Tous les historiens maçonniques reportent les origines de la secte à des temps immémoriaux, faisant tirer son entière synthèse des antiques «mystères» de Chaldée, Égypte, Babylone, etc. En un sens, ils ont raison. Car c'est dans ces différents paganismes que fut puisée la substance maçonnique. Par la race juive, porteuse de la vraie Révélation d'alors.
Déjà, au temps du Ghrist, le Talmudisme avait élaboré son ésotérisme et était devenu pour certaines sectes juives, l'interprétation et l'orientation principale, surtout la secte des pharisiens, porteuse de sa tradition orale. Corruption, paganisation et matérialisation de la Torah ou Révélation biblique, le Talmud était déjà entaché des superstitions ramassées dans l'exil; il fut cause des terribles défigurations matérialistes qui suivirent le retour à Jérusalem et de tous les troubles qui s'ensuivirent. C'est une erreur grossière de croire que le Talmud ne prit naissance qu'après la destruction de Jérusalem. Il existait depuis déjà longtemps.
Le Talmud, transposition de la Torah sur un plan matériel, a parmi toutes les idéologies religieuses connues, une particularité unique, impossible à trouver ailleurs. C'est celle d'une possibilité de paradis sur cette terre pour un seul et unique peuple, seul élu, seul aimé, seul chéri de Dieu, seule humanité que tous les autres peuples, les Genti'l,s ou goyim, simples animaux, semence de bétail, sont appelés à servir, enrichir et rendre heureux. Le contexte même des éditions les plus modernes du Talmud en langues vulgaires l'atteste aussi fortement que les vieilles éditions du moyen-âge. D'ailleurs, des Juifs de bonne foi que j'ai rencontrés avec des amis, dans le but de parvenir à des formules d'entente, l'ont admis avec une candeur surprenante. Refusant obstinément de reconnaître la validité de la Nouvelle Alliance, ils s'en tiennent strictement aux termes de l'Ancienne 'qui, disaient-ils, comporte une seule et unique élection: celle des Juifs, «appelés à se multiplier comme les sables du désert, à régner sur tous les peuples, à voir les races des Gentils devenir les servantes d'Israël». Et cette élection, soulignaient-ils avec ostentation, est une aflfaire purement raciale ou raciste; seuls ceux qui descendent d'Abraham en sont les héritiers.
Je me souviens encore d'un débat proposé, au Camp de concentration de Petawawa, par quelques Jui1fs qui s'y trouvaient temporairement comme agents communistes (et libérés de Hull après l'entrée en guerre de la Russie Soviétique). Ils proposèrent ce thème comme sujet du débat: «Les Gentils, surtout les chrétiens, doivent changer leur vision et leur attitude vis-à-vis des Juifs», thème qu'ils développèrent avec chaleur et habileté. Il leur fut répondu par le développement du thème contraire: «Les Juifs doivent changer leur vision et leur attitude vis-à-vis des chréti,ens», ne pas vouloir plus que leur part légitime dans la société qui les accepte, ne pas vouloir contrôler la vie financière et économique des autres peuples, cesser de vouloir changer l'ordre des choses et régenter même l'esprit dts autres peuples, s'assimiler aux peuples des pays qu'ils habitent et se fondre en eux comme le font, à la longue, tous les autres. La riposte fut spontanée et très nette: les Juifs ont une élection qui englobe toute la terre et doit durer toujours, ils sont donc partout chez eux; s'ils s'assimilent, ils cessent d'être Juifs et, en conséquence, perdent leur élection en même temps que les promesses de domination qui s'y rattachent; il appartient donc aux Gentils, et non pas aux Juifs, de changer leur vision et leur attitude. En la même occasion, il nous fut soumis, comme preuve de la justesse de l'attitude juive et de la faveur divine qui la consacre que, malgré toute l'opposition historique des Gentils, la juiverie progresse de toutes façons et dans tous les domaines, rapidement, universellement, constamment; tandis que la chrétienté, parallèlement, perd de la vigueur et de l'emprise.
Je m'excuse de cette digression dont vous comprendrez mieux l'utilité tout à l'heure. Car je prétends, avec plusieurs spécialistes beaucoup plus compétents que moi, que tout ce qui est contenu dans les conclusions ultimes de la franc-maçonnerie, du communisme et autres mouvements analogues dont les Juifs se retrouvent toujours à la source, est du pur talmudisme; c'est à dire de l’enseignement destiné à convaincre les Gentils qu'ils n'ont ni âme humaine, ni besoin de divinité, qu'ils sont vraiment du bétail sans droit supérieur à celui des animaux, et doivent se laisser conduire en conséquence; et que la franc-maçonnerie, qui joue par ses adeptes un si grand rôle dans la direction politique des masses chrétiennes, tire toute son idéologie de sources talmudiques.
C'est directement de Palestine que nous vint la Franc-maçonnerie, comme reflux de la première Croisade. Les Templiers en revinrent tout imprégnés du talmudisme qu'on retrouve aujourd'hui dans la maçonnerie et le communisme. Ces Chevaliers du Temple, répandus dans toute l'Europe, devinrent rapidement les arbitres de la finance, nationale autant qu'internationale; ils se tenaient constamment en contact avec un centre inconnu et secret de Jérusalem qui leur donnait ses directives. Durant deux siècles les Templiers agirent au même titre que la Haute Banque Internationale d'aujourd'hui, obtenant de lourdes créances sur les rois, les princes et les nobles. Leurs initiations, leurs orgies, leur matérialisme, confessés volontairement par des centaines de leurs membres et copieusement décrits par les historiens, durèrent jusqu'au jour où Philippe le Bel de France écrasât leur organisation et Clément V, après plusieurs refus et de longues hésitations, dût les condamner devant une surabondance de preuves fournies par quelques centaines de Templiers repentants qui n'avaient même pas été mis en accusation.
L'Ordre du Temple rentra sous terre, survivant dans le plus grand secret. Lorsque parut la franc-maçonnerie, de pays en pays, aux 16e, 17e et 18e siècles, il y était surtout question (comme aujourd'hui) de Temple et Templiers. La Franc-maçonnerie, dans la totalité de ses rites ct obédiences, voue presque un culte à Hiram, architecte du Temple de Jérusalem, et à son constructeur Salomon; elle voue vengeance au Trône et à l'Autel, qu'elle tient responsables de la condamnation de Jacques de Molay, grand-chef des Chevaliers du Temple; en général, les séances des loges sont appelées «travaux du Temple»; les efforts maçonniques sont appelés «l'édification du Temple». Son calencirier est le calendrier juif; son rituel, ses mots de passe, la majorité de ses titres et appellations sont juifs, sa symbologie est juive du commencement à la fin.
De plus, on peut dire qu'en réalité il n'y a qu'un seul secret maçonnique, secret qui est livré aux adeptes dès leur entrée sous forme symbolique mais qui forme le secret véritable et unique de la franc-maçonnerie. C'est la «reconstruction du Temple de Salomon», c'est à dire l'établissement de la «nouvelle Sion», cette résurrection de l'Ancienne Alliance défunte sur les ruines de la Nouvelle et dont on trouve le plan général dans les «Protocoles» sionistes si discutés et les détails dans quelques centaines d'auteurs Juifs. Pour reconstruire le Temple de Salomon, il faut d'abord avoir la Palestine; deux guerres mondiales l'ont donnée aux Juifs, avec le zèle empressé des États communistes de l'Est et des États maçonniques de l'Ouest; il faut ensuit.e avoi r la possession ,de Jérusalem, puis le site même de l'ancien temple, la mosquée d'Omar. Plans et maquettes du temple à reconstruire ont été faits après trente ans de recherches et de travaux, et étaient déjà exposés au kiosque de la Palestine à la Foire Internationale de New York en 1937-38. La bibliologie juive moderne ne cache pas que Jérusalem doit devenir la capitale mondiale d'un monde unifié, la capitale de la Révolution accomplie, la capitale du «nouvel ordre des siècles». À divers degrés, la franc-maçonnerie fait répéter à ses adeptes le serment cumulatif d'être toujours disposés à sacrifier leur vie pour la délivrance de la Palestine et l'édification du Temple. Pour symbolique que soit ce serment, il trouve une concordance bien étrange dans le déroulement de faits toujours plus patents!
De même que le parti communiste international a une double physionomie: la section légale pour le grand public et la section illégale pour les «adeptes sûrs», de même que le Sionisme international a aussi ses deux visages, de même la franc-maçonnerie en général a sa double physionomie: la loge ordinaire pour la masse non pensante qui y adhère dans l'unique but d'avancement et d'ambition, et l'arrière-loge pour les «vrais convaincus».
Jusqu'à la première guerre mondiale, un franc-maçon du 32e degré ne pouvait être admis au 33e qu'en remplacement d'un maçon de ce degré décédé. Aujourd'hui, on fabrique des 33e de façon plutôt massive. Seulement aux États-Unis, on en nomme de 150 à 175 par année, principalement parmi les hommes qui parviennent à de hauts postes dans la politique, la finance, l'économie, les forces armées; façon de se les attacher et les empêcher de nuire aux plans de l'organisation maçonnique. Il y a pour eux des explications spéciales et un serment particulier. Cela ressemble un peu à la manie de nos universités de créer des «docteurs» à tout propos et pour n'importe quel prétexte du moment que le doctorisé a quelque influence ou quelque célébrité. Mais, comme il y a les vrais docteurs, il y a aussi les vrais maçons. Pour eux, le langage est différent, les serments ne sont pas les mêmes. Prenons-en un exemple dans le rite maçonnique qui tient à peu près le milieu entre le Grand-Orient radical et la franc-maçonnerie «bleue» non-radicale: le Rite Écossais. Le général Garibaldi, célèbre par sa lutte armée contre le Pape en 1870, y fut initié au 33e degré. Dans ses papiers personnels, on trouva la formule des instructions et serment qui lui avaient été communiqués. En voici la copie, reproduite récemment, après plusieurs autres auteurs, par Warren Weston, de Londres, dans son livre «Father of Lies».
«La franc-maçonnerie n'est pas autre chose que la révolution en action, une conspiration permanente contre le despotisme politique et religieux... Pas un seul degré ne révèle la vérité entière; le Voile qui cache la Vérité aux yeux des curieux est levé par degrés.
«Pour nous, investis du suprême pouvoir, pour nous seulement, la Vérité est pleinement révélée... et nous fait savoir, voir et sentir que: l'Homme est en même temps Dieu, Pontife et Roi de lui-même. C'est là le sublime secret, la clé de toute science; le sommet de l'initiation.
«La Franc-maçonnerie, synthèse parfaite de tout ce qui est humain, est donc Dieu, Pontife et Roi de l'Humanité. C'est ce qui explique son universalité, sa vitalité, sa puissance.
«Nous les Grands Chefs, formons le bataillon sacré du Sublime patriarche qui est Dieu, Pontife et Roi de la Franc-maçonnerie, voilà la triple Vérité...
«Nos instructions peuvent se résumer comme suit: faire triompher notre Vertu, notre Moralité et notre Autorité dans tout le genre humain.
«Pour contrecarrer leur abjecte vertu, nous avons les degrés (ici suit l'énumération de 11 degrés) qui nous permettent de conduire le profane de l'ignorance de l'Apprenti à la mission du Chevalier élu (11e degré), pour la défense de la Vertu maçonnique, pour la croisade de l'homme, Dieu de lui-même.
«En opposition à leur ahominable moralité, nous avons les degrés (énumération des degrés 12 à 22 inclusivement).
Finalement, en opposition à leur criminelle autorité, nous a vons les degrés (énumération des degrés 22 à 33).
«Les hommes d'église combattent notre Vertu et notre Autorité maçonnique avec leur Propriété, leur Religion et leur Loi...
«De ces trois ennemis infâmes, c'est la Religion qui doit être l'objet de nos attaques sans répit; parce qu'aucun peuple n'a pu survivre à sa Religion, et, en la tuant, nous aurons et la Loi et la Propriété à notre merci.
«Maintenant que vous prenez place parmi les Maîtres-Chefs... nous résumerons pour vous la Grande Lumière de l'initiation suprême:
«Vous êtes votre propre Dieu, votre propre Pontife et votre propre Roi.
«Votre raison est la seule règle de Vérité, la seule clé de la science et de la politique.
«Vos appétits et vos instincts sont la seule règle du Bien, la seule clé du progrès et du bonheur.
«Vous devez comprendre et interpréter comme suit notre motto sacré: Liberté, Egalité, Fraternité.
«Liberté, l'arme toute-puissante avec laquelle nous avons bouleversé le monde, veut dire: indépendance sans limite ni restriction, dénuée de toute autorité.
«Indépendance de la volonté, qui ne se soumet jamais à aucune puissanrce, 'qui ne reconnaît ni Roi, ni Pape, ni Dieu.
«Indépendance de la personnalité, qui a brisé toutes les chaînes morales. C'est avec la Liberté comme levier et les passions comme appui (fulcrum) que nous renverserons pour toujours les Rois et les Prêtres.
«Égalité... veut dire: division égale de la propriété, droits de l'homme à la terre commune, en tant que citoyen d'un seul et même monde, ces droits étant plus sacrés que les contrats.
«Égalisation de la richesse par un ajustement proportionné des salaires, par l'abolition complète et définitive du droit d'héritage, par l'expropriation de toutes les compagnies financières, par la nationalisation des canaux, transports, assurances, mines.
«Égalisation des individus par la solidarité, par la jouissance égale de la production collective. C'est par l'Égalité comme levier et les appétits humains comme appui (fulcrum) que nous effacerons pour toujours l'aristocratie de la richesse.
«La Fraternité, promesse toute puissante par laquelle nous avons établi notre pouvoir, signifie:
«Fraternité dans la franc-maçonnerie, afin de former un État dans l'État, avec des moyens et des fonctions indépendants de l'État, inconnus de l'État.
«Fraternité dans la franc-maçonnerie pour former un État contre l'État aussi longtemps que les armées permanentes existeront.
«C'est avec la Fraternité comme levier ét les haines humaines comme appui que nous élimineront pour toujours le Parasitisme et la Répression armée...
«Répétez maintenant avec nous notre Suprême Serment:
«Je jure de n'avoir pour Patrie que la Patrie Universelle. Je jure de m'opposer fermement, partout et toujours, aux frontières des nations, aux bornes des champs, des maisons, des boutiques, et aux liens de la famille. Je jure de détruire, même au sacrifice de ma vie, les bornes que les Chrétiens humanicides ont tracées avec du sang et de la boue au nom de Dieu.
«Je jure de consacrer mon existence entière au triomphe sans fin du progrès et de l'unité universelle, et je déclare adhérer à la négation de Dieu et de l'âme humaine.»
En regard de ce texte, plusieurs questions s'imposent.
l - Quelle différence y a-t-il entre ce suprême serment maçonnique et tous les enseignements communistes? Aucune. C'est le même esprit, la même lettre, le même but.
2 - Pareils enseignements sont-ils le fait d'un christianisme anémié ou décadent? Non. Tout leur contenu est extérieur au Credo chrétien et, en conséquence, tire son origine d'une source extra-chrétienne et surtout antichrétienne.
3 - Ce texte correspond-il aux aspirations de la civilisation occidentale ou à l'esprit d'aucun peuple englobé dans cette civilisation? Non, car les traditions et aspirations de tous les peuples occidentaux condamnent sans réserve tout le contenu de ce document.
4 - Où alors trouver la justification d'un pareil code ravilissant l'homme au rang d'animal à status de sans-Dieu, sans-âme, sans-patrie, sans-famille, sans-propriété? Il n'y a qu'une seule source et on n'en peut trouver d'autre où que ce soit: la vision que le Talmud juif donne au goy ou Gentil.
On remarquera que, dans le document que je viens de lire, il y a deux aspects: un aspect religieux et un aspect civil. Alors que le Christianisme a toujours scrupuleusement fait une distinction entre les deux domaines d'autorité, suivant la claire injonction: «Redde Caesari...», les conclusions ultimes de la franc-maçonnerie
confondent les deux domaines pour n'en faire plus qu'un seul. La franc-maçonnerie est vraiment une religion-politique ou, si on le préfère, une politique-religion. Il en est de même pour le communisme. Il en est de même pour le Sionisme, comme le prouve la législation du nouvel État d'Israël. Il n'y a rien de surprenant à tout cela quand on considère que l'organisateur de ces trois mouvements, le judaïsme, est une religion-race ou une race-religion; cela tient à sa base première, le Talmud, qui constitue une législation civile-religieuse et qui a, dans l'interprétation suprême de l'antique Révélation qui animait l'Ancienne Alliance, supplanté en autorité les termes mêmes de la Torah, texte de l'Ancien Testament.
Donner au judaïsme moderne la qualité et le prestige d'une religion, c'est dégrader le mot. Même la «Catholic Encyclopedia» refuse de reconnaître le judaïsme comme une religion puisqu'il n'a plus rien du mosaïsme qui était une vraie religion avec ses attributs d'une prêtrise à continuité d'onction légitime, son temple consacré, son grand'prêtre universel, son concile ou sanhédrin, ses holocaustes quotidiens, son constant rituel, ses strictes généalogies contrôlant le lévitat. Le judaïsme, dans l'opinion des plus illustres maîtres de la question, est à peine considéré comme une secte, et encore dans un sens fort péjoratif.
Le «non-serviam» de Lucifer en réponse à la question de Michel: «Qui est semblable à Dieu?», la séduisante tromperie faite à Eve: «Vous deviendrez comme des dieux», sont de beaucoup dépassés. Le document maçonnique lu tout à l'heure ne se contente pas d'élever l'homme au niveau de Dieu; il élimine Dieu prestement et substitue à Sa place l'homme autodéifié. Le grand talmudiste et franc-maçon Karl Marx, issu de quinze générations de rabbins, n'en fait pas moins dans sa laborieuse élaboration du communisme. Quant au Talmud, qui va jusqu'à dire que «Jéhorvah se tient debout par respect, quand les rabbins parlent», ses principaux interprètes modernes nient l'identité personnelle du Messie et affirment que le Messie ne sera pas autre chose que le peuple juif pris collectivement et parvenu à la domination mondiale désirée: autre substitution de l'homme à Dieu. Mon seul regret, sur cette question, est de n'avoir pas le temps, en ces deux courtes soirées, de vous lire les énoncés doctrinaux et les commentaires judaïques de toutes sources imaginables qui confirment et expliquent mes affirmations.
Avant son stage final d'athéisme, la franc-maçonnerie connaît d'abord un stage de panthéisme dans lequel l'homme devient graduellement le centre et l'être supérieur; les adeptes perspicaces peuvent clairement le discerner dans le symbolisme qui se précise entre les quinzième et trente-deuxième degrés. Du stage d'apprenti au quinzième degré, la loge s'en tient assez strictement au libre-examen, substitution de l'autorité de la raison humaine à l'autorité des pouvoirs délégués par le Christ. Quiconque veut respecter les lois de la logique doit admettre que, fatalement, le libre-examen conduit au panthéisme, puis à l'athéisme. La franc-maçonnerie n'y échappe pas, non plus que le Talmud avec sa kahbale, son ésotérisme toxique et son mysticisme perverti.
Le protestantisme s'est toujours bien accommodé de la judé-omaçonnerie parce qu'il trouvait, dans ses «principes» premiers, un semblant de justification et de soutien: notamment l'antiromanisme et le libre-examen. Et cela, à cause de l'affinité d'origine des deux: le judaïsme.
Des chercheurs anglais - chose curieuse, ils sont protestants - se sont dépensés pour trouver l'origine véritable des hérésies qui ont affligé l'Église du Christ depuis ses débuts, depuis le simonisme jusqu'à la toute récente secte des Témoins de Jéhovah, en passant par l'arianisme, le manichéisme, le nestorianisme, le catharisme des Albigeois et combien d'autres et leurs statistiques révèlent qu'au moins 95% de ces déviations proviennent directement d'une action juive. Ces auteurs présentent Calvin comme un Juif de père et mère; quant à Luther, auteur de la grande Réforme, ils répètent à son sujet le vieil adage: «si Lyrus non lyrasset, Lutherus non saltasset», soulignant que le Nicolas de Lyre en question était un Juif voué à la destruction du christianisme.
C'est d'abord dans l'Espagne du quinzième siècle, siège de l'empire européen d'alors, que les Juifs tentèrent d'imposer la Réforme. La piété et la vigilance d'Isabelle de Castille déjouèrent le complot. L'Inquisition qu'elle fit instituer, en se soumettant préalablement aux autorités compétentes, découvrit vite l'étendue des ravages causés par le libre examen qu'on devait retrouver un peu plus tard dans les Flandres, en AHemagne, puis en Angleterre, où les Juifs expulsés d'Espagne se réfugièrent. L'hérésie était allée si loin qu'il fallut dégommer plus de vingt-cinq évèques marranes (Juifs convertis) qui prêchaient ouvertement les erreurs talmudiques dans leurs cathédrales. On conçoit que, comme pour l'écrasement de l'Ordre des Templiers, les historiens juifs, maçonniques ,et réformistes défigurent et maudissent avec tant d'acharnement l'Inquisition espagnole.
Charles-Quint, Ferdinand et Philippe II d'Espagne multiplièrent leurs instances pour faire condamner la Réforme, mais les manoeuvres contraires de Henri VIII et Élisabeth d'Angleterre, des princes allemands, des rois crypto-huguenots de France (François 1er et Henri IV) réussirent à faire retarder cette condamnation d'un tiers de siècle, juste le temps voulu pour assurer la consolidation de l'oeuvre juive au sein de l'Europe chrétienne. Quand arriva le concile de Trente il était déjà trop tard pour réparer la formidable brèche. Dans son livre: «L'Antisémitisme, son histoire et ses causes», le brillant écrivain juif Bernard Lazare, écrit avec beaucoup de raison, confirmé en cela par les faits historiques: «C'est par la Réforme que nous avons commencé la judaïsation de la chrétienté».
Dans quelques-uns de ses aspects la Réforme avait une certaine justification, les aspects mineurs concernant les hommes plutôt que les aspects concernant les dogmes. Environ cent ans avant la découverte de l'Imprimerie, l'Europe avait été ravagée par la peste noire. Ce fut la plus terrible hécatombe dont l'histoire humaine fasse mention depuis le déluge. La moitié de la population totale d'Europe en fut frappée à mort, pendant que l'Asie connaissait un nombre presque égal de victimes. Alors que les gens affolés fuyaient les mourants dans la crainte d'être contaminés, les prêtres étaient obligés d'aller prodiguer leur ministère auprès des mourants; si l'Europe entière perdit la moitié de sa population, certains historiens fixent à quatre-vingts pour cent la perte subie par le sacerdoce européen. Il fallait remplacer rapidement les innombrables prêtres disparus pour l'administration des sacrements. On prit les plus aptes, même insuffisamment formés, avec ce résultat d'un siècle de pénurie doctrinale et de moeurs souvent discutables. Cette peste noire, dont les résultats devaient ouvrir les portes à la Réforme, fut attribuée aux Juifs.
Dans toute l'Europe, de pays en pays et de province en province, simultanément et sans que les pays voisins n'en eussent connaissance, les Juifs furent partout tenus responsables de l'épidémie. Il y eut d'innombrables procès, à peu près identiques en tous lieux, suivis d'innombrables exécutions. De l'Espagne jusqu’aux confins de la Pologne, des dizaines de mille témoins, qui ne pouvaient pas être en contact les uns avec les autres, jurèrent devant les tribunaux qu'ils avaient vu des Juifs polluer les eaux des puits et des fontaines. Les historiens juifs, fort naturellement, nient toute responsabilité juive dans l'origine de la terrible épidémie et, comme toujours, accusent les chrétiens d'alors de «préjugé» mauvaise foi, injustice, antisémitisme». Cependant, il y a lieu de se demander si toute l'Europe du quatorzième siècle a rêvé, si des dizaines de mille témoins se sont parjurés, si les jurés et les juges de trente pays différents ont violé leur serment d'office, si les magistrats étaient tous des tortionnaires et des brutes, surtout en ce siècle de foi profonde et de charité ardente. Je ne le crois pas. La pollution des eaux pour parvenir à un but criminel de grande envergure? Mais la Juive Anna Pauker, dictatrice-communiste de Roumanie, annonçait exactement ce projet-là 'comme moyen de faire sombrer l'Amérique du Nord dans le communisme, suivant ses propres déclarations rapportées dans les mémoires de la princesse Ileana, il y a à peine deux ans! Si le plan vaut pour demain, ne valait-il pas pour hier?
L'affirmation publique de la franc-maçonnerie anglaise en 1717 considérée par les historiens superficiels comme un début original, n'était qu'une expression de confiance en des «temps favorables et sûrs». La secte existait déjà depuis longtemps et n'avait rien de commun avec la Corporation des architectes, constructeurs et maçons disparue avec l'ère des manuscrits. La franc-maçonnerie dite «spéculative» ou symbolique telle qu'on la connaît aujourd'hui n'a jamais eu de rapport avec la maçonnerie professionnelle et chrétienne du moyen-âge que l'on nomme «opératrice»; elle en prit le titre et certains symboles, pour mieux se cacher en cas de danger, mais son esprit et son action furent toujours, depuis ses origines, aux antipodes de ceux qui avaient animé et dirigé l'honnête maçonnerie des constructeurs de cathédrales moyenâgeuses. Il existe des procès-verbaux de loges maçonniques vraiment antichrétiennes datant d'un siècle et plus avant l'établissement de la grande loge anglaise. Ces textes sont des Pays-Bas, où s'étaient réfugiés de nombreux Juifs chassés d'Espagne en 1492. Il existe aussi des textes d'indéniable correspondance entre ces Juifs de Hollande et Oliver Cromwell, prouvant que Cromwell fut financé par les Juifs de Hollande dans sa révolution contre la Couronne, que la finance juive lui fut fournie à condition qu'il fît décapiter Charles 1er d'Angleterre et réadmît dans les Iles les Juifs chassés cinq siècles auparavant par le grand roi Edouard 1er. Encyclopédistes et historiens juifs nous apprennent que lorsque le grand roi Edouard, catholique convaincu et le plus anglais des rois anglais, signa l'ordre d'expulsion des Juifs, les conditions étaient telles que, devant les tribunaux réguliers, il fallait le serment de douze témoins chrétiens pour contrebalancer le serment d'un témoin juif, que les Juifs possédaient plus de 30 pour cent de toute propriété foncière en Angleterre, que les usuriers juifs pouvaient mobiliser en quelques heures plus d'or fin que toute l'aristocratie anglaise. Pourtant Edouard qui était très charitable, avait exempté de l'expulsion tous les Juifs qui voudraient consentir à cultiver la terre ou à exercer un honnête métier, des terres étant mises gratuitement à leur disposition pour ces fins par la Couronne. Mais pas un seul Juif ne voulut se prévaloir de ces généreuses conditions. Le Talmud, code officiel religieux-civil des Juifs depuis la destruction du Temple, ne proclame-t-il pas indigne et honteux tout métier laborieux exercé en dehors de la Palestine?
Lorsque la franc-maçonnerie se manifesta ouvertement en Angleterre, la juiverie avait repris racine en ce pays depuis plus d'un demi-siècle, grâce à Oliver Cromwell (et malgré la loi d'Édouard 1er qui n'a jamais été révoquée jusqu'à ce jour), et chose capitale à noter - la Bank of England, maison-mère de la Haute Banque Internationale juive d'aujourd'hui, avait été fondée, avec l'internationaliste-sioniste Robhschild comme seul propriétaire, seul capitaliste légalement autorisé à battre monnaie et imprimer des devises-papier ou bank-notes dans tout le royaume britannique. La même banque a été assez récemment étatisée par le régime socialiste Clement Attlee, mais sans résultat appréciable ni changement capital dans le jeu de la finance mondiale, l'Angleterre ayant perdu son statut de premier banquier du monde avec la deuxième grande guerre et les Rothschild ayant déplacé depuis assez longtemps leur puissance de Londres à New York.
De 1717 à 1793, la noblesse protestante anglaise et saxonne, à l'instar de la noblesse française, s'était adonnée à la franc-maçonnerie comme à un passe-temps amusant; à peine une infime minorité connaissait l'esprit véritable et les buts de la secte. Après les horreurs de la Révolution française, que Juifs et maçons se vantèrent d'avoir réalisée, une véritable panique parcourut les hauts cercles de Prusse et d'Angleterre. Ils tentèrent, avec Frédéric-Guillaume III et George III, de réformer leurs franc-maçonneries locales, y firent entrer massivement gentilshommes et clergymen, comme surveillants. Mais cela ne changea en rien l'esprit véritable de la franc-maçonnerie qui, dans son rêve de république universelle, devait quand même finir par émietter royaumes et empires saxons et les conduire à la ruine.
Bien implanté en France, le libéralisme judéo-maçonnique devait rapidement se répandre, avec ses ferments d'internationalisme, dans toute l'Europe. L'histoire spécialisée de cette époque a définitivement établi que de nombreuses victoires des armées révolutionnaires et de la Grande Armée impériale-libérale furent le fruit de trahisons et de connivences judéo-maçonniques au sein des pays attaqués.
On ne peut, devant le problème du libéralisme judéo-maçonnique, considérer la fulgurante carrière de Napoléon Bonaparte sans voir, comme son reflet en sens inverse, la non moins fulgurante carrière d'Adolf Hitler, à cent ans d'intervalle. Ces deux caporaux régnèrent avec une grandeur vraiment impériale, la plus majestueuse depuis celle de Charlemagne, sur des pays qui n'étaient logiquement pas les leurs. L'Italien Bonaparte devint sujet français par le caprice d'une annexion politique; l'Autrichien Hitler devint sujet allemand par la faveur automatique d'un enrôlement militaire. France et Allemagne leur doivent les meilleures routes qu'elles possèdent, l'histoire de leurs plus grandes victoires et de leurs plus illustres maréchaux. L'un parvint au pouvoir par son prestige militaire, l'autre par son éloquence.
Bonaparte, empereur d'une république libérale, et Hitler, président d'un empire antilibéral, ont fait tous deux le même voyage: de l'Espagne jusqu'à Moscou, en passant par l'Égypte.
Financé par les Rothschild, qui décuplèrent leur fortune naissante avec ses victoires et sa défaite, Napoléon ravagea l'Europe entière. Son but n'était pas de dominer le monde, comme le prétendait la sottise des propagandistes hostiles, mais de substituer aux vieilles constitutions chrétiennes existantes la constitution de 1'«ordre nouveau», avec ses Droits de l'Homme et sa trilogie Liberté-Egalité-Fraternité. Naturellement, l'émancipation des Juifs allait de pair avec l'«ordre nouveau» qui se résumait surtout à cela. Benjamin Disraéli laisse entendre qu'à chaque gros emprunt que Napoléon faisait pour financer une campagne, les Rothschild exigeaient la nomination d'un Juirf comme maréchal de France, et Disraéli en nomme six, indiscrétion que lui reproche encore l'Encyclopédie juive. Partout où passait Napoléon, les ghettos étaient fermés sur son ordre (celui de Rome fut rouvert après sa chute en 1815). Les loges maçonniques des pays vaincus fêtaient avec allégresse la victoire du conquérant. Les souverains des états européens encore chrétiens, alarmés, firent la Sainte-Alliance pour conjurer le péril. La propagande mondiale (même au Canada dans les journaux de langue anglaise) dépeignait Napoléon comme un antéchrist, un monstre, une bête fauve, un fou .furieux, un démon déchaîné, bref les termes exacts qui devaient être accolés à Hitler un siècle plus tard. Par la supériorité numérique, la Sainte-Alliance eut raison de Bonaparte. Mais, vaincu par la force des armes, Napoléon resta vainqueur par les idées qu'il propageait car, moins de vingt ans après sa mort, le libéralisme avait complètement envahi l'Europe.
Hitler fut le produit naturel et inévitable de son époque, celle qui marqua le commencement de la Révolution Mondiale, caractérisée surtout par l'assaut du communisme international contre les pays d'Europe. Dix ans avant lui, Benito Mussolini, ancien socialiste-marxiste, avait sauvé l'Italie presque sombrée dans le communisme, éliminé le terrorisme qui avait pris l'ascendant partout, réorganisé de fond en comble l'économie italienne et poussé ce pays à un stage d'ordre et de prospérité qu'il n'avait pas connu depuis des siècles et qu'il n'a pas connu depuis, malgré tous les efforts de notre ultra-moderne démocratie: Ce «méchant» fasciste commit l'«imprudence», non seulement de bannir le libéralisme et la franc-maçonnerie de son pays, mais encore, par le traité de Latran en 1929, de rendre au Vatican sa totale liberté, son argent et quelques-uns de ses territoires qui lui avaient été enlevés par la démocratie libérale en 1870. De plus, Mussoli'ni, entre 1936 et 1939, eut l'«impertinence» de se joindre à Hitler pour aller aider à sauver ce qui restait de chrétienté en Espagne, alors que Léon Blum de France fournissait 1,200 avions et de nombreux volontaires aux communistes d'Espagne, que le Canada y envoyait la brigade communiste Mackenzie-Papineau, que l'Angleterre y envoyait la brigade communiste Clement Attlee, 'que les Etats-Unis y envoyaient la brigade commun iste Abraham Lincoln (dont le passage de retour fut payé par Bernard Baruch), que la Russie, le Mexique, la Tchécoslovaquie y envoyait force chars d'assauts, blindés, canons, mitrailleuses et munitions pour les forces communistes. Il n'en fallait pas plus pour que Mussolini fût condamné par l'universalité des loges et des organisations communistes à être, tôt ou tard, renversé du pouvoir et puni.