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mercredi, avril 11, 2007

75-76 La Franc-Maçonnerie en France

Pages 278-281 du livre de Riandey

LUTHER A. SMITH
NOUVELLES du bureau du Grand Commandeur
5 avril 1965
Grand Commandeur Souverain
La Franc-Maçonnerie en France
Le 5 avril 1965

La France; à savoir l’athéisme et l’activité politique. Ils ont respecté en théorie seulement mais pas en pratique les Grandes Lumières afin de conserver leurs relations fraternelles avec quelques Grandes Loges régulières.

Un troisième Grand Corps est la Grande Loge nationale française, qui a un record d'adhésion fidèle aux Points de Repère Antiques, montre les Grandes Lumières sur ses autels et exige une croyance en un Être Suprême, d'habitude appelé le Grand Architecte de l'Univers. La plupart des Grandes Loges régulières dans le monde le reconnaissent comme régulier et légal. Il est fortement soutenu par l'élément maçonnique conservateur en France.

C'était dans les Loges de la Grande Loge en France que les Membres du Conseil Suprême adhérait à la Maçonnerie de base. Richard Dupuy était le Grand Maître et a été réélu en 1963 par une majorité de seulement deux votes parce qu'il était allé trop loin vers le statut de régularité et avait perdu les votes de ceux qui voulaient une alliance avec le Grand Orient. Le 17 septembre 1964 la Grande Loge de France ratifiait par 140 votes pour et 92 contre, un Traité d'Alliance avec le Grand Orient de France, qui, à son Assemblée Générale récente, avait réaffirmé ses buts politiques. Beaucoup de politiciens français y appartiennent et elle est très active dans la politique française. Le Traité d'Alliance permettra la double adhésion et les visites entre la Grande Loge et le Grand Orient de France.

Le jour suivant, le 19 septembre 1964, le Conseil Suprême pour la France, unanimement avec ses 21 membres, sous la gouverne du Grand Commandeur Charles Riandey, votait unanimement pour briser toutes les relations avec la Grande Loge de France parce qu’elle était devenu irrégulière selon son traité avec le Grand Orient. Beaucoup de Loges et membres ont laissé la Grande Loge et demander leur adhésion à la Grande Loge Nationale Française, la seule Grande Loge régulière en France. Elle a ouvert large ses portes à tous les membres de la Grande Loge de France qui voulaient retourner à la pratique régulière de la Franc-Maçonnerie Traditionnelle.


Le Grand Commandeur Riandey convoquait le Conseil Suprême le 23 novembre 1964 et proposait une motion, adoptée à 15 contre 6, déclarant que tous les frères qui n'avaient pas démissionner de la Grande Loge de France le 31 janvier 1965, seraient rayés du Registre du Conseil Suprême. Cela devait inciter les membres à se régulariser.

Le 19 décembre 1964, le Conseil Suprême s'est de nouveau assemblé. Au lieu de procéder aux affaires courantes, immédiatement une motion fut présentée par le Grand Trésorier Merigeault, endossée par 12 membres, qui déclarait que:

(a) Elle condamnaient l'attitude du Grand Commandeur.

(b) Elle reprochait au Grand Commandeur d'avoir encouragé les frères à laisse la Grande Loge de France.

(c) Elle reprochait au Grand Commandeur d'avoir eu des contacts avec la Grande Loge Nationale Française.

(d) Elle désirait établir des relations avec la Grande Loge de France.

(e) Elle exigeait que le Grand Commandeur Souverain, Charles Riandey, démissionne de son titre et de sa fonction.

( N.B. Riandey avait été réélu pour une durée de 9 ans le 18 septembre 1964!)

Riandey refusa et quitta la réunion, comme la motion était portée par une majorité de 13 contre 7. Le Grand Secrétaire général et Grand Chancelier Henri Bittard fut le 13e à voter contre Riandey.

Le 11 janvier 1965, le Conseil Suprême se réunissait de nouveau - cette fois à l'appel du Grand Lieutenant Commandeur Marcel Flouret - et ils élurent Stanislas Bonnet comme Grand Commandeur Souverain et Flouret l'installa dans la fonction. Ils eurent alors une session et abrogèrent les décisions adoptés le 23 novembre 1964, dans lesquels ils avaient déclaré la Grande Loge de France irrégulière et ordonné que les noms de tous les frères qui n'avaient pas laissé la Grande Loge de France au 31 janvier 1965, soient rayés du Registre. Ces décisions constituaient la condamnation à mort de la régularité du Conseil Suprême pour la France et de tous ses membres.

Les relations fraternelles avec le Conseil Suprême pour la France furent suspendues le 14 janvier 1965, par le Grand Commandeur de la Juridiction du Sud des Etats-Unis et avis a été donné à tous les Grands Commandeurs Souverains des Conseils réguliers Suprêmes. Immédiatement, les Grands Commandeurs des Pays-Bas, du Dominion du Canada et de la Juridiction Maçonnique du Nord des Etats-Unis, firent de même; et par la suite les Conseils Suprêmes de la Belgique, de la Turquie, de la République dominicaine et d'autres firent de même.

Puisque le Conseil Suprême était désespérément irrégulier, la France était un territoire de Rite Écossais inoccupé et pour sortir du chaos le Grand Commandeur Hofman du Conseil Suprême des Pays-Bas, le Grand Commandeur Bushnell du Conseil Suprême pour la Juridiction Maçonnique du Nord des Etats-Unis, le Grand Commandeur Derby du Conseil Suprême pour le Dominion du Canada, agissant par son représentant, le Grand Commandeur du Passé Immédiat Berkinshaw et le Grand Commandeur du Conseil Suprême de la Juridiction du Sud des États-Unis, pressèrent le Frère Charles Riandey et ses membres loyaux du Conseil Suprême pour la France de se régulariser et de réorganiser le Conseil Suprême pour la France sur une base ferme de régularité conformément aux Grandes Constitutions de 1786. Ces frères (sauf le Grand Commandeur Hofman) et le Grand Maître E. Van Hecke de la Grande Loge Nationale Française vinrent à Washington et tinrent une conférence dans le bureau du Grand Commandeur Souverain de la Juridiction du Sud des Etats-Unis, dans la Maison du Temple le 23 février 1965, et après avoir revu les faits et compris complètement la situation, approuvèrent unanimement et immédiatement l'idée de rétablir le Conseil Suprême pour la France avec le Frère Riandey comme Grand Commandeur Souverain, et les Grands Commandeurs des Conseils Suprêmes des Pays-Bas, du Dominion du Canada, et les deux Grands Commandeurs des Conseils Suprêmes aux Etats-Unis, chargèrent le Frère Riandey, dont l'adresse est - 71 Avenue Henri Martin, Paris XVI, France - de procéder en conséquence et d’accomplir la tâche de rétablir le Conseil Suprême pour la France avec lui comme Grand Commandeur.

Conformément à l'autorité de sa députation, le Frère Charles Riandey, Grand Inspecteur Général Souverain, a, selon les dispositions des Grandes Constitutions de 1786, couronné George Huzam, Grand Inspecteur Général Souverain, et ensemble ils ont couronné Robert Salgues, Grand Inspecteur Général Souverain, et eux avec leurs additions subséquentes, ont régulièrement couronnés onze Grands Inspecteurs Généraux Souverains additionnels en France parmi les vrais et légaux frères possédant des Degrés Symboliques conférés dans les Loges régulières et légitimes sous la juridiction de la Grande Loge Nationale Française et ceux du Rite Antique et Accepté Écossais conféré par le Conseil Suprême, 33e, des Pays-Bas.

Le frère Riandey promptement et fidèlement va d’avant dans le travail assigné et, quand il aura achevé, publiera un Manifeste à tous les Conseils Suprêmes réguliers dans le monde et demandera fraternellement que le Conseil Suprême réorganisé soit reconnu comme le Conseil Suprême régulier et légitime pour la France. Nos Conseils Suprêmes accorderont promptement sa demande et recommanderont fraternellement que tous les Conseils Suprêmes réguliers fassent de même.
Fraternellement,

George E Bushnell
Grand Commandant Souverain pour la Juridiction Maçonnique du Nord des Etats-Unis.

George C. Derby 33e
Grand Commandant Souverain pour le Dominion du Canada

Milleur B. T. Hofman
Grand Commandant Souverain des Pays-Bas

(Signature illisible)
Grand Commandant Souverain de la Juridiction du Sud des Etats-Unis.

LE CONSEIL SUPRÊME
(CONSEIL MÈRE DU MONDE)
DU TRENTE-TROISIÈME ET DERNIER DEGRÉ
DU RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTÉ DE LA FRANC-MAÇONNERIE, JURIDICTION DU SUD des Etats-Unis.

Le 3 mars 1965

RE : Réorganisation du Conseil Suprême, 33e, pour la France
À: Frère illustre et cher Charles Riandey
Nous, les Grands Commandeurs Souverains Suprêmes soussignés de nos Conseils respectifs, 33e, du Rite Ancien et Accepté Écossais de la Franc-maçonnerie, comme indiqué ci-dessous, par la présente vous assignons conjointement comme Grand Inspecteur Général Souverain, résidant en France, de réorganiser le Conseil Suprême, 33e, du Rite Écossais Ancien et Accepté de la Franc-maçonnerie pour la France parmi les Maçons réguliers et dûment qualifiés des Loges Bleues régulières dans cette nation selon les dispositions des Grandes Constitutions de 1786, sous lesquelles le Conseil Suprême pour la France a été créé en 1804 par un Grand Inspecteur Général Souverain agissant sous l'autorité du Conseil Mère Suprême du Monde à Charleston, Caroline du Sud aux Etats-Unis, et de faire et d’exécuter toutes les chose nécessaires pour achever la réorganisation du Conseil Suprême pour la France.

Fraternellement,

Milleur B. T. Hofman
Grand Commandant Souverain des Pays-Bas

George E Bushnell
Grand Commandant Souverain pour la Juridiction Maçonnique du Nord des Etats-Unis.

George C. Derby 33e
Grand Commandant Souverain pour le Dominion du Canada

Luther A. Smith 33e
Grand Commandant Souverain de la Juridiction du Sud des Etats-Unis.

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