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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

mercredi, mai 21, 2008

CHAPITRE 11

Le Malaise social

ne tient pas des hommes,

il tient du système.


CHAPITRE 11

LE FLÉAU DE L'USURE


Ceux qui, pendant des siècles, avaient couvé les «principes» délétères de la Révolution Française; qui avaient financé la révolution elle-même et en avaient dirigé les ressorts secrets, anéantissant les uns après les autres les chefs terroristes au fur et à mesure qu'ils avaient rempli leur rôle; qui avaient lancé et fait triompher les armées révolutionnaires des sans-culotte partout où l'on devait renverser une vieille constitution chrétienne; ces chefs secrets de la grande conspiration enfin mise en marche se proposaient, comme but final, le renversement de toutes les souverainetés nationales et l'élimination de la civilisation chrétienne. Aussi longtemps que celles-ci dureraient, il serait impossible d'établir «le grand oeuvre» objet de tout complot: l'établissement d'un gouvernement mondial unique régnant sur une humanité contenue par la terreur, entièrement dénationalisée, vidée de toute substance spirituelle. Le gouvernement international sans-Dieu ne peut tolérer un seul gouvernement national chrétien.


L'usure financière est ce qui peut le plus sûrement ruiner un individu ou une institution, quand on n'a pas le moyen de les subjuger par la force ou que l'on craint les réactions de l'emploi de la violence. Elle ronge avec tant de constance et de régularité inflexible qu'elle peut amener sa victime à signer son propre arrêt de mort économique. L'assassinat avec le consentement de la victime! Appliquée aux Etats, l'usure produit les mêmes effets. Mais c'est la finance internationale qui peut ainsi garroter des nations.


Par ses «immortels principes», la Révolution Française permit la création et l'action de la finance internationale. Ces «principes» ne conférèrent aucun droit nouveau aux Français, ne leur donna pas plus de liberté, d'égalité ou de fraternité qu'auparavant. Ils ne se préoccupaient que de «l'homme», sans égard à sa foi, sa race ou sa nation; et, en regard des «principes» nouveaux, la foi et la race devenaient des accessoires inutiles, superflus, qui ne faisaient qu'encombrer l'opération d'un humanisme athée. N'importe qui pouvait venir en France à son gré et, par la magie d'un papier devenir l'égal du plus authentique Français de vieille souche. Le jeu de la nationalité arbitraire avait remplacé la réalité raciale, et on s'empressa de l'internationaliser. Ce fut la première agression contre la famille nationale, extension de la famille-base par les liens du sang. N'importe quel non-jaune peut devenir synthétiquement et officiellement Chinois pourvu qu'il allât en Chine et demander un papier de citoyenneté. La famille-base, germe et soutien de la nation, a dégringolé dans la même mesure que le caractère national a dégénéré devant les progrès de l'égalitarisme extra-familial. Et lorsque, récemment, les liens de la race voulurent se réaffirmer, en même temps que ceux de la famille, ce furent à travers le monde les hurlements de détresse les plus stridents dans tous les antres judéo-maçonnico-marxistes contre cette menace à l'internationalisme, à la «citoyenneté mondiale» et à la marche vers le gouvernement universel. Tolérer l'affirmation nationale et politique de la race, à l'instar de ce qui se fait présentement en Palestine, aurait menacé d'un effrondrement rapide l'édifice si laborieusement érigé depuis 1789. Le racisme devint, par la propagande, le mal suprême à conjurer, et l'identité raciale dut finalement se diluer dans l'égalitarisme universel, sauf naturellement pour la Palestine moderne. Corrollairement, dans le domaine spirituel, l'affirmation de la supériorité du christianisme dut se diluer dans l'interconfessionalisme, dans l'égalitarisme bien libéral qui affirme que «toutes les religions se valent, sont également bonnes, doivent recevoir une égale considération».



La haute finance entre en scène

Les mêmes principes qui s'appliquaient à l'intrusion de l'individu étranger ou ennemi dans une nation ouvrirent les mêmes portes à l'intrusion de la finance internationale. L'usurier étranger, même ennemi, reçut le droit de venir enchaîner l'Etat: chose que ne peut pas faire l'économie nationale, soumise à son Etat, le national justiciable à la nation.


Le premier à établir une banque vraiment internationale traitant d'égal à égal avec les grands Etats fut Amschel Mayer, de Francfort, qui s'était enrichi en administrant à sa façon la location de soldats mercenaires entraînés par le landgrave de Hesse-Cassel; car la finance internationale, il ne faut jamais l'oublier, naquit dans le trafic de la chair à canon, l'esclavagisme de la traite du sang, qui se complétait aussi par la traite des blanches, des jaunes, des noirs, des narcotiques sur une échelle internationale.


Dès l'ère impériale de Napoléon Bonaparte, Mayer, qui avait pris le nom de Rothschild (drapeau rouge), commençait à prêter aux grands pays d'Europe; dès 1837, sa banque avait prêté des millions par centaines à tous les gouvernements importants du continent. Très souvent, surtout à des moments de grand besoin occasionné par la guerre ou la famine, les prêts étaient consentis à des conditions qui constituaient un accroc à la souveraineté nationale. La banque Rothschild eut en peu de temps des succursales à Londres, Paris, Vienne et Naples. Puis toute une chaîne de banques internationales se constitua avec elle, ou avec sa permission. Ces prêteurs exigèrent partout et obtinrent des titres de noblesse. Si des banquiers de moindre importance, tels Daniel Itzig, David Friedlander, Herz Cerfbeer, Benjamin Goldsmid, Abraham Goldsmid, Moses Mocatta et V.H. Ephraim, sont aujourd'hui historiquement reconnus comme les financiers de la préparation et l'action de la Révolution Française, les Rothschild et leurs associés sont reconnus comme les financiers des révolutions européennes de 1830, 1848 et 1871; si, en ces occasions, des banquiers ou hommes d'affaires des divers pays concernés, furent molestés et leurs maisons saccagées, jamais en aucune circonstance, les banquiers internationaux ne furent inquiétés par les révolutionnaires. De même lors des révolutions russes de 1905 et 1917, des révolutions baltes, balkaniques ou orientales de l'après-guerre (1945-50), si on a rapporté le massacre d'innombrables banquiers, industriels et commerçants nationaux dans ces pays, on n'a pas encore rapporté la «liquidation» d'un seul banquier international, aucune confiscation de valeurs appartenant à la grande toile d'araignée que forme la banque mondiale de l'or.


Dans la grande toile d'araignée qui encercle le monde de ses fils d'or, on compte une série fort nombreuse de maisons bancaires interalliées, associées de près ou de loin par des liens de consanguinité ou d'affaires, sous les noms de Rothschild, Bleichroder, Hambro, Péreire, d'Erlanger, Belmont, Morgenthau, Montefiore, Sassoon, Neimeyer, Lehman, Schiff, Cassel, Montagu, Ballin, Warburg, Kahn, Lehmann, Samuel, Cazenove, Goldsmid, Bischoffsheim, Lazare, Strauss, Schoenberg, Lambert, Schroder, Beit, Hirsch, Kuhn, etc., etc. Dès ses premières manifestations au début du dix-neuvième siècle, la haute banque de l'or enserrait dans ses griffes le contrôle du volume et du prix du métal jaune, et en même temps le contrôle des politiciens. Bonaparte lui-même, jusqu'à 1806, fut entièrement sous leur coupe; sa révolte contre eux amena sa chute finale. Si, dans son mémorial, Napoléon se plaint amèrement d'avoir été trahi à Waterloo par le maréchal Soult, il est bon de se rappeler que Soult était un agent de la banque internationale, nommé maréchal à la demande de Rothschild comme condition d'un prêt de guerre. Pour qui veut simplement lire les mémoires de cette époque dans autre chose que les livres écrits pour morons, il apparaît aujourd'hui que les principaux chefs politiques du temps étaient des agents directs ou des pions de la haute banque: que ce fussent les Metternich, les Talleyrand, les Crémieux, les Gambetta, les Disraéli, les Louis- Philippe d'Orléans, les Bourbons de Naples, les Hapsbourg d'Autriche, les Hohenzollern, les chefs des partis de gauche dans toute l'Europe, les Palmerston, Macaulay, Gladstone, Morley, Birrel, Asquith, Balfour, Rhodes, Snowden, Haldane, Geddes, sans oublier les Sarraut, Churchill et Roosevelt contemporains. l'histoire de l'arrière-scène politique fournit des milliers de volumes qui confirment par le détail cette phrase célèbre de Disraéli: «Le monde est gouverné par de tous autres personnages que ne se l'imaginent ceux qui ne sont pas dans la coulisse».

Si le banquier Schiff, de la grande banque Kuhn, Loeb & Co., de New-York, finança les révolutions russes de 1905 et 1917, comme les Rothschild avaient financé les révolutions européennes du siècle précédent, il est aussi naturel de lire qu'en 1933 et en mai 1934 deux assemblées secrètes avaient lieu, d'abord entre Litvinoff, Trotsky, le baron Rothschild et Raymond Moley, puis entre litvinoff, Bernard-M. Baruch, Trotsky et Maurice de Rothschild, à la suite desquelles Trotsky entrait aux États-Unis, en 1934, sous le déguisement d'un employé de la banque Rothschild de Paris. Finance Internationale et Internationale Prolétarienne sont plus que des alliées, ce sont des roues d'une même machine: la machine à conquérir le monde sur les ruines des nationalités, des économies nationales, des frontières et des religions. Et toutes deux, dans cette dernière phase du complot, lancent les même cris et font le même zèle pour le gouvernement mondial de tous les peuples, la haute cour de justice mondiale, la police mondiale, les droits de l'homme mondiaux, le standard de vie mondiale, la monnaie mondiale, le moule mondial pour la pensée humaine; et presque partout, on entend les chefs des «libres démocraties» répéter avec autant d'extase que d'ignorance les mots d'ordre de la grande dictature de l'or.


Pour détruire les États nationaux, les religions et l'initiative privée qui barrent encore la route au gouvernement mondial, il est essentiel de détruire leur appui financier. Cet appui ne peut se trouver que chez les individus, les institutions et l'État. Aussi, faut-il, par mille et un moyens, les dépouiller, les épuiser, les charger de dettes, les conduire à la banqueroute, les harasser de toutes façons, en faire un sujet d'opprobre, prouver aux ignorants qu'ils sont la cause de tous les malheurs, lancer la haine de la foule contre èùx et, dès l'accession du communisme ou pouvoir, les faire assassiner pour qu'on n'entende plus jamais parler d'eux.


La haute banque fait l'assaut des États nationaux par l'usure, en les forçant à s'accabler de dettes par suite des guerres et des crises économiques voulues par la finance internationale; par la «sécurité sociale» qu'instaurent les régimes libéraux qui ne veulent pas encore céder la place aux socialistes; par les subsides gouvernementaux aux producteurs agricoles ou miniers rendus obligatoires par le prix du marché mondial imposé par les grands monopoles aux mains de la finance internationale. Elle fait l'assaut des institutions nationales, régionales ou corporatives en affolant leur économie par l'inflation et la déflation monétaire, l'instabilité des devises ou leurs rapports d'un pays à l'autre, les grands soubresauts de la spéculation boursière, la fluctuation constante des prix des matières premières. Elle fait l'assaut de l'économie personnelle par les mêmes moyens, et en forçant les États à inventer des taxes et impôts nouveaux pour satisfaire à leurs besoins artificiels croissants. Non seulement, il lui faut qu'on détruise les fortunes personnelles existantes, mais encore il faut empêcher la création de fortunes nouvelles, c'est-à-dire l'expansion du bien-être parmi le peuple. C'est à ces fins que les impôts sur les successions et sur le revenu ont été créés. Ces deux genres d'impôts sont réclamés avec insistance dans le Manifeste Communiste de 1848, avec la mention qu'on ne saurait parvenir au communisme universel (gouvernement mondial) tant qu'ils n'auraient pas fait leurs ravages. Impôts d'essence purement communiste, impôts d'agression constante contre la propriété privée, impôts nécessaires pour préparer les gens à la dépossession totale d'après Marx et Engels, impôts qui pourtant ont été proposés et votés par des partis et des politiciens qui se disent... anticommunistes! Il en est de même des autres demandes faites par le Manifeste Communiste lancé il y a cent ans, demandes qui ont toutes reçu une réponse positive dans nos parlements. Et les mêmes politiciens, qui ont ainsi pavé la voie au communisme, qui dans leurs législations les plus importantes ont fait du communisme sans le savoir, prétendent nous sauver du communisme!

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