CENTRAL INTELLIGENCE AGENCY (C.I.A.)

Tout le monde connaît par la presse cet organisme aux multiples services de renseignements. En parler c'est évoquer le nom d'Allen Dulles qui fut son Chef depuis 1953 derrière lequel apparaît aussitôt la silhouette d'Irwing Brown, et son œuvre de LIQUIDATION DE L'AFRIQUE FRANÇAISE. Il semble bien que le rôle néfaste de la C.I.A. ait consisté dans la faiblesse... ou la fausseté des renseignements fournis par elle au gouvernement. On lui attribue l'échec du putsch nationaliste cubain et celui des généraux Challe, Salan, Zeller. C'est d'ailleurs Amory de la C.I.A. qui, avec C. Bohlen du Département d'État, aurait aidé à l'installation de Castro. Bohlen assistait Roosevelt à Yalta. En tous cas ce sont les articles de Herbert Matthews, ex-correspondant du New-York Times à Cuba, qui ont servi à gonfler Castro jusqu'à faire de lui une puissance et à le faire reconnaître dans le monde entier (Psyche-Soma, janvier 1961).

Ce rapide aperçu permettra de se rendre compte:

1° - de la distinction de la Synarchie et du gouvernement, en Amérique comme partout ailleurs. Elle exerce sur lui une très grande influence. (Le Sénat a souvent lutté contre les entreprises de The Establishment).

2° - du mépris des vrais instigateurs de l'Establlshment pour le peuple américain dont les véritables intérêts et les aspirations leur sont étrangers.

3° - que la puissance sociétique est un instrument forgé par la SYNARCHIE MONDIALE POUR DÉSORGANISER L'OCCIDENT, L'AFRIQUE ET L'ASIE et comment cette puissance soviétique est effectivement représentée par ses protecteurs aux réunions dont nous allons parler.

4°- que les puissances internationales, actuellement sises en Amérique, se servent de ce grand pays pour leurs ambitions, certes, mais aussi, pour réaliser le Grand Oeuvre des Hautes Sociétés Secrètes avec lesquelles elles ont partie liée. Les U.S.A. comme l'Angleterre, puis l'Allemagne autrefois, détiennent ainsi le triste privilège de point d'appui, de nation-guide pour une besogne identique. On s'expliquera par là la politique de Roosevelt pendant la guerre, à Yalta, sa lettre à Staline en 1943, la défaite du nationalisme chinois, Suez, Budapest, l'intangibilité du Rideau de Fer, et pourquoi le communisme russe, malgré tout ce qu'on dit de sa puissance, sans cesse soutenu par des avances en dollars depuis 1921, aurait alors pu être écrasé à plusieurs reprises.