Les Relations sont indiquées par des chiffres plus noirs et plus gros; la page, par un chiffre ordinaire.
Les chiffres qui sont precédés de trois points (...) sont des indications moins importantes, mais qui peuvent servir à ceux qui font des recherches; il faut remarquer qu'ils n'ont aucun rapport a ce qui précède.
A
Abénaquis ou Abnaquiois, nation sauvage de la côte méridionale de la Nouvelle France, -viennent chercher le castor jusqu'aux Trois- Rivieres, 1637, 86;...1640, 35;...1641, 19; offrent satisfaction pour le meurtre de Makeabichtichiou, 47;...1643, 5; n'ont commerce qu'avec les Anglais, 20; renouent alliance avec les Algonquins, 1644, 4; demandent des missionnaires, et emmènent le P. Druillettes, 1646, 18 ; mission de l'Assomption, 1647, 51-56; viennent chercher le P. Druillettes une cinquième fois, 1650, 49; 1651, 14;... 1652, ruine des Français, 1652, 22-26; s'assemblent deux fois l'an à Coussinoc, 25; heureuses dispositions de ces peuples pour la foi, 26-32; leurs relations avec les missionnaires et les Français, 31; état des missions abénaquises, et leur étendue, 1660, 27; en guerre avec les Iroquois, 1661, 39; 1662, 1; alliés à la Nouvelle Angleterre, 1664, 36.
Acadie, pays des Souriquois, 1611, 2; son climat, 6; sa population, 15; M. de Razilly y est en grande estime, 1636, 41; les sauvages de ce pays portent une haine mortelle aux Betsiamites, 1646, 87; ce qui en reste aux Français, 1659, 7; le tremhlement de terre s'y fait sentir, 1663, 5.
Achiendasé, surnom iroquois du P. Jérôme Lalemant, 1639, 53; 1642, 26; devient le surnom générique du Supérieur des missions, 1654, 17; 1656, 13; 1657, 15.
Actodin, fils de Membertou, guéri par les Français en dépit des prédictions des sorciers, 1611, 18.
Adam (Nicolas), Père jésuite,-son arrivée à Quebec, 1636, 2; frappé de paralysie, 74; se retablit, 1637, 6; ce qu'il écrit de sa propre guérison, 86. repasse en Europe, 1641, 1.
Adam, (Jean), jeune français guéri miraculeusement, 1665, 15; 1667, 31.
Aénons, capitaine huron,-emmène le P. Châtelain, 1636, 65; veut attirer les missionnaires en son village, 123;...136;...son baptême, sa mort, 1637, 22, 88; on le soupçonnait d'avoir tué Et. Brûle, 65;... 114......132... 146...150.
Agnès de tous les Saints (Geneviève), jeune hospitalière, huronne de naissance,-son histoire, 1668, 23-27.
Agnié ou Annié et Anniégué, principal bourg des Agniers, 1656,3; 1658, 11; 1665,10.
Agniehronnons ou Agniers, l'une des cinq tribus iroquoises, 1635, 34; 1639, 70; 1640, 35; la seule, à proprement parler, ennemie des Français, 1641, 37-39;...1642, 83; ...1643, 61,62; les Hollandais leur fournissent des arquebuses, 62;...64; on fait la paix avec eux, 1646, 3; leur situation, 1648, 46; surprennent 300 Hurons de la bourgade de S. Ignace, 50; complotent, avec les Tsonnontouans, la ruine des Français, 1652, 36; essaient de surprendre les Trois-Rivières, 1653, 5-9; nombre de leurs bourgades, 1643, 64; 1653, 17; feinte négociation de paix, 1654, 2, 3,10; jaloux de ne pas avoir chez eux le P. Lemoine, 11; leur insolence et leur déloyauté, 34; 1655, 2; leur dureté engage les autres cantons à rechercher l'alliance des Français, 3; ne veulent point faire la paix avec les nations alliées, 1656, 2; appelés Iroquois inférieurs, 2; traversent l'ambassade des Tsonnontouans, 1657, 2; leur dessein sur les Hurons de l'île d'Orléans, 3,5, 19-21; ils y font une descente, 5; leur dépit de voir les Français établis à Onnontagué, 15; le P. Lemoine y établit la mission des Martyrs, 23; complotent, avec les Onnontagués, la ruine de la colonie de Gannentaa, 1658, 3; font un suprême effort pour attirer chez eux le reste des Hurons, 9; envoient un parti de guerre contre les sauvages de Tadoussac, et un autre contre les Outawais, 12; révolutions que ce canton a subies, 1660, 6; défont les Eriés, 7; enlèvent
une femme de la côte de Beaupré, et sont défaits en passant à la Pointe-Lévi, 31; opposés à la paix, 1661, 39; 1665, 11; mission St. Marie, 1668, 4-11; leurs villages sont au nombre de six, 10; malheurs que produit chèz eux l'ivrognerie, 12; le P. Jean Pierron y reste seul, 1669, 1; progrès de la foi chez aux, 4; ils présentent requête au gouverneur de Manhate pour qu'il empêche la vente des boissons fortes, 6; attaqués par les Mahingans, 1670, 23; état du christianisme parmi eux, 28.
Aguigueou, sagamo ou chef souriquois, 1611, 8.
Afochiendaguésé ou-té, capitaine onnontagué Voyez Sagochiendaguété.
Agrescoué, principale divinité des Iroquois, 1670, 42.
Ahaweté, cascade formée par la rivière Tethiroguen, 1656, 12.
Aharihon, fameux guerrier iroquois, 1656, 33.
Ahatsistari (Eustache), chef huron,-sa bravoure, 1642, 58 ; son baptême, 59; pris par les Iroquois, 1644, 71; sa mort 1647, 18.
Ahiarantouan, chef tsonnontouan, tué par les Agniers aux Trois-Rivières, 1657, 15, 16.
Ahouendoé ou Ile S. Joseph (auj. Christian island), 1649, 29; 1652, 10. Voyez la lettre S.
Ahriottaehronon, sauvages sédentaires, 1640, 35.
Aiandacé, séminariste huron, 1637, 66, 69; remonte en son pays, avec le P. Pierre Pijart, 94; repart pour Québec, un français le baptise en chemin, 1638, 58.
Aiguemortes (Sieur d'), tué par les Iroquois, 1666, 7.
Aiguillon (Madame la Duchesse d'), fondatrice de l'Hotel-Dieu de Québec, 1638, 2; 1639, 6; son dessein dans cette fondation, 9; obtient de l'archev. de Rouen deux Sœurs de la Miséricorde, de Dieppe, 1640, 2; elle obtient que le Cardinal de Richelieu protége le départ des vaisseaux, 3; promet de s'employer à faciliter un établissement sur la Riviere des Prairies (auj. l'Outawais), 38; approuve le dessein de bâtir à Sillery, 1646 24; fait présent d'un crucifix aux Hospitalières, 27; obtient du Cardinal de Richelieu du secours contre les Iroquois, 1672, 2; secourt la mission de Tadoussac, 1643, 32.
Ailleboust (Louis D') de Coulonge, gentilhomme de la Compagnie de Montréal,-arrive avec sa femme et sa belle sœur, 1643, 6; commandant à Montréal, 1646, 37;...51; fortifie cette ville contre les Iroquois, 1647, 7; donne des armes à quelques Algonquins de l'Ile, 14; nommé gouverneur à la place de M. de Montmagny, 1648, 2; consulte les chefs sauvages sur les moyens de réprimer ·l'ivrognerie parmi eux, 43; envoie du secours aux Hurons, 1649, 2; gouverneur par interim, 1658, 3; tient conseil sur le moyen de remédier aux désordres causés par les Iroquois, 10; ordonne qu'on arrête tous les Iroquois qu'on prendrait dans les habitations françaises, 11; assemble les Français et les Sauvages, et renvoie deux Iroquois au P. Lemoine à Agnié, 11; reçoit des lettres du même Père, 13; sa réponse aux ambassadeurs agniers, 13; remet les clefs du fort de Québec au vicomte d'Argenson, 17; c'est lui qui fit bâtir un fort aux Hurons dans Québec, 1660 14.
Ailleboust (Mademoiselle D'), 1646, 39; 1647, 8; nom que les Sauvages lui avaient donné, 11; tient sur les fonts du baptême une jeune femme iroquoise, 1671, 5.
Akhrakouaehronon, sauvages sédentaires de l'Amérique du Nord, 1640, 35.
Alain Yeon pilote malouin, 1611, 52.
Albanel (Charles), Père jésuite,-hiverne avec les Montagnais, 1661, 13; en mission à Tadoussac, 14; accompagne une expédition contre les Iroquois, 1666, 9; employé à Sillery, 1669, 23;présent que les Sauvages lui font, 23; en mission à Tadoussac, 1670, 7; se rend au pays des Papinachois, 12; puis chez les Oumamiwek, 13; fait le premier voyage à la Baie d'Hudson par le Saguenay, 1672, 43.
Albion (Nouvelle), 1611, 5.
Algonquins, primitivement Algoumekins, l'une des plus grandes nations de l'Amérique du Nord;-en guerre avec les Iroquois, 1633, 3; huit cents Algonquins s'approchent des Trois-Rivières pour se faire instruire, 1639, 12; leur pays, 55; une troupe d'Algonquins vient se refugier aux Trois-Rivières, 1640, 11, 37; quelques bandes d'Algonquins hivernent chaque année proche des Hurons, 94; expédition des Algonquins de l'Île et de la Petite Nation, 1641, 11; une bande d'Algonquins s'arrête à la nouvelle habitation de Montréal, 1642, 38; vie que mènent les peuplades algonquines, 93; leur Fête des Morts, 94-97; Algonquins d'en haut aussi difficiles à gouverner, que ceux d'en bas sont dociles, 1643, 46; disposés à se fixer à Montréal, 61; leur population portée à deux cent mille, 1644, 1; la paix renouée entre eux et les Abénaquis, 4; font la paix avec les Iroquois, 1645, 23-35; nations comprises sous la dénomination d'Algonquins, 1646, 34; la peur qu'ils ont des Iroquois les contraint de s'éloigner pour la chasse, 1648, 27; nations algonquines du Nord du lac Huron, 46; se réconcilient avec les Iroquois, 1654, 29; on découvre de nouvelles nations algonquines, 30; reçoivent une ambassade des Onnontagués; 1656, 5; nations algonquines du Nord et de l'Ouest, 1658, 19-23; ce que l'on a appris de leurs guerres anciennes avec les Agniers, 1660, 6; état des nations algonquines, 8-13; haine implacable des nations algonquines pour les nations iroquoises, 1663, 16; origine de leurs dernières querelles avec les Iroquois, 1670, 3; pourquoi on a appelé Outawais tous les Algonquins Supérieurs, 78.
Alibout ou Alibour. Voyez Ailleboust.
Alimibeg ou-bégon, lac qui se décharge dans le lac Supérieur, 1658, 20; 1667, 24; 1670, 93.
Alimibégouek, tribu kilistinon du lac Alimibeg, 1658, 21.
Alimoueskan ou Alimoueckan (Eustache), chef algonquin. Le baptême le change en un autre homme, 1644, 104; 1646, 83.
Aliniouek et Alimouek ou Alimouk. Voyez Illinois.
Allouez (Claude), Père jésuite;-attend les Outawais à Montréal, 1664, 28; 1665, 8; part avec eux, 9; on n'en reçoit point de nouvelles, 1666, 3; journal de son voyage, 1667, 4; fait une mission aux Nipissiriniens réfugiés au lac Alimibégon, 24; descend à Québec, et remonte chez les Outawais, 26; ramène aux Iroquois trois prisonniers rachetés chez les Outawais de la part de M. de Courcelles, 1669, 17; se dispose à aller bâtir une chapelle à la baie des Puants, 18; fait une mission dans cette baie, 1670, 92; discours qu'il prononce à la prise de possession des terres de l'Ouest, 1671, 27; retourne a la baie des Puants, 42; se rend jusqu'à la nation du Feu, 43; 1672, 37, 41.
Almouchiquois. Voyez Armouchiquois. [Ce nom, suivant M. I. Morault, est dérivé du mot almousiski, qui, dans la langue abénaquise, signifie terre du Petit-Chien; et on les appela ainsi parce que, sur leurs terres, il y avait grand nombre de ces petits chiens. Plus tard, les Abénaquis les appelèrent Massadzosek (de mass grosse, wadzo montagne, et de la terminaison sek, à, vers) à cause des monts Alléghanys; d'où les Anglais auraient fait Massaehussetts.]
Alouettes (Île aux), 1663, 25.
Amantacha (Louis), surnommé de Ste. Foy, jeune huron baptisé en France, 1632, 14; 1633,31; assure ceux de sa nation de la bienveillance des Français, 34; son zèle pour emmener des missionnaires, 35; ce qu'il peut faire parmi ses compatriotes, 43; pris par les Iroquois, 1634, 88; sa demeure, 1635, 39; sa conduite, 41; conseils qu'il donnait à son père avant de partir pour la guerre, 1636, 71; satisfaction qu'il donne aux missionnaires, 81; il aide à convertir sa famille, 88;...92.
Amicouek, nation du Castor ou des Nez Percés, a trois journées des Hurons, vers le Nord, 1636, 92; 1640, 34; 1648, 62; 1656, 10. On exige que les Iroquois cessent de leur faire la guerre, 14;...1658, 22; 1662, 3; 1670, 79;...1671, 25; le P. Louis André y fait une mission, 36; puis le P. Henri Nouvel, 1672, 31.
Amiot (Jean). jeune français, surnommé Antaiok par les Hurons et les Iroquois, 1647, 74; 1648, 3; se noie devant les Trois-Rivières, sa vertu, 3, 4.
Amiot,-accompagne le Père H. Nouvel à la mission des Papinachois, 1664, 19.
Amirgankaniois, nation sauvage au Sud de la Nouvelle France, 1652, 26.
Amy (M. l'). Lettre qu'il écrit au P. Le Jeune au nom des Cent-Associés, 1636, 4.
Anahotaha (Etienne), chef huron, 1660, 14.
Ancelot, capitaine du vaisseau Le Saint Jacques, 1640, 4.
Andastes ou-stoehronon, de la Virginie. [Suivant M. Shea, les auteurs français ont compris sous cette dénomination les Sauvages du New-Jersey, du Maryland et de la Pensylvanie.] 1635,33; 1637, 158; 1640, 35; 1646, 76; offrent du secours aux Hurons, 1647, 8; alliés des Hurons, 1648, 46, 48, 58; envoient une ambassade aux Iroquois, 58; en guerre avec les Agniers, 1657, 18; 1660, 6 ; ...1661, 31; en guerre avec les Iroquois Supérieurs, 39; attaqués par huit cents Iroquois, 1663, 10; les Tsonnontouans les redoutent, 1664, 33; attaqués par les Iroquois, 1670, 46; prouesse de soixante enfants andastes, 1672, 24.
Andastoé ou-stogué, bourg principal des Andastes, 1663, 10.
Andehoua, séminariste huron, 1637, 66; son naturel, 69; baptisé sous le nom d'Armand-Jean, 1638, 9; son caractère, sa vie, 23, 24; s'offre comme député auprés de sa nation, 25; danger qu'il court, 25; fruits de sa mission, 27; son nom écrit Andehouarahen, 1642, 87; et Andeouaraken, 1643, 29; bon exemple qu'il donne, 29; s'échappe des mains des Iroquois. 1648, 8; sa mort, 1654, 25; vertus de sa femme Félicité, 25.
Andesson, 1637, 146, ou Ondesson, 1646, 7, nom huron du Borgne de l'Île. Voyez Borgne.
Andiataé, bourgade huronne, 1636, 111; 1637, 134, 150, 152, 161; ravagée par la maladie, 167.
Andiatarocté, nom iroquois du lac George, 1646, 15.
Andioura, chef agnier;-travaille à la paix, 1653, 23.
Andowancronon, sauvages sédentaires de l'Amérique du Nord, 1640, 35.
André (Louis), Père Jésuite,-envoyé à Sainte Marie du Sault, 1670, 101; parcourt les différentes missions du lac Huron, 1671, 31; se rend au lac Nipissirinien, 35; à la baie des Puants, 1672, 37.
Ange-Gardien (Mission de l'), chez les Oumamiwek, 1652, 20.
Anges (Mission des), chez la Nation Neutre, 1641, 71; on l'abandonne, 1642. 88; quelques hurons chrétiens y vont prêcher la parole de Dieu, 1644, 97.
Anglais. Comment les Sauvages de l'Acadie les appellent, 1611, 8; établis en Virginie, 46; s'emparent de S. Sauveur, 46 ; pillent l'habitation, 48; comment ils traitent les Jésuites, 48 et suiv.; brûlent S. Sauveur, Ste. Croix et Port-Royal, 53; abandonnent la Virginie et y reviennent, 65; rendent Québec aux Français, 1632, 8; font croire aux Sauvages que les Français veulent les empoisonner, 1633, 21; on apprend qu'ils ont remis à M. de Razilly le fort de Pentagouet, 1635, 12; ont un établissement sur le Kénébec, 1640, 35; on apprend qu'ils l'ont abandonne, 1641. 47; estime qu'ils font du P. Druillettes, 1652, 29.
Angoutenc, bourgade huronne, 1636, 116; entre Oenrio et Ossossané, 1637, 151; à trois quarts de lieue d'Ossossané, 1638, 34; la maladie y fait des ravages, 34.
Anguien (Rivière d'), 1635, 21.
Anguieout, chef agnier, 1658, 12.
Anguille. Sècheries d'anguilles, 1633, 2; pêche de ce poisson, 1634, 44.
Anne de l'Assomption, religieuse hospitalière; son arrivée, 1648. 3.
Anne de Notre-Dame, religieuse ursuline; son arrivée, 1644, 26.
Anne de Ste. Cécile, religieuse ursuline; son arrivée, 1644, 26.
Anne de Ste. Claire, religieuse du couvent de Paris, envoyée au Canada, 1640, 2.
Anne de S. Joachim, religieuse hospitalière de Dieppe; son arrivée, 1643, 6.
Anne des Séraphins, religieuse ursuline; son arrivée, 1643, 6.
Annenrahes, chef onnontagué, fait prisonnier par les Hurons, et réservé pour négocier la paix, 1648, 56; pris et tué par les Eriés, 1654, 10, 16;...1656, 15.
Anniégué ou Anniéné. Voyez Agnié.
Annieouton (Joachim), sauvage huron; sa conversion et sa mort, 1672, 11.
Annonchiasé, nom iroquois de M. de Maison-neuve, 1653, 24; 1654, 7, 15.
Annonciation (Mission de l'), mission huronne, à environ une lieue de Québec, 1669, 23; confiée au Père Chaumonot, 1670, 15; on y envoie une statue de N.-D. de Foye, 22. Voyez Notre-Dame de Foye.
Annonkentitawi, chef tsonnontouan; sa conversion, 1657, 45.
Anonatea, village huron, à une lieue de Ihonatiria, 1637, 141; situé entre Ihonatiria et Ossossané, 142;...159.
Anonchiara, surnom sauvage du Père Frs. Dupéron, 1639, 23.
Antaioc, surnom iroquois de Jean Amiot, 1647, 74; 1648, 3.
Anticosti, grande île de l'embouchure du fleuve S. Laurent, 1652, 20; 1662, 19.
Antonennen, surnom sauvage du P. Ant. Daniel, 1639, 53.
Aondecheté, surnom sauvage du P. Paul Ragueneau, 1639, 53.
Aondironons, tribu de la Nation Neutre, 1640, 35. 1648, 49; ils sont trahis et massacres par les Tsonnontouans, 49;...1656, 34.
Aoueatsiouaenrrhonon. Voyez Aweatsiwaenrrhonon.
Aontarisati, chef iroquois, fait prisonnier 1652, 34; ligue générale des Iroquois pour venger sa mort, 1653, 5;...18.
Aoutaherohi, espèce de démon en l'honneur duquel les Hurons célébraient un festin qui portait le même nom, 1636, 111, 112; 1637, 108, 141, 168-9; 1641, 64.
Apitouagan, tabernacle du jongleur, 1637, 51.
Apôtres (Mission des), chez les Khionontatehronon, 1640, 61, 95-100; 1641, 65; 1642, 88; 1648, 3.
Apôtres (Mission des), dans le lac Huron, 1672, 31.
Archouguets, 1643, 61. Voyez Atchouguets.
Arendaonatia, petite bourgade du pays des Hurons, 1637, 159, 165.
Arendarrhonon, 1635; 24; l'une des principales tribus huronnes, 1639, 50; la plus orientale, 1640, 90; Champlain séjourna chez eux le plus longtemps, 90; ils se regardent comme les premiers allies des Français, 90; les missionnaires y établissent la mission S. Jean-Baptiste. Voyez la lettre S. Ils abandonnent leur pays, et fuient devant les Iroquois, 1648, 49.
Arendiwane, sorciers hurons, 1635, 34; 1636, 82, 115; 1648, 76.
Arenté, bourgade huronne de la tribu de l'Ours, 1637, 150; 1643, 30; 1649, 29.
Argall (Samuel), capitaine anglais;-se saisit secrètement de la commission de La Saussaye, et s'empare de S. Sauveur, 1611, 48; retourne en Virginie, 52; avoue sa fourberie pour sauver ses prisonniers, 52; revient détruire et brûler S. Sauveur, Ste. Croix et Port-Royal, 53, 54; conçoit des soupçons sur la fidélité de son lieutenant Turnel, 54; sa générosite pour le P. Biard, 54, 55; arrive heureusement en Virginie, 56.
Argenson (Le Vicomte d'), gouverneur de la Nouvelle France;—arrive à Québec, 1658, 17; donne la chasse aux Iroquois, 17; les tient en respect en gardant les prisonnier, 35; sa charité, 1659, 3.
Argentenay, extrémité Est de l'île d'Orléans, 1662, 16.
Arioo, surnom sauvage du P. Pierre Châtelain, 1639, 53.
Armand-Jean. Voyez Andehoua.
Armouchiquois. (Voyez Almouchiquois), sauvages de la Nouvelle Angleterre, 1611, 14; leur pays, 33; cultivent la terre, 33; sont naturellement larrons, 37.
Arontaen, village huron, à 2 lieues de Ihonatiria, 1636, 133; 1637, 110, 133.
Arontiondi, sauvage huron, ancien préfet de la Congrégation de l'île d'Orléans, mort saintement, 1660, 36.
Ascouandics, diables ou génies familiers des Hurons, 1639, 86, 96, 97; 1641, 61; 1648, 74.
Askicouanehronon, nom huron des Nipissiriniens, 1639, 88; 1641, 81. Voyez Nipissiriniens.
Assinipoualacs ou Assiniboils, nation algonquine du Nord-ouest du Canada, 1640, 35; 1658, 21; allies des Kilistinons, 1667, 23; de la langue siouse, 1670, 92; forment une trentaine de petits villages, 1671, 24.
Assocouékic, 1646, 3, et Soconéki, 1653. 26, nom algonquin des Socoquiois, ou Socoquis. Voyez ce dernier.
Assomption (Rivière de I'), son nom sauvage, 1642, 36.
Assomption (Mission de l'), chez les Abénaquis, 1646,19 ; 1647,51-56 ; 1652, 22-26.
Assomption (Mission de l'Anse de l’), dans le Saguenay, faite par le Père de Beaulieu, 1669, 21.
Asticou, sagamo ou chef souriquois, 1611, 8, 45.
Astiscoua (Mathurin), chef huron, fervent chrétien, 1644, 88.
Astouregamigoukh, sauvages du Nord, 1643, 38.
Atahocan, première divinité des Montagnais, 1633, 16; 1634, 13.
Ataronchronon, tribu huronne;—on établit chez eux la résidence Ste. Marie, 1640, 61-63. Voyez Ste. Marie.
Àtawabouskatouek, tribu des Kilistinons, 1658, 20, 21.
Atchiligouan ou Atchirigouan, nation algonquine qui demeurait à l'embouchure de la Rivière des Français, 1640, 34; 1643, 61; évangélisés par les PP. Cl. Pijart et L. Carreau, 1646, 81; non loin des Sauteurs, 81;...1648, 62; trafiquent avec les Kilistinons, 1658, 20;...1670, 79.
Atchouguets ou Outchouguets, nation algonquine, au Nord du pays des Hurons, 1640, 34; 1643, 61; 1648, 62; 1658, 22.
Ateiachias (Pierre), séminariste huron de 50 ans; son instruction, son baptême et sa mort, 1639, 38-40.
Atiaonrek, nation détruite par les Iroquois, 1656, 34.
Atieronhonk, sauvage huron, conducteur du P. Jogues, 1644, 72; sa mort, 73.
Atiraguenrek, nation détruite par les Iroquois, 1656, 34.
Atironta, chef huron, le premier qui descendit faire la traite avec les Français, 1642, 86.
Atironta (Jean-Bapt.), successeur du précédent, 1642, 84; 1645, 32; 1646, 38; ambassadeur auprès des Onnontagués, 1648, 56; tué par les Iroquois 1650, 27.
Atogouaekouan ou Atogoüaekoüan, chef agnier, appelé par les Algonquins Michtaemikoüan (la Grande Cuiller), 1658, 18.
Atondatochan, chef onnontagué, envoyé en ambassade à Montréal, 1656, 10.
Atonhieiara, chef iroquois;—contribue à la paix, 1653, 21.
Atonthratarhonon ou Tonthratarhonon, nation algonquine, 1640, 35; réfugiée, chez les Hurons, 1644, 100; le P. Ménard y établit la mission de Ste. Elisabeth, 100.
Atsan, grand capitaine de guerre chez les Hurons, 1637, 114; demande le baptême, 1638, 57.
Atsena, surnomme Le Plat, chef huron, probablement le même que le précédent;—se donne aux Iroquois avec sa tribu, 1657, 20, 21.
Atsistaehronon ou Nation du Feu, 1640, 35, 98; 1641, 72; 1646, 77. Voyez Feu.
Atticamegou, sauvage surnommé Le Prince, 1633, 14; 1636, 15, 16, 29.
Atticamègues ou Poissons blancs, tribu montagnaise du Nord des Trois-Rivières, 1636, 37; demandent des missionnaires, 1638, 21; descendent aux Trois-Rivières, 1639, 19; demandent à s'y établir, 1640, 11; font la traite avec les Sauvages des Trois-Rivières et de Québec, 34;...1641, 29; leur nom, leurs dispositions, situation de leur pays, 32;... 57;...1643, 8; leur zèle à se faire instruire, 20, 27;...38; leurs bons déportements, 1644, 49-55; doivent leur conversion aux chrétiens de Sillery, 1646, 18;...27; descendent en grand nombre aux Trois-Rivières pour se faire instruire, 1647, 56-61; leur constance dans la foi, 1648, 32-37; demandent un missionnaire, 1650, 39; le P. Buteux y va en mission, 1651, 15; attaqués par les Iroquois, 26; se réfugient en partie à Tadoussac, 1652, 15; attaqués de nouveau par les Iroquois, 34; descendent aux Trois-Rivières, une soixantaine de canots, 1658, 12.
Attignawantan ou Nation de l'Ours, l'une des principales tribus huronnes, 1636, 81; forment une moitié de la nation huronne, 91; leur caractère, 118; cherchent un prétexte pour faire chaudière à part, 131; tentative de rapprochement, 1637, 160; nombre des bourgades de cette tribu, 1638, 38; leur ancienneté, 1639, 50; on y commence la mission de la Conception, 1640, 61, (Voyez Ossossané) ; moins disposes à la paix nue les autres, 1648, 56; appelés Nation de l'Ours, 1649, 12; trois cents Attignawantan défaits par les Iroquois, 12; les restes de cette tribu se donnent aux Agniers, 1657, 20-23.
Attignenonghac, l'une des principales tribus huronnes, 1635, 24; 1637, 109, 127; délibèrent s'ils ne se déferont pas des Missionnaires, 1638, 42; leur ancienneté, 1639, 50; on y établit la mission de S. Joseph, 1640, 61. Voyez S. Joseph.
Attiwandaronk ou Nation Neutre, sauvages de la langue huronne, 1635, 33; situés au Sud des Hurons, 1639, 55; se séparent des Ouenrôhronon, 59;...88;...1640, 35, 96; on y établit la mission des Anges, 1641, 71; rivière de la Nation Neutre, 71; d'où leur est venu le surnom de Nation Neutre, 72; leurs mœurs et leurs coutumes, 73;...1642, 88; toujours en guerre avec la Nation du Feu, 1644, 98; sont éloignés de 30 lieues des Hurons, et s'étendent à 40 ou 50 lieues, 1648, 46; sont sur le point de déclarer la guerre aux Iroquois, 49; le P. Jean de Brébeuf y passa l'hiver de 1640, 1649, 18,20; les Hurons les engagent sous main à massacrer les missionnaires, ce qu'ils refusent, 20; ruinés et dispersés par les Iroquois, 1651,4.
Attochingochronon, sauvages sédentaires de l'Amérique du Nord, 1640, 35.
Aubert (Thomas), pilote dieppois, 1611,1.
Aune (Jean D'), capitaine du vaisseau qui passa les jésuites en Acadie, 1611, 29.
Autmoins, sorciers d'Acadie, 1611, 12; leurs secrets et leurs ruses, 17.
Avaugour (Le Baron d'), gouverneur du Canada,—remplace le Vicomte d'Argenson, 1661, 10.
Avian (Detroit d'), 1611, 5, lisez Anian.
Awanchronon, sauvages sédentaires de la langue algonquine, 1641, 59.
Awasanik. nation algonquine des bords du lac Huron, 1648, 62.
Aweate, chef huron, 1653, 21.
Aweatsiwaenhronon, nom huron de la Nation des Puants, 1636, 92; 1639, 65; appelés en algonquin Winipégou, 1640, 35; 1646, 81; 1648, 62; de la langue algonquine, 1649, 27;...1656, 39.
Awechisaehronon, nation algonquine, 1649,27.
Awenrehronon, nation qui demeurait au delà du lac Erié; d'abord alliée à la Nation Neutre, puis réfugiée chez les Hurons, 1639, 59; 1646, 80; (Comparez le suivant Awenrochronos et Wenrôhronons).
Awenrochronon, probablement le même que Wenrôhronon, 1635, 34.
Awessinipin, sauvage surnommé Le Charbon, 1642, 48.
Awigaté, chef agnier, 1658, 12.
Bacadensis, rivière qui se décharge dans le golfe S. Laurent, 1662, 18.
Bachclord (Jean), huguenot de Dieppe, 1611, 63.
Baie française, aujourd'hui Baie de Fundy, 1611, 2, 34; appelée Mer de l'Acadie, 1640, 35.
Baie de Gènes, nom que Champlain donna à la baie de Chignectou, 1611, 42.
Baie des Chaleurs, peuples de cette baie, 1642, 43; le P. André Richard y va en mission, 1646, 88.
Baie Ste. Marie, 1611, 7, 32.
Baie S. Paul, effets que le tremblement de terre y produit, 1663, 5.
Baie Ste. Térèse, dans le lac Supérieur, 1664, 3, 6.
Baie de Gaspé. Voyez Gaspé.
Baie de Miramichi. Voyez Miramichi.
Baie de Chignectou. Voyez Chignectou.
Baie des Mines. Voyez Mines.
Baie des Puants. Voyez Puants.
Bailleur (Isaac Le), pilote de La Saussaye, — va reconnaître des vaisseaux anglais, et se sauve, 1611, 47; offre au Père Biard de le faire évader, 49.
Bailloquet (Pierre), Père jésuite, —en mission à Tadoussac, 1654, 31; pousse jusqu'aux nations septentrionales du golfe, 1661, 9; hiverne avec les Sauvages, 1662, 5-8.
Baptiscan, surnom du sauvage Tchimawirineou, 1634, 7.
Baron (Simon), jeune français qui accompagna les missionnaires au pays des Hurons, 1634, 89; pillé en chemin, 1635, 26, 27, 30; son arrivée au pays des Hurons, 1637, 127; rend service par son habileté à saigner, 125, 139, 146.
Barre (M. De la), gouverneur de Cayenne, 1665, 3.
Basques (Échafaud aux), 1632, 7.
Basques (Île aux), origine de ce nom, 1664, 10;...13.
Bawichtigouek ou Bawichtigouin, nom algonquin des Sauteurs. Voyez Sauteurs.
Beaulieu (Jacques Gourdeau, sieur de), —prépare un feu d'artifice pour la S. Joseph, 1637, 9.
Beaulieu (Louis de), Père jésuite, arrivé le 25 septembre 1667, — en mission à Tadoussac, 1669, 21.
Beauport (Seigneurie de), 1663, 26.
Beaupré (Côte de), 1637, 12, 75; 1663, 26.
Berger, surnom d'un iroquois emmené en Europe, 1650, 44; son baptême, 47; sa mort, 48.
Bersiamites, sauvages montagnais, qui demeuraient plus bas que Tadoussac, 1635, l8; commercent avec d autres nations du Nord, 1640, 34; espérances qu'on a de leur conversion, 1641, 57; sont très-doux, 27; demandent qu'on bâtisse une maison à Tadoussac, 1642, 39;...1645, 37; portent une haine mortelle aux Sauvages d'Acadie, 1646, 87; visités par le P. Bailloquet, 1661, 29; ... 1662, 18.
Bersiamites (Rivière des), 1664,17.
Beschefer (Thierry), Père jésuite, missionnaire au pays des Agniers, 1670, 45.
Betsabes, sagamo de Kadesquit, 1611, 8, 62.
Biard (Pierre), Père jésuite, missionnaire en Acadie, 1611, 3, 4; justifie les Jésuites sur la préparation qu'ils exigeaient pour le baptême, 23; se rend à Bordeaux, 25; mandé de Poitiers à Paris, 26; se rend à Dieppe, 27; va à Port-Royal, 29; accompagne M. de Poutrincourt au pays des Etchemins, 30; étudie la langue des Sauvages, 31; M. de Biencourt ne veut pas lui permettre d'aller rejoindre le jeune Dupont, 32; accompagne M. de Biencourt à la rivière Ste. Croix, 32; difficultés avec M. de Biencourt au sujet de l'enterrement de Membertou, 33; accompagne M. de Biencourt à la rivière S. Jean, 34-35; Dupont et Merveille veulent le garder, il s'en excuse, 36; tente vainement de rejoindre Dupont, 37; tombe malade, 37; entretient chez lui un sauvage pour apprendre la langue du pays, 41; va à la baie des Mines et à Chignectou avec M. de Biencourt, 44 ; suit M. de la Saussaye à S. Sauveur, 44 ; pris par les Anglais, 48; demeure prisonnier, pouvant s'évader, 49; refuse de conduire Argall a Ste. Croix, 53; encourt la haine du lieutenant Turnel, 54; générosité d'Argall à son égard, 54, 55; délivré par l'ambassadeur de France à Londres, 60; arrive à Amiens, 60.
Bic (Île du), 1635, 19; 1665, 4.
Biencourt (Jean de), sieur de Poutrincour. Voyez Poutrincourt.
Biencourt (Le sieur de), fils du précédent; —passe en France, 1611, 26; difficultés que lui suscitent deux marchands huguenots sur le passage des Jésuites en Canada, amène les Jésuites en Acadie, 29; reconnu vice-amiral par quatre vaisseaux français à la Pierre Blanche, 30; demeure à Port-Royal à la place de son père, 31; ne veut point permettre que le P. Biard aille étudier la langue du pays chez le jeune Dupont, 32; va à la rivière Ste. Croix avec le P. Biard, 32; i1 y est reconnu par le sieur Plâtrier, 32; ses démêlés avec les Jesuites au sujet de l'enterrement de Membertou, 33; va à la rivière S. Jean, 3-1; querelle qui y survient avec quelques Malouins, 34-35; l'absence du P. Biard l'empêche de faire feu sur les sauvages de Kénébec, 36; retourne à Port-Royal, arrête à Pentagouet, puis à Ste. Croix, où Plâtrier lui donne des vivres, 37; ses démêlés avec les Jésuites, 39; va à la baie des Mines et à Chignectou, 41; les Jésuites le secourent à propos, 42.
Bienvenu, petit sauvage donne aux Jésuites, 1633, 13; baptême de sa mère, 1634, 8.
Bire (Marguerite), femme de Mathurin Roy, de Québec, guérie miraculeusement par Sainte Anne, 1667, 30.
Bissiriniens. Voyez Nipissiriniens.
Bochart (Duplessis). Voyez Duplessis.
Boesme (Louis le), Frère jésuite, —part avec les PP. Garreau et Druillettes à la suite d'un parti outawais, 1656, 40; abandonné avec le P. Druillettes, 41; va à Onnontague avec le P. Ragueneau, 1657, 54 ; monte au pays des Outawais avec le Père Jacques Marquette, 1668, 21.
Bœuf (Nation du), 1662, 3, 12.
Bonaventure. On y vient de France faire la pêche, 1636, 48; 1662, 17.
Bonaventure (La Mère Saint-), supérieure de l'Hôtel-Dieu de Québec, 1650, 51.
Bonaventure, jeune sauvage, filleul de M. de Champlain, et qui restait chez les PP. Jésuites; —son baptême, 1635, 10; il se noie dans le Saut Montmorency, 1636, 59; ses heureuses dispositions, 59.
Boniface (Le Père), jésuite; employé à la mission des Martyrs à Agnie, 1672, 18.
Bonin (Jacques"), Père iesuite, —monte au pays des Hurons, 1648, 14.
Bonne Espérance, lac au Nord-Ouest du lac S. Jean, 1661, 17.
Borgne (Le), capitaine de la Nation de l'Île; —empêche les Hurons d'emmener les missionnaires, 1633, 40; fait courir le bruit que M. de Champlain veut venger la mort d'Etienne Brûlé, 1635, 31; sa mort, 1636, 69; son caractère, 91.
Borgne (Le), autre capitaine de l'Île appelé Tessoueath par les Algonquins, et Andesson ou Ondesson par les Hurons. Voyez Tessoueath.
Boston, 1647, 52, 56; le P. Druillettes y va en ambassade pour les Abénaquis, 1652, 26.
Boulogne (Mademoiselle de), sœur de Mademoiselle d'Ailleboust, 1648, 13.
Bourdon (Le sieur Jean), ingénieur en chef et procureur de la Nouvelle France; —dirige un feu d'artifice, 1637, 9; accompagne le P. Jogues chez les Iroquois, présents dont il est porteur, 1646, 15; son retour, 1647, 36; revient d'un voyage au pays des Esquimaux, 1658, 9.
Boursier (Joseph), Frère jésuite; —va à Onnontagué, 1656, 3S; 1657, 9.
Bouteroue (M. De), Intendant en Canada, 1668, 3.
Bouteroue (Mademoiselle De), fille du précèdent; marraine de Garaconthié, 1670, 16.
Boyer, surnom du capitaine Nechabeouit, 1646, 87.
Brébeuf (Jean De), Père jésuite, natif du diocèse de Baieux; — hiverne avec les sauvages, 1626, 6; envoyé au pays des Hurons avec le P. Anne de Nouë, 8;...1632, 6; revient en Canada, 1633, 25; parle devant le conseil des Hurons pour obtenir le passage des missionnaires, 36-42; monte aux Trois-Rivières, 1634, 88 ; part pour les missions huronnes, 89; raconte plus au long son départ des Trois-Rivières, 1635, 23; son arrivée chez les Hurons, 28; demeure au village de Toanché, 29; part pour la Nation du Petun, 37; premier huron baptisé par ce Père, 38; conseils qu'il donne aux Pères destinés aux missions huronnes, 1637, 71; vient à bout d'établir une Résidence au bourg de Teanaustayaé, chez les Attignenonghac, 1639, 66; ses travaux dans ce bourg, 1640, 73, 75; descend à Québec, 1641, 20; échappe aux Iroquois, 47; demande du secours pour protéger les Hurons qui doivent emmener les PP. Ménard et Raguenau, 47; calomnie inventée pour le rendre suspect aux Hurons, 49; commence la mission des Apôtres a la Nation du Petun, 71; employé à la résidence de Sillery, 1642, 3, 22, 23, 34; il était descendu à Québec pour affaires de la Compagnie, 60, 89; vient de Sillery à Québec tous les dimanches, 1643, 2; retenu à Québec pour instruire quelques Hurons, 28; il apprend, aux Trois-Rivières, des nouvelles de la captivité du Père Jogues, 63; envoyé à Richelieu, 69; employé aux Trois-Rivières, 1644, 20, 31; y commence un séminaire huron, 39; remonte au pays des Hurons, 49; martyrisé au bourg Saint Ignace, 1649, 13, 15; détails sur sa vie, 17-25; relique de ce Père trouvée par le P. Lemoine, 1654, 17; efficacité des reliques de ce Père, 1665, 26; 1666, 4: 1672, 33.
Brehault, surnom d'un sauvage, 1633, 5, 12, 18.
Brezé (Le), l'un des vaisseaux du Marquis de Tracy, 1665, 3, 4.
Bressani (François Joseph), Père jésuite, italien de naissance; —instruit les Français à Québec, 1643, 2; nouvelle de sa prise par les Iroquois, 1644, 10, 19; part pour les Hurons, 41; fait naufrage à une lieue des Trois-Rivières, 41; pris par les Iroquois, 41; ses souffrances, 43-45: sa délivrance, 45; de retour à Québec, 1645, 2; monte au pays des Hurons, 1646, 73; redescend, 1648, 11; y retourne, 14; passe en France, 1650, 48.
Bretons, —ils découvrent la Nouvelle France, 1611, 1.
Brigeac, français prisonnier chez les Iroquois, 1662, 9.
Brigeart (Le Sieur Claude de), pris et martyrisé par les Iroquois en 1661, 1665, 20, 21.
Brochet ( Le ), chef outawais; —il traita mal le Père Ménard, 1663, 18.
Brouat (Ambroise), Frère jésuite; —son arrivée, 1641, 55; va à Onnontagué, 1656, 38: 1657, 9.
Bruges (David De), pilote du vaisseau qui passa les Jésuites en Acadie, 1611, 29.
Brûlé (Étienne), français assassiné par les Hurons, 1633, 34; lieu où il fut tué, 1635, 28; la tribu de l'Ours accusée de l'avoir tué, 1636, 91, 137; les Hurons s'imaginent que les maladies qui les font mourir ne sont qu'une vengeance de ses parents, 1637, 160, 167.
Bruyas (Jacques), Père jésuite, missionnaire à Onneyouth, 1667, 28; 1668, 13; 1669, 7; extrait de son journal, 1670, 45; il est mandé à Onnontagué, 45, 76; son retour, 47.
Bullot (Vible), capitaine de vaisseau ; prend à son bord une partie des Français qui suivaient La Saussaye, 1611, 51.
Burel (Gilbert), Frère jésuite, 1635, 23.
Buteux (Jacques), Père jésuite, natif d'Abbeville, en Picardie; 1634, 7, 8, 88; —va hiverner aux Trois-Rivières avec le P. Le Jeune, 91; 1635, 4, 6, 13; retourne aux Trois-Rivières, 20; ses travaux dans cette Résidence, 1636, 8-22, 25; lettre qu'il écrit au P. Le Jeune, 1637, 42; festoie les Sauvages aux Trois-Rivières, 82; ...1640, 11; quelques extraits de ses lettres, 32, 42; 1641, 29; reprend sévèrement les Algonquins de l'Île de leurs superstitions, danger qu'il court, 30; ses travaux aux Trois-Rivières, 29-37; 1642, 3, 21; descend hiverner à Sillery, 22; 1643, 9, 21; envoyé â Tadoussac, 36; revient, 39; ...43; échappe aux Iroquois, 62; descend de Montréal aux Trois-Rivières, 1644, 19; les Atticamègues demandent qu'il assiste à leur conseil, 51; ses travaux de l'année précédente à Tadoussac, 55-60; va en mission chez les Atticamègues, 1651, 15-26; tué par les Iroquois, 1652, 1, 2, 33.
Button (Baie de), 1660, 10.
Cabanes. Forme des cabanes souriquoises, 1611, 9; montagnaises, 1632, 5; huronnes, 1635, 31; 1639, 90; la cabane des Têtes coupées, 1637, 114; la cabane du conseil, 114.
Cadet (Le), surnom d'un sauvage, 1637, 16.
Cadie, pour Acadie, 1671, 11.
Caen (Guillaume De), commerçant français; —tente de sauver la vie à un prisonnier iroquois, 1632, 5; somme Kirtk de remettre Québec aux Français, 8; désapprouve les cruautés exercées sur les prisonniers, 9; dîne chez les PP. Jésuites, 11; est parrain d'un petit sauvage, 14; ...1633, 3, 7; remet les clefs du fort de Québec à M. Duplessis Bochart, 26.
Canada. Son étendue, 1611, 1; 1626, 1; sa population, 1611; 15; donné, à l'exception du Port-Royal, à Madame de Guercheville, 38; puis au comte de Soissons, 67; son état en 1636, 1636, 40-44; ses ressources, 44-51; piété de ses principaux habitants, 1640, 5, 6; nations sauvages du Canada, 34-35; animaux et insectes du Canada, 1636, 49; son état, 1651, 2; ses richesses, 1653, 26, 27; tremblement de terre par tout le Canada, 1663, 2-9; heureux effets qu'y produit l'envoi de nouvelles troupes contre les Iroquois, 1667, 2; ravages qu'y fait la petite vérole, 1670, 20.
Canada (Fleuve ou Grande Rivière de), nom que les anciens auteurs ont donné au fleuve S. Laurent, 1611, 2.
Canadois, ou Indigènes du Canada. Voyez les mots Sauvages, Souriquois, Montagnais, Algonquins, Hurons, Iroquois, etc.
Canibas, sauvages de la rivière Kénébec (ce sont les vrais Abénaquis), 1611, 5; leur caractère, 36; amis des Français, ennemis des Anglais, 36.
Canseau ou Campseau, 1611, 28, 65; 1659, 7.
Cap-Breton, 1611, 2, 53, 65; les Jésuites y ont une Résidence, 1635, 3; situation de cette île, ses productions, 42; mœurs et dispositions de ses habitants, 43, 44; ...1640, 35; 1659, 7.
Cap de la Hève, 1611, 44.
Cap de Sable, 1611, 51, 66.
Cap Fourchu, 1611, 51.
Capisto, ancien capitaine des Sauvages du Cap-Breton, 1659, 8.
Capitaines (et Sagamos, chez les Souriquois). Prérogatives des capitaines souriquois ou sagamos, 1611, 11; les Montagnais appellent aussi leurs chefs capitana, 1632, 12; capitaines hurons, 1636, 122; résurrection ou élection des capitaines, 1642, 85, 86.
Capitanal, ou, suivant Ducreux, Kepitenat, chef montagnais; —éloquent discours qu'il adresse aux Français, 1633, 26; sa mort, 1635, 21; sa famille, 1636, 9, 30.
Capitanesse (La Nau), vaisseau d'Argall, 1611, 52; aborde en Virginie, 56.
Cap-Rouge, 1637, 95; 1653, 8,9.
Cap Tourmente. Voyez Tourmente.
Carheil (Étienne de), Père jésuite,missionnaire à Onnontagué, 1668, 19; puis à Goyogouin, 1669, 10; danger qu'il court, 16; extrait de ses lettres, 1670, 63; ...73; ...1671, 18; guéri miraculeusement, 1672, 18; il retourne à Goyogouin, 18.
Carignan-Salière (Régiment de); —arrivée des premières compagnies, 1665, quatre compagnies sont envoyées contre les Iroquois, 7; circonstances de l'arrivée de ce régiment, 25; quatre cents soldats du même régiment s'établissent dans le pys, 1668, 3.
Caron (Le Père Joseph Le), Récollet, le seul prêtre de son ordre à Québec, 1626, 9.
Cartier (Jacques), navigateur malouin, découvre le Canada, en 1534 et 1535, 1611, 2; et Hochelaga, 1642, 36.
Castillon, capitaine de vaisseau, 1634, 88; assiste aux funérailles d'un sauvage, 1636, 27.
Castor. Principal objet de la traite, 1626, 5; chasse du castor, 1632, 12; 1634, 41; description de cet animal, 43; sa cabane, 1636, 39; chaussée du castor, 40.
Castor (Nation du), ou des Nez Perces. Voyez Amicouek.
Cauvet (Ambroise), Frère jésuite; son arrivée, 1636, 2.
Cécile de la Croix (La Mère), religieuse ursuline, 1640, 45.
Cent-Associés, compagnie de la Nouvelle-France; —lettre qu'ils envoient au P. Le Jeune, 1636, 4; beaux sentiments de plusieurs des Associes, 5; privilèges qu'ils accordent aux sauvages sédentaires, 1639, 11; fournissent du linge aux Hospitalières, 1641, 25; déclarent que les Jésuites n'ont aucune part au trafic des pelleteries, 1643, 82; remettent la traite aux colons, 1645, 2.
Cerfs (Nation des), tribu de la Nation du Petun, 1648, 61.
Chabanel (Noël), Père jésuite; —son arrivée, 1643, 5; il monte aux missions huronnes, 1644, 49; sa mort, 1650, 17; remarques sur sa vie et ses vertus, 17-19.
Chagoüamigon ou Mission du Saint-Esprit, sur le lac Supérieur, 1667, 9, 13; 1670, 78; nations qui fréquentent ce lieu 86; ...1671, 24; les Outawais l'abandonnent par la peur des Sioux, 39.
Chaillou, français fait prisonnier par les Iroquois, 1652, 35.
Chaleurs (Baie des). Voyez Baie.
Chambly, (M. De), capitaine du régiment de Carignan; —bâtit le fort de Richelieu, sur la rivière des Iroquois, 1665, 10; marche contre les Iroquois, 1666, 6.
Chanflour (M. de), gouverneur des Trois-Rivières; —tire satisfaction des mauvais traitements qu'un capitaine de l'Île avait faits au P. Buteux, 1641, 30; donne, au baptême, le nom de Simon à Piescaret, 34; ...40; envoie un messager à M. de Montmagny pour l'instruire de l'arrivée d'ambassadeurs iroquois, 41; demande aux principaux Algonquins et Montagnais s'ils escorteront les Hurons, 48; commandant au fort Richelieu, 1643, 47; on lui remet une lettre du P. Jogues adressée à Monsieur le Gouverneur (appelé Onnonthio ou Ononthio), 66; gouverneur aux Trois-Rivières, 1644, 19, 39; fait prévenir M. de Montmagny de la prise de trois Iroquois, 45; reçoit trois députés iroquois, 1645, 24.
Champlain (Samuel De), fondateur de Québec, 1611, 4, 5, 7, 8, 25; lieutenant de M. de Monts, 25; court de grands dangers au milieu des glaces, 28; son affection pour les Jésuites, 1626, 9; revient en Canada, 1633, 1, 25; détourne les Sauvages d'aller trouver les Anglais à Tadoussac, 26; va entendre la messe et dîner chez les Jésuites, 28; fait appeler au conseil des Hurons les PP. Le Jeune et Brébeuf, 35; va gagner les Indulgences chez les Jésuites, 37; donne un festin aux Hurons, et assiste à un second conseil qu'ils tiennent, 39; essaie en vain de les décider à emmener des missionnaires, 38-42; sa conduite édifiante, 1634, 2; il envoie ses gens au service funèbre de La Nasse, 6; retourne des Trois-Rivières, 91; bâtit le fort de Richelieu, sur l'île Sainte Croix à quinze lieues de Québec, 91; 1635, 13; recommande les missionnaires aux Hurons, 19, 20; ce qu'il ajouta aux fortifications de Québec, 1636, 41; sa dernière maladie, 55; sa mort, son service, son oraison funèbre, 56; chez quelle tribu il s'arrêta plus longtemps lorsqu'il hiverna au pays des Hurons, 1640, 90; son sépulcre, 1643, 3.
Champlain (Lac), 1637, 79; projet d'y bâtir un fort, 1665, 10.
Charbon (Le), sauvage appelé Awessenipin ou A8essenipin, 1642, 48, et Agouachimagan ou Ag8achimagan, 1644, 95.
Charpentier (Jean-Baptiste), 1611, 43.
Chartier (René), prêtre; —son arrivée, se donne au service des Ursulines de Québec, 1643, 6.
Chaste (Le sieur De), 1647, 52, 56.
Chat (Nation du). Voyez Eriehronon.
Châteaufort ( M. De ), commandant à Québec par intérim, 1636, 2, 56; commandant aux Trois-Rivières, 56; ...1637, 11, 20; fait enterrer solennellement un huron mort aux Trois-Rivières, 21; fait tirer le canon au départ du P. Daniel et des petits séminaristes mirons, 70; demande raison aux Abénaquis et aux Montagnais de leur désobeissance au gouverneur, 86; tombe dangereusement malade, 96.
Chastellain (Pierre), Père jésuite; —son arrivée, 1636, 2; va attendre les Hurons aux Trois-Rivières, 60; part avec eux, 64; lettre qu'il écrit de la mission huronne, 1637, 73; son arrivée chez les Hurons, 105; il tombe malade, 121; surnom que lui donnent les Hurons, 1639, 53; ses travaux à S. Joseph des Attignenonghac 1640, 73, 74; reste seul à Ste. Marie, 1641, 62; prend soin des missions de S. Louis et de S. Denys, 1642, 61; ses travaux à Ste. Marie, 1644, 74.
Chaudière (Saut de la), sur l'Outawais, 1642, 46; 1644, 42.
Chaudron (Guillaume), français mort au pays des Hurons, 1636, 137.
Chaumonot (Pierre Joseph Marie), Père jésuite, —employé à la mission de la Conception chez les Attignawantans, 1640, 78; venu de France l'année précédente, 1641, 71; travaille avec le P. Brébeuf à la mission des Apôtres, 71; ce qu'il a à souffrir de la part d'un sauvage, 79; donné pour compagnon au P. Daniel, 81; un sauvage lui décharge un coup de pierre sur la tête, 81; ses travaux à la mission S. Jean-Baptiste, 1642, 82; à la mission de S. Michel des Tohontaenrat, 1644, 94; lettre qu'il écrit au Père J. Lalemant sur l'état des missions huronnes, 1649, 28; envoyé aux missions iroquoises, 1655, 2, 3; ce qu'il écrit de là à la Supérieure des Ursulines, 3; surnomme Echon par les Iroquois, 3; nouvelles de ce Père, 4; journal de son voyage à Onnontagué, 1656, 7-38; séjour qu'il y fit, 38; 1657, 11; éloquent discours qu'il prononce devant les cinq cantons, 16-18; accompagne le P. Ménard à Goyogouin, 19, 43; se rend à Tsonnontouan, 43; y annonce la foi, 45; va à Onneiout, 46.
Chauosé ou Chaüosé, surnom huron du P. Lemercier, 1639, 53.
Chaouanaquiois, sauvages de l'Amérique du Nord, (peut-être les mêmes que les Chawanons), 1652. 26.
Chawanons ou Ontouagannha, sauvages de l'Amérique du Nord, 1670, 91 ; 1672, 25.
Chédabouctou, port d'Acadie. Le P. de Lionne y meurt, 1661, 30.
Cheveux relevés (Nation des). Vy. Outawais.
Chibou ou Cibou, baie du Cap-Breton, 1635, 42; 1637, 120.
Chichedec ou Chisedec, 1640, 34; 1645, 37.
Chicoutimi, 1661, 13, 14.
Chignectou ou Chinictou, baie située au fond de la baie de Fundy, 1611, 6; appelée par Champlain Baie de Gênes, 41; description de cette baie, 41.
Chiwatenwa (Joseph), sauvage huron d'Ossossané; —sa conversion, 1638, 46; ses vertus, 48-50; son zèle et sa ferveur, 1639, 62-63, 64; 1640, 64-66; appuie la harangue du P. Daniel, 93; se joint aux missionnaires pour parcourir les cabanes, 98; tué par les Iroquois, 102; ...1641, 63.
Chouacouët, baie de la Nouvelle Angleterre, 1611, 15, 33.
Closse (Lambert), français tué par les Iroquois, 1662, 4.
Collège des Jésuites, à Québec, 1635, 3; 1636, 35; l'établissement de cette maison encourage les familles françaises à venir se fixer en Canada, 44; les élèves complimentent le vicomte d'Argenson en trois langues différentes, 1658, 17.
Coloignes (Ths. Robin, dit De). Voy. Robin.
Combalet (Madame De); —veut fonder un hôpital en Canada, 1636, 5; reçoit chez elle une jeune iroquoise, 1687, 13.
Côme de Mante (Le Père), supérieur des Capucins établis en Acadie; —prie les Jésuites, de faire une mission chez les Abénaquis, 1651, 14.
Conception (Résidence de la), aux Trois-Rivières, 1635, 3, 6; Pères jésuites qui y sont employés, 1636, 75; les Pères de cette Résidence instruisent les Atticamègues,1641, 32. Voyez Trois-Rivières.
Conception (Mission et Résidence de la), chez les Attignawantans. Voyez Ossossané.
Conkhandeenrhonon, nation sauvage de la langue huronne, 1635, 33; 1640, 25.
Coq (Robert Le), domestique des Jésuites; —monte aux Hurons, 1635, 28; descend à Québec, ce qu'il a à souffrir, 1640, 56-59; bruit que les Hurons répandent sur son compte, ibid.
Corde (Nation de la), tribu huronne. Elle reste auprès des Français, 1657, 20.
Coton (Pierre), Père jésuite, confesseur de Henri IV. Il envoie, à la demande du roi, des missionnaires en Canada, 1611, 25.
Coudres (Île aux), 1663, 26.
Couillard ou Coullart ou Coüillart (Guillaume), 1635, 24; monte aux Trois-Rivières contre les Iroquois, 1637, 92.
Couillard (Madame), épouse de Guillaume. Couillard et fille de Louis Hébert, 1632, 8;
marraine d’un jeune sauvage, 14.
Courpont, capitaine de vaisseau' son arrivée à Québec, 1636, 2, 27; amène le P. Ménard et quatre religieuses, 1640, 2, 3; remmène les PP. Le Jeune, Adam et Quentin, 1641, 1; amiral de la flotte, 1643, 36; ...1644, 59.
Couture ou Coûture ou Cousture (Guillaume), français pris par les Iroquois avec le P. Jogues; nouvelles de leur captivité, 1643, 64, 66, 69; 1644, 45; son retour, 1645, 23, 25; ...1647, 19,24; 1648, 11.
Crapaud (Le), ou La Grenouille, nom français de Oumastikoueiau. Voyez ce mot.
Crépieul (François De), Père jésuite, arrivé en 1670 ;-missionnaire à Tadoussac, 1672, 27.
Crito (Guillaume), jeune homme qui repassa en Europe avec les PP. Biard et Quentin, 1611, 60.
Cuiller (La Grand'), chef agnier appelé Atogoüaekoüan par les siens, et Michtaemikoüan par les Algonquins, 1658, 18.
Dablon (Claude), Père jésuite, — envoyé aux missions iroquoises, 1655, 2, 3; nouvelles qu'on en reçoit, 4; lettre qu'il écrit en chemin, 5; journal de son voyage à Onnontagué, et de ses travaux, 1656, 7-38; il retourne à Onnontagué, 38; 1657, 9; ...1658, 8, 9; part avec le Père Druillettes pour faire une mission chez les Kilistinons, leur journal, 1661, 12; Supérieur des missions des Outawais, 1669, 17; Relation qu'il envoie des missions d'en haut au Supérieur général, 1670, 78; il envoie les Relations 1671 et 1672.
Daillon (Joseph de la Roche), Père récollet, — hiverna chez la Nation Neutre en 1626, 1641, 74; ce qui l'empêcha d'y faire du fruit, 74.
Daniel (Antoine), Père jésuite, natif de Dieppe; —arrive à Québec, 1633, 30; sur le point de partir avec les Hurons, 42; monte au Trois-Rivières au-devant des Hurons; 1634, 88; part pour les missions huronnes, 89; nouveaux détails sur son départ, 1635, 24; sa facilite à apprendre le huron, 37; il redescend, 1636, 27; envoie un canot pour prévenir M. Duplessis de la descente et du retard des Hurons, 60; amène avec lui trois petits sauvages hurons, 69; son arrivée aux Trois-Rivières, 71; il descend à Québec, 1637, 56; le soin qu'il prend de Satouta le rend malade, 57; il arrête aux Trois-Rivières, 89; nouveaux détails sur son départ du pays des Hurons, 103; surnommé Antouennen, 1639, 53; ses travaux à la mission S. Jean-Baptiste, 1640, 90; il réfute en plein conseil les calomnies inventées contre les missionnaires, 93; employé à S. Joseph et à S. Jean-Baptiste avec le Père Le Moyne, 1641, 67; on lui adjoint le Père Chaumonot, 81; ses travaux à la mission S. Jean-Baptiste, 1642, 82; 1644, 99; massacré et brûlé par les Iroquois, 1649, 3, 4.
Daran (Adrien), Père jésuite, —monte au pays des Hurons, 1648, 14.
Davost (Ambroise), Père jésuite; —arrive en Canada, 1633, 30, 31; sur le point de partir avec les Hurons, 42; monte aux Trois-Rivières, 1634, 88; part pour les missions huronnes, 90; 1635, 25; très malmené le long du trajet, 26; il s'applique à l'étude de la langue huronne, 37; descend du pays des Hurons avec le Père Daniel, 1636, 71; pourquoi, 1637, 104; meurt en repassant en Europe, 1643, 72.
De l'Isle (Le Chevalier), 1636, 24; parrain d'une petite fille sauvage, 25; assiste au feu d'artifice de la S. Jean, 1637, 9; assiste aux funérailles d'un néophyte, 12; sa charité pour les Sauvages, 24; il envoie aux Trois-Rivières le renfort que M. de Montmagny lui avait demandé, 91; monte lui-même aux Trois-Rivières, avec le Père Le Jeune, 96; y tient conseil, 98-101; parrain d'un sauvage, 1638, 4; il fait le lavement des pieds à l'Hôtel-Dieu, 1640, 41; tient sur les fonts du baptême, Achille, sauvage de Sillery, 1641, 18; assiste à un service chanté pour le Commandeur de Sillery, 55.
D'Endemare (Le Père), jésuite, 1636, 76.
Denys (Jean), de Honfleur, capitaine de vaisseau, 1611, 1.
Denys (M.) de Fronsac, gouverneur d'une partie de l'Acadie, 1659, 7.
Desdames (Le Sieur), —commande une chaloupe envoyée à M. le Gouverneur aux Trois-Rivières par le chevalier de l'Isle, 1637, 91; capitaine à Miscou depuis quatre ans, 1643, 38; assiste le Père Dolbeau, 38; ...1646, 86.
Deslauriers, caporal tué au fort de Richelieu, 1642, 51.
Desrochers (Le Sieur), commandant aux Trois-Rivières, 1643, 4; ...46; 1644, 51.
Diamants (Pointe aux), 1633, 2.
Diescaret, probablement le même que Piescaret, sauvage algonquin, 1645, 20.
Dolard, chef d'une expédition contre les Iroquois, 1660, 14.
Dolbeau (Jean), Père jésuite, missionnaire à Miscou; sa maladie, 1643, 38; sa mort, 80; 1647, 76.
Dominique, français qui suivit les missionnaires au pays des Hurons, 1635, 28; il tombe malade, 1637, 121.
Douait (Jacques), français qui était au service des missionnaires au pays des Hurons; assassiné par les Sauvages, 1648, 77; ...1649, 28.
Drach (Le), 1611, 5.
Drouin (Nicolas), fils de Robert Drouin du Château-Richer, guéri miraculeusement par S. Anne, 1667, 30.
Druillettes (Gabriel), Père jésuite, surnommé Le Patriarche par les Abénaquis; —son arrivée, 1643, 5; accompagne un parti de chasse, 1645, 14; va en mission chez les Abénaquis, 1646, 19; 1647, 51; il hiverne avec les Sauvages, 1648, 27; employé à Tadoussac, 1650, 41; différentes missions qu'il fait chez les Abénaquis, 49; 1651, 14, 15; son retour, 1652, 23; député par les Abénaquis au gouverneur de la Nouvelle Angleterre, pour demander du secours contre les Iroquois, 26; preuve de l'attachement que les Abénaquis ont pour lui, 29; naturalisé abénaquis, 30; accompagne un parti d'Outawais, 1656, 40; abandonné par les Sauvages, 41; va en mission chez les Kilistinons, avec le Père Dablon, leur journal, 1661, 12; chez les nations du Saguenay, 1664, 14; ...1669, 22; va en mission dans les pays d'en haut, 1670, 161; 1671, 28; employé à Ste. Marie du Sault, 1672, 34.
Du Bois, prêtre séculier qui accompagne une expédition contre les Iroquois, 1666, 9.
Du Chesne (Adrien), chirurgien; —tient sur les fonts du baptême quelques petits 6auvages, 1634, 7, 8; 1634, 1636, 10.
Dufresne, français pris par les Iroquois, 1665, 20, il refuse de s'échapper, 21.
Du Marché (Charles), Père jésuite, 1635, 23; 1668, 26; son arrivée, 60; employé aux Trois-Rivières, 26, 75; 1637, 89; il arrive de Miscou, 102; son retour en France, 1647, 76.
Duperon (François), Père jésuite; —il monte au pays des Hurons, 1638, 31; son arrivée en cette mission, 1639, 53; surnommé Anonchiara, 53; ses travaux à la mission de la Conception, 1640, 78; il descend à Québec, 1641, 20; il était employé à Ste. Marie, 63; 1642, 57; ses travaux à S. Michel des Tohontaenrat, 1644, 94; il part pour Onontagué, 1658, 9.
Duperon (Joseph), Père jésuite; —son arrivée, 1640, 4; employé à Sillery, 1642, 3; ...35; il hiverne à Montréal, 1643, 51; dit la messe sur la montagne de Montréal, 53.
Duplessis Bochart, lieutenant du Sieur Émeric de Caen, 1632, 8; propose de délivrer un prisonnier iroquois, 9; ...13; 1633, 7; remet les clefs du fort de Québec à M. de Champlain, et prend la conduite des vaisseaux, 26; revient à Québec, 1634, 1; s'intéresse au départ des missionnaires pour le pays des Hurons, 89, 90; 1635, 24; descend des Trois-Rivières, 1634, 91; passe en Europe, 1635, 13; revient avec huit forts navires, 19; traite les missionnaires avec honneur devant les Hurons qui les emmènent, 20; engage les Hurons et les Nipissiriniens à emmener les missionnaires, 24; se trouve à Québec, 1636, 60; assiste à un conseil que les sauvages de Tadoussac avaient demande, 60; monte à la rivière des Iroquois, 64; de retour aux Trois-Rivières, il en repart pour la rivière des Prairies (l'Outawais), 65; se trouve aux Trois-Rivières, à la traite, et seconde les desseins des missionnaires, 71-74; son départ des Trois-Rivières, 74; il part pour l'Europe, emmenant trois petites filles sauvages, 1637, 73; il avait commencé à bâtir un logement à Tadoussac, 1641, 52; tué par les Iroquois, 1652, 35.
Dupont Gravé, le jeune; —M. de Poutrincourt trouve à la Pierre-Blanche le vaisseau de Dupont commandé par le capitaine La Salle, 1611, 30; on apprend que Dupont est à terre, 30; le Père Biard le réconcilie avec M. de Poutrincourt, 30; son navire est saisi et emmené, 30; le Père Biard le lui fait rendre, 30; Dupont hiverne à la rivière S. Jean, 31; et s'y établit, 34; petit démêlé avec M. de Biencourt. 34-35; il demande au Père Biard de demeurer avec lui, 36; le Père l'engage à travailler avec lui à un catéchisme sauvage, 36; Dupont prend à son bord la moitié des Français qui suivaient La Saussaye, 51.
Dupont, neveu du cardinal de Richelieu, 1632, 1.
Dupuis, —conduit une colonie française à Onnontagué, 1657, 11; il échappe heureusement avec tous ses compagnons à une conspiration tramée contre cette petite colonie, 1658, 3; les ordres de M. d'Ailleboust ne lui sont pas transmis, 12.
Durocher, caporal, au fort de Richelieu, 1642, 51.
Eataentsic ou Aataentsic, divinité des Hurons, 1635, 34, 40; son histoire, 1636, 101.
Échafaud aux Basques, 1632, 7.
Echon, surnom du Père Jean de Brébeuf et plus tard du Père Chaumonot.
Écureuils (Nation des), détruite par les Iroquois, 1661, 20.
Ehonkeronon, nom huron des Algonquins de l'Île, 1639, 88.
Ehouae, bourgade de S. Pierre et S. Paul, 1641, 69.
Ehressaronon, sauvages sédentaires de l'Amérique du Nord, 1640, 35.
Ekaentoton, ou Ekaentouton, 1671, 39; nom huron de l'Île Manitoualin, ancien pays des Outawais; —appelée Île Sainte Marie par les missionnaires, 1640, 6, 26; les missionnaires prennent la résolution d'y suivre les Hurons, 26; le poisson y abonde, 27; les Hurons de l'Île S. Joseph s'y viennent réfugier, 1651, 6, 7; les Outawais y retournent, 1671, 31; mission du Père Louis André, 33; et du Père Henri Nouvel, 1672, 31, 32.
Ekhinechkawat ou Etinechkawat (Jean-Baptiste), chef montagnais; —sa famille se fixe aux Trois-Rivières, 1637, 83, 84; sa conversion et son baptême, 1639, 32-34; harangue qu'il prononce à Sillery, 1640, 8; reconnu pour chef des chrétiens de Sillery, 9; ce qu'il répond aux Sauvages de l'Île et de la Petite Nation, qui promettent de se faire baptiser si l'on veut se joindre à eux contre les Iroquois, 1641, 11; sa prudence et son zèle pour la foi, 1644, 11, 12; ...1645, 21; guéri d'une maladie, 1654, 32.
Ekhiondaltsaan, village considérable du pays des Hurons, 1637, 162.
Élan (Chasse de l'), 1634, 41.
Endahiaconk, premier capitaine des Attignenonghac, 1637, 127.
Enderahy, lieu ainsi appelé au pays des Hurons, 1656, 43.
Enghien (Le Duc d'); intérêt qu'il prend aux missions du Canada, 1636, 3.
Eplan (Rivière de 1'), en Acadie, 1611, 63.
Érié (Lac) ou Lac de la Nation du Chat, 1641, au sud de la Nation Neutre, 1648, 46.
Eriehronon ou simplement Ériés, Nation du Chat, sauvages sédentaires qui habitaient au sud du lac Érié, 1640, 35; 1641, 71; 1648, 46; 1654, 9; en guerre avec les Iroquois, 10; pourquoi on les a appelés Nation du Chat, 10; défaits par les Iroquois, 1656, 18; à quelle occasion les Iroquois leur font la guerre, 30; appelés Riguehronon, 1660, 7; ...1661, 29.
Eriniwek, sauvages voisins des Puants (probablement les mêmes que les Aliniwek ou Illinois), 1640 , 35.
Escoumins ou Excomminquois, sauvages qui demeuraient au nord du Golfe; ennemis des Français, 1611, 7.
Eskiaehronon, nom huron d'une nation algonquine qui demeurait au Nord du lac Huron, 1649, 17. (Comparez Askirouanehronon.)
Espamichkon, sauvages du Nord de U Nouvelle-France, 1643, 38.
Espérance (L'), vaisseau commandé par M. Courpont et qui amena le Père Ménard avec quatre religieuses, 1640, 2.
Esquimaux, sauvages du Nord de la Nouvelle-France, 1640, 34; massacrent deux hurons qui servaient de guide à M. Bourdon, 1658, 9; en guerre avec les Gaspésiens, 1659, 8; leurs canots, 8; ...1612, 17.
Esseigiou, nom que les Papinachois donnaient à la rivière des Escoumins, 1664, 13.
Esturgeons (Rivière des), au Nord du lac Supérieur, 1670, 83.
Etchemins, primitivement Eteminquois, nation sauvage de la Nouvelle-France qui s'étendait de la rivière S. Jean au Kénébec, 1611, 2, 5; alliée des Français, 8; sa population, 15.
Etinechkawat. Voyez Ekhinechkawat.
Etionnontates ou Tiomiontates. Voyez Khionontatehronon.
Etouet, capitaine sauvage de Tadoussac, 1637, 51; sa méchanceté, 1640, 27; sa mort misérable, 27; on choisit son successeur, 1644, 66.
Etouet (Georges), autre capitaine de Tadoussac, 1648, 30.
Excomminquois. Voyez Escoumins.
Feauté (Pierre), Frère jésuite; son arrivée, 1635, 19; employé à la Résidence de Notre-Dame des Anges, 1636, 75.
Félicité, femme d'Armand; sa vertu, 1654, 25.
Fénelon (L'abbé de Salignac), sulpicien, missionnaire envoyé aux Goyogouins qui s'étaient établis au Nord du lac Ontario, 1668, 20, 31.
Festins, 1636, 36; festins d'adieu, 88; il y en a de quatre espèces principales, 111.
Feu (Nation du), sauvages sédentaires de la langue algonquine, appelés Atsistaehronon par les Hurons, et Mascoutench ou Mascoutins par les Algonquins, 1632, 14; 1640, 35, 98; 1641, 59; en guerre avec la Nation Neutre, 72; 1644, 98; n'avaient jamais vu d'européens, 1646, 77; nombre des bourgades de cette nation, 1658, 22, sont à une journée des Outagami, 1670, 94; rivière des Mascoutins, 97; le Père Cl. Allouez y fait une mission, 99; ...1671, 25; leur pays, 42, 43; leur nom, 45; voyage que fait le Père Allouez chez cette nation, 43; 1672, 41.
Fléché (L'abbé Jessé), surnommé le Patriarche, missionnaire en Acadie, 1611, 26, 63.
Flory (Charles) d'Abbeville, capitaine du vaisseau de La Saussaye, 1611, 44; se défend bravement contre les Anglais, 44; reçoit une blessure, 47; consent à suivre Argall dans l'espoir de recouvrer son vaisseau, 50; en reprend le commandement, 61.
Folle Avoine (Rivière de la), 1672, 40.
Folles Avoines (Nation des), 1671, 25. Voyez Maloumines.
Fontarabie, français qui accompagnait le Père Buteux, et qui fut tué par les Iroquois, 1652, 33.
Forillon de Gaspé, 1642, 36.
Fortuné, jeune sauvage qui fut nommé Bonaventure à son baptême, 1636, 59. Voyez Bonaventure.
Fouille (Sieur De la), capitaine du régiment de Carignan, 1666, 6.
Fourche (Nation de la), sur la baie des Puants, 1671, 42.
Fournier, commandant de vaisseau, 1637, 87; monte aux Trois-Rivières avec une chaloupe armée contre les Iroquois, 91.
Français. Justice de leurs prétentions sur la Nouvelle France, 1611, 64; nom que les Sauvages leur donnèrent, 1633, 9.
Français (Rivière des), décharge du lac Nipissing, 1671, 35.
Franchetot (Mathurin), français pris par les Iroquois avec le Père Poncet, 1653, 9, 13; il est brûlé, 14.
Francheville, français pris par les Iroquois, 1652, 35.
Fremin (Jacques), Père jésuite, missionnaire à Onnontagué, 1656, 38; 1657, 9; à Rigibouctou, 1659, 7; à Agnié, 1667, 38; 1668, 4-13; se rend à Tsonnontouan, 32; 1669, 1, 17; mission S. Michel, 1670, 68; va à Onnontagué, 73; y mande tous les Pères des missions iroquoises, 73; ...77; 1671, 15; a le soin de la Résidence de S. François-Xavier des Prés, 1672, 16.
Frontenac (Le Comte de); —son arrivée, 1672, 1.
Gahronho, chef algonquin; sa bravoure, 1663, 15.
Gamache (M. le Marquis de), principal soutien de la Résidence de Notre-Dame des Anges, 1635, 3, et des missions du Canada, 1636, 4; fonde le collège des Jésuites à Québec, 4; ...1641, 56; son fils entre dans la Compagnie de Jésus, et meurt peu de temps après, 56.
Gand (François de Ré, dit Monsieur), panse charitablement un jeune sauvage, 1635, 11; va aux Trois-Rivières, 1636, 21; assiste aux funérailles d'un sauvage, 27; fait présent d'un petit sauvage à M. Des Noyers, 35; assiste régulièrement aux instructions religieuses, 44; adopte une petite fille sauvage, 54; pendant la maladie de M. de Champlain, il prend des mesures pour arrêter la traite de l'eau-de-vie, 55; assiste à un conseil des Sauvages aux Trois-Rivières, 58; va au Cap Tourmente avec M. de Montmagny, 1637, 12; sa charité pour les Sauvages, 13, 24, 77; accompagne M. de Montmagny à un lac situé à quatre lieues de Québec, 77; tient sur les fonts du baptême le jeune séminariste Tewatirhon, 1638, 9; il avait recueilli un sauvage pauvre, 11; il cède le terrain de Sillery pour y établir une réduction, 17; sa place dans la procession de l'Assomption, 1639, 3; fait travailler quelques hommes pour établir les Sauvages, 19; parrain de Negabamat, 22; paye la pension d'une petite fille d'Ekhinechkawat, 33; ...1640, 41; sa mort, 1641, 55.
Gandachiragou, village tsonnontouan; le P. Julien Garnier y bâtit une chapelle, 1670, 69; ...76; 1672, 24.
Gandagan, principal village tsonnontouan, 1657, 45.
Gandagaro, village agnier voisin de Tionnontoguen, 1670, 23, 76.
Gandahouagué, principale bourgade des Agniers, 1668, 6; attaquée par les Loups, 1670, 23.
Gandastogué. Voyez Andastogué.
Gandougaraé, village tsonnontouan, 1670, 69, 77.
Gannendâris (Cécile), femme huronne; sa sainte mort, 1669, 27.
Gannentaha, lac du pays des Onnontagués; on y fait un établissement français, 1656, 14; 1657, 12; description de ce lieu, 13, 14; à cinq petites lieues d'Onnontagué, 14; ...18; latitude de ce lieu, sources minérales, 33; ...1658, 9, 17; comment les Français le quittèrent secrètement, 34.
Garaconthié (Daniel), chef onnontagué, très attaché aux Français, 1661, 32; chargé de ramener des prisonniers français, succès de son ambassade, 33, 36; rachète un crucifix, 1662, 16; son amour pour la paix, et son attachement pour les Français, 1664, 26, 32, 34; 1666, 5; 1670, 14, 17; résumé de ce qu'il fit pour rétablir la paix, 1670, 4; il reçoit lé baptême, et prend le nom de son parrain M. de Courcelles, 6; ses efforts pour l'avancement de la religion, 50-63; éloge qu'en fait le Père Millet, 63; franchise avec laquelle il parle au gouverneur des Hollandais, 1671, 17; il persévère dans le bien, 16; 1672, 20.
Garistarsia, le Fer, chef iroquois, 1663, 15.
Garmant (Charles), français captif chez les Onneyouths, 1656, 17.
Garnier (Charles), Père jésuite; son arrivée, 1636, 2; va attendre les Hurons aux Trois-Rivières, 26, 60; part avec eux, 64; lettre qu'il écrit du lac Nipissing, 1637, 74; son arrivée au pays des Hurons, 105; il tombe malade, 121; surnommé Ouaracha par les Hurons, 1639, 53;...1640, 81; en mission chez les Khionontatehronon, 95; ...1641, 69; employé à S. Joseph des Attignenonghac, 1642, 76; massacré à la bourgade de S. Jean des Khionontatehronon, 1650, 9; détails sur sa vie, ses vertus, 9-15; relique de ce missionnaire trouvée par le Père Le Moyne, 1654, 17.
Garnier (Julien), Père jésuite, missionnaire à Onnontagué, 1668, 17; conduit le Père de Carheil à Goyogouin, 1669, 12; ...1670, 69; employé au village tsonnontouan Gandachiragou, 78; reste seul chargé des missions chez les Tsonnontouans, 1671, 20; aidé par le Père Raffeix, 1672, 18, 24.
Garreau (Léonard), Père jésuite; son arrivée, 1643, 5; monte au pays des Hurons, 1644, 49; employé à la mission du Saint Esprit chez les Nipissiriniens, 1646, 80; il tombe malade, 84; revient chez les Hurons, 84; employé à l'Île d'Orléans, 1652, 10; accompagne un parti d'Outawais, 1656, 49; blessé par les Iroquois, 41; sa mort, quelques détails sur sa vie, 41-44; ...1665, 9.
Gas (M. Du), lieutenant de M. de Courcelles; —marche contre les Iroquois, 1666, 6.
Gaspé (Baie de), 1611, 41; 1632, 3; on y vient de France faire la pêche, 1636, 48; 1662, 17; le tremblement de terre s'y fait sentir, 1663, 5.
Gaspésiens ou Sauvages de Gaspé; —commencent à désirer qu'on leur prêche la foi, 1643, 36; vont en guerre contre les Esquimaux, 1659, 8; meurtres commis par eux sur les Papinachois, 1662, 17-22.
Gaumont, 1626, 9.
Génies. Voyez Khichikouai.
Gens de mer (Nation des), ou Puants. Voyez Winipeg.
Gentaguetehronon, sauvages de l'Amérique du Nord, 1656, 34.
Giffard (Robert), chirurgien, premier seigneur de Beauport; —arrive à Québec avec toute sa famille, 1634, 88; baptise un petit sauvage, 1635, 7; sa récolte, 1636, 45; monte aux Trois-Rivières contre les Iroquois, 1637, 92; guérit une sauvagesse malade, 1641, 14; soigne la Mère de Sainte Marie, 28.
Gilbert, Frère jésuite, part pour le Canada, 1632, 1.
Girard (Joachim), 1665, 19.
Gobert (Louis), Frère jésuite; son arrivée, 1636, 60.
Godbout (Rivière), 1670, 13.
Godefroy (Le Sieur), 1636, 20, 25.
Godefroid (Thomas), des Trois-Rivières, "frère d'un honnête habitant du pays", enlevé par les Agniers, 1641, 38; ramené, 41.
Godefroy (Madame), probablement la femme du précédent; —marraine d'une petite fille sauvage, 1637, 13.
Godin (Elie), habitant de Sainte Anne de la Côte de Beaupré, 1667, 30; guéri miraculeusement par Sainte Anne, 30.
Goienho, lac qui se décharge dans la rivière Tethiroguen, au pays des Iroquois, 1656, 12.
Gonaterezon, chef iroquois, 1656, 12.
Gondoin (Nicolas), Père jésuite, 1647, 76. Arrivé à Miscou en 1637, il avait été contraint d'en partir, à cause de la malignité du climat.
Goupil (René), chirurgien français; —pris par les Iroquois, 1643, 64; assommé par ces barbares, 64; sa vertu, 72; ...1647, 18, 22, 24; circonstances de sa mort, 25.
Goyogouin, village principal des Goyogouins, que les missionnaires mirent sous la protection de S. Joseph, 1670, 63; beauté du site, 1672, 22.
Goyogouins, et primitivement Ouïoen, Onioen, Oiogouin, l'un des cinq cantons iroquois, 1635, 34; leur situation, 1648, 46; leur village principal, 1653, 18; demandent des missionnaires, 1657, 19; travaux des Pères Ménard et Chaumonot, 42-44; entament des négociations de paix, 1661, 7; situation et force de cette tribu, 1665, 11; une peuplade de Goyogouins s'établit sur la rive septentrionale du lac Ontario, 1668, 4, 20; le Père de Carheil rétablit la mission S. Joseph, 20; 1669, 12; état de cette mission, 1670, 63; 1671, 18; 1672, 22.
Greslon (Adrien), Père jésuite, —monte au pays des Hurons, 1648, 14.
Grenouille (La) ou Le Crapaud. Voyez Oumastikoueiau.
Guercheville (La Marquise de); —son zèle et ses libéralités pour les missions de l'Acadie, 1611, 26, 27; fait une quête à la cour pour rembourser deux marchands huguenots qui s'opposaient à l'embarquement des Jésuites, 28; signe en faveur de ceux-ci un contrat de société avec M. de Poutrincourt, 38; achète les droits de M. de Monts sur l'Acadie à l'exception de Port-Royal, 39; cet achat lui est confirmé par Louis XIII, 39; envoie à Londres La Saussaye, pour obtenir réparation des torts qu'on lui avait faits, 61.
Guérin (Jean), accompagne le Père Ménard à la mission des Oulawais, et y meurt, 1663, 18, 21, 22 ; sa vertu, 23, 24.
Guymont (Louis), habitant de Ste. Anne de la côte de Beaupré, assommé par les Iroquois, 1661, 35; il avait été guéri miraculeusement, 1667, 30.
Hache (Robert), jeune homme qui demeurait avec les Pères jésuites aux Trois-Rivières, 1636, 25.
Haiot (Jean), fils d'un habitant du Cap-Rouge, pillé et dépouillé par les Iroquois, 1658, 18.
Hallé (Marie), femme de Joachim Girard, 1665, 19.
Hébert (Louis), apothicaire, qui vint s'établir d'abord à Port-Royal, et ensuite (1617) à Québec; —prend soin de Membertou, 1611, 32; commandant à Port-Royal en l'absence de M. de Biencourt, 44; La Saussaye lui remet les lettres de Madame de Guercheville par lesquelles il lui est permis d'emmener les Jésuites, 44; sa veuve, Marie Rollet, mariée en secondes noces au sieur Guillaume Hubou, 1636, 35; il avait planté des pommiers à Québec, 45.
Hébert (Guillemette), fille du précédent, mariée à Guillaume Couillard, l'un des premiers habitants de Québec, 1632, 8.
Hébert (Guillaume), fils de Louis Hébert, et l'un des plus anciens habitants de Québec, 1636, 26; 1637, 12.
Hébert, français poignardé par des Iroquois ivres, chez les Onneyouths, 1661, 35.
Hébout. Voyez Hubou.
Henri IV, roi de France, nomme M. de Monts Lieutenant pour le Canada, 1611, 2; ratifie la concession de Port-Royal à M. de Poutrincourt, 25; demande les Jésuites pour les missions de la Nouvelle-France, 35.
Henri, jeune homme pris par les Iroquois à Montréal, 1643, 66.
Hertel (Le sieur Jacques), des Trois-Rivières, parrain d'un petit sauvage, 1636, 20; ...1637, 84.
Hertel (François), captif chez les Agniers; lettres touchantes qu'il écrit au Père Le Moyne, 1661, 34, et à sa mère, 35.
Hève (Cap de la), 1611, 44; La Saussaye y plante une croix, et y met les armes de la marquise de Guercheville, 44.
Hochelaga, bourgade sauvage qui était située au lieu même où est aujourd'hui Montréal, 1642, 36.
Hollandais. Ils fournissent des armes à feu aux Iroquois, 1642, 49; ce qu'un prisonnier rapporte sur leur compte, 1643, 64; ils sauvent le Père Jogues de la fureur des Iroquois, 1647, 34; ce que leur gouverneur écrit à M. de Montmagny sur la mort du Père Jogues, 37; ce que les Iroquois disent des Hollandais, 1656, 17; ce sont eux qui contribuèrent à rendre les Agniers formidables à toutes les autres nations, 1660, 6; ce que les Iroquois chrétiens leur répondent sur la religion, 1670, 32.
Hôtel-Dieu de Québec, fondé par Madame la Duchesse d'Aiguillon, 1639, 6, 9; premiers malades que l'on y reçoit, 9; dessein de la fondatrice en établissant cette maison, 9; arrivée des Hospitalières, 1640, 38; soin que les religieuses et les Pères jésuites prennent des malades, 38-44; on y chante une grand'messe demandée par les Cent-Associés, 41; M. de Montmagny y fait le lavement des pieds, le Jeudi-Saint, ainsi que M. le Chevalier de l'Île et les principaux d'entre les Français, Madame de la Peltrie les lavant aux femmes avec Mademoiselle de Repentigny, 41; le premier logement à Sillery, et pourquoi, 1641, 24; quand elles entrèrent en leur nouvelle maison, 25; les Hospitalières instruisent quelques petites filles sauvages, 26; mort édifiante qu'y font plusieurs sauvages, 26, 27; beau crucifix donné par la Duchesse d'Aiguillon, 27; travaux des Hospitalières à Sillery, 1642, 26-31; une dame de l'abbaye de Fontevrault donne à l'Hôtel-Dieu une croix en argent enrichie d'une relique de la vraie croix, 28; affection que les Sauvages ont pour les religieuses, 29; leur présence à Sillery contribua à y fixer les Sauvages, 1643, 39; leur bâtisse à Québec s'achève, 39; le soin qu'elles prennent des malades, 39-45; elles se retirent à Québec, 1644, 20; nourrissent une cabane de Sauvages tout l'hiver, 1648, 17; grand nombre de malades, 24; on accueille les Hurons fugitifs, 1650, 28; lettre de la Mère S. Bonaventure à un bourgeois de Paris, 51; charité des Hospitalières, 1651, 3; elles font un présent aux Iroquois, 1656, 16; histoire d'une jeune huronne hospitalière, 1658, 23-27; bien que fait cette communauté, 1668, 41.
Hottinonchiendi, cabane achevée, nom que prenait la confédération des cinq cantons iroquois, 1654, 11.
Houattoehronon, sauvages sédentaires, 1640, 35.
Hubou (Guillaume), l'un des plus anciens habitants de Québec; marié à la veuve de Louis Hébert, 1636, 35; élève plusieurs petites filles sauvages, 34, 54.
Hubou (Madame), Marie Rollet, mariée en premières noces à Louis Hébert, et en secondes à Guillaume Hubou, 1632, 8; 1663, 35; des sauvages, dans l'ivresse, lui nient son bétail, 1632, 10; les Anglais lui laissent un petit nègre, 12; sa fille mariée à Guillaume Couillard, 14; elle tient sur les fonts du baptême un petit sauvage, 1636, 17.
Hudson (Baie d'), 1660, 10; 1661, 12; journal du premier voyage entrepris vers cette baie, 13-19; dangers sur le chemin, 19-21; ce que les Sauvages en disent, 1667, 23; voyage qu'y font le Père Charles Albanel, M. de Saint-Simon et un autre français, 1672, 42; quelques détails sur cette baie, 53.
Hurons, sauvages sédentaires du Canada; —évangélisés d'abord par les Pères Récollets, 1626, 2; puis par les jésuites, 8; descendent à Québec en grand nombre, 1632, 14; 1633, 34; sont enclins au larcin, 9, 34; leur manière de porter les cheveux, 35; tiennent un conseil pour l'embarquement des missionnaires, 35; trois missionnaires et six français montent en leur pays, 1634, 89, 90; tiennent conseil avec les Français, 1635, 19; forme de leurs cabanes, 31; leur pays, leur population, leurs alliés, 33; leur religion et leurs mœurs, 34-36; descendent à la traite, 1636, 71; M. Duplessis leur fait des présents pour leur faire donner au P. Daniel les enfants qu'ils avaient promis, 72; commencent à bâtir des forts carrés flanqués de bastions, 86; détails sur leur langue 89, 99, 100; ils refusent de prêter main forte aux Algonquins de l'Île contre les Iroquois, 91; leurs croyances, leurs mœurs, 100-110; leurs festins, leurs jeux, leurs danses, 110-114; leurs sorciers, 114-117; gouvernement de ces peuples, 117-126; leurs conseils, 126-128; leur façon d'ensevelir les morts et de porter le deuil, 128-131; leur fête des Morts, 131-138; population approximative de ces peuples, 138; ils portent des blés aux Algonquins quand le lac gèle, et en rapportent du poisson, 1637, 154; tiennent un grand conseil où on délibère de la mort des missionnaires, 1638, 37; tribus dont se compose la nation des Hurons, 38; étendue et situation de leur pays, origine de leur nom, 1639, 50-52; 1648, 45; à quelle époque ils commencèrent à venir traiter avec les Français, 1639, 51; état du christianisme chez ces peuples, 56-59, 63-64; ils remportent quelques avantages sur les Iroquois, 67, 69; faux bruits et préjugés contre les missionnaires, 78-81; cérémonie de l'Ononhouaroia, 88; mariage de la Seine, 95; nombre des Français qui résident en leur pays, 1640, 52; comment les Algonquins leur communiquèrent la petite vérole, 54; ils attribuent leurs maladies aux missionnaires, 55; les Jésuites y font cinq missions, 61; cinq canots de hurons pris par les Iroquois, 1641, 47; on établit deux autres missions, 60; les Hurons et les sauvages de la Nation Neutre s'appellent réciproquement Attiteandaronk, 72; ils chassèrent les Algonquins qui demeuraient dans l'île de Montréal, 1642, 38; quarante hurons surpris par les Iroquois, près de Montréal, 1643, 1; treize canots hurons pris avec les lettres des missionnaires par les Iroquois, 62; un capitaine huron explique à Onontio pourquoi la jeunesse ne peut retourner au pays sans emmener ses prisonniers; 1644, 48; le pays huron entouré de peuples de la langue algonquine, 102; les Hurons font la paix avec les Iroquois, 1645, 27, 29; sont toujours en guerre avec les Iroquois Supérieurs, 1646, 54; deuil des femmes huronnes, 61; les Hurons défont un parti d'Iroquois aux Trois-Rivières, 1648, 11, 12; leur pays ravagé par les Iroquois, 47; pourparler avec les Onnontagués, 47, 55-58; ambassade aux Andastes, 48, 68-60; nombre des Français qui demeurent au pays des Hurons, 48; avancement du christianisme, 60; principales superstitions des Hurons infidèles, 70-77 ; comment ils punissent le crime, 79; destruction de la nation huronne, 1649, 3-33; plusieurs chefs hurons conjurent les missionnaires de s'établir avec eux dans l'île S. Joseph, 27; bon nombre de Hurons réfugiés dans la Nation du Petun et dans la Nation Neutre, 1650, 2; le reste descend à Québec avec le Père Ragueneau, 1, 26-28; derniers désastres des Hurons, 23-27; quatre cents Hurons cabanés près de la porte de l'Hôtel-Dieu, 51; réduction huronne de l'île d'Orléans, 1651, 9; les Hurons chrétiens font un discours de condoléance aux religieuses Ursulines sur l'incendie de leur maison, 12; conduite de Dieu sur les Hurons, 1652, 32; population du pays huron, 1653, 30; les Agniers et les Onnontagués veulent sous main les attirer dans leur pays, 1654, 3-6; état de la colonie huronne de l'île d'Orléans, 20; ferveur que produit parmi eux l'établissement de la congrégation, 22; lettre et offrande qu'ils envoient aux congréganistes de Paris, 27, 28; ils reçoivent une ambassade d'Onnontagués, 1656, 5; leur population primitive, 39; une partie des Hurons de l'île d'Orléans se donne aux Iroquois, 1657, 20-23; quelques détails sur ces néophytes avant leur enlèvement de l'île d'Orléans, 28; le reste des Hurons se fixe auprès du fort S. Louis, 1660, 14; leur dernière défaite, 14, 15; ce qui se passa de plus remarquable parmi les Hurons établis près du fort S. Louis 1668, 26-30; ils quittent le fort pour se retirer à N. D. de Foye, 1669, 23; ce qui s'y passe de plus remarquable, 1670, 15; on leur fait présent d'une statue de Notre-Dame de Foye, 22; 1671, 7; état de cette mission, 7; 1672, 2.
Huron (Lac) ou Mer douce, 1635, 33; 1639, 50; 1640, 34; 1648, 45; nations qui en fréquentent les bords, 62.
Hurons (Second lac des), 1640, 36, probablement le même que le lac Michigan.
Iaenhouton, bourgade huronne, 1637, 159.
Ignace (Le Père), capucin, à Pentagouet, 1647, 52.
Ihonatiria, village huron de la Nation des Ours, auquel le Père de Brébeuf donna le nom de S. Joseph; on y établit une Résidence, 1635, 3, 30; missionnaires qui y résident, 1636, 75; ...1638, 52; sauvages qu'on y baptise, 56-57; on la transporte en un autre village, 59; 1639, 56.
Île (Algonquins de l') ou Kichesipiiriniwek, appelés Ehonkeronon par les Hurons, 1633, 34; 1636, 70; 1639, 88; 1646, 34; —refusent de laisser passer les Hurons avant que ceux-ci n'aient couvert le corps du Borgne de l'Île, 1636, 69; sollicitent l'alliance des Hurons contre les Iroquois, 91; ...1640, 34; engagent les chrétiens de Sillery à quitter cette Résidence, 1641, 10; et à se joindre à eux contre les Iroquois, 11; ...29, 57; devenus moins insolents, 1644, 4.
Île longue, 1661, 51; La Saussaye y plante une croix, 51.
Îles Huronnes, à l'entrée de la baie des Puants, 1671, 25; 1672, 36.
Île Verte, 1664, 7; 1670, 9.
Illinois, sauvages de la Nouvelle France, qui furent appelés successivement Eriniwek, Liniwek, Aliniwek et Iliniwek ou Illinois; —première nouvelle qu'on a de ce peuple, 1656, 39; 1658, 21; demeurent sur les bords d'une grande rivière, 1660, 12 [au lieu de Abimi8ec, lisez Alini8ek]; leur religion, 1667, 12; parlent algonquin, 21; le P. Allouez y va en mission, 21; leurs croyances et leurs mœurs, 22; 1670, 86; ...91; 1671, 24; quelques particularités sur cette nation, 47;
Illinois (Lac des), aujourd'hui Lac Michigan, 1667, 18; 1670, 92; appelé Machihiganing, 97.
Imbert (Simon), employé de M. de Poutrincourt, 1611, 39; sa négligence, 39; il accuse les Jésuites d'avoir fait perdre à M. de Biencourt ses terres du Canada, 40; il est convaincu de fausseté, 40.
Incarnation (La Mère Marie de 1'). Voyez Marie.
Ingrés ou Ingris, corruption du mot English, surnom que les sauvages d'Acadie donnaient aux Anglais, 1611, 8.
Iouanchou, chef sauvage; —son fils, présenté au roi, en rapporte un magnifique présent, 1639, 2.
Iouskeha, divinité des Hurons, 1635, 34; 1636, 101-103; 1640, 92.
Irinions, sauvages de l'Ouest du pays des Hurons, 1642, 97. [Ce mot est probablement pour Iriniouec ou Illinois.]
Iroquet (Nation de l'), ainsi appelée du nom d'un de ses capitaines, 1633, 29. Voyez Onontchataronon.
Iroquois, sauvages du Canada, 1632, 5; —cherchent à surprendre les Montagnais, 11; 1633, 6; tuent deux français et en blessent quatre autres, 28; un parti de quinze cents Iroquois tue deux cents Hurons, et en emmène cent prisonniers, 1634, 88; nom des cinq Cantons de la confédération iroquoise, 1635, 34; parti iroquois défait par l'Iroquet, 1637, 84; cinq cents Iroquois viennent rôder autour des Trois-Rivières, le sieur Nicolet leur donne la chasse, 89; ...1641, 37; enlèvent deux Français, 38; quelques sauvages des nations plus hautes leur font des présents pour qu'ils rendent ces prisonniers 39; pourparler de paix, 40-45; guerre déclarée, 46-49; ils défont un parti d'Algonquins, 1642, 45; attaquent à l'improviste les Français qui travaillent au fort de Richelieu, 51; tribus iroquoises qui ont le plus d'importance, 1643, 61, 62; différentes courses de ces barbares, et captivité du Père Jogues, 62-69; prise des lettres qu'on envoyait des missions huronnes, 69-74; les Iroquois bouchent aux Hurons tous les passages qui conduisent à Québec, 1644, 105; font la paix avec les Français et leurs alliés, 1645, 2; cherchent à surprendre Richelieu, 18; ratifient la paix, 23; quelles nations on comprend sous le nom d'Iroquois, 1646, 3; ce que rapporte le Français qui avait suivi les ambassadeurs iroquois, 4; ils envoient aux Trois-Rivières de nouveaux ambassadeurs, 6; les Iroquois Supérieurs ont toujours la guerre avec les Hurons, 54; diverses incursions, perfidie de ces barbares, 1647, 3; ils martyrisent le Père Jogues et La Lande, 17-42; appelés Maquois par les Hollandais, 34, 37; tribus de l'Ours, du Loup et de la Tortue, 38; défaite d'un parti iroquois, 1648, 4-10, 11; situation des tribus iroquoises, 46; ils ravagent le pays des Hurons, 47; quelques-uns des Cantons inclinent à la paix, 57; ils détruisent la mission S. Joseph des Hurons, et massacrent le Père Daniel, 1649, 3, 4; enlèvent à la Nation Neutre deux places frontières, 1651, 4; ruinent cette nation, 4; pénètrent chez les Atticamègues, 26; diverses incursions 1652, 30-37; font la paix avec les Français, 1653, 17-25; nom qu'ils donnent à la confédération iroquoise, 1654, 11; nouvelles négociations de paix, 13-18; en guerre avec la Nation du Chat, 15; ce qui peut les engager à rechercher ou à fuir l'alliance des Français, 34; confirmation des nouvelles de la paix, 1655, 4; victoire qu'ils remportent sur la Nation du Chat, 1656, 18; leurs sorcelleries, 25; quelques-unes de leurs superstitions, 25-29; à quelle occasion ils firent la guerre à la Nation du Chat, 30; conseil des différents cantons, 32; ils surprennent un parti d'Outawais, 40; quels sont les plus importants des cinq cantons, 1657, 2; réception qu'on fit aux Français qui allèrent s'établir à Onnontagué, 13-19; nouvelles particularités sur leur pays, 33; leur naturel, leurs mœurs, 34; leurs dispositions pour la foi, 38; diverses attaques et déprédations qu'ils font, 1658, 10, 11; nécessité de dompter ces peuples, 1660, 2; état de leur pays, 6; dénombrement de leurs forces, 6; ligue de toute la cabane, 38; recommencent la guerre avec plus de fureur que jamais, 1661, 1-6; pourparler de paix, 7; ils font des incursions jusque vers la Mer du Nord, 19-21; détruisent la nation des Écureuils, 20; diverses guerres, 1662, 1-5; 1663, 10-14; haine implacable et réciproque des nations iroquoises et algonquines, 16; état des églises captives chez eux, 1666, 26; célèbre ambassade, 32, 34; 1666, 5; situation des cinq cantons, 1665, 10-12; leur épouvante à l'approche de l'armée française, 1666, 8; ils demandent des missionnaires, 1667, 28; 1668, 3; demandent du secours contre la nation des Loups, 1669, 5; origine de leurs dernières querelles avec les Algonquins, 1670 , 3; entreprise contre les Loups, 27; progrès des missions iroquoises, 1671, 13; désordres qu'occasionnent les boissons que leur fournissent les Hollandais, 22.
Iroquois (Lac des), aujourd'hui Lac Ontario, 1635, 25; 1644, 43; 1654, 12. Voyez Ontario.
Iroquois (Rivière des), aujourd'hui Rivière de Sorel, 1636 , 37; M. de Montmagny y monte avec le Père Le Jeune, 1637, 74; forts bâtis sur cette rivières, 1665, 10; description de cette rivière, 12; le régiment de Carignan y défriche des terres, 1667, 3.
Jardin de Hollande (Le), l'un des vaisseau qui apportèrent le régiment de Carignan, 1665, 25.
Jean-Baptiste, chef abénaquis; —sa conversion, 1644, 4, 5.
Jeanne de Ste. Agnès, religieuse hospitalière; —son arrivée, 1648, 3.
Jessé Fléché, surnommé Le Patriarche, missionnaire en Acadie, 1611, 26, 63.
Jésuites. Henri IV veut qu'on leur confie les missions de la Nouvelle-France, 1611, 25; on refuse de les embarquer, 27; départ des Pères Biard et Enemond Masse, 28; leur arrivée à Port-Royal, 29; leurs démêlés avec M. de Biencourt, 39, 40; ils donnent à M. de Biencourt et à ses gens de quoi subsister, 42, 43; suivent M. de la Saussaye à S. Sauveur, 44; faits prisonniers avec lui, 46; déclarent ouvertement aux Anglais qu'ils sont jésuites, 49; menés en Virginie, 52; leur conduite généreuse envers les Anglais, 58; leur captivité en Angleterre, et leur délivrance, 60; leur première habitation à Québec, 1626, 6; ils obtiennent les charpentiers de l'habitation de Québec pour travailler à leur logement, 7; retournent en Canada, 1632, 1-8; prennent en pension deux petits sauvages, 1633, 12; en rendent un à sa mère, 29; mort tragique d'un huguenot qui blasphémait contre S. Ignace et les Jésuites, 1634, 2; M. Duplessis leur donne un petit sauvage, 91; ils commencent un collège à Québec, 1635, 3; exercent les fonctions de curés et de pasteurs, 3; ouvrent des classes en attendant la fondation du collège, 1636, 4; vœu qu'ils prononçaient le jour de l'Immaculée Conception, 7; 1639, 61; le Père Le Jeune les justifie sur la question du trafic des pelleteries, 1636, 49; ils reçoivent du Souverain Pontife des indulgences plénières pour les fêtes de la Conception et de S. Joseph, 1637, 3; sont sur le point de renvoyer leurs séminaristes hurons, n'ayant pas de quoi les nourrir, 64; les Hurons leur amènent plus d'enfants qu'ils n'en peuvent prendre, 97; établissent une Résidence à Ossossané, chez les Hurons, 168; on leur donne à instruire sept enfants algonquins et montagnais, 1633, 28; font du vin avec le raisin du pays, 58; incendie de la Résidence de Notre-Dame de Recouvrance, à Québec, 1640, 4, 50; prennent part à la fondation de Montréal, 1642, 37, 38; recommencent le séminaire huron, 1643, 28; déclaration des Cent-Associés attestant que les Jésuites ne prennent aucune part à la traite, 82; ont une maison à Nepigigouit, 1645, 35, 37; reçoivent de la reine Anne d'Autriche un tableau représentant le roi, la reine et le dauphin, 1646, 52; plusieurs Jésuites repassent en France après la destruction des Hurons, 1650, 49; commencent un petit séminaire, 1651, 4; le Vicomte d'Argenson visite leur collège, 1658, 17; entreprennent d'élever quelques jeunes sauvages avec les enfants français, 1663, 3.
Jésus (Île), appelée Île de Montmagny, 1637, 75; ...1642, 36.
Jésus (Rivière), appelée Saint-Jean du nom du sieur Nicolet, 1637, 75.
Jeune (Paul Le), Père jésuite, auteur des Relations 1632, 1633, 1634, 1635, 1636, 1637, 1638, 1639, 1640, 1641, et Supérieur des missions de la Nouvelle-France de 1632 à 1639; —part de Honfleur, 1632, 1; sur le point de se noyer, 1632, 14; étudie le montagnais, 1633, 2, 7; fait le catéchisme aux petits sauvages, 23; baptise un enfant de Madame Couillard, 25; va saluer M. de Champlain, 26; puis le capitaine de Nesle, 28; assiste au conseil des Hurons arec le Père Brébeuf, 35; cause du peu de progrès qu'il a fait dans la langue montagnaise, 1634, 50; ce qu'il a à endurer de la part des Sauvages, 55-57; hiverne avec quelques Sauvages, pour étudier la langue montagnaise, 57 et suiv.; tombe malade, 81; hiverne aux Trois-Rivières, 91; 1635, 4, 6, 13; revient à Québec au printemps, 6, 19; tait la classe à quelques petits sauvages, 1636, 4; reçoit, aux Trois-Rivières, une lettre que le Père de Quen lui écrit de Québec, 26; fait l'oraison funèbre de M. de Champlain, 56; produit, au nom des Cent-Associés, les lettres de nomination de M. de Châteaufort, 56 ; monte aux Trois-Rivières avec M. Gand, 58; retourne aux Trois-Rivières pour engager les Hurons à emmener les missionnaires, 62; se rend à la rivière des Prairies (l'Outawais) avec M. de Montmagny, 1637, 11, 75; fait le catéchisme aux petits sauvages en présence des Français, 40; il apprend, aux Trois-Rivières, la mort de deux petits séminaristes hurons, 68; va à la côte de Beaupré avec M. de Montmagny, 75; instruit des Sauvages de sept ou huit nations différentes, 83; monte aux Trois-Rivières avec M. le Gouverneur, 87; distribution qu'il fait des missionnaires, en cas d'une attaque des Iroquois, 89; descend à Québec, 95, 96; remonte immédiatement aux Trois-Rivières avec le chevalier De l'Isle, 96; y assiste au conseil des Hurons, 98-101; fait commencer la Résidence de S. Joseph, au nom du Commandeur de Sillery, 1638, 17; le Père Vimont arrive pour le remplacer, 1639, 1; il quitte la Résidence de S. Joseph de Sillery, 18; douleur que lui cause la mort de F. X. Nenascoumat, 25; le Père Provincial veut qu'il écrive encore la Relation de 1640, 1640, 1; part pour les Trois-Rivières avec le Père Supérieur et le P. Raymbault, la barque se brise, 49; passe en Europe, 1641, 1 ; exprime le vœu de revenir aussitôt que le permettra l'objet de sa mission, 2; revient d'Europe, 1642, 2; ...1643, 2; reçoit de Miscou une lettre du Père Richard, qui le remercie de quelques notes sur la langue montagnaise, 36; envoyé aux Trois-Rivières, 46; suit les Algonquins jusqu'au fort de Richelieu, 46; on lui envoie en France les matériaux de la Relation de 1653, 1653, 1; au collège de Clermont, 1657, 2; supplie Louis XIV d'envoyer du secours à la Nouvelle-France, 1661, 1; guérison obtenue par l'invocation de ce Père, 1666, 4.
Jeux des Sauvages; —le jeu de crosse, 1636, 113; le jeu de plat, 1636, 113; 1639, 95.
Jogues (Isaac), Père jésuite; —son arrivée, 1636, 60; part pour les missions huronnes, 74; son arrivée au pays des Hurons, 1637, 120; il tombe malade, le Père Lemercier en prend soin, 120; sa maladie augmente, 121; surnommé Ondessonk, 1639, 53; va en mission à la Nation du Petun, 1640, 95; employé à Sainte Marie, 1641, 63; 1642, 57; au Saut Sainte Marie avec le Père Raymbault, 97; pris par les Iroquois, 1642, 49; 1643, 63, 67; lettre qu'il écrit au gouverneur, 66; délivré par les Hollandais, 74-79; son arrivée en Bretagne, 70; ce que les missionnaires des Hurons écrivent de la prise et de la captivité du Père Jogues, 1644, 71, 72; il se trouve au traité des Trois-Rivières, 1645, 27; retourne chez les Iroquois, 1646, 14; donne le nom de Saint-Sacrement au lac qui porte aujourd'hui le nom de Lac George, 15; passe dix jours au bourg de la Ste. Trinité, 15-17; revient du pays des Iroquois, 17; y retourne une troisième fois, 17; on lui donne la commission d'engager les Iroquois Supérieurs à la paix, 41; 1647, 1; tué par un iroquois, 2; détails sur sa première captivité et son évasion, 17-36; sur ses derniers travaux et sur sa mort, 36-42; ce qu'un prisonnier iroquois raconte de sa mort, 74; il fut tué à Gandawagué, 1668, 6.
Jongleurs. Voyez Sorciers.
Joubert, sergent sous les ordres de La Saussaye, 1611, 47.
Justice (La), l'un des vaisseaux qui apportèrent le régiment de Carignan, 1665, 25.
Kacouazakhi ou Kacouchakhi, Nation du Porc-épic, sauvages d'un naturel très doux, qui demeuraient sur les bords du lac S. Jean, 1641, 57; 1643, 38; 1672, 44.
Kadesquit, port d'Acadie, où La Saussaye avait projeté un établissement, 1611, 44, 45.
Kandoucho ou Bourgade de tous les Saints, chez la Nation Neutre, 1641, 75, 78.
Kaparipatawangak, nom sauvage de la rivière de Matane, 1648, 28.
Kapiminakouetiik, sauvages du Nord de la Nouvelle-France, 1646, 29.
Kapipou nouket. Voyez Pipounouket.
Kawasagiscaket, rivière, au-dessous de Tadoussac, 1664, 14.
Kébec. Voyez Québec.
Keinouché, nation algonquine de la mission du S. Esprit, au sud-ouest du lac Supérieur, 1670, 87.
Kénébec ou Kinibeki, rivière des Canibas ou Abénaquis, 1611, 15; proche des Armouchiquois, 36; pourquoi les sauvages du Kénébec chassèrent les Anglais qui voulaient s'établir chez eux, en 1608 et 1609, 1611, 36; les Anglais y ont un établissement, 1640, 35; on apprend qu'ils l'ont abandonné, 1641, 48; le Père Druillettes redescend cette rivière, 1647, 52; le même Père visite une douzaine de bourgades abénaquises établies sur cette rivière, 1652, 25; diverses tribus abénaquises qui fréquentent cette rivière, 1660, 27; les Iroquois y font des incursions, 1662, 1.
Kepatawangachik, nation algonquine du Nord de la Nouvelle-France, 1660, 12.
Ker ou Kertk. Voyez Kirtk.
Ketchigamins, nation située au sud-ouest de la Pointe du S. Esprit, et composée de vingt grandes cabanes, 1670, 90.
Khichicouai, Génies du jour, divinités des Montagnais; — manière de les consulter, 1634, 14; 1687, 46, 51.
Khinonascarant, trois petites bourgades huronnes, à deux lieues d'Ihonatiria, 1637, 128.
Khionontatehronon ou Tionnontatehronon, Nation du Petun, sauvages sédentaires de la langue huronne, 1635, 33; 1636, 105; à deux journées des Hurons, 1637, 163; ...1638, 34; des députés de cette nation viennent offrir aux missionnaires une robe de castor, pour qu'ils fassent cesser les maladies qui les font mourir, 1639, 88; ...1640, 35; on y commence la mission des Apôtres, 61, 90; différentes bourgades de cette nation, 95; les PP. Charles Garnier et Pierre Pijart ont le soin de la mission des Apôtres, 1641, 69; les Kionontatehronon ne descendent pas à la traite, 69; on abandonne cette mission, 1642, 88; ...1648, 46; la nation se compose des deux tribus du Loup et du Cerf, 61; quelques restes des Hurons se réfugient chez eux, 1649, 26; ils se réfugient eux-mêmes parmi les nations algonquines du lac Supérieur, 1660, 27; ...1662, 3; le Père Allouez va en mission chez eux, 1667, 15; appelés Etionnontates, 1670, 6; réfugiés à la pointe du S. Esprit, 86; ils demeurèrent quelques années à Michillimakinac, 1671, 37; 1672, 35.
Kicabou, nation de l'Ouest, 1670, 100.
Kichesipiou, rivière de la baie d'Hudson, 1672, 54.
Kichesipirini ou Kiche-sipi-iriniwek, hommes de la Grande Rivière, nom algonquin des Sauvages de l'Île, 1640, 34; 1646, 34; 1658, 22. Voyez Île (Sauvages de l‘).
Kichkagoueiac. Voyez Kiskacons.
Kilistinons ou Kiristinons, nom générique des sauvages de la baie d'Hudson, nom qui s'est transforme en celui de Cristinaux et finalement en celui de Crie, 1640, 34; 1641, 59; 1642, 97; sont très nombreux, 1656, 39; chemins qui mènent chez eux, 1658, 20; différents peuples kilistinons, 20, 21; 1660, 11; sollicitent l'alliance des Français, 28; les PP. Druillettes et Dablon partent pour leur annoncer l'évangile, 1661, 12; cette mission est sous le patronage de S. François-Xavier, 16, 21; le Père Allouez y va en mission, 1667, 23; leurs mœurs, 24; ils se rapprochent du Saut, 1670, 79; ... 93; ont été appelés Gens de terre et Gens de la Mer du Nord, 1671, 24; leur demeure principale vers le Sud-Ouest de la baie d'Hudson, 1672, 54.
Kimaganusis, lieu ainsi nommé vers la Baie d'Hudson, 1672, 49.
Kinibeki. Voyez Kénébec.
Kinougami, lac long, qui se décharge dans le Saguenay par la rivière Kinougamiou (auj. rivière de Chicoutimi), 1672, 44.
Kinougamichich, petit lac long, qui se décharge dans le lac S. Jean, 1647, 65; 1661, 14; 1672, 44.
Kinougamiou, aujourd'hui Rivière de Chicoutimi, qui se décharge dans le Saguenay, 1647, 65.
Kinounchepirini, nation algonquine, qui demeurait sur l'Outawais, au Sud des Sauvages de l'Île, 1640, 34; 1643, 61; 1648, 34; 1658, 22.
Kioetoa ou Bourgade de S. Michel, chez la Nation Neutre, 1641, 80.
Kiohero ou Saint-Étienne, bourg goyogouin, 1670, 63.
Kiotsaeton, l'un des trois Iroquois qui étaient chargés de négocier la paix aux Trois-Rivières, 1645, 23; 1646, 8.
Kiristinons. Voyez Kilistinons.
Kisagami, lac du pays des Atticamègues, 1651, 26, 27.
Kiskacons ou Kiskacoueiak, sauvages voisins des Poutewatami, 1658, 21; de la langue algonquine, 1667, 17; embrassent ouvertement la foi, 1670, 87-89.
Kitchigamich, sauvages de l'Ouest, qui parlaient la même langue que la Nation du Feu, 1670, 100. (Comparez Ketchigamins).
Konkhendeenhronon. Voyez Conkhendeenhronon.
Kontarea, village huron, 1636, 111; principal boulevard du pays des Hurons, 1642, 74; habitants de ce village chez les Iroquois, 1656, 10.
Kontareahronon, sauvages sédentaires, 1640, 35. Quoique la Relation 1640 semble faire de ces sauvages une nation à part, les Kontareahronons ne sont vraisemblablement que les habitants de Kontarea.
Kotakoutouemi ou Otokotouemi, sauvages algonquins qui demeuraient à quelque distance au nord des Sauvages de l'Île, 1640, 34.
Kouabahiganan, nom sauvage d'une rivière des environs de Tadoussac, 1648, 28.
Kouakoueou, rivière, au-dessous de Tadoussac, 1664, 14.
Kouakouikouesiwek, sauvages de la baie d'Hudson, 1672, 54.
Koussinoc, habitation anglaise de la Nouvelle-Angleterre, 1652, 25; les Abénaquis s'y assemblent deux fois l'année, 25.
L'Abbé (Nicolas), de Dieppe, capitaine de vaisseau, 1611, 39.
La Lande (Jean de), français natif de Dieppe, massacré avec le Père Jogues, 1647, 39.
Lalemant (Charles), Père jésuite, Supérieur des missions de la Nouvelle-France, auteur de la Relation 1626; -envoie un petit huron en France, 1626, 9; confesseur de Champlain, 9; envoie une carte au Rév. P. Assistant, 9; se trouve à Rouen au départ des missionnaires qui revenaient au Canada, 1632, 1; avait laissé quelques notes sur le montagnais, 1633, 7; vœu qu'il avait fait, 1634, 8; revient en Canada, et baptise une petite fille de M. Giffard, 88; baptise Matchonon, et en prend soin, 1635, 6, 7; employé au collège de Québec, 1636, 4; habite un des premiers la Résidence de N. D. de Recouvrance, 43; chante le service de M. de Champlain, 56; ...1637, 20; passe en France, 1638, 31; Procureur des missions de la Compagnie, 1640, 37; ce qu'il écrit au Père Vimont de Madame la Duchesse d'Aiguillon, 1643, 32; lettre que lui écrit le Père Jogues, 75.
Lalemant (Jérôme), Père jésuite frère du précédent ; —monte au pays des Hurons, danger qu'il court, 1638, 30; 1639, 52; surnommé Achiendasé par les Sauvages, 53; lettre qu'il écrit des missions huronnes au Père Vimont, 1640, 102; ...1643, 29; Supérieur des missions de la Nouvelle-France, 1645, 1, 2; descend du pays des Hurons, 29; lettre qu'il envoya de cette mission au Père Provincial en France, 38; autre lettre qu'il écrit de Québec au Père Provincial, 1649, 2; il passe eu France, et rend compte au Père Provincial de ses travaux et de l'état des missions du Canada, 1650, 48; lettre qu'il écrit de Québec sur l'arrivée de Mgr. de Pétrée en Canada, 1659, 1; seconde lettre, écrite de Québec, où il parle des églises algonquine et huronne, 4; troisième, datée de Québec, sur la mission de l'Acadie, 7.
Lalemant (Gabriel), Père jésuite, neveu des deux précédents; —monte au pays des Hurons, 1648, 14; martyrisé par les Iroquois, à la prise de la bourgade de S. Louis, 1649, 11 et suiv.; détails sur sa vie et sa mort, 13-17; progrès qu'il avait faits dans la langue huronne, 30; ce qu'on trouve de lui dans ses papiers, 31.
Laliberté, jeune français captif chez les Iroquois, et martyr de la chasteté, 1662, 14.
Lamotte (Nicolas), lieutenant de La Saussaye, 1611, 45, 47; consent à suivre Argall en Virginie, 50; sa détention en Angleterre, et sa délivrance, 61; parrain d'un petit sauvage, auquel il donna son nom, 64.
Lamarche, jeune homme abandonné par les hurons qui le descendaient à Québec, 1635, 27.
Lamberville (Jean de), Père jésuite, missionnaire à Onnontagué, 1672, 18.
Lapalme, français pris par les Iroquois, 1652, 35.
Lapierre. Il conduit le Père Biard à la baie de Sainte Marie, 1611, 63.
La Rochelle, village huron. Voy. Ossossané.
La Salle, capitaine du vaisseau de Dupont Gravé, 1611, 30.
Launay (Le Sieur de), parrain d'une petite fille sauvage, 1636, 12.
Laurent (Saint). Voyez la lettre S.
Lauson (M. De), gouverneur du Canada; —son arrivée, 1651, 1; visite les Trois-Rivières, 1653, 6; reçoit les députés Onnontagués, 19; et ceux des Agniers, 23; désigne un commandant pour un établissement projeté chez les Iroquois, 1654, 20; reçoit une ambassade de la part des Onnontagués, 1656, 5; permet aux deux tribus huronnes de l'Ours et du Rocher, de se donner aux Iroquois, 1657, 20-23; il avait envoyé une garnison à Onnontagué, 1665, 11.
Lauson (M. De), fils du précédent, sénéchal de la Nouvelle-France, mort glorieusement, avec sept autres Français, en se défendant contre les Iroquois, à l'île d'Orléans, 1661, 4.
Lauson (Côte de), 1658, 8; 1663, 26.
Laval (François de) Montmorency, évêque de Pétrée; —son arrivée, 1659, 1, 2; ses premiers travaux, 2, 3; nom que les Sauvages lui donnèrent, 3; donne la confirmation à Gaspé, 10; son zèle pour les missions, 1660, 29; vient à bout de réprimer les désordres de l'intempérance, 34; ce qu'il dit au P. Ménard, qui partait pour la mission des Outawais, 1664, 2; chante un service solennel pour la reine, 1666, 1; fait chanter un Te Deum au retour de l'expédition de M. de Tracy contre fes Iroquois, 9; envoie deux missionnaires aux Iroquois qui s'étaient etablis au nord du lac Ontario, 1668, 4, 20, 30; visite les différentes missions du pays, 23, 24; lettre qu'il écrit au curé de S. Josse à Paris, 30; établit une fête en l'honneur de S. François-Xavier, comme protecteur de tout le pays, 1669, 8; ce qui l'empêche d'aller donner la confirmation à Tadoussac, 22; fait sonner les cloches à la mort de Cécile Gannendâris, 29; baptise et confirme Garaconthié, 1670, 6; fait chanter un service solennel pour les sauvages chrétiens, 14; assiste au service du capitaine Sawenhohi, 18; ...22; baptise le chef goyogouin Saonchiogoua, 1671, 4; établit une confrérie de la Sainte Famille, 7; passe en Europe, 1672, 2.
Lemaistre (Simon), 1611, 44.
Lemaistre (M), prêtre de Montréal, tué par les Iroquois, 1661, 5, 6, 36.
Le Mercier (François), Père jésuite; —son arrivée, 1635, 19; monte à la mission .des Hurons, 20; légèrement indisposé, 1636, 87; remplace le P. Daniel, 104; surnommé Chauosé par les Hurons, 1639, 53; ...1640, 69; fait le voyage de Québec avec Chiwatenwa, 87; employé à la mission de la Conception chez les Attignawantan, 1641, 63; danger qu'il court, 67; travaille à la même mission, 1642, 61; à Ste. Marie, 1644, 74; Supérieur des missions de la Nouvelle-France, 1653, 1, 2; 1654, 1, 2; 1655, 4, 5; va à Onnontagué, 1656, 38; lettre qu'il écrivit de Montréal au P. Cellot, en allant à Onnontagué, 1657, 51; ...1672, 12.
Le Moyne, jeune homme natif de Dieppe, qui se noya à la prise de S. Sauveur, 1611, 48.
Le Moyne (Simon), Père jésuite; monte au pays des Hurons, 1638, 30; son arrivée dans cette mission, 1639, 63; surnommé Ouane par les Hurons, 53; commence une mission chez les Arendahronons, avec le P. Daniel, 1640, 90; continue, avec le même Père, à prendre soin de cette mission et de celle de S. Joseph des Attignenonghac, 1641, 67; employé à cette dernière mission avec le P. Charles Garnier, 1642, 76; 1644, 87; envoyé en ambassade chez les Iroquois, 1654, 1; de retour à Québec, 10; part pour Onnontagué, 11; sa harangue devant les députés des cinq Cantons, 15; son retour, 18; se dispose à aller hiverner chez les Iroquois, 20; on reçoit de ses nouvelles, 1655, 4; détails de son voyage chez les Agniers, 1656, 2; arrête un parti d'Agniers qui en voulait aux Hurons, 1657, 5; nouveaux détails sur les voyages qu'il fit chez les Agniers, et sur ses travaux à la mission des Martyrs, 23-25; reconduit un leune iroquois en son pays, 1658, 9; M. D'Ailleboust lui envoie dèux prisonniers iroquois pour traiter de la paix avec les Agniers, 11; lettres qu'il envoie à Quebec, 12; va chez les Hollandais, 15; retourne pour la cinquième fois chez les Iroquois, 1661, 9, 11, 29; on reçoit de ses nouvelles, 30, 31; il hiverne chez les Iroquois Supérieurs, 1662, 8-11; son retour, 11-13.
Le Moyne (David), jeune français de Dieppe, meurt saintement chez les Tsonnontouans, 1657, 46.
Lespinay (Le Sieur), 1634, 89; profit qu'il fait à la pêche, 1667, 3.
Liegeois (Jean). Frère jésuite; —arrivé, 1634, 88; ..1635, 23; 1640, 18; passe en France, 1650, 48; massacré par les Iroquois, 1655, 2.
Liniwek ou Iliniwek. Voyez Illinois.
Lionnes (Martin de), Père jésuite, 1643, 36; 1646, 86; en mission à la baie de Miramichi, 88; à Miscou, 1647, 77; tombe malade, 77; demande de ne pas repasser en France, 77; employé à Tadoussac avec le Père de Quen, 1648, 40; lettre qu'il écrit de La Rochelle au Procureur des missions du Canada, 1651, 29; employé aux missions du Golfe, 1659, 7; sa mort, à Chédabouctou, 1661, 30.
Lobiac (Le Sieur de), capitaine du régiment de Carignan, 1666, 6.
Long-Saut, grand rapide de l'Outawais, au-dessus de Montréal, 1634, 89; 1637, 94; 1644, 42; 1667, 5.
Longs Cheveux (Nation des), 1671, 35. Voyez Outiscouagami.
Lormel (De), capitaine de vaisseau, 1634, 88.
Louis XIII, —présent qu'il envoie aux Sauvages à l'occasion de la naissance du Dauphin, 1639, 2; ces présents sont brûles dans l'incendie de N. D. de Recouvrance, 1640, 50; on apprend sa mort, 1643, 5.
Louis XIV, —on apprend en Canada la nouvelle de sa naissance, 1639, 2; il promet de secourir la colonie, et de la protéger contre les Iroquois, 1663, 1; 1664, 1.
Loups (Nation des). Voyez Mahingans.
Loups (Nation des), l'une des deux tribus qui composaient la nation du Petun, 1648, 61; la mission de S. Jean était dans cette tribu, 61.
Lovelace (Francis), gouverneur de Manhatte (auj. New-York); —sa réponse à la requête que lui firent les Iroquois pour réprimer l'ivrognerie, 1669, 6.
Machihiganing ou Michigan, l'un des cinq grands lacs du Canada, 1670, 97.
Machkoutench. Voyez Mascoutins.
Madeleine (Cap de la), à une lieue des Trois-Rivières, donné par M. de la Madeleine pour y établir des Sauvages, 1663, 8, 26; 1670, 14.
Madeleine (Rivière de la), à six lieues au-dessus des Trois-Rivières, 1652, 33.
Madeleine (M. l'abbé de la), chantre de la Sainte Chapelle; —fournit aux missionnaires les moyens de bâtir une chapelle à Nepigigouit, 1647, 77.
Magiciens. Pour ceux de l'Acadie, voyez Autmoins; pour ceux du Canada, voyez Sorciers, Arendiwane et Manitousiwek.
Mahingans ou Mahinganac, Nation des Loups; —sauvages naturalisés iroquois, 1644, 42; autrefois alliés des Algonquins, subjugués par les Agniers, 1646, 3; 1654, 3; en guerre avec ces derniers, 1657, 18; ...1660, 31; 1661, 39; surprennent un parti d'Agniers, 1664, 33; ...1667, 28; avantage qu'ils remportent sur les Iroquois, 1669, 3; attaquent les Agniers, 1670, 23; attaqués à leur tour par quatre nations iroquoises, 27; envoient des présents aux Onneyouths, 45.
Maisonneuve (M. de Chomedey de), gentilhomme champenois, premier gouverneur de Montréal; —son arrivée, 1641, 55; 1642, 36; M. de Montmagny l'installe dans le nouveau gouvernement de Montréal, 37; ...1643, 52; plante une croix sur la montagne de Montréal, 53; essaie de s'emparer de deux Iroquois venus en pourparler, 1648, 4; maintient la paix et le bon ordre à Montréal, 1651, 2; renvoie les députés des Onnontagués à M. de Lauson, 1653, 19; nom que les Iroquois lui donnent, 24; 1654, 7; fait arrêter un sauvage onnontagué, 1658, 10; informe les missionnaires d'Onnontagué de ce qui se passe parmi les Français, 11.
Makheabichtichiou, sauvage qui avait parmi les siens toute l'autorité d'un capitaine, 1637, 17; on travaille à son instruction, 24-28; beaux sentiments qu'il avait, 28-32; il amène quelques Sauvages aux missionnaires, 78; fautes qu'il fait, 84; espérance qu'on a de sa conversion, 1638, 3; s'éloigne de Sillery avec ses deux femmes, 1641, 19; tué chez les Abénaquis, 20, 47; ceux-ci envoient deux ambassadeurs pour offrir satisfaction aux parents, 47.
Makouamitikac, pêche des Ours, lieu ainsi nommé sur le chemin de la baie d’Hudson, 1672, 49.
Makoutensac, 1658 , 21, probablement pour Maskoutensac ou Mascoutins.
Malapart (M. De), aux Trois-Rivières, 1636, 9.
Malbaie (La); —le tremblement de terre s'y fit sentir avec violence, 1665, 24.
Maloumines, Maroumines, Malouminek et Oumalouminek, Nation des Folles Avoines, sauvages qui demeuraient à l'ouest de la baie des Puants, 1640, 35; se nourrissent d'une espèce de folle avoine qui croit naturellement dans leurs marais, 1658, 21; sont de la mission de S. François-Xavier, 1671, 25; leur pays, 42.
Mance (Mademoiselle), fille de condition, venue de France avec M. de Maisonneuve pour prendre soin des personnes de son sexe à Montréal; —marraine d'un sauvage huron, 1642, 23; ...38.
Mangouch (Etienne), sauvage nipissirinien, converti par le P. Raymbaut, 1644, 104; il donne un festin pour faire profession publique de sa foi, 1646, 83; ...1648, 64.
Manhatte, aujourd'hui New-York, 1643, 79; 1647, 34; 1656, 4; 1665, 22.
Manicouagan ou Manicougan, lac du Canada, 1664, 14, 15; 1665, 13.
Manicouaganisticou ou Rivière Noire, 1664, 14.
Manitou, ce que les Sauvages entendent par là, 1633, 17; 1637, 49; la femme du Manitou, cause de toutes les maladies, 1634, 16.
Manitougatch. Voyez Nasse (La).
Manitouminis, île du lac Supérieur, 1670, 85.
Manitousiwek, jongleurs ou sorciers montagnais, 1634, 6; 1636, 13.
Mantouek, sauvages qui demeuraient au nord du Saut Sainte Marie, 1640, 34; 1658, 21.
Maouatchihitonnam, lieu où les Hurons venaient faire la traite avec les peuples du Nord, vers le golfe, 1643, 38.
Maquois, nom que les Hollandais donnaient aux Iroquois, 1647, 34, 37.
Marameg, tribu incorporée avec les Sauteurs, 1670, 79.
Marguerie (François), interprète pour les Algonquins; —hiverne chez les Sauvages de l'Île, 1636, 90; enlevé par les Agniers, 1641, 38; ramené, 40; ...1645, 27; se noie devant les Trois-Rivières, 1648, 3.
Marguerie (Rivière), à six lieues des Trois-Rivières, 1644, 41.
Marguerite de S. Athanase, religieuse du Couvent de Paris, envoyée au Canada, 1640, 2.
Marie de l'Incarnation (La Mère), ursuline de Tours, la première choisie pour le Canada, 1640, 46; Supérieure des Ursulines de Québec, 1652, 39; envoie en France un abrégé de la vie et des vertus de la Mère Marie de S. Joseph, 37; ...43; sa bienheureuse mort, 1672, 57, 70.
Marie de Ste. Geneviève, religieuse hospitalière de Dieppe, arrivée en Canada, 1643, 6.
Marie de S. Ignace, religieuse hospitalière de Québec, 1642, 26.
Marie de S. Joseph, religieuse ursuline de Québec, 1640, 45; histoire de sa vie et de sa mort, ses vertus, 1652, 37-57.
Maroumines. Voyez Maloumines.
Marquette (Jacques), Père jésuite; —envoyé en mission chez les Outawais, 1668, 21; à Sainte Marie du Saut, 1669, 20; à la Pointe du S. Esprit, 1670, 87; reçoit, par les Sauvages, des renseignements sur le Misisissipi et la mer de l'Ouest, 91; ce qu'il a à souffrir dans la retraite des Hurons et des Outawais, 1671, 39; il continue à prendre soin de ces peuples, 1672, 36.
Marsolet (Nicolas), interprète pour les Montagnais; —refuse de montrer le montagnais aux missionnaires, 1633, 7; accompagne M. de Montmagny et M. De l'Îsle à la visite d'un sauvage malade, 1638, 5; ...1640, 11; commande une barque à Tadoussac, 1641, 51; 1643, 34.
Marsolet, surnom français de Sasousmat, 1634, 3.
Martial (Le Sieur), secrétaire de M. de Montmagny, blessé par les Iroquois au fort de Richelieu, 1642, 61.
Martin, jeune homme qui accompagna les missionnaires chez les Hurons; fort maltraité par les Sauvages, 1635, 26.
Martyrs (Mission des), chez les Agniers, commencée par le Père Jogues (Voyez Jogues); renouvelée par le P. Le Moyne, 1657, 23; travaux du P. Jean Pierron dans cette mission, 1670, 23; ...1671, 14; le Père Bruyas en prend soin, 1672, 18.
Mascasinik, nation algonquine, 1658, 22.
Mascoutins ou Machkoutench, nation algonquine, appelée encore Atsistaehronon par les sauvages de la langue huronne, Nation du Feu par les Français, et surnommée Ontouagannha à cause du mauvais algonquin qu'elle parlait. Voyez Feu (Nation du).
Masse (Enmond), Père jésuite, natif de Lyon, 1611, 18; se rend à Dieppe avec le P. Biard, pour passer en Canada, 27; arrive à Port-Royal, 29; loge Membertou dans sa cabane, 32; reste seul à Port-Royal avec un autre français, pendant que les autres vont au Kénébec, 37; suit Membertou pour apprendre la langue du pays, 40; se rend, avec le P. Biard, auprès du capitaine anglais Argall, et lui déclare ouvertement qu'il est jésuite, 49; retourne en France, 50; revient au Canada, 1633, 26; arrive à Québec, 29; employé aux Trois-Rivières, avec le P. Buteux, 1635, 22; à Québec, 1636, 27; part pour les Trois-Rivières, 1637, 75; employé à la Résidence de Notre-Dame des Anges à Québec, 1642, 3; chargé de l'instruction des Français, 1643, 2; sa mort, 1646, 1, 11-14.
Matachias, ornement des femmes sauvages, 1611, 8, 19.
Mataouchkaïrini, Matawachkaïrini et Matawachwarini, nation algonquine, qui demeurait au sud des Sauvages de l'Île, 1640, 34; 1643, 61; 1646, 34; 1658, 22; réfugiée à la baie d'Hudson, 1672, 54.
Matawan. Voyez Olivier.
Matawiriou, nation du nord du Canada, 1672, 46.
Matchonon, surnommé Martin, baptisé sous le nom de Joseph par le P. Charles Lalemant, 1635, 6; sa fin misérable, 6.
Mathurin, domestique des Pères jésuites au pays des Hurons, 1637, 97; son arrivée chez les Hurons, 120; tombe malade, 120; ...1643, 67; repasse en France, et se fait capucin, 69.
Maupertuis (M. de), aux Trois-Rivières, 1636, 9.
Maximin (Le Sieur), capitaine du régiment de Carignan, 1666, 6.
Meïachkawat (Charles), sauvage de Tadoussac, 1641, 6, 7; sa conversion, 14; M. de Montmagny veut être son parrain, 14; son zèle pour la toi, 16; 1643, 19, 20; résidant à Sillery, 19; il convertit sa femme, 1644, 16; va prêcher la foi chez les Abénaquis, 16, 17.
Membertou (Henri), sagamo et autmoin, 1611, 12, 14, 20; guéri d'une maladie par M. de Poutrincourt, 18; appelé le grand Capitaine après sa mort, 19; il était chrétien de cœur, 23; avait été baptisé le premier de sa nation, 32; sa maladie, sa mort, 32; difficulté sur le lieu de sa sépulture, 32.
Membertou (Louis), fils du précédent; —le Père Enmond Masse le suit jusqu'à la rivière S. Jean pour apprendre la langue du pays, 1611, 40; il conseille au Père d'écrire à M. de Biencourt qu'on ne l'a point tué, mais qu'il est mort de maladie, 41; bon accueil qu'il fait au même Père, au cap Fourchu, 51.
Menano, île voisine, de l'Acadie, 1611, 44, 51.
Ménard (Rene), Père jésuite; —son arrivée, 1640, 2; monte à la mission des Hurons, 1641, 47, 48, 58; part avec le Père Raymbaut pour le pays des Nipissiriniens, 1642, 98; une tempête rompt le voyage, 98; il s'y rend enfin, 99; employé à la mission algonquine de Ste. Elisabeth, 1644, 100; ... 102; en mission à Onnontagué, 1656, 38; 1657, 9; à Goyogouin, 19, 43; à Onneyouth, 46; conversions qu'il fait, 54; suit les Algonquins Supérieurs, 1660, 29, 38; on est quelque temps sans recevoir de ses nouvelles, 1661, 12; ...29; il écrit, 41; ses derniers travaux et sa mort, 1663, 17-23; quelques fragments de ses lettres, 24, 25; 1664, 2; ...1665, 9.
Mer douce ou Lac Huron. Voyez Huron.
Merveille, capitaine malouin, établi avec Dupont à la rivière S. Jean, 1611, 34; M. de Biencourt le fait prendre et garrotter, puis le relâche à la priere du P. Biard, 34, 35.
Meslée (Antoine De la), jeune homme tué par les Iroquois, 1661, 35.
Messou, divinité que les Montagnais regardaient comme le réparateur du monde 1633, 16; 1634, 13.
Mésy (M. De), gouverneur du Canada, 1664, 34.
Metaberoutin ou Fleuve des Trois-Rivières, 1635, 13; 1640, 11; 1641, 32; 1658, 20.
Miamiwek ou Miamis, sauvages de l'Ouest, 1670, 90.
Michel (Jacques), huguenot natif de Dieppe, 1632, 8; sa mort trafique, 1634, 2.
Michesaking, 1658, 22. Voyez Mississagué.
Michigan ou Machihiganing, l'un des cinq grands lacs formés par le Saint Laurent; —appelé Lac des Illinois, 1667, 18; 1670, 92, 97; 1671, 25.
Michillimakinac, île située entre le lac Huron et le lac Michigan; —fable que les Sauvages content de cette île, 1670, 93; ...1671, 25; description de ce poste, 36; on y commence la mission de S. Ignace, 37; on y bâtit une chapelle, 1672, 36; le Père Marquette prend soin de cette mission, 36.
Michillimakinac, anciens habitants de l'île de Michillimakinac, autrefois très nombreux, 1671, 37.
Michisagnek, 1648, 62. Voyez Mississagué.
Michtaemikouan ou Michtaemikoüan ou La Grand' Cuiller. Voyez Cuiller.
Micouachakhi, sauvages du Nord,1643, 38.
Mignardé (Le Sieur), lieutenant de la Colonelle, 1666, 6.
Millet (Pierre), Père jésuite, missionnaire à Onnontagué, 1668, 19; 1669, 10; ce qu'il écrit de cette mission, 1670, 48; chargé de la mission de S. François-Xavier à Onneyouth, 1672, 18.
Minahigouskat, rivière qui coule au nord du lac S. Jean, 1672, 55.
Mines (Baie des), en Acadie, 1611, 41.
Mingans. Voyez Mahingans.
Minitik outen entagougiban, île où il y avait une bourgade: c'est ainsi que les Sauvages désignaient l'île de Montréal, 1642, 36.
Minong, île du lac Supérieur, 1670, 85.
Miramichi (Baie de); —le P. de Lionnes y va en mission, 1646, 88; ...1659, 7.
Miscou, île du golfe S. Laurent; —les Jésuites y ont une Résidence, 1635, 3; appelée Île de S. Louis; 1636, 41; on y vient de France faire la pêche, 48; missionnaires qui y résident, 75; ...1640, 35; lettres que le P. Richard écrit de cette mission, 1642, 43; 1643, 36-38; le P. de Lionnes y est envoyé, 36; la traite de l'eau-de-vie y fait tort à la foi, 1644, 59; excellentes dispositions des sauvages de cette île, 1645, 35; ce qui s'y passe de plus remarquable, 1646, 84-88; quels furent les missionnaires employés successivement dans cette mission, 1647, 76-80; étendue du district de Miscou, 1659. 7.
Miscoutenagasit, pointe de terre ainsi nommée à la baie d'Hudson, 1672, 47, 50, 53; rivière du même nom, 54.
Missionnaires. Des missionnaires jésuites sont envoyés en Acadie, 1611, 25-29; leur prudence à conférer le baptême aux adultes, 1611, 22-24; de nouveaux missionnaires arrivent en Canada, 1626, i, 7; leurs premiers travaux dans ce pays, 1626, 7-9; confiance que les Sauvages ont en eux, 1632, 11, 12; ce qu'ils ont à souffrir à la suite des Sauvages, 1633, 18; 1634, 51-57; tentent Vainement de monter au pays des Hurons, 1633, 35-42; causes de ce retard, 42; leur ardeur à l'étude des langues, 43; obtiennent enfin passage pour le pays des Hurons, 1634, 89; emploi des missionnaires en la Nouvelle-France, 1635, 3; fatigues qu'ils ont à essuyer, 25, 26; leurs premiers travaux dans les missions huronnes, 30-40; la vie qu'ils mènent au pays des Hurons, 93-98; 1639, 57, 58; n'admettent les Sauvages au baptême qu'après de bonnes épreuves, 1637, 23; soin qu'il prennent pour les instruire, 32-42; leur emploi chez les Hurons pendant l'hiver, 1638, 52-56; 1639, 52-56; coup d'oeil sur les commencements et les progrès de la mission huronne, 56; ils se proposent de pénétrer bien avant parmi les nations de l'Ouest, 1640, 36; les peuples leur attribuent leurs maladies, 55; état des missions de Québec, des Trois-Rivières et de Tadoussac, 1641, 2-55; leurs derniers travaux au pays des Hurons, 1649, 3-33; forment la résolution de suivre les Hurons qui vont se réfugier dans l'île Manitoualin, 26; les chefs hurons les conjurent de s'établir avec eux dans l'île de Gahoendoé ou S. Joseph, ils y consentent, 27, 28; 1650, 3; reprennent les missions iroquoises interrompues par la guerre, 1653, 29; 1654, 11; 1656, 2, 7-29; 1657, 7-19; établissent des missions chez les Goyogouins, 42; chez les Tsonnontouans, 45; chez les Onneyouths, 42; sont contraints d'abandonner l'établissement d'Onnontagué, 1658, 1-49; état général des missions de la Nouvelle-France, 1658, 1-19; 1660, 26; les missionnaires reprennent leurs travaux chez les Iroquois, 1661, 8-11; 1667, 28; font des missions jusqu'à la baie d'Hudson, 1661, 11-13; commencent la mission des Outawais, 1663, 2, 17; étendent leurs courses vers les nations de l'Ouest, 1667, 17-24; état des missions iroquoises, 1668, 4-21, 32; 1669, 1-17; 1671, 12-24; contribuent à la prise de possession des pays de l'Ouest, 24; leurs travaux chez les Outawais et autre nations de l'Ouest, 28-50; 1672, 31-32.
Mississagué ou Mississak, au nord du lac Huron, ;a environ vingt lieues de Ste. Marie du Saut, 1671, 23, 31 ; 1672, 33.
Mississagués ou Michissagués, nation algonquine dont le pays était situé au nord-ouest du lac Huron, 1670, 79; faisait partie de la mission de Sainte Marie du Saut, 79; on les réunit à la mission de S. Simon, 1671, 25; à environ vingt lieues du Saut, 27; le P. Louis André y va en mission, 31; le P. Henri Nouvel y va l'année suivante, 1672, 33.
Missipicouatong ou Missispicoton, sur le lac Supérieur, lieu où l'on trouve du cuivre, 1670, 84.
Mississipi ou Missi-sipi; ce que les Sauvages disent de ce fleuve, 1670, 80, 91, 100; 1671, 24; ...47.
Mistassin, grand lac du Nord du Canada, 1672, 49.
Mistassiniwek ou Mistassiriniens, sauvages qui habitaient les bords du lac Mistassin, 1643, 38; un parti de trente iroquois pénètre jusque chez eux, 1665, 16, ...1672, 44, 55; le P. Albanel passe chez eux en allant à la baie d'Hudson, 49.
Micthiganons, 1671, 25. Voyez Michigan.
Mitchitamou, nation algonquine, au nord des Nipissiriniens, 1640, 34.
Monsonis ou Monsounic, sauvages de la baie d'Hudson, 1671, 30; 1672, 54.
Montagnais ou Algonquins Inférieurs, dont le pays s'étendait au nord du S. Laurent depuis les environs de Québec, jusqu'aux côtes septentrionales du Golfe; —amis des Français, 1611, 8; leur population lors de l'arrivée des Français, 15; appelés aussi Montagnards, 1632, 5; quelques-uns de leurs capitaines demandent qu'on abolisse la traite de l'eau-de-vie, 10; comment ils appellent leurs chefs, 12; demandent aux Français protection contre les Iroquois, 1633, 3; leur principale divinité, 16; 1634, 13; leurs superstitions, 12-27; remarques sur la langue montagnaise, 1633, 8; 1634, 48-51; 1647, 68; échantillon de cette langue, 76; 1643, 16; incapables de s'astreindre à la culture de la terre, 1637, 24; prennent la résolution de se fixer près des Trois-Rivières, 80; font la paix avec les Iroquois, 1645, 23-35. Voyez les articles Tadoussac, Sauvages, etc.
Montmagny (Le Chevalier Charles Huault de), gouverneur du Canada; —son arrivée (le 11 juin 1636), 1636, 2; veut être parrain d'un sauvage, 2; laisse ses travaux de fortification pour assister aux funérailles d'un sauvage chrétien, 24; garde des élans apprivoisés, 40; fait travailler aux fortifications de Québec, 41; arrange les différends à l'amiable, et veille à l'observation des ordonnances, 43; sa piété, 44; reconduit jusqu'au fleuve les Pères Chastellain et C. Garnier à leur départ pour la mission des Hurons, 60; un capitaine de Tadoussac demande à lui parler en conseil, 60; fait faire des feux d'artifice à la Saint Joseph, 1637, 7; sa vertu, sa prudence, 10; va à la rivière des Prairies (l'Outawais), 11; au Cap Tourmente, 12; assiste à l'enterrement d'un néophyte, 12; sa charité pour les Sauvages, 24; s'intéresse à la conversion de Makeabichtichiou, 25, 30; fait festin à une petite troupe d'Algonquins, 32; engage les Pères Jésuites à ne pas renvoyer les petits séminaristes hurons, 64; va visiter un lac à quatre lieues de Quebec, 77; fait planter un mai devant l'église, 82; renvoie aux missionnaires un chef algonquin de la Petite Nation, lui recommandant de suivre l'avis des Pères, 85; fait défense aux Abénaquis d'aller trafiquer jusqu'aux Trois-Rivières, 86; tient conseil aux Trois-Rivières avec les Hurons, 87; envoie le sieur Nicolet à la découverte des Iroquois, 89; dépêche à Québec pour avoir du renfort, 90; reconduit le P. Pierre Pijart, qui partait pour le pays des Hurons, 92; redescend à Québec avec le P. Le Jeune, 95, 96; sa libéralité, 1638, 4; veut qu'un sauvage nouvellement converti porte avec lui le poêle à la procession du S. Sacrement, 6; il est parrain de la fille de ce sauvage, 6; donne à l'un des séminaristes hurons le nom d'Armand-Jean, 9; envoie quelques hommes chez les Hurons pour prendre connaissance des affaires, 25; fait festin à une centaine de Sauvages, 1639, 4; va voir le fils de Noël Négabamat à sa dernière maladie, 24; accueil qu'il fait aux religieuses arrivées d'Europe, 1639, 8; 1640, 4; fait représenter un drame en l'honneur du Dauphin, 6; donne bon exemple à tous, 6; engage les sauvages chrétiens de Sillery à élire des chefs, et promet de les maintenir, 9; relève, par ses libéralités, les cérémonies du mariage, 12; fait conduire à Tadoussac un anglais qui cherchait un passage à la mer du Nord, 35; fait le lavement des pieds à l'Hôtel-Dieu, le Jeudi-Saint, 41; fait mettre en prison, à la demande des chrétiens de Sillery, un sauvage qui s'était enivré, 1641, 7; veut être parrain de Meïachkawat, 14; et de Sondatsaa, 21; surnommé Ononthio par les Iroquois et les Hurons, 22; reçoit avis, du gouverneur des Trois-Rivières, que les Iroquois sont disposés à traiter de la paix, 41; monte aux Trois-Rivières, 42; pourparler avec les Sauvages, 42-45; il est d'avis qu'on ne doit pas faire la paix à l'exclusion des confédérés, 45; fait un présent aux sauvages de Tadoussac pour les gagner à la foi, 60; heureux effets que sa fermeté produit chez les Hurons, 62; il contribue à la conversion de deux Hurons, 1642, 24; installe M. de Maisonneuve dans le gouvernement de Montréal, 37; bâtit le fort de Richelieu à l'embouchure de la rivière des Iroquois (rivière de Sorel), 44, 50; salué à son retour par les Sauvages, 1643, 12; donne un festin aux Atticamègues, 22; donne la chasse aux Iroquois, 65; monte aux Trois-Rivières, à la nouvelle de la prise de trois prisonniers iroquois, 1644, 47; renvoie un de ces prisonniers pour négocier la paix, 1645, 23; conclut le traité des Trois-Rivières, 23-35; donne audience à de nouveaux ambassadeurs iroquois, 1646, 6; retourne aux Trois-Rivières, et assiste à une nouvelle conférence; 1648, 13; remplacé par M. d'Ailleboust, 2.
Montmagny (Île de), appelée plus tard Île Jésus, 1637, 75.
Montmorency (Saut), 1634, 83; 1636, 27, 58; 1643, 17.
Montréal. Situation de l'île de Montréal, 1637, 74; depuis cette île jusqu'au Golfe, les Sauvages sont errants, 1640, 5; à l'ouest et au sud, les Sauvages sont sédentaires, 1641, 57; Compagnie de Montréal, 55; 1642, 35, 36, 37; description de l'île de Montréal, 36; Jacques Cartier la découvre, et y visite la bourgade d'Hochelaga, 36; comment les Sauvages la désignaient, 36; la Compagnie de Montréal dédie cette île à la Sainte Famille, 37; prise de possession de l'île de Montréal, 37; on y fait, avec grande solennité, la fête de l'Assomption, 38; habitée d'abord par une tribu algonquine que les Hurons chassèrent, 38; quarante hurons y sont défaits par les Iroquois, 1643, 1; M. de Maisonneuve premier gouverneur de Montréal, 52; on plante une croix sur la Montagne, 53; les sauvages qui s'étaient rassemblés autour de Montréal, descendent aux Trois-Rivières, 60; les Iroquois y surprennent cinq Français et treize canots hurons, 62, 63; nations qui s'y rendent, 1646, 34; l'île de Montréal habitée autrefois par l'Iroquet ou les Onontchataronons, 34; M. d'Ailleboust y commande pendant l'absence de M. de Maisonneuve, 37; la récolte y réussit bien, 1651, 2; M. de Maisonneuve y maintient le bon ordre, 2; état de la Résidence de Montréal, 9; secours et renfort qu'on y envoie, 1653, 3; dévouement et bravoure de dix-sept Français de Montréal, 1660, 14-17; prises que les Iroquois y font, 1661, 3, ...1663, 28; plusieurs ecclésiastiques de S. Sulpice y arrivent, 1668, 4.
Monts (Pierre du Gua, Sieur de), obtient de Henri IV des lettres patentes de Lieutenant général en Canada, 1611, 2; s'établit à Ste. Croix, puis à Port-Royal, 2, 4; ses gens s'en retournent en France, 25; constitue Champlain son lieutenant, et lui donne commission de remonter le fleuve S. Laurent, 25; cède Port-Royal à M. de Poutrincourt, 25; cède à Madame de Guercheville ses droits sur l'Acadie, à l'exception de Port-Royal, 39.
Monts déserts, île ainsi nommée par Champlain à cause de son aridité, et que les Sauvages appelaient Pemelik, 1611, 44, 45.
Monts Notre-Dame, 1648, 29; 1662, 6.
Monts Pelés (Nation des), 1661, 29.
Morel (Thomas), Prêtre du Séminaire Je Québec qui faisait les fonctions de cure à S. Anne du Petit-Cap; guérisons miraculeuses qu'il rapporte, 1667, 29.
Morieult, capitaine de vaisseau, 1632, l3; 1633, 30.
Moscosa, ancien nom de la Virginie, 1611, 46, 65, 73.
Mothe (Sieur De la), capitaine du régiment de Carignan; —bâtit le fort de Sainte-Anne, dans une île du lac Champlain, 1666, 8.
Motte (La). Voyez Lamotte.
Mouchawawastiriniwek, sauvages du Nord de la Nouvelle-France, 1643, 38.
Moulin Baude, à quelque distance de Tadoussac, 1634, 87.
Mousousipiou, rivière de la baie d'Hudson, 1672, 54.
Nadouessioux, Nadouessi et Nadouechiwek. Voyez Sioux.
Nahiganiwetch, sauvages de la Nouvelle-Angleterre, 1640, 35.
Nantoué, nation de l'Ouest, 1671, 42.
Nantounagan, rivière qui coule au sud du lac Supérieur, 1670, 83, 86.
Naraghenses, nation de la Nouvelle-Angleterre, 1660, 27.
Naranchouac, village abénaquis, 1652, 24; les habitants de ce lieu reçoivent bien le P. Druillettes, 24; le naturalisent abénaquis, 30.
Nasse (La), appelé en sauvage Manitougache; —son attachement pour les Français, 1632, 11; s'établit auprès des missionnaires, 1633, 3-9; parle aux Sauvages très avantageusement des missionnaires, 1634, 5; nommé Joseph à son baptême, 5; sa mort, 6.
Nataschegamiou, lieu ainsi nommé sur le chemin de la baie d'Hudson, 1672, 47.
Nechabewit (Simon), surnommé Boyer, capitaine de Tadoussac, 1646, 87.
Necouba, lac situé à environ cent lieues au nord-ouest de Tadoussac, 1661, 12; rendez-vous des nations algonquines, 17; on n'avait point encore entendu parler de ce lac quand les missionnaires y allèrent annoncer l'évangile, 1662, 3; les Iroquois surprennent les sauvages de Necouba, 4.
Necoubau, rivière de la hauteur des terres, qui coule vers la baie d'Hudson, 1672, 47.
Negabamat (Noël), sauvage algonquin, appelé plus tard Tecouerimat, 1638, 4; demande le premier à s'établir à Sillery, 18; vie qu'il y mène avec sa famille, 1639, 22-27; filleul de M. Gand, 22; son baptême, 22; son fils meurt au Séminaire, 23; harangue qu'il fait à une assemblée de Sauvages à Sillery, 1640, 8; ses discours touchent un sorcier de Tadoussac, 29; sauvé comme miraculeusement d'un grand péril, 1641, 12; son affection pour les religieuses de l'Hôpital, 1642, 29; discours qu'il tient au P. Le Jeune de retour d'Europe, 1644, 62; il parle au traité des Trois-Rivières, 1645, 28; il presse Paul Tesweat de se déclarer pour la foi, 1648, 44; accompagne le P. Druillettes au pays des Abénaquis, 1651, 16; lettre qu'il écrit au P. Le Jeune, 28; député par les Algonquins Inférieurs vers le gouverneur de la Nouvelle-Angleterre, pour demander du secours contre les Iroquois, 1652, 26; autre lettre qu'il écrit au P. Le Jeune, 36; ménage la paix avec une nation du sud de Québec, 1653, 25; donne bon exemple au chrétiens de Sillery, 1654, 30; compliment qu'il adressa au marquis de Tracy à son arnvée, 1665, 7; sa mort, 1666, 3, 4; élection de son successeur, 1669, 22.
Negascawat, capitaine de guerre de Tadoussac; —prend le nom de Tecouerimat, 1689, 22. Voyez le précédent.
Negawichiriniwek, sauvages de l'Ouest, voisins des Poutewatami, 1658, 21.
Nemiscau, lac du territoire de la baie d'Hudson, 1672, 47, 49; on y arbore les armes du roi, 55.
Nemiscausipiou ou Rivière de Nemiscau, 1672, 53.
Nenascoumat (François-Xavier), 1637, 22; sa famille se fixe aux Trois-Rivières, 83; tenu sur les fonts du baptême par le Chevalier de l'Îsle, 1638, 3-6; s'associe à Negabamat pour s'établir à Sillery, 18; vie qu'il y mène avec sa famille, 1639, 19-22; dangereusement malade de la petite vérole, 25, 26; il en meurt, 14, 24; quelques détails sur sa famille, 1646, 21, 22.
Nepigigouit, port de la Baie des Chaleurs, 1645, 35; 1646, 84; l'abbé de la Madeleine y fait bâtir une chapelle, 1647, 77; 1659, 7.
Néron, chef iroquois ainsi nomme pour sa cruauté, 1663, 28, 29.
Nesle (Le Sieur de), capitaine de vaisseau, 1633, 28; revient à Québec, 1634, 98; le P. Claude Quentin et le Frère Tellier arrivent sur son vaisseau, 1635, 19.
Neutre (Nation), ainsi appelée par ce qu'elle était en paix arec les Hurons et avec les Iroquois, entre lesquels elle était située. Voyez Attiwandaronk.
Nez-Percés (Nation des) ou du Castor. Voyez Amicouek.
Neveu, jeune homme de Beauvais, noyé à la prise de Saint-Sauveur, 1611, 48.
Niagara (Chute de);—mentionnée, 1648, 46.
Niagara (Rivière de). Voyez Onguiaahra.
Nicolas (Louis), Père jésuite; —monte au pays des Outawais avec le P. Allouez, 1667, 26; envoyé aux Agniers, 1670, 45.
Nicolet (Jean), 1635, 30; interprète pour les Algonquins aux Trois-Rivières, 1636, 8, 10, 12, 39; hiverna souvent chez les Nipissiriniens, 58; obtient des Hurons trois enfants pour les faire instruire, 75; plein de zèle pour le salut des Sauvages, 1637, 24; court de grands dangers en descendant des Trois-Rivières, 78; assiste à une assemblée des Montagnais, 81; se trouve à la rivière des Prairies (l'Outawais) 84; envoyé à la découverte, il rencontre un parti de cinq cents Iroquois, 89; donne au P. Le Jeune les noms des nations sauvages dont il a eu connaissance, 1640, 35; est dit avoir pénétré le plus avant dans les pays de l'Ouest, 36; ...1641, 36; versé en la langue huronne, et envoyé pour parlementer avec les Iroquois, 41; détails que le P. Vimont donne sur sa vie et sur sa mort, 1643, 3, 4.
Nigouawichirinik, nation algonquine du Sud du lac Huron, 1648, 62. [Comparez Negawichiriniwek.]
Nikicouek, nation algonquine des bords du lac Huron, 1648, 62 ; 1658, 22.
Nipinoukhé, dieu du Printemps, divinité des Montagnais, 1634, 13.
Nipissing, lac qui se décharge dans celui des Hurons par la Rivière des Français, 1640, 34; 1641, 81; à quinze journées de la Mer du Nord (baie d'Hudson), 1658, 20; ...1671, 35.
Nipissiriniens ou Nipissings, et primitivement Bissirini ou Bismarckiennes, appelés Askicouanehronon par les Hurons, et Sorciers par les Français; —1632, 14; douze ou quatorze canots de cette nation descendent jusqu'à Ste. Croix, 1633, 29; ...1635, 18; M. Duplessis-Bochart leur propose d'emmener avec eux des missionnaires, 24; on passait par chez ces peuples pour se rendre au pays des Hurons, 25; ...1636, 53; le Sieur Jean Nicolet hiverna souvent chez eux, 58; descendent à la traite avec les Hurons, 69; refusent l'alliance des Sauvages de l'Île, 91; ...1637, 150; 1639, 88; ont commerce avec les Kilistinons, 1640, 34; le P. Claude Pijart va en mission chez eux, 1641, 58; dispositions de ces sauvages, 58; leur manière de vivre, 81; élection de leurs chefs, à la grande fête des Morts, 1642, 95; ...99; 1646, 34; leur ferveur, 83; on établit chez eux la mission du S. Esprit, 1648, 62; les Iroquois font un grand massacre de ces peuples, 1650, 26; ceux qui restent se réfugient au lac Alimibégon, où le P. Claude Allouez leur fait une mission, 1667, 24; et plus tard le P. Louis André, 1671, 35.
Nisibourounik, tribu de la nation des Kilistinons, 1658, 20, 22.
Noirclair (Nicolas), Frère jésuite ; —monte au pays des Hurons, 1648, 14.
Noirot (Philibert), Père jesuite;—retourne en Europe pour travailler plus efficacement à lever les obstacles que les hérétiques mettaient au progrès de la foi, 1626, 7.
Norembègue, ancien nom du pays arrose par la rivière de Pentagouet, 1611, 2; M. de Monts s'établit sur la côte de Norembègue, 2; aspect de cette contrée, 5; ses terres, 6.
Normands; —à quelle époque ils abordèrent aux côtes de la Nouvelle-France, 1611, 1.
Normanville ( Le Sieur de); —aide les missionnaires, au fort de Richelieu, 1643, 47; va au pays des Atticamègues avec le P. Buteux; 1651, 16; pris pur les Iroquois, 1652, 25.
Notre-Dame de Foye, aujourd'hui Sainte-Foi, nom que l'on donna à la mission huronne de l'Annonciation, à l'occasion d'une statue miraculeuse de N. D. de Foye dans le pays de Liège, envoyée par les Jésuites Belges, 1670, 22; 1671, 7; 1672, 2. Voyez Annonciation.
Notre-Dame de Recouvrance. Voyez Recouvrance.
Notre-Dame des Anges, près de Québec, première Résidence des Jésuites en Canada, 1626, 9; soutenue principalement par le marquis de Gamache, 1635, 3; quel but se proposèrent les missionnaires dans l'établissement de cette Résidence, 3; Pères Jésuites qui y résident, 1636, 75; des quatre hommes de travail qui y sont employés, deux se noient, 1640, 49.
Notre-Dame des Anges (Seigneurie de), 1663, 26.
Nonë (Anne de), Père jésuite, natif de Champagne; —monte à la mission des Hurons, 1626, 8; revient en Canada, 1632, 1; a les mains et les pieds gelés, 2; ...14; étudie le montagnais, 1633, 2; ...3, 11; va au Cap Tourmente avec les sauvages, 18; ...1635, 10; employé à la Résidence de N. D. des Anges, 1636, 75; 1642, 3; au fort de Richelieu, 1643, 47; sa mort, 1646, 1, 9-11; présents que font les Iroquois pour consoler les Français de sa mort, 6.
Noukek ou Nouquet, nation algonquine, 1658, 21; incorporée avec les Sauteurs, 1670, 79.
Nouvel (Henri), Père jésuite; —hiverne avec les sauvages de Tadoussac, ce qu'il écrit de sa mission, 1664, 6, 9; journal de sou voyage au pays des Papinachois et des Outchestigouetch, 13; second voyage, 1665, 13; en mission au lac S. Jean et chez les Papinachois, 1667, 27; à Tadoussac, 1668, 22; 1669, 21; Supérieur des missions des Outawais, 1672, 31.
Nouvelle-Angleterre. Toutes les nations de la .Nouvelle-Angleterre se liguent contre les Iroquois, 1658, 38; les Abénaquis alliés de la Nouvelle-Angleterre, 1664, 36.