Depuis sa création en 1990, notre parti a été de tous les débats qui ont animé la scène politique du Québec et du Canada. Notre engagement n'est donc pas nouveau, mais il est toujours aussi vigoureux.
Tous les jours à la Chambre des communes, les élus du Bloc Québécois font preuve de détermination et d'efficacité dans la défense des intérêts d'un Québec moderne et en constante évolution. (Lire: un Québec communiste et un État totalitaire dont le lapin serait le président. Soeur efficacité reprend les mêmes termes que Pierre Bourgault: efficacité. Bourgault laissait tomber la violence non pas par principe, mais parce que ce n’était pas efficace. La fin justifie les moyens!)
Nos pressions répétées à la Chambre des communes ont fortement influencé les décisions des libéraux fédéraux dans de nombreux dossiers. (À écouter le lièvre, c’est lui qui gouverne. Le Bloc a toujours supporté et voter en faveur de lois qui détruisaient la famille et qui allaient en fonction de son idéologie marxiste, rien de plus, rien de moins.)
C’est le Bloc Québécois qui a fait valoir notre opposition à la guerre en Irak et qui a contribué à mettre au jour le scandale des commandites. Quant au Protocole de Kyoto, il n’aurait pas été ratifié sans le travail du Bloc Québécois. (La guerre en Irak est une décision de l’ONU, le gouvernement mondial et illégal que supporte Duceppe et la gaugauche. À moins de vendre des armes, il n’y a pas grand monde en faveur de la guerre, même si la télévision n’a pas d’émissions intéressantes que le le peuple soit victime de spleen. Curieusement, le marxiste ne dénonce pas la Chine rouge au Tibet, les millions d’avortements sélectifs par le régime communiste, les guerres et les purges communistes. Il fait de la projection et veut passer pour une colombe de paix.)
Notre site vous aidera à vous familiariser avec la vision du Bloc Québécois. Vous trouverez une foule de renseignements sur les députés, sur le parti, sur toutes les dernières nouvelles et sur les plus récentes initiatives entreprises par le Bloc Québécois. (Mais pas un mot sur les idées de Bourgault et le véritable visage du séparatisme.)
Bonne navigation et n'hésitez surtout pas à nous faire part de vos commentaires. (Certainement que je vais naviguer mais pas sur le site des bloqueux.)
Le chef du Bloc Québécois,
Gilles Duceppe
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Né le 22 juillet 1947, Gilles Duceppe a grandi à Montréal dans une famille empreinte de solidarité. Jeune, il a pratiqué de nombreux sports et appris très tôt la valeur du travail d’équipe. Il a milité dans le mouvement étudiant pour la justice sociale et en faveur de la souveraineté du Québec. Après avoir été vice-président de l’Union générale des étudiants et étudiantes du Québec (UGEQ) (voir plus bas le dossier de cet organisation et le vrai visage de Duceppe) en 1968 et 1969 et il a été directeur journal Quartier Latin de 1970 à 1971 (Bernard Landry se trainaient les pieds à ce même journal de communistes). Ses convictions l’ont ensuite amené vers les milieux syndical et communautaire, où il a notamment agit comme conseiller syndical à la Confédération des syndicats nationaux.
(Autrement dit, le lapin n’a jamais travaillé de ses mains de sa vie. Il n’a fait que de la politique et de l’agitation.)
LE DOSSIER DE L’UGEQ
D'abord les faits.
Dans la revue marxiste Parti-Pris de février 1965, consacrée aux aspects du syndicalisme québécois , nous lisons (en page 4) cette proposition pour une stratégie d'ensemble des forces de gauche :
Nous voudrions reprendre une idée que suggérait Jacques V. Morin, il y
a quelques mois : FORMER UN CAUCUS DE GAUCHE de tous les militants syndicaux (permanents ou non, F.T.Q. ou C.S.N.) favorables au socialisme québécois. CE CAUCUS devrait définir une idéologie qui pourrait servir d'instrument politique à nos syndicats. Nous croyons que ce CAUCUS devrait insister sur le SOCIALISME, sans pour cela mettre en veilleuse l'aspect national. Disons que pour être MEMBRES DU CAUCUS, les militants devraient OPTER POUR LE SOCIALISME québécois.En deuxième lieu, le CAUCUS devrait définir une stratégie, un plan d'action, pour faire pénétrer cette idéologie au sein de nos syndicats. Et enfin les militants pourraient mettre en application cette stratégie.
C'était signé : Parti-Pris, J.-M. P., initiales qui correspondent visiblement à Jean-Marc Piotte, rédacteur habituel à cette revue marxiste.
En mars 1965, se tient la première semaine syndicale de l'UGEQ. Dans le journal de l'Université Laval, en date du 11 mars, M. Jacques Pelletier signe un Commentaire qui est un bilan de la Semaine Syndicale de l'UGEQ. Le titre de l'article de M. Pelletier est déjà significatif: Un congrès sans étudiants. En effet, après avoir fait remarquer que les étudiants n'étaient pas à ces assises, l'auteur précise quels étaient les vrais participants de ce congrès qui se couvrait officiellement de l'étiquette étudiant:
Tout ce qu'il y a de syndicalisme était là, PLUS LA GAUCHE RÉVOLUTIONNAIRE, DES GENS DE PARTI-PRIS, RÉVOLUTION QUÉBÉCOISE, SOCIALISME 64, etc. Incidemment, je me demande si de n'avoir FAIT APPEL QU'À LA GAUCHE n'a pas nui à ces assises. Chose certaine, cela n'a pas aidé à animer les discussions. ON SAVAIT, AU DÉPART, QUE TOUS CEUX QUI FAISAIENT PARTIE DES PANELS ÉTAIENT, AU MOINS GLOBALEMENT, D'ACCORD.Et M. Pelletier termine son commentaire ainsi :
Ce congrès fut avant tout un congrès de travailleurs. MÊME PAS; UNDans le même numéro du journal de l'Université Laval, celui du 11 mars 65 que nous avons cité plus haut, la déclaration du président de l'UGEQ, Monsieur Jacques Desjardins, à cette Semaine Syndicale de l'UGEQ, est rapportée dans ses lignes essentielles. En voici quelques extraits qui en donnent l'orientation générale :
CONGRES DES PERMANENTS SYNDICAUX ET DE LA GAUCHE QUÉBÉCOISE.
Il n'est pas nécessaire d'avoir fait un cours universitaire pour se rendre compte que la stratégie politique proposée par le Président de l'UGEQ, M. Jacques Desjardins, est substantiellement la même que celle mise de l'avant, quelques semaines à peine avant la première Semaine Syndicale de l'UGEQ, par Jean-Marc Piotte en page 4 de la revue marxiste Parti-Pris de février 65, dont nous rapportions au début de notre article la proposition pour une stratégie d'ensemble des foirces de gauche. Mais ne nous arrêtons pas là. Continuons. Suivons la progression de l'idée que suggérait Jacques V. Morin il y a quelques mois : FORMER UN CAUCUS DE GAUCHE de tous les militants syndicaux (permanents syndicaux surtout, dirions-nous) favorables au socialisme québécois. (Parti-Pris, J.-M.P.) Au mois de mars 65, quelques semaines après la parution de l'éditorial de J.-M.P. (Jean-Marc Piotte), le Devoir publiait un communiqué de presse qui nous apprenait que le CAUCUS DE GAUCHE était formé.Nos quatre syndicats n'ont pas de politique globale de revendication,
ils n'ont pas de STRATÉGIE COMMUNE. Ils sont divisés face aux pouvoirs publics...L'UCC, la FTQ, la CSN et l'UGEQ ne peuvent plus faire cavalier
seul...Ce qu'il nous faut, c'est un Comité intersyndical de revendications
sociales, un genre de conseil supérieur pour diriger l'action revendicatrice des quatre syndicats...Les communiqués de presse si bons soient-ils ne valent pas le spectre d'une grève POLITIQUE générale des quatre syndicats du Québec unis autour d'objectifs précis et déterminés. L'élément progressif de l'État et des différents partis politiques sentant l'appui possible des masses laborieuses mettrait au second plan les réactionnaires, les protecteurs d'intérêts et les chasseurs de sorcières. (Le Carabin, p. 8)
Etaient participants de ce CAUCUS DE GAUCHE: (remarquez bien les noms) JACQUES DESJARDINS, Président de l'UGEQ; JEAN-MARC PIOTTE, de la revue marxiste Partis-Pris; Pierre Vallières de la revue marxiste Révolution Québécoise (récemment mis en prison pour activités subversives) ; André d'Allemagne du RIN (récemment nommé secrétaire de l'AGEUM - Association Générale des Etudiants de l'Université de Montréal); et Marc Boulard,du NPD (un des lieutenants de M. R. Cliche).Le 30 mars 1965, un autre communiqué de presse paraissait dans Le Devoir nous annonçant, cette fois, la mise en place du COMITÉ DE COORDINATION DES MOUVEMENTS DE GAUCHE. Voici la composition de ce comité telle que donnée dans Le Devoir du 30 mars 1965 :
Le Comité de Coordination des Mouvements de Gauche comprend ; le CAUCUS DE GAUCHE (l), le Club Socialiste Jacques Perrault (professeur à l'université de Montréal), Coopératives des éditions socialistes (Michel Chartrand), Groupe d'Action Populaire, la Revue Socialiste, la Ligue Socialiste Ouvrière, le PARTI COMMUNISTE CANADIEN, Parti-Pris mouvement, le Parti Socialiste 65 (revue) et Révolution Québécoise. Au cours de la première réunion qui a eu lieu dimanche, ces divers mouvements ont formé un comité de coordination qui devra se réunir au moins une fois par mois. Ce comité a également été chargé d'inviter les autres mouvements de gauche à participer au regroupement des forces de gauche et à préparer la célébration de la fête universelle des travailleurs le 1 er mai.Ce n'est un secret pour personne, le 1er mai est la fête officielle du Parti Communiste International. La Célébration eût donc lieu à Montréal et elle fut rapportée par les journaux: les mouvements de gauche réunis - sans excepter le CAUCUS DE GAUCHE dont M. Jacques Desjardins, président de l'UGEQ, est participant officiel - chantèrent le chant universel communiste, l'INTERNATIONALE, à la gloire de Moscou et Pékin. LA FONDATION DE L'UGEQ. Dans une interview accordée à un hebdomadaire du Lac St-Jean (et rapportée dans A.-Q. de Mars 65, en page 11) le président de l'UGEQ, M. Jacques Desjardins déclara ce qui suit : L'UGEQ a déjà, un mois après sa fondation, 55 000 membres. 55 000 membres, c'est beaucoup ; mais 55 000 membres un mois seulement après la fondation de l'UGEQ, c'est trop vite, pour que l'on ne se pose pas de question sur le procédé de recrutement sans peine de l'UGEQ.
Commençons au commencement. Dans la revue marxiste Parti-Pris de février 65, en page 22, M. Michael McAndrew écrit ceci : En novembre 1964, a lieu la fondation de l'Union Générale des Etudiants de la province de Québec (UGEQ). CETTE FONDATION SE PRÉPARAIT DÉJÀ DEPUIS QUELQUES ANNÉES et au cours de l'été 64, les étudiants des trois universités françaises s'étaient successivement retirés de l'Union Canadienne des Etudiants (l'UCE).
Le texte de M. McAndrew dit que la fondation de l'UGEQ était préparée déjà depuis quelques années. Mais qui préparait cette fondation depuis quelques années déjà? Les étudiants des trois universités françaises... Dans ce cas les étudiants des trois universités françaises auraient certainement été les premiers à la PREMIÈRE Semaine Syndicale de l'organisme dont ils préparaient la fondation déjà depuis quelques années. Il n'aurait pas été étonnant qu'il en fut ainsi. Mais ce qui est très étonnant, c'est que les étudiants des trois universités françaises étaient absents, et d'une absence si générale que le journaliste du Carabin de l'Université Laval, qui s'y était rendu, M. Jacques Pelletier, a pu donner pour titre à son commentaire sur cette première Semaine Syndicale de l'UGEQ: UN CONGRES SANS ETUDIANTS! Est-ce assez dire! Qui était présent? Les intéressés sûrement, ceux qui préparaient la fondation de l'UGEQ déjà depuis quelques années évidemment.
Après nous avoir dit que les étudiants n'étaient pas à ces assises mais que tout ce qu’il y a de syndicalisme était là, M. Pelletier ajoute: PLUS la gauche révolutionnaire. Des gens de Parti-Pris, Révolution Québécoise, Socialisme 65, etc. Incidemment je me demande si de N’AVOIR FAIT APPEL QU'À LA GAUCHE n'a pas nui à ces assises. On savait, AU DÉPART, que tous ceux qui faisaient partie des panels étaient, au moins GLOBALEMENT, D'ACCORD.
Et M. Pelletier termine son reportage en remarquant que ce congrès n'était même pas un congrès de travailleurs, mais un congrès de permanents syndicaux et la gauche québécoise!
LE PROCÉDÉ DE RECRUTEMENT DE L'UGEQ
La première Semaine Syndicale de l'UGEQ a eu lieu en Mars 65, soit quatre mois après sa fondation en novembre 64. Or (si nous nous en reportons à la déclaration de M. Jacques Desjardins, faite au Lac-Jean) au moment du congrès, il y aurait eu déjà trois mois que l'UGEQ comptait dans ses rangs 55 000 étudiants. Alors, comment se fait-il que ce congrès fut un congrès sans étudiants? Faut-il chercher la réponse dans la pluie et le beau temps? Non.
Au cours de nos tournées à travers la province de Québec, nous nous sommes entretenus avec un assez grand nombre d'étudiants et d'étudiantes. Et nous nous sommes rendus compte que, spécialement, les présidents et les présidentes des diverses Associations Générales d'Etudiants de Collèges Classiques (AGE) étaient très mécontents du rôle joué par leur Fédération, la FAGECQ (Fédération des Associations Générales des Etudiants des Collèges Classiques du Québec), dans le recrutement de l’UGEQ, et surtout ils étaient choqués, sinon révoltés, par la façon dont ce recrutement avait été fait.
La FAGECQ reçoit un dollar par année, par étudiant, des diverses Associations Générales.
Lorsque l'UGEQ fut fondée, la FAGECQ, pour assurer un recrutement à ce syndicat sans syndiqués, a prélevé globalement, sur les cotisations qu'elle reçoit des diverses AGE, le montant déterminé par les fondateurs de l'UGEQ pour adhérer à leur organisme. La FAGECQ constituait ainsi, ipso facto, membres de l'UGEQ tous les adhérents des Associations Générales de Collèges Classiques, et cela sans consultation préalable avec les présidents ou présidentes de ces associations; elle se contenta, plus tard, de les mettre devant le fait accompli.
Tout porte à croire, en ce qui regarde les étudiants des écoles normales et des écoles techniques, qu'ils ont été incorporés à l'UGEQ par le même procédé de leurs Fédérations respectives. Ce procédé explique le recrutement rapide de l'UGEQ. Ce procédé explique aussi l'absence générale des étudiants du Québec an congrès de l'Union Générale des Etudiants du Québec. Le procédé est efficace, nul doute : il est même totalitaire.
Grâce à lui, M. Desjardins pouvait dire à la presse : L'UGEQ a déjà un mois après sa fondation 55,000 membres. Mis devant le fait accompli, les étudiants des Associations Générales des divers Collèges Classiques sont en instance de briser, ou ont déjà brisé tout lien avec ce syndicat d'une espèce étrange sinon étrangère.
L'UGEQ ne compte déjà plus 55 000 membres, onze mois après sa fondation : elle en compte moins. Une déclaration toute récent de M. Pierre Fortin, le secrétaire aux affaires universitaires de la PEN (Presse Etudiante Na tionale), à propos du journal que l'UGEQ projette de lancer, vient encore confirmer tout ce que nous venons de dire.
Le DEVOIR rapporte ainsi la déclaration de M. Pierre Fortin:
Selon M. Fortin, qui note la "tendance TRÈS A GAUCHE qui se manifeste à l'UGEQ", "l'EXÉCUTIF de l'Union Générale des Etudiants du Québec considère trop les étudiants du Québec comme des éléments politisables plutôt que comme des individus qui doivent prendre conscience de leur qualité d'étudiants".Onze mois après la fondation de l'UGEQ, l'exécutif de cet organisme n'a pas changé ses visées politiques ni ses procédés de monopolisation des libertés étudiantes pour le compte de l'idéologie révolutionnaire. La déclaration récente de M. Pierre Fortin en fait foi.
LE JOURNAL DE L'UGEQ
Pour ce qui est du caractère véritable du journal que l'UGEQ doit lancer, le secrétaire aux affaires universitaires de la PEN dit ceci : «
L'UGEQ veut donner un caractère révolutionnaire à son journal étudiant. Nous avons la certitude qu'on veut en faire un autre Quartier-Latin. On a même approché l'ancien directeur du Quartier-Latin, M. Serge Maynard, pour le diriger. Ces gars-là font une erreur monumentale s'ils s'imaginent que le public étudiant à travers le Québec est en mesure d'accueillir une publication étudiante révolutionnaire. Les étudiants ne sont pas réactionnaires mais ils sont loin d'être révolutionnaires. Il ne faut pas se faire d'illusions. Sans compter que les maisons d'enseignement refuseront carrément qu’un tel journal entre dans leurs murs.Les remarques de M. Fortin mettent bien en lumière le but pour lequel l'UGEQ a été fondée.
LES REVENDICATIONS RÉELLES DE L'UGEQ
Puisque nous nous sommes bornés à rapporter les faits jusqu'ici, laissant à nos lecteurs le soin de se faire une opinion, le mieux est de conclure par des faits.
Un problème immédiat se pose pour l'UGEQ: trouver un fonds de soutien. Le journal de l'Université Laval, dans son numéro du 11 février 65, rapporte la chose en ces termes:
Il ne faut pas se surprendre si, à ses débuts, l'UGEQ n'est pasD'où le dilemme exposé par Michael McAndrew en page 27 de la revue marxiste Parti-Pris de février 65 :
tellement revendicatrice. Avec le budget ridicule qu'elle possède, l'UGEQ ne peut faire de miracles. Mais l'UGEQ travaille afin d'obtenir des moyens financiers nécessaires: une campagne de souscription est en cours avec l'aide de la CSN, de la FTQ et de quelques industriels.
D'une part, au point de vue IDÉOLOGIQUE les étudiants ("Les étudiants": on sait ce que cache ce collectif: le "très à gauche" exécutif de l'UGEQ) ont des revendications radicales et bien formulées et savent généralement quels sont leurs buts.Un peu plus haut, dans le même article, M. McAndrew précisait la nature des revendications idéologiques de ceux qui se couvrent du nom d'étudiants (mais qui considèrent ces derniers comme des éléments politisables):
Si on analyse ces demandes on se rend compte qu'elles sont irréconciliables avec l'ordre établi, qu'elles ne peuvent cadrer dans les structures de la société québécoise actuelle. (page 23)Et M. McAndrew poursuit, en page 27:
On a reconnu dans la prose de M. McAndrew l'application de la thèse et de l'antithèse ou de la loi de la contradiction si chère aux révolutionnaires communistes, Marx, Lénine, Mao Tsé-Toung, etc. Aucun doute qu'il ne s'agisse là d'une pensée communiste. Mao Tsé-Toung écrivait à ce sujet:D'autre part, du point de vue pratique, les étudiants (sic) sont limités par des contingences et leur action doit s'inscrire dans le contexte même qu'ils rejettent dans leurs revendications. (...)
Se devant de concilier ces deux champs d'activité, le syndicalisme étudiant (l'UGEQ) ,ne peut se permettre d'hésiter longtemps à la croisée des chemins. Quitte à voir son attitude taxée de "contradictoire", le Mouvement étudiant (l'UGEQ) devra continuer à la fois ses revendications globales et son action concrète pratique. LA CONTRADICTION N'EST NÉFASTE QUE SI ELLE EST INCONSCIENTE. Lorsqu'elle est inévitable on se doit de l'accepter.
Il est donc, finalement, fondamentalement logique que les deux champs d'activité (qui peuvent être considérés comme thèse et antithèse) y soient d'une certaine façon simultanément niés et affirmés.
La loi de la contradiction... est la loi fondamentale de la dialectique matérialistes.Et Lénine:
La dialectique communiste est l'étude de la contradiction.Or, récemment nous lisions ce communiqué de presse émis par la Fédération des Commissions scolaires Catholiques du Québec:
Que se passe-t-il chez les administrateurs de la Fédération des Commissions scolaires CATHOLIQUES du Québec? Que se passe-t-il au secrétariat des Fédérations des Commissions scolaires CATHOLIQUES du Québec ? Pourquoi M. Lévis Sauvé, Président de la Fédération des Commissions scolaires CATHOLIQUES du Québec, a-t-il accepté d'être l'un des patrons d'honneur de la campagne du "Fonds de soutien : UGEQ"?Pour donner suite à une récente rencontre avec les dirigeants de l'Union Générale des Etudiants du Québec (l'UGEQ), les administrateurs de la Fédération des Commissions scolaires Catholiques du Québec, ont accepté de venir en aide aux étudiants de l’UGEQ dans la campagne financière qu'ils poursuivent
actuellement.Dans un communiqué émanant du secrétariat de la Fédération des
Commissions scolaires Catholiques du Québec, on annonce que le projet des étudiants sera soumis aux responsables des Commissions scolaires régionales qui tiendront leur prochaine colloque le 17 juillet. « Monsieur Lévis Sauvé, président général de la Fédération des Commissions scolaires Catholiques du Québec a été nommé l'un des patrons d'honneur de cette campagne étudiante, dite campagne "Fonds de soutien : UGEQ". L'objectif de cette campagne est de $50 000.00.
Nous posons la question.
Nous voulons croire qu'ils ont tous été trompés par la duplicité du jeu consciemment contradictoire de l'UGEQ, et qu'ils croyaient vraiment venir en aide aux étudiants du Québec en aidant l'UGEQ. Mais c'est un fait prouvé : l'UGEQ ne représente pas les étudiants catholiques du Québec. L'UGEQ n'est pas catholique. L'UGEQ "considère les étudiants du Québec comme des éléments politisables" aptes à servir leurs buts “irréconciliables avec l'ordre établi”, buts qui " ne peuvent cadrer dans les structures de la société québécoise actuelle". L'UGEQ est une société de pensée "très à gauche" et qui ne "fait appel qu'à la gauche" dès son premier congrès, à des gens de Parti-Pris, de Révolution Québécoise, de Socialisme 65, etc. : l'UGEQ dont le président, M. Jacques Desjardins, est un participant du CAUCUS DE GAUCHE, à côté de Jean-Marc Piotte de Parti-Pris, de Pierre Vallières de Révolution Québécoise, d'André d'Allemagne du RIN et de Marc Boulard du NPD. Et il faut se souvenir que 1e CAUCUS DE GAUCHE lui-même entre dans la composition de ce “Comité de Coordination des mouvements de Gauche", comité qui se réunit tous les mois et qui compte parmi ses adhérents le PARTI COMMUNISTE CANADIEN.
Cette dernière partie de notre article a pu avoir l'air d'une digression. En réalité, ces derniers faits nous permettent de conclure qu'au nom d'un ordre social naturel et chrétien, on ne doit pas permettre à ceux qui ont fondé l'UGEQ d'utiliser la jeunesse québécoise à leurs fins. Au contraire, c'est la tâche de tous les catholiques, laïcs ou clercs, jeunes et vieux, professionnels, ouvriers ou étudiants, de combattre ensemble l'UNION GENERALE DES ETUDIANTS DU QUEBEC, et de promouvoir par le fait même une réforme sociale qui visera d'abord à guérir notre société de toutes ces maladies révolutionnaires qui nous viennent de l'étranger. C'est la tâche la plus urgente de notre peuple!
Notes: 1. Ils organisaient ces élèves en cellules secrètes dans chaque classe et leur proposaient un but absolument irréprochable à première vue: le BIEN du collège.
ANNEXES:
Annexe 1
Tous à la Macaza le 1er Octobre
L’Union Générale des Étudiants du Québec et surtout l’Union for Peace Action organisent une manifestation contre la base nucléaire américaine à La Macaza, près de Mont-Laurier, pour la fin de semaine du 1er octobre. Presque tous le mouvements pacifistes canadiens, et quelques-uns des États-Unis, y participeront; les organisateurs s’attendent à la présence d’environ 5,000 personnes.
Cette manifestation vise les buts suivants: le retrait du Québec et du Canada de la guerre froide; la récupération des sommes consacrées à l’armement afin de les faire servir à des fins pacifistes, entre autres à l’éducation gratuite et au développement économique; le droit des peuples du Québec et du Canada de participer démocratiquement aux décisions du gouvernement en politique extérieure. Pour de plus amples renseignements concernant la manifestation: PROJET LA MACAZA, 3510 rue Ste-Famille, Montréal, Québec.
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Annexe 2
CONGRÈS DU PARTI COMMUNISME REMIS À PLUS TARD
Ce congrès qui devait avoir lieu du 1er au 3 octobre, dans le but de fonder le Parti Communiste du Québec, en tant qu’organisme distinct, ainsi que d’adopter un manifeste et une constitution, a été remis à la fin de semaine suivante, soit du 8 au 10 octobre inclusivement (et peut-être le 11). Et, s’il y a des élections au fédéral, peut-être que ces dates devront être encore changées.
Tel qu’il a déjà été annoncé, tous les membres en règle à la date du 17 septembre 1965 auront le droit de siéger comme délégués avec voix et votes.
LE PARTI COMMUNISTE CANADIEN
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Nous reproduisons ci-dessus l'appel paru dans le COMBAT (journal du Parti Communiste canadien) sur la démonstration à La Macaza le 1er octobre. Cette démonstration devait avoir lieu le 25 octobre mais on a décidé que la date du premier octobre sera symbolique avec l'anniversaire de la révolution bolchevique d’octobre 1917. Aussi la convention du nouveau PARTI COMMUNISTE DU QUÉBEC qui devait avoir lieu du 1er au 4 octobre a été remise à plus tard afin de fournir l'occasion à tous les jeunes de ce rendre à la Macaza pour le 1er octobre. L'OPÉRATION LA MACAZA sera probablement une véritable émeute - fruit des mois de préparation dans les camps d'entraînement des querrileros.
C'est l'UGEO (Union Générale des Etudiants eu Québec) et le Student Union for Peace Action qui sont les principaux organisateurs de cette manifestation contre la base nucléaire américaine.
Certains vont encore dire que nous "voyons des communistes partout", mais devant tout ce qui se passe de plus en plus ouvertement, Il est clair que certains ont des yeux pour ne pas voir. L'heure du réveil est arrivé. Etudiants du Québec réagissez et ne vous laissez pas embarquer dans des mouvements qui ne représentent pas la jeunesse étudiante mais veulent au contraire SE SERVIR de cette jeunesse.
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Annexe 3
Infiltration dans les écoles
par Léo-Paul Bourrassa S.J.
(Extrait de "Tactiques Communistes contre l'Église".)
Bien avant l'établissement du régime communiste en Chine, des jeunes gens ou des jeunes filles spécialement entraînés s’infiltrèrent dans les écoles, collèges, universités catholiques du pays. Leur mission était de grouper autour d'eux un certain nombre d'élèves (1), d'acquérir prestige et influence, de lancer des mouvements dans l'école. Obéissant aux directives reçues, ils sont très prudents et savent très bien dissimuler leur jeu. Ils se gardent absolument de toute propagande ouvertement communiste, ne fomentent aucun désordre... Cela viendra plus tard. Non ! Ce sont vraiment des élèves modèles. Les professeurs remarquent qu'ils sont brillants et réussissent fort bien aux examens sans donner l'impression d'avoir travaillé beaucoup. Ils sont toujours prêts à aider leurs camarades dans leurs difficultés, dévoués lorsqu'il s'agit de corvées ou d’activités spéciales, respectueux de l'autorité et toujours les premiers à s'offrir pour rendre quelque service, si bien qu'ils ne tardent pas à se gagner la confiance, et des élèves, et de la direction. Aussi finissent-ils par être mis à la tête de leur section.
Elèves modèles embarrassants.
C'est alors qu'ils deviennent peu à peu et de plus en plus embarrassants en se faisant les champions des "bonnes causes". Tel professeur n'a pas la compétence qu'il faut, il serait bon de le changer : suivent des pétitions, des démonstrations. Le préfet de discipline est compétent, mais trop rude de manières... il doit disparaître. Si les autorités de l'école n'agissent pas, elles sentent un malaise chez les étudiants et un beau jour elles seront aux prises avec une GRÈVE admirablement organisée, préparée par une vingtaine d'élèves qui auront TOUT prévu.
En face de ces faits, quelle est l'attitude des autres élèves? En général, ils suivent. Après tout, se disent-ils, les réformes demandées sont justifiées, jusqu'à un certain point. Les autorités elles-mêmes sont décontenancées : comment peut-il se faire que tel ou tel soit ainsi responsable de ces désordre ? «Ce sont nos meilleurs élèves!» La situation est devenue extrêmement difficile. Ne pas céder? Les élèves ont raison dans une certaine mesure, et surtout ils semblent prêts à tout. Céder?... Mais alors l'autorité en pâtira et une première concession ne fera que rendre les meneurs plus audacieux. On finira par s'entendre sur un compromis... qui laisse le temps de respirer jusqu'à la prochaine explosion.
Les communistes ont alors atteint leur but : ils ont paralysé plus ou moins le fonctionnement d'une institution catholique ; ils ont jeté le discrédit sur les autorités; ils ont semé la dissension, créé le désordre ; ils ont surtout montré ce dont ils étaient capables et fait régner un sentiment de crainte. Il aurait fallu prévenir cette infiltration, mais comment ? Mais il est pratiquement impossible de le faire car on ne s'en rend compte qu'après coup, et souvent quand il est trop tard.
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2 L’UGEQ, MOSCOU ET CUBA
M. Slava Zharkov, représentant du Conseil des étudiants de l'Union soviétique et président du conseil étudiant de l'Université de Moscou, vient d'assister au Congrès de l'UGEQ (l’Union Général des Etudiants du Québec) à l'Université Laval de Québec. On remarquait aussi à ce congrès de l'UGEQ deux délégués de Cuba. M. Francisco Dorticos et M. Dennis Altaman. Invités à prendre la parole à la fin du Congrès de l'UGEQ, deux Cubains se sont déclarés heureux des inquiétudes et des objectifs de coopération internationale manifestés par l'UGEQ. « L’Union Internationale des Etudiants qui soutient la LUTTE contre le colonialisme sous toutes ses formes sera heureuse de travailler aux côtés des étudiants du Québec. » (“L'Union internationale des Etudiants" auquel s'est affiliée l'UGEQ - Union Générale des Etudiants du Québec - est un organisme OFFICIELLEMENT communiste.)
Il y a quelques mois, la propre soeur de Fidel Castro causait une sensation dans le monde libre en déclarant à la presse: «Je ne veux plus demeurer indifférente à tout ce qui arrive dans mon pays. Mes frères, Fidel et Raul ont fait de Cuba une énorme prison entourée d'eau. Le peuple cubain est cloué à une croix imposée par le communisme international.»
Il est assez révélateur de lire dans le journal des étudiants de l'Université de Montréal Quartier-Latin du 4 nov. 1965 - un article intitulé APPUI moral des étudiants de Cuba. Voici un extrait de cet article:
À l'heure où des milliers de Cubains quittent l’île de Castro et souffrent pour la liberté, il est plus que surprenant de voir au Congrès de l'UGEQ deux étudiants révolutionnaires cubains prêcher la collaboration internationale et la lutte contre le colonialisme aux jeunes délégués de l'Union Générale des Etudiants du Québec.L’Union -Générale des Etudiants du Québec (l’UGEQ) a salué avec enthousiasme la présence à son Congrès de M. Francisco Dorticos, vice-président des étudiants universitaires de Cuba (UIE) ainsi que celle de M. Dennis Altaman, représentant des étudiants australiens affiliés à la CIE.
Dans une conférence de presse, M. Dorticos a communiqué quelques informations concernant l’organisation sociale de Cuba. "Il n'existe pas de problèmes sociaux actuellement à Cuba, a-t-il déclaré. J'entends par là qu'il n'y a rien qui puisse nuire gravement au développement de la société."
Voilà le genre de propagande marxiste qu'on a servi à plusieurs de nos étudiants québécois lors du dernier Congrès de l'UGEQ à l'Université Laval. Il est temps plus que jamais que les étudiants catholiques se désolidarisent complètement de cette association à but politique qu'est l’Union Générale des Etudiants du Québec.
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3 L’UGEQ SUIT SERVILEMENT LA POLITIQUE COMMUNISTE MONDIALE
Dans le journal du Parti communiste canadien Combat de septembre 1965, nous pouvions lire que: l’Union Générale des Étudiants du Québec et Students for Peace Action organisaient une manifestation contre la base nucléaire américaine à la Macaza, près de Mont-Laurier...
Quelques mois plus tard, M. Slava Zharkov, représentant du Conseil des étudiants de l'Union soviétique et président du conseille étudiant de l'Université de Moscou, vint assister au Congrès de l’UGEQ à l’Université Laval. On remarquait aussi à ce congrès de l’UGEQ deux délégués de Cuba. invités à prendre la parole à la fin du Congres, les deux Cubains se sont déclarés heureux des objectifs de coopération internationale manifestés par l’UGEQ.
Et dans La Presse du lundi 31 janvier intitulé: Manifestation en faveur de la paix au Vietnam. Nous apprenons qu'une trentaine d'organisations de gauche (dont "Les Jeunesses communistes" et le "Parti communiste canadien") se proposent d'organiser une manifestation de masse et une marche sur le consulat américain. A la fin de l’article on nous apprend que: Les organisateurs principaux du Comité sont M. Daniel Latouche vice-président de l'UGEQ, et Ted Sloan de Montreal Peace Council.
Enfin nous apprenons de bonne source qu’une manifestation de masse se prépare contre le secrétaire à la défense des Etats-Unis le 15 mai. Et dans le Comité qui prépare cette manifestation anti-américaine nous trouvons encore une fois Daniel Latouche de l'UGEQ accompagné de M. Renaldo de la Ligue des jeunesses communistes du Québec.
Tout ceci se passe de commentaires. L'UGEQ n'a jamais protesté contre le mur de Berlin et contre le colonialisme soviétique et chinois, elle n'a jamais protesté contre la politique de la Russie et de la Chine. Depuis ses débuts l’Union Générale des Étudiants du Québec a suivi et servilement et pas à pas la politique communiste mondiale.
Il est temps que les étudiants québécois qui croient encore à la liberté de pensée au Québec s’éveillent et réagissent.