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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

jeudi, mai 22, 2008

CHAPITRE 10

Le Matérialisme
a atteint un tel point
que les mots
«péché» et «vertu»
sont devenus objets de risée.


CHAPITRE 10

LA HAUTE FINANCE INTERNATIONALE


La clef de voûte de toute conspiration communiste, la racine sur laquelle il a tigé, c'est la haute finance internationale, appelée aussi haute banque internationale, banque mondiale de l'or. Une internationale n'est toujours engendrée que par une autre internationale. Si les véritables chefs du communisme, simples valets de la haute banque mondiale, et les pourvoyeurs financiers du communisme le savent parfaitement, l'immense majorité des adhérents et sympathisants du communisme et le grand public en général n'en savent absolument rien. Les plus ignorants sur cette question sont les Don Quichotte partis en guerre contre le communisme et qui ne voient en ce dernier qu'une simple formule philosophique, un plan économico-social, une idéologie politique. Comme les anciens ratiocineurs des querelles bizantines, ils se morfondent à réfuter les postulats du matérialisme dialectique et du matérialisme historique, simple lest échappé pour amuser l'ennemi pendant que la machine communiste avance sans cesse, simple stratagème pour justifier devant les foules ignorantes la généralisation mondiale du matérialisme et en cacher les auteurs et le but véritable; de même ces valeureux chevaliers se morfondent à pourfendre des nuages, à flageller des brumes, c'est-à-dire à nier des négations: de faits, de principes ou de pure évidence naturelle. Leur oeuvre et leurs combats sont si stériles que les maîtres du complot communiste s'en amusent éperdument, ils souhaitent que leur activité se continue sans être dérangée, et ils contribuent au besoin de quelques dollars à cette vaine croisade afin qu'elle ne s'engage pas dans le véritablesentier qui conduit au repaire des conspirateurs. Les chefs réels du communisme ne dérangeront jamais les solennelles assises de verbiage contre le communisme, car le piétinage sur place ne peut qu'aider leur cause, en tant que pieuse diversion ou naïve enténébration de gens déjà égarés dans le noir. Par contre, lorsqu'on verra les brigades brutales des communistes lancées à l'assaut ou au saccage d'une réunion, d'un local, d'un groupe, on peut conclure immédiatement que le communisme craint ces gens ou cet endroit parce qu'on y fait du bon travail anticommuniste. Et, pour faire un travail anticommuniste qui porte, il faut savoir ce qu'est exactement le communisme. Combattre le communisme en tant qu'idée, principe, formule, concept, c'est perdre son temps. Le communisme est un simple complot, une conspiration d'hommes au service d'autres hommes; comme c'est l'unique vérité concernant le communisme, c'est sur ce seul terrain que le communisme peut être véritablement combattu et vaincu. Tout le reste est temps et argent perdus.


Le grand paradoxe

Il apparaît aux «penseurs» de notre époque comme un bien grand paradoxe d'affirmer que le communisme, qui attaque si fébrilement le principe de la propriété privée, soit propagé et financé par le haut capitalisme international, censé être l'incarnation de la propriété privée. Nos «penseurs» ignorent ou n'ont pas pensé à deux choses: 1. que le haut capitalisme international, au lieu de soutenir la propriété privée, l'engloutit, la dévore, l'élimine en fonction directe de l'augmentation des richesses créées par les travailleurs des villes et des campagnes; 2. que le communisme, quand il s'empare d'un pays, ne détruit pas la richesse qui y existe, mais la fait tout simplement changer de mains.

Ceux qui ont «découvert» que le communisme, en somme, aboutit au supercapitalisme d'Etat n'ont découvert que la moitié de la vérité; car, en effet, c'est un supercapitalisme d'Etat aux mains du haut capitalisme international.

C'est aujourd'hui une banalité de dire que le financier international Jacob Schiff a financé les révolutions communistes russes de 1905 et de 1917, qu'il en a profité par de colossales concessions d'exploitation que lui a concédées le gouvernement soviétique. Et quand Madame Schiff, de New York, se décida à aller visiter Moscou, on lui fit huit jours de réceptions officielles, banquets, galas d'opéra et de ballets, dépassant en honneur et en somptuosité tout ce que le protocole officiel exige pour la visite des chefs des plus grands Etats; partout où passait cette «supercapitaliste» notoire dans des rues bordées de soldats de l'Armée Rouge qui lui présentaient les armes, on lui donnait des égards plus grands qu'à aucune tsarine de l'histoire russe, plus grands qu'en reçurent jamais les Roosevelt et les Churchill qui suivirent cette visite. Staline lui-même, «l'homme de fer», se tenait respectueusement au garde-à-vous devant cette souveraine de la Haute Banque Mondiale et pliait comme un roseau, à 45 degrés, chaque fois qu'elle daignait lui adresser la parole. C'est un incident historique que les propagandistes du communisme préfèrent toujours ignorer.

Les capitalistes internationaux qui contrôlaient le gouvernement allemand de 1917 obtinrent les sauf-conduits et facilités de transport pour Lénine qui devait aller faire la révolution communiste en Russie; leurs affidés qui contrôlaient le gouvernement anglais obtinrent la même chose pour l'expédition en Russie de Leuba Trotsky, alors interné comme prisonnier de guerre au Canada, à Kapuskasing; leurs affidés de Washington obtinrent la même chose pour trois chefs bolchéviques de l' «east side» new yorkais qui devaient peu après devenir commissars sous la Terreur Rouge dans un pays qui n'était même pas le leur; leurs affidés de Russie exigèrent et obtinrent la montée au pouvoir de Kérensky, qui devait renverser les barrières qui s'opposaient encore au bolchevisme; et, pour que leur plan parfaitement combiné ne ratât pas, les chefs de la grande conspiration virent à faire sauter le cuirassé anglais «Iron Duke» à bord duquel Lord Kitchener et des centaines de stratèges, aviseurs, tacticiens se rendaient en Russie pour faire avorter la révolution menaçante et l'écroulement de l'appareil militaire russe.

Ce qu'on ignore généralement au sujet de la Russie Soviétique, c'est que si tout y est nominalement propriété de l'Etat, tout ce qui paie est exploité, en concession, par des intérêts privés inféodés à la Haute Banque Mondiale: les mines les plus riches, le pétrole, les chemins de fer, les chantiers navals. Nous pouvons illustrer cet état de choses par un exemple local. Ainsi, la cité de Montréal est propriétaire d'un restaurant à l'île Sainte-Hélène, mais c'est un particulier, détenteur d'une concession, qui l'exploite à son profit. La Haute Banque de l'Or ne connait ni patrie, ni frontières, ni forme de gouvernement, ni système social; partout à la fois elle draine le profit réel des innombrables foules qui peinent, qui peinent en Russie plus que partout ailleurs, comme des esclaves à la chaine avec le système stakhanoviste. Les résidences princières des grands-ducs, les villas de marbre et jardins prodigieux de la Mer Noire, les meubles de prix et les bijoux de la noblesse liquidée existent toujours en Russie Soviétique, mais ce sont de nouveaux maîtres qui en jouissent; limousines, vins fins, fourrures coûteuses, oeuvres d'arts sont encore en vogue, pas pour les «indigènes» asservis, mais pour la nouvelle noblesse: les représentants, agents et lévites du grand temple mondial du Veau d'Or, nuée de parasites qui trouvent vraiment un «paradis terrestre» sur le corps subjugué d'une grande nation.

Finance, capitalisme

Il y a deux sortes de finance, comme il y a deux sortes de capitalisme.

Il y a la finance visible, accessible, localisée, fruit du travail, de la production, de l'économie. Issue du labeur, c'est la finance qui entretient le labeur, Elle a toujours un caractère personnel, régional, national. Inerte par elle-même, elle ne prend une utilité et une valeur que dans son application à la production, au développement. C'est la finance saine, celle qui soutient l'initiative, qui appuie la liberté personnelle d'action, qui permet à un pays comme à ses citoyens de préserver et défendre leur autonomie. C'est de cette finance que surgit le capitalisme de production, le capitalisme industriel, le capitalisme commercial, si toutefois on peut appeler capitalisme le simple emploi de capitaux à une fin créatrice.

Il y a, en opposition à la finance et au capitalisme sains, la finance internationale, la finance de l'or, qui engendre et contrôle le capitalisme international. Cette finance internationale est celle du groupe interallié des banques de l'or, ces banques richissimes qui n'ont pas de déposants, qui ne trafiquent que sur l'or et les devises monétaires, qui financent l'organisation des trusts et des cartels internationaux, les grands monopoles mondiaux qui fixent à leur gré les prix des pierres précieuses, des métaux, des métalloïdes, des grains, viandes, thé, café, coton, huiles, etc., forçant ainsi les gouvernements à taxer pour soutenir les prix du grand marché international.Cette finance n'a qu'une raison d'être, un seul but, un idéal unique: faire produire de l'argent par l'argent.
La colossale puissance de cette Haute Banque de l'Or, formée par un petit groupe de banquiers qui ne sont pas responsables à des déposants, des épargnants ou des clients, n'est jamais attaquée par le marxisme et ses prophètes. Pourtant c'est elle qui, empêchant le commerce par troc, écume la crème de toutes les productions nationales en forçant les échanges internationaux de marchandises à payer la rançon des échanges de devises; c'est elle qui a définitivement détruit le principe et le fait de «l'offre et la demande»; c'est elle qui, pour toujours ruine les Etats davantage et enchaîne des peuples entiers dans l'esclavage des intérêts à payer, provoque les guerres, entretient l'instabilité, le malaise; c'est elle qui, par ses monopoles et ses contrôles, déroute de plus en plus les projets ou plans des industriels nationaux, rend inutiles les augmentations de salaires, déséquilibre l'assiette sociale, force les gouvernements à instaurer contre leur gré le socialisme marxiste en vue du communisme qui doit livrer le monde, vaincu et bien ligoté, à la Haute Banque de l'Or. Le jour où les Etats pourront, sans risque ou sans crainte de se faire broyer, nationôliser leur or, déterminer eux-mêmes le prix et le volume de leur monnaie nationale, commercer avec l'étranger par voie de troc pur et simple de marchandises, le plus grand pas aura été fait vers le rétablissement de la justice sociale, de l'autodétermination politique et économique des peuples, de la stabilité et la prospérité, bref les éléments d'une démocratie véritable qui a cessé d'exister depuis longtemps et qui a été remplacée par la plus réelle, la plus terrible, la plus dévorante des dictatures: celle de l'Or, qui pèse avec autant de cruauté sur les foules des pays occidentaux que sur les foules des pays communistes; c'est elle qui, du sommet de la pyramide, contrôle à la fois toutes les internationales sans aucune exception. Dans un monde matérialisé où l'or est devenu dieu, pas une seule internationale ne peut exister sans la permission et le contrôle de celle de l'or.

Dans le plan diaboliquement génial qui a été élaboré pour la conquête du monde, aucun détail n'a été omis. Comme les chercheurs devaient inévitablement trouver un jour l'origine et la cause du chaos où les conspirateurs doivent conduire les peuples, on commença, il y a déjà un siècle et demi, à décrier la finance et le capitalisme. Non pas la Haute Finance Internationale et le Capitalisme International, qui restent toujours inconnus des masses, mais la finance d'épargne et le capital sain de l'individu, de la province, de la nation, les seuls qui soient vus ou connus de la foule; l'industriel, le manufacturier, l'employeur ordinaire devinrent les causes de tout le mal, bien qu'ils fussent, au même titre que leurs employés, entièrement soumis à l'action de la Haute Finance Internationale: variations inattendues dans les prix des devises, des matières premières et de tous les grands facteurs qui font le coût de revient et le coût de la vie. Les possédants nationaux, cette «bourgeoisie nationale» qui reste toujours un rempart contre l'internationalisme et que la Finance Internationale veut absorber dans ses grands cartels mondiaux d'esprit socialiste, ou abattre et détruire si elle ne peut les contrôler, devinrent la cible des internationales du bas, les prolétariennes. Dans les pays conquis au communisme, ces possédants nationaux, ces bourgeois, devinrent la légion des «liquidés», parce que susceptibles de se rallier et secouer le joug de l'Internationale. Malheureusement, ils devinrent aussi la cible de bien des forces nationales qui, ignorant complètement ou la toute- puissance ou la malfaisance de la Haute Finance Internationale, se rallièrent aux forces marxistes dans la conviction qu'elles travaillaient pour le bien. Durant la guerre 1939-45, combien de bien-pensants ont avalé et digéré la propagande marxiste qui leur a fait collaborer à la victoire et l'expansion de l'Union Soviétique, à l'exclusion de tout autre pays, même le leur? Pendant la paix, un nombre égal de bien-pensants avalent et digèrent la propagande de même source qui les incite à renverser, chez eux, les derniers remparts qui s'opposent à l'expansion du communisme international et de la finance internationale. Tant de bêtise, ou de naïveté, restera la grande équivoque que les historiens de l'avenir auront à expliquer.

mercredi, mai 21, 2008

CHAPITRE 11

Le Malaise social

ne tient pas des hommes,

il tient du système.


CHAPITRE 11

LE FLÉAU DE L'USURE


Ceux qui, pendant des siècles, avaient couvé les «principes» délétères de la Révolution Française; qui avaient financé la révolution elle-même et en avaient dirigé les ressorts secrets, anéantissant les uns après les autres les chefs terroristes au fur et à mesure qu'ils avaient rempli leur rôle; qui avaient lancé et fait triompher les armées révolutionnaires des sans-culotte partout où l'on devait renverser une vieille constitution chrétienne; ces chefs secrets de la grande conspiration enfin mise en marche se proposaient, comme but final, le renversement de toutes les souverainetés nationales et l'élimination de la civilisation chrétienne. Aussi longtemps que celles-ci dureraient, il serait impossible d'établir «le grand oeuvre» objet de tout complot: l'établissement d'un gouvernement mondial unique régnant sur une humanité contenue par la terreur, entièrement dénationalisée, vidée de toute substance spirituelle. Le gouvernement international sans-Dieu ne peut tolérer un seul gouvernement national chrétien.


L'usure financière est ce qui peut le plus sûrement ruiner un individu ou une institution, quand on n'a pas le moyen de les subjuger par la force ou que l'on craint les réactions de l'emploi de la violence. Elle ronge avec tant de constance et de régularité inflexible qu'elle peut amener sa victime à signer son propre arrêt de mort économique. L'assassinat avec le consentement de la victime! Appliquée aux Etats, l'usure produit les mêmes effets. Mais c'est la finance internationale qui peut ainsi garroter des nations.


Par ses «immortels principes», la Révolution Française permit la création et l'action de la finance internationale. Ces «principes» ne conférèrent aucun droit nouveau aux Français, ne leur donna pas plus de liberté, d'égalité ou de fraternité qu'auparavant. Ils ne se préoccupaient que de «l'homme», sans égard à sa foi, sa race ou sa nation; et, en regard des «principes» nouveaux, la foi et la race devenaient des accessoires inutiles, superflus, qui ne faisaient qu'encombrer l'opération d'un humanisme athée. N'importe qui pouvait venir en France à son gré et, par la magie d'un papier devenir l'égal du plus authentique Français de vieille souche. Le jeu de la nationalité arbitraire avait remplacé la réalité raciale, et on s'empressa de l'internationaliser. Ce fut la première agression contre la famille nationale, extension de la famille-base par les liens du sang. N'importe quel non-jaune peut devenir synthétiquement et officiellement Chinois pourvu qu'il allât en Chine et demander un papier de citoyenneté. La famille-base, germe et soutien de la nation, a dégringolé dans la même mesure que le caractère national a dégénéré devant les progrès de l'égalitarisme extra-familial. Et lorsque, récemment, les liens de la race voulurent se réaffirmer, en même temps que ceux de la famille, ce furent à travers le monde les hurlements de détresse les plus stridents dans tous les antres judéo-maçonnico-marxistes contre cette menace à l'internationalisme, à la «citoyenneté mondiale» et à la marche vers le gouvernement universel. Tolérer l'affirmation nationale et politique de la race, à l'instar de ce qui se fait présentement en Palestine, aurait menacé d'un effrondrement rapide l'édifice si laborieusement érigé depuis 1789. Le racisme devint, par la propagande, le mal suprême à conjurer, et l'identité raciale dut finalement se diluer dans l'égalitarisme universel, sauf naturellement pour la Palestine moderne. Corrollairement, dans le domaine spirituel, l'affirmation de la supériorité du christianisme dut se diluer dans l'interconfessionalisme, dans l'égalitarisme bien libéral qui affirme que «toutes les religions se valent, sont également bonnes, doivent recevoir une égale considération».



La haute finance entre en scène

Les mêmes principes qui s'appliquaient à l'intrusion de l'individu étranger ou ennemi dans une nation ouvrirent les mêmes portes à l'intrusion de la finance internationale. L'usurier étranger, même ennemi, reçut le droit de venir enchaîner l'Etat: chose que ne peut pas faire l'économie nationale, soumise à son Etat, le national justiciable à la nation.


Le premier à établir une banque vraiment internationale traitant d'égal à égal avec les grands Etats fut Amschel Mayer, de Francfort, qui s'était enrichi en administrant à sa façon la location de soldats mercenaires entraînés par le landgrave de Hesse-Cassel; car la finance internationale, il ne faut jamais l'oublier, naquit dans le trafic de la chair à canon, l'esclavagisme de la traite du sang, qui se complétait aussi par la traite des blanches, des jaunes, des noirs, des narcotiques sur une échelle internationale.


Dès l'ère impériale de Napoléon Bonaparte, Mayer, qui avait pris le nom de Rothschild (drapeau rouge), commençait à prêter aux grands pays d'Europe; dès 1837, sa banque avait prêté des millions par centaines à tous les gouvernements importants du continent. Très souvent, surtout à des moments de grand besoin occasionné par la guerre ou la famine, les prêts étaient consentis à des conditions qui constituaient un accroc à la souveraineté nationale. La banque Rothschild eut en peu de temps des succursales à Londres, Paris, Vienne et Naples. Puis toute une chaîne de banques internationales se constitua avec elle, ou avec sa permission. Ces prêteurs exigèrent partout et obtinrent des titres de noblesse. Si des banquiers de moindre importance, tels Daniel Itzig, David Friedlander, Herz Cerfbeer, Benjamin Goldsmid, Abraham Goldsmid, Moses Mocatta et V.H. Ephraim, sont aujourd'hui historiquement reconnus comme les financiers de la préparation et l'action de la Révolution Française, les Rothschild et leurs associés sont reconnus comme les financiers des révolutions européennes de 1830, 1848 et 1871; si, en ces occasions, des banquiers ou hommes d'affaires des divers pays concernés, furent molestés et leurs maisons saccagées, jamais en aucune circonstance, les banquiers internationaux ne furent inquiétés par les révolutionnaires. De même lors des révolutions russes de 1905 et 1917, des révolutions baltes, balkaniques ou orientales de l'après-guerre (1945-50), si on a rapporté le massacre d'innombrables banquiers, industriels et commerçants nationaux dans ces pays, on n'a pas encore rapporté la «liquidation» d'un seul banquier international, aucune confiscation de valeurs appartenant à la grande toile d'araignée que forme la banque mondiale de l'or.


Dans la grande toile d'araignée qui encercle le monde de ses fils d'or, on compte une série fort nombreuse de maisons bancaires interalliées, associées de près ou de loin par des liens de consanguinité ou d'affaires, sous les noms de Rothschild, Bleichroder, Hambro, Péreire, d'Erlanger, Belmont, Morgenthau, Montefiore, Sassoon, Neimeyer, Lehman, Schiff, Cassel, Montagu, Ballin, Warburg, Kahn, Lehmann, Samuel, Cazenove, Goldsmid, Bischoffsheim, Lazare, Strauss, Schoenberg, Lambert, Schroder, Beit, Hirsch, Kuhn, etc., etc. Dès ses premières manifestations au début du dix-neuvième siècle, la haute banque de l'or enserrait dans ses griffes le contrôle du volume et du prix du métal jaune, et en même temps le contrôle des politiciens. Bonaparte lui-même, jusqu'à 1806, fut entièrement sous leur coupe; sa révolte contre eux amena sa chute finale. Si, dans son mémorial, Napoléon se plaint amèrement d'avoir été trahi à Waterloo par le maréchal Soult, il est bon de se rappeler que Soult était un agent de la banque internationale, nommé maréchal à la demande de Rothschild comme condition d'un prêt de guerre. Pour qui veut simplement lire les mémoires de cette époque dans autre chose que les livres écrits pour morons, il apparaît aujourd'hui que les principaux chefs politiques du temps étaient des agents directs ou des pions de la haute banque: que ce fussent les Metternich, les Talleyrand, les Crémieux, les Gambetta, les Disraéli, les Louis- Philippe d'Orléans, les Bourbons de Naples, les Hapsbourg d'Autriche, les Hohenzollern, les chefs des partis de gauche dans toute l'Europe, les Palmerston, Macaulay, Gladstone, Morley, Birrel, Asquith, Balfour, Rhodes, Snowden, Haldane, Geddes, sans oublier les Sarraut, Churchill et Roosevelt contemporains. l'histoire de l'arrière-scène politique fournit des milliers de volumes qui confirment par le détail cette phrase célèbre de Disraéli: «Le monde est gouverné par de tous autres personnages que ne se l'imaginent ceux qui ne sont pas dans la coulisse».

Si le banquier Schiff, de la grande banque Kuhn, Loeb & Co., de New-York, finança les révolutions russes de 1905 et 1917, comme les Rothschild avaient financé les révolutions européennes du siècle précédent, il est aussi naturel de lire qu'en 1933 et en mai 1934 deux assemblées secrètes avaient lieu, d'abord entre Litvinoff, Trotsky, le baron Rothschild et Raymond Moley, puis entre litvinoff, Bernard-M. Baruch, Trotsky et Maurice de Rothschild, à la suite desquelles Trotsky entrait aux États-Unis, en 1934, sous le déguisement d'un employé de la banque Rothschild de Paris. Finance Internationale et Internationale Prolétarienne sont plus que des alliées, ce sont des roues d'une même machine: la machine à conquérir le monde sur les ruines des nationalités, des économies nationales, des frontières et des religions. Et toutes deux, dans cette dernière phase du complot, lancent les même cris et font le même zèle pour le gouvernement mondial de tous les peuples, la haute cour de justice mondiale, la police mondiale, les droits de l'homme mondiaux, le standard de vie mondiale, la monnaie mondiale, le moule mondial pour la pensée humaine; et presque partout, on entend les chefs des «libres démocraties» répéter avec autant d'extase que d'ignorance les mots d'ordre de la grande dictature de l'or.


Pour détruire les États nationaux, les religions et l'initiative privée qui barrent encore la route au gouvernement mondial, il est essentiel de détruire leur appui financier. Cet appui ne peut se trouver que chez les individus, les institutions et l'État. Aussi, faut-il, par mille et un moyens, les dépouiller, les épuiser, les charger de dettes, les conduire à la banqueroute, les harasser de toutes façons, en faire un sujet d'opprobre, prouver aux ignorants qu'ils sont la cause de tous les malheurs, lancer la haine de la foule contre èùx et, dès l'accession du communisme ou pouvoir, les faire assassiner pour qu'on n'entende plus jamais parler d'eux.


La haute banque fait l'assaut des États nationaux par l'usure, en les forçant à s'accabler de dettes par suite des guerres et des crises économiques voulues par la finance internationale; par la «sécurité sociale» qu'instaurent les régimes libéraux qui ne veulent pas encore céder la place aux socialistes; par les subsides gouvernementaux aux producteurs agricoles ou miniers rendus obligatoires par le prix du marché mondial imposé par les grands monopoles aux mains de la finance internationale. Elle fait l'assaut des institutions nationales, régionales ou corporatives en affolant leur économie par l'inflation et la déflation monétaire, l'instabilité des devises ou leurs rapports d'un pays à l'autre, les grands soubresauts de la spéculation boursière, la fluctuation constante des prix des matières premières. Elle fait l'assaut de l'économie personnelle par les mêmes moyens, et en forçant les États à inventer des taxes et impôts nouveaux pour satisfaire à leurs besoins artificiels croissants. Non seulement, il lui faut qu'on détruise les fortunes personnelles existantes, mais encore il faut empêcher la création de fortunes nouvelles, c'est-à-dire l'expansion du bien-être parmi le peuple. C'est à ces fins que les impôts sur les successions et sur le revenu ont été créés. Ces deux genres d'impôts sont réclamés avec insistance dans le Manifeste Communiste de 1848, avec la mention qu'on ne saurait parvenir au communisme universel (gouvernement mondial) tant qu'ils n'auraient pas fait leurs ravages. Impôts d'essence purement communiste, impôts d'agression constante contre la propriété privée, impôts nécessaires pour préparer les gens à la dépossession totale d'après Marx et Engels, impôts qui pourtant ont été proposés et votés par des partis et des politiciens qui se disent... anticommunistes! Il en est de même des autres demandes faites par le Manifeste Communiste lancé il y a cent ans, demandes qui ont toutes reçu une réponse positive dans nos parlements. Et les mêmes politiciens, qui ont ainsi pavé la voie au communisme, qui dans leurs législations les plus importantes ont fait du communisme sans le savoir, prétendent nous sauver du communisme!

CHAPITRE 12

Plus un homme est l'objet
des grandes haines Mondiales,
plus il a de valeur.

CHAPITRE 12
VERS LE MONDIALISME


Pour arriver au contrôle mondial, au gouvernement mondial d'une masse humaine «libérée» de toute nationalité, toute frontière, tout droit national, toute tradition et toute foi spirituelle, il ne suffisait pas à la Haute Banque de l'Or (syndicat fermé des gold-bankers) de contrôler les prêts internationaux, le cours des monnaies nationales et le mouvement de l'or, mais il fallait aussi enlever aux peuples et aux gouvernements leur droit de contrôler l'émission de leurs monnaies nationales, de faire le commerce par troc qui permet de se soustraire au péage à la Haute Banque dans toutes les transactions commerciales internationales, de régler eux-mêmes le volume du crédit qui les mettrait à l'abri des grandes inflations artificielles. Comme le secret est l'essence de toute conspiration, les comploteurs ont toujours pris grand soin de ne jamais se montrer au grand jour pour extorquer des gouvernements eux-mêmes le pouvoir de les juguler. C'est par le truchement des sociétés internationales, comme la ligue des Nations, et après elle l'Organisme des Nations Unies, qu'ils procèdent pour faire passer les lois qu'ils désirent dans les parlements nationaux.


Les banques étatisées

La Banque d'Angleterre, «étatisée» récemment, était la propriété d'une compagnie privée que dominaient les Rothschild anglais; la Banque de France, depuis longtemps, a dû subir et subit encore la dictature des Rothschild français; quand le gouvernement du Troisième Reich voulut nationaliser réellement la Reichbank et en confier la direction au Dr Schacht, il s'aperçut que la chose ne pouvait se faire sans le consentement de la Banque de Compensation Internationale. Le professeur Frederick Soddy a démontré comment l' «étatisation» de ces banques «nationales» n'était que fraude et supercherie; aujourd'hui on s'aperçoit que la Bank of England, par exemple, est encore plus au service de la Haute Banque de l'or qu'au temps où elle était une institution privée.

L'étatisation des banques, que ce soit celle des banques «nationales» des grands pays européens avant 1914, que ce soit celle du Federal Reserve Board et ses douze banques (privées) affiliées aux États-Unis et des 26 autres banques «nationales» dans d'autres pays, faites sous l'égide de la Ligue des Nations après la première Guerre Mondiale, a eu les mêmes résultats partout: 1° enlever à chaque gouvernement ses réserves d'or pour les confier à la banque «nationale»; 2° enlever à chaque pays, ou à sa Trésorerie, ou à son ministère des Finances le pouvoir de contrôler l'appui, l'émission et le volume de leurs devises; 3° soustraire ces questions aux parlements responsables et aux représentants du peuple; 4° détruire dans l'économie mondiale le jeu de la loi de l'offre et de la demande; 5° livrer à la Haute Banque les pouvoirs absolus d'étrangler financièrement tout pays récalcitrant, d'être l'arbitre suprême de l'inflation ou la déflation, de fixer à son gré le prix et les conditions du crédit, de faire déferler sur le monde à son caprice les pires cataclysmes financiers. Les conditions sociales de tous les peuples en dépendent directement.



Détruire le pouvoir national


Le but principal que poursuit la Haute Banque est de détruire tout pouvoir national réel des gouvernements, en empêchant surtout, par le contrôle financier, l'initiative d'un pays de commercer par troc, par échange pur et simple de marchandises avec un autre pays. Le troc est le seul système qui, en définitive, peut permettre à un pays non seulement de se libérer de l'usure internationale élevée au rang d'institution, mais encore de faire équilibrer le salaire avec le coût de la vie, de fonder toute sa vie économique sur le travail et sa grandeur, de stimuler et propager l'initiative privée, de répandre l'aisance dans la société. Mais comme il faut que tout cela soit empêché et détruit pour parvenir au contrôle mondial, faut-il empêcher par tous les moyens possibles le commerce par troc.

Présentement, un grand nombre de pays auraient besoin des produits canadiens et seraient disposés à se les procurer en échange de leurs produits, dont nous avons besoin. Mais il ne nous est pas possible de le faire. Dumbarton Oaks nous a liés à l'obligation de ne vendre qu'en échange de dollars; conséquemment, seuls les pays qui ont du dollar peuvent acheter chez nous; à ceux qui n'en ont pas, nous «prêtons» nos dollars afin qu'ils achètent nos produits, de sorte que nous perdons dollars et marchandises sans même le bénéfice des produits étrangers. La Haute Banque a tellement peur du troc que, le printemps dernier, revenant des États-Unis très dissatisfait, l'hon. M. Howe n'eut qu'à mentionner l'idée que «le Canada pourrait commercer par troc» pour que, le lendemain même, on annonçât des États-Unis que les achats américains au Canada augmenteraient immédiatement. Le gouvernement Franco est en ce moment «le pelé, le galeux» qu'il faut mettre au banc des nations civilisées; si le même gouvernement voulait accepter les offres qu'on lui réitère instamment depuis trois ons: accepter les prêts des banquiers de l'or à leurs conditions, en promettant de ne jamais commercer par troc, il deviendrait instantanément un précieux allié indispensable à notre bonheur: agences internationales, loges maçonniques, services de nouvelles, hauts conseils socialistes, ete., recevraient ou même moment le mot magique qui les feraient acclamer le nouveau frère.


La lutte au troc allemand

On soit avec quelle rapidité prodigieuse le gouvernement d'Hitler avait aboli le chômage, reconstruit l'Allemagne, répandu la prospérité intérieure, éliminé les malaises sociaux et porté ou plus haut niveau européen les salaires des travailleurs. Il l'avait fait en divorçant la Reichsbank de la Haute Banque de l'Or et en recourant au commerce par troc avec les autres notions. M. Waverly Root a démontré comment, dès 1935, Marriner Eccles (Wall Street) et Montague Norman (Threadneedle Street) s'étaient entendus, après consultations avec la Haute Banque, pour mettre fin à l'expérience financière d'Hitler par tous les moyens, la guerre au besoin. Norman eut la tâche d'organiser une combine pour placer l'Allemagne devant le dilemne de renverser sa politique financière ou commettre un acte de guerre. Il livra à Hitler un ultimatum secret lui enjoignant en même temps de garder la paix et détruire le programme allemand de commerce-et-emploi, de revenir aux méthodes de «finance orthodoxe» et de ne pas acquérir à l'étranger de crédit réel sauf par des négociations financières qui seraient acceptées par le groupe que représentait Montague Norman. La réponse fut négative et c'est aussitôt après que l'on entendit parlé partout du «cercle de fer autour de l'Allemagne». Durant les huit mois que dura la «drôle de guerre» (1939-40), de longues négociations furent poursuivies entre le British Foreign Office et M. Chamberlain d'une part, et le ministère allemand des Affaires Étrangères et Hitler d'autre part; Chamberlain offrait de faire cesser la guerre si l'Allemagne voulait revenir à l'étalon-or et coopérer avec la Haute Finance Internationale; l'Allemagne contre-proposa de faire cesser la guerre si on voulait lui permettre de développer son système de commerce par troc et lui remettre quelques-unes de ses colonies. Puis Roosevelt (qui n'était pas en guerre) convoqua la Conférence de l'Atlantique, à laquelle Montague Norman et sa contre-partie américaine étaient les plus importants participants. M. Churchill s'y engagea à poursuivre la guerre jusqu'au bout et «coopérer à ramener le monde à l'étalon-or après la défaite allemande». Au début même de la guerre, M. Bernard-M. Baruch, appelé depuis vingt-cinq ans le «président non-officiel de États-Unis», porte-voix de Wall Street, des Loges et du Sionisme International près de la Maison Blanche, déclarait (New York Times, 15 septembre 1939): «Gardons bas les prix de nos marchandises afin que les pays que la guerre empêche de commercer avec l'Allemagne viennent acheter ici; c'est ainsi que le système de troc allemand sera détruit». Admirable et candide aveu de la Haute Banque que le système de troc intensifi 1e commerce international tout en gardant à un niveau raisonnable, sans inflation, le prix des marchandises!

Le cas du Canada nous fait voir, sur une moindre sphère, la situation financière mondiale. Avec l'instauration de la Banque du Canada, le gouvernement et le parlement canadien ont perdu tout contrôle sur l'émission de la monnaie et du crédit canadien, sur leur volume. Ils ont bien le pouvoir d'émettre des bons et des obligations, qui sont des promesses de payer, mais non la monnaie qui est une autre promesse de payer. la monnaie, fondée sur le crédit du peuple, ne porte pas intérêt, et elle pourrait remplacer les obligations, fondées aussi sur le crédit du peuple et qui portent intérêt; aussi faut-il que les peuples n'en gardent pas le contrôle. C'est Amschel Mayer, le premier des Rothschild, qui disait: «Permettez-moi d'émettre et contrôler la monnaie d'une nation et je ne me soucie pas de qui rédigera les lois»; et le président James-A. Garfield: «Quiconque contrôle le volume de l'argent dans n'importe quel pays est maître absolu de toute l'industrie et de tout le commerce»; Solmon-P. Chase, Trésorier d'Abraham Lincoln, John- G. Carlisle, Thomas Edison, Henry Ford, Pie XI, Vincent-C. Vickers (Bank of England), John Ruskin et autres qui ont étudié cette question, ont dit exactement la même chose.


Pouvoirs perdus

Les pouvoirs que le peuple et le gouvernement canadien ont perdus sur la maîtrise de leurs devises et leur crédit aux mains de la Banque du Canada, celle-ci les a perdus aux mains d'un organisme mondial, la super-banque issue de la Deuxième Guerre mondiale, fondée en hâte en 1944 avant même que la guerre ne fût terminée, avant qu'il fût question de paix ou de toute autre chose. Feu lord Keynes, le socialiste virulent qui rédigea le mémoire devant servir à l'institution (elle même préparée par l'espion communisme Alger Hiss), bourra le projet d'énoncés et de clauses essentiellement marxistes. On fonda le Fonds Monétaire Mondial, la Banque des Prêts Internationaux, et chaque pays signataire (dont le Canada) concéda à l'organisme des pouvoirs si absolus que cet organisme est devenu l'autorité financière mondiale suprême sans la permission de laquelle un pays ne peut altérer la valeur de sa monnaie, ne peut refuser de subir le dumping d'une monnaie étrangère, ne peut commercer avec un autre pays si l'organisme l'interdit, ne peut refuser les marchandises d'une autre nation si l'organisme lui commande de les recevoir. Cet organisme a, financièrement, plus de pouvoirs sur les pays signataires que l'O.N.U. n'en a politiquement. Et, comme comble d'impudence, cet organisme qui dicte et commande à sa fantaisie - celle des banquiers de l'or qui l'ont imposée au monde - n'est responsable à aucun pays en particulier, il ne peut être traduit devant aucun tribunal pour ingérence, intimidation, dommage ou malversation. Il est autonome, au-dessus de toute loi, jouit d'une immunité égale à son pouvoir dictatorial et possède plus d'influence sur les finances des nations que le Kominform n'en possède sur les communistes.



Législature mondiale

Voilà, sur le plan financier, l'esclavage où nous a lancés «la guerre pour la liberté», la «guerre de libération». les autres sections de l'O.N.U., nées après l'organisme financier et subordonnées à ses diktats, sont en train d'enliser pareillement nos pouvoirs dans tous les autres domaines attenants au droit civil comme au droit criminel. Un cas probant vient d'être démontré. Une loi locale de l'état de Californie interdit aux Japonais d'être propriétaires du sol dans certaines sections stratégiques de l'État. Or un japonais a fait récemment l'acquisition d'un terrain dans cette zone. l'État a poursuivi en annulation de vente et a gagné en première instance. Mais le tribunal d'appel, à l'unanimité des trois juges, a renversé ce jugement, statuant que: vu que les États-Unis ont signé la charte des Nations-Unis, vu qu'ils ont signé les Droits de l'Homme de l'O.N.U., ces documents ont force de traités et prévalent sur les lois qui peuvent y contrevenir. Ainsi, malgré le voeu d'un peuple et sa législature, malgré la volonté des électeurs, c'est une loi étrangère qui prévaut, une loi faite par des législateurs non élus et irresponsables à aucun peuple. Cette jurisprudence nouvelle constitue la première reconnaissance d'une Législature Mondiale, la première négation officielle des droits nationaux, la première affirmation que les décisions des parlements fédéraux et provinciaux ne vaudront plus rien devant celles de l'O.N.U., même dans les affaires purement civiles. La conclusion qui s'impose, c'est que nos parlements étant devenus superflus et inutiles, ils doivent disparaître devant le grand parlement mondial qui fait des lois régissant tous les pays et toutes questions.

Le droit d'un peuple de se donner le système qui lui plaît, de conduire son pays à sa guise, de règlementer son propre crédit, de mener ses affaires suivant ses justes aspirations, de faire les lois qu'il estime nécessaire à ses intérêts supérieurs, de ne pas subir de lois qu'il n'a pas votées, de ne pas souscrire directement ou indirectement des deniers sans avoir une voix délibérante sur leur prélèvement et leur emploi, sont censés être des droits démocratiques. Or, presque tous ces droits disparaissent devant le super-gouvernement mondial, pour qui les gouvernements locaux ne sont que des pantins, à l'instar des régimes baltes et balkaniques. Lord Bryce avait certes raison de dire: «La démocratie n'a pas d'ennemi plus persistant ou plus insidieux que les Puissances d'Argent». Créées par la démocratie, ces puissances ont fini par la dévorer et par soumettre les gouvernements autrefois libres à son inexorable dictature. Celle-ci ne sera complète, totale, que par le communisme international qui, sous une forme ou une autre, aura ruinée la finance nationale, l'initiative personnelle, l'autonomie des gouvernements regionaux et centraux, la foi spirituelle qui ne veut pas abdiquer devant la matière. Nos libertaires du libéralisme ont fait autant de chemin vers la dictature mondiale à Dumbarton Oaks, San Francisco et Lake Success que les libertaires du marxisme en ont fait dans leur moitié du monde: les deux groupes dirigés par le même centre de conspiration et «éclairés» par les mêmes principes naturalistes et matérialistes.

mardi, mai 20, 2008

CHAPITRE 13

La Liberté réelle naît
de la servitude
aux lois naturelles
et aux lois de Dieu.


CHAPITRE 13

LA LOI NATURELLE

Les événements de Corée sont venus éclairer d'une brillante lumière tout ce qui a été affirmé précédemment sur la course à l'internationalisme. Longtemps couvé dans les trous obscurs des sociétés conspiratrices, l'internationalisme s'affiche présentement au grand jour, dans un insolent assaut où il joue le tout pour le tout. Et cela, parce qu'il a été démasqué, parce qu'il ne peut plus se cacher, parce qu'il ne peut plus attendre.

Nous avons exposé comment trois grandes factions, dirigées d'un même centre, se disputent présentement le contrôle du monde. Il y a le communisme avec Moscou comme capitale éventuelle du gouvernement universel, il y a les Nations-Unies avec Lake Success comme siège central, il y a le Sionisme International avec Jérusalem comme capitale d'un empire messianique juif mondial. Les Sionistes ont tellement de leurs membres et 1eur créatures dans les deux premiers organismes qu'ils en ont 1e véritable contrôle invisible ou insoupçonné.


Moscou représente le marxisme dans lequel ont été enrégimentés une forte proportion des travailleurs des divers pays; Lake Success représente la franc-maçonnerie dans laquelle ont été enrégimentés les financiers, industriels, commerçants, bureaucrates et hauts politiciens des divers pays. L'un et l'autre, poursuivant exactement le même but d'un melting-pot areligieux et anational, fournissent aux employés comme aux employeurs, aux prolétaires comme aux capitalistes, l'illusion que c'est leur faction particulière qui va conduire le monde. Le Sionisme, qui tient les leviers de commande dans les deux camps, veille à leur sécurité jusqu'au jour où il lui sera utile de les faire s'entre-détruire pour monter plus facilement au pouvoir convoité, sur les ruines des deux factions effritées et des nations écroulées.

Depuis 1945, on a vu comment Lake Success et Moscou ont «fraternellement» coopéré. Malgré les disputes et les querelles, les gros mots et les claquements de portes joués au théâtre de Lake Success pour la galerie, les faits de la réalité politique ne peuvent pas tromper les gens sérieux. Pour la fondation et la reconnaissance de l'Etat d'Israël, les grands «ennemis» russe et américain se sont entendus comme larrons en foire; la Secrétairie d'État de Washington a fait autant de zèle pour livrer les Chinois au communisme que Jos. Staline en fait pour les prendre, pour désarmer la Corée du Sud que Moscou pour armer la Corée du Nord; Acheson et Truman ont pris autant de soin à imposer et conserver dans la bureaucratie américaine des milliers d'agents communistes que le Kominform en a pris pour les introduire; les gardiens américains des secrets atomiques ont été délibérément négligents dans la mesure où les espions soviétiques ont été agressifs à en obtenir Jes plans. Les hauts chefs du Sionisme voient à ce que les deux futurs grands antagonistes soient de force à peu près égale, que l'un n'aie pas de supériorité disproportionnée sur l'autre pour que, à la fin du prochain conflit général, les deux camp soient bel et bien détruits et qu'il n'y ait pas de vainqueur.

À cette fin, les chefs des démocraties suivent un programme identique aux chefs communistes des pays engloutis par Moscou. Comme les chefs communistes des pays baltes, balkaniques et chinois ont prêché la mort de la souveraineté et l'indépendance nationales en vue d'inféoder leurs pays dans l'internationalisme rouge, de même les chefs des pays démocratiques prêchent la mort de la souveraineté et l'indépendance nationales pour inféoder leurs pays dans l'internationalisme bleu de Lake Success. Ici au Canada, MM. King, Saint-Laurent, Pearson, etc., n'ont pas cessé de nous répéter, depuis 1945, qu'il faudrait bientôt sacrifier notre autonomie, notre souveraineté et notre indépendance en faveur d'un super-gouvernement mondial. La guerre de Corée leur a donné l'occasion de perpétrer la trahison antinationale qu'ils avaient jusqu'ici prêchée.



Trygve Lie entre en action

Il a fallu deux siècles de conspiration constante, de guerres et de révolutions pour arriver à établir les deux grandes capitales mondiales, Moscou et Lake Success, qui, suivant le grand plan, doivent se détruire mutuellement en faveur de Jérusalem, que les fervents extasiés nomment «la Nouvelle Sion».

En avril dernier, l'homme le plus respecté des États-Unis, Herbert Hoover, ex-président de la république, lança contre l'O.N.U. la plus dangereuse attaque. Appuyant son assaut de tout le poids de sa longue expérience, il recommanda la liquidation immédiate de l'O.N.U. et son remplacement immédiat par une association de coopération internationale qui ne craindrait pas de proclamer publiquement le nom de Dieu et Ses droits, de travailler à concilier et pacifier les nations suivant les principes de la justice et de la charité chrétienne. Le coup jeta la surprise et l'émoi dans tous les racoins de l'O.N.U., dans les loges, les arrières-loges et même au Kremlin. Il fallait protéger sans tarder le fruit de deux siècles de conspiration active, il fallait prendre des contre-mesures immédiates pour consolider l'internationalisme attaqué d'une aussi haute source.

C'est alors que Trygve Lie, Secrétaire général (ou premier ministre) des Nations-Unies, fut mis en action. Et quelle action. Jamais une figure mondiale n'a voyagé aussi vite et ne s'est tant trémoussée. Disons en passant que Trygve Lie est le même personnage dont Léon Trotsky, co-fondateur du régime bolchévique, a écrit qu'il est «un chéri du Komintern et l'un des instruments de choix de Josef Staline».

Les journaux publiaient encore l'attaque de Herbert Hoover contre l'O.N.U. quand Trygve Lie courait à la Maison Blanche pour une entrevue de deux heures avec le président Truman; on n'a jamais su ce qui s'était dit pendant cette longue entrevue. Deux jours plus tard, Trygve Lie prenait l'avion pour Moscou, où il avait une entrevue «très sympatique» de plus de deux heures avec Staline. Puis Trygve Lie revenait en Amérique pour une autre entrevue de deux heures avec le président Truman. Et l'on n'a jamais su ce qui s'était passé ou dit durant ces longues entrevues. Mais il pouvait difficilement s'agir d'autre chose que de la menace à l'organisme des Nations-Unies. Les grands journaux ont publié des notes laconiques de toutes ces entrevues, leur donnant peu d'importance.

Puis vint l'explosion de Corée. Si on distrait les foules avec les détails de l'action militaire, on ne souligne nullement les faits de l'action politique qui ont une immense importance pour l'avenir, quels que soient les résultats locaux de la lutte armée.



Souveraineté et drapeau s'envolent

Le fait politique capital dans la guerre de Corée, c'est que l'intervention contre la Corée du Nord et son action militaire s'est faite, non par les États- Unis, mais par l'O.N.U. C'est à la demande de celle-ci que Washington a fait entrer en scène ses forces armées. Le Canada n'a pas envoyé trois navires de guerre dans le conflit à la suite d'une demande du peuple ou d'une décision souveraine de son gouvernement, mais à la demande expresse de Trygve Lie.

Quand M. Truman a nommé le général MacArthur commandant en chef des forces sud-coréennes, c'est parce que Trygve Lie lui a donné instruction de le faire. De plus, Trygve Lie a enjoint Truman et MacArthur de lui rendre compte une fois par mois, et tous deux se sont rendus à cette injonction.

Si, derrière le rideau de fer, les soldats de toutes les nations soviétisées ne versent leur sang que pour un seul drapeau, le drapeau rouge de Moscou, de même dans l'autre moitié non-communiste du monde, les soldats, marins et aviateurs meurent pour un drapeau étranger qui n'est pas celui de leur patrie: le drapeau bleu de Lake Success. L'internationalisme hisse son drapeau sur nos navires et nos armées, commande à nos chefs d'états, nomme les chefs militaires, exige des redditions de comptes, mais ce sont les... nationaux qui paient l'impôt du sang et de l'argent.

Les chefs d'états, jusqu'ici «responsables au peuple» suivant l'axiome démocratique, sont soudainement devenus responsables à Trygve Lie, lui-même irresponsable aux populations et non élu par elles. Jamais on n'a vu des gouvernements se déposséder plus promptement de leur souveraineté et abdiquer celle de leur peuple. Jamais, hors de la zone soviétique, on n'avait encore vu des dirigeants sacrifier le song de leurs jeunesse et les impôts de leurs contribuables pour un drapeau qui n'est celui d'aucun pays.

Lorsque le bruit des canons s'est tu, le résultat de toute guerre est toujours un résultat politique. Car, il ne faut jamais l'oublier, l'action militaire est purement une forme violente d'action politique.

Quel est le but politique de la guerre de Corée, tant pour Moscou que pour Lake Success? La consolidation de leur internationalisme, surtout dons la zone dite démocratique. En moins de quinze jours, l'O.N.U. s'était affirmée comme autorité suprême sur les notions non-communistes, comme détenteur des souverainetés abandonnées par les chefs d'États, comme arbitre de la guerre ou de la paix, comme instigateur des programmes et mouvement militaires èa être approuvés par des législatures locales, comme symbole et étendard pour lesquels les jeunes nationaux doivent mourir et pour lesquels les contribuables doivent payer. Il sera dorénavant de bien mouvais goût d'accuser les gouvernements balkaniques et baltes d'être des gouvernements-fantoches et des polichinelles de Moscou quand on réalise comment les nôtres le sont devenus de Lake Success. On nous habitue d'abord à être gouvernés par une capitale «demi-mondiale», ce qui rendra plus acceptable le fait d'être gouvernés par une capitale vraiment mondiale régnant sur les souverainetés abdiquées, les autonomies sacrifiées et les indépendances trahies. Il fout y aller graduellement, sans heurt, pour ne pas trop surprendre les badauds!

La guerre de Corée n'a eu jusqu'ici qu'un unique résultat d'internationalisme que la grande presse et la radio commentent fort peu pour son énorme importance, surtout quand on sait comment ces organes d'intarissable verbiage savent commenter le moindre incident banal. C'est la création d'un ministère de la Guerre pour l'O.N.U., le seul ministère qui manquait encore à cet aspirant-gouvernement mondial. Par euphémisme, on le nomme Police Mondiale, mais c'est une police qui aura à sa disposition plus que des bâtons et des sifflets; elle a déjà conscrit dans ses rangs et sous son drapeau bleu l'autorité et les forces militaires de tous les pays «démocratiques». Et, comme le démontre le cas de la Corée, l'O.N.U. se servira de sa «police» pour écraser et incendier toute population qui ne se soumettra pas à ses ordres dictatoriaux.

La Police Mondiale est maintenant un fait accompli, créé dans l'affolement général d'une guerre civile asiatique, de la façon et au moment choisis par les conspirateurs, avec la connivence de gouvernants nationaux qui ont trahi la confiance mise en eux par leurs peuples. Il y a tellement de rapports de circonstances et de temps entre l'attaque de Hoover contre l'O.N.U., les voyages précipités de Trygve Lie, l'explosion coréenne et la hâte furibonde à abdiquer toutes les forces armées nationales aux mains de l'O.N.U., qu'on peut très sérieusement se demander si cette guerre de Corée n'a pas été arrangée dans la coulisse en vue de doter Lake Success d'une puissance qui fera fléchir tout instinct national et toute liberté nationale, pour la plus grande gloire de l'internationalisme.

Les liens du sang constituent la force la plus puissante du genre humain; ils ont leur principale affirmation dans la cellule familiale, devant laquelle se sont toujours inclinées les religions, les éthiques et les morales. Plusieurs familles forment un clan, plusieurs clans forment une tribu, plusieurs tribus forment une nation. L'esprit national, ou nationalisme, n'est en somme que l'extension de l'esprit familial, inhérent à l'être humain, donc partie fonction de la Loi Naturelle.

Sur cette terre, personne n'a jamais pu vaincre la Loi Naturelle, sauf le Christ qui S'est ressuscité Lui-même. Quiconque, homme ou système, peuple ou régime, a osé s'insurger contre la Loi Naturelle, a fini par en tomber victime. L'internationalisme sur le plan matériel, c'est-àdire l'internationalisme matérialiste, constitue une révolte contre la Loi Naturelle, contre l'ordre des choses, et par conséquent est voué au pire désastre.

L'internationalisme de Lake Success ne vaut pas mieux que l'internationalisme de Moscou et, dans son illusion chimérique de conduire le monde comme l'autre, constitue comme lui un défi aux lois de la Nature. L'inter-nationalisme rouge et l'internationalisme bleu doivent, par la force des choses, se sauter à la gorge et s'entre-déchirer; ils ne peuvent s'en empêcher, car les lois de 1a Nature veulent, exigent, rendent inévitable que les forces contre nature se détruisent mutuellement.

Les deux internationalismes ont proclamé des «droits de l'homme», de l'homme tout court, sans nationalité ni religion, sans race ni esprit, comme si l'homme n'avait ni famille ni âme, simple bétail, simple animal. Les deux internationalismes sont faits du plus pur matérialisme, alors que la constitution même de l'être humain veut qu'il soit spirituel avant d'être matériel. C'est pourquoi, en définitive, ce n'est ni Moscou ni Lake Success qui gagnera l'enjeu de la suprême bataille: l'être humain. La triomphatrice sera la Loi Naturelle, expression de 1a volonté de Dieu. Des ruines, des cendres et des cimetièeres que Moscou et Lake Success auront semés à profusion sur la terre sortira, enfin libéré, l'homme suivant la Vérité, l'homme avec une famille et une âme, l'homme national et religieux, l'homme du spiritualisme remplaçant l'homme du matérialisme, l'homme enfant de Dieu émergeant des débris du Veau d'or renversé.

Le cri d'alarme lancé par M. Herbert Hoover contre 1es périls imminents qui nous menacent et ce qui peut les occasionner, est peut-être le dernier avertissement que recevra le monde civilisé avant de plonger dans l'abîme. M. Hoover est la plus grande figure politique qui reste à ce continent, à cause de son expérience, sa sagesse reconnue, son patriotisme, son intégrité personnelle, les immenses services qu'il a rendus à la demande même de ses successeurs Roosevelt et Truman. Il est évidemment plus désintéressé que les Trygve Lie et autres affairistes remuants de la dictature anonyme et irresponsable de Lake Success. Les chefs politiques du jour n'ont pas le droit moral de refuser d'écouter les appels du vieux sage en vue d'éviter des malheurs trop grands et de rendre plus supportables les épreuves qui se dressent à l'horizon.

lundi, mai 19, 2008

CHAPITRE 14

Un mensonge
est le point de départ
d’une série de tribulations
qui aboutissent souvent
au désastre.



CHAPITRE 14


LA SUPERCHERIE DU CINÉMA ET DES MÉDIAS


De tous les organismes de propagande, il n'en est pas de plus puissant que le cinéma, le grand éducateur et formateur (plutôt déformateur)des temps modernes. Et, en dehors de Moscou, il n'y a pas de ville mieux contrôlée par le communisme qu'Hollywood. Propriétaires et directeurs de compagnies, producteurs, directeurs, scénaristes, scripteurs, compositeurs, musiciens, metteurs en scène, stars, artistes, employés de tous genres y sont, d'une facon ou d'une autre, au service du communisme, en tant que membres de ligues et associations sous contrôle direct du parti communiste.

La Législature de Californie et le Congrès américain, au cours de longues et laborieuses enquêtes, ont mis à jour le réseau compliqué d'organismes et de personnages qui a placé l'importante industrie du cinéma sous la coupe de Moscou. Bon nombre d'artistes, préférant leurs principes à leur salaire, ont coopéré à démasquer la tyrannie communiste qui pèse sur Hollywood; ils en ont gravement compromis leur carrière, tel Adolphe Menjou que l'on n'a pas revu sur les écrans depuis. Parmi les artistes qui exercent une si grande fascination sur les foules, et surtout sur la jeunesse, il y en a qui ont aussi bien travaillé sans relâche pour Moscou que les Dr. May, les Fred Rose, les Hiss, les Eisler dans d'autres domaines; il y en a d'autres qui ont suivi et suivent encore la ligne communiste sans y comprendre grand-chose. Malgré les enquêtes, les rapports officiels et les dénonciations publiques, Hollywood a gardé son caractère primordialement marxiste et il ne s'y produit presque pas de film qui ne soit entaché de communisme, qui ne reçoive le coup de pouce pour aider la grande conspiration.

Comme le disait Adolphe Menjou devant le Congrès américain à Washington: «En certaines circonstances, un directeur communiste, un scripteur communiste ou un acteur communiste, même s'il a reçu les ordres de ne pas injecter de communisme ou de subversion dans un film, peut facilement violer cet ordre, au moment approprié, par un regard, une inflexion, un changement de la voix; c'est très facile».


Le grand assaul remonte à 1935

Le grand assaut communiste pour infiltrer et contrôler l'industrie du cinéma à Hollywood commença en 1935. L'enquête anticommuniste fut précipitée à la suite d'une réunion des principaux acteurs communistes à la demeure de Charlie Chaplin le 6 novembre 1944, réunion à laquelle assistait Eddie Cantor, George Coulouris, Olivia DeHavilland, Larry Adler, John Garfield, James Cagney, Ira Gershwin, Katherine Hepburn, Gene Kelly, Rita Hayworth, Orson Welles, Dorothy Comingore, Alexander Knox, Groucho et Harpo, Edward-G. Robinson, Gail Sondergaard, Sylvia Sidney, Catherine Hunter, Bette Davis. Le but était de rédiger un câblogramme d'allégeance à Staline, dépêche qui fut effectivement expédiée le lendemain.

Le Sénat de Californie a publié une longue liste d'organisations de toutes sortes cataloguées sous quatre chapitres différents: 1. les organisations créées et contrôlée par le parti communiste; 2. les organisations infiltrées et contrôlées par les communistes; 3. les organisation dominées par les communistes, soit par création soit par infiltration; 4. les organisations infiltrées par le communisme sans en être contrôlées ou dominées. Rares sont les artistes ou les techniciens qui n'en font pas partie.



Les pantins de Moscou

S'il y a des acteurs de grande envergure qui ont eu le courage de résister à tous les assauts du communisme, tels Clark Gable, Gary Cooper, Bing Crosby, Myron C. Fagan, Adolphe Menjou, Robert Taylor, Robert Montgomery, on est stupéfié de lire les listes de ceux qui agissent comme communistes actifs, comme auxiliaires, comme pantins de Moscou. Depuis deux ans déjà, on en a publié et republié la liste suivante: Larry Adler, Robert Ardrey, Jean Arthur, Stephen MoreHouse Avery, Lauren Bacall, Edith Barrett, Barbara Bentley, Leonardo Bercovici, Leonard Bernstein, Alvah Bessie, Herbert Biberman, Betsy Blair, Michael Blankfort, DeWitt Bodeen, Humphrey Bogart, Roman Bohman, Irving Brecher, Edward Bromberg, Louis Bromfield, Gerald Brooks, Sidney Buchman, Louis Calhern, Eddie Cantor, Morris Carnovsky, Vera Caspray, Charles Chaplin, Jerome Chodorov, Harold Clurman, Lee Cobb, Lester Cole, Dorothy Comingore, Marc Connolly, Richard Conte, George Coulouris, Norman Corwin, Cheryl Crawford, Kyle Crichton, John Cromwell, Hume Cronyn, Jules Dassin, Howard DaSylva, Delmar Daves, Bette Davis, Olivia DeHavilland, Albert Dekker, Agnes DeMille, Katherine DeMille, Armand Deutch, I.A.L. Diamond, William Dieterle, Edward Dmytrik, Ludwig Donath, Walter Doniger, Kirk Douglas, Melwyn Douglas, Paul Draper, Howard Duff, Philip Dunne, Charles Einfield, Florence Eldridge, Guy Endore, Henry Ephron, Julius J. Epstein, Philip G. Epstein, William Eythe, Lena Horne, John Houseman, Langston Hughes, Marsha Hunt, John Huston, Felix Jackson, George S. Kaufman, Garson Kanin, Michael Kanin, Danny Kaye, Gene Kelly, Evelyn Keyes, Alexander Knox, Arthur Kober, Fred Kohlmar, N.S. (Hy) Kraft, Norman Krasna, Burt Lancaster, Fritz Lang, Jr Ring Lardner, Emmet Lavery, John Howard Lawson, Canada Lee, Emil Lengyel, Mike Levee, Sam Levene, Anatole Litvak, Peter Lorre, Arthur Lubin, Emil Ludwig, Kenneth MacGowan, Aline MacMahon, Albert Maltz, Rouben Mamoulian, Thomas Mann, Frederic Marsh, Margo, Groucho Marx, Burgess Meredith, Lewis Milestone, Vincent Minnelli, Henry Morgan, Harry Myers, Robert Nathan, Dudley Nichols, Clifford Odets, George Oppenheimer, Sam Ornitz, Dorthy Parker, Larry Parks, Ernest Pascal, Joseph Pasternak, Gregory Peck, Irving Pichel, Vincent Price, Bob Prior, Abe Polansky, Anthony Quinn, Donna Reed, Ann Revere, Elmer Rice, Earl Robinson, Edward-G. Robinson, Gladys Robinson, Harold Rome, Norman Rose, Paul Robeson, Robert Rosson, Robert Ryan, Douglas Fairbanks Jr., Felix Feist, Joseph Fields, Sylvia Fine, Ketti Frings, Ava Gardner, John Garfield, Betty Garrett, Barbara Bel Geddes, Ira Gershwin, Sheridan Gidney, Jimmy Gleason, Paulette Goddard, Michael Gold, Benny Goodman, Ruth Gordon, Jay Gormey, Shiela Graham, Johnny Green, William Gropper, Uta Hagen, Dashiell Hammett, Moss Hart, Henry Hathaway, June Havoc, Sterling Hayden, Ben Hecht, Van Heflin, Katherine Hepburn, Rose Hobart, Joseph Hoffman, William Holden, Arthur Hornblow, Dore Schary, Adrian Scott, Allan Scott, Artie Shaw, Irwin Shaw, Herman Schumlin, Sylvia Sidney, Frank Sinatra, Upton Sinclair, Robert Siodmak, Joseph Sistrom, George Sklar, Gail Sondergaard, Herbert K. Sorrell, Milton Sperling, Lionel Stander, Sheppard Strudwiek, Gloria Stuart, Franchot Tone, Barry Trivers, Dalton Trumbo, Frank Tuttle, Benay Venuta, Jerry Wald, Sam Wanamaker, Walter Wanger, Orson Wells, John Wexley, Cornel Wilde, Billy Wilder, Willie Wyler, Keenan Wynn, Sam Zymbalist et une foule nombreuse de plus petits satellites.


L'athéisme

Mais c'est chez les scénaristes et les scripteurs que se fait le plus grand travail «pour la cause», sous la bénévole protection des producteurs et de leurs associations. Chez ces écrivains, dits «intellectuels», la proportion des communistes actifs est encore plus grande que parmi les acteurs. Ils veillent scrupuleusement à ce que les films, même les plus insignifiants, contiennent au moins une boutade, une répartie en faveur de la «doctrine», qu'il s'agisse de défigurer l'histoire afin de justifier les révolutions les plus destructives, de présenter comme héros les plus sinistres canailles du passé ou de présenter comme des voyous ou des dégénérés d'illustres figures historiques.

Comme le faisait observer Pie XII dans son allocution aux prédicateurs du carême à Rome, le 23 mars 1949, le cinéma semble s'acharner à faire voir des personnages qui vivent et meurent comme s'il n'y avait ni Dieu ni Rédemption ni Église, disant aussi: «À ceci s'ajoute la propagande délibérément conçue pour la formation d'une famille, d'une société, d'un état athées».

Quand par hasard, pour le souci du gain, on présente un sujet de nature religieuse, on confie les rôles de prêtres à des athées, incroyants ou communistes comme Sinatra dans «The Miracle of the Bells», Gregory Peck dans «The Keys of the Kingdom», Henry Fonda dans «The Fugitive». Franz Werfel, auteur du livre «The Song of Bernadette», ne cessa ses activités communistes que lorsque ce réfugié juif fut menacé par les autorités de l'Immigration américaines; la «Catholic Cinema & Theatre Patron's Associations», de Dublin, Irlande, qualifie ce livre d'«horrible mélange de naturalisme et d'antisurnaturalisme»; de même, Maxwell Anderson qui a préparé les textes pour le film de «Joan of Arc» est dénoncé comme membre d'une organisation communiste aux pages 258-60 du rapport publié par le Sénat californien, organisation qui est en contact constant avec le consulat soviétique de Los Angeles.



Sous le couvert de l'amusement

Dans ses grandes lignes, le film d'Hollywood n'est qu'une constante justification de l'adultère, un enseignement du vulgaire; la note prédominante, dans les films de cowboys, de détectives, d'Indiens, etc., c'est un mépris absolu de la vie humaine, enseignement qui rend plus faciles les «liquidations» bolchéviques qui pourraient se faire dans l'avenir, quand toute une génération a été saturée dans ce mépris. La permanence des mêmes enseignements, qui reviennent à tout propos et hors de propos, démontre bien qu'il s'agit d'une politique délibérée, consciente, voulue, savamment dosée, poursuivie sous le couvert de la récréation et de l'amusement.

Hollywood est aussi pétri de matérialisme et d'internationalisme que le Kremlin lui-même; les artères et les nervures de son réseau serré sont autant sous le contrôle rouge que l'est le Cominform; ses contacts avec Wall Street, les loges et les sanhédrins sont aussi directs que ceux de Moscou. Le but visé est le même: parvenir à un «unimonde» dans lequel tous les peuples, dénationalisés et libérés de leur foi religieuse, seront conduits par un gouvernement messianique unique pour la gloire et le profit d'une minorité parvenue au terme de son complot.
Depuis près d'un demi-siècle, Hollywood a répandu dans le coeur de ses vastes auditoires une lèpre morale et une syphilis intellectuelle dont les prurits ont fait plus que toute autre chose pour éroder le vieux fond chrétien, pour imposer l'asinisme de modes et de pratiques stupides, pour standardiser l'esprit humain dans un moule matérialiste, pour convertir la plus noble création de Dieu en une masse de robots, pour renverser les vieilles valeurs qui ont fait le prix de la culture aux plus beaux âges de l'humanité, pour semer sur tous les continents le goût des strumes et des vices, pour déséquilibrer la balance des moralités. On commence d'en récolter l'horrible moisson qui pourtant n'a pas encore fini de mûrir. Dans la grande et ultime révolution, déjà mise en mouvement, pour le gigantesque combat entre l'Esprit et la matière, l'Esprit balaiera d'un seul souffle ce centre de dégénérescence, comme tous les autres qui communiquent avec lui, et dans l'âge nouveau qui suivra, le cinéma, purifié et rénové, sous des contrôles différents, remplira son rôle véritable d'éducateur, de constructeur, d'édificateur, de guide et d'inspirateur.

dimanche, mai 18, 2008

CHAPITRE 15

Marie est trinitaire,
la fille parfaite du Père,
l’épouse de l’Esprit,
la Mère du Fils.


CHAPITRE 15
UNE FEMME LUI ÉCRASERA LA TÊTE


L'esprit qui anime le communisme est un esprit de haine et de destruction, et il ne saurait en être autrement. En effet, le communisme est primordialement une lutte contre Dieu, qui est tout amour et toute création.

Quand on prend partie contre l'Amour et la Création, on ne peut que lutter pour la haine et la destruction. Le soit-disant athéisme de prédication communiste n'est pas une simple négation de l'existence de Dieu ou une attitude d'indifférentisme, c'est une lutte rageuse, une révolte de haine aveugle, une furie exécratoire contre le règne de Dieu sur la terre.

Depuis que le Naturalisme a été déchaîné sur le monde avec la Révolution française, tous ses sous-produits, toutes les formules ou écoles qui en ont découlé, ont avec une ferveur constante poursuivi cette lutte au règne de Dieu sur le coeur des hommes, qu'il se soit agi du Rationalisme, du Matérialisme intégral, du Jacobinisme, du Syndicalisme, du Babouvisme, du Communardisme, de la Social-démocratie, du libéralisme intégral, du Spartakisme, de l'Anarchisme, du Nihilisme, du Menchevisme et du Bolchevisme que les communistes d'aujourd'hui acclament comme leurs ancêtres, leurs prédécesseurs. Cette lutte s'est faite ouvertement ou hypocritement, toujours sauvagement. Et quand on n'osait pas attaquer Dieu lui-même, on attaquait ce qui peut le suggérer à l'esprit humain: Vérité, Justice, Beauté, Vertu, Ordre, Autorité, Génie, Talent, Supériorité.
On est comme en présence d'un état de possession collective (le seul collectivisme qu'on ait encore constaté chez les marxistes), de satanisme véritable. Si, après leurs chefs, déchaînés en meute contre le Trône et l'Autel, les communistes répètent sans relâche: «Après avoir détrôné tous les rois de la terre nous ferons culbuter Dieu de son trône céleste», les ancêtres du marxisme ont presque toujours répété le même cri, sous une forme ou sous une autre. L'anarchiste Proudhon, qui avait répété le cri de Brissot «La propriété c'est le vol» et dont toutes les erreurs ont été appropriées par le communisme qui le cite sans relâche, n'avait-il pas hurlé sa phrase célèbre qui caractérise tout son combat: «Dieu, ce n'est que folie et lâcheté: Dieu, c'est la tyrannie et la misère; Dieu, c'est le mal. À moi donc Lucifer, Satan, qui que tu sois, démon que la foi de mes pères avait opposé à Dieu et à l'Église!» Et l'on sait comment, chaque fois que les démagogues rouges ont pu prendre en mains la direction des affaires, ils ont poursuivi cette guerre luciférienne, guerre larvée, indirecte ou détournée quand ils craignaient les contrecoups d'une opinion encore insuffisamment chloroformée, guerre ouverte et brutale chaque fois que l'occasion leur était propice.

Cette guerre contre Dieu ne pouvait que se généraliser contre l'ordre des choses voulu par Dieu, contre les concepts de Providence, création directe de l'homme, libre arbitre, chute originelle, révélation, rédemption, inégalité naturelle, propriété, famille, ordre social, autorité, moralité, tout ce qui peut suggérer de l'espoir à l'homme déchu et tout ce qui peut l'élever physiquement et spirituellement. Là encore la stratégie destructrice est constante, de génération rouge en génération rouge, d'auteur en auteur, car la révolution vers le chaos offre une «succession apostolique» ininterrompue.

Le premier manifeste de l'International Communiste réclame Babeuf comme l'un de ses pères spirituels, et avec raison. Ce furieux démagogue rouge, qui fait école à Moscou, avait écrit: «La Révolution française n'a été que l'avant-coureuse d'une autre révolution, beaucoup plus grande, beaucoup plus solennelle, qui sera la dernière... Finie, la propriété! Que s'évanouissent enfin les distinctions révoltantes de riche et pauvre, de grand et petit, de maître et serviteur, de gouvernant et gouverné... Nous aurons l'égalité à n'importe quel prix, et malheur à ceux qui s'interposeront entre elle et nous... Pourquoi parler de lois et de propriété? La propriété est la part des usurpateurs, les lois sont l'oeuvre des plus forts... Allez donc, mes amis, dérangez, renversez, bouleversez cette société qui ne vous convient pas. Prenez-y tout ce qui vous plaît. Le superflu appartient de droit à celui qui n'a rien. Mais ce n'est pas tout, amis et frères. Si des barrières constitutionnelles s'opposent à vos généreux efforts, renversez sans scrupule barrières et constitutions. Massacrez sans pitié tyrans, patriciens, propriétaires, ces êtres immoraux qui s'opposent à votre bonheur commun». Cent ans plus tard, en notre époque, une autre idole intellectuelle du Kremlin, le syndicaliste américain Jack London écrivait: «C'est une révolution qui bouleversera le monde, une révolution à laquelle aucune autre ne peut se comparer, qui n'est limitée que par les limites de notre planète... Le cri de cette armée révolutionnaire est «Pas de quartier! Nous voulons tout ce que vous possédez, nous voulons dans nos mains les rênes du pouvoir et les destinées de l'humanité... Nous vous arracherons vos gouvernements, vos palais, votre aisance dorée. La révolution est arrivée, arrêtez-la si vous en êtes capable».

Dès 1880, le cri jacobin de «mort aux aristocrates!» avait été remplacé, dans toutes les organisations gauchistes rouges, par celui de «mort à la bourgoisie, aux classes moyennes!» Le «bourgeois», dans le langage gauchiste, c'est quiconque a pu, par son travail, son talent, sa persévérance, ses économies, devenir propriétaire d'un terrain, d'une maison, d'un restaurant, un magasin, un garage, une manufacture, une boutique, un atelier, une usine, une terre, une ferme. Ayant gagné et protégé ce qu'il possède, le «bourgeois» croit à la propriété; c'est donc un contre- révolutionnaire, un homme dangereux pour tout régime communiste; il faut l'abattre sans discussion, le «liquider» sans procès, car il pourrait causer du trouble au régime en essayant de ravoir sa propriété confisquée. Les tueries de «bourgeois», les hécatombes de possédants qui ont eu lieu et se poursuivent encore derrière le rideau de fer, atteignent des chiffres fantastiques dont on ne pourra jamais connaître l'exactitude. Dans son journal «Freiheit», Johann Most avait donné le mot d'ordre: «Ce n'est plus l'aristocratie et la royauté qu'il faut détruire. C'est toute la classe moyenne qu'il faut anéantir. Exterminez toute cette engeance répugnante! La science nous donne maintenant les moyens de poursuivre la destruction générale de ces brutes de façon parfaitement silencieuse et coordonnée».

Bakounine, une autre idole des communistes, enseigne comment assassiner les bons et sauvegarder les méchants. Il faut tuer un bon chef d'État, dit-il, justement parce qu'il est bon, et laisser survivre le méchant afin que, par ses méchancetés, il pousse plus vite les masses à la révolte. «Si vous tuez un juge injuste, écrit-il, on peut croire que vous voulez que les juges soient justes; mais si vous tuez un juge juste, on comprendra mieux que vous ne voulez pas du tout de magistrature. Si vous tuez un mauvais père, l'acte, quoique méritoire, ne conclut pas à grand'chose.

Mais si vous tuez un bon père, vous frappez à sa base ce système pestilentiel d'affection familiale, de bonté aimante et de gratitude sur lequel le système actuel est échafaudé».

Après Dieu, religion, propriété, ordre, justice, famille, le gauchisme rouge s'en prend aussi à toutes les oeuvres humaines qui peuvent élever l'homme et l'anoblir.

Avant que Lénine et Trotsky ne s'emparassent du pouvoir en 1917, il y avait en Russie une nombreuse et brillante classe instruite que l'on nommait Intelligentsia, formée de savants, de chercheurs, de professeurs à célébrité mondiale. Tous furent assassinés, exilés ou condamnés à mourir de faim parce que, n'étant pas de la classe prolétarienne, ils constituaient un danger contre-révolutionnaire. Depuis ce décapitement, la Russie est restée un corps sans tête, et ce qui a pu être fait d'imposant comme usines, centrales hydro-électriques, organisations industrielles, l'a été par des ingénieurs anglais, français, américains, suédois importés à haut prix, ou par des ingénieurs allemands «kidnappés» depuis 1945.

Le gauchisme rouge a toujours eu horreur de la science. Quand Robespierre envoya le grand chimiste Lavoisier à la guillotine, il s'écria: «La science est aristocratique; la République n'a pas besoin de savants». Un savant est un cerveau supérieur, et la supériorité est un crime contre «l'égalité naturelle», contre «l'esprit prolétaire»! C'est contre la civilisation elle-même qu'il faut s'armer jusqu'au dents, hurlait Proudhon. «Détruisons tout, lui renchérit Gregory Zilboorg, car la civilisation européenne est devenue insupportable». Lunatcharsky de même affirme que la culture actuelle n'est qu'un héritage des classes bourgeoises et qu'il va falloir l'effacer du monde. Les camarades Eden et Cedar Paul, piliers du communisme anglais écrivent un livre sur le même sujet. Cet ignoble esprit de destruction n'est pas seulement prêché, il est mis à exécution dès que les déments de l'anti-création peuvent le faire. Un cas typique de la sauvagerie bestiale déchaînée contre la culture est celui du professeur Florinsky, de l'Université de Kiev, autorité internationale en histoire et jurisprudence slaves, qui fut cité devant le tribunal révolutionnaire de Kiev, en 1917, pour y être interrogé. Parmi les «juges» de ce tribunal se trouvait la juive Rosa Schwartz, une ancienne prostituée publique de malodorante notoriété. Elle était presque ivre- morte quand elle monta sur le banc. Elle posa au professeur Florinsky une question idiote à laquelle le savant répondit fort intelligemment; là-dessus la Schwartz dégaina son revoler et tira à bout portant sur le professeur, qui tomba foudroyé. La culture avait été jugée et justice était rendue!

«Que périssent tous les arts, s'il le faut, pourvu que l'égalité nous reste», avait crié Babeuf dans son «Manifeste des Égaux». La «Proletarskaia Kultura» prononce avec emphase que toute production artistique jusqu'à ce jour n'a été qu'une infâme production bourgeoise parce que faite «individuellement par des individus»; elle annonce que, bien qu'un prolétaire n'ai pas besoin de culture ni de beaux-arts, toute production future devra être collective; ainsi pour qu'un roman soit «collectif», un membre du groupe romancier imaginera le sujet, un autre développera les détails de la trame, un autre écrira les descriptions, un autre rédigera les dialogues, et enfin un autre révisera l'ensemble pour que le tout ait de la consistance. Ainsi, l'oeuvre ne sera plus personnelle, individuelle, bourgeoise, ce ne sera plus une oeuvre de classe, mais bien enfin ce que le monde avait vainement attendu jusqu'à ce jour: la collective anonyme! Et, pour que les «groupes collectifs» ne soient plus tentés de revenir à l'art bourgeois, de le copier ou de s'en inspirer, on détruira au moment convenable toute production artistique et culturelle du passé, suivant l'axiome de Georges Sorel dont on se gargarise quotidiennement en Soviétie: «L'homme n'a du génie qu'en autant qu'il ne pense pas». Et «Proletarskaia Kultura», pour mieux souligner ce grand travail nécessaire, publie les stances d'un de ses poètes bolcheviques favoris:


«Au nom de notre demain, nous brûlerons Raphaël,
Nous détruirons les musées et piétinerons la fleur de leurs arts».



Voilà l'esprit réel du gauchisme rouge, qui hait de la haine la plus féroce tout ce que l'esprit humain a fait de beau et de grand, surtout l'esprit chrétien, l'esprit occidental, contre lequel sont exaltés tous les fanatismes de l'Asie. Rage de destruction, hystérie de nihilisme, frénésie de chaos qui ne doivent jamais s'arrêter, parce que cet esprit vraiment satanique ne peut ni ne veut permettre d'ordre d'aucune sorte; sitôt qu'une accalmie se fait ou qu'une habitude routinière est prise, il faut encore tout chambarder, au nom du dynamisme, comme le démontrent les «purges» constamment répétées de l'enfer soviétique. Il ne faut pas que dans cet enfer, plus que dans l'autre, il n'y ait d'ordre, de coutume, de repos, de répit ou de paix.

Comme l'écrivait Georges Sorel: «Violence, lutte de classes sans quartier, état de guerre en permanence» et, avec lui, le syndicaliste Pouget: «La révolution est un travail de tous les instants, d'aujourd'hui comme de demain, une action continue, une lutte de chaque jour sans trêve ni repos». Car la Révolution est une fin par elle- même, un état de chose qui ne doit jamais cesser. Comme dans le «paradis» à Lucifer!

L'esprit général du rougisme s'explique fort bien quand on considère toute la lignée des «grands chefs», qui se sont tous faits les apôtres de la haine, l'envie, les passions mauvaises, le crime, le vol, l'assassinat, le massacre à froid, la destruction délirante de tout ce que l'idée de Dieu, la sagesse et l'éthique humaine ont pu inspirer. Comme disait Lénine avec justesse à la Troisième Conférence Soviétique: «Sur cent soi-disant bolcheviks, il y a un bolchevik réel, avec trente-neuf criminels et soixante fous». Le record de l'immense majorité des chefs et prophètes gauchistes depuis deux siècles fournit une liste énorme de tarés, déments, drogués, criminels à dossiers chargés, sadiques, vicieux, ivrognes, vagabonds, déclassés, syphilitiques. La grande majorité de ces meneurs du prolétariat n'ont jamais eu de métier ni travaillé honorablement de leurs efforts physiques ou intellectuels. Leur unique occupation a toujours été de faire le mal, prêcher la destruction de tout ce qui peut se détruire, faire l'apologie du terrorisme, de la cruauté, du bain de sang, du renversement, de l'écroulement, de l'anéantissement.

C'est l'esprit du mal, l'esprit du chaos, l'esprit du néant, l'esprit de la révolte rugissante et incurable, l'esprit de Lucifer auquel ils se sont voués dans leur insurrection contre Dieu et l'ordre qu'II a établi. La faible humanité aurait bien peu d'espoir, devant l'infernale marée montante, si elle n'avait eu une promesse formelle, dès son origine première: la promesse que, si habile et si puissant que fût Satan, une Femme lui écraserait la tête et le vaincrait.

CONCLUSION

CONCLUSION



Nous sommes parvenus à l'essentiel. Ce qu'il nous reste à dire a peu d'importance en comparaison.


L'occasion de Dieu est celle d'aujourd'hui. L'égarement d'hier ne change en rien nos obligations de ce jour. Protester contre ce qui s'écarte de la Révélation seule infaillible, s'en tenir aux Saintes Écritures et à la Tradition, telle est la ligne de conduite toute tracée dont nous n'avons pas le droit de nous écarter un instant.

Peut-être sommes-nous environnés d'obstacles, perdus d'indifférence, découragés: nous sommes pourtant à la veille des plus grands jours du christianisme, Jésus-Christ l'a promis. Certes l'apprentissage de la liberté ne se fait pas tout seul, que ce n'est point sans peine que nous devenons des hommes de conviction et de devoir. Que ce n'est point non plus sans défaites. Oui, nous voulons parler des défaites des forts, car elles rendent plus belles leurs victoires.

N'oublions pas que cela est le fruit d'un rude labeur. Ceux qui combattent savent ce que c'est de souffrir. Comment ont- ils donc remporté la victoire? Parce qu'ils sont allés au combat. On voudrait triompher sans avoir à lutter. Et pour reprendre le langage de l'Évangile, il nous faut une nouvelle naissance. La tâche de relèvement, qui est la grande mission ici-bas, nous apparaît dans toute sa grandeur et dans son sérieux. Il ne manque rien sinon le feu sacré, qui pourrait s'appeler ici la soif de la liberté morale.

À la lecture de cet ouvrage, s'il y a un défaitisme qui se traduit par la création d'un ghetto chrétien au milieu du monde moderne et déchristianisé, il en est un autre qui aboutit sous prétexte de dialogue, de tolérance et d'ouverture, à la résorption du christianisme dans le monde moderne. Ce qui est éternel n'a pas besoin d'être rajeuni - contrairement à ce que prétend cette nouvelle religion issue de Vatican Il - il suffit de le ramener à son intégrité primitive. Le véritable aggiornamento consiste à souffler sur la poussière d'hier et non à la remplacer par la poussière d'aujourd'hui que balaiera le vent demain. Or, le plus sûr moyen d'échapper à l'immobilisme est de se laisser pénétrer par l'immuable.

Il est beaucoup plus facile de s'enliser dans le changement et dans la nouveauté. Ainsi, connaissant nos limites, nous n'avons pas de peine à nous sentir «dépassé» par la vérité et non par la nouveauté. Par le silence de Dieu et non par le dernier cri à la mode. Enfin, s'il s'agit de témoignage comme celui que nous livre Adrien Arcand qui est allé puiser à la source de la connaissance de Dieu pour guider nos pas sur un chemin combien difficile mais capable de renoncements illimités, alors nous aurons acquit un bien suprême: la charité de la vérité. «Avoir la charité de la vérité dans son absolu irrésistible, c'est savoir accueillir la vérité d'où qu'elle vienne. Nous devons aimer cette vérité que nous livre le prochain». (R.P. Guérard Deslauriers, O.P.). Nous obtenons la liberté que par la vérité. Nous avons rencontré un homme libre dans notre vie et ce fut Adrien Arcand. Serviteur ardent de la justice, heureux sujet de la vérité, son obéissance, sans cesser d'être libre est devenue immuable.

Un homme apparemment comme les autres sans doute... pris comme nous tous dans le roulement quotidien. Mais sur ce fond de foule terne et conformiste, il tranchait par un incontestable poids, une certaine consistance.

On pouvait s'appuyer sur lui. On le sentait. On venait de partout lui demander conseil. On lui confiait ses soucis. On reconnaissait en lui une force. Cette force, elle ne tenait qu'à cela: Dieu était son Maître. En prenant possession de lui, Dieu l'avait rendu profondément libre. Nous osons dire qu'il faisait le bien comme Dieu le voulait, avec la liberté la plus absolue, avec la détermination volontaire la plus irrévocable. Vis-à-vis des tyrans dégénérés de ce monde, il marchait la tête haute. Il résistait à l'envahissement des préjugés et des routines, au milieu des gens qui pensaient que la vie n'a qu'un but, s'installer dans ce monde, et qui suivent les foules et les modes.

Il sentait que la tyrannie était là, près de lui, que jamais l'esclavage n'était si définitif que lorsqu'il rencontrait une âme servile, et basse, victime de ses propres convoitises, paralysée d'égoïsme. L'ennemi le harcelait sans cesse: pourtant il résistait, il luttait, parce qu'il avait un but dans la vie; tout pour la gloire de Dieu.

Ne vous est-il jamais arrivé de passer auprès d'un libérateur? C'est une grâce de Dieu. Rencontrer un homme libre vis-à-vis de l'opinion publique, vis-à-vis des calomniateurs, des formalistes, est une denrée rare. Arcand était profondément pieux, ardent défenseur des bonnes causes, homme de famille qui n'avait garde de condamner cette terre où nous pouvons faire tant de bien et où commence l'éternité, homme persuadé que l'Evangile ne mutile pas mais transforme, bref sa vie débordait d'amour et d'enthousiasme, de dévouement et de consécration; il était assoiffé d'idéal et luttait chaque jour pour communiquer la vérité.

Cet ouvrage constitue un document d'une importance capitale: il ouvre un débat sur une machination diabolique soit le Nouvel Ordre Mondial. Le débat s'élève aussi au niveau de la discussion historique. L'aspect du présent ouvrage est augmenté par des lectures en rapport avec l'ensemble des sujets.

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