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jeudi, avril 12, 2007

92-97 Maçonnisme: religion puissante

Maçonnisme: religion puissante

Les trois témoignages choisis pour établir la puissance respective des forces en lice, dans le combat qui se livre présentement pour l'âme même de notre petit peuple, sont aptes à surprendre et même à fasciner.
Le premier texte nous transporte au parlement européen. Il y est question, en particulier, d'un vulgaire petit incident de maquillage, comme il s'en est produit, depuis le début des temps, dans les milieux politiques.
Le deuxième nous vient d'Ottawa. Il expose la compétition tout à fait normale qu'il y a au sein même des forces laïcistes pour les pots-de-vin fédéraux. Une affaire bien normale de querelles de coulisse. Pas de quoi se scandaliser. Le troisième nous parvient de l'au-delà. Le chrétien n'y verra rien d'anormal. Nous sommes, par contre, conscients que, dans le camp laïciste, bien des sourcils se fronceront.


La première section de notre document établissait, textes à l'appui, que la guerre des écoles au Québec perdure depuis plus de cent vingt ans. Simultanément, les deux camps y furent identifiés et les enjeux et objectifs définis.
Ce qu'accomplira cette section sur le maçonnisme comme puissance sera de confirmer qu'il n'y a que peu ou rien de changé dans l'équation « guerre d'école ». Ainsi qu'il en était, il y a plus de cent ans, les deux mêmes adversaires s'affrontent. Les modalités, disons les armes, et le rapport des forces, ont changé, mais, nous en avons l'intuition, les jeux sont loins d'être faits.


Certes, les laïcistes ont pris du poil de la bête. Comme toujours, ils peuvent compter sur des appuis occultes. Mais, somme toute, leurs avantages demeurent fragiles. Après tout, ils sont encore une minorité. Le petit peuple est toujours là. Son inertie est troublante et peut s'avérer décevante. Mais il donne signe de réveil. L'inertie de ses chefs est aussi source d'inquiétude, et elle aussi pourrait décevoir.

Notre premier texte, tiré du magazine anglais le plus prestigieux au monde, le "The Economist", offre ce qui est effectivement un microcosme des jeux politiques des hommes de tous les temps. En le présentant, nous ne passons aucun jugement sur la série d'affirmations qui y sont faites. Nos observations se limitent à établir que le clergé laïciste, c'est-à-dire la maçonnerie, est présent sur l'échiquier politique à l'échelle mondiale et que les maçons savent se serrer les coudes quand un des leurs est en péril. C'est une caractéristique louable.
Nous croyons ce texte très probant, car il démolit l'hypothèse que les forces maçonnes sont négligeables. Qui peut manipuler le parlement européen est évidemment un adversaire respecté. Nous pensons ici à la réaction d'un digne abbé (Claude Ryan) à qui le sujet venait d'être présenté et qui répondit: « C'est tout de l'invention cela. » Espérance que lui, et ses confrères, saurons s'ouvrir les yeux, même après sa mort.


Notre deuxième texte frappe plus près de chez nous. D'une certaine façon, l'on peut dire qu'il nous vient d'Ottawa. Signé J.-Z.-Léon Patenaude, ce n'est pas une antiquité. Publié dans Le Devoir, il date du 17 juin 1987.

C'est un texte d'une richesse inouïe pour quiconque a le moindre intérêt à la chose politique comprise dans son sens générique. Tout y passe: nationalisme, économie, politicaillerie, etc. comme pour l'article du "The Economist", nous le présentons comme preuve de l'omniprésence des forces maçonnes. Les machinations énumérées sont intéressantes à contempler et, quant à nous, rien de plus. C'est du vécu. Les textes de Tite Live et de Salluste en foisonnent.

En somme, nous le présentons seulement dans le but d'établir que, même au Canada et au Québec, l'église maçonne, par l'entremise de ses agents secrets, opère effectivement en coulisse et y est un facteur loin d'être négligeable, comme d'ailleurs, on devait s'y attendre.

Finalement, nous relevons un point fascinant. Monsieur Patenaude y chante la kyrielle rituelle des maçons dans le genre: « Mon église n'est pas une église. » Dans ce cas-ci, nous lui donnons raison. La manigance politique à Ottawa n'a rien de religieux ou d’idéologique. Il s'agit du problème de séparation des pouvoirs. La loge, qua, église n'est pas directement impliquée dans une telle situation. L'oeuvre des loges s'opère au niveau du rituel et de l'apostolat. Par apostolat, nous entendons le travail de déculturation qu'elles opèrent systématiquement sur leurs nouvelles recrues pour en faire des maçons zélés. Cela est de leur affaire. Là où nous disons non, c'est quand ils mettent la main sur le système scolaire québécois et qu'ils nous annoncent, effrontément, que seule leur idéologie y sera désormais enseignée - et cela obligatoirement. Alors nous devons dire: « Holà! messieurs, pas de dictature! »

Notre troisième texte, comme nous l'avons noté plus haut, est apte à ébahir une foule de bonnes gens. Certains n'y croiront pas leurs yeux. Nous faisons allusion ici aux groupes de ceux auxquels leur religion les enjoint de n'accepter, comme réel, que ce qu'ils peuvent toucher et voir. En langage de la rue, ils n'ont pas le droit, selon leur catéchisme, de voir plus loin que le bout de leur nez. Cela nous semble une vision très appauvrissante de la vie sur le plan scientifique et sur le plan psychique. Mais, encore une fois, c'est leur problème.

Notre troisième source est Marie de Nazareth. Selon tous les paramètres, Marie est la plus crédible de tous nos témoins. Nous présentons le texte sur les maçonnerie noire et blanche qu'elle a dicté à Don Stefano Gobbi. Maçonnerie noire, dans ce contexte, indique la maçonnerie laïque; et maçonnerie blanche indique la maçonnerie ecclésiale. Nous avons mentionné plus haut que nous considérons Marie comme la plus crédible de nos témoins. Voici sur quelles données nous fondons notre affirmation. Au printemps de 1917, Marie est apparue à trois enfants portugais. Ces pauvres enfants se faisaient rabrouer, et même violenter, parce qu'ils ne voulaient pas mentir et dire comme on l'exigeait, qu'ils fabulaient. Exaspérée, Lucie demanda à Marie si elle (Marie) ne pourrait pas donner un signe qui ferait taire ses tourmenteurs. Marie y consentit, mais à certaines conditions. La seule qui est pertinente dans notre contexte est la suivante. Les trois enfants devaient se rendre, avec leur petit troupeau, tous les 13e du mois, pour six mois consécutifs, à la Cova da Iria, un petit vallon où le père de Lucie possédait un lopin de terre. Chaque mois, certains phénomènes inusités survenaient. Leur ampleur augmentait à chaque mois. Sauf au mois de juin où les enfants ne purent se rendre à la Cova pour la simple raison que le maire de la municipalité, un ardent maçon, avait emprisonné les trois enfants.

Il va de soi que l'annonce d'un signe du ciel se soit, chaque mois, étendue de plus en plus. Arrivé le 13 octobre 1917, plus de cinquante mille personnes, venant de toutes les parties d'Europe, se sont attroupées aux environs du petit jardin. Marie avait signifié que le signe arriverait à midi. Vers une heure, rien n'était encore arrivé. Certains se mirent à se moquer et à ridiculiser les enfants. Le temps de Marie était un temps solaire et non pas le temps avancé. Vers midi, heure solaire, Lucie se tourna vers la foule et dit: « Le Soleil! regardez le Soleil! » Il avait plu pendant quasiment deux jours sans arrêt. A ce moment, les nuages s'éparpillèrent. Le Soleil prit une teinte d'ivoire et on pouvait le regarder, à l'oeil découvert, sans problème. Bientôt, ce qui était auparavant le Soleil s'est mis à tourner, à danser, selon les termes utilisés par les journalistes qui étaient sur place. Le Soleil projetait des rayons de toutes sortes de couleurs. A un certain moment, quelques minutes plus tard, il se mit à se rapprocher de la Terre. La foule paniqua et, après une période estimée entre 10 et 12 minutes, tout redevint normal. Sauf que tout le monde, qui, auparavant, était tout trempé par la pluie, se trouvaient au sec. Le phénomène fut visionné à vingt milles à la ronde. Marie avait tenue parole.

Quand une personne, six mois à l'avance, annonce que, à midi le 13 octobre, elle donnera un signe physique qui prouvera la validité de ses messages à trois enfants portugais, cette personne doit être prise au sérieux. Le pouvoir physique qu'elle a déployé dépasse tout autre événement de l'histoire humaine. Elle est donc témoin crédible et témoin puissant.

Ce texte est pertinent à notre sujet. Il traite du problème qu'a l'Eglise avec la maçonnerie noire (laïque) et blanche (ecclésiale). Et Marie prend la maçonnerie très au sérieux, comme vous le verrez à la lecture de cette annexe. Le titre de cette section « maçonnerie: religion puissante » est doublement confirmé. Marie possède une puissance surhumaine et elle confirme que la maçonnerie est une puissance à craindre.

C) PUISSANCE
no 15.) Anonyme, « Heal Thyself », The Economist, 13 avril 1991, pp. 48-50.
no 16.) J.-Z.-Léon Patenaude, « Les francophones dans la Franc-Maçonnerie », Le Devoir, 17 juin 1987.
no 17.) Mouvement Sacerdotal Marial, Aux prêtres, les fils de prédilection de la Vierge, Messages 1973-1990, vol. 1, 18e édition canadienne-française, Québec, M.S.M, 1993, pp. 816-827.
http://jacquesclouseau.free-forums.org/jacquesclouseau.html

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