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lundi, novembre 02, 2009

Indignation de l’Église contre l’euthanasie des nouveau-nés

1/12/04

Des organisations catholiques et le Vatican sont indignés face à la nouvelle qu'un hôpital des Pays-Bas effectue des euthanasies sur des nouveau-nés (infanticides).

Les opposants au culte de mort ont dit que les Hollandais avaient perdu le nord moral, à la nouvelle qu'un hôpital propose des directives pour les infanticides de nouveau-nés incurables et qu'il avait déjà commencé à effectuer de telles procédures. Cela inclut l’administration d’une dose mortelle de sédatifs.

L'annonce faite par l'hôpital universitaire Groningen et publiée par l'AP est lancée lors du débat sur la controversée légalisation de l’euthanasie en Hollande pour les faibles d’esprit incapables de décider s'ils veulent en finir avec la vie - une perspective qui fait frémir ceux qui militent pour la vie et ceux - les activistes du culte de mort - pour qui c'est une évolution naturelle.

En août, l'association principale des docteurs hollandais, KNMG, a recommandé vivement au Ministère de la Santé de créer un conseil indépendant pour passer en revue les cas d'euthanasie pour les incurables sans libre arbitre, incluant les enfants, les sévèrement arriérés et les comateux irréversibles après un accident.

Le Ministère de la Santé prépare sa réponse, qui pourrait venir avant Noël, selon un porte-parole.

Il y a trois ans, le Parlement hollandais l'a légalisée pour que des docteurs injectent un sédatif et une dose mortelle de relaxant musculaire à la demande des patients adultes en grande douleur sans espoir de soulagement.

Le Protocole Groningen, nom donné aux directives de l'hôpital, créerait une structure légale pour permettre aux docteurs d’activement tuer les nouveau-nés considérés souffrir terriblement d’une maladie incurable ou de difformités extrêmes.

La directive dit que l'euthanasie est acceptable quand l'équipe médicale de l'enfant et des docteurs indépendants reconnaissent que la douleur ne peut pas être soulagée et qu’il n'y a aucune perspective d'amélioration et quand les parents pensent que c'est mieux ainsi.

Les exemples incluent des naissances extrêmement prématurées, où les enfants subissent des lésions cérébrales de saignements et de convulsions; et des maladies où un enfant pourrait seulement survivre avec des moyens d'entretien artificiel de la vie pour le restant de ses jours, comme les cas sévères de myélodysraphie et
d’épidermolyse bulleuse, une maladie rare vésicante.

L'hôpital a révélé le mois dernier qu'il a effectué quatre de ces euthanasies en 2003 et a annoncé tous les cas aux procureurs du gouvernement. Il n'y a eu aucune accusation contre l'hôpital ou les docteurs.

Les militants pour la vie ont réagi avec indignation.

«Le terrain glissant dans les Pays-Bas a basculé en falaise verticale,» a dit Wesley J. Smith, un critique en vue de la Californie, dans un courrier électronique à l'AP.

L'euthanasie d'enfant restes illégal partout. Les experts disent que les docteurs à l'extérieur de la Hollande n'annoncent pas de cas de crainte de poursuites.

«Les choses étant comme elles sont, les gens le font secrètement et c'est mal,» a dit Eduard Verhagen, le chef de la clinique pour les enfants de Groningen. «Dans les Pays-Bas nous voulons tout dénoncer, tout vérifier

Selon le Ministère de la Justice, quatre cas d'euthanasie d’enfants ont été annoncés aux procureurs en 2003. Deux ont été annoncés en 2002, sept en 2001 et cinq en 2000. Tous les cas en 2003 ont été annoncés par Groningen, mais certains d'autres années étaient d'autres hôpitaux.

Groningen estime que le protocole sera applicable dans environ 10 cas l’an dans les Pays-Bas, un pays de 16 millions d’habitants.

Depuis l'introduction de la loi hollandaise, la Belgique a aussi légalisé l'euthanasie, tandis qu'en France, la législation pour permettre le suicide assisté du docteur est actuellement débattu. Aux États-Unis, l'État de l'Oregon est seul à permettre le suicide assisté du médecin, mais c'est toujours en récusation.

Cependant, les experts reconnaissent que des docteurs tuent régulièrement aux États-Unis et ailleurs, mais que la pratique soit cachée.

«Les mesures qui pourraient marginalement prolonger la vie d'un enfant de minutes ou d’heures ou de jours ou de semaines sont arrêtées. Cela arrive régulièrement, à savoir, chaque jour,» a dit la Lance Stell, professeur de code déontologique de l’Uuniversité Davidson de la ville du même nom, en Caroline du Nord, et éthicien au Centre médical Carolinas de Charlotte. «Nous le savons tous, mais fermons les yeux. Bien au contraire, ils parlent de choses qu'ils ne feront pas.»

«Plus de la moitié de toutes les morts arrivent sous surveillance médicale, donc c'est vraiment à propos de la gestion et de la méthode de mort,» a dit Stell.

Les vues exprimées dans cet article ne représentent pas nécessairement les vues
d'Ekklesia

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