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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

samedi, février 28, 2009

RENAISSANCE ET RÉFORME

Ceci étant posé, entrons dans le vif de l'exposition de la thèse étudiée.

Est-il possible de croire que les juifs du Moyen-Âge, avec leur intelligence si sagace pour conspirer, avec leur coeur suintant la haine contre une société qui les rejetait, allaient rester oisifs dans la réclusion de leurs ghettos?

Le Juif Darmesteter (Coup d'œil sur l'histoire du peuple juif) dit: "Le Juif s'occupe à découvrir les points vulnérables de l'Église, et il a à son service, pour les découvrir, outre son intelligence des Livres Saints, la sagacité terrible de l'opprimé. Il est le docteur de l'incrédule. Tous les révoltés de l'esprit viennent à lui dans l'ombre ou à ciel ouvert. Il est à l'ouvrage dans l'immense atelier du blasphème du Grand Empereur Frédéric et des Princes de Souabe ou d'Aragon; c'est lui qui forge tout cet arsenal criminel de raisonnement et d'ironie qu'i1 léguera aux sceptiques de la Renaissance, aux libertins du Grand Siècle, et le sarcasme de Voltaire n'est que son dernier et résonant écho d'une parole murmurée six siècles auparavant dans l'ombre du ghetto et plus anciennement encore, au temps de Celse et d'Origène, au berceau même de la Religion du Christ".

Et c'est un autre juif, Bernard Lazare, qui dit (l'Antisémitisme, I, 222) que "pendant les années qui annoncent la Réforme, le Juif arrive à être l'éducateur et le professeur d'hébreu des savants. Il les initie aux mystères de la Cabale après leur avoir ouvert les portes de la philosophie arabe; i1les pourvoit, contre le catholicisme, de la terrible exégèse que les Rabbins avaient cultivée et fortifiée pendant des siècles; cette exégèse dont se servirait le Protestantisme et plus tard le Rationalisme".

Il n'y a pas de doute (bien qu'il ne soit pas facile d'apporter des documents précis comme preuves) que toutes les sectes et sociétés secrètes, occultistes, cabalistes, qui pullulent partout à la fin du Moyen-Âge sous une forme plus ou moins déguisée, dont quelques-unes sous les apparences des célèbres Académies Italiennes des XVe et XVIe siècles, d'autres, comme le mystérieux Ordre des Templiers dissous par Philippe le Bel, et Clément V, étaient des réduits de conspiration contre l'Église, et les États chrétiens, manœuvrés habilement par la satanique main judaïque.

Un franc-maçon, M. Ludwig Keller, conseiller secret des Archives de Berlin, a profité des documents qui lui étaient confiés pour traiter à fond cette question. (Les Académies Italiennes au XVIIIe siècle et les commencements de la Franc-Maçonnerie dans les pays latins et les pays du Nord) et il arrive à conclure que les sociétés secrètes des XVe et XVIe siècles. les Compagnies des XVIIe et XVIIle, comme "La Truelle" de Florence, les sociétés Philharmoniques comme
"L'Apollon" de Londres, furent humanistes, et par conséquent, ont conservé le caractère juif et païen de la Renaissance.

D'autre part, Werner Sombart, l'historien du Capitalisme, qui fait autorité, et qui n'est ni catholique ni antisémite, dans son livre documenté: "Les juifs et la vie économique", démontre comment quelques sectes protestantes, et spécialement le puritanisme, (p. 321) sont judaïques, de sorte que le pressentiment du juif Henri Heine peut se justifier: "Les Écossais protestants, demande-t-il dans ses Confessions, ne sont-ils pas des hébreux avec des noms bibliques, leur chant n 'a-t-il pas quelque chose de Phariséo-hiéroso-lymite? Et leur religion n'est-elle pas dans le fond le judaïsme, avec cette différence qu'ils sont autorisés à manger du porc?"

D'autre part, on connaît les relations intimes qui pendant la Réforme Protestante s'établirent entre le judaïsme et certaines sectes chrétiennes, et la fureur qui se déclara alors pour la langue et les études hébraïques; on sait aussi que dans l'Angleterre du XVIIe les puritains entouraient les juifs d'un culte presque fanatique, et que les "Levellers" - niveleurs - qui se disaient juifs, exigeaient la promulgation d'une loi qui fit de la Thora des juifs le Code Anglais; il est connu, en outre, que les officiers de Cromwell, grand judaïsant lui aussi, lui proposèrent de composer son Conseil d'État de 70 membres, à l'exemple du Sanhédrin des juifs, et qu'en l'année 1629 on proposa au Parlement de remplacer le jour férié du dimanche par celui du samedi.

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