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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

dimanche, septembre 14, 2008

DEUXIÈME PARTIE
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l'église dans
le plan du pacte
synarchique

LES TENTATIVES
DE RAPPROCHEMENT
ÉGLISE-FRANC-MAÇONNERIE
(1920-1963)

CHAPITRE V

LES ENTRETIENS D'AIX-LA-CHAPELLE


NAISSANCE DU MOUVEMENT SYNARCHIQUE

En 1922, le Mouvement synarchique prend naissance en France, en même temps que son semblable, le mouvement Pan-Européen, né à Vienne sous l'impulsion du Comte de Coudenhove-Kalergi. Dans l'un et l'autre, même inspiration: l'un et l'autre, modèles d'organisation pour la diffusion discrète des principes de l'ORDRE NOUVEAU", d'abord au sein des maçonneries, ensuite dans le monde profane:
L'ère synarchiste impériale commence pour la France et par la France pour le monde (7).

La synarchie, on l'a dit, ne se limite pas à l'ambition de rassembler en un bloc monolithique les forces politiques, économiques et sociales de la nation. Pour mettre en condition les individus, il lui faut intégrer toutes les tendances d'esprit, culturelles et religieuses. Cette révolution silencieuse, mais réelle et totale, se réclamant d'une technicité rigoureuse, doit ignorer

la défense des privilèges ecclésiastiques mobiliaires, bourgeois, traditionnels ou récemment acquis" de même que la subversion aveugle des forces du pays pour l'instauration de nouveaux privilèges prolétariens (7).

Ni gauche ni droite... séduction de la voie moyenne!... Mais aussi rideau de fumée derrière lequel on dissimule la manœuvre!

Sur le plan international, le Fédéralisme, dans l'ordre économique, un socialisme technocratique commun dénominateur du communisme et du capitalisme scientifiquement conjugués, nous éviteront la révolution de la rue; la révolution dans les esprits s'accomplira par la réduction de toutes les valeurs à un autre commun dénominateur : le NOUVEL HUMANISME" ou encore l'HUMANISME INTÉGRAL qui cachera les traditionnelles visées de la contre Église. Mais la mise en place du système, suppose, avant l'intégration des éléments sociaux et culturels dûment malaxés, la désintégration des cadres traditionnels et eux seuls d'abord, parce que ce sont ceux-là qui existent. C'est l'application du vieil adage rose-croix:

Solve, Coagula,

c'est-à-dire:

Dissous et puis rassemble.


Au point de vue spirituel, l'entreprise s'avère délicate. Les basses maçonneries elles-mêmes, celles de la Grande Loge de France et du Grand Orient de France n'y sont pas préparées. Elles s'arrêtent encore à une furieuse offensive contre l'Église vis-à-vis de laquelle la grande guerre de 1914-1918 a pacifié les esprits. Après l'armistice, l'élection du Bloc National, de la Chambre bleu horizon, comme on dit, est un signe efficace d'une compréhension mutuelle au niveau de la nation qui rend possible une renaissance religieuse déjà visible. Tel n'est le goût ni de la Grande-Loge ni du Grand Orient.

N'hésitons plus à faire la guerre à toutes les religions!,


dit la première en son convent de 1922.

Reprenons l'âpre combat de toujours au cri renouvelé de Voltaire: «Écrasons l'infâme!»,


ajoute le second la même année. Ces déclarations de guerre ne sont pas platoniques.

Après la chute du Bloc national, la reprise des luttes d'autrefois contrel'école libre, pour l'école unique, contre les religieux rentrés en France, amènent d'ailleurs des résultats utiles par la division qu'elles sèment tout autant que par l'impulsion donnée à la politique d'extrême gauche et à l'internationalisme grandissant. La désagrégation de tout jusqu'à la guerre de 1940 suit une voie descendante, jalonnée par les désaccords des anciens alliés, par les troubles communistes, le Front Populaire etc.

Cependant, la tâche la plus ardue est de faire comprendre aux maçonneries bleues le jeu subtil de l'intégration de l'Église dans le système et celui-ci pose à la fois la nécessité de désunir les catholiques tout en tendant la main à l'Église. Cette nécessité est d'autant plus pressante qu'il incombe à la synarchie de faire disparaître dès maintenant, afin de favoriser dans l'avenir de fructueux contacts, la méfiance légitime qui pèse encore sur la Franc-Maçonnerie. Certes, ce travail délicat ne peut être confié qu'avec circonspection à des Frères de la maçonnerie bleue dont les combinaisons journalières avec la politique soulèvent et vont soulever encore quelques scandales dont il faudra d'ailleurs savoir profiter pour les amener à plus de souplesse. Avec raison, le Maître, Saint-Yves d'Alveydre, avait écrit dans la Mission des Juifs:

Si l'on livrait aux mains des maçons et des badauds le plan architectural et son exécution, jamais le monument ne s'achèverait!

C'est donc dans le cercle très fermé des sectes comme le Martinisme ou des Maçonneries de hauts grades tel le Suprême Conseil de France, que s'élabore la tactique. Quelques années encore seront nécessaires avant que n'émergent les grandes lignes du système sous la forme de la politique internationale du pacte de Locarno, d'un planisme économique avec ses ententes industrielles, ses offices d'organisation du travail et, au point de vue religieux, d'un spiritualisme œcuménique par delà les religions. Mais déjà le travail souterrain se poursuit selon la double méthode de la dislocation et des rapprochements. Le progressisme annoncé par Roca va se dresser en face de la tradition.

Dès la même époque, en 1921, circule sous le manteau dans les milieux modernistes un mémoire anonyme: Le Mémoire sur la Sapinière, qui va devenir le cheval de bataille des catholiques passionnés pour un Ordre nouveau au nom duquel on déplore les retards de l'Église et l'urgence de la mettre dans le sens de l'Histoire. On y découvre pour la première fois l'existence d'un complot intégriste d'après des photocopies de documents dont on ne peut dire d'une manière certaine en quelles mains ont échoué les originaux. L'histoire est assez connue pour que nous ne nous y arrêtions pas. Mais deux ans plus tard, dans une revue: Le mouvement des idées et des faits, nouvellement créée par l'Abbé Lugan, la publication du Mémoire attire d'autant plus l'attention qu'une large diffusion dans les milieux ecclésiastiques n'y provoque pas seulement un éveil de sympathies vers la gauche, un esprit de division assez agressif, mais aussi un rassemblement des modernistes pratiques. Ceux-ci sans plus aborder de front les thèses condamnées par Saint Pie X, portent leur effort à l'appui de la démocratie chrétienne contre ceux qu'à la suite de Louis Canet, alias Nicolas Fontaine dans son ouvrage Saint Siège, Catholiques intégraux et Action Française, inspiré d'ailleurs par le Quai d'Orsay, on voudra couvrir d'une égale confusion comme ennemis du progrès et oppresseurs attardés de l'Église qu'ils ont voulu jusqu'ici tenir dans leurs rets.


«LA FRANC-MAÇONNERIE EST UN MYTHE»

Nous n'aurions pas eu lieu de mentionner le Mémoire, si quelques circonstances de cette affaire ne ramenaient notre attention vers le nouveau christianisme des sociétés secrètes. Non pas que l'Abbé Lugan, fondateur et directeur du Mouvement des idées et des faits en fut un adepte, mais parce que dès 1910 nous le voyons collaborer aux Entretiens idéalistes fondés quatre ans plus tôt par Paul Vulliaud. Paul Vulliaud qui multipliait ses professions de foi catholique, étalait dans sa revue et dans les cours-conférences qu'il prononçait à la Société théosophique un ésotérisme chrétien au plus proche de la gnose; il réunissait ses amis et collaborateurs dans la "Confrérie rosicrucienne de la Rosace", qui se donnait à l'art religieux. Paul Vulliaud n'était pas, sur bien des points, éloigné des théories de Victor Blanchard, président avec le Mage Papus, les Congrès de l'Alliance spiritualiste et qui allait devenir après la guerre le grand maître de l'Ordre Martiniste et Synarchique. Les pages des Entretiens idéalistes étaient donc en 1910 largement ouvertes à l'Abbé Lugan. Quelle ironie des choses! Ce prêtre apportant le concours de sa plume et le prestige de son sacerdoce à une revue ésotérique pour ses campagnes en faveur de la démocratie, ce prêtre qui n'allait pas tarder à entrer en composition avec des Francs-maçons dans une union de libres penseurs et libres croyants, insérait dans sa propre revue, en 1923, un mémoire anonyme accusant des catholiques qu'on appellera "intégristes", de former eux-mêmes une société secrète! Il est vrai que l'exploitation de ce coup audacieux devait marquer des points. Parmi les plus visés, Monseigneur Jouin et sa savante Revue internationale des Sociétés Secrètes", qui ne cessaient depuis 1912 de dénoncer le complot - le vrai celui-là - de la maçonnerie contre l'Église et ses infiltrations en milieu catholique, étaient alors l'objet de ce retournement de la vérité. Si ces anti-maçons, n'étaient que sectaires, bourrés de partis-pris, partisans, ligués contre les loges, n'était-il pas temps de faire cesser ce scandale? Et voilà justifié l'amorce de tentatives de rapprochement entre l'Église et la Franc-Maçonnerie... calomniée!

À côté du Père Desbuquois, Directeur de l'Action populaire de Reims qui passait pour être sinon l'auteur du Mémoire du moins pour avoir donné les photocopies des documents au rédacteur, il y avait un de ses amis et collaborateurs, le Père Berteloot, comme lui de la Compagnie de Jésus. Les contacts habituels de ce dernier, depuis 1907 et peut-être avant, avec des Frères de différentes Loges, l'induisaient à penser que tous n'étaient pas des sectaires anticléricaux, que beaucoup s'égaraient de bonne foi dans l'idéalisme humanitaire, que certains même par leurs qualités naturelles et leurs œuvres, loin de mériter personnellement les accusations portées contre l'ordre maçonnique avaient droit à des égards. Jusqu'ici pas d'erreur. Léon XIII l'avait reconnu; l'expérience l'atteste. Mais, comme presque tous les ecclésiastiques fourvoyés dans ce genre de relations, il en retirait l'illusion de l'utilité des tentatives de réconciliation de l'Église avec la Maçonnerie. Il oubliait que le secret de grade en grade permet à celle-ci de cacher, même à ses membres, les desseins de ses plus hautes instances!

Naïveté? En partie; mais aussi irénique (I) obsession d'une plus grande Église composant avec le socialisme, la démocratie du Sillon, tous les spiritualistes, qu'ils le soient à la manière d'Oswald Wirth, du mahatma Gandhi ou autrement. Parallèlement à la dégradation des principes sociaux qui va bientôt muer en anarchie progressiste, les sympathies d'un Berteloot pour le rite écossais de la Grande Loge de France, ajoutées au discrédit diffamatoire jeté sur la Revue Internationale des Sociétés Secrètes de Monseigneur Jouin, crée déjà le préjugé favorable et les Hauts Grades attendent de ce retournement de l'opinion, un prochain succès de leur plan. En 1924, LA VIE CATHOLIQUE à peine fondée, on peut lire dans son numéro 3 du 18 Octobre sous la plume de Francisque Gay:

La Franc-Maçonnerie est un mythe. Je n'y crois pas plus qu'aux ténébreux complots de la Congrégation du temps de Charles X ou au tir à la cible des R.R.P.P. Jésuites dans les caves de Montrouge.



LES ENTRETIENS D'AIX-LA-CHAPELLE

La Vie Catholique" commençait sa carrière en trompant son monde avec un souverain mépris des encycliques pontificales et de la réalité. Deux ans à peine après cet article, la grande idée du rapprochement entre l'Église et la Franc-Maçonnerie, en devenant publique, allait confirmer des rapports plus anciens.
Le Père Gruber avait depuis longtemps la réputation d'être un des spécialistes les mieux informés des choses maçonniques. Mais suffit-il d'une information, si vaste soit-elle, quand la méthode pour en juger pèche par quelque endroit? Déjà, dans l'affaire Leo Taxil (II), s'il s'était élevé non sans raison contre l'extravagante présentation de diableries dans les Loges; il n'avait cependant pas bien entrevu la politique alors suivie par les sociétés secrètes.

Comment le P. Gruber pouvait-il en cette matière, s'en tenir aux seuls documents avoués, alors qu'il reconnaissait lui-même l'étendue, la rigueur du secret maçonnique, son incompatibilité avec la morale chrétienne? N'a-t-il pas vu le surcroît de précaution que ce secret impose au chercheur de la vérité? On comprend le désaccord courtois que lui signifia Monseigneur Jouin dans la Revue Internationale des Sociétés Secrètes; on demeure étonné, quelles qu'aient été ses intentions apostoliques, de cette insolite confiance dans les Hautes-maçonneries; on regrette que, sans protester, il ait laissé celles-ci claironner que l'Église opérait vis-à-vis d'elles une conversion. C'est en 1928, par la FRANKFURTER ZEITUNG qu'on apprit que depuis 1926 se tenaient à Aix-la-Chapelle des Conférences sur un rapprochement catholico-maçonnique entre de Hauts dignitaires et les Pères Gruber et Mukermann tous deux de la Compagnie de Jésus. Ces discussions avaient pour thème principal l'opportunité de mettre fin aux polémiques entre catholiques et franc-maçons et même de coopérer à la lutte contre le communisme. Aux frères qui lui reprochaient d'aller à Canossa le Frère-Maçon Reichl, l'un des principaux interlocuteurs répondait:

La maçonnerie exprime aujourd'hui l'ardent désir de collaborer avec l'Église contre les dangereuses forces de la révolution qui sont à l'heure présente les partis radicaux, anarchistes, nihilistes, bolchevistes.


D'après ce Grand Maître on semblait aller plus loin qu'un simple Cessez le feu et peut être, de ce côté-ci de la frontière, le Frère-Maçon Brenier, président du Grand Orient de France, l'entendait-il ainsi lorsque parlant à Mulhouse lè 27 Mai 1929, d'un projet de Concordat - ce qui est tout autre chose - il précisait lourdement:

Pendant deux siècles, notre plus dangereuse ennemie fut l'Église; il semble maintenant qu'elle reconnaisse s'être trompée de route!

Peu importe que chacune des parties ait été accusée d'aller à Canossa ou qu'on se soit juré comme au théâtre une alliance éternelle dans la lutte côntre le communisme, que d'ailleurs la Franc-Maçonnerie par d'autres voies, par d'autres loges, soutenait efficacement, tandis que le progressisme chrétien lui facilitait la tâche. Ce qui doit attirer notre attention, ce sont les partenaires assemblés à Aix-la-Chapelle.

D'un côté le Frère-Maçon Curt Reichl, membre du suprême conseil d'Autriche, le Frère-Maçon Eugène Lennhoff, Grand Maître de la Grande Loge autrichienne et le Frère-Maçon Ossian Lang, secrétaire général de la Grande Loge de New-York comptant 340 000 membres, délégués aux rendez-vous; en face d'eux les Peres Gruber et Mukermann qui donnèrent sans doute l'impression de se croire munis d'un mandat, car le Frère-Maçon Lantoine, secrétaire de la Grande Loge de France, s'empressait d'exploiter leur présence à sa façon:

Ne croyons pas que le P. Gruber dans sa lettre ainsi que dans sa rencontre avec les Francs-Maçons d’Aix-la-Chapelle ait obéi à sa personnelle inspiration. Un Jésuite ne se permet point et ne peut se permettre de telles initiatives. Il avait derrière lui les chefs de son Ordre et, j'ose l’espérer, une autorité plus éclatante encore. En effet, loin de désavouer une telle politique, la «Civilta cattolica» de Rome et les «Études» de Paris la soutinrent avec la délicatesse de touche que réclame la profession.

(Lettre au Souverain Pontife - page 61)


Il apparaît en tous cas qu'à cette époque, l'initiative d'un mouvement de rapprochement appartient à un groupe de Pères de la Compagnie de Jésus et à de très hauts dignitaires de la maçonnerie du Rite Ecossais Ancien et Accepté. Aux Pères Gruber et Mukermann, il faut ajouter le P. Gierens de Brême et le P. Macé en France, dont les déclarations à la presse répondent en écho aux entretiens d'Aix-Ia-Chapelle. En face d'eux les trois représentants des Suprêmes Conseils agitent pour les intéresser la croyance de leur obédience au Grand Architecte de l'Univers, fétiche polyvalent pour toutes les religions, même lucifériennes, et font grand état de la Bible à la manière des hauts initiés, désoccultant à grand bruit leur inquiétant spiritualisme.

De telles démarches, une fois rendues publiques, ne manquent pas d'effet dans le monde profane. Le Frère-Maçon Marc Rucart dans la Volonté du 6 Août se prend à espérer un prochain apaisement entre les catholiques et le parti radical que l'on sait être le parti quasi-officiel de la Maçonnerie en France, mais cette tactique de pacification sur le forum, nécessaire à l'avancement du système ne pourra prendre effet que plus tard. Dans le présent, on peut déjà faire état d'une nouveauté en apparence peu importante, quoique significative de l'élan donné au mouvement. C'est L'UNION DES LIBRES PENSEURS ET LIBRES CROYANTS où l'on remarque les Frères-Maçons Ferdinand Buisson et Pécault, deux vétérans de la laïcité agressive qui s'y trouvent tout à coup miraculeusement adoucis, avec Gide, Guignebert, et encore les Frère-Maçons Lantoine du Rite écossais (Grande Loge de l"rance) et Lebey, ancien président du Grand Orient de France. En leur compagnie, nous ne nous étonnons pas de voir l’Abbé Lugan, l'Abbé Viollet et Marc Sangnier. Comme par hasard, cette union se forma après la parution, en 1926, d'un livre du Frère-Maçon Izoulet, professeur au Collège de France, intitulé: Paris Capitale des religions. Dans ce livre, il préconisait la formation d'un Cartel des croyances.

Nous arrivons donc à un moment où les mises en garde pontificales touchant la Maçonnerie, la vigilance catholique, la vigueur des principes et l'esprit des concessions futures vont aller se mêlant dans une sorte de vision progressiste, de fondu-enchaîné:

Chez nous il se prépare un LOCARNO DES CONSCIENCES qui ne sera pas le résultat d'une bataille méchante laissant après elle des vainqueurs et des vaincus, mais un loyal accord par lequel les belligérants d'hier... SCELLERAIENT D'UNE FAÇON DÉFINITIVE LE PACTE D'APAISEMENT ET DE LIBÉRATION .

(La Croix 11 Sept. 1929)

L'Abbé Desgranges signant ces lignes croyait-il si bien dire?

Le chemin était libre en effet pour l'offensive synarchique dont le pacte fondamental allait donner la formule de l'Ordre nouveau technocratique et intégrationniste.

Notes:

(7) Pacte synarchique.

(I) Irénée (saint), né probablement à Smyrne vers 125, évêque de Lyon, successeur de saint Pothin, martyr entre 202 et 208; auteur d'un Traité contre les hérésies. Il est, au point de vue de la pensée chrétienne, le trait d'union entre l'Orient et l'Occident. - Fête le 28 juin.

irénées (du grec eirênê, paix). Histoire grecque. Fonctions des rois de Sparte, en temps de paix.

irénique, terme dogmatique chrétien. Livres iréniques, livres destinés à pacifier les discordes entre les opinions chrétiennes des premiers siècles.

(II) La Franc-Maçonnerie jure par tous les saints que Leo Taxil est l’auteur d’un canular. Il aurait, selon les dires de la secte, pour rendre son canular plus crédible, mélangé des éléments réellement tirés des rituels maçonniques avec des déformations de son invention. Le plus drôle de l’argumentation maçonnique, c’est que l’occultiste Eliphas Levi aurait imaginé en 1854 le «Baphomet» de toutes pièces, et que Leo Taxil aurait changé l’agneau pascal par un bouc. La Franc-Maçonnerie nous rappelle la série Batman et Robin, pour la télévision. Batman a toujours un bat-joujou pour toutes les occasions: bat-ceinture bourrée de bat-objets, etc. La Franc-Maçonnerie possède une «bap-homet-ceinture», bourrée de bap-mensonges et de bap-meurtres si nécessaire. Comme Batman et Robin, les Bapmen méprisent le commissaire de police Gordon et le chef de police O’Hara, qui ne sont que des faire-valoir pour nos intrépides jeunes gens. Ces deux «imbéciles», selon ce qu’en pensent les Bapmen, sont le Pape et le Magistère de l’Église Catholique. Il y a suffisamment de preuves documentées et de témoignages de différentes sources pour défaire les prétentions maçonniques. Les maçons, au départ, font le serment du secret. Pourquoi et comment divulgueraient-ils la vérité sur leurs rites secrets? Tous les criminels en prison sont innocents; ils sont là par erreur judiciaire ou parce que quelqu’un leur en veut...

Le gouvernement du Québec, sous les ordres et la supervision du Mouvement Laïque Québécois, une branche du Mouvement Laïque Français, lu-même une branche externe de la Franc-Maçonnerie, a mis en place une politique rendant les cours des grandes religions obligatoires de l’école primaire au lycée. Le même gouvernement a aboli, contre le gré des Protestants et des Catholiques, les commissions scolaires protestantes et catholiques. La Franc-Maçonnerie a même orchestré un changement à la Constitution du Canada, qui exige un accord des privinces et du gouvernement central. Le Parlement canadien a trahi les règles en passant oute cette règle et en changeant la Constition par un vote simple à la Chambre des communes à Ottawa. C’est ce qui se passe présentement en 2008. Il faut aussi dire que cette décision de rendre ces cours des religions obligatoires a été prise quelques semaines après que le Premier ministre du Québec, Jean Charest, suivi d’une brochette de politiciens, se soient agenouillés devant les Francs-Maçons aux États-Unies. Nous parlons de la secte des Shriners. Ils voulaient fermer leur hôpital pour enfant à Montréal et le déménager en Ontario. Quand nos politiciens sont revenus de leur visite «papale», ils étaient fiers, ainsi que la secte, de déclarer que l’hôpital resterait à Montréal. Le seul hic, c’est que nos valeureux jeunes gens n’ont jamais expliqué, ni la secte d’ailleurs, ce qui motivait leur changement de bap-cap. Probablement le changement de la bap-cape de Bapman...

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