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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

lundi, octobre 13, 2008

Ce n’est pas Bernard Landry qui a compris que la violence n’était pas efficace, mais bien Pierre Bourgault. Le mouvement séparatiste est communiste, et tout bon communiste sait que la violence est le moyen par excellence de mettre en place leur régime totalitaire. L’indépendance n’est qu’une étape, pas le but final. En ce qui concerne la violence, il ne faut pas oublier les assauts contre la famille et les manigances du Parti Libéral du Québec, ainsi que des autres partis politiques contrôlés par Moscou ou Pékin, ou encore par les sociétés secrètes.

Le RIN perdait ses membres qui avaient été trompés par le discour suave de Bourgault, ou celui du somnifère D’Allemagne. Ce n’est pas pour rien que Bourgault parlait des Québécois endormis. Quand il disait qu’avec 5% des Québécois il contrôlerait 95% d’endormis, il voulait dire les 5% de chloroformés plus les 95% de comateux, donc 100% de zombis. Comment aurait-il pu avoir la moindre parcelle d’admiration pour des gens aussi naïfs? Un fraudeur ou un menteur jouit plus du fait de contrôler les gens que du profit monétaire dont il en tire partie. Cela lui donne le sentiment qu’il soit plus intelligent qu’eux. C’est la clef pour comprendre ces gens.


http://www.assnat.qc.ca/fra/Publications/debats/journal/ch/021213.htm#_Toc27884265

M. Bernard Landry
M. Landry: [...] Sauf que Karl Marx avait raison aussi.



Pour que Karl Marx eut raison, il faudrait que Bernard Landry puisse nous rappeler un seul pays communiste oû il le peuple est mieux ou plus riche qu’avant, et plus riche que l’Amérique, entre autre.

C’est toujours la même tactique: la thèse, l’antithèse, la synthèse.

Landry et ses comparses mentent au peuple. Mentir au peuple pour le tromper et l’entraîner dans l’enfer communiste est tout ce qu’il y a de plus violent. En cela, Bernard Landry non seulement encourage la violence, il en fait un dieu, son dieu et sa mission.

Le marxisme est intrinsèquement violent. En se déclarant marxiste, Landry avoue sa violence.

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Le mardi 04 décembre 2001


Bernard Landry est furieux d'être associé à Raymond Villeneuve


Michel Hébert
Presse Canadienne
Québec

Raymond Villeneuve

Bernard Landry a piqué une sainte colère à l'Assemblée nationale mardi après avoir été accusé d'encourager la violence pour s'être trouvé au même endroit que l'activiste Raymond Villeneuve, dimanche.

C'est le député de Saint-Laurent, Jacques Dupuis, qui a provoqué l'ire du premier ministre en soutenant faussement qu'il avait partagé «la même estrade» que le chef du Mouvement pour la libération du Québec lors du Rassemblement pour la souveraineté, à Montréal.

«Pour mousser à tout prix son obsession, il est prêt à s'associer à des gens qui prêchent d'y arriver par la violence», a lancé le député Dupuis.

Outré, le premier ministre a clamé: «C'est un grossier mensonge. Ça fait 30 ans que je fais de la politique active. J'ai été élu, j'ai été battu, jamais je n'ai cautionné au moindre degré quelque forme de violence».

M. Landry dit ne pas partager les vues d'un «homme à la réputation violente et au passé pénal».
M. Dupuis a retiré ses paroles après quelques minutes de débat à la demande du président de l'Assemblée nationale, Jean_Pierre Charbonneau.

Appelé à commenter l'affaire, Raymond Villeneuve a précisé qu'il s'était simplement trouvé au même endroit que Bernard Landry dimanche, au même titre, dit_il, qu'Yves Michaud, que le cinéaste Pierre Falardeau, ou que le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe.

«De la pourriture, ces libéraux. Ils font comme Ariel Sharon qui accuse Yasser Arafat d'être responsable des attentats terroristes en Israël. Ils essaient de faire peur au monde en faisant croire que le PQ et le FLQ, c'est pareil», a déclaré Raymond Villeneuve.

L'activiste dit ne pas prôner la violence mais précise que «si la voie démocratique pour arriver à la souveraineté est bloquée, là, ça pourrait se transformer en lutte armée».

Les échanges entre péquistes et libéraux sont de plus en plus mordants. Jacques Dupuis a ouvert les hostilités mardi en imputant au déplacement des bureaux du premier ministre les travaux de 50 millions en cours sur la colline parlementaire. Un «caprice» motivé par le «confort», selon M. Dupuis.

«Démagogie», a rétorqué le président du Conseil du Trésor, Sylvain Simard, en rappelant que ces travaux, absolument nécessaires, avaient reçu l'aval des libéraux.

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La revue PARTI PRIS... entendue, jugée et condamnée...


Par GÉRARD PELLETIER

On peut dire que Parti pris constitue le premier effort autochtone et sérieux pour acclimater dans notre milieu une pensée révolutionnaire au sens fort du terme, c'est-à-dire doctrine qui nie au départ et formellement presque toutes les valeurs de la société canadienne-française actuelle.

Au niveau religieux, la revue fait table rase de toute foi et se pose en ennemie déclarée de l'Église. Elle refuse le critère de la Vérité éternelle (1) et c'est là une position fondamentale, une des assises de la pensée qu'on se propose d'expliquer. Pour les partipristes, le christianisme n'existe pas, sauf à titre de catégorie particulière au sein des mythes humanistes ou religieux qui perpétuent et justifient notre soumission (2). D'ailleurs, l'humanisme abstrait des clercs est déjà dépassé, il devient croulant et larmoyant; la pensée révolutionnaire des jeunes intellectuels qui soutiennent l'effort de libération nationale et économique du Québec est en train de prendre le dessus (3).

Corollaire obligé de cette première négation, la seconde n'est pas moins globale. " Parti pris " rejette toute morale objective, chrétienne ou non. En attendant (l'indépendance), la seule morale qui tienne se fonde dans la réalité de la lutte révolutionnaire: est moral ce qui contribue à notre libération (nationale, économique et culturelle) (4).

Aussi les partipristes refusent-ils tout jugement moral sur les actes des jeunes terroristes du FLQ, par exemple, et sur la violence en générale: ... nous savons que la seule morale pour un combattant consiste à assumer ses actes... (5)

Quelle conception de l'homme propose la revue ? La conception marxiste, c'est-à-dire le matérialisme historique. Quelle théorie de l'action? La théorie marxiste-léniniste. Quel régime politique? Un totalitarisme nationaliste. Quelle forme veulent-ils donner à l'État? La dictature d'un parti unique de type castriste ou africain. Quelle organisation économique? Le socialisme intégral, un collectivisme qui reste, dans leurs propos, assez mal défini mais dont le principe pour eux ne saurait être mis en cause.

Quant au régime constitutionnel qu'ils proposent, il implique l'indépendance du Québec comme préalable, l'abolition de la démocratie parlementaire et de toute opposition (... la critique pour le bien général remplace la " politicaillerie bourgeoise " (6) et " l'élimination de la bourgeoisie" (7).

Comment les rédacteurs de Parti pris envisagent-ils de faire triompher ces idées, d'atteindre ces objectifs? En s'emparant éventuellement du pouvoir mais non par des moyens légaux: seule la violence peut y conduire car les partis réellement socialistes n'ont pu prendre le pouvoir, en quelque pays que ce soit, que pendant une guerre civile (8). On admet que la démocratie est impossible sans le principe électif au suffrage universel (9), mais il ne saurait être question, pour arriver au pouvoir, de tentative électorale: premièrement parce que la lutte serait perdue au départ; deuxièmement parce qu'il serait contradictoire de demander au peuple d'utiliser, pour se libérer, les structures mêmes du système qui l'aliène (10).

En résumé, Part i pris propose un séparatisme intégralement laïque et antireligieux, un socialisme totalitaire par la violence, à la faveur d'une inévitable guerre civile provoquée par l'agitation systématique d'un parti révolutionnaire. (Extrait de Cité libre, avril 1964, p. 3 et suivantes.)

(1) "Parti pris", no. 1, p. 2

(2) Ibidem

(3) Ibidem

(4) "Parti pris", no. 2, p. 3

(5) "Parti pris", no. 5, p. 3

(6) "Parti pris", no. 1, p. 35

(7) Ibidern

(8) "Parti pris", no. 3, P. 5

(9) "Parti pris", no. 1, p. 36

(10) "Parti pris", no. 6, p. 21

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