24 Décembre 1942: RADIO-MESSAGE DE NOËL
«CON SEMPRE»:
45. «Toujours guidée par des motifs religieux, l'Église a condamné les divers systèmes du socialisme marxiste et elle les condamne encore aujourd'hui conformément à son devoir et à son droit permanent de préserver les hommes de courants et d'influences qui mettent en péril leur salut éternel mais aussi leur destinée terrestre.»
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2 Juin 1948: ALLOCUTION AU SACRÉ-COLLÈGE:
46. «Ce travail de c: sauvetage» doit s'étendre aussi aux trop nombreux dévoyés qui, tout en étant, du moins le pensent-ils, unis à Nos fils dévoués sur le terrain de la foi, s'en séparent pour se mettre à la suite de mouvements qui tendent effectivement à laïciser et déchristianiser toute la vie privée et publique. Quand même vaudrait pour eux la divine parole «Père, pardonnez-leur car ils ne savent ce qu'ils font.» (Luc, XXIII, 34), cela ne changerait en rien le caractère objectivement pernicieux de leur conduite. Ils se forment une double conscience dans la mesure où, tandis qu'ils prétendent demeurer membres de la communauté chrétienne, ils militent en même temps comme troupes auxiliaires dans les rangs des MARXISTES NÉGATEURS DE DIEU. Or, précisément, cette duplicité en ce dédoublement menace de faire d'eux, tôt ou tard, une tumeur dans le sein même de la chrétienté.»
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47. 1er Juillet 1949: DÉCRET DU SAINT-OFFICE interdisant «non seulement l'adhésion au communisme athée, mais encore toute activité qui pourrait le favoriser».
4 Septembre 1949: RADIO-MESSAGE AU KATHOLIKENTAG ALLEMAND:
48. «Il faut mettre tout en œuvre pour empêcher le monde des travailleurs de sombrer dans un matérialisme athée. Lorsque récemment on a tiré entre la foi chrétienne et le communisme athée une ligne de séparation qu'aucun catholique ne doit franchir, on l'a fait dans l'unique dessein d'élever une digue contre l'ATHÉISME MARXISTE et de sauver ainsi, non seulement la classe des travailleurs, mais la collectivité tout entière.»
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23 Septembre 1950: Exhortation MENTI NOSTRAE sur la sainteté de la vie sacerdotale:
49. «Il y a aujourd'hui des prêtres non seulement inquiets, mais aussi décontenancés et indécis en face des machinations des communistes... Mais le Siège apostolique, par de récents documents relatifs à ce sujet, a indiqué clairement la voie à suivre par tous; personne ne doit ]a quitter s'il ne veut pas manquer à son devoir.»
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14 Septembre 1952: RADIO-MESSAGE AU KATHOLIKENTAG AUTRICHIEN:
50. «La lutte de classes doit être dépassée... (elle) ne saurait jamais être un objectif de la doctrine sociale catholique... Il faut empêcher la personne et la famille de se laisser entraîner dans l'abîme où tend à la jeter la socialisation de toutes choses, socialisation au terme de laquelle la terrifiante image du Léviathan deviendrait une horrible réalité.»
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51. L'Assemblée générale de la Suprême Sacrée Congrégation du Saint-Office, N.N.S.S. les Éminentissimes et Révérendissimes Cardinaux préposés à la sauvegarde de la foi et des mœurs, après avoir pris l'avis des Révérendissimes Messieurs les Consulteurs, ont condamné et prohibé:
- Le livre intitulé: Boleslav PUSECKI, Zagadnienia Istotne, Warszawa (Varsovie), «Pax», 1954.
- L'hebdomadaire intitulé. Dzis I Jutro, Varsovie.
Et le 24 de ce mois de cette année, SS. le Pape Pie XII par la divine Providence, a approuvé, confirmé et ordonné de publier la résolution des Éminentissimes qui lui était soumise.
Donné à Rome, au palais du Saint-Office le 28 juin 1955.
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8 Décembre 1955: LETTRE À L'ÉPISCOPAT POLONAIS:
52. «En ce qui concerne votre pays, il faut ajouter à cela l'activité croissante de ces amateurs de nouveautés qui prétendent à une union entre le faux progrès et la religion chrétienne, vidée des vérités et des principes qui lui sont propres. C'est pourquoi Nous déplorons vivement que dans ce pays certains s'immiscent injustement dans les choses qui ne les concernent pas. Négligeant les obligations de leur charge, ils entrent dans la bergerie non par la porte, mais par un autre point (cf. Joan X, 1). Ceux-là, Nous les invitons paternellement à ce que, obéissant aux ordres de l'autorité légitime, ils y trouvent leur propre bien et ne nuisent pas à la discipline et aux intérêts de la religion. Ce Nous est une grande douleur de voir, que, par leurs paroles ou leurs écrits imprimés, ils cherchent à contaminer les enseignements de la doctrine chrétienne par des opinions erronées qui sont diffusées et, d'une certaine façon, imposées. Tous doivent veiller avec plus de soin à ce que la lumière ne le cède pas aux ténèbres, mais que, purifiée dans ces mêmes ténèbres, elle brille un jour victorieusement.»
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24 Décembre 1955: MESSAGE DE NOËL:
53. «Quiconque, dans cette époque industrielle, accuse à juste titre le COMMUNISME d'avoir privé de leur liberté les peuples qu'il domine ne devrait pas omettre de noter que, même dans l'autre partie du monde, la liberté sera une possession bien douteuse, si la sécurité de l'homme ne dérive plus de structures correspondant À SA VRAIE NATURE.»
54. «La croyance erronée qui fait reposer le salut dans un progrès toujours croissant de la production sociale est une superstition, peut-être l'unique de notre temps industriel rationaliste, mais elle est aussi la plus dangereuse car elle semble estimer impossibles les crises économiques, qui comportent toujours le risque d'un retour à la dictature.»
55. «En outre, cette superstition n'est pas non plus capable de dresser un rempart solide contre le communisme parce qu'elle est partagée par la partie communiste et même par de nombreux non-communistes. Dans cette croyance erronée, les deux parties se rencontrent en établissant ainsi, un ACCORD TACITE qui peut induire les prétendus réalistes de l'Ouest à rêver de la possibilité d'une véritable coexistence.»
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56. «Nous REPOUSSONS LE COMMUNISME EN TANT QUE SYSTÈME SOCIAL en vertu de la doctrine chrétienne et Nous devons affirmer particulièrement les fondements du droit naturel. Pour la même raison, Nous repoussons l'opinion suivant laquelle le chrétien devrait regarder aujourd'hui le communisme comme un phénomène ou une étape dans le cours de l'Histoire, comme un «moment» nécessaire de l'évolution de celle-ci, et par conséquent, l'accepter comme décrété par la Providence divine.»
57. «Nous avertissons les chrétiens de l'âge industriel actuel... de ne pas se contenter d'un anticommunisme fondé sur le principe et sur la défense d'une liberté vide de tout contenu, mais Nous les exhortons plutôt à édifier une société dans laquelle la sécurité de l'homme repose sur l'ordre moral que reflète la véritable nature humaine.»
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15 Janvier 1956: Condamnation de IL DIBATTITO POLITICO:
58. «On juge opportun de prévenir les catholiques que Il Dibattito politico, hebdomadaire d'actualité avec commentaires - imprimé à Rome - doit être condamné, car, dans les problèmes qui sont de la compétence de l'Église, il suit une direction dangereuse et erronée; en soutenant systématiquement les positions d'obédience communiste.»
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5 Novembre 1956: Encyclique DATIS NUPERRIME:
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59. «Voici, coulant à nouveau dans les villes, les bourgs et les villages de la Hongrie, le sang des citoyens qui aspiraient de toute leur âme à une juste liberté, voici les institutions nationales à peine restaurées, à nouveau renversées et anéanties par la violence, et la servitude imposée par les armes de l'étranger à un peuple ensanglanté. Ces tragiques événements qui provoquent une indignation et une douleur extrême, non seulement chez tous les catholiques mais dans l'ensemble des nations libres, Nous ne pouvons ,dans la conscience de Notre charge Nous empêcher de les condamner et de les déplorer.»
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18 Novembre 1956: ALLOCUTION À UN PÈLERINAGE D'OUVRIERS ITALIENS:
60. «Nous avons observé que l'ennemi du genre humain est à la fois un et innombrable. Aujourd'hui, il se présente avec un visage bien défini et un nom bien connu. Il aligne ses troupes sur un vaste front et combat sans exclure un seul moyen, ni épargner un seul coup. Soit par l'habileté avec laquelle, il masque SA TACTIQUE et cache SA STRATÉGIE, soit par la peur qu'il a su inspirer, ainsi que par les espérances qu'il a suscitées, le MARXISME ATHÉE a pénétré parmi vos rangs et il est toujours bien solide sur ses positions. Notre cœur est inquiet et les larmes Nous viennent aux yeux chaque fois que Nous Nous demandons comment sont encore possibles pareil acquiescement et pareille obstination dans une notable partie des masses ouvrières pourtant si bonnes.»
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Notes:
(8) Léviathan, monstre dont il est question dans la Bible, au Livre de Job (III. 8) et dont le nom est passé dans la langue pour désigner quelque chose de colossale et de monstrueux.
