Année du Milliard
1997
ANNEE DU MILLIARD
de "BÉBÉS-HOMMES" AVORTÉS LÉGALEMENT
Ce ne sont pas les détracteurs de l'I.V.G. qui affirment cela, mais l'O.N.U. Plus précisément : le F.N.U.A.P. (Fond des Nations Unies pour les activités en matière de Population) a reconnu, en 1995, une moyenne de quarante-cinq millions d'enfants avortés tous les ans, les vingt années précédentes, sur le plan mondial. Cela situe le "cap du milliard" au cours des mois de mars ou avril 1997.
La "participation" de la France sera d'environ quatre millions de "bébés-hommes" pour rester dans les statistiques officielles (et dans le cas de la France, il s'agit des statistiques du Ministère de la Santé qui reconnaissaient 3,6 millions d'avortements légaux au 20 janvier 1995).
Un milliard d'êtres humains en moins sur la planète ferait-il, pour le capitalisme, l'économie d'une guerre et des destructions de "biens"? L'avortement et la contraception seraient-ils, pour les groupes malthusiens, plus efficaces que les armes chimiques et biologiques classiques ?Avortement et contraception seraient-ils l'arme "bio" idéale, car sélective et non totale? Cette arme serait-elle dirigée en priorité contre les Pays à forte croissance démographique? Cette arme ne serait-elle pas appliquée aux Pays à faible croissance démographique, pour donner le change et la faire accepter ailleurs? Les réponses à ces questions sont données par:
1) LE MÉMOIRE DE HENRI KISSINGER,
intitulé "Incidences de la croissance de la population mondiale sur la sécurité des Etats-Unis et sur ses intérêts outre-mer". Ce mémoire, produit dans le cadre du "National Security Council" des U.S.A., porte le Numéro NSMM200 et est daté du 10 décembre 1974. Il a été formellement adopté par le Président Ford le 20 novembre 1975 et transmis le même jour, pour exécution, au Secrétaire d'État, aux Secrétaires à la Défense, au Trésor et à l'Agriculture, ainsi qu'aux Chefs d'État Major et au Directeur de la C.I.A. Il est resté secret jusqu'au 31 décembre 1990, date à laquelle le mémoire a été "déclassé" et donc mis à la disposition de ceux qui le demandent. L'ancien diplomate canadien Gilles Grondin a ainsi pu y avoir accès et en faire une étude exhaustive dans la revue québécoise "Vitalité" (C.P. 370 Succ "R". Montréal, Québec H2 5 3 M 2). L'idée de base du mémoire de Henry Kissinger est que "pour perpétuer l'hégémonie américaine du monde et assurer aux américains un libre accès vers les minéraux stratégiques de l'ensemble de la planète, il est nécessaire de contenir, voire de réduire la population des 13 pays du Tiers Monde (Inde, Bangladesh, Nigeria, Brésil, Pakistan, Mexique, Indonésie, Philippines, Thaïlande, Égypte, Turquie, Éthiopie, Colombie) dont le poids démographique à lui seul les condamne, pour ainsi dire, à jouer un rôle de premier plan en politique internationale.Pour arriver à cela, les méthodes préconisées sont celles du "Family Planning" de l'I.P.P.F. (International Planned Parenhood Federation) exécutrice privée des oeuvres du F.N.U.A.P. Et ces méthodes, nous dit le mémoire NSSM200*, "il faut les faire accepter par les leaders du Tiers Monde grâce à à "l'INSINUATION DIPLOMATIQUE", en leur faisant voir le lien de cause a effet qui existe entre une politique de limitation draconienne des naissances et l'accès au développement économique". Et d'ajouter : "Il y aura ce pendant lieu de prendre garde que de telles pressions n'apparaissent comme une "forme d'impérialisme économique ou racial" (P. 106 du mémoire). Cette recommandation concerne tout spécialement les Ambassadeurs et autres Portes-parole du Gouvernement des États-Unis, dont surtout ceux de l'U.S.A.I.D. (Agence Américaine pour le Développement du Tiers Monde)." Là où l'insinuation ne suffit pas" continue le mémoire, "il ne faudra pas hésiter à jeter dans la balance le décisif argument de l'Aide Alimentaire en faisant remarquer à vos interlocuteurs valables que l'évaluation des besoins en ce domaine doit nécessairement se faire à la lumière des mesures prises par le gouvernement demandeur pour maîtriser l'accroissement de sa population (lire : de ses bouches inutiles) et augmenter la productivité de ses cultures vivrières". Le mémoire va plus loin et pose, en manière de conclusion, la question de savoir s'il ne faudra pas en venir en fin de compte, et après avoir épuisé tous les recours esquissés plus haut, à "exiger" l'implantation de programmes clairement définis et obligatoires en matières de population. La réponse est d'ailleurs donnée à la question : "Oui, une telle exigence de notre part est une possibilité à envisager dès a présent" (pages 118-119). * disponible auprès de TransVie
2) DANS LE MÊME SENS, UNE ÉTUDE FAITE EN 1988 POUR LE PENTAGONE,
recommande avec instance aux grands responsables de la Défense, de consacrer au "Family Planning" des sommes au moins égales à celles consacrées à l'heure actuelle au développement et à la fabrication d'armes de destruction massive (cf. "Global Demografic Trends to the year 2010 : implications for U.S. Security" dans le "Washington Quarterly". Spring 1989).
3) IL FAUT SOULIGNER LES BUDGETS :
50 millions de dollars en 1985 pour l'I.P.P.F. (courroie de transmission de l'O.N.U. en la matière), grâce notamment aux subventions des Fondations Ford et Rockefeller. 20 milliard de dollars sont prévus d'ici l'an 2000 uniquement pour permettre aux organisations internationales, comme l'O.M.S. d'acheter et diffuser des contraceptifs. Les grands cartels pharmaceutiques sont liés à l'I.P.P.F., subventionnée pour développer un telle politique.
4) IL FAUT RAPPELER LA "LOGIQUE" DU "SYSTÈME",
mis en place par la fondatrice du Family Planning: Mme Margaret Sanger, riche américaine des années 20-30-40, grande admiratrice de Hitler pour ses efforts nietzschéens d'amélioration de la race humaine. Margaret Sanger a ainsi pu écrire (cf. "Margaret Sanger, father of modern society", par Elasah Drogin, New Hope, KY, U.S.A. 1985) : - "Toutes les misères de ce monde sont imputable au fait que l'on permet aux irresponsables ignorants illettrés et pauvres de se reproduire sans que nous ayons aucune maîtrise sur leur fécondité".
"Ce n'est pas la charité ni la justice sociale qui peuvent mettre fin à cet état de chose, mais le birth-control qui seul, est capable de couper le mal à la racine".
"Le birth-control est une forme de charité, et la seule qui soit capable de nous débarrasser de la nécessité de faire la charité".
"La charité est un mal encore plus funeste que l'injustice sociale à l'origine de la pauvreté des pauvres... car elle a pour effet de perpétuer la pauvreté".
"Le prolétariat n'a que lui-même à blâmer pour sa déchéance : il cesserait d'être prolétaire s'il cessait de se multiplier".
Margaret Sanger fut l'avocate de la stérilisation coercitive et delà ségrégation obligatoire des "dysgenic stock" (noirs, hispaniques, c'est à dire Hispano-Américains, Indiens d'Amérique... et les catholiques, surtout ceux de l'Europe du Sud). Elle prônait leur éventuelle "réhabilitation" dans des camps.
"IL FAUT AVORTER LES PAUVRES ET NON LES ÉLEVER PAR LA JUSTICE SOCIALE":
Les U.S.A. et tous les autres pays de l'Occident (qui pratiquent contraception et avortement pour "l'exemple") ne veulent pas développer les pays sous-développés, mais les exploiter. Exploitation à court terme, comme le souligne le débat sur les retraites, puisqu'il y a de moins en moins "d'actifs" pour les payer... à moins que l'euthanasie ne soit "LA" solution pour rétablir la pyramide des âges... et repartir sur des bases économiques "saines". Euthanasie par "insinuation diplomatique" d'abord, puis "coercitive", comme pour le "birth-control". A quand le "Death Control"?
1997 "L'ANNEE DU MILLIARD" d'enfants avortés légalement, doit faire réfléchir :
Que l'on soit "POUR" ou "CONTRE" le Birth Control et le Death Control...il faut le savoir pour en ÊTRE RESPONSABLE MORALEMENT ... et ... PASSER AUX ACTES, dans son camp,si l'on ne veut pas être TRAITE A SES IDÉES.
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