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lundi, février 18, 2008


LE JOURNAL DE MONTRÉAL
LUNDI LE 18 FÉVRIER 2008
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Paul Gérin-Lajoie frappe encore

Paul Gérin-Lajoie s'est adressé aux médias, hier, pour exprimer sa ferme opposition à l'abolition des commissions scolaires.

COMMISSIONS SCOLAIRES
Indispensables

Paul Gérin-Lajoie sort d'un silence de 30 ans

PC L'ancien ministre de l'Éducation, Paul Gérin-Lajoie, est sorti de son mutisme politique, hier, pour la première fois en 30 ans, afin de prendre la défense des commissions scolaires, au coeur d'un débat sur leur abolition.

À quelques jours du Forum sur la démocratie et la gouvernance des commissions scolaires organisé par la ministre Michèle Courchesne, mercredi et jeudi, M. Gérin-Lajoie a dit, en conférence de presse, dans un hôtel montréalais, que l'idée d'abolir les commissions scolaires était «sans bon sens» et que la qualité de l'enseignement s'en trouverait «sacrifiée».

«On a tort, de nos jours, de remettre en cause leur existence, a-t-il énoncé dans un texte. Elles constituent la clé de notre autonomie québécoise!»

Le débat actuel sur l'abolition des commissions scolaires a cours depuis que l'ADQ a lancé l'idée en pleine campagne électorale l'an dernier.

De surcroît, la très faible participation aux élections scolaires de l'automne dernier a relancé la question.

Il y a 30 ans, en 1977, M. Gérin-Lajoie créait la fondation qui porte son nom et s'astreignait à un deyoir de réserve en politique - facteur de désunion selon ses mots - pour unir les Québécois dans sa mission d'alphabétisation.

Toutefois, puisque «la situation actuelle est très grave», le premier titulaire du ministère de l'Education, désormais âgé de 87 ans, a offert à la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) de prendre position publiquement.

«Je pense qu'en éducation, il faut être constamment sur le qui-vive», a-t-il commenté pour justifier son retour.

Nouveau-Brunswick

Au dire de cet observateur toujours attentif du monde de l'éducation, la disparition du régime actuel d'administration m scolaire créerait un système centralisé soumis «au contrôle éloigné du gouverre nement», à l'instar de l'expérience du
Nouveau-Brunswick, qui avait éliminé les conseils scolaires dans les années le 1990.
Mal lui en prit, il avait fallu les rétablir quelques années plus tard, à la demande des citoyens.


«La population en réclamerait la ré-installation rapidement, a argué M. Gérin-Lajoie. Je vous mets au défi de montrer que des fonctionnaires relevant de Québec et prenant leurs instructions de Québec pourraient répondre aux besoins de la population. ( ... ) Qui serait sacrifié? La qualité même de l'enseignement, bien sûr, son adaptation au milieu.»

Car les commissions scolaires jouent un «rôle stratégique» en éducation primaire et secondaire, au chapitre de la qualité de l'enseignement, et aussi en ce qui a trait au maillage de l'enseignement et des besoins du milieu, a-t-il expliqué.
De même, les problèmes locaux, tels que la qualité du français, le taxage, le décrochage, les élèves en difficultés, doivent être réglés par les instances locales.

Détérioration du français

Paul Gérin-Lajoie en a également profité pour dénoncer la détérioration de l'enseignement du français.

«Je suis très fâché de voir que le ministère de l'Éducation, au cours des années, diminue ses exigences à l'égard du français», a-t-il fait savoir, faisant notamment référence à la liste des mots que les élèves du primaire doivent apprendre.
«Je trouve que ça minimise les besoins de formation des jeunes. Je trouve qu'il faut être plus exigeant.»

II a critiqué le souci de toujours répondre aux préoccupations que soulèvent les enfants moins doués.


Ç’a, c’est le beau côté publique humaniste du Mouvement Laïque Français. En réalité Ti-Paul a toujours poursuivi les buts de la franc-maçonnerie, pas le bien des enfants.

De la façon dont parle le vieux maçon, la population était composée d’une bande d’ignares, et seulement les laïcistes étaient éclairés et instruits. Un bon exemple de l’intelligence éclairée se trouve à TQS avec Guy Fournier.
Si Ti-Paul veut sortir de la garde-robe, sortons donc quelques fantômes qui s’y trouvent!

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