Remarquons bien: UN livre c'est-à-dire Bible, Coran ou autre SERVANT à provoquer chez l'initié le sentiment d'une VALEUR SACRÉE DE SON SERMENT D'OBÉISSANCE à l'Ordre. C'est ainsi qu'au Rite Écossais, de hauts gradés, nous dit le Frère-Maçon Marsaudon, prètèrent serment et ceci en présence des chefs de l'Ordre en Èurope, sur sept livres sacrés. (L'Oecuménisme... p. 126.)La vraie maçonnerie... doit être une religion ayant UN livre sacré sur lequel l'initié peut PRÊTER SERMENT À L'ORDRE.
(Lettre citée par la Grande Loge d'Uruguay 1950).
L'obéissance à l'Ordre maçonnique est au-dessus des religions. Leur égalité, la liberté que l'Ordre proclame au nom de cette égalité, le syncrétisme dévastateur qu'il appelle, recouvrent sa dictature. Le dépositaire de la nouvelle révélation c'est la Maçonnerie.
LA MAÇONNERIE EST EN MESURE PAR SA SUBSTANCE SINON PAR SES HOMMES - ET ELLE L'EST PEUT-ÊTRE SEULE - D'ANNONCER AU MONDE LE NOUVEL ÉVANGILE.Ces auteurs étaient alors du Rite Écossais. Voici maintenant le Symbolisme:
(Riandey - Le Temple - 1946)
Catholiques, orthodoxes, protestants, israélites, musulmans, hindouistes, bouddhistes, penseurs-1ibres, libres-croyants ne sont chez nous que des prénoms, c'est Francs-Maçons le nom de famille.
(Frère-Maçon Marsaudon, L'Oecuménisme... p. 126)
Ne laissez pas dire, mes Frères que la Franc-Maçonnerie est l'anti-ég1ise, cela n'a été qu'une phrase de circonstance; fondamentalement la Franc-Maçonnerie se veut super-église, l'Église qui les réunira toutes.
(Politique et Franc-Maçonnerie cité par le Bulletin du Grand Orient n° 37.)
La Franc-Maçonnerie, telle que nous la concevons, transcende à la fois l'Église Catholique et le communisme.
(Bulletin du G.O. de France n° 43 - Janvier-Février 1984.)
Ce n'est que dans une société théocratique ayant le caractère universel de la Franc-Maçonnerie qu'on pourra réunir un jour l'Islam et la Chrétienté, les Juifs et les Bouddhistes, l'Europe et l'Asie dans un même idéal et un intense espoir. C'est en un mot à la Maçonnerie de former l'Universelle Église.
(Pignatel - Batailles Maçonniques p. 29)
...Certains ne disent-ils pas que si la primauté du Pape était écartée, l'union des Églises séparées avec l'Église catholique serait plus facile? Nous voulons supplier les frères séparés de considérer l'inconsistance d'une telle hypothèse, et non seulement parce que sans le Pape l'Église catholique ne serait plus telle, mais parce que l'office pastoral suprême, efficace et décisif de Pierre venant à manquer dans l'Église du Christ, l'unité se décomposerait, et on chercherait en vain ensuite à la recomposer sur des principes qui remplaceraient le seul principe authentique, établi par le Christ lui-même: «Il y aurait dans l'Église autant de schismes qu'il y a de prêtres", écrit justement saint Jérôme.
(Ecclesiam Suam.)