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samedi, mai 17, 2008

3 La lutte des classes et la stratégie du communisme

3
La lutte des classes et la stratégie
du communisme



1. - D'après le marxisme-léninien, par quelle force, par quel dynamisme s'opère ce mouvement dialectique dans la société, cette évolution perpétuelle et contradictoire de la thèse, de l'antithèse et de la synthèse?


Ce mouvement dialectique se réalise par la guerre des classes, que l'on appelle aussi la lutte des classes. Marx et Engels ont tous les deux mis cette idée de l'avant dans le «Manifeste Communiste». «Toute l'histoire de l'humanité, écrivent-ils, n'est que le récit des luttes entre les classes, des conflits entre les groupes d'exploiteurs et les classes exploitées, entre les classes dirigeantes et les classes opprimées.»


2. - Le Pape Pie XI nous met-il aussi en garde contre cette thèse communiste de la lutte des classes?

Oui. Dans sa remarquable encyclique sur le communisme athée, Sa Sainteté souligne la fourberie des communistes en ces termes: «Ainsi donc, conscients du désir de paix dont tous les peuples de la terre sont assoiffés, les chefs communistes se proclament «les plus zélés promoteurs et propagateurs» de toute initiative en faveur de la paix et de l'amitié entre les nations de l'univers. En même temps, cependant, ils fomentent la discorde entre les classes de la société et excitent à une lutte qui fait couler des fleuves de sang.» Et le Pape d'ajouter: «Ils se rendent compte que leur système n'offre pas de solide garantie de paix; aussi ont-ils recours aux armements illimités.»


3. - Est-ce que le Manifeste Communiste a exploité cette idée de lutte des classes aux fins de la présenter comme un phénomène constant de l'histoire universelle?

En effet. Lisons plutôt: «L'histoire de toutes les sociétés a été jusqu'ici l'histoire des conflits perpétuels entre les classes. Citoyens et esclaves, patriciens et plébéiens, chefs d'entreprises et journaliers, bref, oppresseurs et opprimés ont toujours été en conflit les uns avec les autres. Soit ouvertement, soit sournoisement, ils se sont sans cesse livré une guerre sans merci, dont l'aboutissement était tantôt l'établissement par la révolution d'une société nouvelle dans son ensemble, tantôt la ruine de tous les partis en cause.»


4. - Du seul point de vue historique. cette théorie de la lutte des classes ne semble-t-elle pas irréfutable?

Non pas. Comme tous les concepts du marxisme, cette théorie simplifie et généralise à outrance: elle ordonne tous les événements selon un plan formé d'avance, selon une opinion préconçue.


5. - Comment le marxisme peut-il simplifier à ce point la théorie de la lutte des classes?

De mille et une manières. Les historiens et les philosophes signalent que cette théorie, suivant laquelle toute l'histoire serait, suivant un processus dialectique, l'évolution constante et le résultat des seules contingences économiques, ne tient absolument aucun compte des innombrables phénomènes qui ont imprimé à l'histoire du monde des orientations si diversifiées.


6. - Cette erreur (la théorie de la lutte des classes) se rattacherait donc au concept du déterminisme économique à travers les âges?

En effet. D'après Marx, il ne peut y avoir d'authentiques valeurs spirituelles que celles qu'engendrent les conditions matérielles. D'après lui, le dynamisme agressif de la lutte des classes s'inspire de la conjoncture économique. Cette idée de Marx lui vient d'un autre principe, également faux, à savoir: Les religions, les lois, et tous les autres phénomènes spirituels observés au cours de n'importe quelle période de l'histoire ne sont que le résultat des façons diverses dont on a fait la production et le partage des vivres, des vêtements, et des habitations.


7. - Est-ce que l'histoire du communisme lui-même ne réfute pas d'emblée cette conception matérialiste de l'Histoire?

Sans l'ombre d'un doute. Christopher Dawson l'a souligné fortement dans son livre «Essais sur l'Ordre». « Le marxisme-Iéninien est né dans l'esprit de cet individualiste invétéré, Karl Marx; et les influences diverses qui ont inspiré le «Maître» n'étaient ni d'origine économique ni d'ordre matériel.»


8. - A la lumière des événements contemporains, pouvons-nous nous-mêmes, de nos jours, nous rendre compte de la fausseté de cette théorie de la lutte des classes?

Assurément. La soi-disant victoire de la classe ouvrière en Russie Soviétique et dans les pays satellites n'est ni plus ni moins que le triomphe de la dictature du parti communiste, qui est lui-même entre les mains d'une oligarchie dominée par un dictateur. Le dictateur actuel de l'empire des Soviets est Nikita Khrushchev.


9. - De quelle manière pouvons-nous prouver, également, que cette théorie de la guerre des classes axée sur la méthode dialectique est fausse?

Précisément par l'état stationnaire dans lequel le processus dialectique est appelé à demeurer plus tard. Ce processus dialectique, reconnu dans l'histoire aux conflits qu'il provoqua entre les classes, est censé s'arrêter pour toujours, au moment où la dictature des Soviets sur le monde inaugurera le règne de la société communiste ou l'époque du paradis sur terre.


10. - Malgré la fausseté de cette théorie de la guerre des classes, devons-nous, aujourd'hui même, nous y intéresser sérieusement?

De toutes nos forces. Les communistes soutiennent, en effet, que «cette guerre des classes» doit désormais se livrer sur le plan international. Ses principaux belligérants sont le grand état «bourgeois» - les Etats-Unis d'Amérique - et le «camp du socialisme, de la paix, de la démocratie» - la Russie Soviétique. Comme nous le verrons plus loin, l'éthique marxiste et la morale léninienne autorisent les communistes à employer, pour le succès de cette guerre des classes, tous les moyens, légitimes ou non, qui peuvent assurer la ruine des Etats-Unis.


11. - Dans cette guerre des classes "nouveau genre", les communistes soutiennent-ils que la violence doive marquer chaque étape de cette vaste campagne des Soviets contre l'ennemi?

Les communistes ne le soutiennent pas, bien que le triomphe définitif «de la dictature du prolétariat», qui est le dénouement et la fin de la lutte des classes doive s'accomplir dans la violence.


12. - Cela veut dire, en somme, que l'évolution historique de la guerre des classes, aux Etats-Unis, n'aura de succès que si elle s'accomplit dans le renversement du gouvernement par la violence?

C'est tout à fait exact. C'est ce que Staline affirme d'ailleurs, au nom des communistes, dans son œuvre-maîtresse Les fondements du léninisme. «La dictature du prolétariat, écrit-il, ne peut être le résultat de l'évolution pacifique d'une société bourgeoise et d'une démocratie bourgeoise. Elle ne peut jaillir que des ruines de tout le mécanisme de l'état bourgeois: de son armée, de son administration ou de sa bureaucratie et de sa police.»


13. - Quand on parle ainsi d'écrasement de l'Etat par la violence, a-t-on aussi les Etats-Unis en vue?

Evidemment, on a les Etats-Unis en vue. Les communistes sont convaincus qu'ils doivent renverser le gouvernement des Etats-Unis par la violence. Lénine et Staline ont tous les deux explicitement affirmé - le premier, dans son livre Etat et Révolution , le second, dans Les Fondements du léninisme - que le gouvernement des Etats-Unis doit être renversé par la violence. Autrement, les communistes n'atteindront pas leur but; et l'on n'aura pas la «dictature du prolétariat».


14. - Mais n'a-t-on pas dit, précédemment, que la violence ne devait pas nécessairement marquer chaque étape de cette guerre de classes?

Certainement. Les communistes doivent tout d'abord faire le sabotage des états et des gouvernements «bourgeois» en les amenant à faire le jeu des communistes et à travailler ainsi, à leur insu, à leur propre destruction.


15. - Quel est donc ce jeu, ce plan des communistes?

Voici, sommairement, en quoi il consiste. TI s'agit, pour Moscou, d'amener les pays du monde libre, au moment choisi par elle-même, à adopter une série de propositions ou d'attitudes qui leur causent du tort, en somme, parce qu'ils auront fait précisément ce que Moscou attendait d'eux.


16. - Comment les communistes en arrivent-ils à réaliser leur programme dans les pays non-communistes?

Staline l'a nettement indiqué dans son livre Les Fondements du léninisme. Dans tous les pays, le parti communiste doit faire réaliser son programme par des organisations non-communistes, ou par des organisations sans affiliation politique. Ainsi, ces organismes deviennent, à leur insu, les «courroies de transmission» du programme communiste.


17. - Ainsi donc, dans les pays non-communistes, ce serait le rôle des non-communistes eux-mêmes de promouvoir la cause du communisme?

Evidemment. Et c'est ce qui fait la force du communisme. Inspirés par Moscou, des communistes, dissimulés un peu partout, au gouvernement, aux agences de presse, aux réseaux de télévision ou ailleurs, s'efforcent de convaincre les non-communistes les plus influents du bien-fondé du programme communiste.


18. - Le parti communiste a-t-il réussi à influencer la politique des Etats-Unis, les prises de positions de son gouvernement, le comportement de ses agences de presse ou d'autres sources d'information?

Si les Soviets ont obtenu tant de succès aux Etats-Unis, c'est qu'ils ont eu le secret, d'abord, d'amener les agences de presse et les autres sources d'information à faire accepter leur point de vue par le grand public américain, et ensuite, d'inciter certains personnages influents de son gouvernement à suivre les directives de Moscou.


19. - Cette méthode, qui consiste à se servir des Etats-Unis pour édifier la puissance des Soviets à travers le monde aurait donc été très efficace?

Au cours des vingt-cinq dernières années, cette tactique a été l'arme la plus forte entre les mains des Soviets. Grâce à cette stratégie, Moscou a pu amener les Etats-Unis à édifier - parfois avec quelque hésitation, mais certainement trop souvent - la grande puissance des Soviets. On peut dire qu'aucune des nations que l'on retrouve derrière le Rideau de fer et que le monde libre appelle nations captives ne serait aujourd'hui esclave de la dictature des Soviets, si le gouvernement américain et ses services d'information n'avaient point aidé cette dictature.


20. - Est-ce à dire, donc, que tous les dirigeants américains et tous les services d'information des Etats-Unis font le jeu des communistes?

Evidemment non. Certains dirigeants et certains services d'information ont fait preuve d'assez d'intelligence et de clairvoyance pour s'opposer aux manèges des communistes. Mais dans l'ensemble, il faut admettre que la propagande communiste a réussi, au cours du dernier quart de siècle, à multiplier échecs et défaites pour les Etats-Unis.


21. - Pouvez-vous citer un exemple frappant du succès obtenu par la propagande communiste avec la complicité du gouvernement des Etats-Unis?

Des nombreux exemples que l'on pourrait citer, l'un des premiers à venir à l'esprit est la reconnaissance officielle de la Russie Soviétique par les Etats-Unis en 1933. Cet acte donnait au communisme athée et à ses représentants, un prestige qu'ils surent par la suite employer à étendre leur domination à plusieurs coins du «globe».


22. - A ce moment-là, la Russie nous donna-t-elle des preuves de sa perfidie, en dépit de la complaisance de notre gouvernement à l'endroit de l'offensive communiste?

Indiscutablement. La Russie se rendit alors coupable de ce genre de trahison qui a toujours été, d'ailleurs, la «marque déposée» de son comportement. Dans un premier temps, la Russie Soviétique s'engagea solennellement, par écrit, d'après l'accord de reconnaissance Roosevelt-Litvinov, à cesser toute activité subversive aux Etats-Unis. Dans un second, elle prouva qu'il s'agissait là d'une farce à elle. En effet, en 1935, le parti communiste des Etats-Unis était présent aux assises du 7e Congrès Mondial du parti communiste international, et, à l'instar des autres partis, il acclamait Staline comme «le chef, le maître et le guide des prolétaires et des opprimés de l'univers».


23. - Les communistes ont-ils, à ce moment-là, posé d'autres gestes qui démasquaient le Kremlin et le caractère perfide de leur adhésion à l'accord Roosevelt-Litvinov?

Assurément. Plusieurs mois avant la signature de l'accord Roosevelt-Litvinov, le parti communiste américain avait reçu des directives de Moscou, par l'entremise de Sergei I. Gussev, antérieurement au service, ici, du parti communiste international sous le nom de P. Green. Cette consigne de Moscou, dont la fameuse Lettre ouverte au parti fut une conséquence directe et immédiate, ordonnait un vaste mouvement d'infiltration communiste à travers toutes les aires et tous les secteurs de la société américaine. Ce fut à ce moment-là, aussi, que s'organisa, sur une haute échelle, le mouvement d'infiltration communiste à travers le Gouvernement et ses divers services. C'est encore à ce moment-là que Alger Hiss et ses complices, membres de «la cellule communiste de Washington», entrèrent au service du Gouvernement américain.


24. - Quel autre aspect important de l'accord Roosevelt-Litvinov nous démontra que nous ne pouvions jamais avoir confiance en la Russie Soviétique?

Le problème de la paix. A cet égard, on sait que les relations russo-américaines n'ont guère changé depuis. Le Kremlin devait alors nous convaincre que toutes les initiatives qu'il entendait nous faire prendre seraient dans l'intérêt de la «paix». C'est ce que le président Roosevelt et le «président» Kalinine affirmaient tous les deux dans les lettres qu'ils échangèrent en vue de faire connaître leur acquiescement mutuel à l'accord de reconnaissance. Mais en même temps, l'agence Inprecor - une agence de correspondance internationale qui transmettait nouvelles et reportages aux «camarades» - et le journal Daily Worker de notre pays déclaraient tous deux qu'aucune paix véritable ne pouvait jamais être obtenue sans la disparition du régime capitaliste et la destruction des états qui le favorisent.


25. - Par quelles voies les communistes font-ils entrer leur propagande, leurs consignes, et leurs directives en notre pays?

a) D'abord, par le représentant même du communisme international. Cet agent a pour mission, aux Etats-Unis, de faire connaître et de faire suivre au parti communiste américain les directives de Moscou.

b) Ensuite, par toutes les publications répandues à travers le monde par Moscou - et maintenant par Pékin ainsi que par leurs suppôts aux Etats-Unis. Toutes ces publications n'ont qu'un but: alimenter le Communisme américain.


26. - Est-ce que le Gouvernement des Etats-Unis a pu, dans le passé, découvrir le nom des représentants du communisme International?

Non seulement a-t-on découvert le nom des représentants du communisme international, mais encore la sous-commission sénatoriale qui enquêtait sur le grave problème de notre sécurité nationale en a fait publier la liste. On y voit le nom de Gerhart Eisler et aussi, entre autres, celui de J. Peters, qui enseigna les rouages de l'espionnage à Whittaker Chambers à Washington. On peut se procurer cette liste au Bureau de Recherches de ce sous-comité sénatorial.


27. - Est-ce que l'on connaît ces publications en provenance de Moscou et de Pékin? - Peut-on se les procurer facilement?

On connaît très bien ces publications. Et pas moins de trois grandes librairies, que dirigent les communistes au cœur même du Manhattan, à New-York, vous en offriront la version anglaise.


28. - Quelles sont donc ces publications?

Actuellement, il y a The World Marxist Review, International Affairs, New Times, Political Affairs et The Worker.

C'est The World Marxist Review qui vient à la tête de toutes ces publications qui transmettent les directives en provenance de Moscou. On l'introduit, chaque mois, dans 83 pays, en langue vernaculaire - langue parlée en ces 83 pays -. Moscou elle-même publie aussi, régulièrement, à l'intention de ces 83 pays, International Affairs et New Times. Aux Etats-Unis, c'est la revue Political Affairs, connue jadis sous le nom de The Communist, qui est l'organe officiel du parti. Elle est avant tout un exposé de doctrine. On trouve également, aux Etats-Unis, The Worker, qui est ni plus ni moins un service de dépêches à l'usage de la propagande communiste et des militants.


29. - Qu'est-ce donc qui détermine la stratégie et le programme communistes dont s'inspireront ensuite ces publications?

La ligne de conduite adoptée par le camp communiste s'inspire du «rapport» - ou exposé - soumis aux divers «congrès» du parti communiste de l'Union Soviétique par le dictateur de la Russie Soviétique, qui est également le chef du communisme international. Aujourd'hui, la ligne de conduite adoptée à travers l'univers s'inspire du «rapport» du dictateur Nikita Khrushchev présenté au 20e et au 21e congrès du parti communiste de l'Union Soviétique. Le premier avait lieu en février 1956; le second, en janvier 1959.


30. - Quelles sont les grandes lignes du programme communiste actuel?

a) Il y a d'abord «ces conférences au sommet» qui mettent en présence les chefs des deux blocs est-ouest. Elles n'ont qu'un but: amener irrésistiblement les Etats-Unis à faire croire au reste de l'univers qu'ils approuvent pleinement la politique d'esclavage pratiquée par la Russie à l'endroit des nations captives derrière le Rideau de fer. La visite du dictateur Khrushchev aux Etats-Unis lui a permis d'atteindre ce but. Nous avons semblé, à toutes fins pratiques, approuver le massacre des Hongrois et le despotisme des Soviets à l'endroit des peuples asservis par eux. C'est en tous cas l'impression qu'ont ressentie, lors de cette visite, les peuples tenus en captivité derrière le Rideau de fer.

b) Les «échanges culturels» constituent également l'un des grands projets soumis, en février 1956, dans le « rapport » du dictateur Khrushchev. Ce stratagème doit servir à étendre le réseau de l'espionnage des Soviets, soit dans les domaines militaire, politique ou industriel. C'est à ce vaste réseau d'espionnage que nous devons la présence du camarade Alger Hiss au gouvernement et l'activité subversive des Rosenbergs. Ces tristes personnages étaient à la solde tu Kremlin. L'infiltration se continue; et les espions des Soviets ont beau jeu, chez nous. Les Etats-Unis sont maintenant devenus «contrée ouverte».

c) Un autre projet consiste à consacrer définitivement, chez les Américains, la légende propagée par les « Rouges» à l'occasion de leur lutte contre «McCarthéisme», afin d'éliminer toutes les mesures qui assurent la défense des Etats-Unis contre la conspiration communiste. A ce sujet, la Cour Suprême elle-même a adopté des attitudes que l'Association du Barreau d'Amérique a sévèrement critiquées, alléguant que les Etats-Unis seraient désormais sans défense adéquate.

d) Le «rapport» recommande encore qu'on convainque les Etats-Unis de prendre part à une «Conférence au Sommet». Les communistes ont cette affaire particulièrement à cœur, et ce, pour deux raisons majeures: premièrement, pour intensifier leur travail de conquête en Asie, en Afrique et en Amérique latine, pendant que les Etats-Unis perdraient un temps précieux dans des discussions qui n'aboutissent à aucune entente. En second lieu, pour semer la discorde parmi les Grands de l'Ouest - une initiative que la Grande-Bretagne semble constamment favoriser par sa politique d'apaisement.

e) Amener peu à peu les Etats-Unis à faire des concessions sur la question «Berlin-ouest et Allemagne de l'ouest», afin de constituer enfin une Allemagne Soviétique et une Europe Soviétique.

f) Convaincre les Etats-Unis de reconnaître la Chine communiste et de recommander l'admission de cet état barbare aux Nations Unies, afin de permettre aux communistes de conquérir plus aisément toute l'Asie et d'étendre l'empire rouge jusqu'en Amérique latine, où le prestige dont jouit la Chine favorise le mouvement d'infiltration communiste en provenance de Moscou.

g) Le «rapport» prévoit enfin que l'impuissance totale des Etats-Unis à faire échec, de façon concrète, à la menace du communisme, et le climat d'apaisement créé par la visite de Khrushchev renforceront le parti communiste. En même temps s'organisera un vaste mouvement d'infiltration communiste dans les rangs de la jeunesse du pays. On amènera d'abord les jeunes à accepter certains articles du programme communiste; ensuite, on incitera «les chefs de file» de la jeunesse à devenir les agents secrets du Marxisme.


31. - Est-il possible de reconnaître et de combattre le plan de campagne des communistes?

Assurément. Et c'est pour nous un strict devoir... On y parviendra d'abord, en lisant les brochures et les articles écrits par nous-même et par d'autres collaborateurs. Egalement, en suivant, chaque semaine, la rubrique «The Reds, what now?» de Louis Budenz, reproduite dans plusieurs journaux catholiques. Enfin, en parcourant les articles et lès livres écrits par des hommes considérés, à cause de leurs recherches et de leur expérience, comme des experts en matière de doctrine et de stratégie communistes.

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