4 Avril 1959: SUPRÊME SACRÉE CONGRÉGATION DU SAINT-OFFICE:
61. «On a demandé à cette suprême sacrée congrégation si, dans les élections des représentants du peuple, il est permis aux citoyens catholiques de donner leur voix aux partis ou aux candidats qui, bien qu'ils ne professent pas de principes en opposition avec la doctrine catholique ou s'attribuent même la qualification de chrétiens, s'unissent toutefois en fait aux communistes et les favorisent par leur action. Le mercredi 25 mars 1959, les Éminentissimes et Révérendissimes cardinaux préposés à la défense de la foi et des mœurs ont décrété qu'il fallait répondre négativement selon le décret du Saint-Office du 1er juillet 1949, no. 1 (A.A.S. vol. XLI, 1949, p. 334).
«Le jeudi 2 avril de la même année, SS. Jean XXIII, Pape par la Divine Providence, au cours de l'audience accordée à l'Éminentissime et Révérendissime cardinal pro-secrétaire du Saint-Office, a approuvé cette résolution des Éminentissimes cardinaux et en a ordonné la publication.
Donné à Rome, au palais du Saint-Office, le 4 avril 1959.
29 juin 1959: Encyclique AD PETRI CATHEDRAM:
62. «Ceux qui s'efforcent de défendre les droits des prolétaires possèdent déjà dans la doctrine sociale chrétienne des règles sûres et bien définies, qui, si elles sont correctement mises en pratique, assureront une sauvegarde suffisante de ces mêmes droits.
63. «C'est pourquoi ces hommes ne doivent jamais se tourner vers les fauteurs d'une doctrine réprouvée par l'Église. S'il est vrai qu'ils les attirent par des promesses trompeuses, en réalité cependant, partout où ils sont au pouvoir, ils s'efforcent avec une folle audace d'arracher du cœur des citoyens les biens suprêmes de l'âme, la foi chrétienne, l'espérance chrétienne, la loi chrétienne, et même, ce que l'on estime le plus dans le monde d'aujourd'hui et dans la civilisation moderne, ils le restreignent ou le suppriment complètement, et ils vont jusqu'à s'efforcer de ruiner les fondements de la civilisation chrétienne.
64. «Ceux donc qui veulent réellement conserver le nom de chrétien ont le TRÈS GRAVE DEVOIR DE CONSCIENCE de se tenir ABSOLUMENT à l'écart de ces doctrines trompeuses que Nos prédécesseurs, particulièrement Pie XI et Pie XII, ont réprouvées et QUE Nous RÉPROUVONS DE NOUVEAU.»