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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

vendredi, avril 13, 2007

109-113 MISCELLANÉES

MISCELLANÉES

1.Les articles 6 et 7 du English-Speaking Catholic Council

Après consultation avec le responsable du English-Speaking Catholic Council nous avons été d'accord pour que les articles 6 et 7 de leur mémoire soient inclus intégralement dans le nôtre. La traduction que nous donnons est de notre main.



Article 6
Remarques additionnelles concernant le mandat pour examiner la place de la religion dans l'école:

a.) Pourquoi le rapport [celui de langue anglaise] est intitulé:Religion dans les écoles laïques (séculières)?

b.) Qui a représenté les parents et les anglophones catholiques sur le Comité?

c.) On avait sollicité des mémoires d'approximativement 80 organisations représentant les groupes clés de la société et qui sont concernées par la place de la religion dans les écoles.

Pourquoi le Conseil des anglophones catholiques n'a-t-il pas été invité?

d.) N'est-il pas extraordinaire que huit personnes puissent être d'accord sur quatorze recommandations sur un sujet aussi controversé et émotionnel que celui de la religion?

e.) Parmi les professeurs et les experts en loi invités, il y avait William J. Foster et William J. Smith qui ont une position de longue date contre la religion dans les écoles. En fait foi cette recommandation de leur part:

«Conséquemment, nous proposons que les sections 726 et 727 (Education Act) soit abrogées, que la reconnaissance des écoles comme catholiques ou protestantes par les comités dénominationnels respectifs du C.S.E soit éliminée et que l'adoption d'un projet éducationnel basé sur une donnée soit prohibé.
(1)

f.) «Bien que nos écoles puissent être séculières, les étudiants qui les fréquentent suivront toujours les enseignements de leur religion.» Où ceci est reflété dans quelque recommandation que ce soit?


Comment les étudiants peuvent suivre les enseignements de leur religion à l'école et observer les
traditions?

Article 7

«Les principes du pluralisme doivent être définis avec grande prudence dans une société démocratique. Toutes affirmations autoritaires de ce qui doit être banni [implicitement au nom du dogme laïciste] sont inacceptables.(3)

Nous avons grandement apprécié l'autorisation que nous a donnée le English Speakng Council de faire nôtre et de reproduire les articles 6 et 7 de leur mémoire. Ces articles évoquent la charge propagandiste du rapport Proulx non pas en faveur du bien-être commun de la population, mais de la religion maçonne que l'on n'ose pas nommer. Référez-vous à la page 248 du rapport Proulx et soulignez les termes «courant de pensée séculière». Vous aurez alors - au bout de huit répétions en une seule page - une idée de l'importance que l'on accorde à ce fameux courant qui a sûrement son mot à dire sur la religion chrétienne. Ne soyons pas dupes, le rapport Proulx est, de toute évidence, un condensé bien structuré de l'inspiration laïque qui façonne la religion maçonne.
Après discussion avec le responsable du English-Speaking Catholic Council, nous nous sommes rendus compte que nous étions troublés comme eux par la partialité évidente faite quant au choix des experts engagés par le groupe de travail du rapport Proulx. Au moins deux de ceux-ci se sont faits une réputation d'anticléricalisme. Nous avons été surpris du manque d'ouverture d'esprit des laïcistes «ouverts».





«Nous avons pris un soin particulier, dit le rapport Proulx, à justifier nos recommandations le plus rationnellement possible.» (p. 229) Pour ce qui est de la rationalité, elle semblerait être présente. Quant à l'essentiel, à l'impartialité et à la justice, on ne les trouve nulle part.


2. Missive aux gouvernants


Messieurs,
Il vous est donné, en ce point tournant de notre histoire, d'être à la gouverne de notre petit peuple. C'est une grande responsabilité. Cependant, notre peuple n'est petit qu'en nombre seulement. Notre peuple a une certaine grandeur d'âme qui fait de lui un des plus démocratiques et des plus civilisés de la planète. Deux facteurs ont contribué à ce fait: le christianisme et les gouvernants. Pour ce qui est du christianisme, nous avons reçu l'héritage d'un catholicisme à son apogée. Quant aux gouvernants, appliquons-leur le dicton qui veut que l'on a les dirigeants qu'on mérite. En tous cas, toute proportion gardée, les résultats au cours des deux derniers centenaires s'avèrent, somme toute, heureux - surtout pour un peuple colonisé.


Vous avez devant vous le projet proulxien qui s'inspire de la religion-philosophie qui a pour nom «courant-de-pensée-séculière.» C'est un peu long comme manche, mais c'est bien l'étiquette dont il s'affuble.
Si vous voulez bien nous permettre, le choix du président du rapport, à notre humble avis, n'était pas des plus heureux. Pour ce qui est de la rédaction du rapport, elle donne l'impression d'être l'oeuvre d'un groupe restreint, possiblement de huit individus. Comme exemple, certains groupes importants nous ont avisés qu'ils n'ont reçu aucune invitation pour participer aux audiences qui précédaient la confection du rapport. De toute façon, le rapport manifeste des préjugés intolérables: il bannit le catholicisme et le protestantisme de nos écoles. En remplacement, il vous suggère d'imposer aux Québécois, à partir de la maternelle jusqu'au secondaire, un «enseignement culturel des religions et des visions séculières du monde» obligatoire (donc encourant des sanctions pénales(4). Effectivement, ce processus, à toute fin pratique, aboutirait à arracher aux étudiants leur culture ancestrale pour lui substituer la religion des «courants-de-pensée-séculariste». C'est un processus qui ressemble étrangement à celui du déconditionnement/reconditionnement décrit dans l'article de la revue Humanisme intitulé «La Franc-Maçonnerie, facteur de reconversion culturelle?» (cf. annexe no 9). De toute façon, les activités de monsieur Proulx, dans l'affaire de la déconfessionnalisation de l'école Notre-Dame-Des-Neiges, justifient des doutes à son impartialité.


Messieurs, la situation est dramatique: il s'agit de l'intégrité même de notre peuple que l'on est prêt à sacrifier au nom des -droits- des minorités. Si vous adoptiez ce rapport, les conséquences pour notre peuple seront incalculables et irréversibles. La génération montante et toutes celles à venir seraient privées de la richesse millénaire du christianisme matrice de tout le progrès de l'humanité ainsi que de notre riche histoire de quatre siècles. Et en échange que recevront-ils. Une bouillie de la doctrine «courant-de-pensée-sécularisme». La citation suivante tirée de la revue Humanisme (juin 1976), organe officiel du Grand Orient de France, résume, en peu de mots, le caractère nihiliste et morbide de la vision maçonnique de la vie:

«À l'inverse des religions révélées, elle [La Franc-Maçonnerie] ne dispense pas un enseignement, elle n'invite pas à croire à un dogme quelconque, elle n'offre ni «paix» ni «quiétude» aux âmes en peine. Au contraire, pourrait-on dire, elle engage ses adeptes à poursuivre sans arrêt le questionnement, donc à perpétuer l'inquiétude[...].


Le peuple du Québec est un peuple paisible et doux, même un peu trop doux bonace. Mais c'est aussi un peuple qui sait se défendre. Pensez à 1837. Il n'a pas reculé devant un ennemi immensément supérieur: l'empire britannique. La situation aujourd'hui n'est pas du tout la même. Au contraire elle est inversée. Notre peuple très majoritairement chrétien se ferait imposer une dictature religieuse par un adversaire minoritaire, très minoritaire, et qui a honte de s'identifier. Déjà, on peut voir poindre un esprit de résistance - qui pourrait très bien se traduire en révolte. Dans certains milieux on refusera une dictature libéro-maçonnique; on n'acceptera pas les écoles athées, sous le contrôle du Ministre du Culte et de son clergé de hauts fonctionnaires laïcistes.

Une population qui se respecte se doit de se révolter contre toute dictature religieuse et en particulier de ses gouvernants qui contribueraient à l'imposition d'un tel système. Il y a un prix à payer pour tout. Surtout pour la liberté. Notre peuple, à 90%, ne veut pas de dictature religieuse laïciste. Il n'acceptera pas de voir ses enfants endoctrinés par le clergé du culte unique des «courants-de-pensée-sécularisant».
Qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende.


(1) OREP Policy Talk , McGill, 1997.

(2) The Proulx Report Refigion in Secular Schools, p. 216

(3) The place of Religion in Public Education, p. 219, Mark Holmes, The Ontario Institute for Studies in Education.

(4) Echos de Combes et de Ferry!

http://jacquesclouseau.free-forums.org

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