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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

vendredi, août 15, 2008

LES COLONIES ET

L'ANTICOLONIALISME


L'Anticolonialisme n'a pas pour contraire le Colonialisme, doctrine imaginaire, mais les Colonies qui sont - ou plutôt étaient - un ensemble de faits justifiables, justifiés même malgré les abus qu'ont pu commettre les colonisateurs en n'apportant pas dans toute la mesure du possible aux colonisés le bienfait essentiel de la religion catholique. Les missionnaires ont fait ce qu'ils ont pu. Et ils font beaucoup. Là d'où ils sont obligés de partir par le fait de l'Anticolonialisme on appréciera sous peu les résultats. La Colonisation a donc dans son principe et dans son ensemble une légitimité qu'a renforcée l'apport des progrès matériels dont les peuples ont largement profité.


La Colonisation, pour être pleinement légitime, entraîne des devoirs de la part du colonisateur comme du colonisé. Le premier et le plus important pour une nation catholique est d'apporter la Foi aux peuples qui ne l'ont pas. Ensuite doivent venir les bienfaits d'une civilisation qui ne froisse ni les mœurs ni les traditions nationales.

Nous soutiendrons toujours que l'Anticolonialisme a présentement pour premier principe l'hostilité au catholicisme romain. Ceci se prouve par les faits et nous pourrions aussi citer tel Rose-Croix du XVIIe siècle qui nous donnerait là-dessus une excellente confirmation. Il n'a donc pas été inventé par les Soviets qui n'existaient pas encore.

Mais la décolonisation est aussi une entreprise de gangsters avides d'investir des capitaux sur des territoires libérés de leurs anciens occupants par les communistes. Les uns et les autres vont ensemble. Il ne faut tout de même pas oublier qu'un individu comme Otto Kahn par exemple, reconnu en 1917 avec Schiff, Kuhn, Loeb et le syndicat rhéno-westphalien comme financier de la Révolution russe, écrivait ceci peu après:

Une des richesses de la France qu'on n'apprécie pas à sa valeur c'est son grand empire colonial.

Et parlant de notre œuvre en Algérie et en Tunisie, il ajoutait:

Elles offrent, de même que d'autres colonies françaises, un champ d'action très avantageux pour une collaboration financière et commerciale entre les Français et les Américains, collaboration qui serait accueillie cordialement par les Français.

(Les É.U. et les grands problèmes financiers, p. p. 289-290)


... La perte de nos colonies africaines est jalonnée par les œuvres d'un Irving Brown mandaté par le C.F.R., ses patrons et complices. en compagnie de feue Madame Eleanor Roosevelt, soutenant là-bas les mouvements révolutionnaires au nom de l'"Universelle Intelligence"... et du coffre-fort.

N'oublions pas non plus le groupe Rotschild dans les sables du Sahara, en Tunisie et au Maroc.

La condamnation des colonies a été portée à la fin du siècle dernier, au cours de cette époque postérieure à 1880 pendant laquelle s'opéra le mystérieux regroupement des maçonneries sous l'impulsion des plus hautes sociétés secrètes, quand certaines autorités financières d'Israël préconisaient la mainmise sur l'économie mondiale de préférence à l'établissement d'un état juif à Jérusalem, tandis que la France étendait son empire colonial. À ce moment, un initié se fit à la fois le porte-parole et le théoricien de la grande Synarchie. Saint-Yves d'Alveydre écrivait en 1884 à une date où les Soviets n'existaient pas encore:

À travers notre civilisation dévastée, les fruits sanglants de ce fanatisme et de cette politique internationale et coloniale seront foulés au pied comme une vendange abominable.

Derrière l'étrange personnage au style de mauvais goût qui écrivait ces lignes, on voit se profiler les grandes puissances financières et les hautes instances initiatiques de la Contre-Église, visant ensemble à l'emporocratie mondiale. Nous admirons cet acharnement naïf de certains niant que l'Anticolonialisme ait pour auteur la Haute Maçonnerie Universelle. A ce moment, en 1884, les Soviets n'existaient pas. Il est logique qu'ils en usent, mais leur en attribuer la paternité n'est que manière d'en dissimuler les véritables fins:

arrêter l'expansion missionnaire de l'Église, promouvoir celle de la Contre-Église. C'est un moyen d'opportunité.
On devrait se rendre compte de l'absurdité de l'anticolonialisme et de l'hypocrisie de ce moyen en voyant au contraire le colonialisme violent des Soviets en Europe de l'Est, insidieux ailleurs et le colonialisme d'investissement des puissances financières. Il est aussi puéril de nier leur union que de nier la réalité d'une filiation entre les écrits du Kabbaliste Saint-Yves d'Alveydre et le Pacte synarchique d'empire. Ce dernier, on le sait, codifie les règles du mouvement synarchique créé en 1922; retenons bien cette date. Elle constitue un accablant témoignage que la politique imposée aujourd'hui à la France vient d'une puissance supérieure qui n'est pas française.

On lit donc au no. 106 de ce Pacte:

L'ère capitaliste et colonialiste est révolue pour la France.

1922!... Laissons de côté le capitalisme. Mais l'Indochine? la Tunisie? le Maroc? la Guinée? l'Afrique noire? l'Algérie? Ces liquidations ne peuvent laisser aucun doute à des gens intelligents sur la diligente exécution de la consigne.

La liquidation de notre Empire colonial étant maintenant un fait accompli tout commentaire devient superflu. Aussi ne nous reste-t-il plus qu'à citer, par souci de documentation, les passages du Pacte synarchique antérieurs à nos abandons:

C'est le colonialisme, système d'exploitation d'un pays par un autre, que condamne l'ordre synarchique, avec ce qu'il comporte de cruauté et honteuse inhumanité (536).

De toute façon un effort de civilisation direct ou indirect se trouve disqualifié dès qu'apparaît un quelconque caractère soit de spoliation du Peuple, soit d'exploitation des personnes, soit même de discrimination raciste tendant à marquer un peuple d'infériorité ethnique et par conséquent diminuant ou violentant son sentiment de dignité raciale.

Dans tous ces cas la révolte est de strict droit humain
(545-546).

Tout peuple colonisé, protégé ou sous mandat doit être amené le plus rapidement possible à la pleine autonomie fédérative dans le cadre de l'Empire... autonomie définie par la conscience collective atteinte par les peuples (557-558).

L'Empire français ne peut être prospère qu'en formant un seul bloc économique né de l'interdépendance de la métropole et des pays d'Outre-Mer (556). L'Empire Synarchique français est d'ores et déjà voulu par nous comme le Promoteur de la Pan-Eurafrique, la future union fédérative des peuples, des états et des nations libérés de l'Europe et de l'Afririque (586).


Voilà le programme de 1922 suivi d'exécution en 1958, pleinement réalisé quant à la "libération" des colonies en 1962. Mais il est un point sur lequel on ne manque pas de nous aider avec la conviction qu'y mettent toujours les groupes financiers internationaux de la Synarchie:

Tout effort impérial doit s'accompagner de la plus large ouverture des pays étrangers à l'empire. (350)

Ceci veut dire qu'après la décolonisation française d'Algérie, Tunisie, Maroc, par exemple, on se propose de recoloniser avec des capitaux, sous des institutions devenues "libres" afin de s'assurer le bénéfice de l'opération.

L'exploitation en commun du Sahara aidera à comprendre, nous l'espérons, ceux qui ont l'esprit lent.

Si nous avons donné ces textes datant les uns de quatre-vingts ans, les autres de trente, c'est pour qu'à la vue de leur réalisation ne subsiste plus aucun doute sur la conspiration dont la France est la cible principale parce que par son passé, sa nature et sa position elle constitue le principal obstacle au Grand Oeuvre.

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