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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

mardi, mai 27, 2008

CHAPITRRE 8

Bientôt ce sera
le choc mondial
entre les enfantsde Dieu
et les enfants du démon.


CHAPITRE 8


LES NATIONS-UNIES: EMBRYON DU MONDIALISME


Avant de pousser plus avant l'examen des préliminaires mis en action pour nous conduire au communisme, il est intéressant, pour une meilleure intelligence de la question, d'examiner le but final à atteindre.

Il faut d'abord mettre de côté tous les axiomes de pure propagande si l'on ne veut pas perdre de vue les faits et la réalité des choses. Les bobards éperdument répétés, les mots d'ordre mitraillés sans trève, tels que «paradis sur terre» «fraternité universelle», «justice intégrale», «égalité sociale», «liberté démocratique», «progrès de l'humanité», «citoyenneté du monde», «paix perpétuelle»,et leurs corollaires ne sont que des miroirs aux alouettes et les chefs de la conspiration mondiale n'y croient pas eux-mêmes. les forces subversives ne s'en servent que comme substituts au vocabulaire du lexique chrétien que l'on veut effacer du cerveau humain, et comme contre-partie aux seuls préceptes qui peuvent assurer un minimum de bonheur à l'humanité: foi, espérance, charité, humilité, pureté, esprit d'abnégation, sens du devoir, ordre, discipline, piété, modération, patience, etc. Dans sa lutte gigantesque contre le spiritualisme, la horde matérialiste doit nécessairement présenter son catalogue de «vertus», et elle en a accumulé tout un arsenal pour détruire la Vertu elle-même.

Il n'est pas un seul aspect, un seul détail du matérialisme qui ne soit en conflit avec les lois de la nature et les données du surnaturel, avec la volonté créatrice de Dieu, avec les réalités les plus élémentaires et les plus évidentes que l'être humain a constatées de tout temps. C'est pour cela qu'il s'attaque à ce qui a toujours été l'apanage de l'homme et son occupation constante: sa famille, sa propriété, sa tribu, sa race, sa nation, sa divinité, ses coutumes, sa tradition. C'est tout cela que le communisme veut anéantir sur la terre entière, car le communisme admet qu'il sombrera s'il ne peut conquérir qu'une partie du globe terrestre. Il lui faut toute l'humanité sous son joug, non pas pour la rendre heureuse, mais uniquement pour que les chefs de la conspiration puissent l'exploiter à leur avantage, dans une espèce de super-capitalisme universel, exactement comme les propriétaires d'un ranch immense exploitant à leur profit le troupeau qu'ils conduisent au fouet et au révolver.

Le but final, en somme, est le gouvernement soviétique mondial régnant sur une humanité enchainée, dépouillée, terrorisée, n'ayant plus ni religion, ni nationalité, ni pouvoir politique local, ni propriété privée, ni initiative d'action économique pour la défendre, la protéger, la guider. Quand on fait la somme de toutes les déclarations et toutes les décisions exprimées au cours de la dernière guerre, il faut admettre que celle-ci a eu pour but principal de détruire tout nationalisme, c'est-à-dire toute autorité politique nationale, pour lui substituer l'internationalisme. Des deux côtés dû rideau de fer, tous les peuples du monde sont présentement soumis à l'ingérence soit de 1'0.N.U., soit du Kremlin.

Le communisme n'est pas seul à agir

Mais le communisme n'est pas seul à agir dans cette direction, à proclamer l'axiome pour lequel la Deuxième Guerre mondiale nous a préparés: «un seul monde, un seul gouvernement, une seule citoyenneté, une seule loi, un seul droit».

La franc- maçonnerie internationale, inventée pour enrégimenter les classes supérieures comme les internationales prolétariennes l'ont été pour enrégimenter les classes travailleuses, poursuit le même but. Elle aussi veut un seul monde, un seul gouvernement, une seule citoyenneté, une seule loi, une seule fraternité, le tout bien badigeonné aux couleurs d'une «moralité naturelle» qui ne tire son origine que d'un déisme de fabrication humaine: la Raison du libéralisme. La seule différence réside dans les moyens à utiliser pour atteindre au but final. Le communisme veut y parvenir par la violence, le mensonge franchement proclamé, la liquidation pure et simple des classes et des hommes qui lui barrent la route, la destruction brutale des institutions qui entravent ses projets.
La franc-maçonnerie veut y parvenir «en douce», par des moyens «plus humains» bien qu'elle n'ait pas hésité à provoquer en France en 1789 des massacres qui ne furent égalés que par ceux du bolchevisme en 1917; on peut même dire que si Louis XVI fut moralement torturé pendant de longs mois, le bolchevisme épargna le supplice d'un procès hypocrite à Nicolas II. La maçonnerie veut parvenir au but en y mettant des formes de légalité, par des élections sous le signe du dollar, par des abdications et des cessions volontaires.

Puis il y a la force moins connue et moins soupçonnée du Sionisme international, qui pousse au même but, qui est inféodé au communisme aussi bien qu'à la francmaçonnerie, qui par ses innombrables organismes exerce dans tous les gouvernements et toutes les chancelleries une influence égale, sinon supérieure, à celle des deux autres internationales. Les chercheurs, les historiens sérieux de ces questions n'ont pas manqué de prouver que, dans les arrière-coulisses ténébreuses où se trame la subjugation du monde, les trois grands mouvements se rencontrent et conjuguent leur action. Il faudrait bien peut connaître la nature humaine pour ne pas admettre que, des trois mouvements, il y en a sûrement deux qui sont au service du troisième et qui, de toute nécessité, disparaîtront quand ils auront cessé de lui être utile. Pour d'innombrables naïfs qui suivent d'un oeil fasciné les oriflammes moscoutaires ou maçonniques sans savoir d'où elles viennent ni où elles conduisent, ce sera alors une bien douloureuse désillusion; ils ne seront pas les premiers, car derrière le rideau de fer, c'est par centaines de mille que se comptent les Bénès, les Masaryk, les Rajk et les communistes de bonne foi qui cachent à six pieds sous terre le masque de leurs visages consternés.

Les trois grandes capitales rivales

Le communisme a pour capitale Moscou, avec le Kremlin comme siège du gouvernement mondial. Tous les gouvernements sous sa férule ne peuvent faire que ce que les maîtres du siège central veulent bien lui permettre, ce ne sont que nominalement des «gouvernements» car en réalité ce sont des filiales locales d'un vaste consortium, comme les branches d'un grand trust international.

La capitale mondiale choisie par la franc- maçonnerie est Lake Success, avec l'Organisation des Nations-Unies comme embryon de gouvernement universel. On y a installé toutes sortes de commissions, de comités et d'organismes qui sont censés devenir les divers ministères du super-gouvernement mondial: affaires étrangères, finances, justice, aviation, travail, police, armements, éducation, beaux-arts, hygiène, ressources naturelles, commerce. On y fabrique sans relâche un droit nouveau qui sera substitué au droit traditionnel des nations-membres, on y élabore un catéchisme de moralité «naturelle» qui devra remplacer la vieille morale, surtout celle de caractère chrétien; les activités politiques, financières, commerciales, judiciaires, éducationnelles de tous les peuples enrégimentés devront être subordonnées aux décisions du super-gouvernement, sans quoi ce sera, pour les insoumis, l'étouffement diplomatique, financier et économique presque instantané. Tous devront plier ou être broyés. L'attaque ouverte déclenchée contre l'autonomie des provinces au Canada, depuis dix ans, a beaucoup plus de rapport avec le grand plan d'internationalisation qu'avec une simple affaire de centralisation canadienne; une attaque semblable se poursuit depuis la même époque dans d'autres pays, notamment contre l'autonomie des États Américains. Car les conspirateurs du super-gouvernement ont depuis longtemps prévu que les acquiescements de leurs agents politiques ne vaudront rien aussi longtemps que provinces ou États ou régions resteront les arbitres de leurs affaires civiles, religieuses et éducationnelles.

La capitale mondiale du Sionisme est Jérusalem, que tant de chefs, propagandistes et poètes sionistes ont décrite dans des termes d'une haute exaltation comme la future capitale mondiale de l'or, de la politique internationale, de la bourse mondiale, de la «vraie religion restaurée», du pétrole, des métaux, etc... Si les deux autres internationales ont reçu tant d'appui du Sionisme international, on peut dire q~e l'État d'Israël est l'enfant de Moscou et de Lake Success, qui se sont livré un duel de zèle et de vitesse pour gagner le mérite de l'avoir bâti, proclamé et reconnu.

Si le Sionisme international a recouvert d'opprobre et marqué du sceau de l'infamie les pays qui sont restés neutres durant la dernière guerre, son État d'Israël vient de proclamer comme honneur et vertu le fait que, si une Troisième Guerre mondiale éclate, il restera absolument neutre et n'aidera ni les pays communistes ni les pays anti-communistes. Cela signifie que Jérusalem verra d'un oeil froid, et peut-être heureux, les bombes atomiques tomber sur le Kremlin aussi bien que sur Lake Success qui, comme aspirants-centres du monde, ne peuvent être que des compétiteurs ennuyeux aussi longtemps qu'ils n'auront pas subi le sort de Berlin.
À la dernière session plénière du Canadian Jewish Congress (1947), le très brillant chef sioniste Dr Nahum Goldmann déclarait que le Sionisme ne désirait pas la Palestine tant à cause de sa signification biblique ou judaïque que parce qu'elle forme le centre stratégique mondial et surtout le centre inévitable du pouvoir politique mondial, tant par sa position géographique, que par les incalculables richesses renfermées dans son sous-sol. C'est une autre confirmation, par une incontestable autorité, que Jérusalem entend disputer à Moscou et New York (où elle a déjà tant d'influence) le siège du pouvoir politique mondial.

La stratégie idéologique et les manoeuvres de ces trois grandes internationales converg~nt vers un même centre, une même fin, un aboutissement identique, la réalisation d'un même rêve, avec seulement des variantes sur l'identité du groupe qui tiendra dans ses mains le spectre mondial. Tous les évènements internationaux sont en fonction de ces vastes manoeuvres; leur signification apparaîtra avec plus de clarté et plus de précision durant les deux prochaines années. Parce que toutes trois se sont attaquées à la Loi naturelle elle- même, qui ne peut être vaincue et qui se venge d'autant plus cruellement qu'elle a été violée fortement, aucune des trois ne gagnera la course ni n'atteindra son but; toutes trois courent à un effroyable désastre et, même quand elles le verront clairement, il leur sera impossible de freiner l'impétueux élan qui les entraîne.

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