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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

jeudi, octobre 02, 2008

UN CATHOLIQUE PEUT-IL FAIRE PARTIE DU RIN -PQ -BQ?

Pour bien comprendre la nature de Bernadette, il faut revenir un peu à l’époque de la Révolution Tranquille. (Révolution silencieuse, comme le disent les rosicruciens.)

Un peu de mathématique métaphysique:


RIN (Requiem In Nigauds + PQ + BQ = BOUILLIE POUR LES CHATS

Le chef du BQ (le bikiou quand on le prononce à l’anglaise) le lapin blanc aux yeux bleus qui a les yeux rouges sur les photos de Noël, raconte que les membres de l’Opus Dei sont des gens dangereux et retardataires parce qu’ils sont contre les meurtres commis contre les enfants dans le ventre de leur mère. Mais notre grand lapin, qui me rappelle ce film où existait un lapin de six pieds - un peu moins de deux mètres pour nos lecteurs européens étrangers avec le système anglais - du nom de Harvey. Seulement les fous pouvaient le voir et l’entendre. Autrement, personne ne le comprend ni ne le voit.

Notre Harvey du bikiou, Gilles Duceppe, trouve que l’euthanasie, le mariage homosexuel, l’avortement et tout ce qui est contre-nature est bon pour le Québec. C’est vraiment ce qu’il professe. Gageons que le canon va cracher des oeufs seulement pour appuyer la théorie du big bang, qui est devenue une vérité simplement parce que des génies ont construit un canon qui soi-disant reproduit les conditions primaires.

En notre province de Québec, la société est renommée pour sa dysfonction, sa dénatalité - un bébé sur trois est tué et l’industrie du divorce va bon train - et les unions libres qui ne durent pas longtemps. En cela, Harvey Duceppe le rouge est en harmonie avec la fédération des folles du Québec, Jean Charest qui est aussi en harmonie avec la Franc-Maçonnerie, et les partis politiques tout aussi éclairés que le sien.

La cervelle au beurre à l’ail ne parait pas un menu des séparatistes, faute de cervelle. Ils sont immunisés contre la méningite, le rhume de cerveau, les migraines et les maux de tête, même les spécimen féminins de leur secte. De toutes façons, ils ne se reproduisent pas... Quand on mettre les imbéciles sur orbite, ils n’ont pas fini de tourner dans les hauteurs célestes. Ils ont quand même des amis dans le milieu: Guy Fournier, Stéphane Gendron et Richard Desmarais de TQS, en plus des journaux insignifiants du Québec dit moderniste.

Par exemple, Guy Fournier, qui fait compétition avec Elizabeth Taylor pour les divorces et mariages, qui semble libre présentement pour celles qui y sont intéressées. Mais il est fâchée contre l’Église Catholique pas assez libérée pour lui. Eh oui! Pour ces trois mages, il faut divorcer au moins une fois dans sa vie. Plus tu cumules les divorces, plus tu es d’une nature stable et équilibrée. Mais Fournier est en colère. Il est offusqué de voir que l’Église refuse le divorce, même dans le cas d’un mari alcoolique. Donc, d’après l’aveu même de Guy Fournier, le pape innocent I de sa secte personnelle, il est un alcoolique, puisqu’il ne peut pas garder une seule femme près de lui.

Croyez-le ou non, au moins deux femmes ont voulu de Stéphane Gendron. Mais celle avec qui il a eu un enfant, lui en a laissé la garde en le laissant, tellement elle aimait son Stéphane. Gendron n’est pas alcoolique. Il garde cependant son cercueil dans son salon. Il roule aussi à tombeau ouvert. Ce n’est pas de la rigolade. Il dit aussi faire partie de la Franc-Maçonnerie et en être au troisième degré. Ce qui veut dire que les frères trois petits points soient en manque et qu’ils prennent n’importe qui.

Rien de spécial sur Richard Desmarais. C’est un bon gros anticlérical comme ordinaire, qui ne veut pas trop payer de taxes, et qui aime bien se moquer des esprits de clocher de la ville de Québec.

Les trois, innocent I, II et III, croient cependant aux miracles!

Pour les athées, l’univers s’est construit lui-même, comme ça, un beau jour ensoleillé, en vieillissant tranquillement jour après jour, sans raison apparente à part son immense ennui et la dépression nerveuse qui le menaçait. La solitude est donc responsable du gros son de tambour causé par aucune cause. C’est la loi universelle de l’effet sans cause. C’est d’une logique implacable: la logique athée. C’est scientifique.

Comme preuve, ils viennent de construire un super canon à particules, canon qui est déjà en réparation avant même de fonctionner. Ce canon reproduit les mêmes conditions qu’avant l’explosion initiale. Il faut donc en déduire que tout a commencé en Suisse, sous terre. Seule les soubassements suisses sont capables de contenir ce fameux canon. Il a été construit selon les plans et devis utilisés pour construire l’univer primaire, avant le gros bang.


Seul les fous et les imbéciles ne comprennent pas comment un canon construit avec des papyrus trouvés dans les pyramides égyptiennes. Un savant, qui était présent avant la grande explosion, donc un témoin-clef, affirme que tout est conforme. Le centre de l’univers est donc en Suisse, comme les comptes en banque, ce qui explique pourquoi les montres suisses seulement ont l’heure juste.

C’est le genre de personnes qui composent le parti politique du lapin Harvey Duceppe.

N’étant pas un témoin oculaire du big bang, je suis par contre un témoin honoraire du commencement du big bang communo-séparatiste.

Toutes les organisation, qui ont mobilisé les revues Parti-Pris et Révolution Québécoise comme avant-garde de leur poussée, veulent se servir du nationalisme (même de bon aloi) des Canadiens-français pour lancer la révolution communiste au Québec.

Pour ces organisations, le séparatisme (il faudrait plus proprement dire la tactique indépendantiste) n’est q’un moyen d'arriver à leurs fins, un cheval de bataille mis au service des aspirations à l'hégémonie mondiale de Moscou (ou de Pékin!). Voyons, à titre d'illustration, ce que nous pouvons lire à ce sujet, dans la revue Révolution Québécoise de septembre 1964:
De même que toute guerre impérialiste doit être transformée en guerre civile (1) pour renverser le pouvoir des classes dirigeantes responsables, de même tout mouvement nationaliste doit être transformé en mouvement socialiste pour libérer les classes Populaires (p.35).
Nous savons que d'excellents chrétiens ont été trompés par le RIN et sa fausse parure patriotique. Mais, outre que Monsieur Bourgault répète à qui veut l'entendre, que le Québec indépendant sera socialiste, l'apologie qu'on va lire de la revue marxiste Révolution Québécoise, faite par la publication officielle du RIN, L'indépendance (novembre 64, p. 7), devrait fournir une raison largement suffisante à tous les vrais catholiques du Québec d'opposer un refus total, en paroles et en actes, au RIN. Voici le texte du journal officiel du RIN. L'indépendance (Novembre 64):
Une nouvelle revue vient de sortir: Révolution Québécoise, dirigée par Pierre Vallières, qui a quitté l'équipe de Cité Libre, pour participer à l'édification d'une cité libre à la mesure de notre époque: celle que formera demain le Québec "libéré" (!) où tous les biens seront équitablement repartis (!!). Cette revue s'ajoute aux quelques revues d'avant-garde qui sont nées au Québec, ces dernières années, et devra prendre place dans la bibliothèque de
tout indépendantiste qui a à coeur de se renseigner sur les problèmes économiques et culturels du Québec.
Le journal officiel du RIN propose donc à tout indépendantiste de lire une revue qui se reconnaît elle-même comme communiste-léniniste. Il semble donc inutile d'insister tant il est aisé de reconnaître l'idéologie dont s'inspire à son tour le RIN. Mais des événements récents nous ont convaincus qu'il était nécessaire de revenir sur le sujet, afin d'examiner plus particulièrement, cette fois, le Rassemblement pour l'Indépendance Nationale.

En effet, il y a quelques mois à peine, monsieur Pierre Bourgault, le président du RIN, faisait une tournée à travers le Québec. Il a été reçu officiellement dans certaines mairies, dans certains séminaires catholiques, et même, il a tenu des assemblées publiques dans un monastère dominicain bien connu de Montréal. Voyons donc ce qu'il en est.


LE RIN ET LA RÉVOLUTION

Dans son édition du 10 octobre 1964, le quotidien montréalais Le Devoir a publié sous la rubrique L'Opinion du lecteur, en page 4, un long article intitulé : «L'indépendance du Québec». Cet article, à notre avis, permet un dépistage des buts poursuivis par le RIN. Pour être clairs et faire court, nous avons pris la liberté de retenir de l'article seulement les passages les plus significatifs. En voici le texte:
Les partis et les mouvements indépendantistes, qui prolifèrent dans le Québec, soutiennent des théories opposées, suivant qu'ils se disent de droite ou de gauche. Certains d'entre eux se proclament les champions de l'indépendance; mais en scrutant leurs écrits, on s'aperçoit que leur but réel et ultime c'est la révolution par le socialisme scientifique de Karl Marx. Pour nous conduire à ce but, ils utilisent comme "thèmes de recherches et de combats le socialisme, le laïcisme et l'indépendantisme". Je réfère en particulier à la revue Parti-Pris et au journal L'Indépendance, organe officiel du RIN.

A l'appui de cette grave accusation, voici quelques
citations typiques qu'il serait possible de décupler.

On a publié un numéro spécial de Parti-Pris, le premier septembre 1964. Le manifeste débute par un témoignage de Marx sur la Révolution; puis, à la page 12, on peut lire: « L'indépendance, qui était un but, devient un préalable, une étape nécessaire dans la lutte révolutionnaire qui la dépasse et l'amplifie

Nous verrons que l'authenticité de l'idée indépendantiste réside dans une pensée et une pratique politique de gauche» (P. 23).

C'EST AU RIN QUE FUT PRONONCE POUR LA PREMIÈRE FOIS LE MOT RÉVOLUTION (p. 25).

Formés à l'école de Sartre, soit celle du marxisme-léniniste, nous nous sommes entendus sur la nécessité d'utiliser, comme thèmes de recherches et de combats le socialisme, le laïcisme et l'indépendantisme (p. 36).

Suivent et précèdent des tirades sur les privilèges des clercs et "la reconnaissance du droit de croire que la religion est un mal (p. 30)

L'Indépendance, journal du RIN, et Parti-Pris (2) s'entendent bien, même si, pour le public, ils gardent des distances. Par exemple, c'est dans Parti-Pris que le président actuel du RIN, Monsieur Pierre Bourgault, a publié. le 3 décembre 1963, son programme politique et électoral.

Mais c'est bien dans L'Indépendance de juillet 64, page 2, 2ième colonne, qu'on écrit: «Il est temps de rappeler que l'indépendance est un moyen qui doit nous conduire à la révolution populaire et sociale. Le parti révolutionnaire qui fera l'indépendance abolira, par exemple, le système du bipartisme. (p. 6).

Alors nous saurons préconiser publiquement, et accomplir
surtout, la séparation, la grande, du spirituel et du temporel, de l'Eglise et de l'État (P. 2).


Cette citation a peut-être semblé longue à certains, mais elle était nécessaire. Elle révèle le parentage communiste au Québec, et la place qu'y occupe le RIN.


TACTIQUES DU RIN

En décembre 64, M. Bourgault est rentré d'une «tournée emballente» dans le Québec. C'est le titre même de l'article qu'il écrit dans le journal du RIN du même mois. il déclare notamment dans cet article:
La violence passée nuit à notre action présente et ça n'est pas au nom de principes que nous la dénonçons, mais au nom de l'efficacité.
Comment interpréter cela? Volte-face? Conversion ? Non! car la violence passée n'est pas dénoncée au nom de principes, c'est-à-dire en référence aux commandements immuables qui viennent de Dieu, ou en référence à une morale authentique, mais au seul nom de l'efficacité. Hier la violence pouvait être utile, aujourd’hui, non! Parce qu’on s'est aperçu que je peuple du Québec a encore un sens morale solide, et que, par suite, le recours à la simple notion de violence est impopulaire, et de ce fait, entrave l'action du RIN. Mais demain? Demain, peut-être, la violence pourra être utilisée. Tout dépend de la plus grande efficacité.

Pour bien montrer, combien la pensée de M. Bourgault est bien dans le tour de la dialectique communiste, il serait bon de citer ici deux extraits d'un article sur la Vraie nature du communisme de Jean Daujat:

La plupart de nos contemporains, écrit monsieur Daujat, ne savent
comment se comporter vis-à-vis du communisme parce qu'ils ne le connaissent pas, ce qui les conduit à se laisser entraîner ou utiliser par lui. Ils sont notamment complètement déroutés par les perpétuelles contradictions des communistes, lesquels font et disent souvent le contraire de ce qu'ils ont fait la veille, ce qui amène les uns et les autres à s'émerveiller de leur évolution.

Cette incompréhension du marxisme a de graves conséquences.

Car, pour une telle philosophie (marxiste), la seule considération qui compte sera donc la puissance matérielle, l'efficacité ; la seule règle sera de dire ou de faire ce qui rend l'action à exercer, plus EFFICACE et plus puissante. Il n'y a plus aucune considération de vérité, de bien, ou de justice qui intervienne.

Ce que dit ou écrit un vrai communiste n'est jamais l'enseignement d'une vérité, ce qui n'a aucun sens pour lui : mais une propagande pour entraîner dans l'action à exercer: il s'agira de dire non ce qui est vrai, mais ce qui sert plus efficacement l'action à exercer.

Il est donc absurde de dire, comme le font certains, que l'on peut collaborer a une action exercée par les communistes tout en n'adoptant pas la doctrine marxiste. Car le communisme n'est pas du tout l'enseignement d’une doctrine, mais l’action exercée par le communisme lui-même.

(Jean Daujat: La vraie Nature du communisme)

La violence passée nuit à notre action, écrit M. Bourgault, et ça n'est pas au nom de principes que nous la dénonçons, mais au nom de l'efficacité. Cette simple phrase peut nous en dire long sur la philosophie du président du RIN.

Lénine n'écrivait-il pas:
Le marxisme doit tenir compte de la réalité vivante, des faits précis et non se cramponner à la théorie d'hier. « Notre doctrine n'est pas un dogme, mais une règle d'action. (Lénine, 0euvres XXIV).

QUI EST PIERRE BOURGAULT?

En mai 1964, Monsieur Pierre Bourgault a fait publiquement confession d'agnosticisme dans le magazine MacLean (p. 44). Il a renouvelé cette confession publique sur le réseau de télévision; il l'a réaffirmée à Alma, au Lac St-Jean, devant la presse régionale, et à Valleyfield, enfin, sur les ondes du poste local de radio. (Pendant cette interview accordée à la presse de la région de Valleyfield, le 17 novembre 1964, un journaliste a lu à Monsieur Bourgault ce que le Concile de Vatican I avait statué à propos de l'agnosticisme, à savoir:
Si quelqu'un dit que le seul vrai Dieu, notre Créateur et Seigneur, ne peut pas être connu certainement par la lumière de la raison au moyen des choses qu'Il a faites, qu'il soit excommunié.
Ce à quoi Monsieur Bourgault répliqua:
Je pourrais être méchant et vous répondre comme Jean-Paul Sartre: Je ne communiais déjà plus!
N’oublions pas qu'un jour ou l'autre, tout homme, toute idéologie, toute institution sociale ou société humaine doivent se prononcer pour ou contre l'Église. Le RIN doit lui aussi prendre parti; et il n'a pas fait exception à la règle. Relisons attentivement la citation rapportée dans L'indépendance (juillet 64). Le journal officiel du RIN écrit:
Alors nous saurons préconiser publiquement, et accomplir surtout, la séparation, la grande, du spirituel et du temporel, de l’Église et de l'Etat (3).
Que faut-il en penser? Le citoyen catholique sait naturellement que ce n'est pas la société, mais l’homme qui a une âme immortelle. Il s'en suit ipso facto que la société (avec son gouvernement) est faite pour l'homme, et, l'homme est fait pour Dieu. A cette lumière, la proposition du RIN qui dit préconiser publiquement, et accomplir surtout, la séparations, la grande, du spirituel et du temporel, de l'Église et de l'État, ne sera pas sans rappeler la sentence célèbre de Lénine:
Dieu est l'ennemi personnel de la société communiste.
Imposer la séparation, la grande, du spirituel et du temporel, de l'Église et de l'Etat à une société humaine, c'est au fond imposer à un homme de séparer pratiquement son corps de son âme, car l'un est temporel et l'autre est spirituelle ! (Et ce n'est pas qu'on veuille établir là une simple distinction entre le spirituel et le temporel, mais on exige la séparation, la grande). L'accomplir surtout ne va pas sans violence, ni terrorisme. Lénine ne s'en cachait pas, lorsqu'il déclarait:
Des millions d'ordures, de souillures, de violences, de maladies, de contagions sont bien moins redoutables que la plus subtile, la plus épurée, la plus invisible idée de Dieu.
Comme on s'explique bien alors l'oppositionvéhémente du Pape saint Pie X à cette doctrine

qu'il faille séparer l'Etat de l'Église, s'écriait-il, c'est une thèse absolument fausse, une très pernicieuse erreur.

Basée en effet sur ce principe que l'État ne doit reconnaître aucun culte religieux, elle est tout d'abord gravement injurieuse pour Dieu ; car le Créateur de 1'homme est aussi le Fondateur des sociétés humaines, et Il les conserve dans l'existence comme Il nous soutient. Nous Lui devons non seulement un culte privé, mais un culte public et social pour l'honorer.

Le RIN, pour donner à sa position un semblant d'orthodoxie, répand volontiers parmi ses membres l'idée qu'il faut libérer la religion de la politique ; en fait, il se propose exactement le contraire: libérer la politique de la religion! et cela s'appelle du laïcisme.
Dans la vie des états eux-mêmes, écrit à ce sujet Pie XII, la force et la faiblesse des hommes, le péché et la grâce, jouent un rôle capital, la politique du 20ième siècle ne peut l'ignorer, ni admettre qu'on persiste dans l'erreur de vouloir séparer l'état de la religion au nom d'un laïcisme que les faits n'ont pu justifier (Noël 1956).
Non!
L'Eglise catholique ne se laissera jamais enfermer entre les quatre murs du temple ! La séparation entre la religion et la vie, entre l'Église et le monde, est contraire à la doctrine chrétienne et catholique! (Pie XII).
Il est alors aisé de se rendre compte que la doctrine révolutionnaire du RIN est contraire à la doctrine chrétienne et catholique; quelle est, de ce fait, une thèse absolument fausse, très gravement injurieuse pour Dieu, Créateur de l'homme et fondateur des sociétés humaines. Et, il est d'une rigoureuse logique de conclure que tout catholique militant doit se faire un devoir de mettre sa haine de l'erreur et son amour de la vérité à combattre, ouvertement et au grand jour, une telle idéologie!

Je terminerai en rapportant la déclaration publique (encore une entre plusieurs) de M. Bourgault, publiée dans LA PRESSE dont il était alors rédacteur, le 3 février 1964 (page 17). Il s'agit du rapport d'une assemblée tenu la veille, le 2 février à l’école Champagnat.
Ces maquis prolifèrent, maquis de la neutralisation, du bilinguisme, mais aussi maquis de la trahison, des corps intermédiaires, des évêques et des détounateurs de fonds publics.
M. Bourgault met donc tout simplement les évêques en compagnie des détournateurs de fonds publics, ce qui ne l'empêche pas, cependant, d'être reçu dans certains de nos collèges catholiques.

Le président du RIN est un homme qui n'aime pas, dit-il volontiers, mêler la religion à la politique, ni même à sa vie; mais il ne se gêne pas pour avilir l'Eglise dans ses assemblées publiques!

Quel est le vrai but du RIN? Nous croyons, et nous pensons voir clairement, (malgré les distances que les deux mouvements gardent prudemment pour assurer l'efficacité de leur action auprès du public) le RIN suit de très près les mêmes buts que l’équipe marxiste de Parti-Pris. Cherchant les moyens capables de réaliser la Révolution, Marx a trouvé la misère, écrivait Rosenberg. Sans doute, s'il eût vécu au Québec, en 1965, Marx eût trouvé l'indépendantisme.

Et la question revient: quel est le vrai but du RIN? La réponse:
Il est temps de rappeler que l'indépendance est un moyen qui doit nous conduire à la Révolution populaire et sociale. (L'Indépendance, juillet 64)
Voilà le vrai, l’unique but du RIN ! Et ce n'est pas par hasard que ce but est le même que celui du Parti Communiste mondial. Staline déclarait au VIIième congres mondial du Komintern:
Tous les détours, tous les zigzags de notre politique n’ont qu’un seul but : la Révolution mondiale!
Encore une foi, il est clair qu'un catholique authentique ne saurait militer dans les rangs du RIN-PQ-BQ, s’il veut réellement demeurer catholique!


CERTAINES" DÉCLARATIONS DU PRÉSIDENT DU RIN

A propos du peuple québécois:

Donnez-moi 5% de la population du Québec, et je la conduirai où je
veux car je conduirai 95% d'endormis.
(Pierre Bourgault à Alma, sous-sol de l'église St-Sacrement le 2 novembre 64.)

Malgré l'histoire, malgré l'anglais, malgré les notables et un peu aussi malgré nous hélas!, le peuple québécois était resté français. J'en fus violemment retourné. Ce peuple n'avait pas eu besoin de directives pour affirmer sa fierté française à la face du monde
entier.
(Pierre Bourgault)

A propos du terrorisme:
Mais si Michelle Duclos a préféré la cause des Noirs à celle des
Québécois, je la comprends. Pour ma part, si j'étais un Noir ça fait
longtemps que j'aurais tout fait sauter.
(Pierre Bourgault, 21 février 65, Centre Paul Sauvé.)

A propos de la morale sociale:
La violence passée nuit à notre action présente et ça n'est PAS au nom des principes que nous la dénonçons, mais au nom de l'efficacité. (Pierre Bourgault, dans L'Indépendance, décembre 64.)

A propos de religion:
Je pourrais être méchant et vous répondre comme Jean-Paul Sartre: Eh quoi! je ne communiais déjà plus. (Pierre Bourgault, entrevue enregistrée le 17 novembre 64 à Valleyfield, au poste local de Radio et en mai 64 dans le magazine MacLean, p. 64.)

A propos de ses adversaires:
Ces maquis prolifèrent, maquis de la centralisation, du bilinguisme,
mais aussi maquis de la trahison, des corps intermédiaires, des évêques et des détournateurs de fonds publics.
(Pierre Bourgault, 2 février 64, à l’école Champagnat.)

NOTES: 1. Car les partis réellement socialistes n'ont pu prendre le pouvoir en quelque pays que ce soit, que pendant une guerre civile, précise la revue Parti-Pris.

2. Redisons-le clairement, Parti-Pris est une revue communiste. D'ailleurs ils ne le cachent pas et écrivent ouvertement dans leur numéro de septembre 1964: « Le marxisme, dont nous nous réclamons n’est pas un catéchisme, mais avant tout une méthode d’analyse et de travail qu’il s’agit pour nous de mettre en oeuvre au Québec.» Pourquoi donc monsieur Bourgault, président du RIN, publie-t-il son “programme politique et électoral” dans une revue qui s’affiche ouvertement marxiste-léniniste?

3. Cet idéal de rupture du spirituel et du temporel est l’âme de la Révolution (avec un grand "R"). Il est très instructif de lire ce que Staline écrivait à ce propos: En réalisant une telle séparation (de l'Eglise et de l'Etat) et en proclamant la liberté de religion, nous avons en même temps réservé à tout citoyen (entendez: au Parti Communiste) le "droit" de lutter, au moyen de la conviction de la propagande et à travers l'agitation, contre toute religion. (Voprosy Léninisme, Léningrade 1932, pp. 285-286).

On le verra de mieux en mieux, le RIN - PQ -BQ avecle lapin Harvey Duceppe et le Parti communiste convergent vers un seul et même but: la Révolution.




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