Mais le lapin qui affirme que Harper est un menteur fait de la projection. Voici comment se comporte un bon premier ministre pékisse quand il doit faire face à la zizique:
Le reel de GM
ou
Où sont-ils donc, tous ces manufacturiers
dont tu nous parles
dans tes chansons?
Ils sont ailleurs, bien loin d'ici,
bien loin d'ici...
Par le violoneux Bernard Landry
Le mercredi 26 septembre 2001
Landry hésitant à demander à GM un remboursement
Presse Canadienne
Péribonka
Le premier ministre Bernard Landry préfère attendre d’avoir rencontré les dirigeants de la General Motors avant de songer à réclamer le remboursement des 220 millions $ que les contribuables ont prêtés au constructeur automobile en 1987.
«Il est vrai que GM doit de l’argent aux pouvoirs publics, mais comme je vais aller à Détroit (au siège social de GM) dans quelques semaines avec des dossiers intéressants, nous déciderons de notre attitude suivant la réaction de GM», a déclaré M. Landry.
Le prêt sans intérêt de 220 millions $ a été accordé en 1987 et n’est remboursable qu’en 2014.
«Je ne veux pas aller trop vite et leur dire que je veux être payé, a ajouté M. Landry, mais je veux leur dire que l’équité devra ressortir de l’épisode final.»
Le premier ministre a répété que le gouvernement n’a pas l’intention de baisser les bras. «Il s’agit d’un épisode du déficit permanent du Québec dans le secteur de l’automobile puisque 95 pour cent de cette industrie est concentré en Ontario», a-t-il rappelé.
M. Landry demeure convaincu que le Québec dispose de tous les atouts nécessaires pour maintenir ses acquis dans le secteur de l’automobile.
Si on peut construire des avions chez Bombardier, «on doit être capable de faire des bagnoles», a_t_il dit.
Le premier ministre n’a pas non plus repoussé l’idée de faire du démarchage auprès d’autres constructeurs automobiles pour remplacer GM.
«Avant même que GM ne parle de fermeture, nous étions à la recherche de tels entrepreneurs et nous avons des discussions avec plusieurs fabricants d’automobiles dans le monde.»
«Ces démarches étaient commencées depuis de longs mois, à cause de notre recherche obsessionnelle de notre juste part du marché de l’automobile», a-t-il précisé.