Éliminer le Christ du globe
En Amérique du Nord, on ne fait pas de lutte réelle au communisme, aboutissement final de dix-neuf siècles d'hérésies et de trois siècles de révolutions politiques dont le but est de changer l'ordre voulu par Dieu en ce monde. Pour tout le continent, on ne saurait que reconnaître une seule exception: celle du gouvernement de Québec qui confisque toute littérature communiste du seul fait qu'elle est communiste et ferme au cadenas les salles de réunions communistes. Partout, ailleurs, c'est la tolérance bénévole de la propagande communiste au nom de la «liberté de parole». Aux États-Unis, les campagnes et enquêtes du sénateur McCarthy visent uniquement à éliminer des services publics américains ceux qui peuvent être des agents d'une puissance étrangère, nommément la Russie, soit par participation aux agences politiques et militaires du gouvernement russe, soit par participation à 1'Internationale Communiste que le même gouvernement contrôle. Ceux que les lois punissent sont uniquement ceux qui prêchent le renversement du gouvernement par la force et la violence, ce qui signifie bien des choses car le gouvernement américain reconnaît, en Amérique du Sud, des régimes politiques parvenus au pouvoir par la force et la violence; de plus, c'est exactement par ce moyen-là que George Washington et ses amis ont renversé le gouvernmnt légitime de leur époque, moyen exalté et glorifié dans tous les manuels d'histoire américains. Quant à la réalité du communisme, sa doctrine et ses «principes» qui attaquent sans répit dans les foules l'existence de Dieu, de l âme humaine, de la moralité religieuse, de la souveraineté nationale, de la propriété privée, de la famille considérée comme institution, fondements de l'ordre qui nous régit, les pouvoirs publics ne s'en soucient nullement; ils laissent prêcher ces négations perverses, laissent ces poisons circuler dans l' organisme national. Toujours au nom de la «liberté de parole» et suivant le vieil axiome libéral qu'il «faut laisser à l'erreur la même latitude qu'à la vérité». Le gouvernement fédéral canadien fait exactement la même chose. Pour lui, tenter de changer l'Ordre physique par violence est le plus grand des crimes; mais violenter l'Ordre de l'Esprit est si peu mal qu'il faut le tolérer. Comme si les idées mauvaises, tolérées avec complaisance, ne devraient pas finir par renverser l'Ordre physique lui-même ou le conduire aux plus pénibles catastrophes, puisque l'Ordre physique dépend lui-même de l'opinion. Pareille ignorance volontaire n'équivaut-elle pas à une négation totale du spirituel, aussi bien en libéralisme qu'en communisme? On en voit déjà le résultat dans la foule laissée sans défense. En effet, quand on demande à des gens qui se disent anticommunistes ce qu'il faudrait faire pour réaliser une société de justice et de paix, considérable est le pourcentage de ceux qui donnent sans le savoir des réponses du plus pur marxisme. Où se lanceront ces foules quand des mouvements politiques leur proposeront ces réponses, surtout en temps de crise aiguë ou de panique?
Sionisme, franc-maçonnerie, marxisme, tous trois issus de la même source et nourris de la même sève: le Talmud, sont des corps étrangers infiltrés dans la grande armature chrétienne, agissant dynamiquement et très nocivement. Dans leur essence comme dans leur esprit, ils sont à l'opposé radical de l'idée chrétienne; ils cherchent non seulement à éliminer le nom du Christ de notre planète, à détruire Son oeuvre, Son Église, mais encore à détruire l'Ordre voulu par Dieu en ce monde et à y substituer un «Ordre Nouveau» matérialiste et sans-Dieu.
Puissance de la Haute Banque
Si ces trois grands mouvements, dont le Sionisme est le chef, sont puissants et redoutables, la force sur laquelle ils s'appuient ,est plus redoutable encore. Cette force, de contrôle juif aussi, est la Haute Banque Juive Internationale, maîtresse de l'0r, du crédit international, du jeu des devises. Elle a imposé son culte du Veau d'Or dans un monde qui devient de plus en plus un désert de foi, un désert de morale, un désert de patriotisme. Cette force agit partout, elle influe sur toutes les Bourses, elle a son mot déterminant à dire dans la fixation des prix de tous les produits, elle régit les conditions du commerce international, elle commande aux gouvernements des nations, elle organise et soutient des monopoles mondiaux. S'il faut en croire des écrivains juifs éminents, ce que l'on enseigne aujourd'hui sous le nom d'«économie» dans nos écoles, collèges et universités n'est qu'une gigantesque fiction fondée sur les sophismes qui servent de justification à l'internationalisme financier; et que, de plus, ce que l'on nomme couramment la loi ou le jeu de l’«offre et la demande» n'est que le résultat des caprices intéressés de l'«église du Veau d'Or» dont seuls profitent les pontifes égoïstes au détriment des masses humaines ignoblement dépouillées. Le bétail «non-juif» dont le Talmud parle avec tant de mépris n'est-il pas fait pour être utilisé par son maître, le peuple-élu? C’est la Haute Finance Juive mondiale qui, depuis la première banque Rotschild de Frankfort, a présidé à la formation de tous les trusts mondiaux de denrées alimentaires, commodités, pierres précieuses, métaux précieux, semi-précieux, métaux industriels, innovations, distribution des nouvelles, monopoles du théâtre, de la musique, du cinéma, de la télévision, etc.; de grandes combines non-juives n'ont pu combattre avec un succès définitif dans ces domaines, du moins sur un plan mondial. Cette puissance incontestée de la Haute Banque Juive, que le «Jewish Encyclopedia» proclame avec orgueil, a aussi été responsable, suivant d'innombrables auteurs chrétiens et juifs, diplomates, financiers, économistes, sociologues, hommes politiques et autres, de TOUTES les révolutions du monde moderne, toutes ses guerres locales ou générales, tous ses écroulements économiques, toutes ses perturbations sociales. Je me contenterai de résumer l'action de la Haute Banque Juive Mondiale en ces quel1ques mots, car ce seul sujet, pour être clairement expliqué, exigerait deux soirées comme celle-ci, l'une exclusivement consa'crée à lire des textes de livres et journaux juifs se vantant de la puissance du Sanhédrin mondial et expliquant par le détail ce que je viens de vous dire en résumé.
Les grandes organisations dont il a été question jus'qu'ici ne sont pas les seules à pousser l'humanité vers cette funeste déviation de son but final et que l'on ne peut que nommer «le messianisme matérialiste juif». Elles sont servies, dans leur action qui ne connaît ni repos ni répit, par d'innombrables mouvements dont la caractéristique générale est d'être, non pas supra-nationaux, mais pleinement internationaux.
De ces mouvements, il y en a pour tous les goûts, toutes les faiblesses, tous les penchants, toutes les «spécialités», tous les intérêts, tous les «passe-temps»; il y en a pour les esprits timorés, pour les tièdes, pour les neutres, pour les hésitants, pour les sceptiques, pour les emmêlés, pour les férus de sociologie, les férus de finance, les férus d'économie, les férus de science pure, les férus d'histoire, les férus de théologie, les férus de philosophie, les férus de morale, les férus de psychologie, voire les férus des beaux-arts. C'est normal, car s'il y a un «corps mystique du Christ», il y a nécessairement un «corps mystique de Satan» si l'on veut pousser à sa conclusion logique la parole du Sauveur: «Qui n'est pas avec moi :est contre moi». Sociétés et clubs internationaux, organismes de philanthropie ou de fraternité en rivalité avec les organismes de «charité pour la grâce sanctifiante», mouvements pour un paradis sur terre en opposition au mouvement pour un paradis dans l'au-delà, mouvements d'occultisme ou de spiritisme, d'athéisme ou de libre-pensée, de théosophie ou de mysticisme, de gnosticisme ou de magie. Pour chaque thèse chrétienne connue, il y a une antithèse antichrétienne, dans tous les domaines imaginables de l'activité humaine. Ces antithèses sont richement soutenues, disséminées avec patience et opiniâtreté, revêtant l'apparence et la forme voulues pour le milieu qu'elles doivent pénétrer. Et lorsqu'on examine la race humaine dans tous ses aspects, surtout institutionnels et sociaux, on se demande quel milieu n'a pas été pénétré par le terrible virus.
La sexologie païenne
Parmi toutes ces antithèses, ces déviations ou distorsions dont pas une seule ne trouve son origine dans la doctrine chrétienne, il en est quelques-unes qui font de terribles ravages et qu'il convient de souligner particulièrement, surtout parce qu'un segment assez considérable de la chrétienté s'y laisse prendre, ou refuse de les combattre, ou ne les repousse que mollement. Ce sont, pour citer les principales, le freudisme, le darwinisme et le scientisme.
Le freudisme, ou psychanalyse, constitue la matérialisation intégrale de la psychologie telle que nous l'enseigne la scolastique. Son initiateur et prophète est le Juif Sigmund Freud, qui a voulu ramener à l'instinct sexuel toutes les activités 'conscientes ou inconscientes de l'homme. Pour Freud, ce n'est plus le cerveau ni le coeur qui sont responsables de nos pensées ou nos actes, c'est le sexe. Intelligence et sentiment sont subordonnés à une fonction animale, tête et poitrine sont soumises au ventre! En nos temps modernes où l'Erreur est gobée d'autant plus vite qu'elle est plus grossière, il n'en fallait pas plus pour que Freud fût proclamé demi-dieu et que son sophisme fût érigé en système «scientifique». C'est à ce système qu'il faut remonter pour trouver la principale source de paganisme, d'immoralité et de criminalité qui déferlent aujourd'hui sur notre monde. Car, avant de se répercuter jusqu'au bas de l'échelle sociale, par la voie des publications populaires, livres de vulgarisation, «comiques», etc., le freudisme avait été ingurgité par la tête même du corps social: universités, académies, moralistes, sociologues et juristes.
Ce qui distingue le plus le christianisme de toutes les théories religieuses de tous les temps, et cela d'une façon saisissante, c'est sa moralité sexuelle. De toutes les religions dont l'histoire fasse mention, aucune, dans son éthique, n'a plus exalté la virginité et n'a attaché plus de prix à la chasteté, considérée comme vertu héroïque de victoire sur soi-même et de renoncement. Jamais, en même temps, plus que l'Église, une institution religieuse n'a accordé un plus émouvant respect et une plus grande vénération au mariage et à l'amour des époux qu'elle compare à sa propre union avec le Christ. C'est ce qui fait, plus que toute autre chose, la différence entre la civilisation chrétienne et celle qui l'a précédée, la civilisation olympienne ou gréco-latine, porteuse des aberrations et immoralités que lui avaient léguées tous les paganismes précédents. C'est pourquoi il n'est pas possible de trouver, comme s'entêtent à le faire les historiens matérialistes, de lien éthique ou moral entre la civilisation de la Rome païenne et celle de la Rome chrétienne. Car, entre toutes les données théologo-morales de l'antiquité, de Rome autant que d'ailleurs, et le Sermon sur la Montagne, il y a un abîme sur lequel il n'est pas possible d'établir un pont de liaison. Ces données religieuses sont d'une extrême importance puisqu'elles fournissent le fondement de la moralité publique et sa législation dans chaque civilisation.
Aux deux époques les plus avancées de la civilisation olympienne, les époques classiques d'Athènes et de Rome, florissait une moralité que le christianisme ne saurait qualifier que de dépravation. Le grand «sage» Solon n'érigea-t-il pas la prostitution à la hauteur d'un culte religieux et d'un service gouvernemental? À même les fonds publics, il construisit les dictéria, temples de prostitution, et acheta des filles esclaves (dictériades) 'qui, devenues fonctionnaires d'État, devaient satisfaire aux caprices de tout venant. Et tout cela en l'honneur de la «divinité»! Il fit de l'adultère un service public et une source de revenus. Il encouragea les orgies bacchanaliennes, reflux de la Babylone ultra-méditerranéenne où, au moins une fois l'an, toute femme du pays devait se prostituer au premier venu. C'est dans la même Babylone que se pervertirent les porteurs du mosaïsme, que naquit le Talmud avec sa kabbale, ses sortilèges, sa nécromancie, ses évocations démoniaques, son pré-manichéisme, ancrés si profondément chez les élites juives que le Sauveur des hommes, lorsqu'il dut les apprécier et les juger pour toujours (pharisiens, sadducéens, scribes, etc.), proféra contre eux des termes si violents et si durs 'que personne encore n'a osé qualifier ainsi des êtres humains.
Au-dessus des dictériades, simples fonctionnaires-esclaves, la civilisation olympienne produisit les aulétrides, joueuses de flûte et nudistes dont la perversion, dont les danses d'une indescriptible immoralité (revenues timidement aujourd'hui sous le nom de «stript-ease» ou «spécialité de spectacle de nuit»), feraient fortune en nos temps modernes sans nécessité d'être sous les auspices de Vénus Péribasia; non plus que les horreurs perpétrées sous le patronage d'Isis en Egypte ou de Vénus Mylitta en Assyrie et dont Hérodote, s'il vivait encore, trouverait autant de reflets en notre Occident contemporain qu'il en avait trouvés dans le monde gréco-latin.
Au-dessus des aulétrides, il y avait les hétaïres, ces prostituées de luxe qui se piquaient d'intellectualisme, servaient de propagandistes aux écrivains et artistes illustres, roulaient chariot sculpté et trônaient dans les portiques et les académies. Les grands «sages» avaient chacun la sienne ou se partageaient la même à trois ou quatre, tels Platon, Socrate, Aristote, Alcibiade, Périclès, Thémistocle, le tyran dégénéré Pythagore, les grands tragédiens, acteurs-sculpteurs et chefs politiques. Lorsque Aristophane écrivit «Les Nuages», ce fut comme pamphlet pour provoquer le procès et la condamnation de Socrate, parce que ce dernier n'avait pas voulu lui partager, comme avec tant d'autres, les faveurs de son hétaïre Aspasie; c'est ainsi que d'une querelle pour une prostituée d'une lubricité peu commune, la légende déguisée en Histoire a fait monter l'immoral et sodomiste Socrate sur un semblant de Golgotha. Tous ces grands «sages» avaient des épouses, mais celles-ci n'étaient considérées que comme des incubatrices, des domestiques, voire d'humbles servantes pour préparer les festins offerts aux hétaïres, aux invertis et pédérastes dont les grands «sages» plaçaient les faveurs même au-dessus des complaisances féminines.
La même situation de «moralité» se retrouva, à un degré de vulgarité plus avilie, sous la grande époque classique romaine des Virgile, Tacite, Tite-Liv,e, Pétrone, des césars Jules, Auguste, Tibère, du poète Horace qui écrivit toutes ses odes au lendemain d'orgies dans les lupanars, Cicéron, Marc-Antoine et leurs illustres contemporains. C'est pourquoi, lorsque le message de pureté et de renoncement du christianisme arriva dans la Grèce conquise et la latinité à son pinacle, ce fut dans les foules rongées par l'amertume du dégoût et de la honte comme une rosée rafraîchissante, un message de beauté, de consolation, de relèvement et d'espoir. Filles et femmes surtout, jusque-là simple bétail d'amusement, sentirent la vérité et la réalité de leur âme, la noblesse de Leur nouvelle considération. Ce sont elles qui, par leur nombre et leur influence, par leur nouvel idéal et leurs sacrifices, firent la force naissante et finalement le triomphe du christianisme. Celui-ci ,en retour, exalta à un degré jamais connu la beauté de la jeunesse pure, la sublime grandeur de la maternité et émancipa la femme de juste émancipation à mesure que se développa le culte marial. La dignité que la femme a conquise en Occident, c'est au christianisme, et à lui seul, qu'elle le doit.