Libellés

Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

mercredi, octobre 01, 2008

Pour essayer de se sortir de sa contradiction, elle se retranche sur une conception de droit ou de légalité. Pour permettre le meurtre d’un être humain - le foetus est un être humain dès sa conception et c’est prouvé scientifiquement - il s’agit de passer une loi qui stipule le contraire. Quand on lui dit que les lesbiennes sont quatre fois plus à risque de se faire tuer dans une relation homosexuelle, elle veut nous endormir en sortant les femmes malmenées dans une relation hétérosexuelle, oubliant que les lesbiennes ne sont qu’entre 1 et 2% de la population totale, et que toute proportion gardée, la statistique fait mentir ces féministes.

Ce sont les femmes que Jean Charest écoute, comme le lui a dit Jean Lesage de la Révolution Tranquille, terme d’ailleurs inventé pas son groupe, mais calqué sur le terme Révolution silencieuse des rosicruciens de la secte satanique.

Ces femmes ne représentent pas les femmes du Québec, mais bien les sociétés secrètes sataniques, comme tout le mouvement féministe hystérique et enragé.




ECCE HOMO - VOICI LEUR HOMO



LE MINISTRE DE LA FAMILLE CONTRE LA FAMILLE


L'État existe pour le service du Bien commun. Il s'ensuit que la tâche des hommes politiques est de promouvoir le Bien commun de la société humaine. Le jugement ou le manque de jugement d'un homme politique, qu'il soit ministre ou simple député, se découvre à la lumière de cette fin commune de la vie sociale, qui est une poursuite bien ordonnée du bien et non pas une admission planifiée du mal.



C'EST UN CRIME

Un mémoire a été soumis par la province de Québec à la dernière conférence fédérale provinciale. L'un des articles de ce document propose la planification des naissances . Si l'on en juge par la déclaration qu'il a faite au journal montréalais LA PRESSE , le ministre de la Famille dans le cabinet Lesage, M. René Lévesque , s'est posé comme un ardent promoteur de ce projet. En effet, le 19 janvier 1966, en page 25 de ce journal, nous lisions la déclaration suivante du ministre de la Famille:
Il faut partir de deux postulats , a-t-il dit. 1. Le Québec est une société pluraliste qui compte des catholiques pratiquants, mais qui compte aussi des protestants, des juifs, des agnostiques, etc. Donc, qui réunit des personnes qui elles, ont droit à tout ce qui du point de vue anti-conceptif peut être fourni. 2. Le concile lui-même s'est préoccupé d'aborder la question et une commission doit remettre un rapport à ce sujet. D'où il ressort , a-t-il continué, que: - Le problème ne peut être évité et on n'a pas le droit de jouer aux autruches, la tête dans le sable. - Les familles nombreuses ont le droit de pouvoir limiter le nombre de leurs enfants.

Tout d’abord, mettons bien au clair ce principe: il est faux de définir le Québec comme une société pluraliste et de conclure deux lignes plus bas : " Donc, une société qui réunit des personnes qui elles, ont droit à tout ce qui du point de vue anti-conceptif peut être fourni. C'est Pie XI qui rappelait dans Casti Connubii que

tout usage du mariage, quel qu'il soit, dans l'exercice duquel l'acte est privé, par l'artifice des hommes, de sa puissance naturelle de procréer la vie, offense la loi de dieu at la loi naturelle.
En conséquence, aucune personne, qu'elle soit catholique, protestante, juive ou agnostique - aucune société de ces personnes ne peuvent s'attribuer le droit de faire une chose qui infirme la nature humaine et offense la loi de Dieu et la loi naturelle. Le 27 septembre 1953, Mgr. Montini - aujourd'hui Paul VI, mais alors secrétaire de Pie XII - écrivait ce qui suit dans une lettre au Cardinal Siri :

C'est un crime que la raison d'État ou quelque prétexte d'eugénisme ou d'économie ne saurait aucunement justifier d'attenter d'une façon ou d'une autre contre la vie, dans son itinéraire qui va de l'union des époux jusqu'au berceau: et il faut entendre par là, non seulement le meurtre direct de l'innocent, mais également fa fraude contre les dessins de la nature qui, en tant que tels, expriment la volonté du Créateur. Si le sens profond du bien commun est l’âme de tout était sain et fort - avertissait Pie XII dans le message du 14 septembre 1946 au peuple suisse -, la dignité et la sainteté de la vie
conjugale en est comme la colonne vertébrale . Que celle-ci vienne à subir une grave lésion, c’en est fait de la vigueur de l'État, et c'est tôt ou tard, la ruine du peuple.
Il est donc raisonnable de conclure que la proposition de M. René Lévesque, ministre de la Famille de la province de Québec, est criminelle, elle est inacceptable au bon sens de tout être humain, et elle est radicalement incompatible avec le Bien commun de notre société. Introduire législativement dans le Québec ce pseudo-droit anti-familial, droit revendiqué par le ministre de la Famille lui-même, postule un agnosticisme moral absolu, c'est à dire une négation pratique des dix commandements du Créateur de l'homme et Fondateur des sociétés humaines, négation qui aurait pour conséquences de livrer notre peuple à une pratique politique sans Dieu .

C’est Lénine, l’initiateur de la pratique politique sans-Dieu qu’est le communisme athée, qui se demandait :

Dans quel sens nions-nous la morale, l'étique? Mais dans le sens prêché par la bourgeoisie qui déduit la moralité des commandements de Dieu. Nous disons naturellement, à ce propos, que nous ne croyons pas en Dieu...


400 MÉDECINS ALLEMANDS CONTRE L’AGNOSTICISME MORAL

D’un point de vue médical, 400 médecins d’Ulm, en Allemagne (parmi lesquels M. Hermann Knaus, le célèbre auteur de la méthode Knaus-Ogino) ont affirmé dans un mémorandum adressé au ministère de la Santé d'Allemagne, le péril mortel de l'agnosticisme moral pour les forces vitales de la société humaine. " La sexualité humaine , écrivent-ils, est par essence l'union complète de deux êtres humains, dans leur vie physique, spirituelle et intellectuelle. L'enfant en est l'expression visible. Elle signifie par conséquent : conservation de la race humaine et formation de la communauté. Un mauvais usage unilatéral et égoïste dégrade et détruit la personne humaine et la communauté.

La dégradation actuelle des forces créatrices de 1'homme à la poursuite d'un plaisir personnel et dans l'exploitation physique de son semblable ne sont en rien naturelles.

La propagande publique pour les contraceptifs qui se repend actuellement, poursuivent-ils, fait partie d'une sorte d'éducation sexuelle moralement neutre (agnosticisme moral) qui conduit à l'irrespect et au cynisme et fait tomber les dernières défenses morales.

Et ces 400 médecins font remarquer dans leur mémorandum que:

L'Union soviétique et la Chine Rouge considèrent la dégradation du sens moral de la société des pays développés et des pays sous-développés comme l'étape préliminaire à l'anéantissement de ces sociétés ( Herder Correspondance, Revue MISSI , avril 1965, France).



M. RENÉ LÉVESQUE ET LE CONCILE

En 1965, M. René Lévesque n'est pas médecin; mais il est ministre de la Famille, donc, par sa charge et son domaine, il doit servir le Bien commun des familles qui forment notre communauté politique autant sinon plus qu'un médecin. Or il appert que les postulats sur lesquels le ministre de la Famille prétend fonder ce pseudo-droit d'une société dite pluraliste à promouvoir la limitation des naissances «par tout ce qui au point de vue anti-conceptif peut être fourni», ne relèvent pas d'une saine logique ou d'une morale chrétienne, ni même naturelle, mais bien plutôt d'un abus dialectique de la parole - abus dialectique que le Pape Paul VI, dans Ecclésiam Suam, reconnaît être particulier à certains systèmes de pensée négateurs de Dieu, spécialement le communisme athée: «Abus dialectique de parole, dit le Pape, qui ne vise plus à la recherche et à la vérité objective, mais se trouve mise au service de fins utilitaires préétablies » (Eccl. Suam, Ed. Apostolat de la Presse, p. 53). Monsieur René Lévesque prend comme deuxième postulat le Concile du Vatican lui-même pour arriver aux fins utilitaires qui sont les siennes. «Le Concile lui-même, dit-il, s'est préoccupé d'aborder la question et une commission doit remettre un rapport à ce sujet. D'où il ressort, a-t-il l’audace de conclure, que les familles nombreuses ont le droit de pouvoir limiter le nombre de leurs enfants».

S'annexer le Concile et détourner dans son sens le droit reconnu aux parents de déterminer raisonnablement le nombre de leurs enfants pour justifier une politique anticonceptionnelle contraire à la loi naturelle et à tout l'enseignement de l'Église, est une pratique mensongère de la dernière malhonnêteté. Nous protestons avec force, en tant que citoyens et en tant que catholiques, contre cet abus dialectique de la parole qui, bien loin de procurer le Bien commun de notre peuple, vise sciemment à le tromper ! Cette méthode de penser disqualifie celui qui l'utilise; elle le rend inapte à remplir le poste qu'il occupe, poste qui exige une haute probité intellectuelle et morale. M. René Lévesque ne peut plaider ici l'ignorance: le 4 octobre 1965, le Pape a déclaré sans nulle équivoque aux Nations Unies (la TV et les journaux du monde entier ont rapporté ses paroles) «que la tâche de ceux qui sont au service des droits et des devoirs fondamentaux de l'homme, est de faire en sorte que le pain soit suffisamment abondant à la table de l'humanité, et non pas de favoriser un contrôle artificiel des naissances qui serait irrationnel, en vue de diminuer le nombre des convives au banquet de la vie» (Discours du Pape à L'ONU, A.-Q., nov. 65, p. 17).


C'est donc le droit naturel premier de l'homme, le droit à la vie, que le ministre de la Famille écarte en déclarant que la politique de son ministère sur la limitation des naissances consiste actuellement à encourager le plus possible, par l'intermédiaire d'agences sociales qui sont le plus près de la population, la création et le maintient de centres de planning familial (LA PRESSE, 19/1/66, p. 25).


M. Lévesque va encore plus loin; il veut que la loi civile qui interdit la vente ou l'usage de produits anti-conceptifs soit abrogée : «C'est évident que cette loi doit être abrégée, dit-il. «Tout attentat des époux, disait Pie XII le 29 octobre 1951 aux Sages-Femmes, dans l'accomplissement de l'acte conjugal ou dans le développement de ses conséquences naturelles, attentat ayant pour but de le priver de l'énergie qui lui est inhérente et d'empêcher la procréation d'une nouvelle existence, est immoral et aucune "indication" ou nécessité ne peut transformer une action intrinsèquement immorale en un acte moral et licite.»

Cette prescription est en pleine vigueur aujourd'hui, comme hier, et elle le sera encore telle demain et toujours, parce qu'elle n'est pas un simple précepte de droit humain, mais l'expression d'une loi naturelle et divine. Et l’on sait que Paul VI, en novembre 65, a réaffirmé à ce sujet que les enseignements de Pie XI et Pie XII sont clairs, qu'ils ne sont pas dépassés, qu'ils sont et resteront toujours en vigueur, étant l'exposition de la loi naturelle et divine.



M. RENÉ LÉVESQUE ET L'AUTORITÉ DE DIEU

Toutes les propositions de M. Lévesque sur la limitation des naissances sont en désaccord complet avec la nature et le christianisme : elles sont anti-naturelles et anti-chrétiennes. En terminant, nous pouvons nous poser cette question: Pour quelles raisons et à quelles fins M. René Lévesque s'est-il fait l'apôtre du planning familial (avortements sur demande) et de l'abrogation de la loi interdisant les moyens anti-conceptifs ? Certainement pas pour le Bien commun de notre société ; le témoignage de 3 Papes et de 400 médecins nous ont suffisamment prouvé que ces mesures "de planification des naissances (avortements ou meurtres d'enfants)" sont le fait d'un agnosticisme moral on ne peut plus contraire au Bien commun humain. Alors, pourquoi ? Le 21 octobre 1963, M. René Lévesque prenait la parole devant la Chambre de Commerce de Montréal. Dans ce discours qui a été rapporté par M. Réal Pelletier, en première page du DEVOIR du 22 octobre 63, il y a en conclusion, sous le titre Réévaluation des esprits deux ou trois affirmations de M. René Lévesque, notre actuel ministre de la Famille, que nous ferions bien de nous rappeler : « Au départ, a dit M. Lévesque, il faut que s'opère une réévaluation psychologique chez nos gens.

Il faut se débarrasser de cette mentalité qui vise à perpétuer "une certaine élite", élite qu'on ne doit pas élargir parce que çà amincit les sangs. « Pour changer de mentalité on est tous obligés de se violer un peu l'esprit. Avant, les gens se contentaient de peu, de "l'autorité de Dieu.»

Nous n'ajouterons pas de commentaire.

Archives du blogue