l'UGEQ (l’Union Général des Etudiants du Québec) à l'Université Laval de Québec. On remarquait aussi à ce congrès de l'UGEQ deux délégués de Cuba. M. Francisco Dorticos et M. Dennis Altaman. Invités à prendre la parole à la fin du Congrès de l'UGEQ, deux Cubains se sont déclarés heureux des inquiétudes et des objectifs de coopération internationale manifestés par l'UGEQ. « L’Union Internationale des Etudiants qui soutient la LUTTE contre le colonialisme sous toutes ses formes sera heureuse de travailler aux côtés des étudiants du Québec. » (“L'Union internationale des Etudiants" auquel s'est affiliée l'UGEQ - Union Générale des Etudiants du Québec - est un organisme OFFICIELLEMENT communiste.)

Il y a quelques mois, la propre soeur de Fidel Castro causait une sensation dans le monde libre en déclarant à la presse: «Je ne veux plus demeurer indifférente à tout ce qui arrive dans mon pays. Mes frères, Fidel et Raul ont fait de Cuba une énorme prison entourée d'eau. Le peuple cubain est cloué à une croix imposée par le communisme international.»

Il est assez révélateur de lire dans le journal des étudiants de l'Université de Montréal Quartier-Latin du 4 nov. 1965 - un article intitulé APPUI moral des étudiants de Cuba. Voici un extrait de cet article:

L’Union -Générale des Etudiants du Québec (l’UGEQ) a salué avec enthousiasme la présence à son Congrès de M. Francisco Dorticos, vice-président des étudiants universitaires de Cuba (UIE) ainsi que celle de M. Dennis Altaman, représentant des étudiants australiens affiliés à la CIE.

Dans une conférence de presse, M. Dorticos a communiqué quelques informations concernant l’organisation sociale de Cuba. "Il n'existe pas de problèmes sociaux actuellement à Cuba, a-t-il déclaré. J'entends par là qu'il n'y a rien qui puisse nuire gravement au développement de la société."

À l'heure où des milliers de Cubains quittent l’île de Castro et souffrent pour la liberté, il est plus que surprenant de voir au Congrès de l'UGEQ deux étudiants révolutionnaires cubains prêcher la collaboration internationale et la lutte contre le colonialisme aux jeunes délégués de l'Union Générale des Etudiants du Québec.

Voilà le genre de propagande marxiste qu'on a servi à plusieurs de nos étudiants québécois lors du dernier Congrès de l'UGEQ à l'Université Laval. Il est temps plus que jamais que les étudiants catholiques se désolidarisent complètement de cette association à but politique qu'est l’Union Générale des Etudiants du Québec.


----------

3 L’UGEQ SUIT SERVILEMENT LA POLITIQUE COMMUNISTE MONDIALE

Dans le journal du Parti communiste canadien Combat de septembre 1965, nous pouvions lire que: l’Union Générale des Étudiants du Québec et Students for Peace Action organisaient une manifestation contre la base nucléaire américaine à la Macaza, près de Mont-Laurier...

Quelques mois plus tard, M. Slava Zharkov, représentant du Conseil des étudiants de l'Union soviétique et président du conseille étudiant de l'Université de Moscou, vint assister au Congrès de l’UGEQ à l’Université Laval. On remarquait aussi à ce congrès de l’UGEQ deux délégués de Cuba. invités à prendre la parole à la fin du Congres, les deux Cubains se sont déclarés heureux des objectifs de coopération internationale manifestés par l’UGEQ.

Et dans La Presse du lundi 31 janvier intitulé: Manifestation en faveur de la paix au Vietnam. Nous apprenons qu'une trentaine d'organisations de gauche (dont "Les Jeunesses communistes" et le "Parti communiste canadien") se proposent d'organiser une manifestation de masse et une marche sur le consulat américain. A la fin de l’article on nous apprend que: Les organisateurs principaux du Comité sont M. Daniel Latouche vice-président de l'UGEQ, et Ted Sloan de Montreal Peace Council.

Enfin nous apprenons de bonne source qu’une manifestation de masse se prépare contre le secrétaire à la défense des Etats-Unis le 15 mai. Et dans le Comité qui prépare cette manifestation anti-américaine nous trouvons encore une fois Daniel Latouche de l'UGEQ accompagné de M. Renaldo de la Ligue des jeunesses communistes du Québec.

Tout ceci se passe de commentaires. L'UGEQ n'a jamais protesté contre le mur de Berlin et contre le colonialisme soviétique et chinois, elle n'a jamais protesté contre la politique de la Russie et de la Chine. Depuis ses débuts l’Union Générale des Étudiants du Québec a suivi et servilement et pas à pas la politique communiste mondiale.

Il est temps que les étudiants québécois qui croient encore à la liberté de pensée au Québec s’éveillent et réagissent.


vendredi, octobre 10, 2008

Ceux qui ont l’intention de voter pour le Bloc, le NPD, le PLC ou le parti de la verdure, devraient lire attentivement ce qui suit.

Ces partis sont cd prime abord des partis communistes avec tout ce qui s’en suit. Écoutez bien le discour du lapin blanc aux yeux bleus de Bloc. Son nom même est calqué sur le Bloc Populaire en France.
Il a déjà choisi la classe qui doit être éliminé: les vrais catholiques. Les faux sont aumôniers dans son organisation anticléricale et antiDieu. Il parle de tuer des enfants dans le ventre de leur mère comme si ces enfants étaient des légumes. Le NPD comme le Bloc vivent de l’argent des travailleurs et utilisent leur argent pour promouvoir le marxisme.


En Ontario, les gens se souviennent de Bob Rae et de son administration. Ce fut un désastre monumental: chômage sans précédant, augmentation des primes d’assurance, et j’en passe.
Pour connaître ce que peuvent faire les bloquex, nous n’avons qu’à nous rappeler les grandes oeuvres pékisses. Le credo communiste de Bavard Landry à l’Assemblée nationale lors de l’adoption de la loi contre la pauvreté, pourquoi pas aussi contre les avalanches, les raz de marée, etc.? «Karl Marx avait raison, répéta-t-il à deux reprises.


En ce qui concerne le crime de masse, il faut connaître ce qui motive ces gauchistes qui trouvent que de tuer des enfants fasse partie des droits ancestraux des femmes, que la maternité soit une maladie, que les poulets doivent avoir plus de droits que les enfants dans le ventre de leur mère, etc. La liste est longue.

Mais non seulement ces gauchistes qui détestent la vie et les enfants veulent les tuer avant qu’ils ne naissent, ils prétendent les aimer en agitant le spectre d’enfermer les enfants en prison avec des adultes. Ce qui est parfaitement faux et de la pure démagogie de la part de ces assoiffés de sang.

Qui sont-ils vraiment? Margaret Sanger fut aussi la maîtresse d’Éleanor Roosevelt. Hitler aima ses idées et les appliqua avec soin. Comme résultat, en 1997, les avortements dépassaient le cap des 1 000 000 000 de bébés tués. Dans les archives de Planned Parenthood, la secte à Duceppe et de ses semblables, tous ces bébés étaient viables et leur mère en santé. aucun n’était le fruit de l’inceste ou du viol. Donc, quand des gens comme Guy Fournier veulent faire passer le Pape ou les chrétiens pour des ogres, ils devraient se regarder dans une glace.

Quand le lièvre du Bloc accuse Harper - prononcez Harpeur à la mode du lapin - de ne pas avoir de morale, c’est qu’il dit que la nouvelle morale n’accepte pas la dissidence. Sachant qu’ils n’ont pas raison et que ce n’est pas parce que ce soit légal que ce soit morale, ils ne veulent surtout pas qu’un débat qui n’a jamais eu lieu se retrouve sur la place public.

Si vous désirez goûter aux délices d’une dictature communiste, alors votez pour eux. Mais ne venez pas vous lamenter par la suite. La Chine et les pays communistes sont des vibrants témoignages de ce que fassent ces gens-là.

Pour les esprits lents, le texte suivant devrait vous accélérer les neurones.

J’ai aussi mis un texte que plusieurs ont oublié sur les demandes de la fédération des folles du Québec. Combien d’enfants Françoise David a-t-elle eu? La réponse devrait générer un vilain doute dans votre esprit.

N’oubliez pas:

KARL MARX = NDP = PQ = RIN = NAZI = PLC - CRIMES DE MASSE

Je n’ai rien contre le fait que la David ne se reproduise pas - et cela vaut pour tous les tueurs d’enfants -, mais de décider de la vie ou de la mort d’un enfant à partir d’une idéologie criminelle est une autre pair de manches. Quand vous appelez Satan, il vient.

Duceppe, soeur sourire Layton, Dion et la verdure font une campagne de peur présentement. Cela devrait suffire à prouver qu’ils ont vraiment peur de voir l’opinion publique se réveiller.
Harper n’est pas un saint, mais entre un chien méchant et un tigre communiste, je préfère le gros toutou.



4 PEUT-ON COMPARER LES CRIMES COMMUNISTES ET LES CRIMES NAZIS?



Le crime de masse, en ce XXe siècle, n'aura pas été l'apanage des pouvoirs communistes. Dès 1915, les Jeunes Turcs avaient montré la voie avec le génocide des Arméniens. On a connu plus récemment des massacres de grande ampleur et de même type en Indonésie, en 1966 et plus récemment, où un fanatisme musulman a dressé des populations pauvres contre la communauté chinoise commerçante, au prétexte qu'elle serait communiste, faisant plus de 600 000 morts. Au Rwanda où l'ethnie hutu a cru le moment venu d'en finir avec son éternelle rivale tutsi, faisant là aussi plus de 700 000 morts.

Mais ce sont les crimes de masse perpétrés par les nazis qui ont surtout mobilisé l'attention de l'opinion et des chercheurs. Et à juste titre: par leur ampleur (25 millions de victimes civiles), par leur férocité (incendies de villages entiers comme à Oradour-sur-Glane), par leur caractère en apparence irrationnel (comme dans l'assassinat de masse des Juifs et des Tziganes), par leur côté industriel (avec l'invention de l'ensemble chambre à gaz/crémation), ces crimes ont dépassé toute mesure humaine, et sont apparus d'autant plus graves qu'ils étaient perpétrés par les ressortissants d'un peuple «civilisé».

Si les crimes communistes peuvent se comparer aux crimes nazis, tant par leur ampleur que par leur férocité, certains observateurs estiment que la comparaison s'arrête là, le nazisme se distinguant du communisme sur deux points essentiels: le caractère racial du crime, et sa méthode industrielle.

Or, l'assassinat industriel, dont le camp d'Auschwitz est devenu emblématique, s'il frappe les imaginations et s'il est extraordinairement symbolique, ne recouvre qu'en partie la réalité; le système sélection/gazage/crémation a été inventé pour exterminer d'abord plus de 70 000 Allemands «aryens» (malades mentaux et vieillards) entre l'automne 1939 et le printemps 1941. Les chambres à gaz n'ont commencé à fonctionner pour les Juifs qu'à partir du début 1942; jusque-là, les nazis avaient massacré au revolver, au fusil et à la mitrailleuse, sans oublier la faim, le froid et la maladie dans les ghettos - toutes méthodes pratiquées depuis déjà plus de deux décennies par les communistes russes.

L’ensemble des Juifs de l'ex-URSS occupée furent exterminés par les nazis par ces méthodes qui, pour être «artisanales», n'en étaient pas moins terriblement meurtrières. Dans le Cambodge de Pol Pot, bon nombre de victimes furent tuées d'un simple coup de bâton ou de pelle derrière la tête. Et la déportation massive par train était déjà pratiquée par Staline depuis 1930 dans le cadre de l'«extermination des koulacks en tant que classe».

L’utilisation de la chambre à gaz pour l'extermination systématique des Juifs et des Tziganes à partir de 1942 n'a pas d'équivalent dans l'histoire. Mais elle ne suffit pas, à mon sens, à faire de ce génocide un événement qui interdit toute comparaison avec les autres génocides ou crimes de masse. Les observateurs opposés à la comparaison avancent alors un argument de plus de poids: les crimes de Hitler, par leur caractère racial, et en particulier par la fixation homicide sur les Juifs, sont le fait d'un malade mental et ne relèvent d'aucune justification rationnelle.

À l'inverse, les crimes commis par Lénine, Trotsky, Staline et les autres répondraient à la logique d'une lutte politique pour la mise en oeuvre et la défense d'une société plus juste; la lutte contre les «ennemis du peuple» et les «contre-révolutionnaires» serait légitime et aurait été justifiée par le combat contre le nazisme.

Cette distinction, selon moi, relève d'une erreur méthodologique et mérite d'être discutée.
L'antisémitisme n'était pas le seul moteur de Hitler: l'ultra-nationalisme et la peur/haine du bolchevisme étaient chez lui au moins aussi importants et se mêlaient étroitement, comme l'indique sa hantise du «judéo-bolchevisme» (8).

D'autre part, Hitler eut d'abord pour objectif de débarrasser l'Allemagne des Juifs, mais pas forcément de les exterminer. Ce n'est qu'en juin 1941 que commença le massacre systématique par les Einsatzgruppen dans l'URSS occupée, et en décembre que Hitler donna l'ordre de la «Solution finale» (9).

Quant aux bolcheviks, s'ils ont dès leurs premières semaines de pouvoir prétendu que la terreur n'était qu'une action préventive et d'autodéfense contre la réaction bourgeoise, ils n'en avaient pas moins proclamé depuis 1916 la nécessité d'exterminer la bourgeoisie «en tant que classe», ce qu'ils mirent immédiatement en pratique, le terme de «bourgeoisie» étant bientôt étendu à l'ensemble de ceux qui n'acceptaient pas leur politique.

Venons-en maintenant à l'erreur méthodologique: condamner les crimes abominables des nazis, cela ne dispense pas d'analyser le mécanisme interne qui a amené au crime en fonction des valeurs des bourreaux.

Or, partant d'une philosophie tout aussi matérialiste que les nazis (non pas biologique et raciale, mais socio-historique), les communistes ont agi au nom des mêmes valeurs antidémocratiques, antimorales et antihumaines.

C'est cette convergence qui a permis à de très nombreux auteurs, dès les années 1930 - citons en France Elie Halévy, Boris Souvarine ou Jacques Maritain -, d'engager une comparaison entre les deux phénomènes et de les désigner sous le terme de totalitarisme.

Il nous parait aberrant que Hitler ait pu conclure de la défaite de novembre 1918 et des mouvements révolutionnaires de 1919 que l'Allemagne était victime d'un complot du «judéo-bolchevisme». Mais la pensée de Staline n'est-elle pas tout aussi aberrante, quand, confronté à l'échec de l'étatisation économique, il y voit d'abord le complot des «koulaks» dont il décrète qu'ils doivent être «exterminés en tant que classe», puis le complot des «bandits hitléro-trotskystes», qui justifie la Grande Terreur?

Ces deux systèmes de pensée et de pouvoir, nazi et communiste, plaçaient bien au centre de leur vision du monde l'image de «l'ennemi». Un ennemi qui n'avait rien à voir avec l'adversaire politique traditionnel: un ennemi absolu, irréductible, qu'il faut exterminer pour survivre. C'est, chez Hitler, le «judéo-bolchevik» qui, après la liquidation des communistes en 1933-1934, deviendra le seul Juif; chez Lénine et ses successeurs, le «capitaliste» ou le «koulak», bref le «bourgeois» dont la haine a été, comme l'a très bien montré François Furet, l'un des moteurs essentiels des mouvements totalitaires (10).


Cinquante-cinq ans après la défaite et la disparition de Hitler, les crimes du nazisme continuent de hanter l'Europe et le monde. Neuf ans après la chute du communisme à Moscou, et alors que plus d'un milliard d'hommes continuent de vivre sous ce type de régime, les crimes du communisme semblent être tombés dans quelque poubelle de l'histoire.

Le mouvement communiste qui s'est emparé du pouvoir en novembre 1917 est mort en 1991, mais les communistes sont toujours là, reconvertis en socio-démocrates, en socio-libéraux ou en ultra-nationalistes. Aucun processus juridique sérieux n'a été engagé pour condamner les bourreaux. Viachteslav Molotov, bras droit de Staline et personnellement responsable de centaines de milliers d'assassinats, est mort tranquillement dans son lit en 1986, à l'âge de quatre-vingt-seize ans. Nikita Khrouchtchev, présenté comme le dénonciateur de Staline, fut sous les ordres de ce même Staline le bourreau de l'Ukraine - il y fut chargé de la Grande Terreur en 1937 (plus de 100 000 arrestations et exécutions en 1938 et 3 survivants sur les 200 membres de Comité central du parti communiste d'Ukraine); il s'attaqua ensuite aux nationalistes ukrainiens dont les dernières guérillas furent exterminées au début des années 1950.

Comme l'a montré Alain Besançon dans son beau livre, Le Malheur du siècle, à l'hypermnésie des crimes nazis correspond une amnésie des crimes communistes. Sans doute faut_il y voir l'effet de la pression persistante des communistes en ex-URSS, en Europe de l'Est, en Chine et jusque dans notre gouvernement. Mais il est indéniable que pèse aussi, en France, le prestige de l'idée de révolution qui demeure constitutive de notre histoire nationale et de la fondation de la République.

Notre tranquillité démocratique d'Européens de l'Ouest, notre prospérité économique, notre bien-être social ont été directement payés de l'abandon à Staline de toute une part de l'Europe. La réunification, qui est en route, de la grande aire culturelle et de civilisation que fut l'Europe, de l'Atlantique à l'Oural, avant 1917, ne pourra se faire que si nous reconnaissons l'immense tragédie vécue à l'Est.

Il faut pour cela avoir le courage intellectuel, moral et politique de regarder en face les crimes du communisme.

NOTES
8. Cf Ernst Nolte, La Guerre civile européenn2, 1917_1945, Paris. Éditions des Syrtes, 2000.


9. Cf. «Auschwitz. La Solution finale Les Collections de L’histoire no. 3.


10. François Furet, Le Passé d'une illusion (cf. Pour en savoir plus, p. 73).



Mercredi 28 mars 2001


Bouchard a fait enrager les groupes de femmes


«Les femmes d'aujourd'hui ne font plus d'enfants et en plus, nous demandent de les payer»


Katia Gagnon

La Presse

Québec

La Presse

Françoise David, présidente de la Fédération des femmes du Québec

Après avoir créé toute une controverse lors de la dernière campagne référendaire en affirmant que les femmes «de race blanche» faisaient peu d'enfants, Lucien Bouchard a provoqué la colère des groupes de femmes, l'automne dernier, en se plaignant que les femmes d'aujourd'hui «ne font plus d'enfants et en plus, nous demandent de les payer».

L'épisode, qui s'est produit à l'issue de la Marche mondiale des femmes, n'avait pas encore été ébruité. Hier, la présidente de la FFQ, Françoise David, qui ignorait la présence d'une journaliste dans la salle, a pour la première fois évoqué l'incident devant un auditoire d'une centaine de femmes réunies par le Regroupement Naissance-Renaissance pour discuter des questions de périnatalité.

En octobre dernier, l'exécutif de la FFQ rencontrait l'état-major du gouvernement, Lucien Bouchard en tête, pour lui présenter les demandes des groupes de femmes. Certaines concernaient les mères qui demeurent aquelques années au foyer pour s'occuper des enfants: le gouvernement devrait les compenser pour les pertes au Régime des rentes et dispenser temporairement les étudiantes de rembourser les intérêts de leur prêt, suggérait la FFQ.

«Excédé par nos demandes, Lucien Bouchard s'est exclamé: coudonc, nos mères faisaient bien plus d'enfants et ne demandaient rien. Les femmes d'aujourd'hui ne font plus d'enfants et nous demandent en plus de les payer», a raconté Françoise David. «Ça nous a sciées, a-t-elle ajouté. C'est pour vous dire à quel point on part de loin. »

Questionnée après son allocution, la présidente de la FFQ, visiblement prise au dépourvu par la présence de La Presse, a admis qu'à l'époque, elle avait songé à rapporter publiquement les propos de M. Bouchard. «On aurait pu faire tout un esclandre avec ça. On a décidé que notre cause était plus importante. Mais en voyant les résultats de la Marche mondiale, je me suis dit qu'il y avait des coups de poing sur la table qui s'étaient perdus.»

Au moment de la rencontre, Lucien Bouchard avait été irrité par un communiqué diffusé par la Fédération des femmes, qui se disait «inquiète» des intentions gouvernementales quant aux demandes de la Marche des femmes. «Le gouvernement a de la difficulté à supporter la colère des femmes. Un gars comme Marc Laviolette (président de la CSN) peut exprimer durement son désaccord. Nous, on avait simplement émis un petit communiqué poli et M. Bouchard était bleu marin.»

Les craintes de la FFQ se sont cependant révélées fondées. En plus d'une modeste hausse de 10 cents du salaire minimum, le gouvernement n'a mis de l'avant qu'un train de mesures équivalant à une cinquantaine de millions sur trois ans pour répondre aux immenses demandes des manifestantes. À l'époque, la réponse gouvernementale avait mis Françoise David en furie. «Une gifle» assénée aux plus pauvres de la société, avait-elle tonné. «Nous sommes fâchées. Calmement fâchées, mais fâchées.»

Tellement fâchées que la présidente de la FFQ avait publiquement soulevé l'idée, dans les mois qui ont suivi, de fonder un parti politique formé de femmes qui se préoccuperait des questions sociales. L'idée, sondée pour la première fois par SOM il y a un mois, a recueilli une opinion favorable dans la population: près de 49% des répondants se disaient tentés d'accorder leur vote à un tel parti. Des chiffres qui ne sont pas étrangers au soudain regain d'intérêt du gouvernement Landry pour la pauvreté, croit la présidente de la FFQ, qui reste visiblement amère de cette dernière algarade avec le gouvernement péquiste.



Le reel du diable



au violon

le zigoneux Bernard Landry

Aujourd’hui, et spécialement au Kebec, est une journée mémorable; le plus grand ogre et tueur d’enfants du Canada va recevoir l’ordre du Canada. Oui, Mort gang ti-lard va recevoir le trophée du plus grand Canadien, selon les valeurs canadiennes: uter des enfants. Ce qui est fascinant, c’est que les valeurs du civet aux yeux bleus, Harvey Duceppe du bikiou, sont très différentes; tuer des enfants.

Le lapin de Varennes, Bernard Landry, est très fier de René Lévesque: le rosicrucien qui avait abandonné sa famille par amour de la liberté. Ces vrais patriotes vont certainement avoir des orgasmes multiples en accrochant la médaille d’honneur sur la poitrine du tueur d’enfants. Quoique Juilie Couillard ait une poitrine plus digne de cet honneur... Dans les nouvelles valeurs, les partisans des Canadiens de Montréal attendent que le club lui (Julie) enlève son chandail de la renommée Couillard.

Le lapin de Varennes, Berny, devrait apprendre son histoire du Canada, spécialement le célèbre curé qui a oeuvré à développé le Nord du Québec, bien avant Bourassa, Lesage ou le monstre du lac Memphrémagog: «Un pays se bâtit avec de la marde de monde.»

Vingt-cinq ans plus tard, cela veut aussi dire 25 X 40 000 avortements = 1 000 0000 enfants tués dans le ventre de leur mère, sans compter ceux tués par les techniques contraceptives. Mais les immigrants vont prendre la relève...

J’aimerais que les lapins de la gaugauche me disent un seul mot en faveur de la famille. Les garderies et la politique du travail pour la femme ne sont pas réellement des politiques familiales. La famille étant le noyau de la société, la société du Kebec se vend à treize la douzaine.



Le mercredi 14 novembre 2001

25 ans plus tard, Landry s'engage à poursuivre la quête de la souveraineté

Pierre April

(un journaliste du printemps qui écrit en automne)

Presse Canadienne

Québec

René Lévesque: «Je n'ai jamais été aussi fier d'être Québécois que ce soir(Pauvre insignifiant autosatisfait!)

Vingt-cinq ans après l'accession au pouvoir du premier gouvernement péquiste de René Lévesque, le premier ministre Bernard Landry demeure convaincu que le projet souverainiste est plus que jamais d'actualité et réalisable. (Une autre menterie pékisse. L'indépendance fictive du Kebec n'est qu'une étape vers la réalisation de l'État totalitaire communiste!)

Profitant d'une petite fête au Salon rouge (communiste) de l'Assemblée nationale, mercredi soir, en l'honneur de trois députés (François Gendron, Guy Chevrette et Jacques Brassard) qui étaient là en 1976, le chef du Parti québécois a profité d'un point de presse pour rappeler que la souveraineté demeure le but ultime de sa formation politique. (Ben voyons!)

«Lévesque avait dit ça va prendre une génération, donc 25 ans, a-t-il rappelé. Dans les années, il ne s'est pas trompé beaucoup sinon de 30 000 votes au dernier référendum.
(L’éthylique a aussi dit: «Aussi fou que Duplessi qui voyait des communistes partout», alors qu’il était lui-même un communiste et un franc-maçon de la secte des rosicruciens.)


«Nous avons vécu une formidable progression, et dans le contexte présent de mondialisation des marchés, où le rôle des nations va devenir de plus en plus important, je ne suis aucunement pessimiste quant à l'avenir de notre nation à nous», a ajouté M. Landry. (La nation qui ne fait pas d'enfants et qui les tue?)

Les défaites référendaires de 1980 et 1995 ont bien sûr été très dures à vivre, a reconnu M. Landry en qualifiant ces moments de véritable deuil, avant de mentionner les consolations vécues au pouvoir grâce à la loi 101, le zonage agricole, l'assurance-automobile, l'équité salariale, les politiques familiales et l'assainissement des finances publiques. (Parlant de deuil, j'espère que le lièvre de Varennes a une pensée pour les victimes des milliers d'avortement et de la disparition de la race canadienne-française. Leur histoire de «nation québécoise» cache ce fait. En ce qui concerne l'assurance-automobile, le civet ne mentionne pas que le Québec est l'endroit où les automobilistes conduisent le pire et que les criminels de la route sont des intouchables.)

«Tout en poursuivant l'idéal souverainiste, nous avons poursuivi l'idéal de bien gouverner le Québec et de lui donner de bonnes politiques économiques, culturelles et sociales. De ce point de vue là, nous avons eu notre récompense et la satisfaction du devoir accompli», a-t-il ajouté.

Vingt-cinq ans plus tard, les résultats du dernier référendum doivent nous faire réaliser, selon M. Landry, que la base est là «et qu'il ne s'agit plus maintenant que de raviver la flamme qui dort sous les braises». (Un bon civet bien grillé sur les braises pékisses. Cause toujours, mon lapin!)

«Je ne ferai pas de prédiction, mais on a un sacré bon bout de chemin de fait», a-t-il conclu.

jeudi, octobre 09, 2008

Soeur économe Landry nous dit que le Québec est le fer de lance de l’économie du Canada. C’est vrai! Mais pourquoi veut-il briser la confédération canadienne si le Québec y réussit si bien, surtout avec le «père Équation» dont bénéficie le Québec: en bon communiste athée, il applique la tactique de la thèse, l’antithèse, et de la synthèse. Le lapin fait la même chose.

Et à propos de la nation québécoise:

Donnez-moi 5% de la population du Québec, et je la conduirai où je veux car je conduirai 95% d'endormis. Pierre Bourgault à Alma, sous-sol de l'église St-Sacrement le 2 novembre 64


Bourgault savait que tout un chacun dans l’assistance allait regarder son voisin en pensant que ce voisin fait partie des 95% d’endormis, et lui faisant partie des élus du 5%. Ce qui le réconforte et lui donne une fierté en se voyant comme d’une classe supérieure. Ce que personne ne savait, c’était que tous étaient des endormis.

Bourgault avait besoin lui-même de ce sentiment de dominer.

Un fraudeur a toujours plus de jouissance provenant de cette sensation d’être plus intelligent que ceux qui tombent ses victimes. Le RIN «né de nouveau» n’a pas changé de tactique. Un bon pourcentage des séparatistes et des communistes ne se rendent pas compte de ce qui se passe réellement.

Petit rappel historique pour les esprits lents:

Car les partis réellement socialistes n'ont pu prendre ie pouvoir en quelque Pays que ce soit, que pendant une guerre civile, précise la revue Parti-Pris.

Redisons-le clairement, Parti-Pris était une revue communiste. D'ailleurs ils ne le cachaient pas et écrivaient ouvertement dans leur numéro de septembre 1964:

Le Marxisme, dont nous nous réclamons n’est pas un catéchisme, mais avant tout une méthode d’analyse et de travail qu’il s’agit pour nous de mettre en oeuvre au Québec.

Pourquoi donc monsieur Bourgault, président du RIN, publia-il son "programme politique et électoral" dans une revue qui s’affichait ouvertement marxiste-léniniste?

Cet idéal de rupture du spirituel et du temporel est l’âme de la Révolution (avec un grand "R". il est très instructif de lire ce que Staline écrivait à ce propos:
En réalisant une telle séparation (de l'Église et de l'État) et en
proclamant ta liberté de religion nous avons en même temps réservé à tout citoyen (entendez: au Parti Communiste)le "droit" de lutter, au moyen de la conviction de la propagande et à travers l'agitation... contre toute religion
(Voprosy Léninisme, Léningrade 1932, pp- 285-286).
On le voit de mieux en mieux, le RIN-PQ-BQ et le Parti communiste convergent vers un seul et même but: la Révolution.




Le lundi 29 octobre 2001

Chirac et Landry discutent ralentissement économique

Agence France-Presse

Paris

Le premier ministre Bernard Landry à l’Élysée, lundi

Le premier ministre québecois Bernard Landry a déclaré avoir évoqué lundi, au cours d’un entretien avec le président français Jacques Chirac, la situation économique internationale après les attentats du 11 septembre et les risques de ralentissement en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest.

«Le ralentissement économique est moins prononcé ici et la prévision est qu’il le sera moins», a déclaré devant la presse le Premier ministre du Québec, à sa sortie de l’Elysée.
Soulignant que depuis le 11 septembre, «toutes ces prévisions peuvent être bouleversées», il a toutefois estimé que «la situation, en apparence, est un peu moins critique que celle de l’Amérique du Nord». En Europe, c’est «l’Allemagne qui est la préoccupation principale», a-t-il souligné.


Bernard Landry a aussi fait le point devant le président français des mesures prises au Québec compte tenu de la nouvelle conjoncture.

Mais l’entretien a aussi porté sur la sécurité dans le monde, les relations culturelles franco-québecoises, la francophonie et l’avenir institutionnel du Québec.

Jacques Chirac s’est félicité «du dynamisme de la coopération franco-québecoise qui connaît un développement exemplaire sur tous les plans», a-t-on indiqué à l’Élysée. Il a évoqué le lancement de la saison de la France qui se déroule cet automne dans tout le Québec et connaît un grand succès populaire, a-t-on ajouté.

600 artistes français participent à «cette manifestation qui privilégie l’expression moderne et contemporaine, et est un excellent moyen d’approfondir nos racines», a dit Jacques Chirac.

Après le report du sommet de la Francophonie, qui devait avoir lieu à Beyrouth fin octobre, MM. Chirac et Landry ont insisté sur «la contribution majeure que les francophones apportent pour la diversité culturelle dont le monde a plus que jamais besoin», a-t-on indiqué à l’Élysée.

Le président français a souhaité que «la réflexion s’engage sur les moyens de concentrer les interventions de la francophonie dans les domaines de l’éducation et de la culture et de rechercher davantage de financements internationaux».

S’agissant de l’avenir institutionnel du Québec, brièvement évoqué par les deux dirigeants, Bernard Landry a reconnu devant la presse que, dans le contexte international, ce n’était «pas un sujet d’une brûlante actualité».


«Le Québec est une nation qui cherche sa place dans le contexte des nations suivant un modèle de type confédéral à l’européenne. Pour la suite, quand le temps sera venu. Chaque chose en son temps», a-t-il dit.

Cet entretien avait lieu à l’occasion du 40ème anniversaire des «relations directes et privilégiées» entre la France et le Québec. Bernard Landy effectue une visite de travail, la première depuis son investiture en mars.

André Malraux avait inauguré en octobre 1961 la Maison du Québec, transformée plus tard en Délégation générale du Québec. Représentation diplomatique du gouvernement québécois, la Délégation générale dispose de certains pouvoirs réservés généralement aux ambassades.



Archives du blogue