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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

lundi, mai 19, 2008

CHAPITRE 14

Un mensonge
est le point de départ
d’une série de tribulations
qui aboutissent souvent
au désastre.



CHAPITRE 14


LA SUPERCHERIE DU CINÉMA ET DES MÉDIAS


De tous les organismes de propagande, il n'en est pas de plus puissant que le cinéma, le grand éducateur et formateur (plutôt déformateur)des temps modernes. Et, en dehors de Moscou, il n'y a pas de ville mieux contrôlée par le communisme qu'Hollywood. Propriétaires et directeurs de compagnies, producteurs, directeurs, scénaristes, scripteurs, compositeurs, musiciens, metteurs en scène, stars, artistes, employés de tous genres y sont, d'une facon ou d'une autre, au service du communisme, en tant que membres de ligues et associations sous contrôle direct du parti communiste.

La Législature de Californie et le Congrès américain, au cours de longues et laborieuses enquêtes, ont mis à jour le réseau compliqué d'organismes et de personnages qui a placé l'importante industrie du cinéma sous la coupe de Moscou. Bon nombre d'artistes, préférant leurs principes à leur salaire, ont coopéré à démasquer la tyrannie communiste qui pèse sur Hollywood; ils en ont gravement compromis leur carrière, tel Adolphe Menjou que l'on n'a pas revu sur les écrans depuis. Parmi les artistes qui exercent une si grande fascination sur les foules, et surtout sur la jeunesse, il y en a qui ont aussi bien travaillé sans relâche pour Moscou que les Dr. May, les Fred Rose, les Hiss, les Eisler dans d'autres domaines; il y en a d'autres qui ont suivi et suivent encore la ligne communiste sans y comprendre grand-chose. Malgré les enquêtes, les rapports officiels et les dénonciations publiques, Hollywood a gardé son caractère primordialement marxiste et il ne s'y produit presque pas de film qui ne soit entaché de communisme, qui ne reçoive le coup de pouce pour aider la grande conspiration.

Comme le disait Adolphe Menjou devant le Congrès américain à Washington: «En certaines circonstances, un directeur communiste, un scripteur communiste ou un acteur communiste, même s'il a reçu les ordres de ne pas injecter de communisme ou de subversion dans un film, peut facilement violer cet ordre, au moment approprié, par un regard, une inflexion, un changement de la voix; c'est très facile».


Le grand assaul remonte à 1935

Le grand assaut communiste pour infiltrer et contrôler l'industrie du cinéma à Hollywood commença en 1935. L'enquête anticommuniste fut précipitée à la suite d'une réunion des principaux acteurs communistes à la demeure de Charlie Chaplin le 6 novembre 1944, réunion à laquelle assistait Eddie Cantor, George Coulouris, Olivia DeHavilland, Larry Adler, John Garfield, James Cagney, Ira Gershwin, Katherine Hepburn, Gene Kelly, Rita Hayworth, Orson Welles, Dorothy Comingore, Alexander Knox, Groucho et Harpo, Edward-G. Robinson, Gail Sondergaard, Sylvia Sidney, Catherine Hunter, Bette Davis. Le but était de rédiger un câblogramme d'allégeance à Staline, dépêche qui fut effectivement expédiée le lendemain.

Le Sénat de Californie a publié une longue liste d'organisations de toutes sortes cataloguées sous quatre chapitres différents: 1. les organisations créées et contrôlée par le parti communiste; 2. les organisations infiltrées et contrôlées par les communistes; 3. les organisation dominées par les communistes, soit par création soit par infiltration; 4. les organisations infiltrées par le communisme sans en être contrôlées ou dominées. Rares sont les artistes ou les techniciens qui n'en font pas partie.



Les pantins de Moscou

S'il y a des acteurs de grande envergure qui ont eu le courage de résister à tous les assauts du communisme, tels Clark Gable, Gary Cooper, Bing Crosby, Myron C. Fagan, Adolphe Menjou, Robert Taylor, Robert Montgomery, on est stupéfié de lire les listes de ceux qui agissent comme communistes actifs, comme auxiliaires, comme pantins de Moscou. Depuis deux ans déjà, on en a publié et republié la liste suivante: Larry Adler, Robert Ardrey, Jean Arthur, Stephen MoreHouse Avery, Lauren Bacall, Edith Barrett, Barbara Bentley, Leonardo Bercovici, Leonard Bernstein, Alvah Bessie, Herbert Biberman, Betsy Blair, Michael Blankfort, DeWitt Bodeen, Humphrey Bogart, Roman Bohman, Irving Brecher, Edward Bromberg, Louis Bromfield, Gerald Brooks, Sidney Buchman, Louis Calhern, Eddie Cantor, Morris Carnovsky, Vera Caspray, Charles Chaplin, Jerome Chodorov, Harold Clurman, Lee Cobb, Lester Cole, Dorothy Comingore, Marc Connolly, Richard Conte, George Coulouris, Norman Corwin, Cheryl Crawford, Kyle Crichton, John Cromwell, Hume Cronyn, Jules Dassin, Howard DaSylva, Delmar Daves, Bette Davis, Olivia DeHavilland, Albert Dekker, Agnes DeMille, Katherine DeMille, Armand Deutch, I.A.L. Diamond, William Dieterle, Edward Dmytrik, Ludwig Donath, Walter Doniger, Kirk Douglas, Melwyn Douglas, Paul Draper, Howard Duff, Philip Dunne, Charles Einfield, Florence Eldridge, Guy Endore, Henry Ephron, Julius J. Epstein, Philip G. Epstein, William Eythe, Lena Horne, John Houseman, Langston Hughes, Marsha Hunt, John Huston, Felix Jackson, George S. Kaufman, Garson Kanin, Michael Kanin, Danny Kaye, Gene Kelly, Evelyn Keyes, Alexander Knox, Arthur Kober, Fred Kohlmar, N.S. (Hy) Kraft, Norman Krasna, Burt Lancaster, Fritz Lang, Jr Ring Lardner, Emmet Lavery, John Howard Lawson, Canada Lee, Emil Lengyel, Mike Levee, Sam Levene, Anatole Litvak, Peter Lorre, Arthur Lubin, Emil Ludwig, Kenneth MacGowan, Aline MacMahon, Albert Maltz, Rouben Mamoulian, Thomas Mann, Frederic Marsh, Margo, Groucho Marx, Burgess Meredith, Lewis Milestone, Vincent Minnelli, Henry Morgan, Harry Myers, Robert Nathan, Dudley Nichols, Clifford Odets, George Oppenheimer, Sam Ornitz, Dorthy Parker, Larry Parks, Ernest Pascal, Joseph Pasternak, Gregory Peck, Irving Pichel, Vincent Price, Bob Prior, Abe Polansky, Anthony Quinn, Donna Reed, Ann Revere, Elmer Rice, Earl Robinson, Edward-G. Robinson, Gladys Robinson, Harold Rome, Norman Rose, Paul Robeson, Robert Rosson, Robert Ryan, Douglas Fairbanks Jr., Felix Feist, Joseph Fields, Sylvia Fine, Ketti Frings, Ava Gardner, John Garfield, Betty Garrett, Barbara Bel Geddes, Ira Gershwin, Sheridan Gidney, Jimmy Gleason, Paulette Goddard, Michael Gold, Benny Goodman, Ruth Gordon, Jay Gormey, Shiela Graham, Johnny Green, William Gropper, Uta Hagen, Dashiell Hammett, Moss Hart, Henry Hathaway, June Havoc, Sterling Hayden, Ben Hecht, Van Heflin, Katherine Hepburn, Rose Hobart, Joseph Hoffman, William Holden, Arthur Hornblow, Dore Schary, Adrian Scott, Allan Scott, Artie Shaw, Irwin Shaw, Herman Schumlin, Sylvia Sidney, Frank Sinatra, Upton Sinclair, Robert Siodmak, Joseph Sistrom, George Sklar, Gail Sondergaard, Herbert K. Sorrell, Milton Sperling, Lionel Stander, Sheppard Strudwiek, Gloria Stuart, Franchot Tone, Barry Trivers, Dalton Trumbo, Frank Tuttle, Benay Venuta, Jerry Wald, Sam Wanamaker, Walter Wanger, Orson Wells, John Wexley, Cornel Wilde, Billy Wilder, Willie Wyler, Keenan Wynn, Sam Zymbalist et une foule nombreuse de plus petits satellites.


L'athéisme

Mais c'est chez les scénaristes et les scripteurs que se fait le plus grand travail «pour la cause», sous la bénévole protection des producteurs et de leurs associations. Chez ces écrivains, dits «intellectuels», la proportion des communistes actifs est encore plus grande que parmi les acteurs. Ils veillent scrupuleusement à ce que les films, même les plus insignifiants, contiennent au moins une boutade, une répartie en faveur de la «doctrine», qu'il s'agisse de défigurer l'histoire afin de justifier les révolutions les plus destructives, de présenter comme héros les plus sinistres canailles du passé ou de présenter comme des voyous ou des dégénérés d'illustres figures historiques.

Comme le faisait observer Pie XII dans son allocution aux prédicateurs du carême à Rome, le 23 mars 1949, le cinéma semble s'acharner à faire voir des personnages qui vivent et meurent comme s'il n'y avait ni Dieu ni Rédemption ni Église, disant aussi: «À ceci s'ajoute la propagande délibérément conçue pour la formation d'une famille, d'une société, d'un état athées».

Quand par hasard, pour le souci du gain, on présente un sujet de nature religieuse, on confie les rôles de prêtres à des athées, incroyants ou communistes comme Sinatra dans «The Miracle of the Bells», Gregory Peck dans «The Keys of the Kingdom», Henry Fonda dans «The Fugitive». Franz Werfel, auteur du livre «The Song of Bernadette», ne cessa ses activités communistes que lorsque ce réfugié juif fut menacé par les autorités de l'Immigration américaines; la «Catholic Cinema & Theatre Patron's Associations», de Dublin, Irlande, qualifie ce livre d'«horrible mélange de naturalisme et d'antisurnaturalisme»; de même, Maxwell Anderson qui a préparé les textes pour le film de «Joan of Arc» est dénoncé comme membre d'une organisation communiste aux pages 258-60 du rapport publié par le Sénat californien, organisation qui est en contact constant avec le consulat soviétique de Los Angeles.



Sous le couvert de l'amusement

Dans ses grandes lignes, le film d'Hollywood n'est qu'une constante justification de l'adultère, un enseignement du vulgaire; la note prédominante, dans les films de cowboys, de détectives, d'Indiens, etc., c'est un mépris absolu de la vie humaine, enseignement qui rend plus faciles les «liquidations» bolchéviques qui pourraient se faire dans l'avenir, quand toute une génération a été saturée dans ce mépris. La permanence des mêmes enseignements, qui reviennent à tout propos et hors de propos, démontre bien qu'il s'agit d'une politique délibérée, consciente, voulue, savamment dosée, poursuivie sous le couvert de la récréation et de l'amusement.

Hollywood est aussi pétri de matérialisme et d'internationalisme que le Kremlin lui-même; les artères et les nervures de son réseau serré sont autant sous le contrôle rouge que l'est le Cominform; ses contacts avec Wall Street, les loges et les sanhédrins sont aussi directs que ceux de Moscou. Le but visé est le même: parvenir à un «unimonde» dans lequel tous les peuples, dénationalisés et libérés de leur foi religieuse, seront conduits par un gouvernement messianique unique pour la gloire et le profit d'une minorité parvenue au terme de son complot.
Depuis près d'un demi-siècle, Hollywood a répandu dans le coeur de ses vastes auditoires une lèpre morale et une syphilis intellectuelle dont les prurits ont fait plus que toute autre chose pour éroder le vieux fond chrétien, pour imposer l'asinisme de modes et de pratiques stupides, pour standardiser l'esprit humain dans un moule matérialiste, pour convertir la plus noble création de Dieu en une masse de robots, pour renverser les vieilles valeurs qui ont fait le prix de la culture aux plus beaux âges de l'humanité, pour semer sur tous les continents le goût des strumes et des vices, pour déséquilibrer la balance des moralités. On commence d'en récolter l'horrible moisson qui pourtant n'a pas encore fini de mûrir. Dans la grande et ultime révolution, déjà mise en mouvement, pour le gigantesque combat entre l'Esprit et la matière, l'Esprit balaiera d'un seul souffle ce centre de dégénérescence, comme tous les autres qui communiquent avec lui, et dans l'âge nouveau qui suivra, le cinéma, purifié et rénové, sous des contrôles différents, remplira son rôle véritable d'éducateur, de constructeur, d'édificateur, de guide et d'inspirateur.

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