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mardi, novembre 03, 2009

La loi de l'euthanasie hollandaise doit s'appliquer aux patients qui souffrent du mal de vivre,

selon un rapport

Les médecins humanistes qui réclament le droit de tuer pour éliminer les congestions dans les hôpitaux et alléger les dépenses de la santée utilisent des euphémismes pour cacher leurs buts véritables. Ils disent que de tuer les patients soient de la compassion. C'est complètement aberrant et contraire à la vérité. Ils ont déjà le droit de tuer des bébés parfaitement en santé, sous le prétexte que les bébés ne sont pas des humains. Ceux qui ne sont pas des humains, ce sont les humanistes comme Trudeau, Duceppe, Chrétien et toute la panoplie de progressistes. Ils ont les mains rouges de sang, leur couleur préférée qui apparaît là où ils sont. Comment peuvent-ils dormir du sommeil du juste? Patapouf du Collège des médecins devrait y penser. Il perdrait du poids.

Utrecht Tony Sheldon

Les docteurs peuvent tuer les patients qui demandent à mourir même s'ils ne sont pas malades, mais qui ont le mal de vivre, conclut l'enquête de trois ans commandée par l'Association médicale royale hollandaise. Le rapport soutient que l'on ne peut donner aucune raison d'exclure les situations d'une telle souffrance du champ de compétence d'un docteur.

La conclusion a rouvert un débat houleux sur ce qui constitue des raisons pour demander l'euthanasie, comme elle contredit une décision de la Cour suprême qu'un patient doive avoir une condition physique ou mentale définissable. La décision de 2002 soutient un verdict de culpabilité pour un omnipraticien qui a tué son patient de 86 ans, bien qu'il ne fusse pas techniquement malade, mais qu’il fut hanté par son déclin physique et son désespoir (BMJ 2003; 326:71).

La loi de l'euthanasie hollandaise ne déclare pas spécifiquement qu'un patient doive avoir une condition physique ou mentale, seulement qu'un patient doit souffrir désespérément et insupportablement.

Le nouveau rapport ne dit pas si les docteurs doivent répondre au cas où un patient sans une condition définissable leur demande de le tuer, mais il stipule que les docteurs croient que certains cas de souffrance de la vie pourraient être jugés insupportables et désespérés et tomber donc dans les limites de la loi de l'euthanasie existante.

Le rapport soutient que les critères de la Cour suprême sont inutiles dans la définition des limites de la pratique médicale dans des cas divers et complexes. «C’est illusoire, dit le rapport, de suggérer que la souffrance d'un patient puisse être sans équivoque mesurée selon sa maladie

Jos Dijkhuis, le professeur honoraire de psychologie clinique qui a mené l'enquête, a dit: «Il était "évident pour nous que les docteurs hollandais ne considéreraient pas l'euthanasie d'un patient qui est simplement fatigué de ou en avoir fini avec la vie, (termes employés dans la cause première à la cour). Au lieu de cela son comité a choisi le terme souffrant dans la vie, où un patient peut se plaindre de plusieurs conditions physiques et mentales.

Il a aussi dit qu’il il y avait eu un tollé général des docteurs contre la décision à la Cour suprême. «Dans plus que la moitié de cas considérés, les docteurs n'ont pas été confrontés à une maladie définissable. En pratique le domaine médical des docteurs est beaucoup plus étendu… Nous pensons que la tâche d'un docteur est d’apaiser la souffrance, donc nous ne pouvons pas exclure ces cas d'avance. Nous devons maintenant voir si nous pouvons mettre une limite, et si oui, où

Son rapport recommande la prudence, disant que les docteurs manquent actuellement d'expertise et que leurs rôles restent incertains. Le rapport recommande de rédiger des protocoles par lesquels juger les cas vie de souffrance et la collecte et l'analyse de nouvelles données. En attendant il recommande une phase supplémentaire au traitement, où des solutions thérapeutiques et sociales peuvent d'abord être cherchées.

Henk Jochemsen, le directeur de l'institut de déontologie pour la vie Lindeboom, a dit que: «Le rapport donne des signes dangereux, dans le sens où "nous comme société devons dire à ceux qui estiment que leur vie a perdu toute signification: le droit vous aimerait mieux mort.»

L'association projette de continuer le débat, croyant que de tels cas pourraient devenir plus communs. La recherche montre que 30 % des docteurs ont fait demander aux patients l'euthanasie bien qu'ils n'eussent pas une condition sérieuse physique ou psychiatrique. (Lancet 2003; 362:395-9)

«Op zoek naar normen voor het handelen van artsen bij vragen om hulp bij levensbeëinding in geval van lijden aan het leven» (À la recherche de standards pour l’euthanasie est accessible sur le site Web de l'Association royale hollandaise, www.knmg.nl

Source : http://bmj.bmjjournals.com/cgi/content/full/330/7482/61?etoc
BMJ 2005; 330:61 (le 8 janvier), doi:10.1136/bmj.330.7482.61

Publié le 03 novembre 2009 à 13h09

Euthanasie: le Collège des médecins poursuit sa réflexion.

Lia Lévesque
La Presse Canadienne
Montréal

Contrairement aux fédérations de médecins spécialistes et aux omnipraticiens, le Collège des médecins ne prend pas clairement position en faveur de l'euthanasie.

Mais il ne prend pas non plus position contre l'euthanasie.

Dans un document rendu public mardi, il affirme que la question ne se pose pas comme «pour ou contre l'euthanasie», mais comme celle des soins appropriés en fin de vie.

Il propose en fait de poursuivre plus loin la réflexion.

Il affirme aussi que les projets de loi déposés jusqu'ici, de même que le statu quo, ne tiennent pas compte de la diversité des cas qui se présentent.

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