tag:blogger.com,1999:blog-343641332024-03-13T14:37:39.381-04:00DÉMYSTIFICATIONSLes Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comBlogger929125tag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-55033986890962408232011-09-30T13:46:00.003-04:002011-09-30T13:52:39.018-04:00VOTRE HÔTEJe suis en lutte contre le cancer depuis au moins six mois, ce qui expliue le ralentisement de ce forum. <br /><br />Je passe la majeure partie de la journée au lit, mais je vais revenir en force. <br /><br />Dieu me fait la grâce de cette épreuve.Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-43809155491042688952011-01-17T05:41:00.003-05:002011-02-27T08:11:50.894-05:00PRÉCISIONS SUR LA LANGUE<span style="font-family:verdana;font-size:130%;">Il est évident que les <em>Relations des Jésuites</em> ont subi des altérations entre les documents olographes originaux et les suivantes publications en lettre d'imprimerie. Les exemples sont légions.<br /><br />Dans le texte des pages 65-70, <em>fut</em> et <em>fust</em> sont utilisés indifféremment, ainsi que <em>eust</em> et <em>eut</em>. Dans le Tableau analytique, nous lisons <em>Reuerende</em>, alors qu’a la page 62 nous lisons <em>Reverende</em>. Il y a aussi Sauuage et Sauvage. le <em>u</em> ayant le valeur du <em>v</em> à une certaine époque.<br /><br />Le tout est un mélange de moyen français, de français classique et de français plus récent, dépendant des corrections apportées.<br /><br />Ayant essayé de retourner le plus possible des originaux olographes, je me suis rendu compte que la tâche était impossible sans ces documents de base. Je suis à remettre les textes comme dans les tomes publiés que nous avons la chance de conserver, tout en sachant que le type d’écriture n’est le même que dans les documents originaux. Nous ne savons même pas si les Relations étaient écrites en latin ou en français. Mais ce qui compte, c’est d’être armé de dictionnaires de l’ancien français, du moyen français et du français classique pour vérifier la signification des mots. Je donne comme exemple le mot <em>créature</em>. Une <em>créature</em> désignait une femme, et cela était le langage de mes grands-parents. Ce n’est que récemment qu’il n’est plus employé à cet usage.<br /><br />Je vais donc reprendre les textes conformément aux tomes, tout en corrigeant les coquilles évidentes, comme par exemples <em>terres habituées</em> au lieu de <em>terres habitées</em>. </span>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-7655562013956844362010-08-06T21:28:00.046-04:002010-10-23T08:44:11.537-04:00TABLE ALPHABÉTIQUE A-N<div align="center"><span style="font-family:verdana;font-size:180%;"><strong>DES MATIÈRES CONTENUES DANS LES RELATIONS DES JÉSUITES.</strong></span> </div><span style="font-family:verdana;font-size:130%;"></span><p><br /><span style="font-family:verdana;font-size:130%;"><em><strong>Les Relations sont indiquées par des chiffres plus noirs et plus gros; la page, par un chiffre ordinaire.<br /><br />Les chiffres qui sont precédés de trois points (...) sont des indications moins importantes, mais qui peuvent servir à ceux qui font des recherches; il faut remarquer qu'ils n'ont aucun rapport a ce qui précède.</strong></em> </span><span style="font-family:verdana;font-size:130%;"><br /></p><div align="center"><strong>--------------------- -------------<br /><br /><span style="font-size:180%;">A</span></strong></div><p><strong>Abénaquis</strong> ou <strong>Abnaquioi</strong>s, nation sauvage de la côte méridionale de la Nouvelle France, -viennent chercher le castor jusqu'aux Trois- Rivieres, <strong>1637</strong>, 86;...<strong>1640</strong>, 35;...<strong>1641</strong>, 19; offrent satisfaction pour le meurtre de Makeabichtichiou, 47;...1643, 5; n'ont commerce qu'avec les Anglais, 20; renouent alliance avec les Algonquins, 1644, 4; demandent des missionnaires, et emmènent le P. Druillettes, <strong>1646</strong>, 18 ; mission de l'Assomption, <strong>1647</strong>, 51-56; viennent chercher le P. Druillettes une cinquième fois, <strong>1650</strong>, 49; <strong>1651</strong>, 14;... <strong>1652</strong>, ruine des Français, <strong>1652</strong>, 22-26; s'assemblent deux fois l'an à Coussinoc, 25; heureuses dispositions de ces peuples pour la foi, 26-32; leurs relations avec les missionnaires et les Français, 31; état des missions abénaquises, et leur étendue, <strong>1660</strong>, 27; en guerre avec les Iroquois, <strong>1661</strong>, 39; <strong>1662</strong>, 1; alliés à la Nouvelle Angleterre, <strong>1664</strong>, 36.<br /><br /><strong>Acadie</strong>, pays des Souriquois, <strong>1611</strong>, 2; son climat, 6; sa population, 15; M. de Razilly y est en grande estime, <strong>1636</strong>, 41; les sauvages de ce pays portent une haine mortelle aux Betsiamites,<strong> 1646</strong>, 87; ce qui en reste aux Français, 1659, 7; le tremhlement de terre s'y fait sentir, <strong>1663</strong>, 5.<br /><br /><strong>Achiendasé,</strong> surnom iroquois du P. Jérôme Lalemant, <strong>1639</strong>, 53; <strong>1642</strong>, 26; devient le surnom générique du Supérieur des missions, <strong>1654</strong>, 17; <strong>1656,</strong> 13; <strong>1657</strong>, 15.<br /><br /><strong>Actodin</strong>, fils de Membertou, guéri par les Français en dépit des prédictions des sorciers, <strong>1611,</strong> 18.<br /><br /><strong>Adam</strong> (Nicolas), Père jésuite,-son arrivée à Quebec, <strong>1636,</strong> 2; frappé de paralysie, 74; se retablit, <strong>1637</strong>, 6; ce qu'il écrit de sa propre guérison, 86. repasse en Europe, <strong>1641</strong>, 1.<br /><br /><strong>Adam</strong>, (Jean), jeune français guéri miraculeusement, <strong>1665</strong>, 15; <strong>1667</strong>, 31.<br /><br /><strong>Aénons</strong>, capitaine huron,-emmène le P. Châtelain, <strong>1636</strong>, 65; veut attirer les missionnaires en son village, 123;...136;...son baptême, sa mort, <strong>1637</strong>, 22, 88; on le soupçonnait d'avoir tué Et. Brûle, 65;... 114......132... 146...150.<br /><br /><strong>Agnès</strong> de tous les Saints (Geneviève), jeune hospitalière, huronne de naissance,-son histoire, <strong>1668, 23-27</strong>. </p><p><strong>Agnié</strong> ou <strong>Annié</strong> et <strong>Anniégué</strong>, principal bourg des Agniers, <strong>1656,3; 1658, 11; 1665,10</strong>.<br /><br /><strong>Agniehronnons</strong> ou <strong>Agniers</strong>, l'une des cinq tribus iroquoises, <strong>1635, 34</strong>; <strong>1639, 70; 1640, 35</strong>; la seule, à proprement parler, ennemie des Français,<strong> 1641, 37-39;...1642, 83</strong>; ...<strong>1643, 61,62</strong>; les Hollandais leur fournissent des arquebuses, <strong>62</strong>;...<strong>64</strong>; on fait la paix avec eux, <strong>1646, 3</strong>; leur situation, <strong>1648, 46</strong>; surprennent 300 Hurons de la bourgade de S. Ignace, <strong>50</strong>; complotent, avec les Tsonnontouans, la ruine des Français, <strong>1652, 36</strong>; essaient de surprendre les Trois-Rivières, <strong>1653, 5-9</strong>; nombre de leurs bourgades, <strong>1643, 64; 1653, 17</strong>; feinte négociation de paix, <strong>1654, 2, 3,10</strong>; jaloux de ne pas avoir chez eux le P. Lemoine, <strong>11</strong>; leur insolence et leur déloyauté, <strong>34; 1655, 2</strong>; leur dureté engage les autres cantons à rechercher l'alliance des Français, <strong>3</strong>; ne veulent point faire la paix avec les nations alliées, <strong>1656, 2;</strong> appelés Iroquois inférieurs, <strong>2</strong>; traversent l'ambassade des Tsonnontouans, <strong>1657, 2</strong>; leur dessein sur les Hurons de l'île d'Orléans, <strong>3,5, 19-21</strong>; ils y font une descente, <strong>5</strong>; leur dépit de voir les Français établis à Onnontagué, <strong>15</strong>; le P. Lemoine y établit la mission des Martyrs, <strong>23</strong>; complotent, avec les Onnontagués, la ruine de la colonie de Gannentaa, <strong>1658, 3</strong>; font un suprême effort pour attirer chez eux le reste des Hurons, <strong>9</strong>; envoient un parti de guerre contre les sauvages de Tadoussac, et un autre contre les Outawais, <strong>12</strong>; révolutions que ce canton a subies, <strong>1660, 6</strong>; défont les Eriés, <strong>7</strong>; enlèvent<br />une femme de la côte de Beaupré, et sont défaits en passant à la Pointe-Lévi, <strong>31</strong>; opposés à la paix, <strong>1661, 39; 1665, 11</strong>; mission St. Marie, <strong>1668, 4-11</strong>; leurs villages sont au nombre de six, <strong>10</strong>; malheurs que produit chèz eux l'ivrognerie, <strong>12</strong>; le P. Jean Pierron y reste seul, <strong>1669, 1</strong>; progrès de la foi chez aux, <strong>4</strong>; ils présentent requête au gouverneur de Manhate pour qu'il empêche la vente des boissons fortes, <strong>6</strong>; attaqués par les Mahingans, <strong>1670, 23</strong>; état du christianisme parmi eux, <strong>28</strong>.<br /><br /><strong>Aguigueou</strong>, sagamo ou chef souriquois, <strong>1611, 8</strong>.<br /><br /><strong>Afochiendaguésé</strong> ou-<em><strong>té</strong></em>, capitaine onnontagué Voyez <em><strong>Sagochiendaguété</strong></em>.<strong></strong><br /><br /><strong>Agrescoué</strong>, principale divinité des Iroquois, <strong>1670, 42</strong>.<br /><br /><strong>Ahaweté</strong>, cascade formée par la rivière Tethiroguen, <strong>1656, 12</strong>.<br /><br /><strong>Aharihon</strong>, fameux guerrier iroquois, <strong>1656, 33</strong>.<br /><br /><strong>Ahatsistari</strong> (Eustache), chef huron,-sa bravoure, <strong>1642, 58</strong> ; son baptême, <strong>59;</strong> pris par les Iroquois, <strong>1644, 71</strong>; sa mort <strong>1647, 18</strong>.<br /><br /><strong>Ahiarantouan</strong>, chef tsonnontouan, tué par les Agniers aux Trois-Rivières, <strong>1657, 15, 16</strong>.<br /><br /><strong>Ahouendoé</strong> ou Ile S. Joseph (auj. <em><strong>Christian island</strong></em>), <strong>1649, 29; 1652, 10</strong>. Voyez la lettre <strong><em>S</em></strong>.<br /><br /><strong>Ahriottaehronon</strong>, sauvages sédentaires, <strong>1640, 35</strong>.<br /><br /><strong>Aiandacé</strong>, séminariste huron, <strong>1637, 66, 69</strong>; remonte en son pays, avec le P. Pierre Pijart, <strong>94</strong>; repart pour Québec, un français le baptise en chemin, <strong>1638, 58</strong>.<br /><br />Aiguemortes (Sieur d'), tué par les Iroquois, 1666, 7.<br /><br /><strong>Aiguillon</strong> (Madame la Duchesse d'), fondatrice de l'Hotel-Dieu de Québec, <strong>1638, 2; 1639, 6</strong>; son dessein dans cette fondation, <strong>9</strong>; obtient de l'archev. de Rouen deux Sœurs de la Miséricorde, de Dieppe, <strong>1640, 2</strong>; elle obtient que le Cardinal de Richelieu protége le départ des vaisseaux, <strong>3</strong>; promet de s'employer à faciliter un établissement sur la Riviere des Prairies (auj. l'Outawais), <strong>38</strong>; approuve le dessein de bâtir à Sillery, <strong>1646 24</strong>; fait présent d'un crucifix aux Hospitalières,<strong> 27</strong>; obtient du Cardinal de Richelieu du secours contre les Iroquois, <strong>1672, 2</strong>; secourt la mission de Tadoussac, <strong>1643, 32</strong>.<br /><br /><strong>Ailleboust</strong> (Louis D') de Coulonge, gentilhomme de la Compagnie de Montréal,-arrive avec sa femme et sa belle sœur, <strong>1643, 6</strong>; commandant à Montréal, <strong>1646, 37;...51</strong>; fortifie cette ville contre les Iroquois, <strong>1647, 7</strong>; donne des armes à quelques Algonquins de l'Ile, <strong>14</strong>; nommé gouverneur à la place de M. de Montmagny, <strong>1648, 2</strong>; consulte les chefs sauvages sur les moyens de réprimer ·l'ivrognerie parmi eux, <strong>43</strong>; envoie du secours aux Hurons, <strong>1649, 2</strong>; gouverneur par interim, <strong>1658, 3</strong>; tient conseil sur le moyen de remédier aux désordres causés par les Iroquois, <strong>10</strong>; ordonne qu'on arrête tous les Iroquois qu'on prendrait dans les habitations françaises, <strong>11</strong>; assemble les Français et les Sauvages, et renvoie deux Iroquois au P. Lemoine à Agnié, <strong>11</strong>; reçoit des lettres du même Père, <strong>13</strong>; sa réponse aux ambassadeurs agniers, <strong>13</strong>; remet les clefs du fort de Québec au vicomte d'Argenson, <strong>17</strong>; c'est lui qui fit bâtir un fort aux Hurons dans Québec, <strong>1660 14</strong>.<br /><br /><strong>Ailleboust</strong> (Mademoiselle D'), <strong>1646, 39; 1647, 8</strong>; nom que les Sauvages lui avaient donné, <strong>11</strong>; tient sur les fonts du baptême une jeune femme iroquoise, <strong>1671, 5</strong>.<br /><br /><strong>Akhrakouaehronon</strong>, sauvages sédentaires de l'Amérique du Nord, <strong>1640, 35</strong>.<br /><br /><strong>Alain Yeon</strong> pilote malouin, <strong>1611, 52</strong>.<br /><br /><strong>Albanel</strong> (Charles), Père jésuite,-hiverne avec les Montagnais, <strong>1661, 13</strong>; en mission à Tadoussac, <strong>14</strong>; accompagne une expédition contre les Iroquois, <strong>1666, 9</strong>; employé à Sillery, <strong>1669, 23</strong>;présent que les Sauvages lui font, <strong>23</strong>; en mission à Tadoussac, <strong>1670, 7</strong>; se rend au pays des Papinachois, <strong>12</strong>; puis chez les Oumamiwek, <strong>13</strong>; fait le premier voyage à la Baie d'Hudson par le Saguenay, <strong>1672, 43</strong>.<br /><br /><strong>Albion</strong> (Nouvelle), <strong>1611, 5</strong>.<br /><br /><strong>Algonquins</strong>, primitivement <em><strong>Algoumekins</strong></em>, l'une des plus grandes nations de l'Amérique du Nord;-en guerre avec les Iroquois, <strong>1633, 3</strong>; huit cents Algonquins s'approchent des Trois-Rivières pour se faire instruire, <strong>1639, 12</strong>; leur pays, <strong>55</strong>; une troupe d'Algonquins vient se refugier aux Trois-Rivières, <strong>1640, 11, 37</strong>; quelques bandes d'Algonquins hivernent chaque année proche des Hurons, <strong>94</strong>; expédition des Algonquins de l'Île et de la Petite Nation, <strong>1641, 11</strong>; une bande d'Algonquins s'arrête à la nouvelle habitation de Montréal, <strong>1642, 38</strong>; vie que mènent les peuplades algonquines, <strong>93</strong>; leur Fête des Morts, <strong>94-97</strong>; Algonquins d'en haut aussi difficiles à gouverner, que ceux d'en bas sont dociles, <strong>1643, 46</strong>; disposés à se fixer à Montréal, <strong>61</strong>; leur population portée à deux cent mille, <strong>1644, 1</strong>; la paix renouée entre eux et les Abénaquis, <strong>4</strong>; font la paix avec les Iroquois, <strong>1645, 23-35</strong>; nations comprises sous la dénomination d'Algonquins, <strong>1646, 34</strong>; la peur qu'ils ont des Iroquois les contraint de s'éloigner pour la chasse, <strong>1648, 27</strong>; nations algonquines du Nord du lac Huron, <strong>46</strong>; se réconcilient avec les Iroquois, <strong>1654, 29</strong>; on découvre de nouvelles nations algonquines, <strong>30</strong>; reçoivent une ambassade des Onnontagués; <strong>1656, 5</strong>; nations algonquines du Nord et de l'Ouest, <strong>1658, 19-23</strong>; ce que l'on a appris de leurs guerres anciennes avec les Agniers, <strong>1660, 6</strong>; état des nations algonquines, <strong>8-13</strong>; haine implacable des nations algonquines pour les nations iroquoises, <strong>1663, 16</strong>; origine de leurs dernières querelles avec les Iroquois, 1670, 3; pourquoi on a appelé Outawais tous les Algonquins Supérieurs, <strong>78</strong>.<br /><br /><strong>Alibout</strong> ou <strong>Alibour</strong>. Voyez <em><strong>Ailleboust</strong></em>.<br /><br /><strong>Alimibeg</strong> ou-<strong>bégon</strong>, lac qui se décharge dans le lac Supérieur, <strong>1658, 20; 1667, 24; 1670, 93</strong>.<br /><br /><strong>Alimibégouek</strong>, tribu kilistinon du lac Alimibeg, <strong>1658, 21</strong>.<br /><br /><strong>Alimoueskan</strong> ou<strong> Alimoueckan</strong> (Eustache), chef algonquin. Le baptême le change en un autre homme, <strong>1644, 104; 1646, 83</strong>.<br /><br /><strong>Aliniouek</strong> et <strong>Alimouek</strong> ou <strong>Alimouk</strong>. Voyez <em><strong>Illinois</strong></em>.<br /><br /><strong>Allouez</strong> (Claude), Père jésuite;-attend les Outawais à Montréal, <strong>1664, 28; 1665, 8</strong>; part avec eux, <strong>9</strong>; on n'en reçoit point de nouvelles, <strong>1666, 3</strong>; journal de son voyage, <strong>1667, 4</strong>; fait une mission aux Nipissiriniens réfugiés au lac Alimibégon, <strong>24</strong>; descend à Québec, et remonte chez les Outawais, <strong>26</strong>; ramène aux Iroquois trois prisonniers rachetés chez les Outawais de la part de M. de Courcelles, <strong>1669, 17</strong>; se dispose à aller bâtir une chapelle à la baie des Puants, <strong>18</strong>; fait une mission dans cette baie, <strong>1670, 92</strong>; discours qu'il prononce à la prise de possession des terres de l'Ouest, <strong>1671, 27</strong>; retourne a la baie des Puants, <strong>42</strong>; se rend jusqu'à la nation du Feu, <strong>43; 1672, 37, 41</strong>.<br /><br /><strong>Almouchiquois</strong>. Voyez <em><strong>Armouchiquois</strong></em>. [Ce nom, suivant M. I. Morault, est dérivé du mot almousiski, qui, dans la langue abénaquise, signifie <em><strong>terre du Petit-Chien</strong></em>; et on les appela ainsi parce que, sur leurs terres, il y avait grand nombre de ces petits chiens. Plus tard, les Abénaquis les appelèrent Massadzosek (de <strong>mass</strong> <em>grosse</em>, <strong>wadzo</strong> <em>montagne</em>, et de la terminaison <strong>sek</strong>, <em>à, vers</em>) à cause des monts Alléghanys; d'où les Anglais auraient fait <strong>Massaehussetts</strong>.]<br /><br /><strong>Alouettes</strong> (Île aux), <strong>1663, 25</strong>.<br /><br /><strong>Amantacha</strong> (Louis), surnommé <em>de Ste. Foy</em>, jeune huron baptisé en France, <strong>1632, 14; 1633,31</strong>; assure ceux de sa nation de la bienveillance des Français,<strong> 34</strong>; son zèle pour emmener des missionnaires, <strong>35</strong>; ce qu'il peut faire parmi ses compatriotes, <strong>43</strong>; pris par les Iroquois, <strong>1634, 88</strong>; sa demeure, <strong>1635, 39</strong>; sa conduite, <strong>41</strong>; conseils qu'il donnait à son père avant de partir pour la guerre, <strong>1636, 71</strong>; satisfaction qu'il donne aux missionnaires, <strong>81</strong>; il aide à convertir sa famille, <strong>88</strong>;...<strong>92</strong>.<br /><br /><strong>Amicouek</strong>, nation du Castor ou des Nez Percés, a trois journées des Hurons, vers le Nord, <strong>1636, 92; 1640, 34; 1648, 62; 1656, 10.</strong> On exige que les Iroquois cessent de leur faire la guerre, <strong>14</strong>;...<strong>1658, 22; 1662, 3; 1670, 79;...1671, 25</strong>; le P. Louis André y fait une mission, <strong>36</strong>; puis le P. Henri Nouvel, <strong>1672, 31</strong>.<br /><br /><strong>Amiot</strong> (Jean). jeune français, surnommé Antaiok par les Hurons et les Iroquois, <strong>1647, 74; 1648, 3</strong>; se noie devant les Trois-Rivières, sa vertu, <strong>3, 4</strong>.<br /><br /><strong>Amiot</strong>,-accompagne le Père H. Nouvel à la mission des Papinachois, <strong>1664, 19</strong>.<br /><br /><strong>Amirgankaniois</strong>, nation sauvage au Sud de la Nouvelle France, <strong>1652, 26</strong>.<br /><br /><strong>Amy</strong> (M. l'). Lettre qu'il écrit au P. Le Jeune au nom des Cent-Associés, <strong>1636, 4</strong>.<br /><br /><strong>Anahotaha</strong> (Etienne), chef huron, <strong>1660, 14</strong>.<br /><br /><strong>Ancelot</strong>, capitaine du vaisseau Le Saint Jacques, <strong>1640, 4</strong>.<br /><br /><strong>Andastes</strong> ou-<strong>stoehronon</strong>, de la Virginie. [Suivant M. Shea, les auteurs français ont compris sous cette dénomination les Sauvages du New-Jersey, du Maryland et de la Pensylvanie.] <strong>1635,33; 1637, 158; 1640, 35; 1646, 76</strong>; offrent du secours aux Hurons, <strong>1647, 8</strong>; alliés des Hurons, <strong>1648, 46, 48, 58</strong>; envoient une ambassade aux Iroquois, <strong>58</strong>; en guerre avec les Agniers, <strong>1657, 18; 1660, 6</strong> ; ...<strong>1661, 31</strong>; en guerre avec les Iroquois Supérieurs, <strong>39</strong>; attaqués par huit cents Iroquois, <strong>1663, 10</strong>; les Tsonnontouans les redoutent, <strong>1664, 33</strong>; attaqués par les Iroquois, <strong>1670, 46;</strong> prouesse de soixante enfants andastes, <strong>1672, 24.</strong><br /><br /><strong>Andastoé</strong> ou-<strong>stogué</strong>, bourg principal des Andastes, <strong>1663, 10</strong>.<br /><br /><strong>Andehoua</strong>, séminariste huron, <strong>1637, 66</strong>; son naturel, <strong>69</strong>; baptisé sous le nom d'Armand-Jean, <strong>1638, 9</strong>; son caractère, sa vie, <strong>23, 24</strong>; s'offre comme député auprés de sa nation, <strong>25</strong>; danger qu'il court, <strong>25</strong>; fruits de sa mission, <strong>27</strong>; son nom écrit <em><strong>Andehouarahen</strong></em>, <strong>1642, 87</strong>; et <strong><em>Andeouaraken</em>, 1643, 29</strong>; bon exemple qu'il donne, <strong>29</strong>; s'échappe des mains des Iroquois. <strong>1648, 8</strong>; sa mort, <strong>1654, 25</strong>; vertus de sa femme Félicité, <strong>25</strong>.<br /><br /><strong>Andesson</strong>, <strong>1637, 146</strong>, ou <strong>Ondesson, 1646, 7</strong>, nom huron du Borgne de l'Île. Voyez <em><strong>Borgne</strong></em>.<br /><br /><strong>Andiataé</strong>, bourgade huronne, <strong>1636, 111; 1637, 134, 150, 152, 161</strong>; ravagée par la maladie, <strong>167</strong>.<br /><br /><strong>Andiatarocté</strong>, nom iroquois du lac George, <strong>1646, 15</strong>.<br /><br /><strong>Andioura,</strong> chef agnier;-travaille à la paix, <strong>1653, 23</strong>.<br /><br /><strong>Andowancronon</strong>, sauvages sédentaires de l'Amérique du Nord, <strong>1640, 35</strong>.<br /><br /><strong>André</strong> (Louis), Père Jésuite,-envoyé à Sainte Marie du Sault, <strong>1670, 101</strong>; parcourt les différentes missions du lac Huron, <strong>1671, 31</strong>; se rend au lac Nipissirinien, <strong>35</strong>; à la baie des Puants, <strong>1672, 37</strong>.<br /><br /><strong>Ange-Gardien</strong> (Mission de l'), chez les Oumamiwek, <strong>1652, 20</strong>.<br /><br /><strong>Anges</strong> (Mission des), chez la Nation Neutre, <strong>1641, 71</strong>; on l'abandonne, <strong>1642. 88</strong>; quelques hurons chrétiens y vont prêcher la parole de Dieu, <strong>1644, 97</strong>.<br /><br /><strong>Anglais.</strong> Comment les Sauvages de l'Acadie les appellent, <strong>1611, 8</strong>; établis en Virginie, <strong>46</strong>; s'emparent de S. Sauveur, <strong>46</strong> ; pillent l'habitation, <strong>48</strong>; comment ils traitent les Jésuites, <strong>48</strong> <em>et suiv</em>.; brûlent S. Sauveur, Ste. Croix et Port-Royal, <strong>53</strong>; abandonnent la Virginie et y reviennent, <strong>65</strong>; rendent Québec aux Français, <strong>1632, 8</strong>; font croire aux Sauvages que les Français veulent les empoisonner, <strong>1633, 21</strong>; on apprend qu'ils ont remis à M. de Razilly le fort de Pentagouet, <strong>1635, 12</strong>; ont un établissement sur le Kénébec, <strong>1640, 35</strong>; on apprend qu'ils l'ont abandonne, <strong>1641. 47</strong>; estime qu'ils font du P. Druillettes, <strong>1652, 29</strong>.<br /><br /><strong>Angoutenc</strong>, bourgade huronne, <strong>1636, 116</strong>; entre Oenrio et Ossossané, <strong>1637, 151</strong>; à trois quarts de lieue d'Ossossané, <strong>1638, 34</strong>; la maladie y fait des ravages, <strong>34</strong>.<br /><br /><strong>Anguien</strong> (Rivière d'), <strong>1635, 21</strong>.<br /><br /><strong>Anguieout</strong>, chef agnier, <strong>1658, 12</strong>.<br /><br /><strong>Anguille</strong>. Sècheries d'anguilles, <strong>1633, 2</strong>; pêche de ce poisson, <strong>1634, 44</strong>.<br /><strong>Anne de l'Assomption</strong>, religieuse hospitalière; son arrivée, <strong>1648. 3</strong>.<br /><br /><strong>Anne de Notre-Dame</strong>, religieuse ursuline; son arrivée, <strong>1644, 26</strong>.<br /><br /><strong>Anne de Ste. Cécile</strong>, religieuse ursuline; son arrivée, <strong>1644, 26</strong>.<br /><br /><strong>Anne de Ste. Claire</strong>, religieuse du couvent de Paris, envoyée au Canada, <strong>1640, 2</strong>.<br /><br /><strong>Anne de S. Joachim</strong>, religieuse hospitalière de Dieppe; son arrivée, <strong>1643, 6</strong>.<br /><br /><strong>Anne des Séraphins</strong>, religieuse ursuline; son arrivée, <strong>1643, 6</strong>.<br /><br /><strong>Annenrahes</strong>, chef onnontagué, fait prisonnier par les Hurons, et réservé pour négocier la paix, <strong>1648, 56</strong>; pris et tué par les Eriés, <strong>1654, 10, 16;...1656, 15</strong>.<br /><br /><strong>Anniégué</strong> ou <strong>Anniéné</strong>. Voyez <em><strong>Agnié</strong></em>.<br /><br /><strong>Annieouton</strong> (Joachim), sauvage huron; sa conversion et sa mort, <strong>1672, 11.<br /><br />Annonchiasé</strong>, nom iroquois de M. de Maison-neuve, <strong>1653, 24; 1654, 7, 15</strong>.<br /><br /><strong>Annonciation</strong> (Mission de l'), mission huronne, à environ une lieue de Québec, <strong>1669, 23</strong>; confiée au Père Chaumonot, <strong>1670, 15</strong>; on y envoie une statue de N.-D. de Foye, <strong>22</strong>. Voyez <em><strong>Notre-Dame de Foye</strong></em>.<br /><br /><strong>Annonkentitawi</strong>, chef tsonnontouan; sa conversion, <strong>1657, 45</strong>.<br /><br /><strong>Anonatea</strong>, village huron, à une lieue de Ihonatiria, <strong>1637, 141</strong>; situé entre Ihonatiria et Ossossané, <strong>142;...159</strong>.<br /><br /><strong>Anonchiara</strong>, surnom sauvage du Père Frs. Dupéron, <strong>1639, 23</strong>.<br /><br /><strong>Antaioc</strong>, surnom iroquois de Jean Amiot, <strong>1647, 74; 1648, 3</strong>.<br /><br /><strong>Anticosti</strong>, grande île de l'embouchure du fleuve S. Laurent, 1652<strong>, 20; 1662, 19.</strong><br /><br /><strong>Antonennen</strong>, surnom sauvage du P. Ant. Daniel, <strong>1639, 53</strong>.<br /><br /><strong>Aondecheté</strong>, surnom sauvage du P. Paul Ragueneau, <strong>1639, 53</strong>.<br /><br /><strong>Aondironons</strong>, tribu de la Nation Neutre, <strong>1640, 35. 1648, 49</strong>; ils sont trahis et massacres par les Tsonnontouans, <strong>49;...1656, 34</strong>.<br /><br /><strong>Aoueatsiouaenrrhonon</strong>. Voyez <em><strong>Aweatsiwaenrrhonon</strong></em>.<br /><br /><strong>Aontarisati</strong>, chef iroquois, fait prisonnier <strong>1652, 34</strong>; ligue générale des Iroquois pour venger sa mort, <strong>1653, 5;...18</strong>.<br /><br /><strong>Aoutaherohi</strong>, espèce de démon en l'honneur duquel les Hurons célébraient un festin qui portait le même nom, <strong>1636, 111, 112; 1637, 108, 141, 168-9; 1641, 64</strong>.<br /><br /><strong>Apitouagan</strong>, tabernacle du jongleur, <strong>1637, 51</strong>.<br /><br /><strong>Apôtres</strong> (Mission des), chez les Khionontatehronon, <strong>1640, 61, 95-100; 1641, 65; 1642, 88; 1648, 3</strong>.<br /><br /><strong>Apôtres</strong> (Mission des), dans le lac Huron, <strong>1672, 31</strong>.<br /><br /><strong>Archouguets</strong>, <strong>1643, 61</strong>. Voyez <em><strong>Atchouguets</strong></em>.<br /><br /><strong>Arendaonatia</strong>, petite bourgade du pays des Hurons, <strong>1637, 159, 165</strong>.<br /><br /><strong>Arendarrhonon, 1635; 24</strong>; l'une des principales tribus huronnes, <strong>1639, 50</strong>; la plus orientale, <strong>1640, 90</strong>; Champlain séjourna chez eux le plus longtemps, <strong>90</strong>; ils se regardent comme les premiers allies des Français, <strong>90</strong>; les missionnaires y établissent la mission S. Jean-Baptiste. Voyez la lettre <em><strong>S</strong></em>. Ils abandonnent leur pays, et fuient devant les Iroquois, <strong>1648, 49</strong>.<br /><br /><strong>Arendiwane</strong>, sorciers hurons, <strong>1635, 34; 1636, 82, 115; 1648, 76</strong>.<br /><br /><strong>Arenté</strong>, bourgade huronne de la tribu de l'Ours, <strong>1637, 150; 1643, 30; 1649, 29</strong>.<br /><br /><strong>Argall</strong> (Samuel), capitaine anglais;-se saisit secrètement de la commission de La Saussaye, et s'empare de S. Sauveur, <strong>1611, 48</strong>; retourne en Virginie, <strong>52</strong>; avoue sa fourberie pour sauver ses prisonniers, <strong>52</strong>; revient détruire et brûler S. Sauveur, Ste. Croix et Port-Royal, <strong>53, 54</strong>; conçoit des soupçons sur la fidélité de son lieutenant Turnel, <strong>54</strong>; sa générosite pour le P. Biard, <strong>54, 55</strong>; arrive heureusement en Virginie, 56.<br /><br /><strong>Argenson</strong> (Le Vicomte d'), gouverneur de la Nouvelle France;—arrive à Québec, <strong>1658, 17</strong>; donne la chasse aux Iroquois, <strong>17</strong>; les tient en respect en gardant les prisonnier, <strong>35</strong>; sa charité, <strong>1659, 3</strong>.<br /><br /><strong>Argentenay</strong>, extrémité Est de l'île d'Orléans, <strong>1662, 16</strong>.<br /><br /><strong>Arioo</strong>, surnom sauvage du P. Pierre Châtelain, <strong>1639, 53</strong>.<br /><br /><strong>Armand-Jean</strong>. Voyez <em><strong>Andehoua</strong></em>.<br /><br /><strong>Armouchiquois</strong>. (Voyez <em><strong>Almouchiquois</strong></em>), sauvages de la Nouvelle Angleterre, <strong>1611, 14</strong>; leur pays, <strong>33</strong>; cultivent la terre, <strong>33</strong>; sont naturellement larrons, <strong>37</strong>.<br /><br /><strong>Arontaen</strong>, village huron, à 2 lieues de Ihonatiria, <strong>1636, 133; 1637, 110, 133</strong>.<br /><br /><strong>Arontiondi</strong>, sauvage huron, ancien préfet de la Congrégation de l'île d'Orléans, mort saintement, <strong>1660, 36</strong>.<br /><br /><strong>Ascouandics</strong>, diables ou génies familiers des Hurons, <strong>1639, 86, 96, 97; 1641, 61; 1648, 74</strong>.<br /><br /><strong>Askicouanehronon</strong>, nom huron des Nipissiriniens, <strong>1639, 88; 1641, 81</strong>. Voyez <em><strong>Nipissiriniens</strong></em>.<br /><br /><strong>Assinipoualacs</strong> ou <strong>Assiniboils</strong>, nation algonquine du Nord-ouest du Canada, <strong>1640, 35; 1658, 21</strong>; allies des Kilistinons,<strong> 1667, 23</strong>; de la langue siouse, <strong>1670, 92</strong>; forment une trentaine de petits villages, <strong>1671, 24</strong>.<br /><br /><strong>Assocouékic</strong>, <strong>1646, 3</strong>, et <strong>Soconéki, 1653. 26</strong>, nom algonquin des Socoquiois, ou Socoquis. Voyez ce dernier.<br /><br /><strong>Assomption</strong> (Rivière de I'), son nom sauvage, <strong>1642, 36</strong>.<br /><br /><strong>Assomption</strong> (Mission de l'), chez les Abénaquis, <strong>1646,19 ; 1647,51-56 ; 1652, 22-26</strong>.<br /><br /><strong>Assomption</strong> (Mission de l'Anse de l’), dans le Saguenay, faite par le Père de Beaulieu, <strong>1669, 21</strong>.<br /><br /><strong>Asticou</strong>, sagamo ou chef souriquois, <strong>1611, 8, 45</strong>.<br /><br /><strong>Astiscoua</strong> (Mathurin), chef huron, fervent chrétien, <strong>1644, 88</strong>.<br /><br /><strong>Astouregamigoukh</strong>, sauvages du Nord, <strong>1643, 38</strong>.<br /><br /><strong>Atahocan</strong>, première divinité des Montagnais, <strong>1633, 16; 1634, 13</strong>.<br /><br /><strong>Ataronchronon</strong>, tribu huronne;—on établit chez eux la résidence Ste. Marie, <strong>1640, 61-63</strong>. Voyez <em><strong>Ste. Marie</strong></em>.<br /><br /><strong>Àtawabouskatouek</strong>, tribu des Kilistinons, <strong>1658, 20, 21.<br /><br />Atchiligouan</strong> ou <strong>Atchirigouan</strong>, nation algonquine qui demeurait à l'embouchure de la Rivière des Français, <strong>1640, 34; 1643, 61</strong>; évangélisés par les PP. Cl. Pijart et L. Carreau, <strong>1646, 81</strong>; non loin des Sauteurs, <strong>81</strong>;...<strong>1648, 62</strong>; trafiquent avec les Kilistinons, <strong>1658, 20</strong>;...<strong>1670, 79</strong>.<br /><br /><strong>Atchouguets</strong> ou <strong>Outchouguets</strong>, nation algonquine, au Nord du pays des Hurons, <strong>1640, 34; 1643, 61; 1648, 62; 1658, 22</strong>.<br /><br /><strong>Ateiachias</strong> (Pierre), séminariste huron de 50 ans; son instruction, son baptême et sa mort, <strong>1639, 38-40</strong>.<br /><br /><strong>Atiaonrek</strong>, nation détruite par les Iroquois, <strong>1656, 34</strong>.<br /><br /><strong>Atieronhonk</strong>, sauvage huron, conducteur du P. Jogues, <strong>1644, 72</strong>; sa mort, <strong>73</strong>.<br /><br /><strong>Atiraguenrek</strong>, nation détruite par les Iroquois, <strong>1656, 34</strong>.<br /><br /><strong>Atironta</strong>, chef huron, le premier qui descendit faire la traite avec les Français, <strong>1642, 86</strong>.<br /><br /><strong>Atironta</strong> (Jean-Bapt.), successeur du précédent, <strong>1642, 84; 1645, 32; 1646, 38</strong>; ambassadeur auprès des Onnontagués, <strong>1648, 56</strong>; tué par les Iroquois <strong>1650, 27</strong>.<br /><br /><strong>Atogouaekouan ou Atogoüaekoüan</strong>, chef agnier, appelé par les Algonquins <em>Michtaemikoüan</em> (la Grande Cuiller), <strong>1658, 18</strong>.<br /><br /><strong>Atondatochan</strong>, chef onnontagué, envoyé en ambassade à Montréal, <strong>1656, 10</strong>.<br /><br /><strong>Atonhieiara</strong>, chef iroquois;—contribue à la paix, <strong>1653, 21</strong>.<br /><br /><strong>Atonthratarhonon</strong> ou <strong>Tonthratarhonon</strong>, nation algonquine, <strong>1640, 35</strong>; réfugiée, chez les Hurons, <strong>1644, 100</strong>; le P. Ménard y établit la mission de Ste. Elisabeth, <strong>100</strong>.<br /><br /><strong>Atsan</strong>, grand capitaine de guerre chez les Hurons, <strong>1637, 114</strong>; demande le baptême, <strong>1638, 57</strong>.<br /><br /><strong>Atsena</strong>, surnomme Le Plat, chef huron, probablement le même que le précédent;—se donne aux Iroquois avec sa tribu, <strong>1657, 20, 21</strong>.<br /><br /><strong>Atsistaehronon</strong> ou <em><strong>Nation du Feu</strong></em>, <strong>1640, 35, 98; 1641, 72; 1646, 77</strong>. Voyez <em><strong>Feu</strong></em>.<br /><br /><strong>Atticamegou</strong>, sauvage surnommé Le Prince, <strong>1633, 14; 1636, 15, 16, 29</strong>.<br /><br /><strong>Atticamègues</strong> ou <strong>Poissons blancs</strong>, tribu montagnaise du Nord des Trois-Rivières, <strong>1636, 37</strong>; demandent des missionnaires, <strong>1638, 21</strong>; descendent aux Trois-Rivières, <strong>1639, 19</strong>; demandent à s'y établir, <strong>1640, 11</strong>; font la traite avec les Sauvages des Trois-Rivières et de Québec, <strong>34;...1641, 29</strong>; leur nom, leurs dispositions, situation de leur pays, <strong>32;... 57;...1643, 8</strong>; leur zèle à se faire instruire, <strong>20, 27;...38</strong>; leurs bons déportements, <strong>1644, 49-55</strong>; doivent leur conversion aux chrétiens de Sillery, <strong>1646, 18;...27</strong>; descendent en grand nombre aux Trois-Rivières pour se faire instruire, <strong>1647, 56-61</strong>; leur constance dans la foi, <strong>1648, 32-37</strong>; demandent un missionnaire, <strong>1650, 39</strong>; le P. Buteux y va en mission, <strong>1651, 15</strong>; attaqués par les Iroquois,<strong> 26</strong>; se réfugient en partie à Tadoussac, <strong>1652, 15</strong>; attaqués de nouveau par les Iroquois, <strong>34</strong>; descendent aux Trois-Rivières, une soixantaine de canots, <strong>1658, 12</strong>.<br /><br /><strong>Attignawantan</strong> ou <em><strong>Nation de l'Ours</strong></em>, l'une des principales tribus huronnes, <strong>1636, 81</strong>; forment une moitié de la nation huronne, <strong>91</strong>; leur caractère, <strong>118</strong>; cherchent un prétexte pour faire chaudière à part, <strong>131</strong>; tentative de rapprochement, <strong>1637, 160</strong>; nombre des bourgades de cette tribu, <strong>1638, 38</strong>; leur ancienneté, <strong>1639, 50</strong>; on y commence la mission de la Conception, <strong>1640, 61</strong>, (Voyez <em><strong>Ossossané</strong></em>) ; moins disposes à la paix nue les autres, <strong>1648, 56</strong>; appelés <em><strong>Nation de l'Ours</strong></em>, <strong>1649, 12</strong>; trois cents Attignawantan défaits par les Iroquois, <strong>12</strong>; les restes de cette tribu se donnent aux Agniers, <strong>1657, 20-23</strong>.<br /><br /><strong>Attignenonghac</strong>, l'une des principales tribus huronnes, <strong>1635, 24; 1637, 109, 127</strong>; délibèrent s'ils ne se déferont pas des Missionnaires, <strong>1638, 42</strong>; leur ancienneté, <strong>1639, 50</strong>; on y établit la mission de S. Joseph, <strong>1640, 61</strong>. Voyez <em><strong>S. Joseph</strong></em>.<br /><br /><strong>Attiwandaronk</strong> ou <em><strong>Nation Neutre</strong></em>, sauvages de la langue huronne, <strong>1635, 33</strong>; situés au Sud des Hurons, <strong>1639, 55</strong>; se séparent des Ouenrôhronon, <strong>59;...88;...1640, 35, 96</strong>; on y établit la mission des Anges, <strong>1641, 71</strong>; rivière de la Nation Neutre, <strong>71</strong>; d'où leur est venu le surnom de <em><strong>Nation Neutre</strong></em>, <strong>72</strong>; leurs mœurs et leurs coutumes, <strong>73;...1642, 88</strong>; toujours en guerre avec la Nation du Feu, <strong>1644, 98</strong>; sont éloignés de 30 lieues des Hurons, et s'étendent à 40 ou 50 lieues, <strong>1648, 46</strong>; sont sur le point de déclarer la guerre aux Iroquois, <strong>49</strong>; le P. Jean de Brébeuf y passa l'hiver de 1640, <strong>1649, 18,20</strong>; les Hurons les engagent sous main à massacrer les missionnaires, ce qu'ils refusent, <strong>20</strong>; ruinés et dispersés par les Iroquois, <strong>1651,4</strong>.<br /><br /><strong>Attochingochronon</strong>, sauvages sédentaires de l'Amérique du Nord, <strong>1640, 35.</strong><br /><br /><strong>Aubert</strong> (Thomas), pilote dieppois, <strong>1611,1</strong>.<br /><br /><strong>Aune</strong> (Jean D'), capitaine du vaisseau qui passa les jésuites en Acadie, <strong>1611, 29</strong>.<br /><br /><strong>Autmoins</strong>, sorciers d'Acadie, <strong>1611, 12</strong>; leurs secrets et leurs ruses, <strong>17</strong>.<br /><br /><strong>Avaugour</strong> (Le Baron d'), gouverneur du Canada,—remplace le Vicomte d'Argenson, <strong>1661, 10</strong>.<br /><br /><strong>Avian</strong> (Detroit d'), <strong>1611, 5</strong>, lisez <em>Anian</em>.<br /><br /><strong>Awanchronon</strong>, sauvages sédentaires de la langue algonquine, <strong>1641, 59</strong>.<br /><strong></strong></p><p><strong>Awasanik</strong>. nation algonquine des bords du lac Huron, <strong>1648, 62</strong>.<br /><br /><strong>Aweate</strong>, chef huron, <strong>1653, 21</strong>.<br /><br /><strong>Aweatsiwaenhronon</strong>, nom huron de la Nation des Puants, <strong>1636, 92; 1639, 65</strong>; appelés en algonquin Winipégou, <strong>1640, 35; 1646, 81; 1648, 62</strong>; de la langue algonquine, <strong>1649, 27</strong>;...<strong>1656, 39</strong>.<br /><br /><strong>Awechisaehronon</strong>, nation algonquine, <strong>1649,27.<br /><br />Awenrehronon</strong>, nation qui demeurait au delà du lac Erié; d'abord alliée à la Nation Neutre, puis réfugiée chez les Hurons, <strong>1639, 59; 1646, 80</strong>; (Comparez le suivant <em><strong>Awenrochronos</strong></em> et <em><strong>Wenrôhronons</strong></em>).<br /><br /><strong>Awenrochronon</strong>, probablement le même que Wenrôhronon, <strong>1635, 34</strong>.<br /><br /><strong>Awessinipin</strong>, sauvage surnommé Le Charbon, <strong>1642, 48</strong>.<br /><br /><strong>Awigaté</strong>, chef agnier, <strong>1658, 12.<br /><br /><br /></p><div align="center"><span style="font-size:180%;">B</span></div><p>Bacadensis</strong>, rivière qui se décharge dans le golfe S. Laurent, <strong>1662, 18</strong>.<br /><br /><strong>Bachclord</strong> (Jean), huguenot de Dieppe, <strong>1611</strong>, 63.<br /><br /><strong>Baie française</strong>, aujourd'hui <em>Baie de Fundy</em>, <strong>1611</strong>, 2, 34; appelée Mer de l'Acadie, <strong>1640</strong>, 35.<br /><br /><strong>Baie de Gènes</strong>, nom que Champlain donna à la baie de Chignectou, <strong>1611</strong>, 42.<br /><br /><strong>Baie des Chaleurs</strong>, peuples de cette baie, <strong>1642</strong>, 43; le P. André Richard y va en mission, <strong>1646</strong>, 88.<br /><br /><strong>Baie Ste. Marie</strong>, 1611, 7, 32.<br /><br /><strong>Baie S. Paul</strong>, effets que le tremblement de terre y produit, <strong>1663</strong>, 5.<br /><br /><strong>Baie Ste. Térèse</strong>, dans le lac Supérieur, <strong>1664</strong>, 3, 6.<br /><br /><strong>Baie de Gaspé</strong>. Voyez <em><strong>Gaspé</strong></em>.<br /><br /><strong>Baie de Miramichi</strong>. Voyez <em><strong>Miramichi</strong></em>.<br /><br /><strong>Baie de Chignectou</strong>. Voyez <em><strong>Chignectou</strong>.</em><br /><br /><strong>Baie des Mines</strong>. Voyez <em><strong>Mines</strong></em>.<br /><br /><strong>Baie des Puants</strong>. Voyez <em><strong>Puants</strong></em>.<br /><br /><strong>Bailleur</strong> (Isaac Le), pilote de La Saussaye, — va reconnaître des vaisseaux anglais, et se sauve, <strong>1611</strong>, 47; offre au Père Biard de le faire évader, 49.<br /><br /><strong>Bailloquet</strong> (Pierre), Père jésuite, —en mission à Tadoussac, <strong>1654</strong>, 31; pousse jusqu'aux nations septentrionales du golfe, <strong>1661</strong>, 9; hiverne avec les Sauvages, <strong>1662</strong>, 5-8.<br /><br /><strong>Baptiscan</strong>, surnom du sauvage Tchimawirineou, <strong>1634</strong>, 7.<br /><br /><strong>Baron</strong> (Simon), jeune français qui accompagna les missionnaires au pays des Hurons, <strong>1634</strong>, 89; pillé en chemin, <strong>1635</strong>, 26, 27, 30; son arrivée au pays des Hurons, <strong>1637</strong>, 127; rend service par son habileté à saigner, 125, 139, 146.<br /><br /><strong>Barre</strong> (M. De la), gouverneur de Cayenne, <strong>1665</strong>, 3.<br /><br /><strong>Basques</strong> (Échafaud aux), <strong>1632</strong>, 7.<br /><br /><strong>Basques</strong> (Île aux), origine de ce nom, <strong>1664</strong>, 10;...13.<br /><br /><strong>Bawichtigouek</strong> ou <strong>Bawichtigouin</strong>, nom algonquin des Sauteurs. Voyez <strong><em>Sauteurs</em></strong>.<br /><br /><strong>Beaulieu</strong> (Jacques Gourdeau, sieur de), —prépare un feu d'artifice pour la S. Joseph, <strong>1637</strong>, 9.<br /><br /><strong>Beaulieu</strong> (Louis de), Père jésuite, arrivé le 25 septembre 1667, — en mission à Tadoussac, <strong>1669</strong>, 21.<br /><br /><strong>Beauport</strong> (Seigneurie de), <strong>1663</strong>, 26.<br /><br /><strong>Beaupré</strong> (Côte de), <strong>1637</strong>, 12, 75;<strong> 1663</strong>, 26.<br /><br /><strong>Berger</strong>, surnom d'un iroquois emmené en Europe, <strong>1650</strong>, 44; son baptême, 47; sa mort, 48.<br /><br /><strong>Bersiamites</strong>, sauvages montagnais, qui demeuraient plus bas que Tadoussac, <strong>1635</strong>, l8; commercent avec d autres nations du Nord, <strong>1640</strong>, 34; espérances qu'on a de leur conversion, <strong>1641</strong>, 57; sont très-doux, 27; demandent qu'on bâtisse une maison à Tadoussac, <strong>1642</strong>, 39;...<strong>1645</strong>, 37; portent une haine mortelle aux Sauvages d'Acadie, <strong>1646</strong>, 87; visités par le P. Bailloquet, <strong>1661</strong>, 29; ... <strong>1662</strong>, 18.<br /><br /><strong>Bersiamites</strong> (Rivière des), <strong>1664</strong>,17.<br /><br /><strong>Beschefer</strong> (Thierry), Père jésuite, missionnaire au pays des Agniers, <strong>1670</strong>, 45.<br /><br /><strong>Betsabes</strong>, sagamo de Kadesquit, <strong>1611</strong>, 8, 62.<br /><br /><strong>Biard</strong> (Pierre), Père jésuite, missionnaire en Acadie, <strong>1611</strong>, 3, 4; justifie les Jésuites sur la préparation qu'ils exigeaient pour le baptême, 23; se rend à Bordeaux, 25; mandé de Poitiers à Paris, 26; se rend à Dieppe, 27; va à Port-Royal, 29; accompagne M. de Poutrincourt au pays des Etchemins, 30; étudie la langue des Sauvages, 31; M. de Biencourt ne veut pas lui permettre d'aller rejoindre le jeune Dupont, 32; accompagne M. de Biencourt à la rivière Ste. Croix, 32; difficultés avec M. de Biencourt au sujet de l'enterrement de Membertou, 33; accompagne M. de Biencourt à la rivière S. Jean, 34-35; Dupont et Merveille veulent le garder, il s'en excuse, 36; tente vainement de rejoindre Dupont, 37; tombe malade, 37; entretient chez lui un sauvage pour apprendre la langue du pays, 41; va à la baie des Mines et à Chignectou avec M. de Biencourt, 44 ; suit M. de la Saussaye à S. Sauveur, 44 ; pris par les Anglais, 48; demeure prisonnier, pouvant s'évader, 49; refuse de conduire Argall a Ste. Croix, 53; encourt la haine du lieutenant Turnel, 54; générosité d'Argall à son égard, 54, 55; délivré par l'ambassadeur de France à Londres, 60; arrive à Amiens, 60.<br /><br /><strong>Bic</strong> (Île du), 1635, 19; <strong>1665</strong>, 4.<br /><br /><strong>Biencourt</strong> (Jean de), sieur de Poutrincour. Voyez <em><strong>Poutrincourt</strong></em>.<br /><br /><strong>Biencourt</strong> (Le sieur de), fils du précédent; —passe en France, <strong>1611</strong>, 26; difficultés que lui suscitent deux marchands huguenots sur le passage des Jésuites en Canada, amène les Jésuites en Acadie, 29; reconnu vice-amiral par quatre vaisseaux français à la Pierre Blanche, 30; demeure à Port-Royal à la place de son père, 31; ne veut point permettre que le P. Biard aille étudier la langue du pays chez le jeune Dupont, 32; va à la rivière Ste. Croix avec le P. Biard, 32; i1 y est reconnu par le sieur Plâtrier, 32; ses démêlés avec les Jesuites au sujet de l'enterrement de Membertou, 33; va à la rivière S. Jean, 3-1; querelle qui y survient avec quelques Malouins, 34-35; l'absence du P. Biard l'empêche de faire feu sur les sauvages de Kénébec, 36; retourne à Port-Royal, arrête à Pentagouet, puis à Ste. Croix, où Plâtrier lui donne des vivres, 37; ses démêlés avec les Jésuites, 39; va à la baie des Mines et à Chignectou, 41; les Jésuites le secourent à propos, 42.<br /><br /><strong>Bienvenu</strong>, petit sauvage donne aux Jésuites, <strong>1633</strong>, 13; baptême de sa mère, <strong>1634</strong>, 8.<br /><br /><strong>Bire</strong> (Marguerite), femme de Mathurin Roy, de Québec, guérie miraculeusement par Sainte Anne, <strong>1667</strong>, 30.<br /><br /><strong>Bissiriniens</strong>. Voyez <em><strong>Nipissiriniens</strong></em>.<br /><br /><strong>Bochart</strong> (Duplessis). Voyez <em><strong>Duplessis</strong></em>.<br /><br /><strong>Boesme</strong> (Louis le), Frère jésuite, —part avec les PP. Garreau et Druillettes à la suite d'un parti outawais, 1656, 40; abandonné avec le P. Druillettes, 41; va à Onnontague avec le P. Ragueneau, <strong>1657</strong>, 54 ; monte au pays des Outawais avec le Père Jacques Marquette, <strong>1668</strong>, 21.<br /><br /><strong>Bœuf</strong> (Nation du), <strong>1662</strong>, 3, 12.<br /><br /><strong>Bonaventure</strong>. On y vient de France faire la pêche, <strong>1636</strong>, 48; <strong>1662</strong>, 17.<br /><br /><strong>Bonaventure</strong> (La Mère Saint-), supérieure de l'Hôtel-Dieu de Québec, <strong>1650</strong>, 51.<br /><br /><strong>Bonaventure</strong>, jeune sauvage, filleul de M. de Champlain, et qui restait chez les PP. Jésuites; —son baptême, <strong>1635</strong>, 10; il se noie dans le Saut Montmorency, <strong>1636</strong>, 59; ses heureuses dispositions, 59.<br /><br /><strong>Boniface</strong> (Le Père), jésuite; employé à la mission des Martyrs à Agnie, <strong>1672</strong>, 18.<br /><br /><strong>Bonin</strong> (Jacques"), Père iesuite, —monte au pays des Hurons, <strong>1648</strong>, 14.<br /><br /><strong>Bonne Espérance</strong>, lac au Nord-Ouest du lac S. Jean, <strong>1661</strong>, 17.<br /><br /><strong>Borgne</strong> (Le), capitaine de la Nation de l'Île; —empêche les Hurons d'emmener les missionnaires, <strong>1633</strong>, 40; fait courir le bruit que M. de Champlain veut venger la mort d'Etienne Brûlé, <strong>1635</strong>, 31; sa mort, <strong>1636</strong>, 69; son caractère, 91.<br /><br /><strong>Borgne</strong> (Le), autre capitaine de l'Île appelé Tessoueath par les Algonquins, et Andesson ou Ondesson par les Hurons. Voyez <em><strong>Tessoueath</strong></em>.<br /><br /><strong>Boston</strong>, <strong>1647</strong>, 52, 56; le P. Druillettes y va en ambassade pour les Abénaquis, <strong>1652</strong>, 26.<br /><br /><strong>Boulogne</strong> (Mademoiselle de), sœur de Mademoiselle d'Ailleboust, <strong>1648</strong>, 13. </p><p><strong>Bourdon</strong> (Le sieur Jean), ingénieur en chef et procureur de la Nouvelle France; —dirige un feu d'artifice, <strong>1637</strong>, 9; accompagne le P. Jogues chez les Iroquois, présents dont il est porteur, <strong>1646</strong>, 15; son retour, <strong>1647</strong>, 36; revient d'un voyage au pays des Esquimaux, <strong>1658</strong>, 9.<br /><br /><strong>Boursier</strong> (Joseph), Frère jésuite; —va à Onnontagué, <strong>1656</strong>, 3S; <strong>1657</strong>, 9.<br /><br /><strong>Bouteroue</strong> (M. De), Intendant en Canada, <strong>1668</strong>, 3.<br /><br /><strong>Bouteroue</strong> (Mademoiselle De), fille du précèdent; marraine de Garaconthié, 1<strong>670</strong>, 16.<br /><br /><strong>Boyer</strong>, surnom du capitaine Nechabeouit, <strong>1646</strong>, 87.<br /><br /><strong>Brébeuf</strong> (Jean De), Père jésuite, natif du diocèse de Baieux; — hiverne avec les sauvages, <strong>1626</strong>, 6; envoyé au pays des Hurons avec le P. Anne de Nouë, 8;...<strong>1632</strong>, 6; revient en Canada, <strong>1633</strong>, 25; parle devant le conseil des Hurons pour obtenir le passage des missionnaires, 36-42; monte aux Trois-Rivières, <strong>1634</strong>, 88 ; part pour les missions huronnes, 89; raconte plus au long son départ des Trois-Rivières, <strong>1635</strong>, 23; son arrivée chez les Hurons, 28; demeure au village de Toanché, 29; part pour la Nation du Petun, 37; premier huron baptisé par ce Père, 38; conseils qu'il donne aux Pères destinés aux missions huronnes, <strong>1637</strong>, 71; vient à bout d'établir une Résidence au bourg de Teanaustayaé, chez les Attignenonghac, <strong>1639</strong>, 66; ses travaux dans ce bourg, <strong>1640</strong>, 73, 75; descend à Québec, <strong>1641</strong>, 20; échappe aux Iroquois, 47; demande du secours pour protéger les Hurons qui doivent emmener les PP. Ménard et Raguenau, 47; calomnie inventée pour le rendre suspect aux Hurons, 49; commence la mission des Apôtres a la Nation du Petun, 71; employé à la résidence de Sillery, <strong>1642</strong>, 3, 22, 23, 34; il était descendu à Québec pour affaires de la Compagnie, 60, 89; vient de Sillery à Québec tous les dimanches, <strong>1643</strong>, 2; retenu à Québec pour instruire quelques Hurons, 28; il apprend, aux Trois-Rivières, des nouvelles de la captivité du Père Jogues, 63; envoyé à Richelieu, 69; employé aux Trois-Rivières, <strong>1644</strong>, 20, 31; y commence un séminaire huron, 39; remonte au pays des Hurons, 49; martyrisé au bourg Saint Ignace, <strong>1649</strong>, 13, 15; détails sur sa vie, 17-25; relique de ce Père trouvée par le P. Lemoine, <strong>1654</strong>, 17; efficacité des reliques de ce Père, <strong>1665</strong>, 26; <strong>1666</strong>, 4: <strong>1672</strong>, 33.<br /><br /><strong>Brehault</strong>, surnom d'un sauvage, <strong>1633</strong>, 5, 12, 18.<br /><br /><strong>Brezé</strong> (Le), l'un des vaisseaux du Marquis de Tracy, <strong>1665</strong>, 3, 4.<br /><br /><strong>Bressani</strong> (François Joseph), Père jésuite, italien de naissance; —instruit les Français à Québec, <strong>1643</strong>, 2; nouvelle de sa prise par les Iroquois, <strong>1644</strong>, 10, 19; part pour les Hurons, 41; fait naufrage à une lieue des Trois-Rivières, 41; pris par les Iroquois, 41; ses souffrances, 43-45: sa délivrance, 45; de retour à Québec, <strong>1645</strong>, 2; monte au pays des Hurons, <strong>1646</strong>, 73; redescend, <strong>1648</strong>, 11; y retourne, 14; passe en France, <strong>1650</strong>, 48.<br /><br /><strong>Bretons</strong>, —ils découvrent la Nouvelle France, <strong>1611</strong>, 1.<br /><br /><strong>Brigeac</strong>, français prisonnier chez les Iroquois, <strong>1662</strong>, 9.<br /><br /><strong>Brigeart</strong> (Le Sieur Claude de), pris et martyrisé par les Iroquois en 1661, <strong>1665</strong>, 20, 21.<br /><br /><strong>Brochet</strong> ( Le ), chef outawais; —il traita mal le Père Ménard, <strong>1663</strong>, 18.<br /><br /><strong>Brouat</strong> (Ambroise), Frère jésuite; —son arrivée, <strong>1641</strong>, 55; va à Onnontagué, <strong>1656</strong>, 38: <strong>1657</strong>, 9.<br /><br /><strong>Bruges</strong> (David De), pilote du vaisseau qui passa les Jésuites en Acadie, <strong>1611</strong>, 29.<br /><br /><strong>Brûlé</strong> (Étienne), français assassiné par les Hurons, <strong>1633</strong>, 34; lieu où il fut tué, <strong>1635</strong>, 28; la tribu de l'Ours accusée de l'avoir tué, <strong>1636</strong>, 91, 137; les Hurons s'imaginent que les maladies qui les font mourir ne sont qu'une vengeance de ses parents, <strong>1637</strong>, 160, 167.<br /><br /><strong>Bruyas</strong> (Jacques), Père jésuite, missionnaire à Onneyouth, <strong>1667</strong>, 28; <strong>1668</strong>, 13; <strong>1669</strong>, 7; extrait de son journal, <strong>1670</strong>, 45; il est mandé à Onnontagué, 45, 76; son retour, 47.<br /><br /><strong>Bullot</strong> (Vible), capitaine de vaisseau ; prend à son bord une partie des Français qui suivaient La Saussaye, <strong>1611</strong>, 51.<br /><br /><strong>Burel </strong>(Gilbert), Frère jésuite, <strong>1635</strong>, 23.<br /><br /><strong>Buteux</strong> (Jacques), Père jésuite, natif d'Abbeville, en Picardie; <strong>1634</strong>, 7, 8, 88; —va hiverner aux Trois-Rivières avec le P. Le Jeune, 91; <strong>1635</strong>, 4, 6, 13; retourne aux Trois-Rivières, 20; ses travaux dans cette Résidence, <strong>1636</strong>, 8-22, 25; lettre qu'il écrit au P. Le Jeune, <strong>1637</strong>, 42; festoie les Sauvages aux Trois-Rivières, 82; ...<strong>1640</strong>, 11; quelques extraits de ses lettres, 32, 42; <strong>1641</strong>, 29; reprend sévèrement les Algonquins de l'Île de leurs superstitions, danger qu'il court, 30; ses travaux aux Trois-Rivières, 29-37; <strong>1642</strong>, 3, 21; descend hiverner à Sillery, 22; <strong>1643</strong>, 9, 21; envoyé â Tadoussac, 36; revient, 39; ...43; échappe aux Iroquois, 62; descend de Montréal aux Trois-Rivières, <strong>1644</strong>, 19; les Atticamègues demandent qu'il assiste à leur conseil, 51; ses travaux de l'année précédente à Tadoussac, 55-60; va en mission chez les Atticamègues, <strong>1651</strong>, 15-26; tué par les Iroquois, <strong>1652</strong>, 1, 2, 33.<br /><br /><strong>Button</strong> (Baie de), <strong>1660</strong>, 10.<br /><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">C</span></strong></div><br /><strong>Cabanes</strong>. Forme des cabanes souriquoises, <strong>1611</strong>, 9; montagnaises, <strong>1632</strong>, 5; huronnes, <strong>1635</strong>, 31; <strong>1639</strong>, 90; la cabane des Têtes coupées, <strong>1637</strong>, 114; la cabane du conseil, 114.<br /><br /><strong>Cadet</strong> (Le), surnom d'un sauvage, <strong>1637</strong>, 16.<br /><br /><strong>Cadie</strong>, pour <em>Acadie</em>, <strong>1671</strong>, 11.<br /><br /><strong>Caen</strong> (Guillaume De), commerçant français; —tente de sauver la vie à un prisonnier iroquois, 1632, 5; somme Kirtk de remettre Québec aux Français, 8; désapprouve les cruautés exercées sur les prisonniers, 9; dîne chez les PP. Jésuites, 11; est parrain d'un petit sauvage, 14; ...<strong>1633</strong>, 3, 7; remet les clefs du fort de Québec à M. Duplessis Bochart, 26.<br /><br /><strong>Canada</strong>. Son étendue, <strong>1611</strong>, 1; <strong>1626</strong>, 1; sa population, <strong>1611</strong>; 15; donné, à l'exception du Port-Royal, à Madame de Guercheville, 38; puis au comte de Soissons, 67; son état en 1636, <strong>1636</strong>, 40-44; ses ressources, 44-51; piété de ses principaux habitants, <strong>1640</strong>, 5, 6; nations sauvages du Canada, 34-35; animaux et insectes du Canada, <strong>1636</strong>, 49; son état, <strong>1651</strong>, 2; ses richesses, <strong>1653</strong>, 26, 27; tremblement de terre par tout le Canada, <strong>1663</strong>, 2-9; heureux effets qu'y produit l'envoi de nouvelles troupes contre les Iroquois, <strong>1667</strong>, 2; ravages qu'y fait la petite vérole, <strong>1670</strong>, 20.<br /><br /><strong>Canada</strong> (Fleuve ou Grande Rivière de), nom que les anciens auteurs ont donné au fleuve S. Laurent, <strong>1611</strong>, 2.<br /><br /><strong>Canadois</strong>, ou Indigènes du Canada. Voyez les mots <em>Sauvages,</em> <em>Souriquois</em>, <em>Montagnais</em>, <em>Algonquins</em>, <em>Hurons</em>, <em>Iroquois</em>, etc.<br /><br /><strong>Canibas</strong>, sauvages de la rivière Kénébec (ce sont les vrais Abénaquis), <strong>1611</strong>, 5; leur caractère, 36; amis des Français, ennemis des Anglais, 36.<br /><br /><strong>Canseau</strong> ou <strong>Campseau</strong>, <strong>1611</strong>, 28, 65; <strong>1659</strong>, 7.<br /><br /><strong>Cap-Breton</strong>, <strong>1611</strong>, 2, 53, 65; les Jésuites y ont une Résidence, <strong>1635</strong>, 3; situation de cette île, ses productions, 42; mœurs et dispositions de ses habitants, 43, 44; ...<strong>1640</strong>, 35; <strong>1659,</strong> 7.<br /><br /><strong>Cap de la Hève</strong>, <strong>1611</strong>, 44.<br /><br /><strong>Cap de Sable</strong>, <strong>1611</strong>, 51, 66.<br /><br /><strong>Cap Fourchu</strong>, <strong>1611</strong>, 51.<br /><br /><strong>Capisto</strong>, ancien capitaine des Sauvages du Cap-Breton, <strong>1659</strong>, 8.<br /><br /><strong>Capitaines</strong> (et Sagamos, chez les Souriquois). Prérogatives des capitaines souriquois ou sagamos, <strong>1611</strong>, 11; les Montagnais appellent aussi leurs chefs <em>capitana</em>, <strong>1632</strong>, 12; capitaines hurons, <strong>1636</strong>, 122; résurrection ou élection des capitaines, <strong>1642</strong>, 85, 86.<br /><br /><strong>Capitanal</strong>, ou, suivant Ducreux, <strong>Kepitenat</strong>, chef montagnais; —éloquent discours qu'il adresse aux Français, <strong>1633</strong>, 26; sa mort, <strong>1635</strong>, 21; sa famille, <strong>1636</strong>, 9, 30.<br /><br /><strong>Capitanesse</strong> (La Nau), vaisseau d'Argall, <strong>1611</strong>, 52; aborde en Virginie, 56.<br /><br /><strong>Cap-Rouge</strong>, <strong>1637</strong>, 95; <strong>1653</strong>, 8,9.<br /><br /><strong>Cap Tourmente</strong>. Voyez <em>Tourmente</em>.<br /><br /><strong>Carheil</strong> (Étienne de), Père jésuite,missionnaire à Onnontagué, <strong>1668</strong>, 19; puis à Goyogouin, <strong>1669</strong>, 10; danger qu'il court, 16; extrait de ses lettres, <strong>1670</strong>, 63; ...73; ...<strong>1671</strong>, 18; guéri miraculeusement, <strong>1672</strong>, 18; il retourne à Goyogouin, 18.<br /><br /><strong>Carignan-Salière</strong> (Régiment de); —arrivée des premières compagnies, <strong>1665</strong>, quatre compagnies sont envoyées contre les Iroquois, 7; circonstances de l'arrivée de ce régiment, 25; quatre cents soldats du même régiment s'établissent dans le pys, <strong>1668</strong>, 3.<br /><br /><strong>Caron</strong> (Le Père Joseph Le), Récollet, le seul prêtre de son ordre à Québec, <strong>1626</strong>, 9.<br /><br /><strong>Cartier</strong> (Jacques), navigateur malouin, découvre le Canada, en 1534 et 1535, <strong>1611</strong>, 2; et Hochelaga, <strong>1642</strong>, 36.<br /><br /><strong>Castillon</strong>, capitaine de vaisseau, <strong>1634</strong>, 88; assiste aux funérailles d'un sauvage, <strong>1636</strong>, 27.<br /><br /><strong>Castor</strong>. Principal objet de la traite, <strong>1626</strong>, 5; chasse du castor, <strong>1632</strong>, 12; <strong>1634</strong>, 41; description de cet animal, 43; sa cabane, <strong>1636</strong>, 39; chaussée du castor, 40.<br /><br /><strong>Castor</strong> (Nation du), ou des Nez Perces. Voyez <em>Amicouek</em>.<br /><br /><strong>Cauvet</strong> (Ambroise), Frère jésuite; son arrivée, <strong>1636</strong>, 2.<br /><br /><strong>Cécile de la Croix</strong> (La Mère), religieuse ursuline, <strong>1640</strong>, 45.<br /><br /><strong>Cent-Associés</strong>, compagnie de la Nouvelle-France; —lettre qu'ils envoient au P. Le Jeune, <strong>1636</strong>, 4; beaux sentiments de plusieurs des Associes, 5; privilèges qu'ils accordent aux sauvages sédentaires, <strong>1639</strong>, 11; fournissent du linge aux Hospitalières, <strong>1641</strong>, 25; déclarent que les Jésuites n'ont aucune part au trafic des pelleteries, <strong>1643</strong>, 82; remettent la traite aux colons, <strong>1645</strong>, 2.<br /><br /><strong>Cerfs</strong> (Nation des), tribu de la Nation du Petun, <strong>1648</strong>, 61.<br /><br /><strong>Chabanel</strong> (Noël), Père jésuite; —son arrivée, <strong>1643</strong>, 5; il monte aux missions huronnes, <strong>1644</strong>, 49; sa mort, <strong>1650</strong>, 17; remarques sur sa vie et ses vertus, 17-19.<br /><br /><strong>Chagoüamigon</strong> ou Mission du Saint-Esprit, sur le lac Supérieur, <strong>1667</strong>, 9, 13; <strong>1670</strong>, 78; nations qui fréquentent ce lieu 86; ...<strong>1671</strong>, 24; les Outawais l'abandonnent par la peur des Sioux, 39.<br /><br /><strong>Chaillou</strong>, français fait prisonnier par les Iroquois, <strong>1652</strong>, 35.<br /><br /><strong>Chaleurs</strong> (Baie des). Voyez <em>Baie</em>.<br /><br /><strong>Chambly</strong>, (M. De), capitaine du régiment de Carignan; —bâtit le fort de Richelieu, sur la rivière des Iroquois, <strong>1665</strong>, 10; marche contre les Iroquois, <strong>1666</strong>, 6.<br /><br /><strong>Chanflour</strong> (M. de), gouverneur des Trois-Rivières; —tire satisfaction des mauvais traitements qu'un capitaine de l'Île avait faits au P. Buteux, <strong>1641</strong>, 30; donne, au baptême, le nom de Simon à Piescaret, 34; ...40; envoie un messager à M. de Montmagny pour l'instruire de l'arrivée d'ambassadeurs iroquois, 41; demande aux principaux Algonquins et Montagnais s'ils escorteront les Hurons, 48; commandant au fort Richelieu, <strong>1643</strong>, 47; on lui remet une lettre du P. Jogues adressée à Monsieur le Gouverneur (appelé <em>Onnonthio</em> ou <em>Ononthio</em>), 66; gouverneur aux Trois-Rivières, <strong>1644</strong>, 19, 39; fait prévenir M. de Montmagny de la prise de trois Iroquois, 45; reçoit trois députés iroquois, <strong>1645</strong>, 24.<br /><br /><strong>Champlain</strong> (Samuel De), fondateur de Québec, <strong>1611</strong>, 4, 5, 7, 8, 25; lieutenant de M. de Monts, 25; court de grands dangers au milieu des glaces, 28; son affection pour les Jésuites, <strong>1626</strong>, 9; revient en Canada, <strong>1633</strong>, 1, 25; détourne les Sauvages d'aller trouver les Anglais à Tadoussac, 26; va entendre la messe et dîner chez les Jésuites, 28; fait appeler au conseil des Hurons les PP. Le Jeune et Brébeuf, 35; va gagner les Indulgences chez les Jésuites, 37; donne un festin aux Hurons, et assiste à un second conseil qu'ils tiennent, 39; essaie en vain de les décider à emmener des missionnaires, 38-42; sa conduite édifiante, <strong>1634</strong>, 2; il envoie ses gens au service funèbre de La Nasse, 6; retourne des Trois-Rivières, 91; bâtit le fort de Richelieu, sur l'île Sainte Croix à quinze lieues de Québec, 91; <strong>1635</strong>, 13; recommande les missionnaires aux Hurons, 19, 20; ce qu'il ajouta aux fortifications de Québec, <strong>1636</strong>, 41; sa dernière maladie, 55; sa mort, son service, son oraison funèbre, 56; chez quelle tribu il s'arrêta plus longtemps lorsqu'il hiverna au pays des Hurons, <strong>1640,</strong> 90; son sépulcre, <strong>1643</strong>, 3.<br /><br /><strong>Champlain </strong>(Lac), <strong>1637</strong>, 79; projet d'y bâtir un fort, <strong>1665</strong>, 10.<br /><br /><strong>Charbon</strong> (Le), sauvage appelé <em>Awessenipin</em> ou <em>A8essenipin</em>, <strong>1642</strong>, 48, et <em>Agouachimagan</em> ou <em>Ag8achimagan</em>, <strong>1644</strong>, 95.<br /><br /><strong>Charpentier </strong>(Jean-Baptiste), <strong>1611</strong>, 43.<br /><br /><strong>Chartier</strong> (René), prêtre; —son arrivée, se donne au service des Ursulines de Québec, <strong>1643</strong>, 6.<br /><br /><strong>Chaste</strong> (Le sieur De), <strong>1647</strong>, 52, 56.<br /><br /><strong>Chat</strong> (Nation du). Voyez <em>Eriehronon</em>.<br /><br /><strong>Châteaufort</strong> ( M. De ), commandant à Québec par intérim, <strong>1636,</strong> 2, 56; commandant aux Trois-Rivières, 56; ...<strong>1637</strong>, 11, 20; fait enterrer solennellement un huron mort aux Trois-Rivières, 21; fait tirer le canon au départ du P. Daniel et des petits séminaristes mirons, 70; demande raison aux Abénaquis et aux Montagnais de leur désobeissance au gouverneur, 86; tombe dangereusement malade, 96.<br /><br /><strong>Chastellain</strong> (Pierre), Père jésuite; —son arrivée, <strong>1636</strong>, 2; va attendre les Hurons aux Trois-Rivières, 60; part avec eux, 64; lettre qu'il écrit de la mission huronne, <strong>1637</strong>, 73; son arrivée chez les Hurons, 105; il tombe malade, 121; surnom que lui donnent les Hurons, <strong>1639</strong>, 53; ses travaux à S. Joseph des Attignenonghac <strong>1640</strong>, 73, 74; reste seul à Ste. Marie, <strong>1641</strong>, 62; prend soin des missions de S. Louis et de S. Denys, <strong>1642</strong>, 61; ses travaux à Ste. Marie, <strong>1644</strong>, 74.<br /><br /><strong>Chaudière</strong> (Saut de la), sur l'Outawais, <strong>1642</strong>, 46; <strong>1644</strong>, 42.<br /><br /><strong>Chaudron</strong> (Guillaume), français mort au pays des Hurons, <strong>1636</strong>, 137.<br /><br /><strong>Chaumonot</strong> (Pierre Joseph Marie), Père jésuite, —employé à la mission de la Conception chez les Attignawantans, <strong>1640</strong>, 78; venu de France l'année précédente, <strong>1641</strong>, 71; travaille avec le P. Brébeuf à la mission des Apôtres, 71; ce qu'il a à souffrir de la part d'un sauvage, 79; donné pour compagnon au P. Daniel, 81; un sauvage lui décharge un coup de pierre sur la tête, 81; ses travaux à la mission S. Jean-Baptiste, <strong>1642</strong>, 82; à la mission de S. Michel des Tohontaenrat, <strong>1644</strong>, 94; lettre qu'il écrit au Père J. Lalemant sur l'état des missions huronnes, <strong>1649</strong>, 28; envoyé aux missions iroquoises, <strong>1655</strong>, 2, 3; ce qu'il écrit de là à la Supérieure des Ursulines, 3; surnomme <em>Echon</em> par les Iroquois, 3; nouvelles de ce Père, 4; journal de son voyage à Onnontagué, <strong>1656</strong>, 7-38; séjour qu'il y fit, 38; <strong>1657</strong>, 11; éloquent discours qu'il prononce devant les cinq cantons, 16-18; accompagne le P. Ménard à Goyogouin, 19, 43; se rend à Tsonnontouan, 43; y annonce la foi, 45; va à Onneiout, 46.<br /><br /><strong>Chauosé</strong> ou <strong>Chaüosé</strong>, surnom huron du P. Lemercier, <strong>1639</strong>, 53.<br /><br /><strong>Chaouanaquiois</strong>, sauvages de l'Amérique du Nord, (peut-être les mêmes que les <strong>Chawanons</strong>), <strong>1652</strong>. 26.<br /><br /><strong>Chawanons</strong> ou <strong>Ontouagannha,</strong> sauvages de l'Amérique du Nord, <strong>1670</strong>, 91 ; <strong>1672</strong>, 25.<br /><br /><strong>Chédabouctou</strong>, port d'Acadie. Le P. de Lionne y meurt, <strong>1661</strong>, 30.<br /><br /><strong>Cheveux relevés</strong> (Nation des). Vy. <em>Outawais</em>.<br /><br /><strong>Chibou</strong> ou <strong>Cibou</strong>, baie du Cap-Breton, <strong>1635</strong>, 42; <strong>1637</strong>, 120.<br /><br /><strong>Chichedec</strong> ou <strong>Chisedec</strong>, <strong>1640</strong>, 34; <strong>1645</strong>, 37.<br /><br /><strong>Chicoutimi</strong>, <strong>1661</strong>, 13, 14.<br /><br /><strong>Chignectou</strong> ou <strong>Chinictou</strong>, baie située au fond de la baie de Fundy, <strong>1611</strong>, 6; appelée par Champlain <em>Baie de Gênes</em>, 41; description de cette baie, 41.<br /><br /><strong>Chiwatenwa</strong> (Joseph), sauvage huron d'Ossossané; —sa conversion, <strong>1638</strong>, 46; ses vertus, 48-50; son zèle et sa ferveur, <strong>1639</strong>, 62-63, 64; <strong>1640</strong>, 64-66; appuie la harangue du P. Daniel, 93; se joint aux missionnaires pour parcourir les cabanes, 98; tué par les Iroquois, 102; ...<strong>1641</strong>, 63.<br /><br /><strong>Chouacouët</strong>, baie de la Nouvelle Angleterre, <strong>1611</strong>, 15, 33.<br /><br /><strong>Closse</strong> (Lambert), français tué par les Iroquois, <strong>1662</strong>, 4.<br /><br /><strong>Collège des Jésuites</strong>, à Québec, <strong>1635</strong>, 3; <strong>1636</strong>, 35; l'établissement de cette maison encourage les familles françaises à venir se fixer en Canada, 44; les élèves complimentent le vicomte d'Argenson en trois langues différentes, <strong>1658</strong>, 17.<br /><br /><strong>Coloignes</strong> (Ths. Robin, dit De). Voy. <em>Robin</em>.<br /><br /><strong>Combalet</strong> (Madame De); —veut fonder un hôpital en Canada, <strong>1636</strong>, 5; reçoit chez elle une jeune iroquoise, <strong>1687</strong>, 13.<br /><br /><strong>Côme de Mante</strong> (Le Père), supérieur des Capucins établis en Acadie; —prie les Jésuites, de faire une mission chez les Abénaquis, <strong>1651</strong>, 14.<br /><br /><strong>Conception</strong> (Résidence de la), aux Trois-Rivières, <strong>1635</strong>, 3, 6; Pères jésuites qui y sont employés, <strong>1636</strong>, 75; les Pères de cette Résidence instruisent les Atticamègues,<strong>1641</strong>, 32. Voyez <em>Trois-Rivières</em>.<br /><br /><strong>Conception</strong> (Mission et Résidence de la), chez les Attignawantans. Voyez <em>Ossossané</em>.<br /><br /><strong>Conkhandeenrhonon</strong>, nation sauvage de la langue huronne, <strong>1635</strong>, 33; <strong>1640</strong>, 25.<br /><br /><strong>Coq</strong> (Robert Le), domestique des Jésuites; —monte aux Hurons, <strong>1635</strong>, 28; descend à Québec, ce qu'il a à souffrir, <strong>1640</strong>, 56-59; bruit que les Hurons répandent sur son compte, <em>ibid</em>.<br /><br /><strong>Corde</strong> (Nation de la), tribu huronne. Elle reste auprès des Français, <strong>1657</strong>, 20.<br /><br /><strong>Coton</strong> (Pierre), Père jésuite, confesseur de Henri IV. Il envoie, à la demande du roi, des missionnaires en Canada, <strong>1611</strong>, 25.<br /><br /><strong>Coudres </strong>(Île aux), <strong>1663</strong>, 26.<br /><br /><strong>Couillard</strong> ou <strong>Coullart</strong> ou <strong>Coüillart</strong> (Guillaume), <strong>1635</strong>, 24; monte aux Trois-Rivières contre les Iroquois, <strong>1637</strong>, 92.<br /><br /><strong>Couillard</strong> (Madame), épouse de Guillaume. Couillard et fille de Louis Hébert, <strong>1632</strong>, 8;<br />marraine d’un jeune sauvage, 14.<br /><br /><strong>Courpont</strong>, capitaine de vaisseau' son arrivée à Québec, <strong>1636</strong>, 2, 27; amène le P. Ménard et quatre religieuses, <strong>1640</strong>, 2, 3; remmène les PP. Le Jeune, Adam et Quentin, <strong>1641</strong>, 1; amiral de la flotte, <strong>1643</strong>, 36; ...<strong>1644</strong>, 59.<br /><br /><strong>Couture</strong> ou <strong>Coûture</strong> ou <strong>Cousture</strong> (Guillaume), français pris par les Iroquois avec le P. Jogues; nouvelles de leur captivité, <strong>1643</strong>, 64, 66, 69; <strong>1644</strong>, 45; son retour, <strong>1645</strong>, 23, 25; ...<strong>1647</strong>, 19,24; <strong>1648</strong>, 11.<br /><br /><strong>Crapaud</strong> (Le), ou La Grenouille, nom français de <em>Oumastikoueiau</em>. Voyez ce mot.<br /><br /><strong>Crépieul</strong> (François De), Père jésuite, arrivé en 1670 ;-missionnaire à Tadoussac, <strong>1672</strong>, 27.<br /><br /><strong>Crito</strong> (Guillaume), jeune homme qui repassa en Europe avec les PP. Biard et Quentin, <strong>1611</strong>, 60.<br /><br /><strong>Cuiller</strong> (La Grand'), chef agnier appelé <em>Atogoüaekoüan</em> par les siens, et <em>Michtaemikoüan</em> par les Algonquins, <strong>1658</strong>, 18.<br /><br /><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">D</span></strong></div><br /><strong>Dablon</strong> (Claude), Père jésuite, — envoyé aux missions iroquoises, <strong>1655</strong>, 2, 3; nouvelles qu'on en reçoit, 4; lettre qu'il écrit en chemin, 5; journal de son voyage à Onnontagué, et de ses travaux, <strong>1656</strong>, 7-38; il retourne à Onnontagué, 38; <strong>1657</strong>, 9; ...<strong>1658</strong>, 8, 9; part avec le Père Druillettes pour faire une mission chez les Kilistinons, leur journal, <strong>1661</strong>, 12; Supérieur des missions des Outawais, <strong>1669</strong>, 17; Relation qu'il envoie des missions d'en haut au Supérieur général, <strong>1670</strong>, 78; il envoie les Relations <strong>1671</strong> et <strong>1672</strong>.<br /><br /><strong>Daillon</strong> (Joseph de la Roche), Père récollet, — hiverna chez la Nation Neutre en 1626, <strong>1641</strong>, 74; ce qui l'empêcha d'y faire du fruit, 74.<br /><br /><strong>Daniel</strong> (Antoine), Père jésuite, natif de Dieppe; —arrive à Québec, <strong>1633</strong>, 30; sur le point de partir avec les Hurons, 42; monte au Trois-Rivières au-devant des Hurons; <strong>1634</strong>, 88; part pour les missions huronnes, 89; nouveaux détails sur son départ, <strong>1635</strong>, 24; sa facilite à apprendre le huron, 37; il redescend, <strong>1636</strong>, 27; envoie un canot pour prévenir M. Duplessis de la descente et du retard des Hurons, 60; amène avec lui trois petits sauvages hurons, 69; son arrivée aux Trois-Rivières, 71; il descend à Québec, <strong>1637</strong>, 56; le soin qu'il prend de Satouta le rend malade, 57; il arrête aux Trois-Rivières, 89; nouveaux détails sur son départ du pays des Hurons, 103; surnommé <em>Antouennen</em>, <strong>1639</strong>, 53; ses travaux à la mission S. Jean-Baptiste, <strong>1640</strong>, 90; il réfute en plein conseil les calomnies inventées contre les missionnaires, 93; employé à S. Joseph et à S. Jean-Baptiste avec le Père Le Moyne, <strong>1641</strong>, 67; on lui adjoint le Père Chaumonot, 81; ses travaux à la mission S. Jean-Baptiste, <strong>1642</strong>, 82; <strong>1644</strong>, 99; massacré et brûlé par les Iroquois, <strong>1649</strong>, 3, 4.<br /><br /><strong>Daran</strong> (Adrien), Père jésuite, —monte au pays des Hurons, <strong>1648</strong>, 14.<br /><br /><strong>Davost</strong> (Ambroise), Père jésuite; —arrive en Canada, <strong>1633</strong>, 30, 31; sur le point de partir avec les Hurons, 42; monte aux Trois-Rivières, <strong>1634</strong>, 88; part pour les missions huronnes, 90; <strong>1635</strong>, 25; très malmené le long du trajet, 26; il s'applique à l'étude de la langue huronne, 37; descend du pays des Hurons avec le Père Daniel, <strong>1636</strong>, 71; pourquoi, <strong>1637</strong>, 104; meurt en repassant en Europe, <strong>1643</strong>, 72.<br /><br /><strong>De l'Isle</strong> (Le Chevalier), <strong>1636</strong>, 24; parrain d'une petite fille sauvage, 25; assiste au feu d'artifice de la S. Jean, <strong>1637</strong>, 9; assiste aux funérailles d'un néophyte, 12; sa charité pour les Sauvages, 24; il envoie aux Trois-Rivières le renfort que M. de Montmagny lui avait demandé, 91; monte lui-même aux Trois-Rivières, avec le Père Le Jeune, 96; y tient conseil, 98-101; parrain d'un sauvage, <strong>1638</strong>, 4; il fait le lavement des pieds à l'Hôtel-Dieu, <strong>1640</strong>, 41; tient sur les fonts du baptême, Achille, sauvage de Sillery, <strong>1641</strong>, 18; assiste à un service chanté pour le Commandeur de Sillery, 55.<br /><br /><strong>D'Endemare</strong> (Le Père), jésuite, <strong>1636</strong>, 76.<br /><br /><strong>Denys</strong> (Jean), de Honfleur, capitaine de vaisseau, <strong>1611</strong>, 1.<br /><br /><strong>Denys</strong> (M.) de Fronsac, gouverneur d'une partie de l'Acadie, <strong>1659</strong>, 7.<br /><br /><strong>Desdames</strong> (Le Sieur), —commande une chaloupe envoyée à M. le Gouverneur aux Trois-Rivières par le chevalier de l'Isle, <strong>1637</strong>, 91; capitaine à Miscou depuis quatre ans, <strong>1643</strong>, 38; assiste le Père Dolbeau, 38; ...<strong>1646</strong>, 86.<br /><br /><strong>Deslauriers</strong>, caporal tué au fort de Richelieu, <strong>1642</strong>, 51.<br /><br /><strong>Desrochers</strong> (Le Sieur), commandant aux Trois-Rivières, <strong>1643</strong>, 4; ...46; <strong>1644</strong>, 51.<br /><br /><strong>Diamants</strong> (Pointe aux), <strong>1633</strong>, 2.<br /><br /><strong>Diescaret</strong>, probablement le même que Piescaret, sauvage algonquin, <strong>1645</strong>, 20.<br /><br /><strong>Dolard</strong>, chef d'une expédition contre les Iroquois, <strong>1660</strong>, 14.<br /><br /><strong>Dolbeau</strong> (Jean), Père jésuite, missionnaire à Miscou; sa maladie, <strong>1643</strong>, 38; sa mort, 80; <strong>1647</strong>, 76.<br /><br /><strong>Dominique</strong>, français qui suivit les missionnaires au pays des Hurons, <strong>1635</strong>, 28; il tombe malade, <strong>1637</strong>, 121.<br /><br /><strong>Douait</strong> (Jacques), français qui était au service des missionnaires au pays des Hurons; assassiné par les Sauvages, <strong>1648</strong>, 77; ...<strong>1649</strong>, 28.<br /><br /><strong>Drach</strong> (Le), <strong>1611</strong>, 5.<br /><br /><strong>Drouin</strong> (Nicolas), fils de Robert Drouin du Château-Richer, guéri miraculeusement par S. Anne, <strong>1667</strong>, 30.<br /><br /><strong>Druillettes</strong> (Gabriel), Père jésuite, surnommé <em>Le Patriarche</em> par les Abénaquis; —son arrivée, <strong>1643</strong>, 5; accompagne un parti de chasse, <strong>1645</strong>, 14; va en mission chez les Abénaquis, <strong>1646</strong>, 19; <strong>1647</strong>, 51; il hiverne avec les Sauvages, <strong>1648</strong>, 27; employé à Tadoussac, <strong>1650</strong>, 41; différentes missions qu'il fait chez les Abénaquis, 49; <strong>1651</strong>, 14, 15; son retour, <strong>1652</strong>, 23; député par les Abénaquis au gouverneur de la Nouvelle Angleterre, pour demander du secours contre les Iroquois, 26; preuve de l'attachement que les Abénaquis ont pour lui, 29; naturalisé abénaquis, 30; accompagne un parti d'Outawais, <strong>1656</strong>, 40; abandonné par les Sauvages, 41; va en mission chez les Kilistinons, avec le Père Dablon, leur journal, <strong>1661</strong>, 12; chez les nations du Saguenay, <strong>1664</strong>, 14; ...<strong>1669</strong>, 22; va en mission dans les pays d'en haut, <strong>1670</strong>, 161; <strong>1671</strong>, 28; employé à Ste. Marie du Sault, <strong>1672</strong>, 34.<br /><br /><strong>Du Bois</strong>, prêtre séculier qui accompagne une expédition contre les Iroquois, <strong>1666</strong>, 9.<br /><br /><strong>Du Chesne</strong> (Adrien), chirurgien; —tient sur les fonts du baptême quelques petits 6auvages, <strong>1634</strong>, 7, 8; <strong>1634</strong>, <strong>1636</strong>, 10.<br /><br /><strong>Dufresne</strong>, français pris par les Iroquois, <strong>1665</strong>, 20, il refuse de s'échapper, 21.<br /><br /><strong>Du Marché</strong> (Charles), Père jésuite, <strong>1635</strong>, 23; <strong>1668</strong>, 26; son arrivée, 60; employé aux Trois-Rivières, 26, 75; <strong>1637</strong>, 89; il arrive de Miscou, 102; son retour en France, <strong>1647</strong>, 76.<br /><br /><strong>Duperon</strong> (François), Père jésuite; —il monte au pays des Hurons, <strong>1638</strong>, 31; son arrivée en cette mission, <strong>1639,</strong> 53; surnommé <em>Anonchiara</em>, 53; ses travaux à la mission de la Conception, <strong>1640</strong>, 78; il descend à Québec, <strong>1641</strong>, 20; il était employé à Ste. Marie, 63; <strong>1642</strong>, 57; ses travaux à S. Michel des Tohontaenrat, <strong>1644</strong>, 94; il part pour Onontagué, <strong>1658</strong>, 9.<br /><br /><strong>Duperon</strong> (Joseph), Père jésuite; —son arrivée, <strong>1640</strong>, 4; employé à Sillery, <strong>1642</strong>, 3; ...35; il hiverne à Montréal, <strong>1643</strong>, 51; dit la messe sur la montagne de Montréal, 53.<br /><br /><strong>Duplessis Bochart</strong>, lieutenant du Sieur Émeric de Caen, <strong>1632</strong>, 8; propose de délivrer un prisonnier iroquois, 9; ...13; <strong>1633</strong>, 7; remet les clefs du fort de Québec à M. de Champlain, et prend la conduite des vaisseaux, 26; revient à Québec, <strong>1634</strong>, 1; s'intéresse au départ des missionnaires pour le pays des Hurons, 89, 90; <strong>1635</strong>, 24; descend des Trois-Rivières, <strong>1634</strong>, 91; passe en Europe, <strong>1635</strong>, 13; revient avec huit forts navires, 19; traite les missionnaires avec honneur devant les Hurons qui les emmènent, 20; engage les Hurons et les Nipissiriniens à emmener les missionnaires, 24; se trouve à Québec, <strong>1636</strong>, 60; assiste à un conseil que les sauvages de Tadoussac avaient demande, 60; monte à la rivière des Iroquois, 64; de retour aux Trois-Rivières, il en repart pour la rivière des Prairies (l'Outawais), 65; se trouve aux Trois-Rivières, à la traite, et seconde les desseins des missionnaires, 71-74; son départ des Trois-Rivières, 74; il part pour l'Europe, emmenant trois petites filles sauvages, <strong>1637</strong>, 73; il avait commencé à bâtir un logement à Tadoussac, <strong>1641</strong>, 52; tué par les Iroquois, <strong>1652</strong>, 35.<br /><br /><strong>Dupont Gravé</strong>, le jeune; —M. de Poutrincourt trouve à la Pierre-Blanche le vaisseau de Dupont commandé par le capitaine La Salle, <strong>1611</strong>, 30; on apprend que Dupont est à terre, 30; le Père Biard le réconcilie avec M. de Poutrincourt, 30; son navire est saisi et emmené, 30; le Père Biard le lui fait rendre, 30; Dupont hiverne à la rivière S. Jean, 31; et s'y établit, 34; petit démêlé avec M. de Biencourt. 34-35; il demande au Père Biard de demeurer avec lui, 36; le Père l'engage à travailler avec lui à un catéchisme sauvage, 36; Dupont prend à son bord la moitié des Français qui suivaient La Saussaye, 51.<br /><br /><strong>Dupont</strong>, neveu du cardinal de Richelieu, <strong>1632</strong>, 1.<br /><br /><strong>Dupuis</strong>, —conduit une colonie française à Onnontagué, <strong>1657</strong>, 11; il échappe heureusement avec tous ses compagnons à une conspiration tramée contre cette petite colonie, <strong>1658</strong>, 3; les ordres de M. d'Ailleboust ne lui sont pas transmis, 12.<br /><br /><strong>Durocher</strong>, caporal, au fort de Richelieu, <strong>1642</strong>, 51.<br /><br /><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">E</span></strong></div><br /><strong>Eataentsic</strong> ou <strong>Aataentsic</strong>, divinité des Hurons, <strong>1635</strong>, 34, 40; son histoire, <strong>1636</strong>, 101.<br /><br /><strong>Échafaud aux Basques</strong>, <strong>1632</strong>, 7.<br /><br /><strong>Echon</strong>, surnom du Père Jean de Brébeuf et plus tard du Père Chaumonot.<br /><br /><strong>Écureuils</strong> (Nation des), détruite par les Iroquois,<strong> 1661</strong>, 20.<br /><br /><strong>Ehonkeronon</strong>, nom huron des Algonquins de l'Île, <strong>1639</strong>, 88.<br /><br /><strong>Ehouae</strong>, bourgade de S. Pierre et S. Paul, <strong>1641</strong>, 69.<br /><br /><strong>Ehressaronon</strong>, sauvages sédentaires de l'Amérique du Nord, <strong>1640</strong>, 35.<br /><br /><strong>Ekaentoton</strong>, ou <strong>Ekaentouton</strong>, <strong>1671</strong>, 39; nom huron de l'Île Manitoualin, ancien pays des Outawais; —appelée Île Sainte Marie par les missionnaires, <strong>1640</strong>, 6, 26; les missionnaires prennent la résolution d'y suivre les Hurons, 26; le poisson y abonde, 27; les Hurons de l'Île S. Joseph s'y viennent réfugier, <strong>1651</strong>, 6, 7; les Outawais y retournent, <strong>1671</strong>, 31; mission du Père Louis André, 33; et du Père Henri Nouvel, <strong>1672</strong>, 31, 32.<br /><br /><strong>Ekhinechkawat</strong> ou <strong>Etinechkawat</strong> (Jean-Baptiste), chef montagnais; —sa famille se fixe aux Trois-Rivières, <strong>1637</strong>, 83, 84; sa conversion et son baptême, <strong>1639</strong>, 32-34; harangue qu'il prononce à Sillery, <strong>1640</strong>, 8; reconnu pour chef des chrétiens de Sillery, 9; ce qu'il répond aux Sauvages de l'Île et de la Petite Nation, qui promettent de se faire baptiser si l'on veut se joindre à eux contre les Iroquois, <strong>1641</strong>, 11; sa prudence et son zèle pour la foi, <strong>1644</strong>, 11, 12; ...<strong>1645</strong>, 21; guéri d'une maladie, <strong>1654</strong>, 32.<br /><br /><strong>Ekhiondaltsaan</strong>, village considérable du pays des Hurons, <strong>1637</strong>, 162.<br /><br /><strong>Élan</strong> (Chasse de l'), <strong>1634</strong>, 41.<br /><br /><strong>Endahiaconk</strong>, premier capitaine des Attignenonghac, <strong>1637</strong>, 127.<br /><br /><strong>Enderahy</strong>, lieu ainsi appelé au pays des Hurons, <strong>1656</strong>, 43.<br /><br /><strong>Enghien</strong> (Le Duc d'); intérêt qu'il prend aux missions du Canada, <strong>1636</strong>, 3.<br /><br /><strong>Eplan</strong> (Rivière de 1'), en Acadie, <strong>1611</strong>, 63.<br /><br /><strong>Érié</strong> (Lac) ou <strong><em>Lac de la Nation du Chat</em></strong>, <strong>1641</strong>, au sud de la Nation Neutre, <strong>1648</strong>, 46.<br /><br /><strong>Eriehronon</strong> ou simplement <strong>Ériés</strong>, Nation du Chat, sauvages sédentaires qui habitaient au sud du lac Érié, <strong>1640</strong>, 35; <strong>1641</strong>, 71; <strong>1648</strong>, 46; <strong>1654</strong>, 9; en guerre avec les Iroquois, 10; pourquoi on les a appelés <em>Nation du Chat</em>, 10; défaits par les Iroquois, <strong>1656</strong>, 18; à quelle occasion les Iroquois leur font la guerre, 30; appelés <em><strong>Riguehronon</strong></em>, <strong>1660</strong>, 7; ...<strong>1661</strong>, 29.<br /><br /><strong>Eriniwek</strong>, sauvages voisins des Puants (probablement les mêmes que les <em><strong>Aliniwek</strong></em> ou <em><strong>Illinois</strong></em>), <strong>1640</strong> , 35.<br /><br /><strong>Escoumins</strong> ou <strong>Excomminquois</strong>, sauvages qui demeuraient au nord du Golfe; ennemis des Français, <strong>1611</strong>, 7.<br /><br /><strong>Eskiaehronon</strong>, nom huron d'une nation algonquine qui demeurait au Nord du lac Huron, <strong>1649</strong>, 17. (Comparez <strong><em>Askirouanehronon</em></strong>.)<br /><br /><strong>Espamichkon</strong>, sauvages du Nord de U Nouvelle-France, <strong>1643</strong>, 38.<br /><br /><strong>Espérance</strong> (L'), vaisseau commandé par M. Courpont et qui amena le Père Ménard avec quatre religieuses, <strong>1640</strong>, 2.<br /><br /><strong>Esquimaux</strong>, sauvages du Nord de la Nouvelle-France, <strong>1640</strong>, 34; massacrent deux hurons qui servaient de guide à M. Bourdon, <strong>1658</strong>, 9; en guerre avec les Gaspésiens, <strong>1659</strong>, 8; leurs canots, 8; ...<strong>1612</strong>, 17.<br /><br /><strong>Esseigiou</strong>, nom que les Papinachois donnaient à la rivière des Escoumins, <strong>1664</strong>, 13.<br /><br /><strong>Esturgeons</strong> (Rivière des), au Nord du lac Supérieur, <strong>1670</strong>, 83.<br /><br /><strong>Etchemins</strong>, primitivement <strong>Eteminquois</strong>, nation sauvage de la Nouvelle-France qui s'étendait de la rivière S. Jean au Kénébec, <strong>1611</strong>, 2, 5; alliée des Français, 8; sa population, 15.<br /><br /><strong>Etinechkawat</strong>. Voyez <em><strong>Ekhinechkawat</strong></em>.<br /><br /><strong>Etionnontates</strong> ou <strong>Tiomiontates</strong>. Voyez <em><strong>Khionontatehronon</strong></em>.<br /><br /><strong>Etouet</strong>, capitaine sauvage de Tadoussac, <strong>1637</strong>, 51; sa méchanceté, <strong>1640</strong>, 27; sa mort misérable, 27; on choisit son successeur, <strong>1644</strong>, 66.<br /><br /><strong>Etouet</strong> (Georges), autre capitaine de Tadoussac, <strong>1648</strong>, 30.<br /><br /><strong>Excomminquois</strong>. Voyez<strong><em> Escoumins</em></strong>.<br /><br /><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">F</span></strong></div><br /><strong>Feauté</strong> (Pierre), Frère jésuite; son arrivée, <strong>1635</strong>, 19; employé à la Résidence de Notre-Dame des Anges, <strong>1636</strong>, 75.<br /><br /><strong>Félicité</strong>, femme d'Armand; sa vertu, <strong>1654</strong>, 25.<br /><br /><strong>Fénelon</strong> (L'abbé de Salignac), sulpicien, missionnaire envoyé aux Goyogouins qui s'étaient établis au Nord du lac Ontario, <strong>1668</strong>, 20, 31.<br /><br /><strong>Festins</strong>, <strong>1636</strong>, 36; festins d'adieu, 88; il y en a de quatre espèces principales, 111.<br /><br /><strong>Feu</strong> (Nation du), sauvages sédentaires de la langue algonquine, appelés Atsistaehronon par les Hurons, et Mascoutench ou Mascoutins par les Algonquins, <strong>1632</strong>, 14; <strong>1640</strong>, 35, 98; <strong>1641</strong>, 59; en guerre avec la Nation Neutre, 72; <strong>1644</strong>, 98; n'avaient jamais vu d'européens, <strong>1646</strong>, 77; nombre des bourgades de cette nation, <strong>1658</strong>, 22, sont à une journée des Outagami, <strong>1670</strong>, 94; rivière des Mascoutins, 97; le Père Cl. Allouez y fait une mission, 99; ...<strong>1671</strong>, 25; leur pays, 42, 43; leur nom, 45; voyage que fait le Père Allouez chez cette nation, 43; <strong>1672</strong>, 41.<br /><br /><strong>Fléché</strong> (L'abbé Jessé), surnommé le Patriarche, missionnaire en Acadie, <strong>1611</strong>, 26, 63.<br /><br /><strong>Flory </strong>(Charles) d'Abbeville, capitaine du vaisseau de La Saussaye, <strong>1611</strong>, 44; se défend bravement contre les Anglais, 44; reçoit une blessure, 47; consent à suivre Argall dans l'espoir de recouvrer son vaisseau, 50; en reprend le commandement, 61.<br /><br /><strong>Folle Avoine</strong> (Rivière de la), <strong>1672</strong>, 40.<br /><br /><strong>Folles Avoines</strong> (Nation des), <strong>1671</strong>, 25. Voyez <strong><em>Maloumines</em></strong>.<br /><br /><strong>Fontarabie</strong>, français qui accompagnait le Père Buteux, et qui fut tué par les Iroquois, <strong>1652</strong>, 33.<br /><br /><strong>Forillon de Gaspé</strong>, <strong>1642</strong>, 36.<br /><br /><strong>Fortuné</strong>, jeune sauvage qui fut nommé Bonaventure à son baptême, <strong>1636</strong>, 59. Voyez <em><strong>Bonaventure</strong></em>.<br /><br /><strong>Fouille</strong> (Sieur De la), capitaine du régiment de Carignan, <strong>1666</strong>, 6.<br /><br /><strong>Fourche</strong> (Nation de la), sur la baie des Puants, <strong>1671</strong>, 42.<br /><br /><strong>Fournier</strong>, commandant de vaisseau, <strong>1637</strong>, 87; monte aux Trois-Rivières avec une chaloupe armée contre les Iroquois, 91.<br /><br /><strong>Français</strong>. Justice de leurs prétentions sur la Nouvelle France, <strong>1611</strong>, 64; nom que les Sauvages leur donnèrent, <strong>1633</strong>, 9.<br /><br /><strong>Français</strong> (Rivière des), décharge du lac Nipissing, <strong>1671</strong>, 35.<br /><br /><strong>Franchetot</strong> (Mathurin), français pris par les Iroquois avec le Père Poncet, <strong>1653</strong>, 9, 13; il est brûlé, 14.<br /><br /><strong>Francheville</strong>, français pris par les Iroquois, <strong>1652</strong>, 35.<br /><br /><strong>Fremin</strong> (Jacques), Père jésuite, missionnaire à Onnontagué, <strong>1656</strong>, 38; <strong>1657</strong>, 9; à Rigibouctou, <strong>1659</strong>, 7; à Agnié, <strong>1667</strong>, 38; <strong>1668</strong>, 4-13; se rend à Tsonnontouan, 32; <strong>1669</strong>, 1, 17; mission S. Michel, <strong>1670</strong>, 68; va à Onnontagué, 73; y mande tous les Pères des missions iroquoises, 73; ...77; <strong>1671</strong>, 15; a le soin de la Résidence de S. François-Xavier des Prés, <strong>1672</strong>, 16.<br /><br /><strong>Frontenac</strong> (Le Comte de); —son arrivée, <strong>1672</strong>, 1.<br /><br /><br /><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">G</span></strong></div><p><strong>Gahronho</strong>, chef algonquin; sa bravoure, <strong>1663</strong>, 15.<br /><br /><strong>Gamache</strong> (M. le Marquis de), principal soutien de la Résidence de Notre-Dame des Anges, <strong>1635</strong>, 3, et des missions du Canada, <strong>1636</strong>, 4; fonde le collège des Jésuites à Québec, 4; ...<strong>1641</strong>, 56; son fils entre dans la Compagnie de Jésus, et meurt peu de temps après, 56.<br /><br /><strong>Gand</strong> (François de Ré, dit Monsieur), panse charitablement un jeune sauvage, <strong>1635</strong>, 11; va aux Trois-Rivières, <strong>1636</strong>, 21; assiste aux funérailles d'un sauvage, 27; fait présent d'un petit sauvage à M. Des Noyers, 35; assiste régulièrement aux instructions religieuses, 44; adopte une petite fille sauvage, 54; pendant la maladie de M. de Champlain, il prend des mesures pour arrêter la traite de l'eau-de-vie, 55; assiste à un conseil des Sauvages aux Trois-Rivières, 58; va au Cap Tourmente avec M. de Montmagny, <strong>1637</strong>, 12; sa charité pour les Sauvages, 13, 24, 77; accompagne M. de Montmagny à un lac situé à quatre lieues de Québec, 77; tient sur les fonts du baptême le jeune séminariste Tewatirhon, <strong>1638</strong>, 9; il avait recueilli un sauvage pauvre, 11; il cède le terrain de Sillery pour y établir une réduction, 17; sa place dans la procession de l'Assomption, <strong>1639</strong>, 3; fait travailler quelques hommes pour établir les Sauvages, 19; parrain de Negabamat, 22; paye la pension d'une petite fille d'Ekhinechkawat, 33; ...<strong>1640</strong>, 41; sa mort, <strong>1641</strong>, 55.<br /><br /><strong>Gandachiragou</strong>, village tsonnontouan; le P. Julien Garnier y bâtit une chapelle, <strong>1670</strong>, 69; ...76; <strong>1672</strong>, 24.<br /><br /><strong>Gandagan</strong>, principal village tsonnontouan, <strong>1657</strong>, 45.<br /><br /><strong>Gandagaro</strong>, village agnier voisin de Tionnontoguen, <strong>1670</strong>, 23, 76.<br /><br /><strong>Gandahouagué</strong>, principale bourgade des Agniers, <strong>1668</strong>, 6; attaquée par les Loups, <strong>1670</strong>, 23.<br /><br /><strong>Gandastogué</strong>. Voyez <strong><em>Andastogué</em></strong>.<br /><br /><strong>Gandougaraé</strong>, village tsonnontouan, <strong>1670</strong>, 69, 77.<br /><br /><strong>Gannendâris</strong> (Cécile), femme huronne; sa sainte mort, <strong>1669</strong>, 27.<br /><br /><strong>Gannentaha</strong>, lac du pays des Onnontagués; on y fait un établissement français, <strong>1656</strong>, 14; <strong>1657</strong>, 12; description de ce lieu, 13, 14; à cinq petites lieues d'Onnontagué, 14; ...18; latitude de ce lieu, sources minérales, 33; ...<strong>1658</strong>, 9, 17; comment les Français le quittèrent secrètement, 34.<br /><br /><strong>Garaconthié</strong> (Daniel), chef onnontagué, très attaché aux Français, <strong>1661</strong>, 32; chargé de ramener des prisonniers français, succès de son ambassade, 33, 36; rachète un crucifix, <strong>1662</strong>, 16; son amour pour la paix, et son attachement pour les Français, <strong>1664</strong>, 26, 32, 34; <strong>1666</strong>, 5; <strong>1670</strong>, 14, 17; résumé de ce qu'il fit pour rétablir la paix, <strong>1670</strong>, 4; il reçoit lé baptême, et prend le nom de son parrain M. de Courcelles, 6; ses efforts pour l'avancement de la religion, 50-63; éloge qu'en fait le Père Millet, 63; franchise avec laquelle il parle au gouverneur des Hollandais, <strong>1671</strong>, 17; il persévère dans le bien, 16; <strong>1672</strong>, 20. </p><p><strong>Garistarsia</strong>, <em>le Fer</em>, chef iroquois, <strong>1663</strong>, 15.<br /><br /><strong>Garmant</strong> (Charles), français captif chez les Onneyouths, <strong>1656</strong>, 17.<br /><br /><strong>Garnier</strong> (Charles), Père jésuite; son arrivée, <strong>1636</strong>, 2; va attendre les Hurons aux Trois-Rivières, 26, 60; part avec eux, 64; lettre qu'il écrit du lac Nipissing, 1637, 74; son arrivée au pays des Hurons, 105; il tombe malade, 121; surnommé <em>Ouaracha</em> par les Hurons, <strong>1639</strong>, 53;...<strong>1640</strong>, 81; en mission chez les Khionontatehronon, 95; ...<strong>1641</strong>, 69; employé à S. Joseph des Attignenonghac, <strong>1642</strong>, 76; massacré à la bourgade de S. Jean des Khionontatehronon, <strong>1650</strong>, 9; détails sur sa vie, ses vertus, 9-15; relique de ce missionnaire trouvée par le Père Le Moyne, <strong>1654</strong>, 17.<br /><br /><strong>Garnier</strong> (Julien), Père jésuite, missionnaire à Onnontagué, <strong>1668</strong>, 17; conduit le Père de Carheil à Goyogouin, <strong>1669</strong>, 12; ...<strong>1670</strong>, 69; employé au village tsonnontouan Gandachiragou, 78; reste seul chargé des missions chez les Tsonnontouans, <strong>1671</strong>, 20; aidé par le Père Raffeix, 1672, 18, 24.<br /><br /><strong>Garreau</strong> (Léonard), Père jésuite; son arrivée, <strong>1643</strong>, 5; monte au pays des Hurons, <strong>1644</strong>, 49; employé à la mission du Saint Esprit chez les Nipissiriniens, <strong>1646</strong>, 80; il tombe malade, 84; revient chez les Hurons, 84; employé à l'Île d'Orléans, <strong>1652</strong>, 10; accompagne un parti d'Outawais, <strong>1656</strong>, 49; blessé par les Iroquois, 41; sa mort, quelques détails sur sa vie, 41-44; ...<strong>1665</strong>, 9.<br /><br /><strong>Gas</strong> (M. Du), lieutenant de M. de Courcelles; —marche contre les Iroquois, <strong>1666</strong>, 6.<br /><br /><strong>Gaspé</strong> (Baie de), <strong>1611</strong>, 41; <strong>1632</strong>, 3; on y vient de France faire la pêche, <strong>1636</strong>, 48; <strong>1662</strong>, 17; le tremblement de terre s'y fait sentir, <strong>1663</strong>, 5.<br /><br /><strong>Gaspésiens</strong> ou <em><strong>Sauvages de Gaspé</strong></em>; —commencent à désirer qu'on leur prêche la foi, <strong>1643</strong>, 36; vont en guerre contre les Esquimaux, <strong>1659</strong>, 8; meurtres commis par eux sur les Papinachois, <strong>1662</strong>, 17-22.<br /><br /><strong>Gaumont</strong>, <strong>1626</strong>, 9.<br /><br /><strong>Génies</strong>. Voyez <em><strong>Khichikouai</strong></em>.<br /><br /><strong>Gens de mer</strong> (Nation des), ou Puants. Voyez <em><strong>Winipeg</strong></em>.<br /><br /><strong>Gentaguetehronon</strong>, sauvages de l'Amérique du Nord, <strong>1656</strong>, 34.<br /><br /><strong>Giffard</strong> (Robert), chirurgien, premier seigneur de Beauport; —arrive à Québec avec toute sa famille, <strong>1634</strong>, 88; baptise un petit sauvage, <strong>1635</strong>, 7; sa récolte, <strong>1636</strong>, 45; monte aux Trois-Rivières contre les Iroquois, <strong>1637</strong>, 92; guérit une sauvagesse malade, <strong>1641</strong>, 14; soigne la Mère de Sainte Marie, 28.<br /><br /><strong>Gilbert</strong>, Frère jésuite, part pour le Canada, <strong>1632</strong>, 1.<br /><br /><strong>Girard</strong> (Joachim), <strong>1665</strong>, 19.<br /><br /><strong>Gobert</strong> (Louis), Frère jésuite; son arrivée, <strong>1636</strong>, 60.<br /><br /><strong>Godbout</strong> (Rivière), <strong>1670</strong>, 13.<br /><br /><strong>Godefroy</strong> (Le Sieur), 1636, 20, 25.<br /><br /><strong>Godefroid</strong> (Thomas), des Trois-Rivières, "frère d'un honnête habitant du pays", enlevé par les Agniers, <strong>1641</strong>, 38; ramené, 41.<br /><br /><strong>Godefroy</strong> (Madame), probablement la femme du précédent; —marraine d'une petite fille sauvage, <strong>1637</strong>, 13.<br /><br /><strong>Godin</strong> (Elie), habitant de Sainte Anne de la Côte de Beaupré, <strong>1667</strong>, 30; guéri miraculeusement par Sainte Anne, 30.<br /><br /><strong>Goienho</strong>, lac qui se décharge dans la rivière Tethiroguen, au pays des Iroquois, <strong>1656</strong>, 12.<br /><br /><strong>Gonaterezon</strong>, chef iroquois, <strong>1656</strong>, 12.<br /><br /><strong>Gondoin</strong> (Nicolas), Père jésuite, <strong>1647</strong>, 76. Arrivé à Miscou en <strong>1637</strong>, il avait été contraint d'en partir, à cause de la malignité du climat.<br /><br /><strong>Goupil</strong> (René), chirurgien français; —pris par les Iroquois, <strong>1643</strong>, 64; assommé par ces barbares, 64; sa vertu, 72; ...<strong>1647</strong>, 18, 22, 24; circonstances de sa mort, 25.<br /><br /><strong>Goyogouin</strong>, village principal des Goyogouins, que les missionnaires mirent sous la protection de S. Joseph, <strong>1670</strong>, 63; beauté du site, <strong>1672</strong>, 22.<br /><br /><strong>Goyogouins</strong>, et primitivement <em>Ouïoen</em>, <em>Onioen</em>, <em>Oiogouin</em>, l'un des cinq cantons iroquois, <strong>1635</strong>, 34; leur situation, <strong>1648</strong>, 46; leur village principal, <strong>1653</strong>, 18; demandent des missionnaires, <strong>1657</strong>, 19; travaux des Pères Ménard et Chaumonot, 42-44; entament des négociations de paix, <strong>1661</strong>, 7; situation et force de cette tribu, <strong>1665</strong>, 11; une peuplade de Goyogouins s'établit sur la rive septentrionale du lac Ontario, <strong>1668</strong>, 4, 20; le Père de Carheil rétablit la mission S. Joseph, 20; <strong>1669</strong>, 12; état de cette mission, <strong>1670</strong>, 63; <strong>1671</strong>, 18; <strong>1672</strong>, 22.<br /><br /><strong>Greslon</strong> (Adrien), Père jésuite, —monte au pays des Hurons, <strong>1648</strong>, 14.<br /><br /><strong>Grenouille</strong> (La) ou <strong>Le Crapaud</strong>. Voyez <em><strong>Oumastikoueiau</strong></em>.<br /><br /><strong>Guercheville</strong> (La Marquise de); —son zèle et ses libéralités pour les missions de l'Acadie, <strong>1611</strong>, 26, 27; fait une quête à la cour pour rembourser deux marchands huguenots qui s'opposaient à l'embarquement des Jésuites, 28; signe en faveur de ceux-ci un contrat de société avec M. de Poutrincourt, 38; achète les droits de M. de Monts sur l'Acadie à l'exception de Port-Royal, 39; cet achat lui est confirmé par Louis XIII, 39; envoie à Londres La Saussaye, pour obtenir réparation des torts qu'on lui avait faits, 61.<br /><br /><strong>Guérin</strong> (Jean), accompagne le Père Ménard à la mission des Oulawais, et y meurt, <strong>1663</strong>, 18, 21, 22 ; sa vertu, 23, 24.<br /><br /><strong>Guymont</strong> (Louis), habitant de Ste. Anne de la côte de Beaupré, assommé par les Iroquois, <strong>1661</strong>, 35; il avait été guéri miraculeusement, <strong>1667</strong>, 30.<br /><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">H</span></strong></div><br /><strong>Hache</strong> (Robert), jeune homme qui demeurait avec les Pères jésuites aux Trois-Rivières, <strong>1636</strong>, 25.<br /><br /><strong>Haiot</strong> (Jean), fils d'un habitant du Cap-Rouge, pillé et dépouillé par les Iroquois, <strong>1658</strong>, 18.<br /><br /><strong>Hallé</strong> (Marie), femme de Joachim Girard, <strong>1665</strong>, 19.<br /><br /><strong>Hébert</strong> (Louis), apothicaire, qui vint s'établir d'abord à Port-Royal, et ensuite (1617) à Québec; —prend soin de Membertou, <strong>1611</strong>, 32; commandant à Port-Royal en l'absence de M. de Biencourt, 44; La Saussaye lui remet les lettres de Madame de Guercheville par lesquelles il lui est permis d'emmener les Jésuites, 44; sa veuve, Marie Rollet, mariée en secondes noces au sieur Guillaume Hubou, <strong>1636</strong>, 35; il avait planté des pommiers à Québec, 45.<br /><br /><strong>Hébert</strong> (Guillemette), fille du précédent, mariée à Guillaume Couillard, l'un des premiers habitants de Québec, <strong>1632</strong>, 8.<br /><br /><strong>Hébert</strong> (Guillaume), fils de Louis Hébert, et l'un des plus anciens habitants de Québec, <strong>1636</strong>, 26; <strong>1637</strong>, 12.<br /><br /><strong>Hébert</strong>, français poignardé par des Iroquois ivres, chez les Onneyouths, <strong>1661</strong>, 35.<br /><br /><strong>Hébout</strong>. Voyez <em><strong>Hubou</strong></em>.<br /><br /><strong>Henri IV</strong>, roi de France, nomme M. de Monts Lieutenant pour le Canada, <strong>1611</strong>, 2; ratifie la concession de Port-Royal à M. de Poutrincourt, 25; demande les Jésuites pour les missions de la Nouvelle-France, 35.<br /><br /><strong>Henri</strong>, jeune homme pris par les Iroquois à Montréal, <strong>1643</strong>, 66.<br /><br /><strong>Hertel</strong> (Le sieur Jacques), des Trois-Rivières, parrain d'un petit sauvage, <strong>1636</strong>, 20; ...<strong>1637</strong>, 84.<br /><br /><strong>Hertel</strong> (François), captif chez les Agniers; lettres touchantes qu'il écrit au Père Le Moyne, <strong>1661</strong>, 34, et à sa mère, 35.<br /><br /><strong>Hève</strong> (Cap de la), <strong>1611</strong>, 44; La Saussaye y plante une croix, et y met les armes de la marquise de Guercheville, 44.<br /><br /><strong>Hochelaga</strong>, bourgade sauvage qui était située au lieu même où est aujourd'hui Montréal, <strong>1642</strong>, 36.<br /><br /><strong>Hollandais</strong>. Ils fournissent des armes à feu aux Iroquois, <strong>1642</strong>, 49; ce qu'un prisonnier rapporte sur leur compte, <strong>1643</strong>, 64; ils sauvent le Père Jogues de la fureur des Iroquois, <strong>1647</strong>, 34; ce que leur gouverneur écrit à M. de Montmagny sur la mort du Père Jogues, 37; ce que les Iroquois disent des Hollandais, <strong>1656</strong>, 17; ce sont eux qui contribuèrent à rendre les Agniers formidables à toutes les autres nations, <strong>1660</strong>, 6; ce que les Iroquois chrétiens leur répondent sur la religion, <strong>1670</strong>, 32.<br /><br /><strong>Hôtel-Dieu de Québec</strong>, fondé par Madame la Duchesse d'Aiguillon, <strong>1639</strong>, 6, 9; premiers malades que l'on y reçoit, 9; dessein de la fondatrice en établissant cette maison, 9; arrivée des Hospitalières, <strong>1640</strong>, 38; soin que les religieuses et les Pères jésuites prennent des malades, 38-44; on y chante une grand'messe demandée par les Cent-Associés, 41; M. de Montmagny y fait le lavement des pieds, le Jeudi-Saint, ainsi que M. le Chevalier de l'Île et les principaux d'entre les Français, Madame de la Peltrie les lavant aux femmes avec Mademoiselle de Repentigny, 41; le premier logement à Sillery, et pourquoi, <strong>1641</strong>, 24; quand elles entrèrent en leur nouvelle maison, 25; les Hospitalières instruisent quelques petites filles sauvages, 26; mort édifiante qu'y font plusieurs sauvages, 26, 27; beau crucifix donné par la Duchesse d'Aiguillon, 27; travaux des Hospitalières à Sillery, <strong>1642</strong>, 26-31; une dame de l'abbaye de Fontevrault donne à l'Hôtel-Dieu une croix en argent enrichie d'une relique de la vraie croix, 28; affection que les Sauvages ont pour les religieuses, 29; leur présence à Sillery contribua à y fixer les Sauvages, <strong>1643</strong>, 39; leur bâtisse à Québec s'achève, 39; le soin qu'elles prennent des malades, 39-45; elles se retirent à Québec, <strong>1644</strong>, 20; nourrissent une cabane de Sauvages tout l'hiver, <strong>1648</strong>, 17; grand nombre de malades, 24; on accueille les Hurons fugitifs, <strong>1650</strong>, 28; lettre de la Mère S. Bonaventure à un bourgeois de Paris, 51; charité des Hospitalières, <strong>1651</strong>, 3; elles font un présent aux Iroquois, <strong>1656</strong>, 16; histoire d'une jeune huronne hospitalière, <strong>1658</strong>, 23-27; bien que fait cette communauté, <strong>1668</strong>, 41.<br /><br /><strong>Hottinonchiendi</strong>, <em>cabane achevée</em>, nom que prenait la confédération des cinq cantons iroquois, <strong>1654</strong>, 11.<br /><br /><strong>Houattoehronon</strong>, sauvages sédentaires, <strong>1640,</strong> 35.<br /><br /><strong>Hubou</strong> (Guillaume), l'un des plus anciens habitants de Québec; marié à la veuve de Louis Hébert, <strong>1636</strong>, 35; élève plusieurs petites filles sauvages, 34, 54.<br /><br /><strong>Hubou</strong> (Madame), Marie Rollet, mariée en premières noces à Louis Hébert, et en secondes à Guillaume Hubou, <strong>1632</strong>, 8; <strong>1663</strong>, 35; des sauvages, dans l'ivresse, lui nient son bétail, <strong>1632</strong>, 10; les Anglais lui laissent un petit nègre, 12; sa fille mariée à Guillaume Couillard, 14; elle tient sur les fonts du baptême un petit sauvage, <strong>1636</strong>, 17.<br /><br /><strong>Hudson</strong> (Baie d'), <strong>1660</strong>, 10; <strong>1661</strong>, 12; journal du premier voyage entrepris vers cette baie, 13-19; dangers sur le chemin, 19-21; ce que les Sauvages en disent, <strong>1667</strong>, 23; voyage qu'y font le Père Charles Albanel, M. de Saint-Simon et un autre français, <strong>1672</strong>, 42; quelques détails sur cette baie, 53.<br /><br /><strong>Hurons</strong>, sauvages sédentaires du Canada; —évangélisés d'abord par les Pères Récollets, <strong>1626</strong>, 2; puis par les jésuites, 8; descendent à Québec en grand nombre, <strong>1632</strong>, 14; <strong>1633</strong>, 34; sont enclins au larcin, 9, 34; leur manière de porter les cheveux, 35; tiennent un conseil pour l'embarquement des missionnaires, 35; trois missionnaires et six français montent en leur pays, <strong>1634</strong>, 89, 90; tiennent conseil avec les Français, <strong>1635</strong>, 19; forme de leurs cabanes, 31; leur pays, leur population, leurs alliés, 33; leur religion et leurs mœurs, 34-36; descendent à la traite, <strong>1636</strong>, 71; M. Duplessis leur fait des présents pour leur faire donner au P. Daniel les enfants qu'ils avaient promis, 72; commencent à bâtir des forts carrés flanqués de bastions, 86; détails sur leur langue 89, 99, 100; ils refusent de prêter main forte aux Algonquins de l'Île contre les Iroquois, 91; leurs croyances, leurs mœurs, 100-110; leurs festins, leurs jeux, leurs danses, 110-114; leurs sorciers, 114-117; gouvernement de ces peuples, 117-126; leurs conseils, 126-128; leur façon d'ensevelir les morts et de porter le deuil, 128-131; leur fête des Morts, 131-138; population approximative de ces peuples, 138; ils portent des blés aux Algonquins quand le lac gèle, et en rapportent du poisson, <strong>1637</strong>, 154; tiennent un grand conseil où on délibère de la mort des missionnaires, <strong>1638</strong>, 37; tribus dont se compose la nation des Hurons, 38; étendue et situation de leur pays, origine de leur nom, <strong>1639</strong>, 50-52; <strong>1648</strong>, 45; à quelle époque ils commencèrent à venir traiter avec les Français, <strong>1639</strong>, 51; état du christianisme chez ces peuples, 56-59, 63-64; ils remportent quelques avantages sur les Iroquois, 67, 69; faux bruits et préjugés contre les missionnaires, 78-81; cérémonie de l'<em><strong>Ononhouaroia</strong></em>, 88; mariage de la <em>Seine</em>, 95; nombre des Français qui résident en leur pays, <strong>1640</strong>, 52; comment les Algonquins leur communiquèrent la petite vérole, 54; ils attribuent leurs maladies aux missionnaires, 55; les Jésuites y font cinq missions, 61; cinq canots de hurons pris par les Iroquois, <strong>1641</strong>, 47; on établit deux autres missions, 60; les Hurons et les sauvages de la Nation Neutre s'appellent réciproquement <em><strong>Attiteandaronk</strong></em>, 72; ils chassèrent les Algonquins qui demeuraient dans l'île de Montréal, <strong>1642</strong>, 38; quarante hurons surpris par les Iroquois, près de Montréal, <strong>1643</strong>, 1; treize canots hurons pris avec les lettres des missionnaires par les Iroquois, 62; un capitaine huron explique à Onontio pourquoi la jeunesse ne peut retourner au pays sans emmener ses prisonniers; <strong>1644</strong>, 48; le pays huron entouré de peuples de la langue algonquine, 102; les Hurons font la paix avec les Iroquois, <strong>1645</strong>, 27, 29; sont toujours en guerre avec les Iroquois Supérieurs, <strong>1646</strong>, 54; deuil des femmes huronnes, 61; les Hurons défont un parti d'Iroquois aux Trois-Rivières, <strong>1648</strong>, 11, 12; leur pays ravagé par les Iroquois, 47; pourparler avec les Onnontagués, 47, 55-58; ambassade aux Andastes, 48, 68-60; nombre des Français qui demeurent au pays des Hurons, 48; avancement du christianisme, 60; principales superstitions des Hurons infidèles, 70-77 ; comment ils punissent le crime, 79; destruction de la nation huronne, <strong>1649</strong>, 3-33; plusieurs chefs hurons conjurent les missionnaires de s'établir avec eux dans l'île S. Joseph, 27; bon nombre de Hurons réfugiés dans la Nation du Petun et dans la Nation Neutre, <strong>1650</strong>, 2; le reste descend à Québec avec le Père Ragueneau, 1, 26-28; derniers désastres des Hurons, 23-27; quatre cents Hurons cabanés près de la porte de l'Hôtel-Dieu, 51; réduction huronne de l'île d'Orléans, <strong>1651</strong>, 9; les Hurons chrétiens font un discours de condoléance aux religieuses Ursulines sur l'incendie de leur maison, 12; conduite de Dieu sur les Hurons, <strong>1652</strong>, 32; population du pays huron, <strong>1653</strong>, 30; les Agniers et les Onnontagués veulent sous main les attirer dans leur pays, <strong>1654</strong>, 3-6; état de la colonie huronne de l'île d'Orléans, 20; ferveur que produit parmi eux l'établissement de la congrégation, 22; lettre et offrande qu'ils envoient aux congréganistes de Paris, 27, 28; ils reçoivent une ambassade d'Onnontagués, <strong>1656</strong>, 5; leur population primitive, 39; une partie des Hurons de l'île d'Orléans se donne aux Iroquois, <strong>1657</strong>, 20-23; quelques détails sur ces néophytes avant leur enlèvement de l'île d'Orléans, 28; le reste des Hurons se fixe auprès du fort S. Louis, <strong>1660</strong>, 14; leur dernière défaite, 14, 15; ce qui se passa de plus remarquable parmi les Hurons établis près du fort S. Louis <strong>1668</strong>, 26-30; ils quittent le fort pour se retirer à N. D. de Foye, <strong>1669</strong>, 23; ce qui s'y passe de plus remarquable, <strong>1670</strong>, 15; on leur fait présent d'une statue de Notre-Dame de Foye, 22; <strong>1671</strong>, 7; état de cette mission, 7; <strong>1672</strong>, 2.<br /><br /><strong>Huron</strong> (Lac) ou <em>Mer douce</em>, <strong>1635</strong>, 33; <strong>1639</strong>, 50; <strong>1640</strong>, 34; <strong>1648</strong>, 45; nations qui en fréquentent les bords, 62.<br /><br /><strong>Hurons</strong> (Second lac des), <strong>1640</strong>, 36, probablement le même que le lac Michigan.<br /><br /><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">I</span></strong></div><br /><strong>Iaenhouton</strong>, bourgade huronne, <strong>1637</strong>, 159.<br /><br /><strong>Ignace</strong> (Le Père), capucin, à Pentagouet, <strong>1647,</strong> 52.<br /><br /><strong>Ihonatiria</strong>, village huron de la Nation des Ours, auquel le Père de Brébeuf donna le nom de S. Joseph; on y établit une Résidence, <strong>1635</strong>, 3, 30; missionnaires qui y résident, <strong>1636</strong>, 75; ...<strong>1638</strong>, 52; sauvages qu'on y baptise, 56-57; on la transporte en un autre village, 59; <strong>1639</strong>, 56.<br /><br /><strong>Île</strong> (Algonquins de l') ou <strong>Kichesipiiriniwek</strong>, appelés <em><strong>Ehonkeronon</strong></em> par les Hurons, <strong>1633</strong>, 34; <strong>1636</strong>, 70; <strong>1639</strong>, 88; <strong>1646</strong>, 34; —refusent de laisser passer les Hurons avant que ceux-ci n'aient <em>couvert le corps </em>du Borgne de l'Île, 1636, 69; sollicitent l'alliance des Hurons contre les Iroquois, 91; ...<strong>1640</strong>, 34; engagent les chrétiens de Sillery à quitter cette Résidence, <strong>1641</strong>, 10; et à se joindre à eux contre les Iroquois, 11; ...29, 57; devenus moins insolents, <strong>1644</strong>, 4.<br /><br /><strong>Île longue</strong>, <strong>1661</strong>, 51; La Saussaye y plante une croix, 51.<br /><br /><strong>Îles Huronnes</strong>, à l'entrée de la baie des Puants, <strong>1671</strong>, 25; <strong>1672</strong>, 36.<br /><br /><strong>Île Verte</strong>, <strong>1664</strong>, 7; <strong>1670</strong>, 9.<br /><br /><strong>Illinois</strong>, sauvages de la Nouvelle France, qui furent appelés successivement <strong><em>Eriniwek</em></strong>, Liniwek, Aliniwek et Iliniwek ou Illinois; —première nouvelle qu'on a de ce peuple, <strong>1656</strong>, 39; <strong>1658</strong>, 21; demeurent sur les bords d'une grande rivière, <strong>1660</strong>, 12 [au lieu de <em><strong>Abimi8ec</strong></em>, lisez <strong><em>Alini8ek</em></strong>]; leur religion, <strong>1667</strong>, 12; parlent algonquin, 21; le P. Allouez y va en mission, 21; leurs croyances et leurs mœurs, 22; <strong>1670</strong>, 86; ...91; <strong>1671</strong>, 24; quelques particularités sur cette nation, 47;<br /><br /><strong>Illinois</strong> (Lac des), aujourd'hui <em>Lac Michigan</em>, <strong>1667</strong>, 18; <strong>1670</strong>, 92; appelé <em><strong>Machihiganing,</strong></em> 97.<br /><br /><strong>Imbert</strong> (Simon), employé de M. de Poutrincourt, <strong>1611</strong>, 39; sa négligence, 39; il accuse les Jésuites d'avoir fait perdre à M. de Biencourt ses terres du Canada, 40; il est convaincu de fausseté, 40.<br /><br /><strong>Incarnation</strong> (La Mère Marie de 1'). Voyez <em><strong>Marie</strong></em>.<br /><br /><strong>Ingrés</strong> ou <strong><em>Ingris</em></strong>, corruption du mot <em>English</em>, surnom que les sauvages d'Acadie donnaient aux Anglais, <strong>1611</strong>, 8.<br /><br /><strong>Iouanchou</strong>, chef sauvage; —son fils, présenté au roi, en rapporte un magnifique présent, <strong>1639</strong>, 2.<br /><br /><strong>Iouskeha</strong>, divinité des Hurons, <strong>1635</strong>, 34; <strong>1636</strong>, 101-103; <strong>1640</strong>, 92.<br /><br /><strong>Irinions</strong>, sauvages de l'Ouest du pays des Hurons, <strong>1642</strong>, 97. [Ce mot est probablement pour <em><strong>Iriniouec</strong></em> ou <em><strong>Illinois</strong></em>.]<br /><br /><strong>Iroquet</strong> (Nation de l'), ainsi appelée du nom d'un de ses capitaines, <strong>1633</strong>, 29. Voyez <em><strong>Onontchataronon</strong></em>.<br /><br /><strong>Iroquois</strong>, sauvages du Canada, <strong>1632</strong>, 5; —cherchent à surprendre les Montagnais, 11; <strong>1633</strong>, 6; tuent deux français et en blessent quatre autres, 28; un parti de quinze cents Iroquois tue deux cents Hurons, et en emmène cent prisonniers, <strong>1634</strong>, 88; nom des cinq Cantons de la confédération iroquoise, <strong>1635</strong>, 34; parti iroquois défait par l'Iroquet, <strong>1637</strong>, 84; cinq cents Iroquois viennent rôder autour des Trois-Rivières, le sieur Nicolet leur donne la chasse, 89; ...<strong>1641</strong>, 37; enlèvent deux Français, 38; quelques sauvages des nations plus hautes leur font des présents pour qu'ils rendent ces prisonniers 39; pourparler de paix, 40-45; guerre déclarée, 46-49; ils défont un parti d'Algonquins, 1642, 45; attaquent à l'improviste les Français qui travaillent au fort de Richelieu, 51; tribus iroquoises qui ont le plus d'importance, <strong>1643</strong>, 61, 62; différentes courses de ces barbares, et captivité du Père Jogues, 62-69; prise des lettres qu'on envoyait des missions huronnes, 69-74; les Iroquois bouchent aux Hurons tous les passages qui conduisent à Québec,<strong> 1644</strong>, 105; font la paix avec les Français et leurs alliés, <strong>1645</strong>, 2; cherchent à surprendre Richelieu, 18; ratifient la paix, 23; quelles nations on comprend sous le nom d'Iroquois, <strong>1646</strong>, 3; ce que rapporte le Français qui avait suivi les ambassadeurs iroquois, 4; ils envoient aux Trois-Rivières de nouveaux ambassadeurs, 6; les Iroquois Supérieurs ont toujours la guerre avec les Hurons, 54; diverses incursions, perfidie de ces barbares, <strong>1647</strong>, 3; ils martyrisent le Père Jogues et La Lande, 17-42; appelés <strong><em>Maquois</em></strong> par les Hollandais, 34, 37; tribus de l'Ours, du Loup et de la Tortue, 38; défaite d'un parti iroquois, <strong>1648</strong>, 4-10, 11; situation des tribus iroquoises, 46; ils ravagent le pays des Hurons, 47; quelques-uns des Cantons inclinent à la paix, 57; ils détruisent la mission S. Joseph des Hurons, et massacrent le Père Daniel, <strong>1649</strong>, 3, 4; enlèvent à la Nation Neutre deux places frontières, <strong>1651</strong>, 4; ruinent cette nation, 4; pénètrent chez les Atticamègues, 26; diverses incursions 1652, 30-37; font la paix avec les Français, 1653, 17-25; nom qu'ils donnent à la confédération iroquoise, 1654, 11; nouvelles négociations de paix, 13-18; en guerre avec la Nation du Chat, 15; ce qui peut les engager à rechercher ou à fuir l'alliance des Français, 34; confirmation des nouvelles de la paix, <strong>1655</strong>, 4; victoire qu'ils remportent sur la Nation du Chat, 1656, 18; leurs sorcelleries, 25; quelques-unes de leurs superstitions, 25-29; à quelle occasion ils firent la guerre à la Nation du Chat, 30; conseil des différents cantons, 32; ils surprennent un parti d'Outawais, 40; quels sont les plus importants des cinq cantons, <strong>1657</strong>, 2; réception qu'on fit aux Français qui allèrent s'établir à Onnontagué, 13-19; nouvelles particularités sur leur pays, 33; leur naturel, leurs mœurs, 34; leurs dispositions pour la foi, 38; diverses attaques et déprédations qu'ils font, <strong>1658</strong>, 10, 11; nécessité de dompter ces peuples, <strong>1660</strong>, 2; état de leur pays, 6; dénombrement de leurs forces, 6; ligue de toute la cabane, 38; recommencent la guerre avec plus de fureur que jamais, <strong>1661</strong>, 1-6; pourparler de paix, 7; ils font des incursions jusque vers la Mer du Nord, 19-21; détruisent la nation des Écureuils, 20; diverses guerres, <strong>1662</strong>, 1-5; <strong>1663</strong>, 10-14; haine implacable et réciproque des nations iroquoises et algonquines, 16; état des églises captives chez eux, <strong>1666</strong>, 26; célèbre ambassade, 32, 34; <strong>1666</strong>, 5; situation des cinq cantons, <strong>1665</strong>, 10-12; leur épouvante à l'approche de l'armée française, <strong>1666</strong>, 8; ils demandent des missionnaires, <strong>1667</strong>, 28; <strong>1668</strong>, 3; demandent du secours contre la nation des Loups, 1669, 5; origine de leurs dernières querelles avec les Algonquins, <strong>1670</strong> , 3; entreprise contre les Loups, 27; progrès des missions iroquoises, <strong>1671</strong>, 13; désordres qu'occasionnent les boissons que leur fournissent les Hollandais, 22.<br /><br /><strong>Iroquois</strong> (Lac des), aujourd'hui <em>Lac Ontario</em>, <strong>1635</strong>, 25; <strong>1644</strong>, 43; <strong>1654</strong>, 12. Voyez <em><strong>Ontario</strong></em>.<br /><br /><strong>Iroquois</strong> (Rivière des), aujourd'hui <em>Rivière de Sorel</em>, <strong>1636</strong> , 37; M. de Montmagny y monte avec le Père Le Jeune, <strong>1637</strong>, 74; forts bâtis sur cette rivières, <strong>1665</strong>, 10; description de cette rivière, 12; le régiment de Carignan y défriche des terres, <strong>1667</strong>, 3.<br /><br /><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">J</span></strong></div><br /><strong>Jardin de Hollande</strong> (Le), l'un des vaisseau qui apportèrent le régiment de Carignan, <strong>1665</strong>, 25.<br /><br /><strong>Jean-Baptiste</strong>, chef abénaquis; —sa conversion, <strong>1644</strong>, 4, 5.<br /><br /><strong>Jeanne de Ste. Agnès</strong>, religieuse hospitalière; —son arrivée, <strong>1648</strong>, 3.<br /><br /><strong>Jessé Fléché</strong>, surnommé <em><strong>Le Patriarche</strong></em>, missionnaire en Acadie, <strong>1611</strong>, 26, 63.<br /><br /><strong>Jésuites</strong>. Henri IV veut qu'on leur confie les missions de la Nouvelle-France, <strong>1611</strong>, 25; on refuse de les embarquer, 27; départ des Pères Biard et Enemond Masse, 28; leur arrivée à Port-Royal, 29; leurs démêlés avec M. de Biencourt, 39, 40; ils donnent à M. de Biencourt et à ses gens de quoi subsister, 42, 43; suivent M. de la Saussaye à S. Sauveur, 44; faits prisonniers avec lui, 46; déclarent ouvertement aux Anglais qu'ils sont jésuites, 49; menés en Virginie, 52; leur conduite généreuse envers les Anglais, 58; leur captivité en Angleterre, et leur délivrance, 60; leur première habitation à Québec, <strong>1626</strong>, 6; ils obtiennent les charpentiers de l'habitation de Québec pour travailler à leur logement, 7; retournent en Canada, <strong>1632</strong>, 1-8; prennent en pension deux petits sauvages, <strong>1633</strong>, 12; en rendent un à sa mère, 29; mort tragique d'un huguenot qui blasphémait contre S. Ignace et les Jésuites, <strong>1634</strong>, 2; M. Duplessis leur donne un petit sauvage, 91; ils commencent un collège à Québec, <strong>1635</strong>, 3; exercent les fonctions de curés et de pasteurs, 3; ouvrent des classes en attendant la fondation du collège, <strong>1636</strong>, 4; vœu qu'ils prononçaient le jour de l'Immaculée Conception, 7; <strong>1639</strong>, 61; le Père Le Jeune les justifie sur la question du trafic des pelleteries, <strong>1636</strong>, 49; ils reçoivent du Souverain Pontife des indulgences plénières pour les fêtes de la Conception et de S. Joseph, <strong>1637</strong>, 3; sont sur le point de renvoyer leurs séminaristes hurons, n'ayant pas de quoi les nourrir, 64; les Hurons leur amènent plus d'enfants qu'ils n'en peuvent prendre, 97; établissent une Résidence à Ossossané, chez les Hurons, 168; on leur donne à instruire sept enfants algonquins et montagnais, <strong>1633</strong>, 28; font du vin avec le raisin du pays, 58; incendie de la Résidence de Notre-Dame de Recouvrance, à Québec, <strong>1640</strong>, 4, 50; prennent part à la fondation de Montréal, <strong>1642</strong>, 37, 38; recommencent le séminaire huron, <strong>1643</strong>, 28; déclaration des Cent-Associés attestant que les Jésuites ne prennent aucune part à la traite, 82; ont une maison à Nepigigouit, <strong>1645</strong>, 35, 37; reçoivent de la reine Anne d'Autriche un tableau représentant le roi, la reine et le dauphin, <strong>1646</strong>, 52; plusieurs Jésuites repassent en France après la destruction des Hurons, <strong>1650</strong>, 49; commencent un petit séminaire, <strong>1651</strong>, 4; le Vicomte d'Argenson visite leur collège, <strong>1658</strong>, 17; entreprennent d'élever quelques jeunes sauvages avec les enfants français, <strong>1663</strong>, 3.<br /><br /><strong>Jésus</strong> (Île), appelée <em><strong>Île de Montmagny</strong></em>, <strong>1637</strong>, 75; ...<strong>1642</strong>, 36.<br /><br /><strong>Jésus</strong> (Rivière), appelée <em><strong>Saint-Jean</strong></em> du nom du sieur Nicolet, <strong>1637</strong>, 75.<br /><br /><strong>Jeune</strong> (Paul Le), Père jésuite, auteur des Relations 1632, 1633, 1634, 1635, 1636, 1637, 1638, 1639, 1640, 1641, et Supérieur des missions de la Nouvelle-France de 1632 à 1639; —part de Honfleur, <strong>1632</strong>, 1; sur le point de se noyer, <strong>1632</strong>, 14; étudie le montagnais, <strong>1633</strong>, 2, 7; fait le catéchisme aux petits sauvages, 23; baptise un enfant de Madame Couillard, 25; va saluer M. de Champlain, 26; puis le capitaine de Nesle, 28; assiste au conseil des Hurons arec le Père Brébeuf, 35; cause du peu de progrès qu'il a fait dans la langue montagnaise, <strong>1634</strong>, 50; ce qu'il a à endurer de la part des Sauvages, 55-57; hiverne avec quelques Sauvages, pour étudier la langue montagnaise, 57 <em>et suiv</em>.; tombe malade, 81; hiverne aux Trois-Rivières, 91; <strong>1635</strong>, 4, 6, 13; revient à Québec au printemps, 6, 19; tait la classe à quelques petits sauvages, <strong>1636</strong>, 4; reçoit, aux Trois-Rivières, une lettre que le Père de Quen lui écrit de Québec, 26; fait l'oraison funèbre de M. de Champlain, 56; produit, au nom des Cent-Associés, les lettres de nomination de M. de Châteaufort, 56 ; monte aux Trois-Rivières avec M. Gand, 58; retourne aux Trois-Rivières pour engager les Hurons à emmener les missionnaires, 62; se rend à la rivière des Prairies (l'Outawais) avec M. de Montmagny, <strong>1637</strong>, 11, 75; fait le catéchisme aux petits sauvages en présence des Français, 40; il apprend, aux Trois-Rivières, la mort de deux petits séminaristes hurons, 68; va à la côte de Beaupré avec M. de Montmagny, 75; instruit des Sauvages de sept ou huit nations différentes, 83; monte aux Trois-Rivières avec M. le Gouverneur, 87; distribution qu'il fait des missionnaires, en cas d'une attaque des Iroquois, 89; descend à Québec, 95, 96; remonte immédiatement aux Trois-Rivières avec le chevalier De l'Isle, 96; y assiste au conseil des Hurons, 98-101; fait commencer la Résidence de S. Joseph, au nom du Commandeur de Sillery, <strong>1638</strong>, 17; le Père Vimont arrive pour le remplacer, <strong>1639</strong>, 1; il quitte la Résidence de S. Joseph de Sillery, 18; douleur que lui cause la mort de F. X. Nenascoumat, 25; le Père Provincial veut qu'il écrive encore la Relation de 1640, <strong>1640</strong>, 1; part pour les Trois-Rivières avec le Père Supérieur et le P. Raymbault, la barque se brise, 49; passe en Europe, <strong>1641</strong>, 1 ; exprime le vœu de revenir aussitôt que le permettra l'objet de sa mission, 2; revient d'Europe, <strong>1642</strong>, 2; ...<strong>1643</strong>, 2; reçoit de Miscou une lettre du Père Richard, qui le remercie de quelques notes sur la langue montagnaise, 36; envoyé aux Trois-Rivières, 46; suit les Algonquins jusqu'au fort de Richelieu, 46; on lui envoie en France les matériaux de la Relation de 1653, <strong>1653</strong>, 1; au collège de Clermont, <strong>1657</strong>, 2; supplie Louis XIV d'envoyer du secours à la Nouvelle-France, <strong>1661</strong>, 1; guérison obtenue par l'invocation de ce Père, <strong>1666</strong>, 4.<br /><br /><strong>Jeux des Sauvages</strong>; —le jeu de crosse, <strong>1636</strong>, 113; le jeu de plat, <strong>1636</strong>, 113; <strong>1639</strong>, 95.<br /><br /><strong>Jogues</strong> (Isaac), Père jésuite; —son arrivée, <strong>1636</strong>, 60; part pour les missions huronnes, 74; son arrivée au pays des Hurons, <strong>1637</strong>, 120; il tombe malade, le Père Lemercier en prend soin, 120; sa maladie augmente, 121; surnommé <em><strong>Ondessonk</strong></em>, <strong>1639</strong>, 53; va en mission à la Nation du Petun, <strong>1640</strong>, 95; employé à Sainte Marie, <strong>1641</strong>, 63; <strong>1642</strong>, 57; au Saut Sainte Marie avec le Père Raymbault, 97; pris par les Iroquois, <strong>1642</strong>, 49; <strong>1643</strong>, 63, 67; lettre qu'il écrit au gouverneur, 66; délivré par les Hollandais, 74-79; son arrivée en Bretagne, 70; ce que les missionnaires des Hurons écrivent de la prise et de la captivité du Père Jogues, <strong>1644</strong>, 71, 72; il se trouve au traité des Trois-Rivières, 1645, 27; retourne chez les Iroquois, <strong>1646</strong>, 14; donne le nom de <em><strong>Saint-Sacrement</strong></em> au lac qui porte aujourd'hui le nom de <em>Lac George</em>, 15; passe dix jours au bourg de la Ste. Trinité, 15-17; revient du pays des Iroquois, 17; y retourne une troisième fois, 17; on lui donne la commission d'engager les Iroquois Supérieurs à la paix, 41; <strong>1647</strong>, 1; tué par un iroquois, 2; détails sur sa première captivité et son évasion, 17-36; sur ses derniers travaux et sur sa mort, 36-42; ce qu'un prisonnier iroquois raconte de sa mort, 74; il fut tué à Gandawagué, <strong>1668</strong>, 6.<br /><br /><strong>Jongleurs</strong>. Voyez <em><strong>Sorciers</strong></em>.<br /><br /><strong>Joubert</strong>, sergent sous les ordres de La Saussaye, <strong>1611</strong>, 47.<br /><br /><strong>Justice</strong> (La), l'un des vaisseaux qui apportèrent le régiment de Carignan, <strong>1665</strong>, 25.<br /><br /><br /><div align="center"><span style="font-size:180%;"><strong>K</strong></span></div><br /><strong>Kacouazakhi</strong> ou <strong>Kacouchakhi</strong>, <em>Nation du Porc-épic</em>, sauvages d'un naturel très doux, qui demeuraient sur les bords du lac S. Jean, <strong>1641</strong>, 57; 1643, 38; <strong>1672</strong>, 44.<br /><br /><strong>Kadesquit,</strong> port d'Acadie, où La Saussaye avait projeté un établissement, <strong>1611</strong>, 44, 45.<br /><br /><strong>Kandoucho</strong> ou <em>Bourgade de tous les Saints</em>, chez la Nation Neutre, <strong>1641</strong>, 75, 78.<br /><br /><strong>Kaparipatawangak</strong>, nom sauvage de la rivière de Matane, <strong>1648</strong>, 28.<br /><br /><strong>Kapiminakouetiik</strong>, sauvages du Nord de la Nouvelle-France, <strong>1646</strong>, 29.<br /><br /><strong>Kapipou nouket</strong>. Voyez <em><strong>Pipounouket</strong></em>.<br /><br /><strong>Kawasagiscaket</strong>, rivière, au-dessous de Tadoussac, <strong>1664</strong>, 14.<br /><br /><strong>Kébec</strong>. Voyez <em><strong>Québec</strong></em>.<br /><br /><strong>Keinouché</strong>, nation algonquine de la mission du S. Esprit, au sud-ouest du lac Supérieur, <strong>1670</strong>, 87.<br /><br /><strong>Kénébec</strong> ou <strong>Kinibeki</strong>, rivière des Canibas ou Abénaquis, <strong>1611</strong>, 15; proche des Armouchiquois, 36; pourquoi les sauvages du Kénébec chassèrent les Anglais qui voulaient s'établir chez eux, en 1608 et 1609, <strong>1611</strong>, 36; les Anglais y ont un établissement, <strong>1640</strong>, 35; on apprend qu'ils l'ont abandonné, <strong>1641</strong>, 48; le Père Druillettes redescend cette rivière, <strong>1647</strong>, 52; le même Père visite une douzaine de bourgades abénaquises établies sur cette rivière, <strong>1652</strong>, 25; diverses tribus abénaquises qui fréquentent cette rivière, <strong>1660</strong>, 27; les Iroquois y font des incursions, <strong>1662</strong>, 1.<br /><br /><strong>Kepatawangachik</strong>, nation algonquine du Nord de la Nouvelle-France, <strong>1660</strong>, 12.<br /><br /><strong>Ker</strong> ou <strong>Kertk</strong>. Voyez <strong><em>Kirtk</em></strong>.<br /><br /><strong>Ketchigamins</strong>, nation située au sud-ouest de la Pointe du S. Esprit, et composée de vingt grandes cabanes, <strong>1670</strong>, 90.<br /><br /><strong>Khichicouai</strong>, <em><strong>Génies du jour</strong></em>, divinités des Montagnais; — manière de les consulter, <strong>1634</strong>, 14; <strong>1687</strong>, 46, 51.<br /><br /><strong>Khinonascarant</strong>, trois petites bourgades huronnes, à deux lieues d'Ihonatiria, <strong>1637</strong>, 128.<br /><br /><strong>Khionontatehronon</strong> ou <strong>Tionnontatehronon</strong>, <em>Nation du Petun</em>, sauvages sédentaires de la langue huronne, <strong>1635</strong>, 33; <strong>1636</strong>, 105; à deux journées des Hurons, <strong>1637</strong>, 163; ...<strong>1638</strong>, 34; des députés de cette nation viennent offrir aux missionnaires une robe de castor, pour qu'ils fassent cesser les maladies qui les font mourir, <strong>1639</strong>, 88; ...<strong>1640</strong>, 35; on y commence la mission des Apôtres, 61, 90; différentes bourgades de cette nation, 95; les PP. Charles Garnier et Pierre Pijart ont le soin de la mission des Apôtres, <strong>1641</strong>, 69; les Kionontatehronon ne descendent pas à la traite, 69; on abandonne cette mission, <strong>1642</strong>, 88; ...<strong>1648</strong>, 46; la nation se compose des deux tribus du Loup et du Cerf, 61; quelques restes des Hurons se réfugient chez eux, <strong>1649</strong>, 26; ils se réfugient eux-mêmes parmi les nations algonquines du lac Supérieur, <strong>1660</strong>, 27; ...<strong>1662</strong>, 3; le Père Allouez va en mission chez eux, <strong>1667</strong>, 15; appelés <strong><em>Etionnontates</em></strong>, <strong>1670</strong>, 6; réfugiés à la pointe du S. Esprit, 86; ils demeurèrent quelques années à Michillimakinac, <strong>1671</strong>, 37; <strong>1672</strong>, 35.<br /><br /><strong>Kicabou</strong>, nation de l'Ouest, <strong>1670</strong>, 100.<br /><br /><strong>Kichesipiou</strong>, rivière de la baie d'Hudson, <strong>1672</strong>, 54.<br /><br /><strong>Kichesipirini</strong> ou <strong>Kiche-sipi-iriniwek</strong>, <em>hommes de la Grande Rivière</em>, nom algonquin des Sauvages de l'Île, <strong>1640</strong>, 34; <strong>1646</strong>, 34; <strong>1658</strong>, 22. Voyez<em><strong> Île</strong></em> (Sauvages de l‘).<br /><br /><strong>Kichkagoueiac</strong>. Voyez <em><strong>Kiskacons</strong></em>.<br /><br /><strong>Kilistinons</strong> ou <strong>Kiristinons</strong>, nom générique des sauvages de la baie d'Hudson, nom qui s'est transforme en celui de <em><strong>Cristinaux</strong></em> et finalement en celui de <em><strong>Crie</strong></em>, <strong>1640</strong>, 34; <strong>1641</strong>, 59; <strong>1642</strong>, 97; sont très nombreux, <strong>1656</strong>, 39; chemins qui mènent chez eux, <strong>1658</strong>, 20; différents peuples <strong>kilistinons</strong>, 20, 21; <strong>1660</strong>, 11; sollicitent l'alliance des Français, 28; les PP. Druillettes et Dablon partent pour leur annoncer l'évangile, <strong>1661</strong>, 12; cette mission est sous le patronage de S. François-Xavier, 16, 21; le Père Allouez y va en mission, <strong>1667</strong>, 23; leurs mœurs, 24; ils se rapprochent du Saut, <strong>1670</strong>, 79; ... 93; ont été appelés <strong><em>Gens de terre</em></strong> et <strong><em>Gens de la Mer du Nord</em></strong>, <strong>1671</strong>, 24; leur demeure principale vers le Sud-Ouest de la baie d'Hudson, <strong>1672</strong>, 54.<br /><br /><strong>Kimaganusis</strong>, lieu ainsi nommé vers la Baie d'Hudson, <strong>1672</strong>, 49.<br /><br /><strong>Kinibeki</strong>. Voyez <strong><em>Kénébec</em></strong>.<br /><br /><strong>Kinougami</strong>, lac long, qui se décharge dans le Saguenay par la rivière Kinougamiou (auj. <em>rivière de Chicoutimi</em>), <strong>1672</strong>, 44.<br /><br /><strong>Kinougamichich</strong>, <em>petit lac long</em>, qui se décharge dans le lac S. Jean, <strong>1647</strong>, 65; <strong>1661</strong>, 14; <strong>1672</strong>, 44.<br /><br /><strong>Kinougamiou</strong>, aujourd'hui <em>Rivière de Chicoutimi</em>, qui se décharge dans le Saguenay, <strong>1647</strong>, 65.<br /><br /><strong>Kinounchepirini</strong>, nation algonquine, qui demeurait sur l'Outawais, au Sud des Sauvages de l'Île, <strong>1640</strong>, 34; <strong>1643</strong>, 61; <strong>1648</strong>, 34; <strong>1658</strong>, 22.<br /><br /><strong>Kioetoa</strong> ou <strong>Bourgade de S. Michel</strong>, chez la Nation Neutre, <strong>1641</strong>, 80.<br /><br /><strong>Kiohero</strong> ou <em><strong>Saint-Étienne</strong></em>, bourg goyogouin, <strong>1670</strong>, 63.<br /><br /><strong>Kiotsaeton</strong>, l'un des trois Iroquois qui étaient chargés de négocier la paix aux Trois-Rivières, <strong>1645</strong>, 23; <strong>1646</strong>, 8.<br /><br /><strong>Kiristinons</strong>. Voyez <strong><em>Kilistinons</em></strong>.<br /><br /><strong>Kisagami</strong>, lac du pays des Atticamègues, <strong>1651</strong>, 26, 27.<br /><br /><strong>Kiskacons </strong>ou <strong>Kiskacoueiak</strong>, sauvages voisins des Poutewatami, <strong>1658</strong>, 21; de la langue algonquine, <strong>1667</strong>, 17; embrassent ouvertement la foi, <strong>1670</strong>, 87-89.<br /><br /><strong>Kitchigamich</strong>, sauvages de l'Ouest, qui parlaient la même langue que la Nation du Feu, <strong>1670</strong>, 100. (Comparez <em><strong>Ketchigamins</strong></em>).<br /><br /><strong>Konkhendeenhronon.</strong> Voyez <em><strong>Conkhendeenhronon</strong></em>.<br /><br /><strong>Kontarea</strong>, village huron, <strong>1636</strong>, 111; principal boulevard du pays des Hurons, <strong>1642</strong>, 74; habitants de ce village chez les Iroquois, <strong>1656</strong>, 10.<br /><br /><strong>Kontareahronon</strong>, sauvages sédentaires, <strong>1640</strong>, 35. Quoique la Relation 1640 semble faire de ces sauvages une nation à part, les Kontareahronons ne sont vraisemblablement que les habitants de Kontarea.<br /><br /><strong>Kotakoutouemi</strong> ou <strong>Otokotouemi</strong>, sauvages algonquins qui demeuraient à quelque distance au nord des Sauvages de l'Île, <strong>1640</strong>, 34.<br /><br /><strong>Kouabahiganan</strong>, nom sauvage d'une rivière des environs de Tadoussac, <strong>1648</strong>, 28.<br /><br /><strong>Kouakoueou</strong>, rivière, au-dessous de Tadoussac, <strong>1664</strong>, 14.<br /><br /><strong>Kouakouikouesiwek</strong>, sauvages de la baie d'Hudson, <strong>1672</strong>, 54.<br /><br /><strong>Koussinoc</strong>, habitation anglaise de la Nouvelle-Angleterre, <strong>1652,</strong> 25; les Abénaquis s'y assemblent deux fois l'année, 25.<br /><br /><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">L</span></strong></div><br /><strong>L'Abbé</strong> (Nicolas), de Dieppe, capitaine de vaisseau, <strong>1611</strong>, 39.<br /><br /><strong>La Lande</strong> (Jean de), français natif de Dieppe, massacré avec le Père Jogues, <strong>1647</strong>, 39.<br /><br /><strong>Lalemant</strong> (Charles), Père jésuite, Supérieur des missions de la Nouvelle-France, auteur de la Relation 1626; -envoie un petit huron en France, <strong>1626</strong>, 9; confesseur de Champlain, 9; envoie une carte au Rév. P. Assistant, 9; se trouve à Rouen au départ des missionnaires qui revenaient au Canada, <strong>1632</strong>, 1; avait laissé quelques notes sur le montagnais, <strong>1633</strong>, 7; vœu qu'il avait fait, <strong>1634</strong>, 8; revient en Canada, et baptise une petite fille de M. Giffard, 88; baptise Matchonon, et en prend soin, <strong>1635</strong>, 6, 7; employé au collège de Québec, <strong>1636</strong>, 4; habite un des premiers la Résidence de N. D. de Recouvrance, 43; chante le service de M. de Champlain, 56; ...<strong>1637</strong>, 20; passe en France, <strong>1638</strong>, 31; Procureur des missions de la Compagnie, <strong>1640</strong>, 37; ce qu'il écrit au Père Vimont de Madame la Duchesse d'Aiguillon, <strong>1643</strong>, 32; lettre que lui écrit le Père Jogues, 75.<br /><br /><strong>Lalemant</strong> (Jérôme), Père jésuite frère du précédent ; —monte au pays des Hurons, danger qu'il court, <strong>1638</strong>, 30; <strong>1639</strong>, 52; surnommé <em>Achiendasé</em> par les Sauvages, 53; lettre qu'il écrit des missions huronnes au Père Vimont, <strong>1640</strong>, 102; ...<strong>1643</strong>, 29; Supérieur des missions de la Nouvelle-France, <strong>1645</strong>, 1, 2; descend du pays des Hurons, 29; lettre qu'il envoya de cette mission au Père Provincial en France, 38; autre lettre qu'il écrit de Québec au Père Provincial, <strong>1649</strong>, 2; il passe eu France, et rend compte au Père Provincial de ses travaux et de l'état des missions du Canada, <strong>1650</strong>, 48; lettre qu'il écrit de Québec sur l'arrivée de Mgr. de Pétrée en Canada, <strong>1659</strong>, 1; seconde lettre, écrite de Québec, où il parle des églises algonquine et huronne, 4; troisième, datée de Québec, sur la mission de l'Acadie, 7.<br /><br /><strong>Lalemant</strong> (Gabriel), Père jésuite, neveu des deux précédents; —monte au pays des Hurons, <strong>1648</strong>, 14; martyrisé par les Iroquois, à la prise de la bourgade de S. Louis, <strong>1649</strong>, 11 <em>et suiv.</em>; détails sur sa vie et sa mort, 13-17; progrès qu'il avait faits dans la langue huronne, 30; ce qu'on trouve de lui dans ses papiers, 31.<br /><br /><strong>Laliberté</strong>, jeune français captif chez les Iroquois, et martyr de la chasteté, <strong>1662</strong>, 14.<br /><br /><strong>Lamotte</strong> (Nicolas), lieutenant de La Saussaye, <strong>1611</strong>, 45, 47; consent à suivre Argall en Virginie, 50; sa détention en Angleterre, et sa délivrance, 61; parrain d'un petit sauvage, auquel il donna son nom, 64.<br /><br /><strong>Lamarche</strong>, jeune homme abandonné par les hurons qui le descendaient à Québec, <strong>1635</strong>, 27.<br /><br /><strong>Lamberville</strong> (Jean de), Père jésuite, missionnaire à Onnontagué, <strong>1672</strong>, 18.<br /><br /><strong>Lapalme</strong>, français pris par les Iroquois, <strong>1652</strong>, 35.<br /><br /><strong>Lapierre</strong>. Il conduit le Père Biard à la baie de Sainte Marie, <strong>1611</strong>, 63.<br /><br /><strong>La Rochelle</strong>, village huron. Voy. <strong><em>Ossossané</em></strong>.<br /><br /><strong>La Salle,</strong> capitaine du vaisseau de Dupont Gravé, <strong>1611</strong>, 30.<br /><br /><strong>Launay</strong> (Le Sieur de), parrain d'une petite fille sauvage, <strong>1636</strong>, 12.<br /><br /><strong>Laurent</strong> (Saint). Voyez la lettre <em><strong>S</strong></em>.<br /><br /><strong>Lauson</strong> (M. De), gouverneur du Canada; —son arrivée, <strong>1651</strong>, 1; visite les Trois-Rivières, <strong>1653</strong>, 6; reçoit les députés Onnontagués, 19; et ceux des Agniers, 23; désigne un commandant pour un établissement projeté chez les Iroquois, <strong>1654</strong>, 20; reçoit une ambassade de la part des Onnontagués, <strong>1656</strong>, 5; permet aux deux tribus huronnes de l'Ours et du Rocher, de se donner aux Iroquois, <strong>1657</strong>, 20-23; il avait envoyé une garnison à Onnontagué, 1665, 11.<br /><br /><strong>Lauson</strong> (M. De), fils du précédent, sénéchal de la Nouvelle-France, mort glorieusement, avec sept autres Français, en se défendant contre les Iroquois, à l'île d'Orléans, <strong>1661</strong>, 4.<br /><br /><strong>Lauson</strong> (Côte de), <strong>1658</strong>, 8; <strong>1663</strong>, 26.<br /><br /><strong>Laval</strong> (François de) Montmorency, évêque de Pétrée; —son arrivée, <strong>1659</strong>, 1, 2; ses premiers travaux, 2, 3; nom que les Sauvages lui donnèrent, 3; donne la confirmation à Gaspé, 10; son zèle pour les missions, <strong>1660</strong>, 29; vient à bout de réprimer les désordres de l'intempérance, 34; ce qu'il dit au P. Ménard, qui partait pour la mission des Outawais, <strong>1664</strong>, 2; chante un service solennel pour la reine, <strong>1666</strong>, 1; fait chanter un Te Deum au retour de l'expédition de M. de Tracy contre fes Iroquois, 9; envoie deux missionnaires aux Iroquois qui s'étaient etablis au nord du lac Ontario, <strong>1668</strong>, 4, 20, 30; visite les différentes missions du pays, 23, 24; lettre qu'il écrit au curé de S. Josse à Paris, 30; établit une fête en l'honneur de S. François-Xavier, comme protecteur de tout le pays, <strong>1669</strong>, 8; ce qui l'empêche d'aller donner la confirmation à Tadoussac, 22; fait sonner les cloches à la mort de Cécile Gannendâris, 29; baptise et confirme Garaconthié, <strong>1670</strong>, 6; fait chanter un service solennel pour les sauvages chrétiens, 14; assiste au service du capitaine Sawenhohi, 18; ...22; baptise le chef goyogouin Saonchiogoua, <strong>1671</strong>, 4; établit une confrérie de la Sainte Famille, 7; passe en Europe, <strong>1672</strong>, 2.<br /><br /><strong>Lemaistre</strong> (Simon), <strong>1611</strong>, 44.<br /><br /><strong>Lemaistre</strong> (M), prêtre de Montréal, tué par les Iroquois, <strong>1661</strong>, 5, 6, 36.<br /><br /><strong>Le Mercier</strong> (François), Père jésuite; —son arrivée, <strong>1635</strong>, 19; monte à la mission .des Hurons, 20; légèrement indisposé, <strong>1636</strong>, 87; remplace le P. Daniel, 104; surnommé <em>Chauosé</em> par les Hurons, <strong>1639</strong>, 53; ...<strong>1640</strong>, 69; fait le voyage de Québec avec Chiwatenwa, 87; employé à la mission de la Conception chez les Attignawantan, <strong>1641</strong>, 63; danger qu'il court, 67; travaille à la même mission, <strong>1642</strong>, 61; à Ste. Marie, <strong>1644</strong>, 74; Supérieur des missions de la Nouvelle-France, <strong>1653</strong>, 1, 2; <strong>1654</strong>, 1, 2; <strong>1655</strong>, 4, 5; va à Onnontagué, <strong>1656,</strong> 38; lettre qu'il écrivit de Montréal au P. Cellot, en allant à Onnontagué, <strong>1657,</strong> 51; ...<strong>1672</strong>, 12.<br /><br /><strong>Le Moyne</strong>, jeune homme natif de Dieppe, qui se noya à la prise de S. Sauveur, <strong>1611</strong>, 48.<br /><br /><strong>Le Moyne</strong> (Simon), Père jésuite; monte au pays des Hurons, <strong>1638</strong>, 30; son arrivée dans cette mission, <strong>1639</strong>, 63; surnommé <em>Ouane</em> par les Hurons, 53; commence une mission chez les Arendahronons, avec le P. Daniel, <strong>1640</strong>, 90; continue, avec le même Père, à prendre soin de cette mission et de celle de S. Joseph des Attignenonghac, <strong>1641</strong>, 67; employé à cette dernière mission avec le P. Charles Garnier, <strong>1642</strong>, 76; <strong>1644</strong>, 87; envoyé en ambassade chez les Iroquois, <strong>1654</strong>, 1; de retour à Québec, 10; part pour Onnontagué, 11; sa harangue devant les députés des cinq Cantons, 15; son retour, 18; se dispose à aller hiverner chez les Iroquois, 20; on reçoit de ses nouvelles, <strong>1655</strong>, 4; détails de son voyage chez les Agniers, <strong>1656</strong>, 2; arrête un parti d'Agniers qui en voulait aux Hurons, <strong>1657</strong>, 5; nouveaux détails sur les voyages qu'il fit chez les Agniers, et sur ses travaux à la mission des Martyrs, 23-25; reconduit un leune iroquois en son pays, <strong>1658</strong>, 9; M. D'Ailleboust lui envoie dèux prisonniers iroquois pour traiter de la paix avec les Agniers, 11; lettres qu'il envoie à Quebec, 12; va chez les Hollandais, 15; retourne pour la cinquième fois chez les Iroquois, <strong>1661</strong>, 9, 11, 29; on reçoit de ses nouvelles, 30, 31; il hiverne chez les Iroquois Supérieurs, <strong>1662</strong>, 8-11; son retour, 11-13.<br /><br /><strong>Le Moyne</strong> (David), jeune français de Dieppe, meurt saintement chez les Tsonnontouans, <strong>1657</strong>, 46.<br /><br /><strong>Lespinay</strong> (Le Sieur), <strong>1634</strong>, 89; profit qu'il fait à la pêche, <strong>1667</strong>, 3.<br /><br /><strong>Liegeois</strong> (Jean). Frère jésuite; —arrivé, <strong>1634</strong>, 88; ..<strong>1635</strong>, 23; <strong>1640</strong>, 18; passe en France, <strong>1650</strong>, 48; massacré par les Iroquois, <strong>1655</strong>, 2.<br /><br /><strong>Liniwek</strong> ou <strong>Iliniwek</strong>. Voyez <em><strong>Illinois</strong></em>.<br /><br /><strong>Lionnes</strong> (Martin de), Père jésuite, <strong>1643</strong>, 36; <strong>1646</strong>, 86; en mission à la baie de Miramichi, 88; à Miscou, <strong>1647</strong>, 77; tombe malade, 77; demande de ne pas repasser en France, 77; employé à Tadoussac avec le Père de Quen, <strong>1648</strong>, 40; lettre qu'il écrit de La Rochelle au Procureur des missions du Canada, <strong>1651</strong>, 29; employé aux missions du Golfe, <strong>1659</strong>, 7; sa mort, à Chédabouctou, <strong>1661</strong>, 30.<br /><br /><strong>Lobiac</strong> (Le Sieur de), capitaine du régiment de Carignan, <strong>1666</strong>, 6.<br /><br /><strong>Long-Saut</strong>, grand rapide de l'Outawais, au-dessus de Montréal, <strong>1634</strong>, 89; <strong>1637</strong>, 94; <strong>1644</strong>, 42; <strong>1667</strong>, 5.<br /><br /><strong>Longs Cheveux</strong> (Nation des), <strong>1671</strong>, 35. Voyez <strong><em>Outiscouagami.<br /><br /></em>Lormel</strong> (De), capitaine de vaisseau, <strong>1634</strong>, 88.<br /><br /><strong>Louis XIII</strong>, —présent qu'il envoie aux Sauvages à l'occasion de la naissance du Dauphin, <strong>1639</strong>, 2; ces présents sont brûles dans l'incendie de N. D. de Recouvrance, <strong>1640</strong>, 50; on apprend sa mort, <strong>1643</strong>, 5.<br /><br /><strong>Louis XIV</strong>, —on apprend en Canada la nouvelle de sa naissance, <strong>1639</strong>, 2; il promet de secourir la colonie, et de la protéger contre les Iroquois, <strong>1663</strong>, 1; <strong>1664</strong>, 1.<br /><br /><strong>Loups</strong> (Nation des). Voyez <strong><em>Mahingans</em></strong>.<br /><br /><strong>Loups</strong> (Nation des), l'une des deux tribus qui composaient la nation du Petun, <strong>1648</strong>, 61; la mission de S. Jean était dans cette tribu, 61.<br /><br /><strong>Lovelace</strong> (Francis), gouverneur de Manhatte (auj. <em>New-York</em>); —sa réponse à la requête que lui firent les Iroquois pour réprimer l'ivrognerie, <strong>1669</strong>, 6.<br /><br /><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">M</span></strong></div><br /><strong>Machihiganing</strong> ou <strong><em>Michigan</em></strong>, l'un des cinq grands lacs du Canada, <strong>1670</strong>, 97.<br /><br /><strong>Machkoutench.</strong> Voyez <em><strong>Mascoutins</strong></em>.<br /><br /><strong>Madeleine</strong> (Cap de la), à une lieue des Trois-Rivières, donné par M. de la Madeleine pour y établir des Sauvages, <strong>1663</strong>, 8, 26; <strong>1670</strong>, 14.<br /><br /><strong>Madeleine</strong> (Rivière de la), à six lieues au-dessus des Trois-Rivières, <strong>1652</strong>, 33.<br /><br /><strong>Madeleine</strong> (M. l'abbé de la), chantre de la Sainte Chapelle; —fournit aux missionnaires les moyens de bâtir une chapelle à Nepigigouit, <strong>1647</strong>, 77.<br /><br /><strong>Magiciens</strong>. Pour ceux de l'Acadie, voyez <em><strong>Autmoins;</strong></em> pour ceux du Canada, voyez <em><strong>Sorciers</strong></em>, <em><strong>Arendiwane</strong></em> et <em><strong>Manitousiwek</strong></em>.<br /><br /><strong>Mahingans</strong> ou <strong>Mahinganac</strong>, <em>Nation des Loups</em>; —sauvages naturalisés iroquois, <strong>1644</strong>, 42; autrefois alliés des Algonquins, subjugués par les Agniers, <strong>1646</strong>, 3; <strong>1654</strong>, 3; en guerre avec ces derniers, <strong>1657</strong>, 18; ...<strong>1660</strong>, 31; <strong>1661</strong>, 39; surprennent un parti d'Agniers, <strong>1664</strong>, 33; ...<strong>1667</strong>, 28; avantage qu'ils remportent sur les Iroquois, <strong>1669</strong>, 3; attaquent les Agniers, <strong>1670</strong>, 23; attaqués à leur tour par quatre nations iroquoises, 27; envoient des présents aux Onneyouths, 45.<br /><br /><strong>Maisonneuve</strong> (M. de Chomedey de), gentilhomme champenois, premier gouverneur de Montréal; —son arrivée, <strong>1641</strong>, 55; <strong>1642</strong>, 36; M. de Montmagny l'installe dans le nouveau gouvernement de Montréal, 37; ...<strong>1643</strong>, 52; plante une croix sur la montagne de Montréal, 53; essaie de s'emparer de deux Iroquois venus en pourparler, <strong>1648</strong>, 4; maintient la paix et le bon ordre à Montréal, <strong>1651</strong>, 2; renvoie les députés des Onnontagués à M. de Lauson, <strong>1653</strong>, 19; nom que les Iroquois lui donnent, 24; <strong>1654</strong>, 7; fait arrêter un sauvage onnontagué, <strong>1658</strong>, 10; informe les missionnaires d'Onnontagué de ce qui se passe parmi les Français, 11.<br /><br /><strong>Makheabichtichiou</strong>, sauvage qui avait parmi les siens toute l'autorité d'un capitaine, <strong>1637</strong>, 17; on travaille à son instruction, 24-28; beaux sentiments qu'il avait, 28-32; il amène quelques Sauvages aux missionnaires, 78; fautes qu'il fait, 84; espérance qu'on a de sa conversion, <strong>1638</strong>, 3; s'éloigne de Sillery avec ses deux femmes, <strong>1641</strong>, 19; tué chez les Abénaquis, 20, 47; ceux-ci envoient deux ambassadeurs pour offrir satisfaction aux parents, 47.<br /><br /><strong>Makouamitikac</strong>, <em>pêche des Ours</em>, lieu ainsi nommé sur le chemin de la baie d’Hudson, <strong>1672</strong>, 49.<br /><br /><strong>Makoutensac</strong>, <strong>1658</strong> , 21, probablement pour <em><strong>Maskoutensac</strong></em> ou <em><strong>Mascoutins</strong></em>.<br /><br /><strong>Malapart</strong> (M. De), aux Trois-Rivières, <strong>1636</strong>, 9.<br /><br /><strong>Malbaie</strong> (La); —le tremblement de terre s'y fit sentir avec violence, <strong>1665</strong>, 24.<br /><br /><strong>Maloumines</strong>, <strong><em>Maroumines</em></strong>, <strong><em>Malouminek</em></strong> et <strong><em>Oumalouminek</em></strong>, Nation des Folles Avoines, sauvages qui demeuraient à l'ouest de la baie des Puants, <strong>1640</strong>, 35; se nourrissent d'une espèce de folle avoine qui croit naturellement dans leurs marais, <strong>1658</strong>, 21; sont de la mission de S. François-Xavier, <strong>1671</strong>, 25; leur pays, 42.<br /><br /><strong>Mance</strong> (Mademoiselle), fille de condition, venue de France avec M. de Maisonneuve pour prendre soin des personnes de son sexe à Montréal; —marraine d'un sauvage huron, <strong>1642</strong>, 23; ...38.<br /><br /><strong>Mangouch</strong> (Etienne), sauvage nipissirinien, converti par le P. Raymbaut, <strong>1644</strong>, 104; il donne un festin pour faire profession publique de sa foi, <strong>1646</strong>, 83; ...<strong>1648</strong>, 64.<br /><br /><strong>Manhatte</strong>, aujourd'hui <em>New-York</em>, <strong>1643</strong>, 79; <strong>1647</strong>, 34; <strong>1656</strong>, 4; <strong>1665</strong>, 22.<br /><br /><strong>Manicouagan</strong> ou <strong>Manicougan</strong>, lac du Canada, <strong>1664</strong>, 14, 15; <strong>1665</strong>, 13.<br /><br /><strong>Manicouaganisticou</strong> ou <em><strong>Rivière Noire</strong></em>, <strong>1664</strong>, 14.<br /><br /><strong>Manitou</strong>, ce que les Sauvages entendent par là, <strong>1633</strong>, 17; <strong>1637</strong>, 49; la femme du Manitou, cause de toutes les maladies, <strong>1634</strong>, 16.<br /><br /><strong>Manitougatch</strong>. Voyez <strong><em>Nasse (La).</em></strong><br /><br /><strong>Manitouminis</strong>, île du lac Supérieur, <strong>1670</strong>, 85.<br /><br /><strong>Manitousiwek</strong>, jongleurs ou sorciers montagnais, <strong>1634</strong>, 6; <strong>1636</strong>, 13.<br /><br /><strong>Mantouek</strong>, sauvages qui demeuraient au nord du Saut Sainte Marie, <strong>1640</strong>, 34; <strong>1658</strong>, 21.<br /><br /><strong>Maouatchihitonnam</strong>, lieu où les Hurons venaient faire la traite avec les peuples du Nord, vers le golfe, <strong>1643</strong>, 38.<br /><br /><strong>Maquois</strong>, nom que les Hollandais donnaient aux Iroquois, <strong>1647</strong>, 34, 37.<br /><br /><strong>Marameg</strong>, tribu incorporée avec les Sauteurs, <strong>1670</strong>, 79.<br /><br /><strong>Marguerie</strong> (François), interprète pour les Algonquins; —hiverne chez les Sauvages de l'Île, <strong>1636</strong>, 90; enlevé par les Agniers, <strong>1641</strong>, 38; ramené, 40; ...<strong>1645</strong>, 27; se noie devant les Trois-Rivières, <strong>1648</strong>, 3.<br /><br /><strong>Marguerie</strong> (Rivière), à six lieues des Trois-Rivières, <strong>1644</strong>, 41.<br /><br /><strong>Marguerite de S. Athanase</strong>, religieuse du Couvent de Paris, envoyée au Canada, <strong>1640</strong>, 2.<br /><br /><strong>Marie de l'Incarnation</strong> (La Mère), ursuline de Tours, la première choisie pour le Canada, <strong>1640</strong>, 46; Supérieure des Ursulines de Québec, <strong>1652</strong>, 39; envoie en France un abrégé de la vie et des vertus de la Mère Marie de S. Joseph, 37; ...43; sa bienheureuse mort, <strong>1672</strong>, 57, 70.<br /><br /><strong>Marie de Ste. Geneviève</strong>, religieuse hospitalière de Dieppe, arrivée en Canada, <strong>1643</strong>, 6.<br /><br /><strong>Marie de S. Ignace</strong>, religieuse hospitalière de Québec, <strong>1642</strong>, 26.<br /><br /><strong>Marie de S. Joseph</strong>, religieuse ursuline de Québec, <strong>1640</strong>, 45; histoire de sa vie et de sa mort, ses vertus, <strong>1652</strong>, 37-57.<br /><br /><strong>Maroumines</strong>. Voyez <em><strong>Maloumines</strong></em>.<br /><br /><strong>Marquette</strong> (Jacques), Père jésuite; —envoyé en mission chez les Outawais, <strong>1668</strong>, 21; à Sainte Marie du Saut, <strong>1669</strong>, 20; à la Pointe du S. Esprit, <strong>1670</strong>, 87; reçoit, par les Sauvages, des renseignements sur le Misisissipi et la mer de l'Ouest, 91; ce qu'il a à souffrir dans la retraite des Hurons et des Outawais, <strong>1671</strong>, 39; il continue à prendre soin de ces peuples, <strong>1672</strong>, 36.<br /><br /><strong>Marsolet</strong> (Nicolas), interprète pour les Montagnais; —refuse de montrer le montagnais aux missionnaires, <strong>1633</strong>, 7; accompagne M. de Montmagny et M. De l'Îsle à la visite d'un sauvage malade, <strong>1638</strong>, 5; ...<strong>1640</strong>, 11; commande une barque à Tadoussac, <strong>1641</strong>, 51; <strong>1643</strong>, 34.<br /><br /><strong>Marsolet</strong>, surnom français de <em><strong>Sasousmat</strong></em>, <strong>1634</strong>, 3.<br /><br /><strong>Martial</strong> (Le Sieur), secrétaire de M. de Montmagny, blessé par les Iroquois au fort de Richelieu, <strong>1642</strong>, 61.<br /><br /><strong>Martin</strong>, jeune homme qui accompagna les missionnaires chez les Hurons; fort maltraité par les Sauvages, <strong>1635</strong>, 26.<br /><br /><strong>Martyrs</strong> (Mission des), chez les Agniers, commencée par le Père Jogues (Voyez <em><strong>Jogues</strong></em>); renouvelée par le P. Le Moyne, <strong>1657</strong>, 23; travaux du P. Jean Pierron dans cette mission, <strong>1670</strong>, 23; ...<strong>1671</strong>, 14; le Père Bruyas en prend soin, <strong>1672</strong>, 18.<br /><br /><strong>Mascasinik</strong>, nation algonquine, <strong>1658</strong>, 22.<br /><br />M<strong>ascoutins</strong> ou <strong>Machkoutench</strong>, nation algonquine, appelée encore <em><strong>Atsistaehronon</strong></em> par les sauvages de la langue huronne, <em><strong>Nation du Feu</strong></em> par les Français, et surnommée <em><strong>Ontouagannha</strong></em> à cause du mauvais algonquin qu'elle parlait. Voyez <em><strong>Feu</strong></em> (Nation du).<br /><br /><strong>Masse</strong> (Enmond), Père jésuite, natif de Lyon, <strong>1611</strong>, 18; se rend à Dieppe avec le P. Biard, pour passer en Canada, 27; arrive à Port-Royal, 29; loge Membertou dans sa cabane, 32; reste seul à Port-Royal avec un autre français, pendant que les autres vont au Kénébec, 37; suit Membertou pour apprendre la langue du pays, 40; se rend, avec le P. Biard, auprès du capitaine anglais Argall, et lui déclare ouvertement qu'il est jésuite, 49; retourne en France, 50; revient au Canada, <strong>1633</strong>, 26; arrive à Québec, 29; employé aux Trois-Rivières, avec le P. Buteux, <strong>1635</strong>, 22; à Québec, <strong>1636</strong>, 27; part pour les Trois-Rivières, <strong>1637</strong>, 75; employé à la Résidence de Notre-Dame des Anges à Québec, <strong>1642</strong>, 3; chargé de l'instruction des Français, <strong>1643</strong>, 2; sa mort, <strong>1646</strong>, 1, 11-14.<br /><br /><strong>Matachias</strong>, ornement des femmes sauvages, <strong>1611</strong>, 8, 19.<br /><br /><strong>Mataouchkaïrini</strong>, <em><strong>Matawachkaïrini</strong></em> et <em><strong>Matawachwarini,</strong></em> nation algonquine, qui demeurait au sud des Sauvages de l'Île, 1640, 34; <strong>1643</strong>, 61; <strong>1646</strong>, 34; <strong>1658</strong>, 22; réfugiée à la baie d'Hudson, <strong>1672</strong>, 54.<br /><br />M<strong>atawan</strong>. Voyez <em><strong>Olivier</strong></em>.<br /><br /><strong>Matawiriou</strong>, nation du nord du Canada, <strong>1672</strong>, 46.<br /><br /><strong>Matchonon</strong>, surnommé <em>Martin</em>, baptisé sous le nom de Joseph par le P. Charles Lalemant, <strong>1635</strong>, 6; sa fin misérable, 6.<br /><br /><strong>Mathurin</strong>, domestique des Pères jésuites au pays des Hurons, <strong>1637,</strong> 97; son arrivée chez les Hurons, 120; tombe malade, 120; ...1643, 67; repasse en France, et se fait capucin, 69.<br /><br /><strong>Maupertuis</strong> (M. de), aux Trois-Rivières, <strong>1636</strong>, 9.<br /><br /><strong>Maximin</strong> (Le Sieur), capitaine du régiment de Carignan, <strong>1666</strong>, 6.<br /><br /><strong>Meïachkawat</strong> (Charles), sauvage de Tadoussac, <strong>1641</strong>, 6, 7; sa conversion, 14; M. de Montmagny veut être son parrain, 14; son zèle pour la toi, 16; <strong>1643</strong>, 19, 20; résidant à Sillery, 19; il convertit sa femme, <strong>1644</strong>, 16; va prêcher la foi chez les Abénaquis, 16, 17.<br /><br /><strong>Membertou</strong> (Henri), <strong>sagamo</strong> et <strong>autmoin</strong>, <strong>1611</strong>, 12, 14, 20; guéri d'une maladie par M. de Poutrincourt, 18; appelé <em>le grand Capitaine</em> après sa mort, 19; il était chrétien de cœur, 23; avait été baptisé le premier de sa nation, 32; sa maladie, sa mort, 32; difficulté sur le lieu de sa sépulture, 32.<br /><br /><strong>Membertou</strong> (Louis), fils du précédent; —le Père Enmond Masse le suit jusqu'à la rivière S. Jean pour apprendre la langue du pays, <strong>1611</strong>, 40; il conseille au Père d'écrire à M. de Biencourt qu'on ne l'a point tué, mais qu'il est mort de maladie, 41; bon accueil qu'il fait au même Père, au cap Fourchu, 51.<br /><br /><strong>Menano</strong>, île voisine, de l'Acadie, <strong>1611</strong>, 44, 51.<br /><br /><strong>Ménard</strong> (Rene), Père jésuite; —son arrivée, <strong>1640</strong>, 2; monte à la mission des Hurons, <strong>1641</strong>, 47, 48, 58; part avec le Père Raymbaut pour le pays des Nipissiriniens, <strong>1642</strong>, 98; une tempête rompt le voyage, 98; il s'y rend enfin, 99; employé à la mission algonquine de Ste. Elisabeth, <strong>1644</strong>, 100; ... 102; en mission à Onnontagué, <strong>1656</strong>, 38; <strong>1657</strong>, 9; à Goyogouin, 19, 43; à Onneyouth, 46; conversions qu'il fait, 54; suit les Algonquins Supérieurs, <strong>1660</strong>, 29, 38; on est quelque temps sans recevoir de ses nouvelles, <strong>1661</strong>, 12; ...29; il écrit, 41; ses derniers travaux et sa mort, <strong>1663</strong>, 17-23; quelques fragments de ses lettres, 24, 25; <strong>1664</strong>, 2; ...<strong>1665</strong>, 9.<br /><br /><strong>Mer douce</strong> ou <em><strong>Lac Huron</strong></em>. Voyez <em><strong>Huron</strong></em>.<br /><br /><strong>Merveille</strong>, capitaine malouin, établi avec Dupont à la rivière S. Jean, <strong>1611</strong>, 34; M. de Biencourt le fait prendre et garrotter, puis le relâche à la priere du P. Biard, 34, 35.<br /><br /><strong>Meslée</strong> (Antoine De la), jeune homme tué par les Iroquois, <strong>1661</strong>, 35.<br /><br /><strong>Messou</strong>, divinité que les Montagnais regardaient comme le réparateur du monde <strong>1633</strong>, 16; <strong>1634</strong>, 13.<br /><br /><strong>Mésy</strong> (M. De), gouverneur du Canada, <strong>1664</strong>, 34.<br /><br /><strong>Metaberoutin</strong> ou <em><strong>Fleuve des Trois-Rivières</strong></em>, <strong>1635</strong>, 13; <strong>1640</strong>, 11; <strong>1641</strong>, 32; <strong>1658</strong>, 20.<br /><br /><strong>Miamiwek</strong> ou <strong>Miamis</strong>, sauvages de l'Ouest, <strong>1670</strong>, 90.<br /><br /><strong>Michel</strong> (Jacques), huguenot natif de Dieppe, <strong>1632</strong>, 8; sa mort trafique, <strong>1634</strong>, 2.<br /><br /><strong>Michesaking</strong>, <strong>1658</strong>, 22. Voyez <em><strong>Mississagué</strong></em>.<br /><br /><strong>Michigan</strong> ou <strong>Machihiganing</strong>, l'un des cinq grands lacs formés par le Saint Laurent; —appelé <em><strong>Lac des Illinois</strong></em>, <strong>1667</strong>, 18; <strong>1670</strong>, 92, 97; <strong>1671</strong>, 25.<br /><br /><strong>Michillimakinac</strong>, île située entre le lac Huron et le lac Michigan; —fable que les Sauvages content de cette île, <strong>1670</strong>, 93; ...<strong>1671</strong>, 25; description de ce poste, 36; on y commence la mission de S. Ignace, 37; on y bâtit une chapelle, <strong>1672</strong>, 36; le Père Marquette prend soin de cette mission, 36.<br /><br /><strong>Michillimakinac</strong>, anciens habitants de l'île de Michillimakinac, autrefois très nombreux, <strong>1671</strong>, 37.<br /><br /><strong>Michisagnek</strong>, <strong>1648</strong>, 62. Voyez <em><strong>Mississagué</strong></em>.<br /><br /><strong>Michtaemikouan ou Michtaemikoüan</strong> ou <strong><em>La Grand' Cuiller</em></strong>. Voyez <em><strong>Cuiller</strong></em>.<br /><br />Micouachakhi, sauvages du Nord,1643, 38.<br /><br /><strong>Mignardé</strong> (Le Sieur), lieutenant de la Colonelle, <strong>1666</strong>, 6.<br /><br /><strong>Millet</strong> (Pierre), Père jésuite, missionnaire à Onnontagué, <strong>1668</strong>, 19; <strong>1669</strong>, 10; ce qu'il écrit de cette mission, <strong>1670</strong>, 48; chargé de la mission de S. François-Xavier à Onneyouth, <strong>1672</strong>, 18.<br /><br /><strong>Minahigouskat</strong>, rivière qui coule au nord du lac S. Jean, <strong>1672</strong>, 55.<br /><br /><strong>Mines</strong> (Baie des), en Acadie, <strong>1611</strong>, 41.<br /><br /><strong>Mingans</strong>. Voyez <strong><em>Mahingans</em></strong>.<br /><br /><strong>Minitik outen entagougiban</strong>, <em>île où il y avait une bourgade</em>: c'est ainsi que les Sauvages désignaient l'île de Montréal, <strong>1642</strong>, 36.<br /><br /><strong>Minong</strong>, île du lac Supérieur, <strong>1670</strong>, 85.<br /><br /><strong>Miramichi</strong> (Baie de); —le P. de Lionnes y va en mission, <strong>1646</strong>, 88; ...<strong>1659</strong>, 7.<br /><br /><strong>Miscou</strong>, île du golfe S. Laurent; —les Jésuites y ont une Résidence, <strong>1635</strong>, 3; appelée <em>Île de S. Louis</em>; <strong><em>1636</em></strong>, 41; on y vient de France faire la pêche, 48; missionnaires qui y résident, 75; ...<strong>1640</strong>, 35; lettres que le P. Richard écrit de cette mission, <strong>1642</strong>, 43; <strong>1643</strong>, 36-38; le P. de Lionnes y est envoyé, 36; la traite de l'eau-de-vie y fait tort à la foi, <strong>1644</strong>, 59; excellentes dispositions des sauvages de cette île, <strong>1645</strong>, 35; ce qui s'y passe de plus remarquable, <strong>1646</strong>, 84-88; quels furent les missionnaires employés successivement dans cette mission, <strong>1647</strong>, 76-80; étendue du <em>district de Miscou</em>, <strong>1659</strong>. 7.<br /><br /><strong>Miscoutenagasit</strong>, pointe de terre ainsi nommée à la baie d'Hudson, <strong>1672</strong>, 47, 50, 53; rivière du même nom, 54.<br /><br /><strong>Missionnaires</strong>. Des missionnaires jésuites sont envoyés en Acadie, <strong>1611</strong>, 25-29; leur prudence à conférer le baptême aux adultes, <strong>1611</strong>, 22-24; de nouveaux missionnaires arrivent en Canada, <strong>1626</strong>, i, 7; leurs premiers travaux dans ce pays, <strong>1626,</strong> 7-9; confiance que les Sauvages ont en eux, <strong>1632</strong>, 11, 12; ce qu'ils ont à souffrir à la suite des Sauvages, <strong>1633</strong>, 18; <strong>1634</strong>, 51-57; tentent Vainement de monter au pays des Hurons, <strong>1633</strong>, 35-42; causes de ce retard, 42; leur ardeur à l'étude des langues, 43; obtiennent enfin passage pour le pays des Hurons, <strong>1634</strong>, 89; emploi des missionnaires en la Nouvelle-France, <strong>1635</strong>, 3; fatigues qu'ils ont à essuyer, 25, 26; leurs premiers travaux dans les missions huronnes, 30-40; la vie qu'ils mènent au pays des Hurons, 93-98; <strong>1639</strong>, 57, 58; n'admettent les Sauvages au baptême qu'après de bonnes épreuves, <strong>1637</strong>, 23; soin qu'il prennent pour les instruire, 32-42; leur emploi chez les Hurons pendant l'hiver, <strong>1638</strong>, 52-56; <strong>1639</strong>, 52-56; coup d'oeil sur les commencements et les progrès de la mission huronne, 56; ils se proposent de pénétrer bien avant parmi les nations de l'Ouest, <strong>1640</strong>, 36; les peuples leur attribuent leurs maladies, 55; état des missions de Québec, des Trois-Rivières et de Tadoussac, <strong>1641</strong>, 2-55; leurs derniers travaux au pays des Hurons, <strong>1649</strong>, 3-33; forment la résolution de suivre les Hurons qui vont se réfugier dans l'île Manitoualin, 26; les chefs hurons les conjurent de s'établir avec eux dans l'île de Gahoendoé ou S. Joseph, ils y consentent, 27, 28; <strong>1650</strong>, 3; reprennent les missions iroquoises interrompues par la guerre, 1653, 29;<strong> 1654</strong>, 11; <strong>1656</strong>, 2, 7-29; <strong>1657</strong>, 7-19; établissent des missions chez les Goyogouins, 42; chez les Tsonnontouans, 45; chez les Onneyouths, 42; sont contraints d'abandonner l'établissement d'Onnontagué, <strong>1658</strong>, 1-49; état général des missions de la Nouvelle-France, <strong>1658</strong>, 1-19; <strong>1660</strong>, 26; les missionnaires reprennent leurs travaux chez les Iroquois, <strong>1661</strong>, 8-11; <strong>1667</strong>, 28; font des missions jusqu'à la baie d'Hudson, <strong>1661</strong>, 11-13; commencent la mission des Outawais, <strong>1663</strong>, 2, 17; étendent leurs courses vers les nations de l'Ouest, <strong>1667</strong>, 17-24; état des missions iroquoises, <strong>1668</strong>, 4-21, 32; <strong>1669</strong>, 1-17; <strong>1671</strong>, 12-24; contribuent à la prise de possession des pays de l'Ouest, 24; leurs travaux chez les Outawais et autre nations de l'Ouest, 28-50; <strong>1672</strong>, 31-32.<br /><br /><strong>Mississagué</strong> ou <strong>Mississak</strong>, au nord du lac Huron, ;a environ vingt lieues de Ste. Marie du Saut, <strong>1671</strong>, 23, 31 ; <strong>1672</strong>, 33.<br /><br /><strong>Mississagués</strong> ou <em><strong>Michissagués</strong></em>, nation algonquine dont le pays était situé au nord-ouest du lac Huron, <strong>1670</strong>, 79; faisait partie de la mission de Sainte Marie du Saut, 79; on les réunit à la mission de S. Simon, <strong>1671,</strong> 25; à environ vingt lieues du Saut, 27; le P. Louis André y va en mission, 31; le P. Henri Nouvel y va l'année suivante, <strong>1672</strong>, 33.<br /><br /><strong>Missipicouatong</strong> ou <em>Missispicoton</em>, sur le lac Supérieur, lieu où l'on trouve du cuivre, <strong>1670</strong>, 84.<br /><br /><strong>Mississipi</strong> ou <em>Missi-sipi</em>; ce que les Sauvages disent de ce fleuve, <strong>1670</strong>, 80, 91, 100; <strong>1671</strong>, 24; ...47.<br /><br /><strong>Mistassin</strong>, grand lac du Nord du Canada, <strong>1672</strong>, 49.<br /><br /><strong>Mistassiniwek</strong> ou <em>Mistassiriniens</em>, sauvages qui habitaient les bords du lac Mistassin, <strong>1643</strong>, 38; un parti de trente iroquois pénètre jusque chez eux, <strong>1665</strong>, 16, ...<strong>1672</strong>, 44, 55; le P. Albanel passe chez eux en allant à la baie d'Hudson, 49.<br /><br /><strong>Micthiganons</strong>, 1671, 25. Voyez <strong><em>Michigan</em></strong>.<br /><br /><strong>Mitchitamou</strong>, nation algonquine, au nord des Nipissiriniens, <strong>1640</strong>, 34.<br /><br /><strong>Monsonis</strong> ou <em>Monsounic</em>, sauvages de la baie d'Hudson, <strong>1671</strong>, 30; <strong>1672</strong>, 54.<br /><br /><strong>Montagnais</strong> ou <em>Algonquins Inférieurs</em>, dont le pays s'étendait au nord du S. Laurent depuis les environs de Québec, jusqu'aux côtes septentrionales du Golfe; —amis des Français, 1611, 8; leur population lors de l'arrivée des Français, 15; appelés aussi Montagnards, <strong>1632</strong>, 5; quelques-uns de leurs capitaines demandent qu'on abolisse la traite de l'eau-de-vie, 10; comment ils appellent leurs chefs, 12; demandent aux Français protection contre les Iroquois, <strong>1633</strong>, 3; leur principale divinité, 16; <strong>1634</strong>, 13; leurs superstitions, 12-27; remarques sur la langue montagnaise, <strong>1633</strong>, 8; <strong>1634</strong>, 48-51; <strong>1647</strong>, 68; échantillon de cette langue, 76; <strong>1643</strong>, 16; incapables de s'astreindre à la culture de la terre, <strong>1637</strong>, 24; prennent la résolution de se fixer près des Trois-Rivières, 80; font la paix avec les Iroquois, <strong>1645</strong>, 23-35. Voyez les articles <em>Tadoussac</em>, <em>Sauvages</em>, etc.<br /><br /><strong>Montmagny</strong> (Le Chevalier Charles Huault de), gouverneur du Canada; —son arrivée (le 11 juin 1636), <strong>1636</strong>, 2; veut être parrain d'un sauvage, 2; laisse ses travaux de fortification pour assister aux funérailles d'un sauvage chrétien, 24; garde des élans apprivoisés, 40; fait travailler aux fortifications de Québec, 41; arrange les différends à l'amiable, et veille à l'observation des ordonnances, 43; sa piété, 44; reconduit jusqu'au fleuve les Pères Chastellain et C. Garnier à leur départ pour la mission des Hurons, 60; un capitaine de Tadoussac demande à lui parler en conseil, 60; fait faire des feux d'artifice à la Saint Joseph, <strong>1637</strong>, 7; sa vertu, sa prudence, 10; va à la rivière des Prairies (l'Outawais), 11; au Cap Tourmente, 12; assiste à l'enterrement d'un néophyte, 12; sa charité pour les Sauvages, 24; s'intéresse à la conversion de Makeabichtichiou, 25, 30; fait festin à une petite troupe d'Algonquins, 32; engage les Pères Jésuites à ne pas renvoyer les petits séminaristes hurons, 64; va visiter un lac à quatre lieues de Quebec, 77; fait planter un mai devant l'église, 82; renvoie aux missionnaires un chef algonquin de la Petite Nation, lui recommandant de suivre l'avis des Pères, 85; fait défense aux Abénaquis d'aller trafiquer jusqu'aux Trois-Rivières, 86; tient conseil aux Trois-Rivières avec les Hurons, 87; envoie le sieur Nicolet à la découverte des Iroquois, 89; dépêche à Québec pour avoir du renfort, 90; reconduit le P. Pierre Pijart, qui partait pour le pays des Hurons, 92; redescend à Québec avec le P. Le Jeune, 95, 96; sa libéralité, <strong>1638</strong>, 4; veut qu'un sauvage nouvellement converti porte avec lui le poêle à la procession du S. Sacrement, 6; il est parrain de la fille de ce sauvage, 6; donne à l'un des séminaristes hurons le nom d'Armand-Jean, 9; envoie quelques hommes chez les Hurons pour prendre connaissance des affaires, 25; fait festin à une centaine de Sauvages, <strong>1639</strong>, 4; va voir le fils de Noël Négabamat à sa dernière maladie, 24; accueil qu'il fait aux religieuses arrivées d'Europe, <strong>1639</strong>, 8; 1640, 4; fait représenter un drame en l'honneur du Dauphin, 6; donne bon exemple à tous, 6; engage les sauvages chrétiens de Sillery à élire des chefs, et promet de les maintenir, 9; relève, par ses libéralités, les cérémonies du mariage, 12; fait conduire à Tadoussac un anglais qui cherchait un passage à la mer du Nord, 35; fait le lavement des pieds à l'Hôtel-Dieu, le Jeudi-Saint, 41; fait mettre en prison, à la demande des chrétiens de Sillery, un sauvage qui s'était enivré, <strong>1641</strong>, 7; veut être parrain de Meïachkawat, 14; et de Sondatsaa, 21; surnommé <em><strong>Ononthio</strong></em> par les Iroquois et les Hurons, 22; reçoit avis, du gouverneur des Trois-Rivières, que les Iroquois sont disposés à traiter de la paix, 41; monte aux Trois-Rivières, 42; pourparler avec les Sauvages, 42-45; il est d'avis qu'on ne doit pas faire la paix à l'exclusion des confédérés, 45; fait un présent aux sauvages de Tadoussac pour les gagner à la foi, 60; heureux effets que sa fermeté produit chez les Hurons, 62; il contribue à la conversion de deux Hurons, <strong>1642</strong>, 24; installe M. de Maisonneuve dans le gouvernement de Montréal, 37; bâtit le fort de Richelieu à l'embouchure de la rivière des Iroquois (rivière de <strong><em>Sorel</em></strong>), 44, 50; salué à son retour par les Sauvages, <strong>1643</strong>, 12; donne un festin aux Atticamègues, 22; donne la chasse aux Iroquois, 65; monte aux Trois-Rivières, à la nouvelle de la prise de trois prisonniers iroquois, <strong>1644</strong>, 47; renvoie un de ces prisonniers pour négocier la paix, <strong>1645</strong>, 23; conclut le traité des Trois-Rivières, 23-35; donne audience à de nouveaux ambassadeurs iroquois, <strong>1646</strong>, 6; retourne aux Trois-Rivières, et assiste à une nouvelle conférence; <strong>1648</strong>, 13; remplacé par M. d'Ailleboust, 2.<br /><br /><strong>Montmagny</strong> (Île de), appelée plus tard Île Jésus, <strong>1637</strong>, 75.<br /><br /><strong>Montmorency</strong> (Saut), <strong>1634</strong>, 83; <strong>1636</strong>, 27, 58; <strong>1643</strong>, 17.<br /><br /><strong>Montréal</strong>. Situation de l'île de Montréal, <strong>1637</strong>, 74; depuis cette île jusqu'au Golfe, les Sauvages sont errants, <strong>1640</strong>, 5; à l'ouest et au sud, les Sauvages sont sédentaires, <strong>1641</strong>, 57; Compagnie de Montréal, 55; <strong>1642</strong>, 35, 36, 37; description de l'île de Montréal, 36; Jacques Cartier la découvre, et y visite la bourgade d'Hochelaga, 36; comment les Sauvages la désignaient, 36; la Compagnie de Montréal dédie cette île à la Sainte Famille, 37; prise de possession de l'île de Montréal, 37; on y fait, avec grande solennité, la fête de l'Assomption, 38; habitée d'abord par une tribu algonquine que les Hurons chassèrent, 38; quarante hurons y sont défaits par les Iroquois, <strong>1643</strong>, 1; M. de Maisonneuve premier gouverneur de Montréal, 52; on plante une croix sur la Montagne, 53; les sauvages qui s'étaient rassemblés autour de Montréal, descendent aux Trois-Rivières, 60; les Iroquois y surprennent cinq Français et treize canots hurons, 62, 63; nations qui s'y rendent, <strong>1646</strong>, 34; l'île de Montréal habitée autrefois par l'Iroquet ou les Onontchataronons, 34; M. d'Ailleboust y commande pendant l'absence de M. de Maisonneuve, 37; la récolte y réussit bien, <strong>1651</strong>, 2; M. de Maisonneuve y maintient le bon ordre, 2; état de la Résidence de Montréal, 9; secours et renfort qu'on y envoie, <strong>1653</strong>, 3; dévouement et bravoure de dix-sept Français de Montréal, <strong>1660</strong>, 14-17; prises que les Iroquois y font, <strong>1661</strong>, 3, ...<strong>1663</strong>, 28; plusieurs ecclésiastiques de S. Sulpice y arrivent, 1668, 4.<br /><br /><strong>Monts</strong> (Pierre du Gua, Sieur de), obtient de Henri IV des lettres patentes de Lieutenant général en Canada, <strong>1611</strong>, 2; s'établit à Ste. Croix, puis à Port-Royal, 2, 4; ses gens s'en retournent en France, 25; constitue Champlain son lieutenant, et lui donne commission de remonter le fleuve S. Laurent, 25; cède Port-Royal à M. de Poutrincourt, 25; cède à Madame de Guercheville ses droits sur l'Acadie, à l'exception de Port-Royal, 39.<br /><br /><strong>Monts déserts</strong>, île ainsi nommée par Champlain à cause de son aridité, et que les Sauvages appelaient Pemelik, <strong>1611</strong>, 44, 45.<br /><br /><strong>Monts Notre-Dame</strong>, <strong>1648</strong>, 29; <strong>1662</strong>, 6.<br /><br /><strong>Monts Pelés</strong> (Nation des), <strong>1661</strong>, 29.<br /><br /><strong>Morel</strong> (Thomas), Prêtre du Séminaire Je Québec qui faisait les fonctions de cure à S. Anne du Petit-Cap; guérisons miraculeuses qu'il rapporte, <strong>1667</strong>, 29.<br /><br /><strong>Morieult,</strong> capitaine de vaisseau, <strong>1632</strong>, l3; <strong>1633</strong>, 30.<br /><br /><strong>Moscosa</strong>, ancien nom de la Virginie, <strong>1611</strong>, 46, 65, 73.<br /><br /><strong>Mothe</strong> (Sieur De la), capitaine du régiment de Carignan; —bâtit le fort de Sainte-Anne, dans une île du lac Champlain, <strong>1666</strong>, 8.<br /><br /><strong>Motte</strong> (La). Voyez <em><strong>Lamotte.</strong></em><br /><br /><strong>Mouchawawastiriniwek</strong>, sauvages du Nord de la Nouvelle-France, <strong>1643</strong>, 38.<br /><br />Mou<strong>lin Baude</strong>, à quelque distance de Tadoussac, <strong>1634</strong>, 87.<br /><br /><strong>Mousousipiou</strong>, rivière de la baie d'Hudson, <strong>1672</strong>, 54.<br /><br /><br /><p></p><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">N</span></strong></div><p><strong>Nadouessioux</strong>,<strong> Nadouessi</strong> et <strong>Nadouechiwek</strong>. Voyez <strong><em>Sioux</em></strong>.<br /><br /><strong>Nahiganiwetch</strong>, sauvages de la Nouvelle-Angleterre, <strong>1640</strong>, 35.<br /><br /><strong>Nantoué</strong>, nation de l'Ouest, <strong>1671</strong>, 42.<br /><br /><strong>Nantounagan</strong>, rivière qui coule au sud du lac Supérieur, <strong>1670</strong>, 83, 86.<br /><br /><strong>Naraghenses</strong>, nation de la Nouvelle-Angleterre, <strong>1660</strong>, 27.<br /><br /><strong>Naranchouac</strong>, village abénaquis, <strong>1652</strong>, 24; les habitants de ce lieu reçoivent bien le P. Druillettes, 24; le naturalisent abénaquis, 30.<br /><br /><strong>Nasse</strong> (La), appelé en sauvage <em>Manitougache</em>; —son attachement pour les Français, <strong>1632</strong>, 11; s'établit auprès des missionnaires, 1633, 3-9; parle aux Sauvages très avantageusement des missionnaires, <strong>1634</strong>, 5; nommé Joseph à son baptême, 5; sa mort, 6.<br /><br /><strong>Nataschegamiou</strong>, lieu ainsi nommé sur le chemin de la baie d'Hudson, <strong>1672</strong>, 47.<br /><br /><strong>Nechabewit</strong> (Simon), surnommé Boyer, capitaine de Tadoussac, <strong>1646</strong>, 87.<br /><br /><strong>Necouba</strong>, lac situé à environ cent lieues au nord-ouest de Tadoussac, <strong>1661</strong>, 12; rendez-vous des nations algonquines, 17; on n'avait point encore entendu parler de ce lac quand les missionnaires y allèrent annoncer l'évangile, <strong>1662</strong>, 3; les Iroquois surprennent les sauvages de Necouba, 4.<br /><br /><strong>Necoubau</strong>, rivière de la hauteur des terres, qui coule vers la baie d'Hudson, <strong>1672</strong>, 47.<br /><br /><strong>Negabamat</strong> (Noël), sauvage algonquin, appelé plus tard <em>Tecouerimat</em>, <strong>1638</strong>, 4; demande le premier à s'établir à Sillery, 18; vie qu'il y mène avec sa famille, 1639, 22-27; filleul de M. Gand, 22; son baptême, 22; son fils meurt au Séminaire, 23; harangue qu'il fait à une assemblée de Sauvages à Sillery, 1640, 8; ses discours touchent un sorcier de Tadoussac, 29; sauvé comme miraculeusement d'un grand péril, <strong>1641</strong>, 12; son affection pour les religieuses de l'Hôpital, <strong>1642</strong>, 29; discours qu'il tient au P. Le Jeune de retour d'Europe, <strong>1644</strong>, 62; il parle au traité des Trois-Rivières,<strong> 1645</strong>, 28; il presse Paul Tesweat de se déclarer pour la foi, <strong>1648</strong>, 44; accompagne le P. Druillettes au pays des Abénaquis, <strong>1651</strong>, 16; lettre qu'il écrit au P. Le Jeune, 28; député par les Algonquins Inférieurs vers le gouverneur de la Nouvelle-Angleterre, pour demander du secours contre les Iroquois, <strong>1652</strong>, 26; autre lettre qu'il écrit au P. Le Jeune, 36; ménage la paix avec une nation du sud de Québec, <strong>1653</strong>, 25; donne bon exemple au chrétiens de Sillery, <strong>1654</strong>, 30; compliment qu'il adressa au marquis de Tracy à son arnvée, <strong>1665</strong>, 7; sa mort, <strong>1666</strong>, 3, 4; élection de son successeur, <strong>1669</strong>, 22.<br /><br /><strong>Negascawat</strong>, capitaine de guerre de Tadoussac; —prend le nom de Tecouerimat, <strong>1689</strong>, 22. Voyez le précédent.<br /><br /><strong>Negawichiriniwek</strong>, sauvages de l'Ouest, voisins des Poutewatami, <strong>1658</strong>, 21.<br /><br /><strong>Nemiscau</strong>, lac du territoire de la baie d'Hudson, <strong>1672</strong>, 47, 49; on y arbore les armes du roi, 55.<br /><br /><strong>Nemiscausipiou</strong> ou <em><strong>Rivière de Nemiscau</strong></em>, <strong>1672</strong>, 53.<br /><br /><strong>Nenascoumat</strong> (François-Xavier), <strong>1637</strong>, 22; sa famille se fixe aux Trois-Rivières, 83; tenu sur les fonts du baptême par le Chevalier de l'Îsle, <strong>1638</strong>, 3-6; s'associe à Negabamat pour s'établir à Sillery, 18; vie qu'il y mène avec sa famille, <strong>1639</strong>, 19-22; dangereusement malade de la petite vérole, 25, 26; il en meurt, 14, 24; quelques détails sur sa famille, <strong>1646</strong>, 21, 22.<br /><br /><strong>Nepigigouit</strong>, port de la Baie des Chaleurs, <strong>1645</strong>, 35; <strong>1646</strong>, 84; l'abbé de la Madeleine y fait bâtir une chapelle, <strong>1647</strong>, 77; <strong>1659</strong>, 7.<br /><br /><strong>Néron</strong>, chef iroquois ainsi nomme pour sa cruauté, <strong>1663</strong>, 28, 29.<br /><br /><strong>Nesle</strong> (Le Sieur de), capitaine de vaisseau, <strong>1633</strong>, 28; revient à Québec, <strong>1634</strong>, 98; le P. Claude Quentin et le Frère Tellier arrivent sur son vaisseau, <strong>1635</strong>, 19.<br /><br /><strong>Neutre</strong> (Nation), ainsi appelée par ce qu'elle était en paix arec les Hurons et avec les Iroquois, entre lesquels elle était située. Voyez <em><strong>Attiwandaronk</strong></em>.<br /><br /><strong>Nez-Percés</strong> (Nation des) ou du Castor. Voyez <em><strong>Amicouek</strong></em>.<br /><br /><strong>Neveu</strong>, jeune homme de Beauvais, noyé à la prise de Saint-Sauveur, <strong>1611</strong>, 48.<br /><br /><strong>Niagara</strong> (Chute de);—mentionnée, <strong>1648</strong>, 46.<br /><br /><strong>Niagara</strong> (Rivière de). Voyez <em><strong>Onguiaahra</strong></em>.<br /><br /><strong>Nicolas</strong> (Louis), Père jésuite; —monte au pays des Outawais avec le P. Allouez, <strong>1667</strong>, 26; envoyé aux Agniers, <strong>1670</strong>, 45.<br /><br /><strong>Nicolet</strong> (Jean), 1635, 30; interprète pour les Algonquins aux Trois-Rivières, <strong>1636</strong>, 8, 10, 12, 39; hiverna souvent chez les Nipissiriniens, 58; obtient des Hurons trois enfants pour les faire instruire, 75; plein de zèle pour le salut des Sauvages, <strong>1637</strong>, 24; court de grands dangers en descendant des Trois-Rivières, 78; assiste à une assemblée des Montagnais, 81; se trouve à la rivière des Prairies (l'Outawais) 84; envoyé à la découverte, il rencontre un parti de cinq cents Iroquois, 89; donne au P. Le Jeune les noms des nations sauvages dont il a eu connaissance, <strong>1640</strong>, 35; est dit avoir pénétré le plus avant dans les pays de l'Ouest, 36; ...<strong>1641</strong>, 36; versé en la langue huronne, et envoyé pour parlementer avec les Iroquois, 41; détails que le P. Vimont donne sur sa vie et sur sa mort, <strong>1643</strong>, 3, 4.<br /><br /><strong>Nigouawichirinik</strong>, nation algonquine du Sud du lac Huron, <strong>1648</strong>, 62. [Comparez <em><strong>Negawichiriniwek</strong></em>.]<br /><br /><strong>Nikicouek</strong>, nation algonquine des bords du lac Huron, <strong>1648</strong>, 62 ; <strong>1658</strong>, 22.<br /><br /><strong>Nipinoukhé</strong>, dieu du Printemps, divinité des Montagnais, <strong>1634</strong>, 13.<br /><br /><strong>Nipissing</strong>, lac qui se décharge dans celui des Hurons par la Rivière des Français, <strong>1640</strong>, 34; <strong>1641</strong>, 81; à quinze journées de la Mer du Nord (baie d'Hudson), <strong>1658</strong>, 20; ...1671, 35.<br /><br /><strong>Nipissiriniens</strong> ou N<strong>ipissings</strong>, et primitivement <em>Bissirini</em> ou <em>Bismarckiennes</em>, appelés <em>Askicouanehronon</em> par les Hurons, et <em>Sorciers</em> par les Français; —<strong>1632</strong>, 14; douze ou quatorze canots de cette nation descendent jusqu'à Ste. Croix, <strong>1633</strong>, 29; ...<strong>1635</strong>, 18; M. Duplessis-Bochart leur propose d'emmener avec eux des missionnaires, 24; on passait par chez ces peuples pour se rendre au pays des Hurons, 25; ...<strong>1636</strong>, 53; le Sieur Jean Nicolet hiverna souvent chez eux, 58; descendent à la traite avec les Hurons, 69; refusent l'alliance des Sauvages de l'Île, 91; ...<strong>1637</strong>, 150; <strong>1639</strong>, 88; ont commerce avec les Kilistinons, <strong>1640</strong>, 34; le P. Claude Pijart va en mission chez eux, <strong>1641</strong>, 58; dispositions de ces sauvages, 58; leur manière de vivre, 81; élection de leurs chefs, à la grande fête des Morts, <strong>1642</strong>, 95; ...99; <strong>1646</strong>, 34; leur ferveur, 83; on établit chez eux la mission du S. Esprit, <strong>1648</strong>, 62; les Iroquois font un grand massacre de ces peuples, <strong>1650</strong>, 26; ceux qui restent se réfugient au lac Alimibégon, où le P. Claude Allouez leur fait une mission, <strong>1667</strong>, 24; et plus tard le P. Louis André, <strong>1671</strong>, 35.<br /><br /><strong>Nisibourounik</strong>, tribu de la nation des Kilistinons, <strong>1658</strong>, 20, 22.<br /><br /><strong>Noirclair</strong> (Nicolas), Frère jésuite ; —monte au pays des Hurons, <strong>1648</strong>, 14.<br /><br /><strong>Noirot</strong> (Philibert), Père jesuite;—retourne en Europe pour travailler plus efficacement à lever les obstacles que les hérétiques mettaient au progrès de la foi, <strong>1626</strong>, 7.<br /><br /><strong>Norembègue</strong>, ancien nom du pays arrose par la rivière de Pentagouet, <strong>1611</strong>, 2; M. de Monts s'établit sur la côte de Norembègue, 2; aspect de cette contrée, 5; ses terres, 6.<br /><br /><strong>Normands</strong>; —à quelle époque ils abordèrent aux côtes de la Nouvelle-France, <strong>1611</strong>, 1.<br /><br /><strong>Normanville</strong> ( Le Sieur de); —aide les missionnaires, au fort de Richelieu, <strong>1643</strong>, 47; va au pays des Atticamègues avec le P. Buteux; <strong>1651</strong>, 16; pris pur les Iroquois, <strong>1652</strong>, 25.<br /><br /><strong>Notre-Dame de Foye</strong>, aujourd'hui <em>Sainte-Foi</em>, nom que l'on donna à la mission huronne de l'Annonciation, à l'occasion d'une statue miraculeuse de N. D. de Foye dans le pays de Liège, envoyée par les Jésuites Belges, <strong>1670</strong>, 22; <strong>1671</strong>, 7; <strong>1672</strong>, 2. Voyez <em><strong>Annonciation</strong></em>.<br /><br /><strong>Notre-Dame de Recouvrance</strong>. Voyez <em><strong>Recouvrance</strong></em>.<br /><br /><strong>Notre-Dame des Anges</strong>, près de Québec, première Résidence des Jésuites en Canada, <strong>1626</strong>, 9; soutenue principalement par le marquis de Gamache, <strong>1635</strong>, 3; quel but se proposèrent les missionnaires dans l'établissement de cette Résidence, 3; Pères Jésuites qui y résident, 1636, 75; des quatre hommes de travail qui y sont employés, deux se noient, <strong>1640</strong>, 49.<br /><br /><strong>Notre-Dame des Anges</strong> (Seigneurie de), <strong>1663</strong>, 26.<br /><br /><strong>Nonë</strong> (Anne de), Père jésuite, natif de Champagne; —monte à la mission des Hurons, <strong>1626</strong>, 8; revient en Canada, <strong>1632</strong>, 1; a les mains et les pieds gelés, 2; ...14; étudie le montagnais, <strong>1633</strong>, 2; ...3, 11; va au Cap Tourmente avec les sauvages, 18; ...<strong>1635</strong>, 10; employé à la Résidence de N. D. des Anges, <strong>1636</strong>, 75; <strong>1642</strong>, 3; au fort de Richelieu, <strong>1643</strong>, 47; sa mort, <strong>1646</strong>, 1, 9-11; présents que font les Iroquois pour consoler les Français de sa mort, 6.<br /><br /><strong>Noukek</strong> ou <strong><em>Nouquet</em></strong>, nation algonquine, <strong>1658</strong>, 21; incorporée avec les Sauteurs, <strong>1670</strong>, 79.<br /><br /><strong>Nouvel</strong> (Henri), Père jésuite; —hiverne avec les sauvages de Tadoussac, ce qu'il écrit de sa mission, <strong>1664</strong>, 6, 9; journal de sou voyage au pays des Papinachois et des Outchestigouetch, 13; second voyage, <strong>1665</strong>, 13; en mission au lac S. Jean et chez les Papinachois, <strong>1667</strong>, 27; à Tadoussac, <strong>1668</strong>, 22; <strong>1669</strong>, 21; Supérieur des missions des Outawais, <strong>1672</strong>, 31.<br /><br /><strong>Nouvelle-Angleterre</strong>. Toutes les nations de la .Nouvelle-Angleterre se liguent contre les Iroquois, <strong>1658</strong>, 38; les Abénaquis alliés de la Nouvelle-Angleterre, <strong>1664</strong>, 36.</span></p>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-19123680228931200382010-07-05T21:51:00.087-04:002010-08-29T11:19:48.165-04:00TABLE ALPHABÉTIQUE O-W<div align="center"><span style="font-family:verdana;font-size:130%;"></div><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">O</span></strong></div><br /><strong>Oachonk</strong> (Jacques), sauvage huron préfet de la Congrégation de l'île d'Orléans, <strong>1654</strong>, 28; fait prisonnier par les Agniers, <strong>1657</strong>, 6.<br /><br /><strong>Ocata</strong>, médecins visiteurs chez les Hurons, <strong>1639</strong>, 97.<br /><br /><strong>Ochouéguen</strong> ou <em><strong>Oswego</strong></em>, rivière qui sort du lac Tiohero, <strong>1672</strong>, 22.<br /><br /><strong>Oeiatonnehengué</strong>, bourgade iroquoise, <strong>1656</strong>, 36.<br /><br /><strong>Oendraka</strong> (Marie), femme huronne; sa vertu, <strong>1671</strong>, 10; <strong>1672</strong>, 2.<br /><br /><strong>Oenrio</strong>, village huron; -les habitants de ce village font des instances pour avoir chez eux les missionnaires, et leur bâtissent une cabane, <strong>1635</strong>, 31; ...<strong>1636</strong>, 89; à une lieue de Ihonatiria, <strong>1637</strong>, 137.<br /><br /><strong>Oherokouaehronon</strong>, sauvages sédentaires au sud de la Nouvelle-France, <strong>1640</strong>, 35.<br /><br /><strong>Oies</strong> (Île aux), <strong>1663</strong>, 26.<br /><br /><strong>Oioens</strong> ou <em><strong>Oiogouins</strong></em>. Voyez <em><strong>Goyogouins</strong></em>.<br /><br /><strong>Oiogué</strong>, rivière du pays des Iroquois, appelée <em><strong>Van Maurice</strong></em> par les Hollandais, <em><strong>1646</strong></em>, 15.<br /><br /><strong>Oiseaux</strong> (Île aux), <strong>1632</strong>, 3.<br /><br /><strong>Oki</strong>, 1636, 107, ou <strong>Oqui</strong>, <strong>1633</strong>, 37, au pluriel <em><strong>Ondaqui</strong></em>, espèce de génie, chez les Hurons.<br /><br /><strong>Okonchiarennen</strong>, chef iroquois, <strong>1656</strong>, 12.<br /><br /><strong>Olivier</strong> (Le Sieur), interprète et commis des Cent-Associés, <strong>1633</strong>, 35; <strong>1635</strong>, 24; <strong>1636</strong>, 17; parrain de deux sauvages, <strong>1637</strong>, 11; travaille à la conversion d'une sauvagesse, 17; baptise une jeune fille agonisante, 20; son zèle pour le salut des Sauvages, 24; pardon qu'il accorde à Makheabichtichiou, 30; interprète la harangue du gouverneur dans un festin donne aux Algonquins, 32, 33; interprète le P. Le Jeune, en réponse à quelques questions que font les Sauvages, 34; assiste à une assemblée des Montagnais, 81; élève deux petites filles et un petit garçon sauvages, <strong>1638</strong>, 28; ...<strong>1640</strong>, 30; <strong>1642</strong>, 14; passe en France, <strong>1643</strong>, 4.<br /><br /><strong>Olivier</strong> (Le Grand) ou Matawan, jongleur, <strong>1636</strong>, 21, son baptême et sa mort, <strong>1638</strong>, 8.<br /><br /><strong>Ondaiaiondiont,</strong> sauvage huron, chef d'une ambassade aux Andastes, 1648, 58; ce qu'il rapporte de la Nouvelle-Suède, 59 ; sa mort, <strong>1649</strong>, 29.<br /><br /><strong>Ondakout</strong> (Joachim), fameux guerrier huron, fait prisonnier par les Iroquois, <strong>1657</strong>, 6; il s'échappe, 11.<br /><br /><strong>Ondatawawat</strong>, <em>Cheveux-Relevés</em>, les mêmes que les Outawais, <strong>1654</strong>, 9; <strong>1656</strong>, 17; <strong>1671</strong>, 33. Voyez <strong><em>Outawais</em></strong>.<br /><br /><strong>Ondatouatandy</strong>, sauvages de l'ouest, peut-être les mêmes que les précédents, <strong>1648</strong>, 62.<br /><br /><strong>Ondesson</strong> et <strong>Andesson</strong>, surnom huron du Borgne de l'Île, <strong>1637</strong>, 146; <strong>1638</strong>, 35; <strong>1646</strong>, 7. Voyez <strong><em>Borgne</em></strong>.<br /><br /><strong>Ondessonk</strong>, surnom sauvage du P. Jogues, <strong>1639</strong>, 53, et du P. Le Moyne, <strong>1654</strong>, 11.<br /><br /><strong>Ondichawan</strong>, grande île en vue de Ihonatiria, <strong>1637</strong>, 149.<br /><br /><strong>Ondironon</strong>. Voyez <strong><em>Aondironon</em></strong>.<br /><br /><strong>Ondoutaehte</strong>, dieu de la guerre, chez les Hurons, <strong>1642</strong>, 83.<br /><br /><strong>Ondoutawaka</strong>, <strong>1642</strong>, 10, et <strong>Ondoutawaehronon</strong>, <strong>1644</strong>, 99, sauvages du Nord. [Comparez <strong><em>Ondatawawat</em></strong>.]<br /><br /><strong>Oneronon</strong>, sauvages sédentaires de l'Amérique du Nord, <strong>1640</strong>, 35.<br /><br /><strong>Oneugiouré</strong>, bourgade iroquoise appelée d'abord Osserrion, <strong>1646</strong>, 15.<br /><br /><strong>Oneyoté</strong>, village principal des Goyogouins, <strong>1653</strong>, 18. Voyez <strong><em>Onnonioté</em></strong>.<br /><br /><strong>Ongmarahronon</strong>, sauvages sédentaires de l'Amérique du Nord, <strong>1640</strong>, 35.<br /><br /><strong>Onguiaahra</strong> ou <em>Rivière de la Nation Neutre</em>, aujourd'hui Niagara, <strong>1641</strong>, 71.<br /><br /><strong>Onguiaahra</strong>, nom de celle des bourgades de la Nation Neutre qui était la plus éloignée des Hurons. <strong>1641</strong>, 75.<br /><br /><strong>Onieouté</strong>. Voyez <em><strong>Onnonioté</strong></em>.<br /><br /><strong>Oniouenhronon</strong>, pour <strong>Ouio8enhronon</strong> ou <strong>Oio8enhronon</strong>. Voyez <strong><em>Goyogouins</em></strong>.<br /><br /><strong>Onkouagannha</strong>, <strong>1670</strong>, 5. Voyez <strong><em>Ontouagannha</em></strong>.<br /><br /><strong>Onnentisati</strong>, village huron, <strong>1635</strong>, 39; <strong>1637</strong>, 104, 109, 110; la maladie y tait des ravages, en dépit des prédictions des jongleurs, <strong>1637</strong>, 129, 167.<br /><br /><strong>Onneyouths</strong> ou <strong>Onneyotchronon</strong>, <strong><em>Nation de la Pierre</em></strong>, l'une des cinq tribus iroquoises, <strong>1635</strong>, 34; <strong>1639</strong>, 67; <strong>1640</strong>, 35; coutume singulière de ces sauvages, <strong>1641</strong>, 74; ...<strong>1646</strong>, 3; leur situation, <strong>1648</strong>, 46; veulent entrer dans le traité de paix des Onnontagués avec les Français, <strong>1653</strong>, 4; ...18; demeurent au-dessus du lac Goienho, <strong>1656</strong>, 12; les PP. Chaumonot et Ménard vont en mission de chez eux, <strong>1657</strong>, 46; combien ils sont d'hommes portant armes, <strong>1660</strong>, 6; toujours opposés à la paix, <strong>1661</strong>, 39; <strong>1664</strong>, 34, 35; <strong>1665</strong>, 11; le P. Bruyas employé à la mission S. François-Xavier, <strong>1668</strong>, 13; <strong>1669</strong>, 7; extrait des lettres de ce Père sur cette mission, <strong>1670,</strong> 45; <strong>1671</strong>, 14; le P. Millet missionnaire chez eux, <strong>1672</strong>, 18.<br /><br /><strong>Onnonioté</strong>, bourgade iroquoise que les Agniers appelaient leur enfant, <strong>1645</strong>, 32,33, 34; <strong>1646</strong>, 4, 51; <strong>1647</strong>, 9; <strong>1653</strong>, 18.<br /><br /><strong>Onnontagué</strong>, bourgade principale des <strong><em>Onnontaehronons</em></strong> ou <em><strong>Onnontagués</strong></em>, <strong>1653</strong>, 18; <strong>1658</strong>, 8.<br /><br /><strong>Onnontagués</strong> ou <strong>Onnontaehronons</strong>, <em><strong>Nation de tu Montagne</strong></em>, l'une des cinq tribus iroquoises, <strong>1635</strong>, 34; <strong>1640</strong>, 35; <strong>1642</strong>, 83; <strong>1646</strong>, 3, 7, 16; <strong>1647</strong>, 3; leur situation, <strong>1648</strong>, 46; entrent en pourparler avec les Hurons, 47, 55-58; jaloux des Agniers, 57; redoutent les Andas tes, 57; les premiers à demander la paix, <strong>1653</strong>, 18; demandent des missionnaires, 30; feinte négociation de paix avec les Français, <strong>1654</strong>, 4; demandent des missionnaires, <strong>1656</strong>, 5, 6; premier catéchisme solennel à Onnontagué, 21; on se décide à y faire un établissement français, <strong>1657</strong>, 7-9; exécution de ce dessein, 9-19; un logement est bâti à cinq petites lieues d'Onnontagué, à Gannentaha, 14; caractère de ces peuples, 38; leur inclination à la foi, 41; progrès des missions chez eux, 47; meurtre des Hurons de la Roche qu'ils emmenaient chez eux, 54, 55; complot qu'ils forment contre les Français établis à Gannentaha, évasion de ceux-ci, <strong>1658</strong>, 1-8; quel était le dessein des Onnontagués en attirant chez eux et Français et Hurons, 4; ce qui se passa chez les Iroquois pendant le séjour des Français à Onnontagué, 8-16; détails sur l'évasion des Français établis à Gannentaha, 34; combien les Onnontagués ont d'hommes portant armes, <strong>1660</strong>, 6 ; le P. LeMoyne y traite de la délivrance des prisonniers français, <strong>1661</strong>, 30, 31; les Hollandais leur vendent de l'eau-de-vie, <strong>1662</strong>, 11; situation de cette tribu, <strong>1665</strong>, 11; les Onnontagués envoient une ambassade à M. le gouverneur, <strong>1668</strong>, 17; les PP. Julien Garnier, de Carheil et Millet vont en mission chez eux, 17-19; <strong>1669</strong>, 8; ce que le P. Millet écrit de cette mission <strong>1670</strong>, 49; restes de l'établissement qu'on avait fait chez eux, 73; le P. Jean de Lamberville y va en mission, <strong>1672</strong>, 20.<br /><br /><strong>Onnontaré</strong> ou <strong><em>Saint-René</em></strong>, village goyogouin, <strong>1670</strong>, 63.<br /><br /><strong>Onnontioga</strong>, nation incorporée avec les Tsonnontouans, <strong>1670</strong>, 69, 70.<br /><br /><strong>Ononhouaroia</strong>, <em>renversement de cervelle</em>, cérémonie superstitieuse des Hurons, <strong>1636</strong>, 110; <strong>1639</strong>, 88; <strong>1642</strong>, 64; pratiquée chez les Iroquois, <strong>1656</strong>, 26.<br /><br /><strong>Onontchataronon</strong> ou <em><strong>Ountchataronon</strong></em>, <em><strong>Ounatchataronon</strong></em>, <em><strong>Ounountchataronon</strong></em> et <strong><em>Ounountchatarounoungak</em></strong>, nom huron d'une tribu algonquine que les Français appelaient <em><strong>Nation de l'Iroquet</strong></em>, du nom d'un de ses capitaines, <strong>1633</strong>, 29; un parti de cette nation remporte une victoire sur les Iroquois, <strong>1637</strong>, 84; leur pays était situé entre le Saint-Laurent et la <em><strong>rivière des Prairies</strong></em> (auj. l'Outawais), <strong>1640</strong>, 34; fréquentent les Trois-Rivières, <strong>1641</strong>, 29; ...32, 57; les Iroquois leur enlèvent deux familles, <strong>1642</strong>, 49; les Onontchataronons étaient du nombre des nations algonquines qui venaient hiverner dans le voisinage des Huions, <strong>1643</strong>, 61; ...66; ils étaient arrogants et adonnés à la superstition et au libertinage, <strong>1644</strong>, 5, 31; cette nation, au dire de l'un de ses capitaines, était autrefois l'une des tribus algonquines les plus florissantes, 35; semblent vouloir revenir se fixer dans l'île de Montréal, leur ancien pays, <strong>1646</strong>, 34; se font instruire à Montréal, 34; <strong>1647</strong>, 71; descendent aux Trois-Rivières, 71; ...<strong>1658</strong>, 22.<br /><br /><strong>Ononthio</strong>, <em><strong>Grande Montagne</strong></em>, mot par lequel les Hurons et les Iroquois traduisaient le nom de M. de Montmagny (Mons-Magnus), <strong>1641</strong>, 22. Ils continuèrent ensuite à donner ce nom à tous ses successeurs, et même au roi de France, qu'ils appelaient <em><strong>Grand Ononthio</strong></em>.<br /><br /><strong>Ontaanak</strong>, nation algonquine qui demeurait au sud du lac Huron, et qui était alliée de la nation huronne, <strong>1648</strong>, 62.<br /><br /><strong>Ontarahronon</strong>, sauvages sédentaires de l'Amérique du Nord, <strong>1640</strong>, 35.<br /><br /><strong>Ontario</strong>, l'un des cinq grands lacs formés par le fleuve S. Laurent, et qui a éte appelé successivement <em>lac des Iroquois,</em> <em>lac S. Louis</em>, <em>lac Catarokoui</em>, <em>lac Frontenac</em> et enfin <em>Ontario</em>, <strong>1635</strong>, 25; <strong>1641</strong>, 71; <strong>1644</strong>, 43; <strong>1646</strong>, 16; <strong>1648</strong>, 46; <strong>1654</strong>, 12; description d'une partie de ce lac, <strong>1656</strong>, 9; ...<strong>1661</strong>, 3; peuplade de Goyogouins établie au nord de ce lac, <strong>1668</strong>, 4.<br /><br /><strong>Ontetsans</strong>, espèces d'apothicaires, chez les Hurons, <strong>1639</strong>, 97.<br /><br /><strong>Ontouagannha</strong> ou <strong>Touagannha</strong>, <em>là où on ne sait pas parler</em>, surnom que les Sauvages donnèrent à la Nation du Feu, ou du moins à une tribu de cette nation (voy. <strong><em>Ouchawanag</em></strong>), à cause de l'algonquin corrompu que ce peuple parlait; —subjugués par les Iroquois, <strong>1660</strong>, 7; 1662, 2; ...<strong>1670</strong>, 46; appelés Touagannha, 76; ...91; 1672, 25. Voyez <em><strong>Chawanons</strong></em> et Nation du <em><strong>Feu</strong></em>.<br /><br /><strong>Orange</strong> (Fort d') ou <em><strong>Renselaerswich,</strong></em> aujourd'hui <em>Albany</em>. Le commandant de ce fort reçoit bien le P. Jogues, et le sauve de la fureur des Iroquois, <strong>1643</strong>, 77-79; le même Père y est encore bien reçu lors de son dernier voyage chez les Iroquois, <strong>1646</strong>, 15; le P. Poucet y est de même reçu charitablement, <strong>1653</strong>, 14; le gouverneur d'Orange fait bon accueil à trois Français qui s'étaient échappés des mains des Iroquois, <strong>1665</strong>, 22.<br /><br /><strong>Orléans</strong> (Île d'), appelée <em>île de Bacchus</em> par Jacques Cartier, et plus tard <em>île S. Laurent</em>, <strong>1632</strong>, 7; les Hurons, après leurs désastres, viennent s'y établir, <strong>1651</strong>, 9; lettre du missionnaire qui en avait le soin, <strong>1652</strong>, 8; on y tient un conseil pour la paix, <strong>1653</strong>, 19; état de cette colonie huronne, <strong>1654</strong>, 20; les Agniers y font une descente, <strong>1657</strong>, 5; les deux tribus de l'Ours et de la Roche se donnent aux Iroquois, 20-23; M. de Lauson, fils, y meurt glorieusement, tué par les Iroquois, <strong>1661</strong>, 4, 5; description de cette île et du chenal du Nord, <strong>1663</strong>, 26.<br /><br /><strong>Orréwati</strong>, chef onnontagué, <strong>1661</strong>, 31; auteur du massacre de M. le Maistre, 36.<br /><br /><strong>Oscouarahronon</strong>, sauvages sédentaires de l'Amérique du Nord, <strong>1640</strong>, 35.<br /><br /><strong>Ossaragué</strong>, lieu de pêche ainsi nommé, chez les Iroquois, <strong>1646</strong>, 15.<br /><br /><strong>Osserrion</strong>, ancien nom du village iroquois Oneugiouré, <strong>1646</strong>, 15.<br /><br /><strong>Ossossané</strong>, principale bourgade des Attignawantans ou Nation des Ours, au pays des Hurons; les missionnaires l'appelèrent d'abord La Rochelle, <strong>1633</strong>, 38; <strong>1636</strong>, 92; et la dédièrent plus tard à l'Immaculée Conception, <strong>1637</strong>, 171.— Les premiers missionnaires forment le projet de s'y établir, <strong>1633</strong>, 38; pourquoi ils ne le font pas d'abord, <strong>1635</strong>, 30; les sauvages de cette bourgade font des instances pour les avoir, <strong>1636,</strong> 123; c'est chez eux que se faisait la cérémonie de la <em>fête des Morts</em>, 134; la maladie y fait des ravages, <strong>1637</strong>, 131, 136; à quatre lieues de Ihonatiria, 134, 139; les missionnaires y établissent une demeure, 161, 177; le P. Pierre Pijart y surveille la construction d'une cabane pour fes missionnaires, 167, 168; on dédie cette mission à l'Immaculée Conception, 171; à trois quarts de lieue d'Angoutene, <strong>1638</strong>, 34; plan de la chapelle qu'on y doit bâtir, 58; on y transporte la résidence de S. Joseph de Ihonatiria, 59; missionnaires qui y résident, 52; <strong>1639</strong>, 53; les habitants de cette bourgade accueillent chez eux les Wenrôhronons, 59-66; la maladie y fait de nouveaux ravages, 78; ...<strong>1640</strong>, 61; fes missionnaires transportent cette résidence à Ste. Marie, 63; et continuent à prendre soin d'Ossossané par voie de mission, 78-82; le nombre des chrétiens y diminue, 83-90; ferveur de ces néophytes, <strong>1641</strong>, 63-67; <strong>1642</strong>, 61-76; <strong>1648</strong>, 60; épreuves que Dieu leur envoie, <strong>1644</strong>, 77-86; on y rétablit une résidence, <strong>1646</strong>, 56; les chrétiens de cette bourgade sont les modèles de tous les autres, <strong>1649</strong>, 6; bravoure de ces chrétiens dans la défense de leur pays contre les Iroquois, 12.<br /><br /><strong>Otihatangué</strong>, <strong>1656</strong>, 9, et <strong>Otiatanhegué</strong>, <strong>1661</strong>, 31, rivière venant d'Onnontagué, et qui se décharge dans le lac Ontario.<br /><br /><strong>Otondiata</strong>, chemin ordinaire des Iroquois pour aller à la chasse du castor, <strong>1656</strong>, 37.<br /><br /><strong>Otokotouemi</strong>. Voyez <em><strong>Kotakoutouemi</strong></em>.<br /><br /><strong>Otsinonannhont</strong> (Barnabé), sauvage huron très distingué, <strong>1644</strong>, 96; va prêcher la foi parmi la Nation Neutre, 98.<br /><br /><strong>Ouane</strong>, nom du P. Le Moyne chez les Hurons, <strong>1639</strong>, 53.<br /><br /><strong>Ouaracha</strong> et <strong>Oracha</strong>, surnom sauvage du P. Charles Garnier, <strong>1639</strong>, 53; <strong>1642</strong>, 26.<br /><br /><strong>Oubestamiwek</strong>, sauvages du nord du Canada, <strong>1643</strong>, 38.<br /><br /><strong>Ouchawanag</strong>, tribu de la nation du Feu, <strong>1648</strong>, 62. Voyez <strong>Chawanon</strong>.<br /><br /><strong>Ouchessigiriniwek</strong>, <strong>1670</strong>, 13. Voyez <em><strong>Outchestigouetch</strong></em>.<br /><br /><strong>Oucotouemi</strong>, sauvages qui venaient de temps en temps aux Trois-Rivières, <strong>1641</strong>, 29. Voyez <strong><em>Kotakoutouemi</em></strong>.<br /><br /><strong>Ouendat</strong>, nom commun que prenaient les quatre principales tribus huronnes, les Attignawantans, les Attignenonghac, les Arendahronons et les Tohontaenrat, <strong>1639</strong>, 50; <strong>1640</strong>, 35.<br /><br /><strong>Ouenrio</strong>, village huron situé à environ une lieue d'Ihonatiria, <strong>1635</strong>, 31; les habitants de ce village demandent à avoir les missionnaires chez eux, et leur bâtissent une cabane, 31; ...39; <strong>1636</strong>, 89; <strong>1637</strong>, 137; la maladie les dispose à la foi, 137; ...145; ce bourg ne faisait qu'un avec Ihonatiria, 161; le Supérieur des missions huronnes assemble les principaux de ce village pour les engager à se réunir à Ihonatiria, 163.<br /><br /><strong>Ouinipeg</strong>, Voyez <strong><em>Winipeg</em></strong>.<br /><br /><strong>Ouiowenhronon</strong>. Voyez <em><strong>Goyogouins</strong></em>.<br /><br /><strong>Oukesestigouek</strong>, <strong>1643</strong>, 38. Voyez <strong><em>Outchestigouetch</em></strong>.<br /><br /><strong>Oukiskimanitouk</strong>, nation algonquine, <strong>1658</strong>, 22.<br /><br /><strong>Oumalouminek</strong>. Voyez <em><strong>Maloumines</strong></em>.<br /><br /><strong>Oumamanradoc</strong>, chef abénaquis; réception qu'il fait au P. Druillettes, <strong>1652</strong>, 24, 30.<br /><br /><strong>Oumamis</strong>, nation de l'ouest, à environ soixante lieues des Poutewatamis, <strong>1658</strong>, 21; à une journée des Outagamis, <strong>1670</strong>, 94; d'un naturel doux, 99; le P. Claude Allouez y fait une mission, 99; leur pays, 100; <strong>1671</strong>, 42; font partie de la nation des Illinois, 25, 45.<br /><br /><strong>Oumamis</strong> (Rivière des), <strong>1670</strong>, 100.<br /><br /><strong>Oumamiwek</strong> ou <strong>Oumamiois</strong>, nation montagnaise, dont le pays s'étendait au nord-est des Bersiamites; — le P. De Quen y commence la mission de l'Ange-Gardien, <strong>1652</strong>, 20; le P. Pierre Bailloquet visite aussi ces peuples, <strong>1661</strong>, 29; le P. Albanel y va quelques années après, <strong>1670</strong>, 13.<br /><br /><strong>Oumastikoueiau</strong>, sauvage algonquin, appelé par les Français <em><strong>La Grenouille</strong></em>, et qui avait parmi les siens plus d'autorité que les capitaines; —il demande au P. Le Jeune combien il veut prendre d'enfants, <strong>1633</strong>, 21; consent au baptême de son fils, 32; fait courir le bruit que les Iroquois ont engagé les Algonquins et les Montagnais à déclarer la guerre aux Hurons, <strong>1635</strong>, 22; quel était en cela son dessein, 25; <strong>1636</strong>, 33; sa fin misérable, 33.<br /><br /><strong>Oumastikoueiau</strong> ou <em><strong>Le Crapaud</strong></em>, autre sauvage algonquin du même nom que le précédent; —baptisé dans une grande maladie, il se fait apostat, et cherche à détourner ses compatriotes d'embrasser la foi, <strong>1641</strong>, 34.<br /><br /><strong>Oumasatikoueiau </strong>(Joseph) ou <em><strong>La Grenouille</strong></em>, chef algonquin, filleul de M. de Maisonneuve et de Madame de la Peltrie, <strong>1643</strong>, 54; sa fin misérable, <strong>1647</strong>, 67, 68.<br /><br /><strong>Oumisagai</strong>, nation algonquine, qui demeurait entre la Nation du Castor et les Sauteurs, <strong>1640</strong>, 34. Voyez <strong><em>Mississagués</em></strong>.<br /><br /><strong>Ounachkapiwek</strong>, nation montagnaise, au nord du Saguenay, <strong>1643</strong>, 38.<br /><br /><strong>Ounatchataronon</strong>, <em><strong>Ounountchataronon</strong></em> et <em><strong>Ountchataronon</strong></em>. Voyez <strong><em>Onontchataronon</em></strong>.<br /><br /><strong>Oupapinachiwek</strong> et <strong>Oupapinachois</strong>. Voy. <em><strong>Papinachois</strong></em>.<br /><br /><strong>Oupoutewatamis</strong>. Voyez <em><strong>Poutewatamis</strong></em>.<br /><br /><strong>Ouracha</strong> et <strong>Oracha</strong>. Voyez <strong><em>Ouaracha</em></strong>.<br /><br /><strong>Ouramanichek</strong>, sauvages du Nord, <strong>1644</strong>, 53. Ce nom qui n'est cité qu'une fois dans les Relations, est probablement pour <em><strong>Oumamiwek</strong></em>.<br /><br /><strong>Ours</strong> (Nation de l'), la plus considérable des tribus huronnes. Voyez <strong><em>Attignawantan</em></strong>.<br /><br /><strong>Ousaki</strong>, nation algonquine des bords du lac Michigan; — le P. Allouez y fait une mission, <strong>1667</strong>, 21; <strong>1670</strong>, 95; de la mission de S. François-Xavier, 95; <strong>1671</strong>, 42.<br /><br /><strong>Outabitibec</strong>, sauvages du nord du Canada, <strong>1660</strong>, 12; les Iroquois pénètrent chez eux, 12.<br /><br /><strong>Outagamis</strong> ou <strong><em>Renards</em></strong>, sauvages de l'ouest, dont le pays était situé au sud de la baie des Puants; —leurs croyances, <strong>1667</strong>, 12; leurs mœurs, 21; le P. Claude Allouez leur fait une mission, 21; il y retourne, <strong>1670</strong>, 96, 97; en guerre avec les Sioux, 98; mauvaise réputation de ces peuples, 98; leur pays, <strong>1671</strong>, 42; mission de S. Marc, au bourg des Outagamis, 49; leur respect pour la croix, <strong>1672</strong>, 42; le P. Allouez retourne à cette mission, 41.<br /><br /><strong>Outagamis</strong> (Rivière des), <strong>1670</strong>, 97.<br /><br /><strong>Outaherohi</strong>. Voyez <em><strong>Aoutaherohi</strong></em>.<br /><br /><strong>Outakouami</strong>, lac situé à soixante lieues du lac S. Jean, <strong>1658</strong>, 20.<br /><br /><strong>Outakouamiwek</strong>, sauvages du nord qui habitaient les bords du lac Outakouami, <strong>1640</strong>, 12 [<em>au lieu de</em> Vtakd'amivek, <em>lisez</em> 8tak8ami8ek]; les Algonquins vont en traite chez eux, et ils traitent eux-mêmes avec d'autres nations qui sont plus au nord, 12; ...<strong>1643</strong>, 38; commencent à fréquenter Tadoussac, et à se faire instruire, <strong>1650</strong>, 11; ...43.<br /><br /><strong>Outaoukotouemiwek</strong>, probablement les mêmes que les <em>Otokotouemiwek</em>, sauvages dont la langue était un mélange d'algonquin et de montagnais, <strong>1650</strong>, 34. Voyez <strong><em>Kotakoutouemi</em></strong>.<br /><br /><strong>Outaragauesipi</strong>, nom sauvage de la rivière de l'Assomption, <strong>1642</strong>, 36.<br /><br /><strong>Outawak</strong> et <strong>Outawais</strong>, nom générique que l'on a donné aux <em>Algonquins Supérieurs,</em> et qui, dans l'origine, ne désignait que la nation des Cheveux-Relevés; —appelés <em>Ondatawawat</em>, <strong>1654</strong>, 9; <strong>1656</strong>, 17; cinquante canots de cette nation descendent à Québec, 38; ils sont surpris et défaits par les Iroquois, 40, 41; quelques Hurons se réfugièrent chez cette nation, 41; le P. Ménard part à la suite de ces sauvages, <strong>1660</strong>, 29, 38; ...<strong>1663</strong>, 10; travaux de ce Père chez les Outawais, 17-22; <strong>1664</strong>, 2-6; attaqués par les Iroquois et par les Sioux, <strong>1665</strong>, 7; plus marchands que guerriers, 8; emmènent avec eux le P. Claude Allouez, 9; journal d'un voyage du même Père chez ces peuples, <strong>1667</strong>, 4; conseil général des tribus outawaises, 10; leurs croyances et leurs coutumes, 11, 17; leurs prétentions sur la <em>Grande Rivière</em>, 17; leur ancien pays, 17; quatre Pères Jésuites y font des missions, <strong>1668</strong>, 3; le P. Marquette y va en mission avec le Frère Louis le Boesme, 21; le P. Allouez, au nom de M. de Courcelles, en obtient l'élargissement de trois prisonniers, <strong>1669</strong>, 17; différentes missions chez ces peuples, <strong>1670</strong>, 78; <strong>1672</strong>, 31; pourquoi on a appelé <em>Outawak </em>tous les Algonquins Supérieurs, <strong>1670</strong>, 78; trois nations spécialement comprises sous ce nom, 86; éclaircissements sur les missions des Outawais, <strong>1671</strong>, 24; prise de possession solennelle du pays des Outawais, 26; plusieurs bandes outawaises retournent dans leur ancien pays, 31; le P. Henri Nouvel Supérieur des missions des Outawais, <strong>1672</strong>, 31.<br /><br /><strong>Outawais</strong> (Rivière des), appelée par Champlain et Sagard <em>Grande rivière des Algonquins</em>, plus tard <em>Rivière des Prairies</em>, et enfin <em>Rivière des Outawais</em> ou <em>Ottawa</em>. Voyez <em><strong>Prairies</strong></em> (Rivière des)<br /><br /><strong>Outawakamigouk</strong> et <strong>Outawakmikoug</strong>, sauvages algonquins qui demeuraient au nord du lac Huron, <strong>1648</strong>, 62; <strong>1658</strong>, 22.<br /><br /><strong>Outawan</strong>, sauvages venus de la nation des Cheveux-Relevés et qui habitaient au sud de la nation du Castor, c'est-à-dire dans l'île Manitoualin, <strong>1640</strong>, 34. Voyez <em><strong>Outawais</strong></em>.<br /><br /><strong>Outchestigouetch</strong> et <strong>Oukesestigouek</strong>, sauvages montagnais, qui demeuraient au nord des Papinachois, <strong>1643</strong>, 38; excellentes dispositions de ces peuples, <strong>1664</strong>, 18.<br /><br /><strong>Outchibouek</strong> ou <strong>Outchibous</strong>, nation algonquine incorporée avec les Sauteurs, <strong>1667</strong>, 24; <strong>1670</strong>, 79; ils demeuraient au nord du Saut Sainte-Marie, 79.<br /><br /><strong>Outchougai</strong>. Voyez <em><strong>Atchouguets</strong></em>.<br /><br /><strong>Outimagami</strong>, sauvages qui demeuraient au nord des Nipissiriniens, <strong>1640</strong>, 34.<br /><br /><strong>Outiscouagami</strong>, <em>les Longs Cheveux</em>, nom sous lequel on comprenait diverses nations, dont la principale faisait sa demeure au lac Nipissing et à la rivière des Français, <strong>1671</strong>, 36.<br /><br /><strong>Outitchakouk</strong>, sauvages de l'Ouest, <strong>1658,</strong> 21.<br /><br /><strong>Outurbi</strong>, sauvages qui demeuraient au nord du lac Nipissing, <strong>1640</strong>, 34.<br /><br /><strong>Oyogouins</strong>. Voyez <strong><em>Goyogouins</em></strong>.<br /><br /><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">P</span></strong></div><br /><strong>Pageau</strong> (Valentin), jeune parisien, qui demeura seul avec le P. Eumond Masse à Port-Royal, pendant le voyage de M. de Biencourt au Kénébec, <strong>1611</strong>, 37.<br /><br /><strong>Pagouitik</strong>, <strong>1658</strong>, 22. Voyez <em><strong>Sauteurs</strong></em>.<br /><br /><strong>Paouichtigouin</strong>, <strong><em>Paouitagoung</em></strong>, <em><strong>Paouitigoueieuhak</strong></em> et <em><strong>Paouilingouach-irini</strong></em>, nom algonquin des Sauteurs. Voyez <em><strong>Sauteurs</strong></em>.<br /><br /><strong>Papinacbiwek</strong> ou <strong>Papinachois</strong>, sauvages montagnais dont le pays s'étendait au nord-est de celui des Bersiamites, <strong>1641</strong>, 57; demandent qu'on fasse bâtir à Tadoussac une maison pour les missionnaires, <strong>1642</strong>, 39; ...<strong>1643</strong>, 38; visités par le P. Pierre Bailloquet, <strong>1661</strong>, 29; les Gaspésiens surprennent et massacrent plusieurs de leurs gens, <strong>1662</strong>, 17-22; le P. Henri Nouvel y va en mission, <strong>1664</strong>, 6, 13-20; <strong>1665</strong>, 13; <strong>1667</strong>, 27; viennent tous les ans faire la traite à un lieu situé sur le fleuve S. Laurent environ cinquante lieues plus bas que Tadoussac, <strong>1669</strong>, 21; visités par le P. Charles Albanel, <strong>1670</strong>, 12; puis par le P. François de Crepieul, <strong>1672</strong>, 30.<br /><br /><strong>Papiragad'ek</strong>, sauvages du Nord, <strong>1640</strong>, 12. [Ce mot, qui est ainsi orthographie dans la première édition, est évidemment pour <strong><em>Papiraga8ek</em></strong>, ou mieux <strong><em>Papinagouek</em></strong> ou <strong><em>Papinachois</em></strong>.]<br /><br /><strong>Paslistaskau</strong>, lieu ainsi nommé entre le Saguenay et la baie d'Hudson, et qui sépare les eaux du Nord et du Sud, <strong>1672</strong>, 47.<br /><br /><strong>Passepec</strong>, port d'Acadie, <strong>1611</strong>, 51.<br /><br /><strong>Pastedechouan</strong> (Pierre), sauvage baptisé en France; —son histoire, <strong>1633</strong>, 6-7,20.<br /><br /><strong>Peltrie</strong> (Marie Madeleine De la), fondatrice des Ursulines de Québec, <strong>1639</strong>, 3, 4; histoire de sa vocation, 6-8; on la conduit à Sillery, 8; ardeur de son zèle, 8; on lui donne six petites filles sauvages, 9; l'archevêque de Paris lui accorde deux religieuses, <strong>1640</strong>, 2; accueil qu'elle leur fait, 4; tient quelques enfants sur les fonts du baptême, 6; va à la messe de minuit à Sillery, 20; lave les pieds aux femmes malades de l'Hôtel-Dieu, le Jeudi-Saint, 41; ses premiers travaux, soins qu'elle prend des petites filles sauvages, 44-48; va à la messe de minuit à Sillery avec deux ou trois petites séminaristes, <strong>1641</strong>, 4; tâche de gagner les Sauvages par ses bonnes manières et sa charité, 5; se trouve à la prise de possession de Montréal, <strong>1643</strong>, 8; communie à la messe que le P. Duperon célébra sur la Montagne de Montréal, 53; joie des petites séminariste à son retour, <strong>1644</strong>, 29; va à Tadoussac, 63; histoire abrégée de sa fondation, <strong>1652</strong>, 43; sa sainte mort, <strong>1672</strong>, 57; notice sur sa vocation, ses vertus et sa mort, 57-70.<br /><br /><strong>Pemetig</strong> ou <strong>Pemetic</strong>, nom sauvage d'une île située vers l'embouchure de la rivière Pemtegouet ou Pentagouet (auj. Penobscot), et que Champlain appela <strong><em>Monts-Déserts</em></strong>, à cause de son aridité, <strong>1611</strong>, 44.<br /><br /><strong>Pencouit</strong> ou <strong>Pemquid</strong>, îles où les Anglais de la Virginie faisaient tous les ans la pêche de la morue, <strong>1611</strong>, 46.<br /><br /><strong>Pentagouet</strong> (auj. <strong><em>Penobscot</em></strong>), rivière que quelques auteurs anciens ont appelée <em><strong>Norembègue</strong></em>, <strong>1611</strong>, 5,11; les Etchemins s'étendaient jusqu'à cette rivière, 15; ...37; les Pères Capucins y avaient un petit hospice, <strong>1647</strong>, 52; les Etchemins de Pentagouet font partie de la mission abénaquise, <strong>1660</strong>, 27.<br /><br /><strong>Pentagouetch</strong>, sauvages de la rivière Pentagouet, <strong>1640</strong>, 35.<br /><br /><strong>Percée</strong> (Île), on y vient de France faire la pêche de la morue, <strong>1636</strong>, 48; <strong>1662</strong>, 17; ...1646, 86; on y fait la paix entre les sauvages d'Acadie et les Bersiamites, 87; le tremblement de terre s'y fait sentir, <strong>1663</strong>, 5; le marquis de Tracy y change de vaisseau, <strong>1665</strong>, 4.<br /><br /><strong>Perdrix</strong> (La), capitaine algonquin de la Nation de l'Île, <strong>1634</strong>, 88; fait difficulté d'embarquer les missionnaires, <strong>1635</strong>, 24.<br /><br /><strong>Peré</strong> (Le Sieur), trouve une mine de cuivre au lac Supérieur, <strong>1672</strong>, 2.<br /><br /><strong>Peritibistokou</strong>, rivière, au-dessous de Tadoussac, <strong>1664</strong>, 14.<br /><br /><strong>Perle</strong> (Le Sieur De la), chirurgien des Trois-Rivières, <strong>1637</strong>, 21.<br /><br /><strong>Perrault</strong> (Julien), Père jésuite, auteur d'une relation des missions du Cap-Breton, <strong>1635</strong>, 42.<br /><br /><strong>Perrot</strong> (Madame), nièce de M. Talon; —marraine d'un iroquois, de sa femme et de sa fille, <strong>1671</strong>, 5.<br /><br /><strong>Petit</strong> (Le Sieur), capitaine du régiment de Carignan, <strong>1666</strong>, 6.<br /><br /><strong>Petite-Nation</strong> des Algonquins, ou <strong>Wawechkaïrini</strong>, sauvages de la langue algonquine, qui demeuraient sur la rivière des <strong><em>Prairies</em></strong> (auj. l'Outawais); —les missionnaires passaient chez ce peuple pour monter au pays des Hurons, <strong>1635</strong>, 25; un de leur capitaines demande au gouverneur des lettres "qui empêchent de mourir," 1637. 85; ...<strong>1640</strong>, 34; descendent souvent aux Trois-Rivières, <strong>1641</strong>, 29; conversion d'un sorcier de cette nation, 35; ...57; <strong>1646</strong>, 34; <strong>1658</strong>, 22.<br /><br /><strong>Petit-Pré</strong> (François), français demeurant au pays des Hurons, <strong>1635</strong>, 39; ...<strong>1637</strong>, 97; soutient les missionnaires par sa chasse, 121; échappe seul à la maladie, 124.<br /><br /><strong>Petun</strong> (Nation du). Voyez <strong><em>Khionontatehronon</em></strong>.<br /><br /><strong>Picousitesinacut</strong>,<em> lieu où l'on use les souliers</em>, vers la baie d'Hudson, <strong>1672</strong>, 49.<br /><br /><strong>Piecouagami</strong> ou <em><strong>lac S. Jean</strong></em>, <strong>1647</strong>, 65; la nation du Porc-épic ou des Kacouchaki en habite les bords, <strong>1652</strong>, 16; ...<strong>1658</strong>, 20; <strong>1660</strong>, 12; description de ce lac, <strong>1661</strong>, 14; ...<strong>1665</strong>, 16; <strong>1672</strong>, 44.<br /><br /><strong>Pierre Antoine le Sauvage</strong>, parent de La Nasse, <strong>1634</strong>, 5.<br /><br />Pie<strong>rre-Blanche</strong> (La), port du pays des Etchemins, <strong>1611</strong>, 30.<br /><br /><strong>Pierron</strong> (Jean), Père jésuite, missionnaire à Agnié, <strong>1667</strong>, 28; envoyé à Québec pour y donner des informations, <strong>1668</strong>, 13; retourne à Agnié, et remplace le P. Fremin, 32; relation qu'il envoie de cette mission, <strong>1670</strong>, 23-44; mandé à Onnontagué, 27, 45, 76; revient à Agnié, 46.<br /><br /><strong>Piescaret</strong> (Simon), capitaine des Algonquins de l'Île, et filleul de M. de Champflour; —sa conversion, <strong>1641</strong>, 34, 35; revient victorieux d'une expédition contre les Iroquois, <strong>1643</strong>, 59; parle au traité des Trois-Rivières,<strong> 1645</strong>, 28; tué en trahison par les Iroquois, <strong>1647</strong>, 4, 7; quelle fut l'occasion de sa conversion et de son baptême, 68; avait été nommé pour maintenir la paix entre les différentes nations qui se rassemblaient aux Trois-Rivières, 72; détails sur l'expédition qu'il fit contre les Iroquois en l'année 1645, 1<strong>650</strong>, 43.<br /><br /><strong>Pigarouich</strong> (Etienne), sorcier ou jongleur; —ses disputes avec le P. Le Jeune, <strong>1637</strong>, 45-48; espérances qu'on a de sa conversion, <strong>1638</strong>, 3; instruit sa famille et la fait baptiser, <strong>1639</strong>, 34-38; parle dans une assemblée à S. Joseph de Sillery, <strong>1640</strong>, 7; sa foi, 26, 27; son zèle, <strong>1643</strong>, 16-18; monte aux Trois-Rivières, et s'y pervertit, <strong>1644</strong>, 31; témoigne du repentir, 32; retombe encore, 34; nouveau repentir, 37.<br /><br /><strong>Pijart</strong> (Pierre), Père jésuite; —arrive à Québec, <strong>1635</strong>, 19; part pour les missions huronnes, 20; son arrivée en cette mission, <strong>1636</strong>, 97; ...<strong>1637</strong>, 21; baptise le capitaine qui l'avait amené du pays des Hurons, 22; remonte à cette mission, 69, 70; redescend aux Trois-Rivières, 87; ...89; retourne au pays des Hurons, 92; travaille, avec le P, Lemercier, à l'instruction des enfants hurons, 104; redescend à Québec, 178; <strong>1638</strong>, 59; employé de nouveau à la mission des Hurons, <strong>1640</strong>, 72; se rend à la nation du Petun, <strong>1641</strong>, 59; il y travaille à la mission des Apôtres, 69; employé à Ste. Marie, <strong>1642</strong>, 61; <strong>1644</strong>, 77.<br /><br /><strong>Pijart</strong> (Claude), Père jésuite; —son arrivée, <strong>1637</strong>, 87; se trouve aux Trois-Rivières, 89; <strong>1640</strong>, 26; prend soin de l'instruction des pauvres à l'Hôtel-Dieu, 39; et de trois petites filles des Ursulines, 46; sur le point de se noyer, 49; parti pour le pays des Nipissiriniens, <strong>1641</strong>, 58; son arrivée au pays des Hurons, 62; au printemps, il en repart à la suite des Nipissiriniens, 82, 93 ; demeure à la mission des Hurons, <strong>1642</strong>, 98; va au pays des Nipissiriniens avec le P. Ménard, 99; ...<strong>1643</strong>, 3; <strong>1644</strong>, 102; seul de la langue algonquine chez les Hurons, 104; en mission chez les Nipissiriniens, <strong>1646</strong>, 80; retourne chez les Hurons, 84; ce qu'il marque de la mort et des vertus du P. Garreau, <strong>1656</strong>, 42, 43; il reçoit le dernier soupir de ce Père, à Montréal, 42.<br /><br /><strong>Pilotois</strong>, nom que les Basques donnaient aux autmains ou sorciers d'Acadie, <strong>1611</strong>, 17. Voyez <em><strong>Autmains.</strong></em><br /><br /><strong>Pinguet</strong> (Le Sieur), monte aux Trois-Rivières contre les Iroquois, <strong>1637</strong>, 92.<br /><br /><strong>Pipounoukhet</strong> ou <em><strong>Kapipou noukhet</strong></em>, divinités des Montagnais, <strong>1634,</strong> 13; <strong>1636</strong>, 38.<br /><br /><strong>Piraube</strong> (Martial), conduit l'action d'un drame représenté en l'honneur du Dauphin, <strong>1640</strong>, 6; parrain d'un jeune huron, <strong>1643</strong>, 29.<br /><br /><strong>Piribisticou</strong>, rivière, au dessous de Tadoussac, <strong>1665</strong>, 16.<br /><br /><strong>Piskitang</strong>, nation sauvage, <strong>1653</strong>, 32.<br /><br /><strong>Pitchibourinik</strong>, nation algonquine de la baie d'Hudson, <strong>1660</strong>, 11. [Comparez le suivant.]<br /><br /><strong>Pitchiboutounibouek</strong>, sauvages qui habitaient la côte du sud-est de la baie d'Hudson,<strong> 1672</strong>, 54.<br /><br /><strong>Place</strong> (Jacques de La), Père jésuite; son arrivée, 1<strong>641</strong>, 55; employé à Québec, <strong>1642</strong>, 3; à Miscou, <strong>1647</strong>, 76.<br /><br /><strong>Plat</strong> (Le), surnom français d'Atsena, chef huron de la tribu de l'Ours, <strong>1657</strong>, 20.<br /><br /><strong>Plâtrier</strong>, capitaine de vaisseau, de Honfleur; fait la pêche au Port-aux-Coquilles, <strong>1611</strong>, 32; reconnaît les droits de M. de Biencourt, 32.<br /><br /><strong>Pleymouth</strong>, <strong>1647</strong>, 52, 56; le P. Druillettes y va en ambassade de la part des Abénaquis, <strong>1652</strong>, 26.<br /><br /><strong>Pointe-aux-Alouettes</strong>, <strong>1663</strong>, 5.<br /><br /><strong>Poisson</strong>, français prisonnier chez les Iroquois, <strong>1652</strong>, 35.<br /><br /><strong>Poissons-Blancs</strong>. Voyez <strong><em>Atticamègues</em></strong>.<br /><br /><strong>Ponarac</strong>, <strong>1656</strong>, 39, lisez <em><strong>Pouarac</strong></em> ou <em><strong>Poualac</strong></em>.<br /><br /><strong>Poncet</strong> (Joseph Antoine), Père jésuite; arrive en <strong>1639</strong>, et monte la même année à la mission des Hurons: —se trouve aux Trois-Rivières, <strong>1641</strong>, 30; il était descendu passer l'hiver à Québec, 62; employé aux Trois-Rivières, <strong>1642</strong>, 3; baptise, à Montréal, le premier sauvage qui y ait été fait chrétien, 38; hiverne à Montréal, <strong>1643</strong>, 51; ...54; pris par les Iroquois, au Cap-Rouge, <strong>1653</strong>, 8; sa captivité et sa délivrance, 9-17; il profita de sa captivité pour travailler à la paix, 18; on avait offert un collier pour sa délivrance, 23; jour auquel il arriva à Québec, 24; sa soutane vendue aux Iroquois par des Hollandais, <strong>1657</strong>, 36.<br /><br /><strong>Porc-épic</strong> (Nation du) ou Kacouchakhi, <strong>1638</strong>, 21; en rapport avec les Sauvages de Tadoussac, <strong>1640</strong>, 34; d'un naturel très doux, <strong>1641</strong>, 57; ...<strong>1643</strong>, 38; le P. De Quen y fait un voyage, <strong>1647</strong>, 64-66; habite les bords du lac S. Jean. 1<strong>652</strong>, 16; <strong>1672</strong>, 44.<br /><br /><strong>Port-au-Mouton</strong>, <strong>1611</strong>, 51.<br /><br /><strong>Port-aux-Coquilles</strong>, <strong>1611</strong>, 32.<br /><br />Porte (Le Sieur De la), parrain d'un jeune sauvage, 1637, 19.<br /><br /><strong>Portneuf</strong> (Rivière de), <strong>1664</strong>, 14.<br /><br /><strong>Port-Royal</strong>, l'un des plus beaux ports de l'Acadie; —M. de Monts s'y établit, <strong>1611</strong>, 2, 4; concédé à M. de Poutrincourt, 25; M. de Poutrincourt y arrive, 26; on y souffre de la famine, 29; pendant le voyage de M.de Biencourt au Kénébec, il n'y reste que le P. Masse et un autre français, 37; La Sanssaye vient y prendre les Jésuites pour les emmener avec lui, 44; pillé et brûlé par les Anglais, 53, 55.<br /><br /><strong>Port-Royal</strong> (Rivière de), <strong>1611</strong>, 6.<br /><br /><strong>Potherie</strong> (M. de la), gentilhomme normand; —arrivée de sa famille, <strong>1636</strong>, 3, 42; le P. Vimont arrête chez lui en montant aux Trois-Rivières, <strong>1640</strong>, 7; gouverneur des Trois-Rivières, <strong>1648</strong>, 6; un de ses neveux fait prisonnier par les Iroquois, 8; permet à un prisonnier iroquois d'aller trouver ses compatriotes pour les désabuser, 9; ...<strong>1658</strong>, 17.<br /><br /><strong>Poualac</strong>, <em><strong>Guerriers</strong></em>, nation de l'Ouest, <strong>1658</strong>, 21; <strong>1660</strong>, 13; disposés à écouter les missionnaires, 27.<br /><br /><strong>Poutewatami</strong>, sauvages de la langue algonquine, voisins des Puants, <strong>1640</strong>, 35; se réfugient chez les Sauteurs, <strong>1642</strong>, 97; le P. Claude Allouez y fait une mission, <strong>1667</strong>, 18; leur pays, leurs mœurs, 18; lettre du P. Allouez sur cette mission, <strong>1670</strong>, 95; ...<strong>1671</strong>, 42.<br /><br /><strong>Poutrincourt</strong> (Jean de Biencourt, Sieur de), <strong>1611</strong>, 18; obtient la concession de Port-Royal, 25; se rend à Paris, et promet au roi de partir incessamment pour la Nouvelle-France, 26; le P. Coton lui offre des missionnaires, 26; il part sans les Jésuites, 26; hiverne à Port-Royal, où il souffre de la faim, 29; reçoit souvent à sa table Membertou et sa famille, 29; va au pays des Etchemins, et y fait reconnaître son fils pour vice-amiral par quatre vaisseaux français qu'il trouve à la Pierre-Blanche, 30; retourne en France, 30, 31, 38; fait grâce au jeune Dupont, et lui rend sôn vaisseau à la prière du P. Biard, 30 engage la marquise de Guercheville à entrer en société avec lui, 38.<br /><br /><strong>Pradère</strong>, soldat du regiment de Carignan, guéri miraculeusement par Ste. Anne, <strong>1667</strong>, 31.<br /><br /><strong>Prairie de la Madeleine</strong>, vis-à-vis de Montréal, <strong>1671</strong>, 12.<br /><br /><strong>Prairies</strong> (Des), français qui donna son nom à la rivière des Prairies, <strong>1640</strong>, 34.<br /><br /><strong>Prairies</strong> (Rivière des), <strong>1635</strong>, 25. [Ce nom, restreint aujourd'hui au chenal qui sépare l'île Jésus de l'île de Montréal, s'étendait d'abord à tout l'Outawais.] Inscription qu'en fait M. Duplessis, <strong>1636</strong>, 65; origine de ce nom, <strong>1637</strong>, 75; <strong>1640</strong>, 34; la Petite-Nation demeure sur cette rivière, 34; baigne le nord de l'île de Montreal, <strong>1642</strong>, 36; appelée <em>grand fleuve</em>, 36; reçoit les eaux de plusieurs autres rivières, 46; infestée d'Iroquois, <strong>1643</strong>, 71; <strong>1644</strong>, 42; le Père Jogues est spécialement chargé d'engager les Agniers à ne plus en boucher le passage aux Hurons, <strong>1646</strong>, 41; les Hurons passaient par cette rivière pour éviter les Iroquois, <strong>1648</strong>, 46; ...<strong>1663</strong>, 28; <strong>1667</strong>, 5.<br /><br /><strong>Présents</strong>. Les Sauvages en font de deux espèces, <strong>1636</strong>, 119; en font pour toutes sortes de fins, <strong>1642</strong>, 53.<br /><br /><strong>Prevost</strong> (M.), commandant du vaisseau le <em>Saint-Joseph</em>, à Miscou, <strong>1645</strong>, 35.<br /><br /><strong>Prince</strong> (Le), surnom d'<em><strong>Atticamegou</strong></em>, <strong>1633</strong>, 14; <strong>1636</strong>, 15, 16, 29.<br /><br /><strong>Puants</strong> (Nation des) ou <em><strong>Gens de la Mer</strong></em>, en algonquin Winipegou; les Hurons les appelaient <em><strong>Aweatsiwaenhronon</strong></em>. D’où leur est venu ce nom, <strong>1640</strong>, 35; <strong>1648</strong>, 62. Voyez <em><strong>Aweatsiwaenhronon</strong></em> et <em><strong>Winipegouek</strong></em>.<br /><br /><strong>Puants</strong> (Lac des), ou mieux <em><strong>Baie des Puants</strong></em>, aujourd'hui <em>Baie-Verte (Green bay),</em> dans le lac Michigan, <strong>1648</strong>, 62; <strong>1654</strong>, 9; <strong>1660</strong>, 9; appelé aussi lac S. François, <strong>1670</strong>, 97; mission S. François-Xavier de la baie des Puants, <strong>1671</strong>, 25; 1<strong>672</strong>, 38; description de cette baie, 37; peuples qui en habitent les bords, 38.<br /><br /><strong>Puants</strong> (Rivière des), auj. <em>Rivière des Renards</em> (Fox river), qui se jette au fond de la baie des Puants, <strong>1670</strong>, 96; appelée aussi Rivière S. François, 96.<br /><br /><strong>Puiseaux</strong> (Pierre de), parrain de la femme du Borgne de l'Île, à Montréal, <strong>1643</strong>, 54.<br /><br /><br /><p></p><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">Q</span></strong></div><p><strong>Québec</strong> ou <strong>Kébec</strong>.-Les Français qui vinrent s'y fixer les premiers furent plus sujets aux maladies la première année que la seconde, causes que l'on en donne, <strong>1611</strong>, 4; Champlain est constitué lieutenant de M. de Monts, et vient s'établir à Québec, 25; situation de cette ville, <strong>1626</strong>, 1; les Pères Jésuites y arrivent, 5; Y reviennent après la restitution du pays, <strong>1632</strong>, 1-7; les nations d'alentour, sont errantes, 6; état dans lequel les Anglais remettent Québec aux Français, 7; les clefs de la place sont remises à M. Emeric de Caen et à M. Duplessis-Bochart son lieutenant, 8; M. de Champlain y revient avec le titre de gouverneur, <strong>1633</strong>, 1, 25; il y meurt et y est enterré, <strong>1636</strong>, 56; M. de Montmagny y arrive, et M. de Châteaufort lui remet les clefs de la ville 2; ce que M. de Champlain et M. de Montmagny ajoutèrent aux fortifications de Québec, 24, 41; sa population s'accroît, 42; Madame de la Peltrie y fonde le couvent des Ursulines, arrivée des Ursulines et des Hospitalières, <strong>1639</strong>, 6-8; les sauvages des environs de Québec font la traite avec les Atticamègues, <strong>1640</strong>, 34;incendie de Notre-Dame de Recouvrance, 4, 50; état de la Résidence de Québec, <strong>1643</strong>, 2; M. d'Ailleboust remplace M. de Montmagny, <strong>1648</strong>, 2; la <strong><em>grande églse</em></strong> bâtie, on y fait l'office, <strong>1651</strong>, 4; le fort S. Louis, <strong>1656</strong>, 39; la galerie du Château s'écroule, <strong>1658</strong>, 16; M. d'Ailleboust remet les clefs du fort au vicomte d'Argenson, 17; le baron d'Avaugour remplace le vicomte d'Argenson, <strong>1661</strong>, 10; tremblement de terre et météores, <strong>1663</strong>, 2-9; aspect de cette ville, 26; M. de Mésy, gouverneur de Québec, <strong>1664</strong>, 34; divers phénomènes et météores, <strong>1665</strong>, 22; M. de Courcelles arrive à Québec, 25; onze vaisseaux mouillés dans la rade, <strong>1667</strong>, 4; quatre-vingt-treize mariages s'y font dans trois ans, <strong>1668</strong>, 2; baptême solennelle de Garaconthié, fait par Mgr. l'évêque de Pétrée, dans la cathédrale, <strong>1670</strong>, 6; M. de Frontenac remplace M. de Courcelles, <strong>1672</strong>, 1.<br /><br /><strong>Quen</strong> (Jean De), Père jésuite;-son arrivée, <strong>1635</strong>, 22; employé au collège, <strong>1636</strong>, 4;...26, 27; remplace le P. Charles Lalemant à la Résidence de N. D. de Recouvrance, 43; <strong>1637</strong>, 7; fait le catéchisme aux Français après les vêpres, 40; employé au collège, <strong>1636</strong>, 4;...26, 27; remplace le P. Charles Lalemant à la Résidence de N. D. de Recouvrance, 43; <strong>1637</strong>, 7; fait le catéchisme aux Français apres les vêpres, 40; employé à la Résidence de Sillery, <strong>1640</strong>, 16, 23, 31; soin qu'il prend des malades de l'Hôpital, 39; écrit des Trois-Rivières, <strong>1641</strong>, 29;...36; employé à Sillery, <strong>1642</strong>, 3, 30; en mission à Tadoussac, 39; instruit les Algonquins de Sillery, <strong>1643</strong>, 10; retourne à Tadoussac, 32-36; employé de nouveau à Sillery, 40; <strong>1644</strong>, 5, 8, 9; à Québec, 30, 65; redescend à la mission de Sainte-Croix à Tadoussac, <strong>1647</strong>, 61; voyage de ce Pére à la nation du Porc-épic, 64-66; en mission à Tadoussac avec le P. de Lionnes, <strong>1648</strong>, 40; évangélise les Oumamiwek, <strong>1651</strong>, 14; réside plus ordinairement à Tadoussac, <strong>1652</strong>, 11; fait une mission au lac St. Jean, <strong>16­20</strong>, et au pays des Oumamiwek, 20; Supérieur des missions de la Nouvelle-France, <strong>1656</strong>, 2; 1657, 1.<br /><br /><strong>Quentin</strong> (Claude), Père jésuite; -arrive en Acadie avec M. de la Saussaye, <strong>1611</strong>, 43; revient en Amérique, son arrivée à Québec, <strong>1635</strong>, 19; employé aux Trois-Rivières, <strong>1636</strong>, 10; sa charité, 21; fait un voyage à quelques lieues des Trois-Rivières, 57; revient à Québec, <strong>1637</strong>, 87; envoyé à Miscou, <strong>1638</strong>, 31; <strong>1648</strong>, 76; repasse en Europe, <strong>1641</strong>, 1; revient en Canada, <strong>1643</strong>, 5; ...19; employé à Sillery, <strong>1644</strong>, 5.<br /><br /><strong>Quénébec</strong>. Voyez <strong><em>Kénébec</em></strong>.<br /><br /><strong>Queues-Coupées</strong> (Nation des), évangélisée d'abord par le P. Ménard, puis par le P. Allouez, <strong>1669</strong>, 19.<br /><br /><strong>Queylus</strong> (L'Abbé de), -son arrivée, <strong>1668</strong>, 4, 30.<br /></p><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">R</span></strong></div><br /><strong>Raffeix</strong> (Pierrc), Père jésuite; suit M. de Courcelles dans son expédition contre les Iroquois, 1666, 6, 9; missionnaire à Tsonnontonan, 1672, 18<br /><br /><strong>Ragueneau</strong> (Paul), Père Jésuite;-son arrivée, <strong>1636</strong>, 60; s'embarque pour la mission des Hurons, <strong>1637</strong>, 67; de retour à Québec, 85; remonte aux Trois-Rivières, pour de là s'embarquer pour la mission des hurons, 87; envoie de ses nouvelles au P. Le Jeune, 90; surnommé <strong><em>Aondecheté</em></strong> par les Hurons, <strong>1639</strong>, 53; communique au Père Le Jeune une carte du pays des Hurons, <strong>1640</strong>, 35; employé à la mission de la Conception chez les Attignawantans, 78; envoyé pour parlementer avec les Iroquois, <strong>1641</strong>, 41; remonte à la mission des Hurons, 47, 48, 58; il avait passé l'hiver à Québec, 62; employé de nouveau à la mission de la Conception, <strong>1642</strong>, 61; ...<strong>1644</strong>, 78; Supérieur des missions huronnes, <strong>1645</strong>, 38; ...<strong>1648</strong>, 45; <strong>1649</strong>, 1; Supérieur de toutes les missions du Canada, <strong>1650</strong>, 1; il descend à Québec avec les Hurons qui avaient échappé aux massacres des Iroquois, 1; ... 48; <strong>1651</strong>, 1; lettre qu'il écrit au P. Provincial sur la mort du P. Buteux, <strong>1652</strong>, 1; autre lettre où il annonce le meurtre des Hurons de la Roche fait par les Iroquois, <strong>1657</strong>, 54.<br /><br /><strong>Ralde</strong> (M. de la), <strong>1632</strong>, 13, 14.<br /><br /><strong>Ramage</strong> (Marie Esther), femme d'Elie Godin, de Ste. Anne du Petit-Cap, guérie miraculeusement, <strong>1667</strong>, 30.<br /><br /><strong>Rasawa koueton</strong>, sauvages voisins des Puants, <strong>1640</strong>, 35.<br /><br /><strong>Ratel</strong> (Jacques), Frère jésuite; —son arrivée, <strong>1640</strong>, 4.<br /><br /><strong>Rat musque</strong> (Chasse du), <strong>1635</strong>, 18.<br /><br /><strong>Raymbaut</strong> (Charles), Père jésuite, <strong>1637</strong>, 22; employé aux Trois-Rivières, 1<strong>640</strong>, 11; danger qu'il courut en montant aux Trois-Rivières, 49; son arrivée au pays des Hurons, <strong>1641</strong>, 62; il en repart le printemps à la suite des Nipissiriniens, 82, 93 ; se rend au Saut Ste. Marie avec le P. Jogues, <strong>1642</strong>, 97; part pour le pays de Nipissriniens avec le P. Ménard, une tempête rompt le voyage, 98; sa mort, <strong>1643</strong>, 2, 3; <strong>1644</strong>, 74.<br /><br /><strong>Raymbaut</strong>, capitaine de vaisseau;—monte aux Trois-Rivières, <strong>1637</strong>, 91.<br /><br /><strong>Raze</strong> (Cap de), <strong>1665</strong>, 4.<br /><br /><strong>Razilly</strong> (M. le Commandeur de); les Anglais lui rendent Pentagouet, <strong>1635</strong>, 12, 19; estime dont il est l'objet en Acadie, <strong>1636</strong>, 41.<br /><br /><strong>Récollets</strong>. Les premiers ils persuadèrent aux Sauvages de cultiver la terre, <strong>1626</strong>, 2; premiers missionnaires des Hurons, 2; leur chapelle dédiée à S. Charles, 9; reviennent en Canada, <strong>1670</strong>, 2.<br /><br /><strong>Rémy de Courcelles</strong> (Daniel de), gouverneur du Canada;—son arrivée, <strong>1665</strong>, 25; se met à la tête d'une expédition contre les Iroquois, <strong>1666</strong>, 6, 8; redouté des Iroquois, <strong>1669</strong>, 5; ils lui demandent secours contre les Loups, 5; fait remettre aux Iroquois trois prisonniers qu'il avait rachetés des Outawais, 17; parrain de Garaconthié, <strong>1670</strong>, 6; offre satisfaction aux Tsonnontouans pour le meurtre de quelques-uns de leurs gens, 76, 77; fait une reconnaissance du pays des Iroquois, <strong>1671</strong>, 2; exige des Tsonnontouans qu'ils lui remettent des prisonniers qu'ils avaient faits sur les Outawais, 3; repasse en France, <strong>1672</strong>, 1.<br /><br /><strong>Renards</strong> (Nation des). Voyez <em><strong>Outagamis</strong></em>.<br /><br /><strong>Rencontre</strong> (Pierre), tué par les Iroquois,<strong> 1661</strong>, 35.<br /><br /><strong>Recouvrance</strong> (Notre-Dame de), Résidence des Pères Jésuites à Québec, <strong>1635</strong>, 3; 1636, 75; ferveur des jeunes gens de cette Résidence, <strong>1637</strong>, 7; incendie de cette Résidence,<strong> 1640</strong>, 4, 50; ...<strong>1641</strong>, 2.<br /><br /><strong>Renée de la Nativité</strong> (La Mère), religieuse hospitalière; son arrivée, <strong>1654</strong>, 31.<br /><br /><strong>Renselaerswich</strong> ou <em><strong>Fort d'Orange</strong></em>, aujourd'hui <em><strong>Albany</strong></em>. Voyez <em><strong>Orange</strong></em>.<br /><br /><strong>Repentigny</strong> (Pierre Le Gardeur de);—arrivée de sa famille, <strong>1636</strong>, 3, 24, 42; parrain d'un sauvage, 26; avait fait sa provision de farine pour deux ans, 52; parrain d'un sauvase huron, <strong>1643</strong>, 30; sa mort, <strong>1648</strong>, 2.<br /><br /><strong>Repentigny</strong> (Marie Madeleine Le Gardeur de), fille du précédent, et femme de Jean Paul Godefroy;—marraine d'un petit séminariste huron, <strong>1638</strong>, 9; fait le lavement des pieds aux femmes de l'Hôpital, le Jeudi-saint, avec Madame de la Peltrie, <strong>1640</strong>, 41.<br /><br /><strong>Restgouch</strong>, sauvages de la Baie des Chaleurs, <strong>1642</strong>, 43.<br /><br /><strong>Rhiierrhonon</strong>, <strong>1635</strong>, 33. Voyez <em><strong>Eriehronon</strong></em>.<br /><br /><strong>Richard</strong> (André), Père jésuite, <strong>1636</strong>, 76; missionnaire à Miscou, <strong>1642</strong>, 43; lettre qu'il écrit au P. Le Jeune, <strong>1643</strong>, 36-38; confesse une femme qui avait été baptisée par le P. Biard, 37; ses travaux à Miscou, <strong>1645</strong>, 35; danger qu'il court, <strong>1646</strong>, 84; en mission à la Baie des Chaleurs, 88; résiste mieux que les autres missionnaires au climat de Miscou, <strong>1647</strong>, 77; encore employé aux missions du Golfe, <strong>1659</strong>, 7; 1661, 30; <strong>1662</strong>, 17.<br /><br /><strong>Richelieu</strong> (Le Cardinal de), <strong>1633</strong>, 1; <strong>1634</strong>, 1; favorise l'établissement de forts qui puissent protéger le pays, 91; on apprend sa mort, <strong>1643</strong>, 5.<br /><br /><strong>Richelieu</strong> (Fort de), bâti par Champlain sur l'île de Ste-Croix, à quinze lieues de Québec, <strong>1634</strong>, 91; nom sauvage de cette petite île, <strong>1635</strong>, 13; ... <strong>1636</strong>, 41.<br /><br /><strong>Richelieu</strong> (Fort de), bâti par M. de Montniagny à l'embouchure de la rivière des Iroquois (auj. <em><strong>Sorel</strong></em>), <strong>1642</strong>, 36, 44, 50, 51; attaque des Iroquois sur les travailleurs, 51; heureux effets de la construction de ce fort, 61; M. de Montmagny fait planter une croix en mémoire de la victoire qu'on y rempota 6ur les Iroquois, 52; ...<strong>1644</strong>, 45; les Iroquois s'en approchent pour le surprendre, <strong>1645</strong>, 18; rebâti par M. de Chambly, <strong>1665</strong>, 10.<br /><br /><strong>Richelieu</strong> (Rivière de) ou de Sorel. Voyez Rivière des <em><strong>Iroquois</strong></em>.<br /><br /><strong>Richelieu</strong> (Îles de), <strong>1663</strong>, 27; <strong>1664</strong>, 29.<br /><br /><strong>Richelieu</strong> (Saut de), <strong>1665</strong>, 10.<br /><br /><strong>Rigibouctou</strong> (Baie de), <strong>1646</strong>, 88 : demeurée aux Français, <strong>1659</strong>, 7.<br /><br /><strong>Rigibouctou</strong> (Rivière de), <strong>1659</strong>, 7.<br /><br /><strong>Rigué</strong>, <strong>1656</strong>, 32, probablement pour <em><strong>Erié</strong></em>.<br /><br /><strong>Riguehronon</strong>, <strong>1660</strong>, 7; <strong>1661</strong>, 29. Voyez <em><strong>Eriehronon</strong></em>.<br /><br /><strong>Roberval</strong> (Le Sieur de), entreprit de faire un établissement en Amérique, <strong>1611</strong>, 2.<br /><br /><strong>Robin</strong> (Thomas), dit de <em><strong>Coloignes</strong></em>, associé à M. de Poutrincourt, <strong>1611</strong>, 26; retourne en France avec M. de Biencourt, 26; difiicultés que lui suscitent deux marchands huguenots pour l'empêcher de passer les Jésuites en Canada, 27; les Jésuites lui sont associés à la place de ces marchands, 26; il part de Dieppe avec eux, 28.<br /><br /><strong>Roche</strong> (Le Marquis de la);—fait une tentative d'établissement en Amérique, <strong>1611</strong>, 2, 66.<br /><br /><strong>Boche</strong> (Nation de la) ou du <strong>Rocher</strong>, l'une des trois tribus huronnes qui vinrent se réfugier dans l'île d'Orléans;—se donne aux Onnontagués, 1657, 20-23; les Onnontagués traitent ces malheureux Hurons en prisonniers de guerre, 54-56.<br /><br /><strong>Boche-Brûlée</strong>, <strong>1652</strong>, 35.<br /><br /><strong>Roche-Jacquelin</strong> (Le Chevalier de la), commandant de navire, mouille l'ancre devant Québec, <strong>1635</strong>, 19; dispose un calviniste à se faire instruire par les Pères Jésuites, 22.<br /><br /><strong>Rocher</strong> (Nation du). Voyez <em><strong>Roche</strong></em>.<br /><br /><strong>Roland</strong>, chef souriquois, <strong>1611</strong>, 61.<br /><br /><strong>Ronferé</strong>, enseigne, l'un des gens de La Saussaye, <strong>1611</strong>, 47.<br /><br /><strong>Roquai</strong>, sauvages qui demeuraient au nord du saut Sainte-Marie, <strong>1640</strong>, 34.<br /><br /><strong>Rougemont</strong>, (Le Sieur de), capitaine du régiment de Carignan, <strong>1666</strong>, 6.<br /><br /><strong>Rousseau</strong> (M.), aux Trois-Rivières; parrain d'un petit sauvage, <strong>1636</strong>, 22.<br /><strong>Roy</strong> (Mathurin), habitant de Québec;—sa femme miraculeusement guérie par Ste. Anne, <strong>1667</strong>, 30.<br /><br /><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">S</span></strong></div><br /><strong>Sadilege</strong>, nom sauvage de Tadoussac, <strong>1646</strong>, 29.<br /><br /><strong>Sagahiganirini</strong>, <em><strong>Sagachiganiriniwek</strong></em> ou <em><strong>Sakahiganiriwek</strong></em>, nation algonquine qui demeurait au sud des Sauvages de l'Île, 1640, 34; 1646, 34; <strong>1648</strong>, 62.<br /><br /><strong>Sagamie</strong>, étendue de pays soumis à un <em><strong>sagamo</strong></em>, <strong>1611</strong>, 11.<br /><br /><strong>Sagamité</strong>, de quoi elle était faite, <strong>1633</strong>, 4.<br /><br /><strong>Sagamodin</strong>, diminutif de <em><strong>sagamo</strong></em>, 1611, 11.<br /><br /><strong>Sagamos</strong> ou chefs, parmi les nations de l'Acadie, <strong>1611</strong>, 11; quelques Montagnais donnaient aussi ce titre à leurs capitaines, <strong>1632</strong>, 12; <strong>1633</strong>, 8.<br /><strong>Sagnitawigama</strong>, nation algonquine, <strong>1640</strong>, 34.<br /><br /><strong>Sagochiendaguété</strong>, chef onnontagué, qui avait sur sa nation toute l'autorité d'un roi, <strong>1654</strong>, 8, 10; <strong>1656</strong>, 14, 18, 19, 33; <strong>1657</strong>, 17, 37; <strong>1661</strong>, 33; <strong>1670</strong>, 46.<br /><br /><strong>Saguenay</strong>, rivière qui se jette dans le Saint-Laurent près de Tadoussac, <strong>1632</strong>, 3; <strong>1640</strong>, 11; les Atticamègues descendent quelquefois par le Saguenay, <strong>1647</strong>, 57; description de cette rivière, 65;...<strong>1652</strong>, 11, 16; <strong>1658</strong>, 20; <strong>1661</strong>, 13, 14; le P. Charles Albanel passe par le Saguenay pour aller a la baie d'Hudson, <strong>1672</strong>, 43.<br /><br />Saint-<strong>André</strong>, bourgade de la nation du Petun, <strong>1640</strong>, 95.<br /><br />Saint<strong>-Antoine</strong>, bourgade huronne, <strong>1640</strong>, 78.<br /><br />Saint-<strong>Augustin</strong> (Catherine de), religieuse hospitalière; arrivée à Québec, <strong>1648</strong>, 2; sa vocation, 3; notice sur sa vie et sa mort, <strong>1668</strong>, 32.<br /><br />Saint-<strong>Barnabé</strong> (Île), dans le bas du fleuve S. Laurent, <strong>1664</strong>, 7.<br /><br />Saint-B<strong>arnabé</strong> (Lac), dans le pays des Papinachois, <strong>1664</strong>, 15; <strong>1665</strong>. 13, 15.<br /><br />Saint-<strong>Barthelemy</strong>, bourgade de la nation du Petun, <strong>1640</strong>, 95.<br /><br />Saint-<strong>Charles </strong>(Rivière), qui se jette dans le Saint-Laurent près de <strong>Québec</strong>, <strong>1626</strong>, 9.<br /><br />Saint-Charles, Résidence des Pères Jésuites à Miscou, 1635, 3, 19.<br /><br />Saint-C<strong>harles</strong>, bourgade huronne, <strong>1640</strong>, 78.<br /><br />Saint-<strong>Charles</strong> (Mission de), composée de quelques Hurons fugitifs, après le désastre de leur nation, <strong>1650</strong>, 21.<br /><br />Saint-<strong>Denys</strong>, bourgade huronne, <strong>1640</strong>, 70; <strong>1642</strong>, 61.<br /><br />Saint-<strong>Denys</strong> (M. de), <strong>1670</strong>, 13; capitaine de Tadoussac, <strong>1672</strong>, 55.<br /><br />Saint-<strong>Esprit</strong> (Mission du), chez les Nipissiriniens, <strong>1641</strong>, 81-83; <strong>1644</strong>, 102-105; <strong>1645</strong>, 51; ne peut être fixe, <strong>1646</strong>, 56;... 80-84; <strong>1648</strong>, 63; <strong>1650</strong>, 22.<br /><br />Saint-<strong>Esprit</strong> (Mission du), chez les Outawais, sur le lac Supérieur, appelée en sauvage <em><strong>Chagouamigon</strong></em>, 1667, 4, 9, 13; <strong>1668</strong>, 21; <strong>1669</strong>, 17-20; <strong>1670</strong>, 78; peuples qui sont de cette mission, 86; abandon de cette mission, <strong>1671</strong>, 39.<br /><br />Saint-<strong>Etienne</strong>, bourgade huronne, <strong>1640</strong>, 78.<br /><br />Saint-<strong>Etienne</strong> ou <em><strong>Kiohero</strong></em>, bourg goyogouin, <strong>1670</strong>, 63.<br /><br />Saint-<strong>François</strong> (Lac); par qui il fut ainsi nommé, <strong>1657</strong>, 10; <strong>1665</strong>, 12.<br /><br />Saint-<strong>François</strong> (Rivière); le P. Claude Allouez donne ce nom à la rivière des Puants ou Rivière des Renards, <strong>1670</strong>, 96.<br /><br />Saint-<strong>François-Xavier</strong>, bourgade huronne, <strong>1640</strong>, 78 ; <strong>1642</strong>, 61.<br /><br />Saint-<strong>François-Xavier</strong> (Mission de), chez les Onneyouths, <strong>1668</strong>, 13; <strong>1669</strong>, 7; <strong>1670</strong>, 45; <strong>1671</strong>, 14; <strong>1672</strong>,18. Voyez <em><strong>Onneyouths</strong></em>.<br /><br />Saint-François<strong>-Xavier-des-Prés</strong>, Résidence et mission iroquoise, à la Prairie de la Madeleine, <strong>1671</strong>, 12; <strong>1672</strong>, 16.<br /><br />Saint-<strong>Germain</strong>, français pris par les Iroquois, <strong>1652</strong>, 35.<br /><br />Saint-<strong>Guillaume</strong> ou <strong><em>Teotongniaton</em></strong>, bourgade de la Nation Neutre, <strong>1641</strong>, 78.<br /><br />Saint-<strong>Ignace</strong> (Île), ainsi nommée par M. de Montmagny, <strong>1637</strong>, 74;...<strong>1646</strong>, 9.<br /><br />Saint <strong>Ignace </strong>(La Mère de), première Supérieure de l'Hôtel-Dieu de Québec;—quelques extraits de ses lettres, <strong>1640</strong>, 40-42; sa mort, <strong>1647</strong>, 47.<br /><br />Saint<strong>-Ignace</strong> ou <em><strong>Taenhatentaron</strong></em>, bourgade huronne, <strong>1639</strong>, 74; <strong>1640</strong>, 73, 78; on y établit une Résidence, <strong>1646</strong>, 56; trois cents Hurons de cette bourgade surpris par les Tsonsontouans, <strong>1648</strong>, 49; trois cents autres surpris par les Agniers, 50; les habitants se rapprochent de Sainte-Marie, 61; progrès qu'y fait la foi, 60; destruction de cette bourgade par les Iroquois, <strong>1649</strong>, 10; à cette mission se rattachaient la bourgade S. Louis et quatre autres, 11.<br /><br />Saint-<strong>Ignace</strong> (Mission de), à Michillimakinac, <strong>1671</strong>, 25, 36; <strong>1672</strong>, 35.<br /><br />Saint-<strong>Ignace</strong> (Lac), probablement le même que le lac S. François, <strong>1654,</strong> 12.<strong><br /></strong><br />Saint-<strong>Jacques</strong> (Le), navire du Chevalier De la Roche-Jacquelin, <strong>1635</strong>, 19.—La relation <strong>1640</strong>, page 4, mentionne un vaisseau du même nom commandé par le capitaine Ancelot.<br /><br />Saint-<strong>Jacques </strong>(Mission de), chez les Tsonnontouans, <strong>1671</strong>, 20.<br /><br />Saint-<strong>Jean</strong> (Rivière), <strong>1611</strong>, 7; M de Biencourt y fait un voyage avec le P. Biard, 33; difficultés de son embouchure, 34; le P. Gabriel Druillettes la remonte jusqu'à sa source, <strong>1652</strong>, 23; les sauvages de la rivière S. Jean font le commerce avec ceux de Rigibouctou, <strong>1659</strong>, 7.<br /><br />Saint-<strong>Jean</strong> (Rivière), aujourd'hui <em><strong>Rivière Jésus</strong></em>, <strong>1637</strong>, 75.<br /><br />Saint-<strong>Jean</strong> (Lac), appelé <strong>Piecouagami </strong>par les Sauvages, et sur les bords duquel demeurait la nation du Porc-épic, <strong>1647</strong>, 65; <strong>1652</strong>,16, 17; <strong>1658</strong>, 20; <strong>1660</strong>, 20; description de ce lac, <strong>1661</strong>, 14; un parti de trente Iroquois y fait une descente, les Montagnais se défendent bravement, <strong>1665</strong>, 16, 17; ce lac était autrefois le rendez-vous de toutes les nations du Nord, <strong>1672</strong>, 44.<br /><br />Saint-<strong>Jean</strong> (M. De), gentilhomme français, <strong>1636</strong>, 24; descend des Trois-Rivières, <strong>1637</strong>, 83.<br /><br />Saint-<strong>Jean</strong>, bourgade de la nation du Petun, d'environ cinq à six cents familles, <strong>1640</strong>, 95; de la tribu des Loups, <strong>1648</strong>, 61; détruite par les Iroquois, <strong>1650</strong>, 8; les habitants de ce Bourg sortent au devant de l'ennemi, qui fait ses approches par un autre côte, 8; le P. Charles Gantier y est massacré par les Iroquois, 8; ruine de cette bourgade, 8.<br /><br />Saint-<strong>Jean</strong> (Fort), près de Québec, <strong>1663</strong>, 26.<br /><br />Saint-<strong>Jean-Baptiste</strong>, bourgade huronne, <strong>1640</strong>, 61, 70, 72; ravages qu'y fait la maladie, 90; travaux des missionnaires dans cette bourgade, 90-94; <strong>1641</strong>, 67, 68, 83; <strong>1642</strong>, 82-88; <strong>1644</strong>, 99, 100; on y établit une Résidence, <strong>1646</strong>, 56; les habitants de ce village sont contraints de se retirer dans d'autres bourgs moins exposés aux attaques des Iroquois, <strong>1648</strong>, 49; ceux de cette bourgade qui échappèrent au désastre de leur nation se donnèrent aux Iroquois,<strong> 1651</strong>, 4, 5.<br /><br />Saint-<strong>Joachim</strong>, bourgade huronne, <strong>1640</strong>, 90.<br /><br />Saint-<strong>Joseph</strong> de Sillery. Voyez <em><strong>Sillery</strong></em>.<br /><br />Saint-Joseph de Ihonatiria, Voyez <em><strong>Ihonatiria</strong></em>.<br /><br />Saint-<strong>Joseph</strong> des Attignenonghac, bourgade huronne très-considérable, <strong>1640</strong>, 61; travaux des missionnaires dans cette bourgades, 73-78; <strong>1641</strong>, 67-69; <strong>1642</strong>,76-82; <strong>1644</strong>, 86-93; on y établit une Résidence, <strong>1646</strong>, 56; ...<strong>1648</strong>, 60; prise et ruine des bourgs qui composaient cette mission, <strong>1649</strong>, 3-5; le P. Antoine Daniel y est massacré par les Iroquois, 3, 4; la bourgade de S. Joseph renfermait quatre cents familles, 3.<br /><br />Saint-<strong>Joseph</strong> (Île de), appelée par les Hurons <em><strong>Ahouendoé</strong></em> ou <strong>Gahouendoé</strong>; <strong>1649</strong>, 26, 29; les missionnaires y suivent les Hurons, 28; trois cents familles s'y retirent, 30; <strong>1650</strong>, 3-7; elles l'abandonnent pour se retirer dans l'île <em><strong>Ekaentoton</strong></em>, appelee depuis île <em><strong>Manitoualin</strong></em>, ou pour descendre à Québec, <strong>1651</strong>, 6, 7.<br /><br />Saint-<strong>Joseph</strong> (Mission de), chez les Goyogouins. Voyez <em><strong>Goyogouins</strong></em>.<br /><br />Saint-<strong>Laurent </strong>(Fleuve), appelé d'abord Grande <em><strong>Rivière</strong></em> ou <strong><em>Fleuve de Canada</em></strong>, <strong>1611</strong>, 2; <strong>1626</strong>, 1; premiers défrichements faits sur le S. Laurent, 2; description de l'embouchure et du cours de ce fleuve, <strong>1632</strong>, 3; rapides qu'il forme au-dessus de l'embouchure de la rivière des Prairies, <strong>1635</strong>, 25; description plus détaillée de ce fleuve, <strong>1636</strong>, 45, 46; <strong>1637</strong>, 74, 75; peuples qui en habitent les bords, <strong>1640</strong>, 34, 35; abondant en gibier et en poisson, <strong>1663</strong>, 29.<br /><br />Saint-<strong>Laurent</strong> (Golfe), <strong>1611</strong>, 2; <strong>1632</strong>, 3; <strong>1642</strong>, 36.<br /><br />Saint-<strong>Laurent</strong> (Île), <strong>1632</strong>, 7. Voyez <em><strong>Orléans</strong></em>.<br /><br />Saint-<strong>Laurent</strong>, (Cap) <strong>1636</strong>, 46.<br /><br />Saint-<strong>Louis</strong>, bourgade huronne, <strong>1640</strong>, 70; conseil général qu'y tiennent les missionnaires, 72; le P. Chastellain prend soin de cette mission, <strong>1642</strong>, 61; à environ une lieue de Sainte-Marie, <strong>1649</strong>, 11; destruction de cette bourgade par les Iroquois, 11.<br /><br />Saint-<strong>Louis</strong> (Fort), à Québec, <strong>1656</strong>, 39.<br /><br />Saint-<strong>Louis</strong> (Fort), bâti par M. Sorel, à dix-sept lieues de l'embouchure de la rivière des Iroquois, <strong>1665</strong>, 10, 13.<br /><br />Saint-<strong>Louis</strong> (Saut). Voyez <em><strong>Saut</strong></em>.<br /><br />Saint-<strong>Louis</strong> (Île de), à Miscou, <strong>1636</strong>, 41.<br /><br />Saint-<strong>Louis</strong> (Lac), <strong>1656</strong>, 7. On a donne aussi ce nom au lac Ontario; voyez <strong><em>Ontario</em></strong>.<br /><br />Saint-<strong>Lusson</strong> (Le Sieur de), subdélégué de l'Intendant Talon prend possession du pays des Outawais, <strong>1671</strong>, 26.<br /><br />Saint-<strong>Marc</strong> (Mission de), chez les Outagamis, <strong>1670</strong>, 99; <strong>1671</strong>, 49.<br /><br />Saint-<strong>Martin</strong>, bourgade huronne, <strong>1640</strong>, 78.<br /><br />Saint-<strong>Mathias</strong> (Mission de), dans la tribu des Cerfs de la nation du Petun, <strong>1648</strong>, 61; <strong>1650</strong>, 18; difficultés de cette mission, 19.<br /><br />Saint-<strong>Matthieu</strong>, bourgade de la nation du Petun, <strong>1640</strong>, 95; fait partie de la mission de Saint-Mathias, <strong>1650,</strong> 19.<strong><br /><br /></strong>Saint-<strong>Michel</strong> des Tohontaenrat, bourgade huronne, faisant partie de la mission Saint-Joseph, <strong>1641</strong>, 81;...<strong>1642</strong>, 86, 87; ce qui se passe de plus remarquable dans cette mission, <strong>1644</strong>, 93-97; on y établit une Résidence, <strong>1646</strong>, 56; la foi y fait des progrès, <strong>1648</strong>, 60; sept cents hommes de cette bourgade poursuivent les Iroquois, <strong>1649</strong>, 13; ceux de cette même bourgade qui ont échappe au désastre commun de la nation se donnent aux Iroquois, <strong>1651</strong>, 4; <strong>1680</strong>, 28. Voyez <em><strong>Scanonaenrat</strong></em>.<br /><br />Saint-<strong>Michel</strong> ou <em><strong>Khioetoa</strong></em>, bourgade de la Nation Neutre, <strong>1641</strong>, 80.<br /><br />Saint-<strong>Michel</strong> (Mission de), chez les Poutewatamis, <strong>1658</strong>, 21.<br /><br />Saint-<strong>Michel</strong> (Mission de), chez les Tsonnontouans, <strong>1668</strong>, 32; <strong>1669</strong>, 16; <strong>1670</strong>, 68; <strong>1671</strong>, 20.<br /><br />Saint-<strong>Michel</strong> (Mission de), à Sillery. Voyez <em><strong>Sillery</strong></em>.<br /><br />Saint-<strong>Michel</strong> (Côte de), proche de Québec, <strong>1671</strong>, 7.<br /><br />Saint-<strong>Nicolas</strong> (La Sœur), religieuse de Dieppe, choisie pour le Canada, <strong>1640</strong>, 2.<br /><br />Saint-<strong>Paul</strong> (Île), <strong>1665</strong>, 4.<br /><br />Saint-<strong>Paul</strong> (Lac), <strong>1640</strong>, 26.<br /><br />Saint-<strong>Philippe</strong> et Saint-<strong>Jacques</strong>, bourgade de la nation du Petun, <strong>1640</strong>, 95.<br /><br />Saint-<strong>Pierre</strong> (Lac), <strong>1636</strong>, 46; <strong>1637</strong>, 74; <strong>1643</strong>, 63, 66; <strong>1644</strong>, 45.<br /><br />Saint-<strong>Pierre</strong> (Mission de), chez les Algonquins du nord du lac Huron, <strong>1648</strong>, 63.<br /><br />Saint-<strong>Pierre</strong> (Mission de), chez les Atticamègues, <strong>1651</strong>, 15.<br /><br />Saint-<strong>Pierre</strong> et Saint-<strong>Paul</strong>, principale bourgade de la nation du Petun, <strong>1640</strong>, 95; appelée Ehouaé, <strong>1641</strong>, 69.<br /><br />Saint-<strong>René</strong> ou <strong><em>Onnontaré</em></strong>, bourg goyogouin, <strong>1670</strong>, 63.<br /><br />Saint-<strong>Sacrement</strong> (Lac), ainsi nommé par le Père Jogues, appelé aujourd'hui <em><strong>Lac George</strong></em>;—son nom sauvage, <strong>1646</strong>, 15.<br /><br />Saint-<strong>Sacrement </strong>(Rivière du), qui se jette dans le lac S. Jean, <strong>1661</strong>, 16.<br /><br />Saint-<strong>Sauveur</strong>, établissement de M. de la Saussaye, <strong>1611</strong>, 6, 44, 45; pris et pillé par les Anglais, 46-50; détruit et brûlé, 53.<br /><br />Saint-<strong>Sauveur</strong> (M. de), <strong>1637</strong>, 15; <strong>1643</strong>, 30; <strong>1644</strong>, 6.<br /><br />Saint-<strong>Sébastien</strong> (Le), vaisseau qui apporta quelques compagnies du régiment de Carignan, <strong>1665</strong>, 25.<br /><br />Saint-<strong>Simon</strong> (Mission de), dans le lac Huron, <strong>1671</strong>, 25, 31.<br /><br />Saint-<strong>Simon</strong> (M. de), entreprend le voyage de la baie d'Hudson, <strong>1672</strong>, 43.<br /><br />Saint-<strong>Simon</strong> et Saint-<strong>Judes</strong>, bourgade de la nation du Petun, <strong>1640</strong>, 95.<br /><br />Saint-<strong>Sulpice</strong>. Plusieurs ecclésiastiques de cette communauté arrivent à Montréal, <strong>1668</strong>, 4.<br /><br />Saint-Thomas, bourgade de la nation du Petun, 1640, 95.<br /><br />Saint-<strong>Xavier</strong> (Fort), proche de Québec, <strong>1663</strong>, 26.<br /><br />Sainte-<strong>Agnès</strong>, bourgade huronne, <strong>1640</strong>,78.<br /><br />Sainte-<strong>Anne</strong>, Résidence des Pères Jésuites au Cap-Breton, <strong>1635</strong>, 3; situation du fort Sainte-Anne, 42.<br /><br />Sainte-<strong>Anne</strong>, bourgade huronne, <strong>1640</strong>, 70; <strong>1642</strong>, 61.<br /><br />Sainte-<strong>Anne du Petit-Cap</strong>, dans la Côte de Beaupré;—un curé y réside, <strong>1665</strong>, 18; guérisons miraculeuses que Ste. Anne y opère, <strong>1667</strong>, 29.<br /><br />Sainte-<strong>Anne</strong> (Fort), construit par le Sieur de la Mothe, dans une île du lac Champlain, <strong>1666</strong>, 7, 8; ...<strong>1667</strong>, 28; dernier fort des Français du côte des Iroquois, <strong>1668</strong>, 4; Mgr. de Laval y fait une visite, 23.<br /><br />Sainte-<strong>Barbe</strong>, bourgade huronne, <strong>1640</strong>, 78.<br /><br />Sainte-<strong>Catherine</strong>, bourgade huronne, <strong>1640</strong>, 78.<br /><br />Sainte-<strong>Cécile</strong>, bourgade huronne, <strong>1640</strong>, 78.<br /><br />Sainte-<strong>Croix</strong>, île où se fixa M. de Monts, <strong>1611</strong>, 2, 4; à six lieues du Port-aux-Coquilles, 32; l'habitation est détruite et brûlée par les Anglais, 53.<br /><br />Sainte-<strong>Croix</strong> (Rivière), à l'embouchure de laquelle est située l'île Sainte-Croix, <strong>1611</strong>, 11.<br /><br />Sainte-<strong>Croix</strong>, à quinze lieues de Québec, <strong>1633</strong>, 29; Champlain y bâtit un fort qu'il appelle Richelieu, <strong>1634</strong>, 91; ...<strong>1637</strong>, 87; <strong>1657</strong>, 9.<br /><br />Sainte-<strong>Croix</strong> (Mission de), à Tadoussac. Voyez <em><strong>Tadoussac</strong></em>.<br /><br />Sainte-<strong>Elisabeth</strong>, village algonquin établi dans le pays des Hurons, <strong>1640</strong>, 90; <strong>1644</strong>, 100.<br /><br />Sainte-<strong>Foi</strong>. Voyez <strong><em>N. D. de Foye</em></strong>.<br /><br />Sainte-<strong>Foy</strong> (Louis de). Voyez <em><strong>Amantacha</strong></em>.<br /><br />Sainte-<strong>Geneviève</strong>, bourgade huronne, <strong>1640</strong>, 78.<br /><br />Sainte-<strong>Geneviève</strong> (Côte), <strong>1663</strong>, 26.<br /><br />Sainte-<strong>Hélène</strong> (Île), vis-à-vis de Montréal, <strong>1671</strong>, 13.<br /><br />Sainte-<strong>Madeleine</strong>, bourgade huronne, <strong>1640</strong>, 78; on y établit une mission, <strong>1648</strong>, 60.<br /><br />Sainte-M<strong>adeleine</strong> (L'abbé de), ou M. l'abbé de la Madeleine. Voyez la lettre <em><strong>M</strong></em>.<br /><br />Sainte-<strong>Marguerite</strong> (Montagnes de), voisines du lac S. François, <strong>1654</strong>, 12.<br /><strong>Sainte-Marie</strong>, Résidence que les missionnaires des hurons établirent chez les Ataronchronons, <strong>1640</strong>, 61, 63; on y réunit les deux Résidences de S. Joseph et de la Conception, 63; situation de S. Marie, 63; ...<strong>1641</strong>, 60, 62; le P. Pierre Chastellain y reste seul, 62; emploi des Pères de cette Résidence, <strong>1642</strong>, 57-61; quatre bourgades attachées a cette même Résidence, 61; ce qui s'y passe de plus remarquable, <strong>1644</strong>, 74-77; ...<strong>1646</strong>, 56; état de cette mission, <strong>1648</strong>, 48, 60; sauvée de la fureur des Iroquois par la protection de S. Joseph, <strong>1649</strong>, 12; on y reçoit plus de six mille malheureux à la suite des désastres causés par les Iroquois, 25; on prend le parti de l'abandonner, 26; transport de cette Résidence dans l'île de S. Joseph, 28; on brûle la maison, 30; ...<strong>1650</strong>, 3.<br /><br /><strong>Sainte-Marie du Saut</strong>. Voyez <em><strong>Saut Ste. Marie</strong></em>.<br /><br /><strong>Sainte-Marie</strong>, nom qu'a porte quelque temps l'île Manitoualin. Voyez <em><strong>Ekaentoton</strong></em>.<br /><br /><strong>Sainte-Marie de Gannentaha</strong>. Voyez <em><strong>Gannentaha</strong></em>.<br /><br /><strong>Sainte-Marie</strong> (Baie), en Acadie, <strong>1611</strong>, 7, 32.<br /><br /><strong>Sainte-Marie</strong> (Mission de), chez les Iroquois Inférieurs, <strong>1668</strong>, 4.<br /><br /><strong>Sainte-Marie</strong> (La Mère de), religieuse hospitalière de Dieppe, choisie pour le Canada, <strong>1640</strong>, 2; tombe malade, 4; sa mort, <strong>1641</strong>, 28, 29.<br /><br /><strong>Sainte-Térèse</strong>, bourgade hnronne, <strong>1640</strong>, 78.<br /><br /><strong>Sainte-Térèse</strong> (Fort), sur la rivière de Richelieu, bâti par M. de Salières, <strong>1665</strong>, 10, 26.<br /><br /><strong>Sainte-Térèse</strong> (Baie de), sur le lac Supérieur;—le P. Ménard y commence la mission des Outawais, <strong>1664</strong>, 3, 6;...1667, 8, 9.<br /><br /><strong>Sainte-Trinité</strong>, bourgade iroquoise, ainsi appelée par le P. Jogues, <strong>1646</strong>, 15.<br /><br /><strong>Sakis</strong>, sauvages de l'ouest, <strong>1670</strong>, 96, 98.<br /><br /><strong>Salampar</strong> (M. de), gentilhomme volontaire, qui accompagna M. de Courcelles dans son expédition contre les Iroquois, <strong>1666</strong>, 6.<br /><br /><strong>Salières</strong> (M. de), colonel du régiment de Carignan;—bâtit le fort de Sainte-Térèse, <strong>1665</strong>, 10, 25; mestre de camp dans une expédition contre les Iroquois, <strong>1666</strong>, 9; emmène en France cinq Sauvages, <strong>1668</strong>, 3.<br /><br /><strong>Saokata</strong>, jongleurs hurons, <strong>1648</strong>, 70.<br /><br /><strong>Saonchiogoua</strong> (Louis), chef goyogouin, chargé d'une ambassade de la part des Tsonnontouans, <strong>1671</strong>, 3; sa conversion et son baptême, 3.<br /><br /><strong>Saoranetsi</strong> (Ignace), jeune huron d'une vertu exemplaire, <strong>1648</strong>, 50.<br /><br /><strong>Sasousmat</strong> (François), surnomme <em><strong>Marsolet</strong></em>;—son baptême, <strong>1634</strong>, 3, 5, 58.<br /><br /><strong>Satouta</strong> (Robert), séminariste huron, <strong>1636</strong>, 73; son baptême, <strong>1637</strong>, 11; sa mort, 57; détails sur sa vie, 58.<br /><br /><strong>Saussaye</strong> (Le Sieur de la), fonde un établissement à Saint-Sauveur, <strong>1611</strong>, 43, 44; il est fait prisonnier par les Anglais, 46-48; renvoyé en France, 51; va en Angleterre solliciter dédommagement, 61<br /><br /><strong>Saut-au-Matelot</strong>, <strong>1634</strong>, 86.<br /><br /><strong>Saut-au-Mouton</strong>, au-dessous de Tadoussac, <strong>1661</strong>, 14.<br /><br /><strong>Saut-aux-Chats</strong>, <strong>1667</strong>, 5.<br /><br /><strong>8aut de la Chaudière</strong>, sur l'Outawais, <strong>1642</strong>, 46.<br /><br /><strong>Saut Montmorency</strong>, <strong>1634</strong>, 83.<br /><br /><strong>Saut Saint-Louis</strong>, <strong>1635</strong>, 25; <strong>1638</strong>, 42; <strong>1640</strong>, 5, 34; <strong>1647</strong>, 12; <strong>1656</strong>, 7.<br /><br /><strong>Saut Sainte-Marie</strong>, à la décharge du lac Supérieur, <strong>1667</strong>, 7; on y établit une mission, <strong>1669</strong>, 18; état de cette mission, <strong>1670</strong>, 78; <strong>1671</strong>, 28; on y fait solennellement la prise de possession du pays des Outawais, 24; la chapelle et la Résidence sont brûlées, 31; état de cette mission, <strong>1672</strong>, 34.<br /><br /><strong>Sauteurs</strong>, ou <em><strong>Nation du Saut</strong></em>, sauvages de la langue algonquine, que l'on a appelés ainsi parce qu'ils demeuraient au Saut Sainte-Marie, et dont le nom algonquin était <em><strong>Pawichtigouek</strong></em> ou <em><strong>Bawichtigouek</strong></em>, <strong>1640</strong>, 34; viennent à la fête des Morts des Algonquins, <strong>1642</strong>, 95; le P. Jogues et le P. Raymbaut vont en mission chez ces peuples, 97;...<strong>1648</strong>, 62; <strong>1658</strong>, 22; surprennent un parti d'Iroquois, <strong>1663</strong>, 10; <strong>1669</strong>, 18; <strong>1670</strong>, 78; s'unissent à trois autres nations, 79.<br /><br /><strong>Sauvages</strong>.—<em>Leurs mœurs</em>: <strong>1626</strong>, 3,7; <strong>1632</strong>, 6; cruauté pour les prisonniers, <strong>1626</strong>, 3; <strong>1632</strong>, 5, 10; leur patience, 6; leurs qualités, leurs vices et leurs imperfections, <strong>1634</strong>, 27-36; ils sont taciturnes, <strong>1637</strong>, 37; passionnés pour le jeu, <strong>1639</strong>, 45.—<em>Leurs coutumes:</em> ils tuent leurs vieux parents, <strong>1626</strong>, 3; <strong>1633</strong>, 5, 13; se peignent le visage, <strong>1626</strong>, 4; <strong>1632</strong>, 4; <strong>1633</strong>, 6 ; ne disent point leur nom devant les autres, 3; se font suer, 6; ouvrages particuliers aux hommes et aux femmes, 11; ne parlent point des morts, 12; leurs chants, <strong>1634</strong>, 18-20; 1642, 41; leurs jeûnes, <strong>1634</strong>, 23; leur nourriture, <strong>1632,</strong> 12; <strong>1633</strong>, 4; leurs mets et leurs boissons, <strong>1634</strong>, 34-40; comment ils font du feu, 25 ; ce qu'ils observent avant de manger les ours qu'ils ont tués, 25; leur chasse et leur pêche, 41-45; leur manière de compter l'âge et le temps, 81; ils changent souvent de nom, <strong>1639</strong>, 45; mariages, 46; <strong>1642</strong>, 90; leurs noms, 52, 85; leurs présents, 53; manière de ressusciter un capitaine, <strong>1639</strong>, 45; <strong>1614</strong>, 66; quelques coutumes particulières, <strong>1646</strong>, 47, 48; deuil des femmes, 61; lois criminelles, <strong>1648</strong>, 79; recherches et fréquentations pour le mariage, <strong>1639</strong>, 17; <strong>1652</strong>, 5; coutumes opposées aux coutumes européennes, <strong>1658</strong>, 27-34; habillement et parure, <strong>1626</strong>, 4; <strong>1632</strong>, 4; <strong>1633</strong>, 6; <strong>1634</strong>, 45-48; leurs armes, <strong>1632</strong>, 12; <strong>1633</strong>, 4.—<em>Leurs croyances et leurs superstitions:</em> sur le tonnerre, <strong>1632,</strong> 11; <strong>1634</strong>,27; comment ils chassent de la cabane l'âme d'un défunt, <strong>1633</strong>, 11; <strong>1634</strong>, 23; leurs divinités, <strong>1633</strong>, 16; <strong>1634</strong>, 13-27; foi aux songes,<strong> </strong>1633, 17; <strong>1634</strong>, 18; croient à l'immortalité de l'âme, 16; ajoutent foi à la sorcellerie, 20, 21; leur manière de prier, 22; ils ne jettent point aux chiens les os du castor ni des animaux qui se prennent au lacet, 24; comment ils expliquent les éclipses, 26; ce que la plupart pensent des jongleries, <strong>1636</strong>, 24; de la vie future, <strong>1639</strong>, 43.<br /><br /><strong>Savigny</strong> (M. de), sur le point de se noyer, <strong>1643</strong>, 1.<br /><br /><strong>Sawenhohi</strong> (Ignace), chef huron;—sa mort édifiante et son enterrement, <strong>1670</strong>, 15.<br /><br /><strong>Scahentoarrhonon</strong>, sauvages sédentaires de la langue huronne, <strong>1635</strong>, 33.<br /><br /><strong>Scanonahenrat</strong>, bourgade huronne, appelée <em><strong>S. Michel</strong></em> par les missionnaires, <strong>1635, 35</strong>; <strong>1636</strong>, 77; <strong>1637</strong>, 61; fait à elle seule une des quatre tribus de la nation huronne, <strong>1639</strong>, 72 ; à cinq quarts de lieue de S. Joseph, 72; à trois lieues de Sainte-Marie, <strong>1646</strong>. 78.<br /><br /><strong>Schoudon</strong>, sagamo ou chef souriquois, <strong>1611</strong>, 19.<br /><br /><strong>Scot</strong> (Dominique), Frère jésuite, <strong>1640</strong>,3, 4.<br /><br /><strong>Séminaire de Québec</strong>, fondé par Mgr. de Laval;—est augmenté, <strong>1668</strong>, 4; Mgr. de Laval y forme comme un second séminaire pour les enfants sauvages, 31.<br /><br /><strong>Séminaire des Hurons</strong>, commencé à Québec par les Jésuites, <strong>1635</strong>, 3; on prend le parti de l'établir en ville, <strong>1636</strong>, 35; le P. Daniel descend du pays des Hurons avec trois enfants,70; <strong>1637</strong>, 55; le Sieur Nicolet en obtient trois autres, 75; il en meurt deux, 57; quelques détails sur le commencement de ce Séminaire, 55-64; son état à la venue des Hurons, 64-71; trois des élèves s'enfuient, <strong>1638</strong>, 23; deux autres offrent au Gouverneur à aller dans leur pays prendre connaissance des affaires, 25; on y admet des enfants algonquins et montagnais, <strong>1639</strong>, 38-42; interrompu et repris, <strong>1643</strong>, 28.<br /><br /><strong>Sept-Îles</strong> (Les), <strong>1660</strong>, 28.<br /><br /><strong>Serpent à sonnette</strong>, <strong>1657</strong>, 13.<br /><br /><strong>Sezambre</strong> ou <em><strong>Sincembre</strong></em>, <strong>1611</strong>, 51.<br /><br /><strong>Sillery</strong> (Mission de), à une lieue au-dessus de Québec, ainsi nommé en mémoire du Commandeur de Sillery, fondateur de cette mission;—les Jésuites y établissent la Résidence de S. Joseph, <strong>1638</strong>, 17; les familles de Negabamat et de Nenascoumat, viennent s'y fixer les premières, 19; succès de cette fondation, <strong>1640</strong>, 7; les chrétiens de cette Résidence tiennent conseil pour aviser aux moyens de conserver la foi, <strong>1641</strong>, 6; ce que leur reprochent les Sauvages de l'Île et autres, 8, 9; ceux-ci veulent les engager à s'éloigner de cette Résidence, 10; baptêmes les plus remarquables qui s'y font, 14-24; avec quel empressement les Sauvages de S. Joseph allèrent chercher les Hospitalières de Québec, 24; ils escortent les Hurons qui emmènent les PP. Ménard et Ragueneau, 47, 48; conduite édifiante de ces chrétiens, <strong>1642</strong>, 4-14; donnent un festin aux Algonquins Supérieurs pour les consoler de la perte des leurs, 5; leur affection pour les Hospitalières, 29, 30; ce qui se passe de plus remarquable dans cette Résidence, <strong>1643</strong>, 8-11; treize canots d'Atticamègues viennent hiverner chez eux, 9; ils se rendent au fort de Richelieu, dans l'attente du secours qu'on devait envoyer de France contre les Iroquois, 11; leur façon de vivre, 12-20; ils contribuent à la conversion des Atticamègues, 15, 20-27; ce qui s'y passe de plus remarquable, <strong>1644</strong>, 7-19; ils vont en guerre contre les Iroquois, 19; heureux effet de leur bon exemple, <strong>1646</strong>, 18-23; leur chapelle dédiée à S. Michel, <strong>1647</strong>, 42; ferveur des chrétiens de cette Résidence, 42-51; ils donnent la chasse aux Iroquois, 49, 50; comment ces nouveaux chrétiens <em><strong>ressuscitent</strong></em> leurs capitaines, <strong>1648</strong>, 18; ils font alliance avec les Sauvages de Tadoussac, 41; les capitaines publient une défense du Gouverneur pour réprimer l'ivrognerie, 43; expédition malheureuse des sauvages de Sillery, <strong>1650</strong>, 29; état de cette mission, <strong>1651</strong>, 7; <strong>1652</strong>, 3-8; nom que les Sauvages lui donnèrent, 36; incendie de la chapelle et de la Résidence, <strong>1657</strong>, 26; victoire de quarante algonquins de cette bourgade sur les Iroquois, 14.<br /><br /><strong>Sillery</strong> (Le Commandeur de), fait commencer, à une lieue au-dessus de Québec, une habitation pour les Sauvages, <strong>1638</strong>, 17; entretient six ouvriers à bâtir de nouveaux logements, <strong>1639</strong>, 5; à la nouvelle de sa mort, on lui chante un service solennel, <strong>1641</strong>, 55.<br /><br /><strong>Sioux</strong> ou <em><strong>Nadouessioux</strong></em> et <em><strong>Nadouessi</strong></em>, sauvages dont le pays était à l'ouest du lac Supérieur, <strong>1640</strong>, 35; <strong>1642</strong>, 97;...<strong>1656</strong>, 39; <strong>1658</strong>, 21; <strong>1660</strong>, 12; leur langue, 27; ennemis des Outawais, <strong>1665</strong>, 7; leur culte, 8; leur manière de faire la guerre, 23;...<strong>1670</strong>, 86, 91; <strong>1671</strong>, 24; la peur qu'ils inspirent au Outawais fait fuir ceux-ci de Chagouamigon, 39; <strong>1672</strong>, 36.<br /><br /><strong>Skenchiohronon</strong>, sauvages sédentaires de l'ouest, <strong>1640</strong>, 35.<br /><br /><strong>Socoquis</strong>, ou <em><strong>Socokiois</strong></em>, sauvages de la Nouvelle-Angleterre, alliés des Iroquois, <strong>1643</strong>, 77; appelés par les Sauvages <em><strong>Assokouekik</strong></em>, <strong>1646</strong>, 3; s'efforcent de rompre la paix nouvellement conclue entre les Iroquois et les Algonquins, 5;...<strong>1652</strong>, 26; font partie de la mission abénaquise, <strong>1660</strong>, 27.<br /><br /><strong>Soissons</strong> (Le Comte de), à la tête des affaires de la Nouvelle-France, <strong>1611</strong>, 67.<br /><br /><strong>Sondacoua</strong> (Thomas), chef huron converti, <strong>1644</strong>, 75; histoire de sa conversion, 88.<br /><br /><strong>Sondatsaha</strong> (Charles), sauvage huron du bourg d'Ossossané, filleul de M. de Montmagny;—son baptême à Sillery, <strong>1641</strong>, 21;...<strong>1642</strong>, 12; fermeté de son caractère, 62, 63;...<strong>1644</strong>, 78; sa vertu, 83.<br /><br /><strong>Sonnontouan</strong>. Voyez <em><strong>Tsonnontouan</strong></em>.<br /><br /><strong>Sorciers</strong> ou <em><strong>Jongleurs</strong></em>. [Pour ceux de l'Acadie, voyez <em><strong>Autmoins</strong></em>.] Comment ils traitent les malades, <strong>1633</strong>, 33; <strong>1634</strong>, 19; comment ils consultent les Génies, 14; prétendent se défaire de leurs ennemis même à distance, 20, 21, 22; <strong>1637</strong>, 50; les femmes entraient quelquefois dans le tabernacle du jongleur, <strong>1636</strong>, 37; s'ils ont communication avec le diable, <strong>1637</strong>, 49-52; sorciers hurons ou <em><strong>Saokata</strong></em>, <strong>1644</strong>, 69; <strong>1648</strong>, 70.<br /><br /><strong>Sorciers</strong> (Nation des). Voyez <em><strong>Nipissiriniens</strong></em>.<br /><br /><strong>Sorel</strong> (M.), capitaine du régiment de Carignan;—bâtit le fort S. Louis sur la rivière de Sorel, <strong>1665</strong>, 10; prend part à l'expédition du marquis de Tracy contre les Iroquois, <strong>1666</strong>, 7.<br /><br /><strong>Sourdis</strong> (Madame de), fournit le linge aux missionnaires du Canada, <strong>1611</strong>, 27.<br /><br /><strong>Souriquois</strong>, sauvages de l'Acadie, <strong>1666</strong>, 2; leur naturel, 8; habitations, vivres et habits de ces sauvages, 8; leur gouvernement, 11; leurs mariages, 13; leur population, 15; leur médecine, 16; leur religion, 18; pauvreté de leur langue, 31; ...<strong>1640</strong>, 35; <strong>1652</strong>, 26.<br /><br /><strong>Supérieur</strong> (Lac); pourquoi appelé ainsi, <strong>1660</strong>, 9; appelé Lac de Tracy, <strong>1667</strong>, 4, 8; le rendez-vous de douze ou quinze nations différentes, 8; mines de cuivre et pêche abondante, <strong>1670, 82, 83.<br /><br /><br /></strong><div align="center"><span style="font-size:180%;"><strong>T</strong></span></div><br /><strong>Tadoussac</strong> (Anse ou Port de), près de l'embouchure du Saguenay, sur le fleuve S. Laurent, <strong>1632</strong>, 3; les Basques viennent jusque là pêcher la baleine,<strong> 1636</strong>, 48; pourquoi les Sauvages de Tadoussac sont plus difficiles à convertir que ceux de Québec et des Trois-Rivières, <strong>1638</strong>, 2;...<strong>1640</strong>, 34; un Père jésuite y va en mission à la demande des Sauvages, <strong>1641</strong>, 3, 60; heureuses dispositions de ces Sauvages, 60-55;...<strong>1642</strong>, 36; mission de Sainte-Croix, 39-44; travaux et succès du Père De Quen dans cette mission, <strong>1643</strong>, 32-36; la chapelle, 33; état de cette mission, <strong>1644</strong>, 55-65; création d'un capitaine de Tadoussac, 66, 67; les Sauvages de Tadoussac furent gagnes à fa foi par le bon exemple de ceux de Sillery, <strong>1646</strong>, 18; autre nom que les Sauvages donnaient à Tadoussac, 29; description du port, 29; 1652, 11; on y apporte une tapisserie et une cloche pour la chapelle, <strong>1647</strong>, 64; état de cette mission, 61-66; <strong>1648</strong>, 37-40; le P. de Lionnes y descend avec le P. De Quen, 40; alliance des Sauvages de Tadoussac avec ceux de Québec, 41; les capitaines y répriment l'ivrognerie, <strong>1650</strong>, 40; état de la mission, 11-16; le P. Nouvel y va en mission, et pousse jusqu'au pays des Papinachois, <strong>1664</strong>, 6-20; <strong>1668</strong>, 22; Mgr de Laval y va en visite, 24; travaux du P. de Beaulieu, <strong>1669</strong>, 21; du P. Albanel, <strong>1670</strong>, 7; ravages qu'y fait la petite vérole, 7, 11; le P. de Crépieul y va en mission, <strong>1672</strong>, 27.<br /><br /><strong>Taenhatentaron</strong> ou <em><strong>Saint-Ignace</strong></em>, bourgade huronne, <strong>1639</strong>, 74.<br /><br /><strong>Talon</strong> (Monsieur), Intendant du Canada;—son arrivée, <strong>1665</strong>, 25; fait chanter un service en musique pour la reine, <strong>1666</strong>, 1; fait les apprêts d'une expédition contre les Iroquois, 8; contribue à l'avancement du pays, <strong>1667</strong>, 2; établit une brasserie, <strong>1668</strong>, 3; la recommandation de M. Talon est d'un grand poids auprès des Onnontagués, <strong>1669</strong>, 10; à son retour de France, il fait naufrage, <strong>1670</strong>, 2; amène des Pères Récollets, 2; tient les Outawais en respect, <strong>1671</strong>, 2; parrain du chef goyogouin Saonchiogoua, 4; entretient chez les Ursulines plusieurs petites filles sauvages, 5; fait prendre solennellement possession du ays des Outawais par le Sieur de Saint-Lusson, 26; repasse en France, <strong>1672</strong>, 1.<br /><br /><strong>Tandehouaronnon</strong>, montagne voisine du bourg d'Onnontisati, <strong>1637</strong>, 149.<br /><br /><strong>Tangouaen</strong>, lieu du pays des Hurons inaccessible aux Iroquois, <strong>1646</strong>, 76.<br /><strong>Taontaenrat</strong>. Voyez <em><strong>Tohontaenrat</strong></em>.<br /><br /><strong>Taratouan</strong>, chef huron, <strong>1636</strong>, 69; prend les missionnaires sous sa protection, <strong>1637</strong>, 65; ramène son neveu Tewatirhon au Séminaire, 67; pris en chemin par les iroquois, 67, 68, 90.<br /><br /><strong>Tardif</strong> (Olivier Le), paye la pension d'une petite fille sauvage, <strong>1636</strong>, 35.<br /><br /><strong>Tawichkaron</strong>, chef, de la nation de l'Iroquet, <strong>1646</strong>, 34.<br /><br /><strong>Tawiscaron</strong>, divinité huronne, <strong>1636</strong>, 101.<br /><br /><strong>Teanaustayaé</strong> ou <em><strong>Saint-Joseph</strong></em>, bourgade huronne, <strong>1637</strong>, 70, 107, 127, 161;—les Pères Jésuites y établissent une Résidence, <strong>1638</strong>, 59; <strong>1639</strong>, 56, 66; missionnaires qui y sont employés, 53; ce qui s'y passe de plus remarquable, 66-71; cette Résidence est transportée à Sainte-Marie, <strong>1640</strong>, 63; 72; <strong>1641</strong>, 67, 74; à cinq ou six lieues de Sainte-Marie, <strong>1646</strong>, 79.<br /><br /><strong>Teandewiata</strong> ou <strong>Toanché</strong>, bourgade huronne, <strong>1635</strong>, 28; brûlée deux fois, 29.<br /><br /><strong>Tearonhiagannra</strong>, surnom donné au P. Lemercier, <strong>1672</strong>, 12, et au P. Millet, 21.<br /><br /><strong>Tecouerimat</strong>, nom de capitaine algonquin donné à <em><strong>Negabamat</strong></em> et plus tard à <em><strong>Negascawat</strong></em>. Voyez ces deux mots.<br /><br /><strong>Teharonhiawagon</strong>, divinité des Iroquois, <strong>1670</strong>, 47, 66; <strong>1671</strong>, 17.<br /><br /><strong>Teharihoguen</strong>, chef agnier;—marche contre les Outawais, <strong>1658</strong>, 12.<br /><br /><strong>Tehepimont</strong>, lieu fort montagneux, vers la baie d'Hudson, 1672, 50.<br /><br /><strong>Tehoachiakouan</strong> (Martin), chef hnron converti, <strong>1644</strong>, 89.<br /><br /><strong>Tehorenhaegnon</strong>, sorcier huron, <strong>1636</strong>,83; <strong>1637</strong>, 150.<br /><br /><strong>Tellier</strong> (Pierre Le), Frère jésuite ; son arrivée,<strong> 1635</strong>, 19;...22.<br /><br /><strong>Temagami</strong>, eau profonde, lac du Canada, <strong>1658</strong>, 21.<br /><br /><strong>Teondechoren</strong>, frère de Jos. Chiwatenwa;—sa conversion, <strong>1641</strong>, 63, 64; sa constance dans la foi, <strong>1642</strong>, 65, 68; échappe aux Iroquois, <strong>1644</strong>, 81;...<strong>1646</strong>, 68, 76; se noie, <strong>1652</strong>, 8; ses vertus, 8.<br /><br /><strong>Teotongniaton</strong> ou <em><strong>Saint-Guillaume</strong></em>, bourgade de la Nation Neutre, <strong>1641</strong>, 78.<br /><br /><strong>Teotonharason</strong>, iroquoise de considération, <strong>1656</strong>, 15; baptême de sa fille, 18; de sa grand- mère, 20, 21; reçoit elle-même le baptême, 23, 24; sa guérison miraculeuse et celle de son fils, 24; ses deux tantes guéries soudainement par le baptême, 24;...<strong>1657</strong>, 48.<br /><br /><strong>Térèse</strong> (Anne), jeune iroquoise envoyée en France, et que Madame d'Aiguillon plaça au couvent des Carmélites de S. Jacques de Paris, <strong>1640</strong>, 42-44.<br /><br /><strong>Téron</strong> (Le), l'un des vaisseaux du Marquis de Tracy, <strong>1665</strong>, 3.<br /><br /><strong>Terre-Neuve</strong> (Île de), découverte par les Bretons et les Normands, <strong>1611</strong>, 66; <strong>1632</strong>, 3.<br /><br /><strong>Tessouehatch</strong> ou <strong><em>Tessouesatch</em></strong> (Paul), chef des Algonquins de l'Île, appelé <em><strong>Le Borgne</strong></em> par les Fiançais, et <strong><em>Andesson</em></strong> ou <em><strong>Ondesson</strong></em> par les Hurons, <strong>1637</strong>, 146; son arrogance et sa méchanceté, <strong>1641</strong>, 8, 9, 36; <strong>1643</strong>, 46; se rend à Montréal, et se fait instruire, 51; M. de Maisonneuve et Mademoiselle Mance lui donnent au baptême le nom de Paul, 54; il change de vie, 55, 56, 59; M. de Montmagny lui refuse une entrevue parce qu'il avait favorisé un apostat, <strong>1644</strong>, 36; Noël Negabamat le reprend publiquement de ses désordres, <strong>1648</strong>, 44; il meurt chrétiennement, <strong>1654</strong>, 29.<br /><br /><strong>Tethiroguen</strong>, rivière du pays des Iroquois, <strong>1656</strong>, 12.<br /><br /><strong>Tewatirhon</strong> (Joseph), séminariste huron, de la bourgade de Saint-Joseph des Attignenonghac, <strong>1637</strong>, 66; échappe aux Iroquois, 90; M. Gand et Mademoiselle de Repentigny lui donnent le nom de Joseph, <strong>1638</strong>, 9; sa mort, <strong>1641</strong>, 68.<br /><br /><strong>Thet</strong> (Gilbert du), Frère jesuite;—arrive en Acadie, <strong>1611</strong>, 39, 43; accusation portée contre lui, sa défense, 39, 40; blessé à mort par les Anglais, à la prise de Saint-Sauveur, 47; enterre au pied d'une grande croix, 48.<br /><br /><strong>Timiscimi</strong>, sauvages qui demeuraient au nord du lac Nipissing, <strong>1640</strong>, 34.<br /><br /><strong>Tiohero</strong> ou <strong>Kiohero</strong>, bourgade de Saint-Etienne chez les Goyogouins, <strong>1669</strong>, 14.<br /><br /><strong>Tiohero</strong>, lac du pays des Iroquois;—David Le Moyne meurt sur les bords de ce lac, <strong>1657</strong>, 46; description de ce lac, <strong>1672</strong>, 22.<br /><br /><strong>Tionnontatehronon</strong> ou simplement <strong>Tionnontates</strong>, <strong>1654</strong>, 9. Voyez <em><strong>Khionontatehronon</strong></em>.<br /><br /><strong>Tionnontoguen</strong>, bourgade principale des Agniers,<strong> 1668</strong>, 7, 9; appelé <strong><em>Tinniontoguen</em></strong>, <strong>1669</strong>, 1; à quatre lieues de Gandawagué, <strong>1670</strong>, 23.<br /><br /><strong>Tlohero</strong>, <strong>1657</strong>, 46, lisez <em><strong>Tiohero</strong></em>.<br /><br /><strong>Toanché</strong> ou <em><strong>Teandewiata</strong></em>, bourgade huronne, <strong>1635</strong>, 28.<br /><br /><strong>Tohontaenrat</strong>, <strong>1637</strong>, 113; l'une des principales tribus huronnes, <strong>1639</strong>, 50; on y etablit la mission de Saint-Michel, <strong>1644</strong>, 93.<br /><br /><strong>Tondakhra</strong>, bourgade huronne, <strong>1637</strong> , 112.<br /><br /><strong>Tonnerawanont</strong>, sorcier huron;—sa généalogie, <strong>1637</strong>, 123; détourne les Hurons de la prière, 129 ; fait <em><strong>suerie</strong></em>, 144; accuse les missionnaires d'être la cause de leurs maladies, 146; sa mort, 152.<br /><br /><strong>Tonthratarhonon</strong>, <strong>1641</strong>, 83. Voyez <strong><em>Atonthratarhonon</em></strong>.<br /><br /><strong>Totiri</strong> (Etienne), sauvage huron de la mission de Saint-Joseph, <strong>1644</strong>, 86, 91; prêche la foi chez la Nation Neutre, 97; son zèle et sa charité, <strong>1646</strong>, 57, 59.<br /><br /><strong>Totontaratonhronon</strong>, sauvages sédentaires, <strong>1640</strong>, 35. [Peut-être les mêmes que les <em><strong>Tonthratarhonon</strong></em>.]<br /><br /><strong>Toratati</strong>, chef huron tué par les Iroquois, <strong>1652</strong>, 33.<br /><br /><strong>Torontisati</strong>, chef agnier, brûlé aux Trois-Rivières par les Hurons, <strong>1654</strong>, 5. Voyez <em><strong>Aontarisati</strong></em>.<br /><br /><strong>Touagannha</strong>. Voyez <em><strong>Ontouagannha</strong></em>.<br /><br /><strong>Tourmente</strong> (Cap), à dix lieues au-dessous de Québec;—fréquenté pour la chasse, 1633, 5, 18; Messieurs de la Compagnie du Canada y entretiennent du bétail, <strong>1636</strong>, 52; M. de Montmagny et M. Gand vont y voir les prairies, <strong>1637</strong>, 12; M. de Montmagny y retourne avec le P. Le Jeune, 75; prairies voisines appelées <em><strong>Beau-Pré</strong></em>, 75; ... <strong>1663</strong>. 26.<br /><br /><strong>Tracy</strong> (Le Marquis de);—son arrivée en Canada, <strong>1665</strong>, 3, 25; réception que lui font les Sauvages, 5; envoie quatre compagnies du régiment de Carignan contre les Iroquois, 7; fait des présents aux Outawais pour les attacher aux Français, et les convertir, 9; traite de la paix avec les ambassadeurs iroquois, <strong>1666</strong>, 6, 7; marche contre les Iroquois, 8; repasse en France, <strong>1667</strong>, 2; ce qu'il avait accorde aux Iroquois, 28.<br /><br /><strong>Tracy</strong> (Lac de), <strong>1667</strong>, 4, 8. Voyez <em><strong>Supérieur</strong></em>.<br /><br /><strong>Traite</strong> de l'eau-de-vie;—ses tristes effets, <strong>1632</strong>, 10; <strong>1633</strong>, 32; <strong>1643</strong>, 36.<br /><br /><strong>Traite</strong> des pelleteries;—ce qu'elle était sous les Sieurs de Caen, <strong>1626</strong>, 5; languit par suite des guerres avec les Iroquois, <strong>1653</strong>, 26.<br /><br /><strong>Trakouaehronon</strong>, sauvages subjugués par les Iroquois <strong>1660</strong>, 7. [Comparez <em>Akhrakouaehronon</em>.]<br /><br /><strong>Traversy</strong> (Le Sieur), capitaine du régiment de Carignan, tué par les Iroquois, <strong>1666</strong>, 7.<br /><br /><strong>Treille</strong> (Le Sieur de la), aux Trois-Rivières, <strong>1636</strong>, 26.<br /><br /><strong>Trigatin</strong>, (Pierre), sauvage algonquin, <strong>1640</strong>, 25, 26; sa piété, 40; sa mort, <strong>1643</strong>, 40, 41.<br /><br /><strong>Trinité</strong> (Mont de la), <strong>1664</strong>, 15.<br /><br /><strong>Trois-Rivières</strong>. Première habitation qu'on y fait, <strong>1634</strong>, 88, 91; les Jésuites y ont une Résidence, <strong>1635</strong>, 3, 6; le scorbut y règne, 4, 27; description de ce lieu, 13; son nom sauvage, 13; restes d'une ancienne bourgade qu'on y voyait autrefois, 15; la famine y règne parmi les Sauvages, 16; les Sauvages y viennent plus souvent qu'à Québec, <strong>1636</strong>, 15; l'habitation est agrandie, 41; le feu y prend, 53; Pères Jésuites qui y résident, 75; deux familles sauvages s'y établissent, <strong>1637</strong>, 83; cinq cents Iroquois s'en approchent, M. de Montmagny se prépare à les recevoir, 89; la foi y fait des progrès, <strong>1638</strong>, 21; quelques Algonquins de l'Île se mettent à y cultiver la terre, <strong>1640</strong>, 11; les Sauvages des Trois-Rivières font la traite avec toutes les nations du Nord, 34; une personne de condition y fait travailler quatre hommes à bâtir et à défricher pour les Algonquins, 37; nation qui s'y rendent de temps à autre, <strong>1641</strong>, 29; M. de Champflour y commande, 30; les missionnaires y instruisent les Atticamègues, 32; deux Français de ce lieu enlevés par les Iroquois, 38-42; ...<strong>1642</strong>, 36; on y commence un séminaire huron, <strong>1644</strong>, 38; trente-cinq canots d'Atticamègues viennent s'y faire instruire, 51; traité des Trois-Rivières, <strong>1645</strong>, 23-45; état du christianisme dans cette Résidence, <strong>1646</strong>, 24-29; <strong>1647</strong>, 66-72; les Iroquois y font une descente pendant l'office du Mercredi des Cendres, 4; état de cette Résidence,<strong> 1651</strong>, 8, 9; les Iroquois font mine de l'attaquer, <strong>1653</strong>, 5-9; le Commandant fait mettre aux fers, des hurons qui avaient tué des Mahingans, <strong>1654</strong>, 3; prises que les Iroquois y font, <strong>1661</strong>, 3, 4; effets du tremblement de terre, prières publiques, <strong>1663</strong>, 26.<br /><br /><strong>Tronquet</strong> (Guillaume), <strong>1643</strong>, 24.<br /><br /><strong>Trouvé</strong> (Monsieur), prêtre, envoyé en mission chez les Goyogouins etablis au nord du lac Ontario, <strong>1668</strong>, 20.<br /><br /><strong>Tsico</strong> (Paul), séminariste huron;—son baptême et sa mort, <strong>1637</strong>, 11, 57; quelques détails sur sa vie, 59.<br /><br /><strong>Tsiwendaentaha</strong>, premier sauvage adulte baptisé en santé au pays des Hurons, <strong>1637</strong>, 135, 171-176.<br /><br /><strong>Tsondacouane</strong>, fameux sorcier huron, 1637, 149; il perd de son crédit, 166.<br /><br /><strong>Tsondatsaha</strong>. Voyez <em><strong>Sondatsaha</strong></em>.<br /><br /><strong>Tsondewanouan</strong>, célèbre chef huron, grand-père de Satouta, 1637, 58.<br /><br />Tsondihouane (René), l'un des premiers chrétiens du bourg d'Ossossané, <strong>1641</strong>, 65; 1<strong>642</strong>, 68; sa vertu et son zèle pour la foi, <strong>1644</strong>, 84; <strong>1646</strong>, 62,73; <strong>1648</strong>, 68;...<strong>1649</strong>, 29; sa mort, <strong>1656</strong>, 30.<br /><br /><strong>Tsonnontouans</strong> ou <strong>Sonnontouans</strong>, l'une des cinq tribus iroquoises, <strong>1635</strong>, 34; en paix avec les Hurons, 34; <strong>1637</strong>, 111; leur font la guerre, <strong>1638</strong>, 77;...<strong>1640</strong>, 35; les plus redoutés et les plus voisins des Hurons, <strong>1641</strong>, 75; leur puissance, <strong>1643</strong>, 61;...<strong>1646</strong>, 3; appelés Hauts Iroquois, 7; <strong>1647</strong>, 3; leur situation, <strong>1648</strong>, 46; trahissent et massacrent les Aondironons, 49; surprennent un parti de chasse des Hurons de Saint-Ignace, 49; leur langue est un dialecte huron, 54; complotent avec les Agniers la ruine des Français, <strong>1652</strong>, 36; rivière des Tsonnontouans, <strong>1654</strong>, 18; ambassade de ce Canton traversée par les Agniers, <strong>1657</strong>, 2; sur le point d'entier en guerre avec eux, 16; le P. Chaumonot y commence une mission, 45; leurs forces, <strong>1660</strong>, 6; la crainte des Andastes les engage à solliciter l'alliance des Français, 1664, 33;...<strong>1665</strong>, 11; mission de Saint-Michel, <strong>1668</strong>, 32; <strong>1669</strong>, 16; <strong>1670</strong>, 68; état des missions de la Conception, de Saint-Michel et de Saint-Jacques, <strong>1671</strong>, 20; <strong>1672</strong>, 24.<br /><br /><strong>Turgis</strong> (Charles), Père jésuite, missionnaire à Miscou, <strong>1635</strong>, 23; <strong>1636</strong>, 76; sa mort, <strong>1637</strong>, 102; <strong>1647</strong>, 76.<br /><br /><strong>Turgot</strong>, français pris par les Iroquois, <strong>1652</strong>, 35.<br /><br /><strong>Turnel</strong> (Guillaume), lieutenant de Samuel Argall, <strong>1611</strong>, 50; prend le P. Biard en aversion, et pourquoi, 54, 56; une tempête le jette aux îles Açores, 57; il se réconcilie avec les Jésuites, 57.<br /><br /><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">U</span></strong></div><br /><strong>Ursulines</strong> de Québec. Arrivée de Madame De la Peltrie, leur fondatrice, <strong>1639</strong>, 6-8; fondation de leur maison, 8; <strong>1640</strong>, 44; prennent en pension de petites filles sauvages, en même temps qu'elles instruisent les petites françaises, <strong>1641</strong>, 3; quelques détails sur ces séminaristes, 3-5; <strong>1642</strong>, 32-35; entrent dans leur nouvelle bâtisse, <strong>1643</strong>, 6; ce qui s'y passe de plus remarquable dans l'année, 6-8; elles agrandissent le corps de logis pour les Sauvages, 11; ce qui s'y passe de plus remarquable, <strong>1644</strong>, 26-30; leur facilité à admettre les filles françaises et sauvages, <strong>1648</strong>, 18; elles accueillent et secourent les Hurons, après la ruine de cette nation, <strong>1650</strong>, 28; incendie de leur maison, <strong>1651</strong>, 3; elles font un présent aux Iroquois pour les engager à faire instruire leurs filles, <strong>1656</strong>, 16; bien que fait leur communauté, <strong>1668</strong>, 41; notice sur la vie et les vertus de Madame De la Peltrie, <strong>1672</strong>, 57.<br /><br /><br /><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">V</span></strong></div><br /><strong>Vallée</strong> (M. De la), parrain d'un jeune huron, <strong>1643</strong>, 30.<br /><br /><strong>Verazzani</strong>, (Giovanni) Jean Vérazan, <strong>1611</strong>, 2; découvre la terre de Moscosa ou Virginie, 46.<br /><br /><strong>Verneuil</strong> (Madame de), fournit les ornements et objets sacrés aux missionnaires du Canada, <strong>1611</strong>, 2.<br /><br /><strong>Vible Bullot</strong>. Voyez <em><strong>Bullot</strong></em>.<br /><br /><strong>Viel</strong> (Nicolas), Père récollet;—se noie au Saut-au-Récollet, <strong>1626</strong>, 2; <strong>1634</strong>, 92; Hurons de la tribu des Ours trouvés coupables de sa mort, <strong>1636</strong>, 91.<br /><br /><strong>Vignal</strong> (Monsieur), prêtre de Montréal, tué par les Iroquois, <strong>1662</strong>, 5, 9; <strong>1665</strong>, 20.<br /><br /><strong>Ville-Marie</strong>, nom de la première habitation fondée dans l'île de Montréal, 1643, 51, 61. Voyez <strong><em>Montréal</em></strong>.<br /><br /><strong>Vimont</strong> (Barthélemi), Père jésuite;—son arrivée, <strong>1639</strong>, 1; va, avec le gouverneur, recevoir au port les religieuses nouvellement arrivées, <strong>1640</strong>, 4; arrête chez M. de la Potherie en montant aux Trois-Rivières, 7; hiverne à Québec, 10; fait des progrès dans la connaissance des langues, 10; prend un soin particulier des malades de l'Hôpital, 39; part pour les Trois-Rivières avec le P. Le Jeune et le P. Raymbaut, la barque se brise, 49; il envoie le P. Le Jeune en Europe, <strong>1641</strong>, 1; baptise Sondatsaha à Sillery, 21; monte aux Trois-Rivières, 42; ... <strong>1642</strong>, 13; fait le catéchisme à Sillery, 30; assiste à la prise de possession de Montréal, 37; vient de Sillery à Québec tous les dimanches pour entendre les confessions, <strong>1643</strong>, 2; fait le catéchisme aux enfant s algonquins de Sillery, 10; assiste au traite des Trois-Rivières, 1645, 24; voit en particulier les députes iroquois, 28; revient d'Europe, <strong>1648</strong>, 2.<br /><br /><strong>Virginie</strong>, anciennement <em><strong>Terre de Moscosa</strong></em>, <strong>1611</strong>, 46; abandonnée et reprise par les Anglais, 65.<br /><br /><br /><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">W</span></strong></div><p><strong>Wabascou</strong>, île de fa baie d'Hudson, <strong>1672</strong>, 54. </p><p><strong>Wachaskesouek</strong>,nation algonquine du sud du lac Huron, <strong>1648</strong>, 62.</p><p><strong>Wachegami</strong>, sauvages qui demeuraient au nord du pays des Nipissiriniens, <strong>1640</strong>, 34. </p><p><strong>Wakouiechiwek</strong>, sauvages du nord du Saguenay, <strong>1660</strong>, 12.</p><p><strong>Wakouingouechiwek</strong>, sauvages du nord, <strong>1658</strong>, 20. [Probablement les mêmes que les précédents.] </p><p><strong>Wandagareau</strong> (Ignace), choisi pour médiateur entre les Bersiamites et les Sauvages de l'Acadie, <strong>1646</strong>, 87. </p><p><strong>Wapichiwanon</strong>, lac situé à cent cinquante lieues au nord des Trois-Rivières, <strong>1658</strong>, 20. </p><p><strong>Wasawanik</strong>, sauvages de la langue algonquine, <strong>1658</strong>, 22. </p><p><strong>Wassisanik</strong>, lac situé au nord des Trois-Rivières, <strong>1658</strong>, 21. </p><p><strong>Waswarini</strong>, sauvages du nord du lac Huron, <strong>1640,</strong> 34. </p><p><strong>Wawechkaïrini</strong>, <strong>Wewechkaïrini</strong> ou <strong>Waweskaïrini</strong>, nom sauvage de la Petite Nation des Algonquins, <strong>1640</strong>, 34, <strong>1643</strong>, 61; <strong>1646</strong>, 34 ; <strong>1658</strong>, 22. Voyez <em><strong>Petite Nation</strong></em>. </p><p><strong>Wendat</strong>. Voyez <em><strong>Ouendat</strong></em>. </p><p><strong>Wenrôhronon</strong>, sauvages allies à la Nation Neutre;—se réfugient chez les Huions, <strong>1639</strong>, 55, 59, 60; pays qu'ils habitaient, 59. [Comparez <em><strong>Awenrehronon</strong></em> et <em><strong>Awenrochronon</strong></em>.]<br /><br /><strong>Weperigoueiawek</strong>, <strong>1643</strong>, 38, et <em><strong>Ouperigoue-wawakhi</strong></em>, <strong>1635</strong>, 18, sauvages du Nord. </p><p><strong>Westatinong</strong>, endroit de la baie des Puants où demeuraient les Outagamis, <strong>1670</strong>, 94. </p><p><strong>Wetataskouamiou</strong>, lieu ainsi nomme, vers la baie d’Hudson, <strong>1672</strong>, 49.</p><p>W<strong>iebitchiwan</strong>, île située au nord de l'île Manitoualin, <strong>1671</strong>, 32.</p><p><strong>Winibigong</strong>, <strong>1670</strong>, 79. Voyez <strong><em>Winipegou</em></strong>. </p><p><strong>Winibigoutz</strong>, <strong>1670</strong>, 100, pour<em><strong> Winipegou</strong></em>. </p><p><strong>Winipegou</strong> ou <strong>Winipegouek</strong>, <em><strong>Gens de Mer</strong></em> ou Nation des Puants, appelés <em><strong>Aweatsiwaenhronon</strong></em> par les Hurons, 1640, 35; ont une langue à part, 35; d'où leur est venu ce nom, <strong>1648</strong>, 62; exterminés presque entièrement par les Illinois, <strong>1671</strong>, 42. </p><p><strong>Wiscoupi</strong>, chef papinachois;—son baptême, <strong>1664</strong>, 17. </p><p></p><p></p></span><strong></strong>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-3450002802268423722010-07-05T19:38:00.004-04:002010-07-05T21:56:39.856-04:00Bibliothèque québécoise<a href="http://3.bp.blogspot.com/_q_D6i3Y9rIw/TDJu8c7108I/AAAAAAAAAh0/4PodR9Mzxo8/s1600/1+RELATIONS+1666-1672.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 258px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5490572880556446658" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_q_D6i3Y9rIw/TDJu8c7108I/AAAAAAAAAh0/4PodR9Mzxo8/s400/1+RELATIONS+1666-1672.jpg" /></a><br /><div><br /><span style="font-family:verdana;font-size:130%;">collection dirigée<br />par Victor-Lévy Beaulieu</span><br /><span style="font-family:verdana;font-size:130%;"><br />Des oeuvres québécoises et étrangères qu'il est essentiel de redécouvrir car elles font partie de notre patrimoine national, reflètent notre âme collective et nous invitent à un plus grand approfondissement de nous-mêmes. Des oeuvres parfois écrites et publiées en France ou ailleurs mais qui nous concernent et qu'il est important de récupérer. Voilà ce qu'est Bibliothèque québécoise. </span><br /><br /><span style="font-family:verdana;font-size:130%;">Les Relations des Jésuites constituent le document de première main le plus important concernant la Nouvelle-France au XVIIe siècle. Rédigées par les Pères missionnaires sous forme de lettres, elles racontent les moeurs et les coutumes de notre pays de 1611 à 1672. Introuvable depuis nombre d'années (la dernière édition, à tirage limité, date de 1858), ce document possède une valeur historique et littéraire importante.</span></div><div><span style="font-family:verdana;font-size:130%;"><br />Dans ce sixième tome, les Jésuites parlent de la fin de la guerre avec les Iroquois, de l'État de la colonie, des progrès de l'évangélisation, surtout auprès des Iroquois, des voyages des Pères en la Baie des Puans, chez la Nation du Feu et chez celle des Illinois. Ils y racontent aussi la découverte de la Baie d'Hudson, la mort de Madame de la Peltrie, fondatrice des religieuses Ursulines de la Nouvelle-France, et celle de Mère Marie de l'incarnation.<br /><br /><br />RELATIONS DES JÉSUITES 1666-1672<br />TOME 6<br />ÉDITIONS DU JOUR<br /><br /><br />Distributeur:<br />Messageries du Jour inc.<br />8255, rue Durocher<br />Montréal 303<br />Téléphone: 274-2551<br />Maquette de la couverture:<br />Paul Barris<br />Dépôt légal - Bibliothèque Nationale du Québec, 4e trimestre 1972<br /><br />RELATIONS DES JÉSUITES 1666-1672<br /><br />TOME 6<br />contenant ce qui s'est passé de plus remarquable dans les missions de Pères de la compagnie de Jésus dans la NOUVELLE-FRANCE<br /><br />ÉDITIONS DU JOUR 1651, rue Saint-Denis, Montréal </span></div>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-81473825066291138422010-07-04T17:09:00.279-04:002010-11-23T01:16:07.448-05:00TABLE ANALYTIQUE<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><strong><span style="font-size:180%;">DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE VOLUME.<br /><br /></span><span style="font-size:130%;">ANNÉE 1666.</span></strong><br /></div></span><p><span style="font-family:verdana;"></span></p><p><span style="font-family:verdana;"></p><br /><span style="font-size:130%;">I. De ce qui s'est passé de plus remarquable à Quebec....................... 1<br />II. Des Missions Huronnes, Algonquines et Papinakioises..................... 3<br />III. De la Guerre et des traités de Paix des François auec les Iroquois.... 5<br /><br /></span><br /><span style="font-size:130%;"></span><p></p><p align="center"><br /><span style="font-size:130%;"></span><br /><span style="font-size:130%;"><strong>ANNÉE 1667.</strong><br /></p></span><p><span style="font-size:130%;"></span></p><p><span style="font-size:130%;">I. De l'Estat où se trouue le Canada depuis deux ans........................... 2<br />II. Relation de la Mission du Saint Esprit aux Outaouak dans le lac<br />de Tracy, dit auparauant le Lac uperieur........................................... 4<br />III. De l'arriuée et demeure du Missionnaire à l'Anse du Saint Esprit,<br />appelée Chagouamigong................................................................ 9<br />IV. Conseil general des Nations du pays des Outaouak....................... 10<br />V. Des faux Dieux et de quelques coustumes superstitieuses des<br />Sauuages de ce païs.................................................................... 11<br />VI. Relation de la Mission du S. Esprit, dans le Lac de Tracy................ 13<br />VII. De la Mission des Tionnontatehronnons......................................15<br />VIII. De la Mission des Outaouak, Kiskakoumac et Outaoüasinagouk..... 17<br />IX. De la Mission des Pouteoüatamiouek.......................................... 18<br />X. De la Mission des Ousakiouek, et des Outagamiouek...................... 21<br />XI. De la Mission des Ilimouek ou Alimouek...................................... 21<br />XII. De la Mission des Nadouessiouek.............................................. 23<br />XIII. De la Mission des Kilistinons................................................... 23<br />XIV. De la Mission des Outchibouek................................................ 24<br />XV. De la Mission des Nipissiriniens, et du voyage du Pere Alloüez au<br />lac Alimibegong.................................................................... 24<br />XVI. Retour du Pere Claude Alloüez à Quebec, et son depart pour<br />remonter aux Outaouak.. . . .. ...................................................... 26<br />XVII. De la Mission des Papinachois, et de celle du Lac Saint Iean......... 27<br />XVIII. Du restablissement des Missions des Iroquois........................... 28<br />XIX. Recit des merueilles arriuées en l'Eglise de Sainte Anne du Petit<br />Cap.......................................................................................... 29<br /><br /><br /><div align="center"><strong>ANNÉE 1668.</strong></div><br />I. Des avantages qu'on retire de la Paix faite auec les Iroquois............... 2<br />II. De la Mission de Sainte Marie chez les Iroquois d'Agnié.............é...... 4<br />ART. I. Voyage de trois Peres Iesuites chez les Iroquois Inferieurs........... 4<br />ART. II. Premier baptesme conferé à vne femme Iroquoise..................... 6<br />ART. III. Rude épreuue d'vne autre femme Iroquoise après son Baptesme. 7<br />ART. IV. De la reception des Peres dans les autres Bourgades Iroquoises,<br />et d'vn celebre Conseil qui y fut tenu aprés leur arriuée......................... 9<br />ART. V. De l'establissement du Christianisme dans le païs des<br />Iroquois d'Agnié............................................................... ........... 11<br />ART VI. De l'yurognerie des Iroquois d'Agnié, et de ses malheureux<br />...................................................................................... effects. 12<br />III. De la Mission de S. François Xauier chez les Iroquois d'Onneïout....... 13<br />IV. De la Mission ùe S. Iean Baptiste aux Iroquois d'Onnontaé............... 16<br />ART. I. Presents faits par Garacontié, ambassadeur des<br />Iroquois d'Onnontaé, et response qu'on y fait..................................... 17<br />ART. II. Heureuse rencontre pour le Baptesme d'vn Iroquois..... 19<br />V. De la Mission de S. Ioseph chez les Iroquois d'Oïgoüen, et de celle<br />d'vne Colonie d'Oïgoüen, nouuellement establie sur les Costes du<br />Nord du lac Ontario....................................................................... 20<br />VI. De la Mission du Saint Esprit aux Outaoüak................................... 21<br />VII. De la Mission de Tadoussac....................................................... 22<br />VIII. Arriuée de Mgr. l'Euesque de Petrée à Tadoussac pour y faire sa<br />visite.......................................................................................... 24<br />IX. De l'Eglise des Hurons à Quebec.................................................. 25<br />ART. I. Conuersion remarquable d'vne ieune femme venuë des Iroquois<br />à Quebec exprés pour s'y faire baptiser.............................................. 25<br />ART. II. Mort precieuse et admirable d'vne fille sauuage aagée de I4 ans.. 26<br />LETTRE de Mgr. l'Euesque de Petrée à Monsieur Poitevin, curé de<br />S. Iosse à Paris.............................................................................. 30<br />X. De la Mission de S. Michel dans la cinquiesme Nation des Iroquois<br />à Sonnontouan............................................................................... 32<br />Lettre circulairre de la mort de la Reuerende Mere Catherine<br />de S. Augustin................................................................................ 32<br /><br /><br /><div align="center"><strong>ANNÉE 1669.</strong> </div><br />I. De la Mission des Martyrs dans le pays des Anniez ou Iroquois Inferieurs... 1<br />Il. De la Mission de S. François Xauier dans le pays des Onnejouts<br />ou Nation de la Pierre........................................................................ 7<br />III. De la Mission de S. Jean Baptiste dans le pays d'Onnontagué<br />ou Nation de la Montagne................................................................... 8<br />IV. De la Mission de S. Ioseph dans le pays d'Oiogoüen........................... 12<br />V. De la Mission de S. Michel dans le pays des Tsonnontouans ou Nation<br />de la grande Montagne..................................................................... 16<br />VI. De la Mission de la Pointe du S. Esprit dans le pays des Algonquins<br />Outaouak....................................................................................... 17<br />VII. De la Mission de Sainte Croix dans le pays des Montagnais,<br />à Tadoussac................................................................................... 20<br />VIII. De la Mission Huronne de l'Annonciation de Nostre Dame,<br />auprés la ville de Québec.................................................................. 23<br />IX. De la saincte mort de Cecile Gannendâris, Huronne........................... 27<br /><br /><br /><div align="center"><strong>ANNÉE 1670.</strong></div><br />I. Du Conseil tenu à Québec pour vuider les differends entre<br />les Iroquois et les Algonquins............................................................... 3<br />Il. Baptesme solemnel de Garacontié, Chef des cinq Nations lroquoises,<br />fait à Québec.................................................................................... 6<br />III. De la Mission de Sainte Croix dans le pays des Algonquins Inferieurs<br />ou Montagnais, vers Tadoussac.............................................................7<br />IV. De la Mission Huronne.................................................................. 15<br />V. De la Mission des Martyrs dans le pays des Agniez............................... 23<br />VI. De la Mission de S. François Xauier à Onneiout.................................. 45<br />VII. De la Mission de S. Iean Baptiste à Onnontagué................................ 48<br />VIII. De la Mission de S. Ioseph à Goiogoüen.......................................... 63<br />IX. De la Mission de S. Michel à Tsonnontoüan........................................ 68<br />X. Des Missions des Algonquins Superieurs, dits communement les<br />Outaouaks, et en particulier de la Mission Sainte Marie du Sault................. 78<br />XI. De la Mission du Saint Esprit, à la Pointe de Chagouamigong, dans<br />le lac Tracy ou Superieur..................................................................... 82<br />XII. De la Mission de S. François Xauier dans la Baie des Puans................... 92<br /><br /><div align="center"><strong>ANNÉE 1671.</strong></div>PREMIERE PARTIE. I. De l'ambassade de Saonchiogoüa, capitaine Oiogoüen,<br />de la part des Iroquois de Tsonnontouan................................................... 3<br />II. De la conuersion de ce capitaine.......................................................... 3<br />III. De quelques autres Iroquois baptisés dans l'Eglise de Québec................... 5<br />IV. De la colonie Huronne, à une lieuë de la ville de Québec.......................... 7<br />V. La constance de Marie Oendraka dans ses afflictions, et son zele<br />pour ne point souffrir le peché dans sa Famille.......................................... 10<br />VI. De la Residence de S. Xauier des Praiz................................................ 12<br /><br />SECONDE PARTIE. Des Missions Iroquoises............................................... 13<br />1. De la Mission des Martyrs à Annié........................................................ 14<br />II. De la Mission de S. François Xauier à Onneiout...................................... 14<br />III. De la Mission de S. Iean Baptiste à Onnontagué.................................... 18<br />IV. De la Mission de S. Ioseph à Goïogoüen............................................... 18<br />V. Des Missions de la Conception, de S. Michel et de S. Iacques<br />à Tsonnontoüan................................................................................... 20<br /><br />TROISIESME PARTIE. Des Missions aux Outaoüak. Prise de Possession au nom<br />du Roy du pays des Outaoüak................................................................. 24<br />I. De la Mission de Sainte Marie du Sault................................................... 28<br />II. De la Mission de S. Simon dans le lac des Hurons.................................... 31<br />III. De la Mission de S. Ignace à Missilimakinac........................................... 36<br />IV. De la Mission du S. Esprit, à l'extremité du Lac Superieur......................... 39<br />V. De la Mission de S. François Xavier et des Nations qui en dependent............ 41<br />ART. I. Voyage en la Baie des Puans......................................................... 42<br />ART. Il. Voyage à la Nation du Feu............................................................ 43<br />ART. III. Ce qui s'est Passé touchant la publication de la Foy chez la<br />Nation du Feu et chez vne de celles des Ilinois............................................ 45<br />ART. IV. Quelques particularitez de la Nation des Ilinois................................ 47<br />ART. V. De la Mission de Saint Marc, au Bourg des Outagami......................... 49<br /><br /><br /><div align="center"><strong>ANNÉE 1672.</strong></div><p><br />PREMIERE PARTIE. Des Missions à la Colonie Huronne de Notre Dame de Foy proche Québec, à Saint Xavier des Prez vers Montréal, et aux pays des Iroquois................................................................................................ 2<br />I. De la Colonie Huronne à Nostre Dame de Foy............................................ 2<br />II. De la Residence de S. Xauier des Prez................................................... 16<br />III. Des Missions Iroquoises. De la mission des Martyrs à Annié...................... 18<br />IV. De la Mission de S. François Xauier à Onneïout....................................... 18<br />V. De la Mission de S. Iean Baptiste à Onnontagué....................................... 20<br />VI. De la Mission de S. Joseph à Goïagoüen................................................ 22<br />VII. Des Missions de la Conception, de S. Michel et de S. Iacques à<br />Tsonnontoüan....................................................................................... 24<br /><br />SECONDE PARTIE. Des Missions aux Peuples Montagnais et Algonquins<br />à Tadoussac, aux Outaouaks et à la Mer du Nord......................................... 27<br />I. De la Mission de Tadoussac.................................................................. 27<br />II. De la Mission des Apostres dans le Lac Huron.......................................... 31<br />III. De la Mission de Sainte Marie du Sault.................................................. 34<br />IV. De la Mission de S. Ignace à Missilimakinac............................................ 35<br />V. De la Mission de S. François Xauier........................................................ 37<br />VI. Voyage de la Mer du Nord par terre, et la descouuerte de la Baie de Hutson. 42<br /><br /><a href="http://demystification-clouseau.blogspot.com/2010/06/trolslesme-partie-page-57.html">TROlSlESME PARTIE. La saincte mort de Madame de la Peltrie, fondatrice<br />des Religieuses Vrsulines en la Nouuelle France, et de la Reuerende Mere Marie de l'Incarnation, première Superieure de ce Monastère.<br />TROlSlÈME PARTIE. La sainte mort de Madame de la Peltrie, fondatrice<br />des Religieuses Ursulines en la Nouvvelle-France, et de la Revérende Mère Marie de l'Incarnation, première Supérieure de ce monastère. 57-58</a><br /><br /><a href="http://demystification-clouseau.blogspot.com/2010/06/ipage-58.html">I. De la vocation de Madame de la Peltrie au païs de Canada.<br />I. De la vocation de Madame de la Peltrie en Canada. 58-62</a><br /><br /><a href="http://demystification-clouseau.blogspot.com/2010/06/ii-page-62.html">II. Le tesmoignage illustre que rend la Reuerende Mere Marie de l'Incarnation, de la Prouidence particuliere de Dieu sur la vocation de Madame de la Peltrie en Canada.<br />II. Le témoigage illustre que rend la Révérende Mère Marie de l'Incarnation, de la Providence particulière de Dieu sur la vocation de Madame de la Peltrie en Canada. 62-65</a><br /><br /><a href="http://demystification-clouseau.blogspot.com/2010/06/iii-page-65.html">III. De la vie de Madame de la Peltrie en ce païs, et de sa sainte mort.<br />De la vie de Madame de la Peltrie en ce pays, et de sa sainte mort. 65-70<br /></a><br /><a href="http://demystification-clouseau.blogspot.com/2010/06/iv-page-70.html">IV. De la bienheureuse mort de la Reuerende Mère Marie de l'Incarnation.<br />De la bienheureuse mort de la Révérende Mère Marie de l'Incarnation. 70-72<br /></a><br />---------------------------<br />Correctiions et version en français contemporain à venir...</span><br /></p><br /></span>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-65291889030358123642010-07-03T18:51:00.019-04:002010-07-04T17:06:04.452-04:00ANNÉE 16666. Page 1<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><strong><span style="font-size:180%;">RELATION DE CE QVI S'EST PASSÉ EN LA NOVVELLE FRANCE ÈS ANNÉES 1665 ET 1666.<br />Par le R. P. FRANÇOIS LE MERCIER (*).</strong><br /></span></div><div align="center"><span style="font-family:verdana;">--------------------- </span></div><br /><span style="font-family:verdana;font-size:130%;">(*) Copié sur l'exemplaire déposé à la Bibliothèque Impériale de Paris.<br /><br /><em><strong>Relation</strong></em>-1666. A<br /><br /><br /><br /></span><div align="center"><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:130%;"><strong>CHAPITRE PREMIER.</strong><br /><br /><em><strong>De ce qui s'est passé de plus remarquable à Quebec.</strong></em></span></span></div><br /><br /><span style="font-family:verdana;font-size:130%;">Comme la Reine mere a toujours donné des marques toutes particulieres de sa bonté pour ce païs, et de son zele pour y establir la foy, on n'a pas creu devoir rien omettre de tout ce qui pouvoit contribuer à faire voir la reconnaissance que l'on en conserve aprés sa mort. Aussitôt que l'on en receut la nouvelle, on se mit en devoir de tesmoigner par le deuil des Eglises celui que chacun avoit tres-avant dans le cœur; elles furent toutes tendues en noir, et l'on y fit pendant plusieurs jours les services et les prieres ordinaires.<br /><br />M. Talon, Intendant pour le roy en ce païs, signala surtout l'affection qu'il a pour le service de sa Majesté, et son respect pour la memoire de cette grande princesse, faisant faire le 3. d'Aoust de l'année 1666. dans la principale Eglise de Quebec, vn service chanté en musique qui eût semblé magnifique partout ailleurs, mais qui le parut au delà de ce qu'on peut exprimer dans un païs ou l'on n'avoit jamais rien vu de semblable.<br /><br />M. de Tracy, Lieutenant General de sa Majesté en toute l'Amerique, M. de Courcelles Gouverneur de la Nouvelle France, M. l'Intendant et toutes les personnes considérables s'y trouveront en deuil et Mgr. l'Eveque de Pétrée y officia, assisté de plusieurs ecclesiastiques en chape.<br /><br />Toute cette assemblée fut d'autant plus satisfaite de l'oraison funebre qui y fut prononcée qu'on y fit surtout l'eloge de ce zele admirable que cette grande Reine avoit toujours eu pour la conservation de ce pays, et pour le salut des infideles, dont on voit icy de tout costé des marques illustres.<br /><br />C'est ce qu'on pouvoit mander de plus considerable de Quebec, et à quoy l'on a cru que l'on s'interesseroit davantage en France, comme l'on ne pouvoit rien faire en Canada avec plus de justice, ni avec plus d'affection.<br /><br />Toutes les autres choses qui s'y font d'ordinaire soit pour le salut des ames, soit pour la gloire et pour les avantages de nostre nation, s'y font avec plus d'ordre, plus de soin et plus de vigueur que jamais, par le desir que ceux qui y sont ont de plaire au Roy du Ciel et d'obeïr au plus grand Roy de la terre, qu'on voit estendre les effets de sa vigilance et de sa bonté sur ces peuples, que Dieu appelle à la foy par son moyen, comme sur ceux dont la conduite lui a esté laissée par ses ancestres.<br /><br />Entre plusieurs Sauvages qui ont esté, en mourant saintement, d'heureux fruits des Missions, on a surtout admiré vne petite fille Huronne que cette Eglise a perdue à l'aage de treize ans. Il n'y avoit rien de si surprenant que de voir cest enfant, qui, ayant perdu dès l'age de 10 ans son pere et sa mere, non-seulement se passoit de leur conduite, par les lumieres et les secours extraordinaires qu'elle recevoit de l'esprit de Dieu, mais tenait aussi bien de pere et de mere à deux freres qu'elle avoit beaucoup plus jeunes qu'elle.<br /><br />Elle vivoit dans vne retraite et dans vn recueillement continuels, et Dieu luy donnoit des sentimens de nos mysteres si fort audessus de son age qu'il n'y avoit personne qui n'en fust surpris. Ses deux petits freres, qu'elle nourrissoit de son travail, recevoient aussi d'elle toutes les instructions et tous les exemples de vertu dont leur age estoit capable, de sorte que les plus habiles Missionnaires qui s'y fussent donné bien de la peine, n'eûssent pu y mieux reussir. La mort de ces deux petits garçons l'ayant laissée libre, elle demanda avec instance d'entrer chez les Meres Vrsulines, et elle estoit sur le point de l'obtenir, lorsqu'il plust à Dieu de la placer dans le Ciel parmi les Vierges qui suivent l'agneau.<br /><br />Tous ceux de sa nation et les François de tout age alloient à l'envie admirer le courage de cette genereuse fille, et s'instruire par les exemples de sa resignation et de sa patience. La devotion tendre qu'elle avoit pour le Saint Sacrement de l'autel luy faisoit ardemment desirer de ne passer aucun jour sans recevoir ce pain de tous les jours. On le lui accorda seulement trois fois durant sa maladie et son extreme foiblesse ne la pust empescher de l'aller recevoir à genoux les deux premieres fois; mais la derniere, le mal l'ayant trop accablée, elle fut obligée de demeurer au lit: elle receut alors son Sauveur avec des sentiments si tendres, des desirs et des transports d'amour si ardents, que les personnes qui estoient accourues en grand nombre, fondoient en larmes à ce spectacle, et sembloient toutes ressentir la mesme devotion qui estoit dans le cœur de la malade: Ah! mon Sauveur, disoit-elle souvent, quand vous verrai-je; puisque ce ne peut estre en cette vie, accordez-moi vne prompte mort.<br /><br />Rien ne l'affligeoit tant que lorsqu'on luy disoit que sa derniere heure n'estoit pas si proche; et l'on peut dire que cette sainte impatience de s'unir à Dieu, luy estoit incomparablement plus sensible que toutes les douleurs de sa maladie.<br /><br />Elle se tenoit si asseurée de jouïr de ce bonheur, qu'elle promettoit sans hésiter aux personnes à qui elle avoit obligation de bien prier le Sauveur et sa Sainte Mere, pour leur obtenir les vertus qui leur seroient les plus necessaires. Enfin, le moment qu'elle avoit tant desiré estant venu, elle expira doucement en recommandant jusqu'au dernier soupir son ame à son espoux celeste.<br /><br />Son visage, qu'elle avoit toûjours eu fort beau, parut aprés sa mort plus frais, plus vif et plus esclatant qu'à l'ordinaire; de sorte que tout le monde en glorifia Dieu, comme d'vn effet de sa toute puissance qui vouloit donner cette marque de l'estat heureux auquel il avoit appelé cette fille admirable. Les peuples, persuadés de sa Sainteté, parerent ce corps vierge, et accompagnerent son enterrement de toute la plus grande magnificence qui se puisse pratiquer en ce païs, comme s'ils eussent plutost celebré ses noces avec le divin espoux des ames, qu'vne ceremonie lugubre.<br /><br /><br /><br /><br /><br />--------------------------------------------------------------------------------<br />En français contemporain<br /></span><div align="center"><span style="font-family:verdana;font-size:180%;"><strong>RELATION DE CE QVI S'EST PASSÉ EN LA NOVVELLE FRANCE ÈS ANNÉES 1665 ET 1666.<br /></strong></span></div><div align="center"><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:180%;"><strong>Par le R. P. FRANÇOIS LE MERCIER (*).</strong><br /><br />---------------------</span><br /><br /></span><strong><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:130%;">CHAPITRE PREMIER.<br /><br /><em>De ce qui s'est passé de plus remarquable à Québec.</em></span></span></strong></div><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-family:verdana;">Comme la Reine mère a toujours donné des marques toutes particulières de sa bonté pour ce pays, et de son zèle pour y établir la foi, on n'a pas cru devoir rien omettre de tout ce qui pouvait contribuer à faire voir la reconnaissance que l'on en conserve après sa mort. Aussitôt que l'on en reçut la nouvelle, on se mit en devoir de témoigner par le deuil des églises celui que chacun avait très avant dans le cœur; elles furent toutes tendues en noir, et l'on y fit pendant plusieurs jours les services et les prières ordinaires.<br /><br />M. Talon, Intendant pour le roi en ce pays, signala surtout l'affection qu'il a pour le service de sa Majesté, et son respect pour la mémoire de cette grande princesse, faisant faire Je 3 aoust de l'année 1666 dans la principale église de Québec, un service chanté en musique qui eût semblé magnifique partout ailleurs, mais qui le parut au delà de ce qu'on peut exprimer dans un pays ou l'on n'avait jamais rien vu de semblable.<br /><br />M. de Tracy, Lieutenant General de sa Majesté en toute l'Amerique, M. de Courcelles Gouverneur de la Nouvelle-France, M. l'Intendant et toutes les personnes considérables s'y trouveront en deuil et Mgr. l'Évêque de Pétrée y officia, assisté de plusieurs ecclésiastiques en chape.<br /><br />Toute cette assemblée fut d'autant plus satisfaite de l'oraison funèbre qui y fut prononcée qu'on y fit surtout l'éloge de ce zèle admirable que cette grande Reine avait toujours eu pour la conservation de ce pays, et pour le salut des infidèles, dont on voit ici de tout côté des marques illustres.<br /><br />C'est ce qu'on pouvait mander de plus considérable de Québec, et à quoi l'on a cru que l'on s'intéresserait davantage en France, comme l'on ne pouvait rien faire en Canada avec plus de justice, ni avec plus d'affection.<br /><br /><br />Toutes les autres choses qui s'y font d'ordinaire soit pour le salut des âmes, soit pour la gloire et pour les avantages de notre nation, s'y font avec plus d'ordre, plus de soin et plus de vigueur que jamais, par le désir que ceux qui y sont ont de plaire au Roy du Ciel et d'obéir au plus grand Roy de la terre, qu'on voit étendre les effets de sa vigilance et de sa bonté sur ces peuples, que Dieu appelle à la foi par son moyen, comme sur ceux dont la conduite lui a été laissée par ses ancêtres.<br /><br />Entre plusieurs Sauvages qui ont été, en mourant saintement, d'heureux fruits des Missions, on a surtout admiré une petite fille huronne que cette église a perdue à l'âge de treize ans. Il n'y avait rien de si surprenant que de voir cet enfant, qui, ayant perdu dès l'age de 10 ans son père et sa mère, non seulement se passait de leur conduite, par les lumières et les secours extraordinaires qu'elle recevait de l'esprit de Dieu, mais tenait aussi bien de père et de mère à deux frères qu'elle avait beaucoup plus jeunes qu'elle.<br /><br />Elle vivait dans une retraite et dans un recueillement continuels, et Dieu lui donnait des sentiments de nos mysteres si fort au-dessus de son âge qu'il n'y avait personne qui n'en fut surpris. Ses deux petits frères, qu'elle nourrissait de son travail, recevaient aussi d'elle toutes les instructions et tous les exemples de vertu dont leur âge était capable, de sorte que les plus habiles Missionnaires qui s'y fussent donné bien dè la peine, n'eussent pu y mieux réussir. La mort de ces deux petits garçons l'ayant laissée libre, elle demanda avec instance d'entrer chez les Meres Ursulines, et elle était sur le point de l'obtenir, lorsqu'il plut à Dieu de la placer dans le Ciel parmi les Vierges qui suivent l'agneau.<br /><br />Tous ceux de sa nation et les Français de tout âge allaient à l'envie admirer le courage de cette généreuse fille, et s'instruire par les exemples de sa résignation et de sa patience. La dévotion tendre qu'elle avait pour le Saint Sacrement de l'autel lui faisait ardemment désirer de ne passer aucun jour sans recevoir ce pain de tous les jours. On le lui accorda seulement trois fois durant sa maladie et son extrême faiblesse ne la put empêcher de l'aller recevoir à genoux les deux premières fois; mais la dernière, le mal l'ayant trop accablée, elle fut obligée de demeurer au lit: elle reçut alors son Sauveur avec des sentiments si tendres, des désirs et des transports d'amour si ardents, que les personnes qui étoient accourues en grand nombre, fondaient en larmes à ce spectacle, et semblaient toutes ressentir la même dévotion qui était dans le cœur de la malade: Ah! mon Sauveur, disait-elle souvent, quand vous verrai-je; puisque ce ne peut être en cette vie, accordez-moi une prompte mort.<br /><br />Rien ne l'affligeait tant que lorsqu'on luy disait que sa dernière heure n'était pas si proche; et l'on peut dire que cette sainte impatience de s'unir à Dieu, lui était incomparablement plus sensible que toutes les douleurs de sa maladie.<br /><br />Elle se tenait si assurée de jouir de<br />ce bonheur, qu'elle promettait sans hésiter aux personnes à qui elle avait obligation de bien prier le Sauveur et sa Sainte Mère, pour leur obtenir les vertus qui leur seraient les plus nécessaires. Enfin, le moment qu'elle avait tant désiré étant venu, elle expira doucement en recommandant jusqu'au dernier soupir son âme à son époux céleste.<br /><br />Son visage, qu'elle avait toujours eu fort beau, parut après sa mort plus frais, plus vif et plus éclatant qu'à l'ordinaire; de sorte que tout le monde en glorifia Dieu, comme d'un effet de sa toute puissance qui voulait donner cette marque de l'état heureux auquel il avait appelé cette fille admirable. Les peuples, persuadés de sa Sainteté, parèrent ce corps vierge, et accompagnèrent son enterrement de toute la plus grande magnificence qui se puisse pratiquer en ce pays, comme s'ils eussent plutôt célébré ses noces avec le divin époux des âmes, qu'une cérémonie lugubre.<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /></span><br /></span></span>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-68905881043179184912010-07-03T18:33:00.004-04:002010-07-03T18:41:08.142-04:00I. Page 1<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:180%;"><strong>De ce qui s'est passé de plus remarquable à Quebec.</strong></span></div><br /><br /><span style="font-size:130%;">texte à venir<br /><br />--------------------------------------------------------------------------------------<br />En français contemporain</span><br /><div align="center"><span style="font-size:180%;"><strong>De ce qui s'est passé de plus remarquable à Québec.</strong></span><br /></div></span>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-73917640361877032062010-07-03T18:24:00.002-04:002010-07-03T18:32:19.189-04:00II. Page 3<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:180%;"><strong>Des Missions Huronnes, Algonquines et Papinakioises.</strong></span></div><br /><span style="font-size:130%;">texte à venir<br />------------------------------------------------------------------------------<br />En français contmporain</span><br /><div align="center"><span style="font-size:180%;"><strong>Des missions huronnes, algonquines et papinachoises.</strong></span></span> </div>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-63117503402137931662010-07-02T17:56:00.004-04:002010-07-02T18:05:10.164-04:00III. Page 5<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><strong><span style="font-size:180%;">De la Guerre et des traités de Paix des François auec les Iroquois</span></strong>.</div><br /><span style="font-size:130%;"><strong>texte à suivre</strong><br />-------------------------------------------------------------------------------------------<br />En français contemporain</span><br /></span><br /><p></p><div align="center"><strong><span style="font-family:verdana;font-size:180%;">De la guerre et des traités de paix des Français avec les Iroquois.</span></strong> </div>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-2895694479471993252010-07-02T17:11:00.008-04:002010-07-02T17:54:32.269-04:00ANNÉE 1667. Page 1<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><strong><span style="font-size:180%;">RELATION DE CE QVI S'EST PASSÉ DE PLVS REMARQVABLE AUX MISSIONS DES PERES DE LA COMPAGNIE DE lESUS EN LA NOUVELLE FRANCE, ÈS ANNÉES 1666. ET 1667.<br /><br />Enuoyée au R.P., ESTIENNE DECHAMPS Prouincial de la Prouince de France (*)</span></strong></div><br /><br /><span style="font-size:130%;">(*) D'après l'édition de Sébastien Mabre-Cramoisy, publiée à Paris en 1667.<br />R<strong><em>elation</em></strong>-1667. A<br /><strong>texte à venir</strong><br />------------------------------------------------------------------------------------<br />En français contemporain</span><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">RELATION DE CE QUI S'EST PASSÉ DE PLUS REMARQUABLE AUX MISSIONS DES PÈRES DE LA COMPAGNIE DE JÉSUS EN NOUVELLE FRANCE, LES ANNÉES 1666 ET 1667.<br /><br />Envoyée au R.P., ÉTIENNE DESCHAMPS Provincial de la Province de France (*)</span></strong></div><br /><br /><span style="font-size:130%;">(*) D'après l'édition de Sébastien Mabre-Cramoisy, publiée à Paris en 1667.<br /><strong><em>Relation</em></strong>-1667. A</span> </span>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-17483357792697732752010-07-02T17:05:00.002-04:002010-07-02T17:10:19.496-04:00I. Page 2<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><strong><span style="font-size:180%;">De l'Estat où se trouue le Canada depuis deux ans.</span></strong></div><br /><span style="font-size:130%;">texte à suivrre<br />-----------------------------------------------------------------------------------<br />En français contemporain</span><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">De l'état où se trouve le Canada depuis deux ans.</span></strong></span> </div>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-31107889088398519492010-07-02T16:58:00.002-04:002010-07-02T17:03:37.616-04:00II. Page 4<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><strong><span style="font-size:180%;">Relation de la Mission du Saint Esprit aux Outaouak dans le lac de Tracy, dit auparauant le Lac Superieur.</span></strong></div><p><span style="font-size:130%;">texte à suivre</span></p><p><span style="font-size:130%;">--------------------------------------------------------------------------------------------------En français contemporain</span><br /></p><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">Relation de la Mission du Saint Esprit aux Outaouais dans le lac de Tracy, dit auparauant le Lac Supérieur.</span></strong> </span></div>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-41067488790819842002010-07-02T16:45:00.003-04:002010-07-02T16:55:46.338-04:00III. Page 9<div align="center"><span style="font-family:verdana;font-size:180%;"><strong>De l'arriuée et demeure du Missionnaire à l'Anse du Saint Esprit, appelée Chagouamigong.</strong></span></div><p><span style="font-size:130%;">texte à venir</span></p><p><span style="font-size:130%;">--------------------------------------------------------------------------------------------</span></p><p><span style="font-size:130%;">En français contemporain<br /></span><br /><div align="center"><strong><span style="font-family:verdana;font-size:180%;">De l'arrivée et demeure du missionnaire à l'Anse du Saint Esprit, appelée Chagouamigong (<em>La Pointe, Wisconsin</em>).</span></strong> <p></p></div>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-79081505567058012222010-07-02T16:36:00.002-04:002010-07-02T16:44:08.587-04:00IV. Page 10<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><strong><span style="font-size:180%;">Conseil general des Nations du pays des Outaouak.</span></strong> </div><br /><span style="font-size:130%;">texte à venir<br />----------------------------------------------------------------------------<br />En framçais contemporain</span><br /><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:180%;">Conseil général des nations du pays des Indiens Ottawa.</span></strong>.</span></div>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-34680561313900922882010-07-02T16:27:00.002-04:002010-07-02T16:32:30.066-04:00V. Page 11<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><strong><span style="font-size:180%;">Des faux Dieux et de quelques coustumes superstitieuses des Sauuages de ce païs.</span></strong></div><br /><span style="font-size:130%;">texte à venir<br />-------------------------------------------------------------------------------<br />En français contemporain</span><br /><br /><p align="center"><strong><span style="font-size:180%;">Des faux dieux et de quelques coutumes superstitieuses des Sauvages de ce pays.</span></strong> </span></p>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-88863003318861596012010-07-02T16:20:00.002-04:002010-07-02T16:26:09.028-04:00VI. Page 13<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><strong><span style="font-size:180%;">Relation de la Mission du S. Esprit, dans le Lac de Tracy.</span></strong> </span></div><p><br /><br /><span style="font-family:verdana;font-size:130%;">texte à venir<br /><br />-------------------------------------------------------------------------------------</span></p><p><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:130%;">En français contemporain</span><br /><br /></span></p><div align="center"><span style="font-family:verdana;font-size:180%;"><strong>Relation de la Mission du S. Esprit, dans le Lac Supérieur.</strong></span></div>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-22162664168835852522010-07-02T16:11:00.002-04:002010-07-02T16:19:03.179-04:00VII. Page 15<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><strong><span style="font-size:180%;">De la Mission des Tionnontatehronnons.</span></strong></div><br /><br /><span style="font-size:130%;">texte à venir<br /><br />------------------------------------------------------------------------------------<br /><br />En français contemporain<br /></span><br /><p align="center"><strong><span style="font-size:180%;">De la Mission des Tionnontatehronnons ou Pétuns.</span></strong></span><strong><span style="font-size:180%;"> </span></strong></p>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-81005136627658533642010-07-02T15:50:00.003-04:002010-07-02T16:09:54.219-04:00VIII. Page 17<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><strong><span style="font-size:180%;">De la Mission des Outaouak, Kiskakoumac et Outaoüasinagouk.</span></strong></div><span style="font-size:130%;">texte à venir<br /><br />-----------------------------------------------------------------------------------<br /><br />En français contemporain<br /></span><br /><br /><p align="center"><strong><span style="font-size:180%;">De la Mission des Indiens Ottawa, Kiskakoumac et Outaouasinagouk.</span></strong> </span></p>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-47300936118420885792010-07-02T15:36:00.004-04:002010-07-02T15:47:41.939-04:00IX. Page 18<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:180%;"><strong>De la Mission des Pouteoüatamiouek.</strong></span><br /></div></span><span style="font-family:verdana;"><br /><span style="font-size:130%;">texte à venir<br /><br />----------------------------------------------------------------------------------<br /><br />En français contemporain</span><br /><br /><br /><div align="center"><span style="font-size:180%;"><strong>De la Mission des Pouteouatamis (nation ojibwée).</strong></span> </span></div>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-41017226418351288652010-07-02T15:13:00.003-04:002010-07-02T15:30:55.228-04:00X. Page 21<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:180%;"><strong>De la Mission des Ousakiouek, et des Outagamiouek.</strong></span></div><p><br /><br /><span style="font-size:130%;">texte à venir<br /><br />---------------------------------------------------------------------------------<br />En français moderne</span></p><p align="center"><br /><span style="font-size:180%;"><strong>De la Mission des Ousakiouek, et des Renards.</strong></span> </span></p>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-82870764175410256002010-07-02T15:04:00.002-04:002010-07-02T15:11:49.211-04:00XI. Page 21<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><strong><span style="font-size:180%;">De la Mission des Ilimouek ou Alimouek.</span></strong> </div><br /><span style="font-size:130%;">texte à vvenir<br /><br />------------------------------------------------------------------------------<br />En français contemporain</span><br /><br /><p align="center"><br /><strong><span style="font-size:180%;">De la Mission des Illinois.</span></strong></span><strong><span style="font-size:180%;"> </span></strong></p>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-88104968526441275882010-07-02T14:50:00.003-04:002010-07-02T15:03:02.960-04:00XII. Page 23<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><strong><span style="font-size:180%;">De la Mission des Nadouessiouek.</span></strong></span> </div><br /><br /><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:130%;">texte à venir<br /><br />-----------------------------------------------------------------------------------<br /><br />En français contemporains</span><br /><br /><br /></span><div align="center"><span style="font-family:verdana;font-size:180%;"><strong>De la Mission des Sioux.</strong></span></div><p></p>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-4851512781242430002010-07-02T14:44:00.003-04:002010-07-04T17:30:47.970-04:00XIII. Page 23<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><strong><span style="font-size:180%;">De la Mission des Kilistinons.</span></strong></div><p><br /><br /><span style="font-size:130%;">texte à venir<br /><br />------------------------------------------------------------------------------------<br /><br />En français contemporain</span></p><p align="center"><br /><br /><strong><span style="font-size:180%;">De la Mission des Kilistiuons.</span></strong> </span></p>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-34364133.post-52837415873087586852010-07-02T14:35:00.002-04:002010-07-02T14:42:15.390-04:00XIV. Page 24<div align="center"><span style="font-family:verdana;"><strong><span style="font-size:180%;">De la Mission des Outchibouek.</span></strong></div><p align="left"><br /><br />texte à venir<br /><br />------------------------------------------------------------------------------------<br /><br />En français contemporain </p><p align="center"><br /><br /><strong><span style="font-size:180%;">De la Mission des Outchiboueks.</span></strong></p><p align="left"> </p><p align="left"> </span></p>Clouseauhttp://www.blogger.com/profile/08025093810674280870noreply@blogger.com