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mardi, décembre 22, 2009

Élimination par triage des humains défectueux

Écologisme misanthrope

Chuck Colson


4 février 2009

TRADUCTION


Mardi, j'ai dit aux auditeurs de BreakPoint que, selon James Hansen de la NASA, le Président Obama a juste quatre ans pour sauver le monde des effets catastrophiques du changement climatique anthropique.

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Bien, au moins un vénéré écologiste n'est pas d'accord. James Lovelock pense que c'est déjà trop tard. Tout ce que nous pouvons faire c’est d’essayer de le faire par «élimination par triage». Vous m'avez entendu correctement, «élimination», comme dans, «réduire la taille d'un troupeau en tuant ses membres plus faibles

Et dans ce cas, le troupeau étant sélectionné est l'humanité elle-même. Lovelock est l'homme qui a formulé la théorie Gaia, qui voit les composants organiques et inorganiques de la planète Terre comme un simple système autorégulé.

Récemment Lovelock a dit au New Scientist magazine qu’il n'y a aucun espoir de nous sauver des changements climatiques. Il a dénoncé les solutions technologiques proposées comme une gigantesque escroquerie." Et c'est un écologiste renommé!

Selon Lovelock, les gens ne peuvent pas réagir assez vite et ne sont pas assez intelligents pour gérer ce qui arrive, particulièrement parce qu’il y a déjà trop de personnes sur Terre. Il s’attend à une élimination énorme pendant ce siècle pouvant aller jusqu'à 90 pour cent. C'est la sp;ution de Gaia de réduire la population humaine à un niveau où ils peuvent finalement contribuer au bien-être planétaire.

Quoique le mot élimination" de Lovelock soit ahurissant, cela n’étonne pas. C'est seulement une version moins polie de la vue misanthrope du monde derrière la pensée environnementale, particulièrement quand il s’agit du changement climatique anthropique.

Cette vue du monde voit les gens, particulièrement prospères, sains, bien alimentés et heureux, comme le problème. La solution serait d'en avoir moins et qu’ils soient plus pauvres. Chris Rapley, le directeur du changement climatique anthropique l'a résumé gentiment:
«Si nous croyons que le bilan humain du dioxyde de carbone soit un problème sérieux, alors il est raisonnable de s’occuper de la gestion de la population.»

Pour être juste, dans beaucoup de cercles écologistes, la question n'est pas la gestion de la population, mais à quel point les gouvernements doivent être coercitifs et contraignants pour, au nom de la défense de Gaia, solutionner" le réchauffement planétaire.

Je dis Gaia au lieu Terre ou planète pour souligner la qualité quasi-religieuse de l’écologisme. Cette qualité est une raison pourquoi la preuve impressionnante contre le changement climatique anthropique et les modèles climatiques sur lesquels c’est basé est ignorée. Vous ne voulez pas écouter les hérétiques.

C’est pourquoi les sceptiques du réchauffement planétaire, incluant des scientifiques renommés, ne sont pas traités comme des collègues de qui on peut apprendre, mais sont au lieu de cela comparés à des négateurs de l'Holocauste. Dans ce cas, l’homme est déjà coupable de dépouiller la planète et le plus tôt il est réduit en nombre, métaphoriquement ou littéralement, le mieux se portera la terre entière.

Au contraire, le souci chrétien pour l'environnement, incluant la volonté de se sacrifier en son nom, est enraciné dans une vue glorifiée, pas rabaissée, de l'homme. L'homme, créé à l'image de Dieu, est appelé à gérer de façon à protéger l'environnement et à promouvoir la prospérité humaine.

C'est la différence entre prendre soin du troupeau et être le troupeau.

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