Libellés

Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

mardi, octobre 14, 2008

LE JOURNAL DE MONTRÉAL MARDI 14 OCTOBRE 2008 PAGE 13

Une ancienne entrevue en cause


«C'est malheureux qu'il n'y ait pas de nuances dans ses propos», dit l'abbé Gravel


Un an plus tard, les propos tenus par le cardinal Marc Ouellet, lors de la présentation de son mémoire à la commission Bouchard-Taylor, continuent de faire des vagues, jusqu'en Italie où se tient présentement le synode des évêques.

ANNE-MARlE-A. SAVOIE
Le Journal de Québec


JEAN-PHILIPPE PINEAULT
Le Journal de Montréal

La controverse soulevée dans nos pages, hier, provient d'une entrevue avec monseigneur Ouellet publiée quelques jours avant le début des travaux du Synode des évêques, à Rome, par le quotidien italien L'Avvenir puis repris par un journaliste du site www.chiesa.com.

Selon la porte-parole du diocèse de Québec, Isabelle Théberge, le primat du Canada n'a pas accordé d'entrevues à ce sujet depuis plusieurs mois. SeIon toute vraisemblance, l'interview aurait été réalisée en mars 2008.

«Je ne voudrais pas que les gens pensent que le cardinal parle contre le Québec lorsqu'il est à Rome. C'est tout le contraire», ajoute-t-elle.

Cours d'éthique et culture religieuse


Au moment où le gouvernement annonçait l'abolition des cours religieux à l'école pour faire place au cours d'éthique et culture religieuse, le cardinal Marc Ouellet avait multiplié les sorties dans les médias.

Cependant, à la suite de l'assemblée des évêques, en mars, le cardinal s'était rangé face à la position endossée par ses homologues, c'est-à-dire qu'ils «seraient critiques et vigilants» à l'égard du cours pendant la première année.

L'affaire n'a pas empêché le coloré curé et ex-député du Bloc québécois, Raymond Gravel, de réagir. Il juge que le portrait tracé par le cardinal Ouellet n'est pas fidèle à la réalité.

«C'est malheureux qu'il n'y ait pas de nuances dans ce qu'il dit, dénonce-til. La façon dont il parle, c'est comme s'il n'y avait pas de liberté religieuse au Québec.»

L'abbé Gravel juge que les propos du cardinal Ouellet donnent une «image négative» du Québec.
«Je pense qu'on est plutôt une société ouverte, tolérante et qui a des belles valeurs d'entraide et de générosité», estime-t-il.




saintRaymond Gravel, évangélise et ancien prostitué homosexuel qui traduit les Saintes Écritures à sa façon, n’a jamais pété le feu. Il sert au cléricalisme de la Franc-Maçonnerie. Il est aussi catholique que Karl Marx et son chef, le lièvre blanc aux yeux bleus du Bloc Populaire, pardon! du Bloc Québécois.

Pourtant, peu importe ce qu’il dit ou écrit, il est publié immédiatement et intégralement. Pas un journaliste ne va le remettre en question, comme c’est le cas dans cet article du Journal de Montréal. On se demande pourquoi? Poser la question, c’est y répondre. Pourquoi la presse anticléricale fait-elle tant de cas d’un insignifiant?



Panorama du champ bataille


Depuis une soixantaine d'années, certains catholiques bien naïfs pensaient qu’il s'était établi, au Québec, une trêve dans la guerre plus que centenaire des écoles. Les forces anti-Dieu, sous le couvert du rapport Proulx, ont prouvé que c’était tout ce qu’il y avait de plus faux; la Franc-Maçonnerie fonctionne dans l’ombre et sans répit, comme une panthère. Il n’y a jamais eu de trêve et il n’y en aura jamais.

Réunies sous la bannière de la «laïcité», elles ont pris le contrôle total - par le truchement du ministère de l'Éducation du Québec - des structures du système scolaire: de la maternelle au secondaire. Leurs objectifs sont clairement définis par les recommandations no 5 et 4 du rapport Proulx et de son appliction, qui exigent:


a.) en lieu et place des enseignements religieux catholique et
protestant, un enseignement culturel des religions obligatoire pour tous. (Recommandation no 5)


b.) que la Loi sur l'instruction publique précise que les valeurs et les croyances propres aux confessions religieuses ne peuvent servir
de critères pour l'établissement d'une école à projet particulier.
(Recommandation no 4)



Ensemble, ces deux recommandations verrouillent, pour de bon, la porte du Goulag religieux dans lequel on nous enferme. Plein de l'arrogance d'un adversaire qui se voit déjà vainqueur, les anti-Dieu, dans la recommandation no 9, se permettent d'entrer dans les détails. Ils y recommandent et le gouvernement du Québec a adopté:


que le gouvernement synarchiste du Québec détermine les buts
généraux du service d'animation de la vie religieuse et spirituelle dans les régimes pédagogiques, comme il le fait pour les autres services
complémentaires;

que les conseils d'établissement en définissent les programmes d'activités en conformité avec les buts généraux;

que les commissions scolaires fixent les critères d'embauche des animatrices et animateurs de ce service, en conformité avec ces
mêmes buts généraux et de manière non discriminatoire.
Langage digne des marxistes de Moscou et, plus spécifiquement, de celui tenu par les fascistes laïcistes de l'ère Waldek-Rousseau, Combes et cie, en France, de 1880 à 1912.

Sous le présent régime, l'État s'arroge le pouvoir d'établir les buts et normes de la moralité civique ainsi que «de la vie religieuse et spirituelle... comme il le fait pour les autres services complémentaires! Avec une naïveté quasi enfantine, le gouvernement du Québec prétend se faire pardonner une telle dictature en ajoutant de manière non discriminatoire à la fin de la locution. Pour qui prennent-ils les Québécois? Pour des Raymond Gravel!

Nous venons de parler de dictature religieuse. Nous croyons que tout citoyen qui fera une lecture objective des trois clauses citées ne pourra qu'en venir à la même conclusion.


Dans un pays où l'État, en lieu et place des enseignements religieux catholique et protestant, impose un enseignement culturel des religions obligatoire pour tous; dans un pays où ce sont les fonctionnaires du ministère de l'Éducation qui, seuls, de leur propre chef, sont autorisés à définir et à imposer les buts, les normes et le code moral de la religion laïciste, il y a bel et bien dictature religieuse.

Nous apprécions qu'ici les laïcistes, avec la suffisance intellectuelle qui les distingue, croient pouvoir nous berner en se référant aux quatre derniers mots de la recommandation no 9, adoptée elle-aussi par le gouvernement religieux synarchiste et totalitaire du Québec, qui stipulent que le processus de déculturation, auquel ils vouent le peuple du Québec, se fait de manière non discriminatoire. Voilà messieurs!, s'exclament-ils, le problème disparaît.» Pas du tout, devons-nous répondre.

Le langage de la recommandation no 5, pierre angulaire de l'édifice, déclare, on ne peut plus clairement, que «l'enseignement culturel des religions est obligatoire pour tous». Personne n'a le droit de s'y soustraire légalement.

Or, si nous ne nous trompons pas, dans l'équipe Proulx, dont le rapport a été adopté par le gouvernement, il y avait des légistes. Ils savaient donc, beaucoup plus clairement que nous, simples laïcs, que, dans un État de droit codifié, la moindre dérogation au moindre règlement rend le citoyen possible d'amende et de prison. Il n'y a pas de liberté réelle dans un tel État, et c'est le fait de nos soi-disant démocraties libres.

Tout plaidoyer s'appuyant sur la vague notion d'un laïcisme ouvert, d'une démocratie, d'une neutralité ou autre se voit rejeté du revers de la main. D'ailleurs, les notions d'ouverture et de neutralité, quand elles sont appliquées à une philosophie de vie qua religion - deux termes synonymes quant au fond - sont inopérantes.


Incidence

Abordons maintenant un sujet tabou. Il s'agit des conséquences et dangers qu’encourent ceux qui, dans notre société, s'attaquent à la religion maçonne.

Depuis plusieurs années, nous avons été soumis à des pressions cherchant à nous dissuader de mettre en cause, ouvertement, le lien entre la laïcité et la Franc-maçonnerie. Ces pressions émanaient de sources diverses. Il y en avait, évidemment, qui venaient de milieux catholiques. Certains de ceux-ci y voyaient une erreur de tactique, ou encore, une stratégie vaine, voire contre-productrice. Des tractations clandestines seraient préférables, nous disaient-on. D'autres avertissements nous venaient de maçons et d'ex-maçons. Ceux-ci, dans un esprit de charité, dont nous sentions la sincérité, nous suppliaient de nous désister. Mais, évidemment, pour des motifs diamétralement opposés à ceux du premier groupe. Connaissant le modus operandi, la culture des loges, ils nous avertissaient que notre démarche était «dangereuse». Nous leur en sommes reconnaissant. Mais à eux, comme à ceux du premier groupe, nous nous voyons tenus, en conscience, de répondre: risques il y a, cela nous le réalisons, mais nous devons procéder. La vie est un immense risque, «surtout pour le chrétien».

Aux premiers, nous indiquons que qui veut vaincre dans une bataille, de quelque nature que soit celle-ci, se doit d'affronter l'adversaire carrément. La clandestinité, plus souvent qu'autrement, peut jouer de mauvais tours. Aux seconds, nous répondons que des risques nous en avons assumés, et de considérables. Jamais dans le passé nous nous sommes dérobés à un défi.

Dans les circonstances présentes où l'enjeu est la destinée d'un peuple, nous ne pouvions pas nous désister. C'eût été poltronnerie. Car, messieurs, ne nous illusionnons pas. C'est bel et bien la destinée de notre petit peuple qui se joue en ce moment. Trop peu sont ceux qui semblent en être conscients. Et malheureusement l'apathie la plus totale et inexplicable se trouve dans les rangs de l'élite responsable des âmes et, d'une façon générale, du bien-être moral de toute la société.

Quiconque possède un minimum de sens historique, et qui est au courant de la dynamique du conflit, ne peut que réaliser nous sommes victimes de l'aboutissement d'une guérilla, plus que centenaire, dirigée par les forces maçonnes et leurs nombreux alliés. Elles ont oeuvré, avec diligence, en s'infiltrant systématiquement dans les postes de commande de tous les milieux - sans exceptions. Leur réussite est remarquable.

Elles ont, comme de raison, un gros atout. Elles opèrent dans l'anonymat et la dissimulation. De plus, leur tâche est facilitée par le fait que leur éthique n'a d'autre point d'ancrage que le relativisme et l'individualisme libéral.

Tout cela dit, le fait est qu'elles ont mené une excellente campagne. Nous les en félicitons.

Se peut-il, par contre, que les auteurs du rapport Prouls aient commis l'erreur commune à tous ceux qui sont trop sûrs d'eux-mêmes? Le titre même du rapport, dans sa version française, n'était pas un choix des plus heureux. Ils y mettaient toutes leurs cartes sur la table et s'assuraient d'avoir fait le plein de leurs adversaires.

En effet, les mots «laïcité et religions», témoignent d'une grande présomption. C'est un défi lancé non seulement aux chrétiens, gente un peu trop conciliante, mais aussi à toutes les autres religions. Dorénavant, avec ce titre, le laïcisme entre directement en conflit avec tous les autres «ismes».

Plus imprudent encore est le choix des termes dans lesquels leur programme est couché. S'agissait-il d'une oeuvre purement littéraire, cela frôlerait le plagiat. Nous faisons ici allusion au concept d'«éducation culturelle des religions».

C'est là leur outil le plus efficace lorsqu'ils travaillent à la conversion de nouveaux adeptes. Dans les loges et les temples (églises maçonnes), les termes utilisés sont: déculturation et reconversion culturelle. Quant à la locution «éducation laïque obligatoire», c'est l'étendard même de toutes les forces ou sectes des «courants de pensée séculière».

Ainsi qu'indiqué, nous tenons les forces des «courants de pensée séculière» en grand respect. Elles ont plus de deux siècles d'apprentissage dans leur combat pour l'«éducation laïque obligatoire». En particulier, elles sont riches de leurs expériences en France.

Quant aux effectifs de leur clergé, c'est-à-dire les maçons, ceux-ci dépassent 280 000 seulement au Canada et comptent plus de 4 100 000 membres aux U.S.A. Ajoutons le fait que chaque membre du dit clergé (les maçons) est adulte et à l'aise et que de toute évidence les forces chrétiennes, musulmanes, juives, hindouistes, bouddhistes et autres font face à un adversaire de taille.

La contribution que nous pouvons apporter à ce conflit, est, il va de soi, minime. Sa valeur viendra du fait que les armes que nous y apportons sont à la fois rares et spécialisées. Au cours des ans, au cours des dernières décades, nous avons suivi les agissements des forces maçonniques sur le plan du vécu ainsi que sur le plan théorique et historique, tant au Canada que mondialement. Cela nous a permis d'accumuler des connaissances considérables et des documents variés sur le sujet.



Archives du blogue