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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

vendredi, octobre 17, 2008

Le lapin Duceppe et ses disciples marxistes ont attaqué Stéphane Dion qui avait eu quand même l’intelligence de passer une loi pour empêcher les marxistes séparatistes de passer un épinette pour un sapin de Noël à la population du Québec dans leur poussée pour marxiser le province et l’enfermer dans la cage à homard.

Duceppe est bon dans les sophismes. Par exemple, il n’a reçu que 38 % des votes à l’élection fédérale. Mais il ne présente pas les fait comme cela. Il dit que le Québec a voté contre Harper. C’est de la malhonnêteté la plus basse. Mais pour parler comme lui, le Québec a voté contre le lapin du Bloc, puisqu’il n’a pas 50 % + 1 des voix.

Le lapin raconte qu’il représente les consensus du Québec parce que tous les partis sont d’accord sur certains points. Le problème réside dans le fait que les partis politiques ne peuvent pétendre représenter le consensus sans en avoir consulter la population par un référendum ou une élection sur un point bien précis. Ce n’est pas vrai qu’il y ait un consensus parce que l’Assemblée nationale fait consensus. Nous en avons eu une preuve avec l’Ordre du Canada décerné à un mangeur d’enfants. Duceppe, à part représenter Karl Marx - il ne faudrait pas oublier le charmant NPD - ne représente que son parti et ceux assez lent d’esprit pour ne pas voir comment il les manipule.

Les Canadiens dans la province de Québec ont fait face à une question absurdement complexe lors du référendum de 1980 à propos du séparatisme. Après des décennies de sentiment nationaliste au Québec, un gouvernement qui avait exprimé sa propre conviction que le Québec soit beaucoup mieux comme un état séparé avec une vague association avec le reste du Canada a mis "la question" dans un référendum. Les «Québécois» ont dû voter oui ou non à la question suivante:

«Le gouvernement du Québec a fait connaître sa proposition d'en arriver, avec le reste du Canada, à une nouvelle entente fondée sur le principe de l'égalité des peuples. Cette entente permettrait au Québec d'acquérir le pouvoir exclusif de faire ses lois, de percevoir ses impôts et d'établir ses relations extérieures, ce qui est la souveraineté et, en même temps, de maintenir avec le Canada une association économique comportant l'utilisation de la même monnaie. Aucun changement de statut politique résultant de ces négociations ne sera réalisé sans l'accord de la population lors d'un autre référendum. En conséquence, accordez_vous au gouvernement du Québec le mandat de négocier l'entente proposée entre le Québec et le Canada?»

Comme question complexe, on ne peut trouver mieux! Beaucoup de problèmes surgissent. En premier lieu, le but visé de souveraineté-association était une politique dont les autres provinces canadiennes ne voulaient pas. La question est du type: Étant donnés A et B et C, devons-nous essayer de négocier X? Si A ou B ou C ne tiennet pas, nous avons une mauvaise question. Le non a remporté - plus de votes contre le séparatisme. Mais comment interpréter ces résultats n'est pas évident.


Les bons questionnaires n'ont pas de questions comme celle-ci. Ils évitent le sophisme de la question complexe, évitent l'ambiguïté et le manque de précision et les questions insidieuses. Ils demandent des questions qui peuvent être comprises facilement et répondues simplement. Si ces conditions sont manquantes, donc les données produites par ces questionnaires ne signifient absolument rien. Les questions mal formulées ne peuvent pas révéler les croyances et les attitudes populaires réelles. Peu importe combien de questionnaires sont remplis et tabulés, les résultats n'ont d'aucune signification si les questions sont incorrectement formulées. Il est facile d'oublier ce fait si quelqu'un vous montre des masses de données d'une enquête, mais c'est vrai.

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