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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

mercredi, octobre 01, 2008

Dernière heure

LA FÉDÉRATION DES FEMMES DU QUÉBEC
ou plus préciséement:
LA FÉDÉRATION DES FOLLES HYSTÉRIQUES DE LA FRANC-MAÇJONNERIE LA PLUS RADICALE DE LA TERRE.


Le journal L'Action de Québec, en page 6 de son édition du 25 avril 1966, rapportait sur une pleine page de huit colonnes le congrès de fondation de la Fédération des Femmes du Québec (F.F.Q.). Dans cette pleine page consacrée au seul congrès de la FFQ, l'envoyée spéciale de L'Action , Mlle Lise Lachance, trouve le moyen de nous donner quelques renseignements très généraux et très vagues, qui peuvent tout dire et ne rien dire, tandis qu'elle passe fort étrangement sous silence ce qui aurait pu informer les lectrices catholiques d'un journal officiellement catholique. Le Devoir du 25 avril n'est pas en reste: lui aussi rapporte la nouvelle de la fondation de la FFQ sur une pleine page de huit colonnes; l'auteur du texte est Mlle Renée Rowan. Chose curieuse, dans Le Devoir comme dans l'Action , tout ce qui aurait constitué une information précise sur la FFQ est totalement omis. Tant qu'à La Presse , étant donnée sa nette orientation depuis 5 ans, il fallait s'attendre à une surenchère; et elle vint! Deux pleines pages sur neuf colonnes chacune furent consacrées à la FFQ par La Presse en plus d'un éditorial de Mlle Renaude Lapointe. Étrangement encore, dans ces centaines de lignes de texte pas un mot ne fut écrit qui aurait pu être comme l'amorce d'une information honnête sur les buts réels poursuivis par la FFQ - sauf quelques points très généraux cités par Mlle Lapointe dans son édito, points auxquels la FFQ accorde la priorité pour cette année, tels que: «Enquête sur le statut de la femme»; «augmentation des allocations familiales » ; «formation de la main d'oeuvre féminine»; «obtention de la parité de salaire»; «formation des aides familiales». On peut en juger, ces points prioritaires pour cette année n'ont rien de bien méchant. Mais les autres points du programme, qui ne sont pas prioritaires pour cette année, mais qui ne sont pas moins les buts à long terme de la FFQ? Pas un mot encore. Pourtant, ils existent, et nous allons les faire connaître. «On sait que l'idée de cette Fédération des Femmes du Québec est née en avril 65», écrit Mlle Lachance, l'envoyée spéciale de l'Action , lors des fêtes marquant, à Montréal, le 25e anniversaire du droit de vote de la Québécoise. On avait alors organisé deux jours d'étude sur la situation actuelle de la femme du Québec aux points de vue social, économique et juridique. Une «résolution» avait été adoptée à l'unanimité par les quelques 400 femmes présentes quant à la création d'une fédération. On avait confié la mise sur pied de l'organisme aux responsables du colloque. Mme Thérèse Casgrain dont le nom est lié depuis 45 ans aux luttes de la femme pour ses droits était donc devenue coordonnatrice du Comité provisoire. Elle est maintenant membre honoraire de cette Fédération qu'elle a aidé à mettre au monde». Mais quelle est la teneur complète du texte de cette «résolution» votée les 24 et 25 avril 1965, et qui contient évidemment les buts ou les raisons pour lesquels il était nécessaire de fonder une Fédération des Femmes du Québec? En voici le texte officiel, tel que distribué ou envoyé aux participants du congrès de fondation de la FFQ, en avril 1966 cette fois: «Au cours du Colloque tenu les 24 et 25 avril 1965, qui aboutit à la résolution de fonder la Fédération des Femmes du Québec, voici les voeux émis à la suite des discussions de la "COMMISSION LÉGALE" (1):

1- Un amendement au code civil, décrétant l’égalité complète
entre époux, le mariage devenant une vraie société qui serait pour le bénéfice commun des associés.


2- Que l'autorité paternelle soit remplacée par l'autorité
parentale.


3- La suppression des mots «légitime» et «illégitime» dans les
registres de l'état civil. 4- Une liberté limitée de tester au profit des enfants mineurs de manière à permettre à ceux-ci de réclamer une quote-part à même l'héritage de leurs parents.


5- La possibilité pour l'adoptant de ne pas professer la même foi religieuse que l'adopté.

6- La possibilité d'adopter un enfant qu'il soit naturel,
adultérin ou pas.


7- Un amendement prévoyant des fonctionnaires habiles à
célébrer publiquement et validement un mariage civil pour ceux qui le désirent, soit parce qu'ils ne professent aucune religion ou parce qu'ils ne pratiquent plus.


8- L'instauration d'un tribunal de divorce dans la province
de Québec.


9- Un amendement de la loi selon laquelle l'adultère est la seule
cause de divorce, pour obtenir un élargissement des causes de
divorce.


10- L'application intégrale de la loi 16 en pratique.»


Le Devoir nous apprend que cette «résolution» qui est à l'origine juridique de la FFQ - et dont il tait le contenu - «fut envoyée sur feuilles ronéotypées à quelques 200 associations féminines et mixtes de la province». Elle était accompagnée par ce qu'on avait convenu d'appeler pour la circonstance un «questionnaire» destiné à «établir le programme d'action de la future Fédération des Femmes du Québec». Dans ce «questionnaire» les 10 points de la «résolution» sont maintenus, mais détaillés et augmentés de 7 nouveaux points dont nous extrairons seulement les deux suivants: - La planification des naissances: information, éducation (aspect juridique); - Des amendements au code criminel: abrogation de l'interdiction de la vente des produits anticonceptionnels; autorisation de l'avortement thérapeutique. Voici donc exposés les buts réels de la FFQ. Trois journaux québécois, portant encore officiellement l'étiquette catholique, L'Action, Le Devoir et La Presse ont choisi de les taire, tout en faisant quand même une forte propagande pour la FFQ - qui n'a rien d'une association naturelle de citoyens ou citoyennes libres, mais qui a tout d'un organisme de noyautage strictement téléguidé par une Commission légale, dont on peut se douter qu'elle ne prend pas ses instructions de la doctrine sociale catholique en ce qui concerne le mariage civil, le divorce, la contraception, l'avortement et caetera. Ces trois journaux, s'ils étaient demeurés des organes d'information valables, se seraient obligés en conscience par seule référence à la loi naturelle commune à tout homme, de dénoncer les buts radicalement anti-naturels et outrageusement immoraux de la FFQ. Et cela à plus forte raison pour des journaux, tel La Presse , qui se disent dans leurs pages «dévoués aux intérêts canadiens-français et catholiques, et en lutte pour le bien contre le mal», (et je présume que !'Action et Le Devoir ne s'estiment pas moindre que La Presse). Il aurait été normal que ces journaux remplissent leur office d'information et disent la vérité, la simple vérité, sur la FFQ. Tout ce qui est anti-naturel n'est-il pas anti-catholique? Dieu qui a créé la nature humaine n'est-il pas aussi le fondateur de l'Église? De deux choses 1'une : un journal fait de l'information ou il fait de la propagande. À bien y discerner, L'Action , Le Devoir et La Presse ne font plus de l'information! Mais ce qui confond l'esprit, c'est de lire dans L'Action ( Le Devoir et La Presse également) ce qui suit: «Sur la liste des associations les plus importantes qui ont adhéré au nouvel organisme, mentionnons le Montreal Council of Women, 90 000 membres; la Confédération des syndicats nationaux (la très catholique union marxiste-léniniste la plus radicale et dont dépendent le Parti Québécois et le Bloc Québécois avec leur chef respectif ainsi que leurs memvres), 60 000; les Dames de Ste-Anne, 175 000; l'Union catholique des femmes rurales, 24 952; l'Association coopérative féminine du Québec, 3 000; la Fédération des unions de famille, 3 000; le Mouvement des travailleurs chrétiens, 1 00; la Ligue catholique féminine, 800 ; la Young Women's Christian Association, 6 000 et plusieurs autres.»

Comment certains mouvements d'Action catholique officiellement mandatés par les évêques peuvent-ils s'engager dans un organisme non seulement non-confessionnel, mais aussi radicalement immoral que la FFQ, organisme demandant dans sa «résolution» votée les 24 et 25 avril 1965: - Un amendement prévoyant des fonctionnaires habiles à célébrer publiquement et validement un mariage civil pour ceux qui le désirent, soit parce qu'ils ne professent aucune religion ou parce qu'ils ne pratiquent plus, (voeu septième); - L'instauration d'un tribunal de divorce dans la province de Québec, (huitième voeu); - Un amendement de la loi selon laquelle l'adultère est la seule cause de divorce, pour obtenir un élargissement des causes de divorce, (neuvième voeu); organisme demandant encore dans son questionnaire d'avril 1966: - La planification des naissances: information (aspect juridique); - Des amendements au code criminel abrogation de l'interdiction de la vente des produits anticonceptionnels; autorisation de l'avortement thérapeutique...? Est-ce que tous les membres de ces mouvements sont de l'avis de ceux qui parlent en leur nom? Est-ce que ces mouvements s'inspirent encore de cette doctrine chrétienne qu'ils affichent officiellement? Autant de bonnes questions sans doute à se poser et à répondre.

M. René Lévesque était le conférencier invité à ce congrès de fondation de la FFQ. Quand on sait les idées du ministre de la famille à propos de la planification des naissances, de la loi sur l'interdiction des produits anticonceptionnels et même sur l'autorité de Dieu: «Avant, les gens se contentaient de peu, de l'autorité de Dieu», - des propos rosicruciens - disait-il aux membres de la chambre de commerce de Montréal, le 21 octobre 1963 (2); quand on sait tout cela, on ne s'étonne pas que M. René Lévesque ait été le premier conférencier à être jamais invité par le FFQ, et à son congrès de fondation même. Ainsi le ministre de la famille dans le cabinet Lesage pouvait-il lancer son mot d'ordre aux congressistes: « Aidez-nous en faisant des pressions au bon endroit.» Et il ajouta:
Le gouvernement n'aurait pas objection à consulter la Fédération des Femmes du Québec, mais il est sûr que cela ne sera pas nécessaire, car vous savez comment vous faire entendre.
C'est à se demander si cette société de pensée (semblable au MLF - qui sera remplacé par le MLQ - et à l'UGEQ) qu'est la FFQ, n'a justement pas été pensée au préalable en coordination implicite avec les vues et les buts plus ou moins lointains du ministre provincial de la famille? La FFQ serait-elle semblable à ces organismes de «noyautage» des masses, propres aux gouvernements totalitaires ou socialistes, non seulement par sa constitution interne, mais par son articulation occulte également? Nous posons simplement la question; les faits nous répondent déjà... et nous répondrons davantage. Pour illustrer ce que nous venons de dire, à propos de l'organisation sociale propre aux régimes socialistes, prenons en exemple l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS), royaume du socialisme omnipotent. Dans ses pays annexés, plusieurs de ces organismes de noyautage ont été ainsi créés artificiellement au sein des diverses masses étudiantes, travailleuses ou féminines. Les représentants officiels de ces différents organismes parlent alors au gouvernement au nom des dites masses étudiantes, travailleuses ou féminines. Mais, chose étrange, ce sont toujours les grandes lignes de la politique du Parti qui sont ainsi revendiquées par la bouche des représentants des masses en question. Ainsi ce qu'il reçoit du peuple , le gouvernement socialiste le retourne au peuple. Parfois aussi le gouvernement socialiste le retourne au peuple. Parfois aussi le gouvernement socialiste consulte la masse: c'est-à-dire, qu'il coordonne avec les différents organismes de noyautage les revendications qu'il veut entendre. Mais la plupart du temps ces organismes de noyautage n'attendent pas les consultations; ils savent comment se faire entendre ou, en d'autres mots, ils aident le gouvernement socialiste en faisant des pressions au bon endroit.

C'est précisément contre cette socialisation et ses succédanés que Pie XII s'est élevé:
Il faut empêcher la personne et la famille de se laisser entraîner dans l'abîme où tend à la jeter la socialisation de toutes choses, socialisation au terme de laquelle la terrifiante image de Léviathan deviendrait une horrible réalité. C'est avec la dernière énergie que l'Église livrera cette bataille où sont en jeu les valeurs suprêmes : la dignité de l'homme et le salut éternel des âmes.» «L'Église livrera bataille contre la socialisation de toutes choses avec la dernière énergie.
Que les catholiques, tous les catholiques le comprennent. Spécialement en ce qui concerne la FFQ, il faut que les femmes catholiques du Québec le comprennent, se fondent sur leur foi, s'unissent et revendiquent systématiquement le droit de cité pour toutes les conséquences temporels de l'Évangile, telles que rendues explicites dans la doctrine sociale catholique.

Notes:

1. NDLR: La commission légale" est en fait le seul organe directeur de la FFQ. Le comité exécutif élu devient alors une simple marionnette habilement manoeuvrée qui suit les directives ou, comme il est dit, les voeux émis par la Commission légale dans son programme de base.

2. Lire dans notre numéro de Mars 1966, p. 7, Le ministre de la famille contre la famille.

Notre télévision d'état, Radio-Canada, ne donne pas plus de détails que les journaux de l'époque. Par contre, nous pouvons entendre de vive voix le ministre de la famille - René Léveque- homme divorcé qui avait abandonné sa femme et ses enfants pour courir les femmes. La majorité des citoyens du Québec ne savait pas que le bon gars était en réalité violent et infidèle...


http://archives.radio-canada.ca/politique/droits_libertes/clips/7280/

http://archives.radio-canada.ca/politique/droits_libertes/clips/3291/

http://archives.radio-canada.ca/politique/provincial_territorial/clips/6126/

http://archives.radio-canada.ca/societe/syndicalisme/dossiers/1477/

http://archives.radio-canada.ca/politique/droits_libertes/clips/93/

http://archives.radio-canada.ca/politique/droits_libertes/clips/96/

http://archives.radio-canada.ca/arts_culture/arts_visuels/clips/843/

http://www.ffq.qc.ca/presentation/historique.html

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