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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

dimanche, août 31, 2008

CHAPITRE XV

ANTE PASCHALE LUMEN

Nous n'avons évidemment pas tout cité, dans cette trop brève étude, de ce qu'il convient bien d'intituler le Mystère d'iniquité.

Nous l'intitulons ainsi parce que le contenu des citations que, peut-être au prix d'une lecture laborieuse, nous avons accumulées apparaît par les dates, les origines, comme la source d'un état d'esprit aujourd'hui répandu dans l'opinion, dans les milieux catholiques, sous la plume et parfois sur les lèvres de certains prêtres, dans des publications aussi bien religieuses que maçonniques, dans la presse et à la radio. Et ce n'est pas seulement l'esprit, ce sont aussi parfois les termes mêmes de cette littérature infernale qu'on répète: ne lit-on pas, par exemple, (et le chroniqueur religieux du Concile au Figaro ne nous contredira pas sur ce point) que l'Église du Christ sort enfin de sa chrysalide? Le Christ souffrant, dit Roca de son côté, se dégagera... des ligaments embryonnaires, des entraves de la chrysalide, des obscurités de la mort, des voiles sacramentels qui sont les bandelettes et les suaires... etc. "où l'Église était enfermée jusqu'ici! (38)

Nous l'intitulons le Mystère d'Iniquité parce que, derrière ces formules et ces textes se cache, une autre religion. L'ésotérisme, le lecteur s'en sera aperçu, y coule à pleins bords. Le seul ex-chanoine Roca donne aux siens
le support de la théologie luciférienne des Hautes Sectes auxquelles il s'était voué. Inutile donc de le citer davantage sur ce point. Ses propres aveux à Stanislas de Guaïta, à Oswald Wirth, à Jouhnet, ses éloges du catharisme et des Albigeois, ses continuelles références à Kunrath, Trithème, Paracelse, Jacob Behme, de Pasqualis, Eliphas Levi (ex-abbé Constant), maîtres en occultisme, devraient suffire, si nous ne trouvions sous sa plume la définition explicite de son dieu: le blasphématoire ternaire androgyne et le quaternaire panthéistique (G. C. 517) qui résument la doctrine générale des sectes (39) et sa citation complaisante en son chapitre de la Régénération Sociale (dans le "Glorieux Centenaire") du 18ème Dogme de la Kabbale:

Demon est Deus llniversus.

Nous l'intitulons le Mystère d'Iniquité parce que cette théologie du diable utilise la terminologie chrétienne, parodie les mystères du Christ, affecte de professer le catholicisme véritable que les successeurs de Pierre auraient trahi, parce que, pour la perte des faibles, leur Régénération de toutes choses y compris la religion romaine, n'est que doctrine inventée·par l'infernale secte rosi-crucienne sous le vocable:

Jésus mihi et omnia.

Cela, il fallait le dire.

Nous appelons cette conjuration le Mystère d'Iniquité, car c'est bien une conjuration où les moyens et les fins politiques concourent à atteindre le but de ce gouvernement mondial de la Contre-Église qui, dans l'esprit des Grands Élus marquerait un triomphe dont ils disent, à la suite d'anciens mystiques juifs du Moyen-âge que l'heure est enfin arrivée. Cette œuvre serait définitivement accomplie

lorsque le monde entier aura reconnu l'autorité d'un agent unique, régulateur et coordinateur universel. Par quel moyen cet agent s'imposera-t-il? Probablement par la guerre, par une troisième et - espérons-le - dernière convulsion mondiale.

(Frère-Maçon Riandey - Le Temple - 1946).

Nous ne croyons pas à ce triomphe, mais seulement aux malheurs que peut accumuler cette tentative de domination, car pour nous, nous savons que la Passion a précédé les splendeurs de la Pâque chrétienne.

Et Sa lumière brille déjà à travers les tribulations d'où l'Église sortira plus brillante et plus belle.

Elle a en soi la force invincible de son Fondateur et, avec lui, elle est toujours ressuscitée, pardonnant à tous et assurant la sérénité et la paix aux humbles, aux pauvres, à ceux qui souffrent, aux hommes de bonne volonté.
(Jean XXIII - 28/3/1959)

Et sa lumière brille déjà dans l'inébranlable confiance que nous plaçons en Celle qui, forte comme une armée rangée en bataille, Mère du Christ et NOTRE Mère, est la figure de l'Église (Paul VI).

MARIE EST MÈRE DE L'ÉGLISE BINAIRE DE LA DIVINITÉ ESOTÉRIQUE

Notes:

(38) Nous ne pouvons ici faire le parallèle cependant intéressant des théories de Teilhard de Chardin avec les philosophies secrètes.

(39) Sur ce sujet voir l'étude: "Le Gouvernement mondial et la contre-Église - IIème partie).

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