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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

jeudi, août 21, 2008

(Council of Foreign Relations - C.F.R.)

LE CONSEIL DES RELATIONS ÉTRANGÈRES

Il convient de prêter une particulière attention à cet organisme qui, depuis bientôt cinquante ans, joue un rôle considérable dans la politique extérieure des Etats-Unis.

En septembre 1917, au moment même où se réunissait à Paris le fameux Congrès des Maçonneries alliées pour envisager les conditions de la Paix, après avoir fait échouer celles qu'avaient proposées le Pape, une première fois et ensuite celles du Prince Sixte de Bourbon-Parme, se réunissait également en Amérique une Commission d'enquête pour la Paix. Curieux synchronisme, en vérité, si l'on pense à la personnalité qui fut l'instigatrice de cette Commission! C'était le Colonel House, cet homme qui, quatre mois avant la guerre de 1914-18, prédisait l'assassinat de l'Archiduc Ferdinand, cause des hostilités. House était conseiller intime et inspirateur du Président Wilson qui ne brillait, parait-il, qu'en compagnie du Colonel. House était disciple des Masters of Wisdon (Maîtres de la Sagesse), société secrète d'Illuminés dont il faisait transmettre les instructions au Président des États-Unis par un de ses subordonnés dans le culte, soumis à lui conformément à la technique hiérarchique.

En 1918, c'est cette Commission qui fournit les négociateurs américains de la Paix de Versailles. Outre House qui en avait désigné les membres et en était l'inspirateur on comptait, avec l'omnipotent Bernard Baruch, Walter Lipmann, personnage important de la presse de The Establishment, Allen Dulles, Foster Dulles et Herter que Kennedy enverra plus tard comme ambassadeur à Paris. On sait aussi que, de notre côté, le Frère-Maçcon André Lebey, Président du Conseil du Grand Orient de France, participa très activement à l'élaboration du traité de paix qui fit disparaître l'empire austro-hongrois et aboutit à une redistribution de l'Europe centrale en vue de l'établissement du Rideau de Fer, comme on le verra plus loin.

Mais, le 30 mars 1919, certains membres de la délégation américaine et quelques-uns de la délégation britannique se réunirent à un dîner à Paris à l'Hôtel Majectic pour y décider de la création d'une organisation pour les affaires internationales. Il y avait là House, Bliss, Robert Cecil, Percy. De là sortit, en 1921, en Angleterre, l'Institut Royal des Affaires internationales auquel s'agrégea plus tard l'Union mondiale des parlementaires et, en Amérique, le Conseil des Relations étrangères (C.F.R.) où entrèrent bientôt Otto Kahn, Loeb, Paul Moritz, Warbourg, les financiers de la révolution russe.

Simultanément naissait en France LE MOUVEMENT SYNARCHIQUE!

Rencontres et synchronisme qui révèlent l'universalité de l'entreprise.

En 1927 trois pro-communistes américains: Alger Hiss, Owen Lattimore, Barnes entrent à leur tour au C.F.R. qui bénéficie d'un financement Rockfeller. La Fondation Carnegie ira de ses subsides elle aussi.

En 1938, toujours grâce à Rockfeller et au C.F.R., on fonde l'Institut d'Administration publique, le fameux 13-13, de la 60th Street à Chicago.

Depuis 1939 le C.F.R. est agrégé au State Départment (Département d'État): interpénétration intensive des deux organismes.

En 1945, deux ans après la lettre Roosevelt, c'est la création de l'Organisation des Nations Unies (O.N.U.) à la Conférence de San Francisco où le C.F.R. joue un rôle essentiel avec Alger Hiss, Pavlosky, Adlaï Stevenson, Bohlen, Dulles, Mac Cloy, Rockfeller, Jesoup, ainsi que les attachés soviétiques: Sobelov, Zynchenko, Chernichev... etc...

Ce court aperçu historique permettra d'apprécier le pouvoir considérable de cet organisme dans la politique extérieure des États-Unis et, par conséquent, dans la politique internationale.

Le Conseil a ses mystères. On en connaît environ 1 300 membres. Kennedy n'y a pas paru longtemps. Le C.F.R. étend son contrôle sur les journaux suivants: New-York Times, New-York Post, New-York Herald Tribune, Washington Post, Louisville Courrier, Mineapolis Star, Christian Science Monitor, Times, Newsweek, Life, Saturday Review, etc... Il a un organe propre: Foreign Affairs.

L'influence du C.F.R. a été de plus en plus grande sur la vie des U.S.A. Il est en partie cause des désastres politiques américains surtout par ses tendances communistes. Ce n'est pas totalement un gang de conspirateurs, mais une quarantaine de ses membres appartiennent à l'Institut des Relations pacifiques. Parmi eux, il y eut Alger Hiss, Dexter White, autres agents soviétiques, Owen Lattimore. Depuis 1944 le Secrétariat d'État des U.S.A. a été tenu par ses membres: Settinus, Byrnes, G. Marshall, Dean Acheson, Christian Herther (envoyé en France par Kennedy), Dean Rusk et son secrétaire Mac Ghee. Il compte encore parmi eux Adlaï Stevenson qui a déposé en faveur d'Alger Hiss au procès en trahison de celui-ci, Chester Bowles, Lemnitzer (du NATO-OTAN) dont l'attitude fut plus que trouble vis-à-vis des Nord-Coréens attaqués par les Soviets, Mac Namara (Ford) ministre de la Défense, purgeant l'armée des généraux patriotes et, par surcroît, zélateur du culte de "l'Intelligence Universelle". Par Madame Butten-Wiser, il a des liens étroits avec le groupe Kuhn, Loeb et Cie (révolution russe de 1917). Le C.F.R. coopère étroitement avec les" Bilderbergers", Concile Synarchique mondial.

(D'après American Opinion. - Massachussets U.S.A. octobre 1962 et Secret government of the U.S.A. - Davison)

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