Libellés

Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

vendredi, février 22, 2008

SECTION FRANC-MAÇCONNERIE

Qui sont les gens du Mouvement Laïque Français, pardon, Québécois voulais-je dire?

La franc-maçonnerie fait tout bien, même les erreurs ou les horreurs...


Alarie Legaul Henault Avocats
507 Place d'armes
Montréal
té.: (514)527-0371

Mouvement Laïque Québécois
Pas d'adresse mentionnée, mais ç'a ne fait rien, elle est mentionnée ci-haut. C'est la même réceptionniste...
té.: (514)985-5840

mardi, février 19, 2008

Bonnes nouvelles ce matin: Castro, le saint martyr de la gaugauche mondiale, est probablement mort. Le Journal de Montréal et nos médias vont lui chanter une messe satanique. Mais avant que cela ne se fasse, il faut remettre les montres à l’heure sur le monstre de Cuba qui a tué ou fait tuer des milliers de personnes. La gaugauche ne va même pas le souligner.


L’UGEQ, MOSCOU ET CUBA


M. Slava Zharkov, représentant du Conseil des étudiants de l'Union soviétique et président du conseil étudiant de l'Université de Moscou, vient d'assister au Congrès de l'UGEQ (l’Union Général des Etudiants du Québec) à l'Université Laval de Québec. On remarquait aussi à ce congrès de l'UGEQ deux délégués de Cuba. M. Francisco Dorticos et M. Dennis Altaman. Invités à prendre la parole à la fin du Congrès de l'UGEQ, deux Cubains se sont déclarés heureux des inquiétudes et des objectifs de coopération internationale manifestés par l'UGEQ. « L’Union Internationale des Etudiants qui soutient la LUTTE contre le colonialisme sous toutes ses formes sera heureuse de travailler aux côtés des étudiants du Québec. » (“L'Union internationale des Etudiants" auquel s'est affiliée l'UGEQ - Union Générale des Etudiants du Québec - est un organisme OFFICIELLEMENT communiste.)

Il y a quelques mois, la propre soeur de Fidel Castro causait une sensation dans le monde libre en déclarant à la presse : « Je ne veux plus demeurer indifférente à tout ce qui arrive dans mon pays. Mes frères, Fidel et Raul ont fait de Cuba une énorme prison entourée d'eau. Le peuple cubain est cloué à une croix imposée par le communisme international.»

Il est assez révélateur de lire dans le journal des étudiants de l'Université de Montréal Quartier-Latin du 4 nov. 1965 - un article intitulé «APPUI moral des étudiants de Cuba». Voici un extrait de cet article :

L’Union -Générale des Etudiants du Québec (l’UGEQ) a salué avec enthousiasme la présence à son Congrès de M. Francisco Dorticos, vice-président des étudiants universitaires de Cuba (UIE) ainsi que celle de M. Dennis Altaman, représentant des étudiants australiens affiliés à la CIE.

Dans une conférence de presse, M. Dorticos a communiqué quelques informations concernant l’organisation sociale de Cuba. "Il n'existe pas de problèmes sociaux actuellement à Cuba, a-t-il déclaré. J'entends par là qu'il n'y a rien qui puisse nuire gravement au développement de la société."


A l'heure où des milliers de Cubains quittent l’île de Castro et souffrent pour la liberté, il est plus que surprenant de voir au Congrès de l'UGEQ deux étudiants révolutionnaires cubains prêcher la collaboration internationale et la lutte contre le colonialisme aux jeunes délégués de l'Union Générale des Etudiants du Québec.

Voilà le genre de propagande marxiste qu'on a servi à plusieurs de nos étudiants québécois lors du dernier Congrès de l'UGEQ à l'Université Laval. Il est temps plus que jamais que les étudiants catholiques se désolidarisent complètement de cette association à but politique qu'est l’Union Générale des Etudiants du Québec.

L’UGEQ SUIT SERVILEMENT LA POLITIQUE COMMUNISTE MONDIALE

Dans le journal du Parti communiste canadien Combat de septembre 1965, nous pouvions lire que
l ’Union Générale des Étudiants du Québec et Students for Peace Action organisaient une manifestation contre la base nucléaire américaine à la Macaza, près de Mont-Laurier...

Quelques mois plus tard, M. Slava Zharkov, représentant du Conseil des étudiants de l'Union soviétique et président du conseille étudiant de l'Université de Moscou, vint assister au Congrès de l’UGEQ à l’Université Laval. On remarquait aussi à ce congrès de l’UGEQ deux délégués de Cuba. invités à prendre la parole à la fin du Congres, les deux Cubains se sont déclarés heureux des objectifs de coopération internationale manifestés par l’UGEQ.

Et dans La Presse du lundi 31 janvier intitulé: Manifestation en faveur de la paix au Vietnam. Nous apprenons qu'une trentaine d'organisations de gauche (dont "Les Jeunesses communistes" et le "Parti communiste canadien") se proposent d'organiser une manifestation de masse et une marche sur le consulat américain. A la fin de l’article on nous apprend que
Les organisateurs principaux du Comité sont M. Daniel Latouche vice-président de l'UGEQ, et Ted Sloan de Montreal Peace Council.


Enfin nous apprenons de bonne source qu’une manifestation de masse se prépare contre le secrétaire à la défense des Etats-Unis le 15 mai. Et dans le Comité qui prépare cette manifestation anti-américaine nous trouvons encore une fois Daniel Latouche de l'UGEQ accompagné de M. Renaldo de la Ligue des jeunesses communistes du Québec. Tout ceci se passe de commentaires. L'UGEQ n'a jamais protesté contre le mur de Berlin et contre le colonialisme soviétique et chinois, elle n'a jamais protesté contre la politique de la Russie et de la Chine. Depuis ses débuts l’Union Générale des Étudiants du Québec a suivi et servilement et pas à pas la politique communiste mondiale. Il est temps que les étudiants québécois qui croient encore à la liberté de pensée au Québec s’éveillent et réagissent.
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Alors que le dictateur est peut-être décédé ce matin, l’équipe de Caféine ne dénonce pas la Chine, Cuba ou King Kong II de la Corée du Nord. Au contraire, Guy Dort Roy, le big épais, nous promet de surveiller les émissions en espagnol pour rendre compte plus tard. Disons que Guy Dort et son équipe ne sont pas des Albert Einstein, mais plus sur le bord de Frank Einstein, son fidèle serviteur.

lundi, février 18, 2008

LE JOURNAL DE MONTRÉAL
LUNDI 18 FÉVRIER 2008
PAGE 10
NUOVO RENCONTRE
FRANCP NUOVO

Le combat de Françoise David
(Une autre perle du Journal vient de tomber. En bon gauchiste, le Journal encense une autre féministe de la gauche caviard, Françoise David, qui, finalement, n’a rien accompli dans sa vie, sauf oeuvrer pour la desctruction de notre société et notre culture, et tout cela avec notre argent. Au fait, combien a-t-elle d’enfant?

Son discour mielleux et velouté ne leurre pas celui qui connaît la nature du communisme. Cette femme est pour l’avortement et jamais elle ne dénoncera les avortements basés sur le genre qui ont lieu ici même à Montréal et dans son paradis terrestre comme la Chine communiste. Elle ne parle pas de son Castro et de ses crimes. Ç’a ne fait rien, nous allons en parler en long et en large...)


Il y a deux ans, à quelques jours près, «Option citoyenne», dont elle était la porte-parole, fusionnait avec «L'Union des forces progressistes». Naissait alors un nouveau parti de gauche et souverainiste : Québec solidaire.

Depuis deux ans donc, Françoise David est la porte-parole avec Amir Khadir de ce parti sans chef.

Son parcours, peut-être pas des plus simples, est néanmoins cohérent. Baccalauréat en service social, militante marxiste-léniniste, ex-présidente de la Fédération des femmes du Québec, instigatrice de la marche des femmes contre la pauvreté, «Du pain et des roses», en 1995, et de la marche mondiale des femmes contre la pauvreté et la violence en 2000, féministe, gauchiste, alter mondialiste... Elle continue aujourd'hui à mener son combat.

Elle m'avait donné rendez-vous dans un petit café rue Saint-Zotique, pas très loin de Christophe-Colomb. Le Café Mille Gusti, qui veut dire «mille saveurs» en italien. L'espresso y est délicieux et les biscotti fameux.

C'est à cet endroit situé juste en face de l'immeuble où siégeait son local électoral pendant la dernière campagne qu'elle réunissait ses troupes. Et ça discutait; entre deux pannini et un cappuccino.

J'ai eu envie de rencontrer Françoise o{)avid après l'avoir entendue à la radio, en entrevue avec Christiane Charette.

C'était il y a quelques semaines. Cette femme brillante, à n'en pas douter, qui est beaucoup moins extrémiste que certains le supposent ou que d'autres veulent nous faire croire, qui est animée par un souci de justice sociale, on l'entend bien peu. Trop peu peut-être.

Surtout à cette époque où la gauche et la droite ne sont plus ni l'une ni l'autre aussi significatives, où l'une apporte quelquefois les solutions qu'on espérait de l'autre. Une époque où il est réconfortant d'entendre un discours humaniste pour contrer, au moins un peu, le vent de conservatisme moraliste qui souffle sur toute l'Amérique du Nord.

Q Dans la campagne américaine, la féministe que vous êtes est-elle plus Obama ou plus Hillary?

R Dans un premier temps, je dirais q que s'il pouvait y avoir une voix plus à gauche, j'aimerais don' ça. Cela dit, je dirais Obama.

Q Pourquoi?

R Je sens chez lui quelque chose de différent de madame Clinton, que je respecte néanmoins pour ce qu'elle a essayé de faire dans la santé. La féministe que je suis devrait souhaiter plus que tout la présence d'une femme à la Maison-Blanche, mais je souhaite aussi l'élection d'un Noir.

Ce qui me fait hésiter par rapport à elle, c'est que je la sens tellement carriériste. li y a eu aussi sa position par rapport à l'Irak. Obama, je le trouve plus clair sur l'Irak, mais on aimerait bien connaître sa pensée véritable sur un ensemble de questions éc0nomiques, politiques, sociales. Il a visiblement beaucoup de charisme, mais je n'arrive pas tout à fait à décoder ses propos.

Q Alors, c'est Obama?

R Oui, c'est un petit peu Obama, mais j'aimerais bien savoir ce qu'il a dans le ventre ce gars-là, et dans la tête aussi. Qu'est-ce qu'il va faire comme président des États-Unis? Qu'est-ce qu'il va faire en appui à la Palestine pour qu'elle puisse avoir un pays? Et qu'est-ce qu'il va faire pour son propre peuple, pour les millions et les millions de pauvres, de sans-emploi, de travailleurs à statut précaire?

Or, pour le moment, on a l'impression s que ça se joue plus sur les personnalités.

Q Et la larme de madame Clinton?

R Non, ça non! Ça pourrait arriver à n'importe qui. À moi aussi. J'ai déjà vu des politiciens très émus parler des difficultés avec leurs enfants. On est humain. En fait, j'en suis juste pas revenue qu'on en parle pendant une semaine.

Q Vous considérez-vous toujours comme une militante, au même titre e que vous l'étiez au départ?

R Oui, tout à fait. Honnêtement, je ne crois pas avoir changé d'un pouce. Si je n'étais pas une militante, je ne ferais pas ce que je fais.

C'est pas reposant. Les réslÙtats électoraux ne sont pas encore au rendez-vous. On travaille fort.

Si je faisais ça juste pour la carrière, le fric, le pouvoir, ça fait longtemps que j'aurais arrêté. Je continue parce que je crois aux valeurs que je défends depuis l'âge de 12 ans. J'ai changé de stratégies, mais sur le fond des choses, ç'a l'air que ça va être comme ça jusqu'à la fin.

Q Comment va le Québec?

R Bien et mal. Quand on se compare, on se console. Je reviens du Mali et bien sûr il n'y a pas de comparaison. Ici, il y a une vraie classe moyenne. Je crois qu'on ne réalise pas que pour les deux tiers de l'humanité, une vie comparable à la nôtre est inatteignable.

Ici, il y a des créations d'entreprises, le début d'une économie environnementale. Les gens comme moi ne sont pas emprisonnés. Ça bouge. Même en régions, il y a un dynamisme, une énergie. Et cela sans parler de nos artistes.

Mais tout ne va pas bien non plus. Depuis quelques années, on remarque une intolérance à la différence, un fossé entre les grands centres urbains et les régions, un grand consumérisme qui fait qu'on est extrêmement endetté, et les problèmes croissants de santé mentale. Beaucoup de solitude aussi et une insécurité palpable dans la classe moyenne, qui voit les usines fermer. Le malaise linguistique et identitaire existe bel et bien et en conséquence, un certain nombre se retourne vers les valeurs faciles d'une droite moraliste.

Q Vous pensez aux accommodements raisonnables et à la commission?

R À certains moments, je n'étais pas fière de ce que j'entendais. Et vers les derniers temps de la commission, un discours plus positif et moins xénophobe est apparu. Ça m'a rassurée sur nos capacités de vivre ensemble.

Q Vous étiez d'accord avec la démarche?

R J'étais d'accord quand M. Charest a décidé d'instaurer cette commission. Parce qu'à entendre ce qui se disait, c'était comme si le Québec subissait les invasions barbares. Et c'était sage de sa part de ne pas en faire un débat électoral.

Remarquez, je préfère connaître le pouls de la population. Et à partir de là, se questionner et agir. Je préfère savoir s'il y a du racisme au Québec. TI y a six mois, j'aurais été plus inquiète: Aujourd'hui, je suis plus sereine. Pour résumer, on vit dans un Québec pas tellement différent du reste de l'Occident.

Q Que pensez-vous du débat sur la langue?

R Pas étonnant. Au Québec, c'est cyclique. TI est réapparu à cause du débat sur les accommodements et, oui, c'est vrai que dans la région montréalaise, il est plus facile de travailler en anglais.

Maintenant, je ne veux pas m'attarder aux moyens, mais l'idée générale, c'est que nos jeunes doivent sortir du secondaire avec une parfaite maîtrise du français et une connaissance fonctionnelle de l'anglais. Et pourquoi pas d'autres langues?

Q Enfin, où en est Québec solidaire?

R À une période de consolidation. C'est un immense travail de faire vivre un parti. TI faut se préparer aux élections même si on croit qu'il n'yen aura pas tout de suite. Nous tenons donc un congrès les 29 février, 1er et 2 mars à l'UQAM.

Notre objectif: augmenter le résultat national, celui aussi dans les villes centres et les circonscriptions et faire élire au moins deux députés. Vous devinez lesquels?

LE JOURNAL DE MONTRÉAL
LUNDI LE 18 FÉVRIER 2008
PAGE 11
Paul Gérin-Lajoie frappe encore

Paul Gérin-Lajoie s'est adressé aux médias, hier, pour exprimer sa ferme opposition à l'abolition des commissions scolaires.

COMMISSIONS SCOLAIRES
Indispensables

Paul Gérin-Lajoie sort d'un silence de 30 ans

PC L'ancien ministre de l'Éducation, Paul Gérin-Lajoie, est sorti de son mutisme politique, hier, pour la première fois en 30 ans, afin de prendre la défense des commissions scolaires, au coeur d'un débat sur leur abolition.

À quelques jours du Forum sur la démocratie et la gouvernance des commissions scolaires organisé par la ministre Michèle Courchesne, mercredi et jeudi, M. Gérin-Lajoie a dit, en conférence de presse, dans un hôtel montréalais, que l'idée d'abolir les commissions scolaires était «sans bon sens» et que la qualité de l'enseignement s'en trouverait «sacrifiée».

«On a tort, de nos jours, de remettre en cause leur existence, a-t-il énoncé dans un texte. Elles constituent la clé de notre autonomie québécoise!»

Le débat actuel sur l'abolition des commissions scolaires a cours depuis que l'ADQ a lancé l'idée en pleine campagne électorale l'an dernier.

De surcroît, la très faible participation aux élections scolaires de l'automne dernier a relancé la question.

Il y a 30 ans, en 1977, M. Gérin-Lajoie créait la fondation qui porte son nom et s'astreignait à un deyoir de réserve en politique - facteur de désunion selon ses mots - pour unir les Québécois dans sa mission d'alphabétisation.

Toutefois, puisque «la situation actuelle est très grave», le premier titulaire du ministère de l'Education, désormais âgé de 87 ans, a offert à la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) de prendre position publiquement.

«Je pense qu'en éducation, il faut être constamment sur le qui-vive», a-t-il commenté pour justifier son retour.

Nouveau-Brunswick

Au dire de cet observateur toujours attentif du monde de l'éducation, la disparition du régime actuel d'administration m scolaire créerait un système centralisé soumis «au contrôle éloigné du gouverre nement», à l'instar de l'expérience du
Nouveau-Brunswick, qui avait éliminé les conseils scolaires dans les années le 1990.
Mal lui en prit, il avait fallu les rétablir quelques années plus tard, à la demande des citoyens.


«La population en réclamerait la ré-installation rapidement, a argué M. Gérin-Lajoie. Je vous mets au défi de montrer que des fonctionnaires relevant de Québec et prenant leurs instructions de Québec pourraient répondre aux besoins de la population. ( ... ) Qui serait sacrifié? La qualité même de l'enseignement, bien sûr, son adaptation au milieu.»

Car les commissions scolaires jouent un «rôle stratégique» en éducation primaire et secondaire, au chapitre de la qualité de l'enseignement, et aussi en ce qui a trait au maillage de l'enseignement et des besoins du milieu, a-t-il expliqué.
De même, les problèmes locaux, tels que la qualité du français, le taxage, le décrochage, les élèves en difficultés, doivent être réglés par les instances locales.

Détérioration du français

Paul Gérin-Lajoie en a également profité pour dénoncer la détérioration de l'enseignement du français.

«Je suis très fâché de voir que le ministère de l'Éducation, au cours des années, diminue ses exigences à l'égard du français», a-t-il fait savoir, faisant notamment référence à la liste des mots que les élèves du primaire doivent apprendre.
«Je trouve que ça minimise les besoins de formation des jeunes. Je trouve qu'il faut être plus exigeant.»

II a critiqué le souci de toujours répondre aux préoccupations que soulèvent les enfants moins doués.


Ç’a, c’est le beau côté publique humaniste du Mouvement Laïque Français. En réalité Ti-Paul a toujours poursuivi les buts de la franc-maçonnerie, pas le bien des enfants.

De la façon dont parle le vieux maçon, la population était composée d’une bande d’ignares, et seulement les laïcistes étaient éclairés et instruits. Un bon exemple de l’intelligence éclairée se trouve à TQS avec Guy Fournier.
Si Ti-Paul veut sortir de la garde-robe, sortons donc quelques fantômes qui s’y trouvent!

GÉRIN-LAJOIE ET L'AVENIR DE L'ÉDUCATION CATHOLIQUE AU QUÉBEC


Le mardi, 23 novembre 1965, un événement s'est produit qui pourrait bien être capital pour l'avenir de l'éducation chrétienne dans la province de Québec. Dans son allocution d'ouverture des Assises Criminelles de Québec, l'honorable juge F. Dorion a dénoncé la suppression systématique de toute référence à Dieu et à la religion dans les manuels scolaires de première et de deuxième année. La réaction ne se fit pas attendre. Le ministre de l'ÉdLication, M. Paul Gérin-Lajoie, fit une sortie qui restera mémorable. Le rapport Parent et la Catéchèse furent évoqués comme étant à l'origine de la censure imposée à Dieu et à la religion dans les manuels scolaires. Mais une chose est certaine ; cette "censure imposée à Dieu et à la religion" est la caractéristique première du laïcisme.

Le "laïcisme", pour ceux qui ignorent sa vraie nature, 'est une doctrine néfaste qu'il faut rejeter" dit la Constitution Dogmatique de l'Eglise de Vatican II : "Il faut rejeter la doctrine néfaste qui s'efforce de construire la société sans tenir aucun compte de la religion et qui combat et ruine la liberté religieuse des citoyens” (De Ecclesia; chap. IV, “Des Laïcs”)


"ON CHERCHE A FAIRE OUBLIER DIEU ET AUSSI LA RELIGION."


C'est Sous ce titre que le journal "FRACTION" de Québec, rapportait en première page, le mardi 23 novembre 1965, une partie de l'allocution d'ouverture aux Assises criminelles de Québec de 1'honorable juge Frédéric Dorion. Voici le texte de "l'Action":

« Les taxes scolaires que nous sommes appelés à payer serviront-elles à enlever de l'esprit de nos enfants toute idée de Dieu ? Autant de questions qui jettent 1'angoisse dans nos esprits !

« Je ne connais pas un père de famille, je ne connais pas une mère de famille, qui n'ait comme principal souci celui de bien élever ses enfants. Cependant, ces enfants, que vous chérissez, vous devez nécessairement en confier l’éducation aux autorités scolaires lorsqu’ils atteignent l'âge de fréquenter l'école.

« Vous avez le droit d'exiger qu'ils continuent à recevoir à l’école l'éducation que vous avez commencé à leur dispenser au foyer, et vous avez aussi le droit d'exiger que ceux qui vous représentent continuent à enseigner le respect des principes que vpis vpis êtes efforcés de leur inculquer à la maison.

« Or, avez-vous eu l'occasion de constater les changements survenus récemment dans les programmes de nos écoles qui reçoivent les enfants en bas âge ?

« Vous êtes-vous rendus compte que l'on s'applique, au moyen de nouveaux manuels scolaires, à leur faire oublier tout ce qui a trait à la religion et à l'existence de Dieu ?

« Pour faire plaisir sans doute à une poignée d'agnostiques, on a déformé totalement les livres de lecture de la première et de la deuxième année.

« À preuve, l'hon. juge Dorion souligne que dans le deuxième livre de lectrice, aqui comprend 102 pages, on en a modifié 33, c'est-à-dire presque le tiers, afin de faire disparaître toute idée de Dieu et de religion.

« Rendu à ce point, le juge en chef de la Cour supérieur déclare formellement que ce manuel a été présenté sous de fausses représentations, parce qu’il est indiqué, à l'intérieur de la couverture qu'il est approuvé par le Conseil de l'Instruction Publique de Québec.

« Or, l'on sait que ce conseil, dont ' faisaient parti les évêques, n'existe plus depuis trois ans. C'est donc une fausseté qu'on a pas le droit d'imprimer dans un livre destiné à l'éducation des enfants.

« Dans le livre de lecture auquel le juge réfère, il note que les noms de Dieu, de Satan, les allusions aux prières, aux hosties, etc., ont été biffés pour être remplacés par des phrases anodines.

« Est-il possible dans ube province comme la nôtre, de mépriser ainsi les sentiments de la population à 85% catholique et à au-delà de 10% protestante, et de chercher à neutraliser l'enseignement à nos jeunes enfants. Est-ce ainsi que l'on fera la lutte à la délinquance juvénile que tout le monde déplore ? Nos commissions scolaires locales acceptent-elles de porter une pareille responsabilité ? » a conclu l'hon. Dorion.


"DES PRÊTRES ET NON DES AGNOSTIQUES, ONT CHANGÉ LES MANUELS DE LECTURE"


C'est le titre qui coiffait, en première page, dans LE DEVOIR du 24 novembre 1965, le commentaire du ministre de l'Éducation, M. Paul Gérin-Lajoie, sur l'allocution du juge Dorion ; après le couplet habituel de la propagande sur la "chasse aux sorcières" : « Je savais qu'il y a des gens qui pratiquent la chasse aux sorcières, mais je ne savais pas qu’il y en avait parmi les juges », le ministre de l'Éducation a poursuivi :

« J'ai une conception de la séparation entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir politique et administratif qui ne correspond pas à l'attitude que vient d'afficher le juge en chef de la Cour supérieure.

« Je m'étonne qu'un juge en chef puisse se prononcer de la sorte sans d'abord se renseigner. Les changements dans ces livres de lecture font s rite à des opinions et à des voeux expimés par les offices ou les commissions de catéchèse et en particulier, à Montréal.

« Ces changements, a-t-il ajouté, loin d'être l'oeuvre d'agnostiques, font suite à l'interprétation de personnes spécialement chargées par les évêques pour s'occuper de la question de la catéchèse.

« Pour moi, je crois que le juge en chef ne savait pas qui il visait quand il a parlé d'agnostiques, car en ce cas précis ce sont des prêtres.

« Le minstre a affirmé qu'il n'y avait aucun doute que ces changements étaient justifiés par le rapport Parent et les offices de catéchèse. »

Pour ceux qui ont lu objectivement la déclaration du juge Dorion, la "réplique" du ministre de l'Éducation apparaît on ne peu plus tendancieuse. Le ministre a pris parti et il part en guerre. Tout y est: l'insulte préalable, le faux semblant de légalité, l'altération du sens véritable de la pensée de son interlocuteur. Ce n'est plus là le dialogue dont se réclame si souvent le ministre de l'Éducation, mais bien une "charge" de M. Paul Gérin-Lajoie contre M. F. Dorion. Il n'est pas séant de revenir ici sur l'injure personnelle faite à l'honorable juge F. Dorion, mais disons tout de suite que le procédé manque d'éducation et qu'il étonne quand il vient d'un ministre de l'Éducation nationale !


«J'AI UNE CONCEPTION DE LA SÉPARATION ENTRE LE POUVOIR JUDICIAIRE ET LE POUVOIR POLITIQUE.»


Mais ce qui apparaît plus tendancieux encore de la part d'un ancien avocat comme Maître Gérin-Lajoie, c'est le retranchement légaliste où il s'embusque dès le point de départ de sa réfutation. Prétendre à l'argument de la séparation du pouvoir judiciaire et du pouvoir politique pour disqualifier l'intervention d'un homme public catholique en faveur de Dieu et de l'Église, c'est une attaque habile en pratique, mais fausse en principe ; c'est une application de l'esprit des principes de ce "Droit nouveau" condamné par Pie XII, "Droit nouveau" sournoisement hostile à Dieu et à l'Eglise, qui s'emploie à construire la société sur l'Etat, en dehors de toute référence publique à Dieu, à l'Église et aux droits naturels des citoyens !

Le juge Dorion revendiquait dans son allocution les droits de Dieu, de l'Église et des parents catholiques. Ces droits fondamentaux à toute civilisation, non seulement doivent être respectés mais encore ils doivent être défendus par le pouvoir judiciaire et le pouvoir politique. Le juge Dorion était non-seteulement dans son droit, mais il faisait son devoir. Tout ce que la réplique insolente de M. Gérin-Lajoie nous révèle, c'est que lui, le ministre de l'Éducation, ne semble pas considérer qu'il soit du droit et du devoir du pouvoir judiciaire et du pouvoir politique de respecter et de défendre les droits de Dieu, de l'Église et des parents catholiques. Le ministre de l'Éducation est en cela conséquent avec les principes qui ont inspiré le "Bill 60".

Car le "Bill 60" voté en 1964, a supprimé le caractère confessionnel des écoles publiques. Bien que le Ministère de l'éducation permette qu'on y enseigne encore la religion, légalement les écoles publiques ne sont plus catholiques. L'éducation relevant d'ores et déjà de la politique et de l'administration, le ministère de l'Éducation aurait champs libre pour brandir le "Droit légal de l'Etat" en face du "Droit naturel et chrétien" revendiqué par le juge Dorion : « J'ai une conception, a-t-il dit, de la séparation entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir politique et administratif qui ne correspond pas à l'attitude que vient d'afficher le juge en chef de la Cour supérieure ».

Cette phrase qui exprime l'esprit d'une nouvelle conception du droit, clôt une époque. Nous -sommes passés de la responsabilité morale personnelle exigée par le droit naturel et chrétien, à la dictature légaliste imposée par les Etats laïcisés. Mais une prétendue loi qui fait de Dieu un hors-d'oeuvre de la communauté politique (fùt-elle le "Bill 60") est un désordre ; les catholiques ne sauraient être liés par elle, mais, par contre, ils sont tenus de rétablir l'ordre naturel et divin des choses. « Il faut obéir à Dieu plutôt q'aux 'hommes », écrivait Jean XXIII dans Pacem in terris. Tel est le cas ici.


LE CLÉRICALISME ACTUEL ET LE DROIT DES LAÏCS CATHOLIQUES


Il est donc clair qu'aucune mesquinerie légaliste d'un ministre de l'Education ne doit empêcher la population catholique du Québec de donner son adhésion aux paroles courageuses du juge F. Dorion. La "Constitution dogmatique de l'Église", définie par le Concile Vatican II, dans son chapitre IV consacré au rôle des laïcs dans l'Église et le monde, enseigne que le "Christ accomplit son office prophétique, non seulement par le moyen de la Hiérarchie, mais par le moyen des laïcs qu'Il constitue, de ce fait, comme ses témoins, et à qui Il procure le SENS de la foi et la grâce de la PAROLE, afin que la FORCE de l'Évangile resplendisse dans la vie quotidienne, familiale et SOCIALE". Le juge Dorion n'a pas fait autre chose dans son allocution d'ouverture aux Assises criminelles de Québec.

Comme nous voudrions, nous laïcs, que certains de nos clercs eussent la moitié autant de courage ! Cependant, il est vrai que nous sommes ici en un domaine qui relève directement du pouvoir temporel du laïcat chrétien et non, d'abord, du pouvoir spirituel du clergé. Au plan civique comme au plan de l'Église (sans qu'il n'y ait jamais opposition entre les deux plans, même s'il y a distinction de nature), le juge Dorion était dans son droit et accomplissait un devoir sacré en faisant sa mise en garde au sujet de la “laïcisation” des manuels scolaires de première et deuxième année, et certains clercs s'opposeraient sérieusement aux principes de la vraie doctrine catholique s'ils se permettaient de critiquer publiquement son initiative. L'ère des tromperies et du double-jeux ministériel, ouverte avec le "Bill 60", doit cesser dans le domaine qui nous préoccupe particulièrement ici, soit celui de l'éducation. Maître Gérin-Lajoie excelle dans 1'art de farcir son département de clercs et de religieux ; et cela s'appelle du "Cléricalisme". Pour ceux qui l'ignoreraient, le "cléricalisme" est cet empiétement des clercs dans le domaine temporel pour y exercer une action qui contredit, en fait, les droits civiques et chrétiens des laïcs catholiques, au profit des cliques laïcistes ou agnostiques. L'Eglise réprouve et condamne le "cléricalisme" autant que le "laïcisme". Mais le ministère de l'Éducation de la province de Québec s'accommode des deux. La méthode tendancieuse employée par M. Gérin-Lajoie pour mettre le juge Dorion en contradiction avec l'Église, en est l'illustration vivante. « Pour moi, dit le ministre de l'Éducation, je crois que le juge en chef ne savait pas qui il visait quand il a parlé d'agnostiques, car, en ce cas précis, ceux-là sont des prêtres». On voit le raisonnement : M. l'Abbé Untel ou Mgr Untel sont d'accord avec le ministère pour la laïcisation des manuels scolaires, et le ministre est d'accord avec eux, donc l'Eglise est d'accord. Et voilà comment le "cléricalisme" et le "laïcisme" se secondent l'un l'autre !

Mais qu'a dit au juste le juge Dorion à propos des agnostiques ? Il n'a pas dit que c'étaient des agnostiques qui avaient déformé les livres scolaires, ainsi que semble l'entendre M. Gérin-Lajoie ; il a dit ceci : « Pour faire plaisir à une poignée d'agnostiques, on a déformé totalement les livres de lecture. » Ce qui est très différent de l'interprétation que M. Gérin-Lajoie donne aux propos du juge Dorion : « Le juge en chef ne savait qui il visait, a dit le ministre de I'Éducation, quand il a parlé d’agnostiques, car en ce cas précis, ce sont des prêtres ». Cette altération de la pensée du juge Dorion par le ministre de l’Éducation en dit long.


ET LA CATÉCHÈSE ?


Il faut mettre un fait bien au clair. L'office de la catéchèse, ni celui de Montréal ni aucun autre d'ailleurs, n’a jamais demandé, permis ou accepté (du moins ouvertement) la "laïcisation" des manuels scolaires - c'est-à-dire la suppression radicale de toutes références à Dieu et à la religion dans les livres de classe, comme l'affirme le ministre de l’Éducation : « Les changements dans ces livres de lecture font susite à des opinions et à des voeux exprimés par les offices ou les commissions de catéchèse, en particulier à Montréal » (Le Devoir, 24 novembre 1965).

Cette affirmation est contraire à la vérité. A preuve, voici quelques extraits d'un article que le Directeur de la catéchèse de l'Université Laval à Québec, publiait dans "L'ACTION” du 12 novembre 1965 :

« Tout le monde a ici à l'esprit l'exemple de la nouvelle édition des livres de lecture de première et deuxième année : à toute fin pratique, on y a supprimé d’une manière systématique évidente les images et les sujets de lecture de caractère religieux. CELA EST UNE EXAGÉRATION INACCEPTABLE DANS UNE ÉCOLE CHRÉTIENNE. Dans ces manuels on fait référence aux réalités déjà familières aux enfants, étant donné le monde dans lequel ils vivent. Toutes les réalités, sauf celles de l’univers religieux. Il est bien évident qu’une suppression aussi radicale et systématique ne cadre pas avec les principes de l'Éducation chrétienne.

« C'est là la première erreur que les parents sont en droit de ne pas tolérer. Il y a aussi dans tout cela une seconde erreur, qui est plutôt une maladresse (?) monumentale dans la manière de procéder. Les responsables de ce changement dans les manuels diront sans doute que l’édition précédente exagérait, qu’elle faisait une place inopportune aux choses de la religion. Sans nous engager sur ce terrain de discussion, admettons qu’il fallait faire quelque chose. Ce qu’il fallait faire, c’était une transformation des manuels, de manière à donner aux réalités religieuses ni plus ni moins de place qu’elles occupent dans l’univers familier des enfants. Tout le monde aurait applaudi. Or ce n’est pas une transformation qu’on a faite, c’est une plaie, une suppression. ET UNE SUPPRESSION TOTALE PAR DESSUS LE MARCHÉ. »

Pour ce qui est de l'office de catéchèse de Montréal, où se seraient « exprimés, en particulier, des voeux et opinions de changement » selon le ministre de l'Éducation, le journal "L'ACTION" du 24 novembre 65 nous apprend ceci :

« M. l'Abbé Pierre Cléroux, du service de la Pastorale à la Commission des écoles catholiques de Montréal, qui avait été chargé en 1964 de former une commission spéciale pour étudier le manuel de lecture de première et de deuxième année, nous a déclaré ce matin que les conclusions de son rapport ont été mal interprétées PAR LES AUTORITÉS CHARGÉES DE REFAIRE LES MANUELS.

« Les conclusions visaient à améliorer le texte ET NON PAS A SUPPRIMER LES CHOSES, dit-il textuellement (L'ACTION, p. 16). »

Alors, qui a pu faire ces suppressions radicales - souvent avec une intention trop évidente de ridiculiser la religion (on a remplacé par exemple le mot Dieu par celui de Pieu), - sinon « les autorités chargées de refaire les manuels », comme le souligne l’Abbé Cléroux. Le DEVOIR du 24 novembre rapporte pourtant :

« Le ministre a affirmé qu’il n’y avait aucun doute que ces changements étaient justifiés par le rapport Parent et les offices de catéchèse, voilà qui est faux ! Mais le ministre a pris soin de préciser, par ailleurs, au Devoir, que c’est « au sein de son ministère qu’un travail de révision des manuels scolaires étaient en cours (Page 2, 24 novembre 1965). »

Dans le même article du DEVOIR du 24 novembre 65, nous lisons encore un peu plus bas :

« Le ministre a ajouté que le comité catholique était au courant de la situation.

« Je ne sais pas cependant ce qu’il fera », a dit le ministre en soutenant une fois de plus que les modifications dans les manuels correspondaient au nouvel esprit de la catéchèse. »

Nous apprécions l'intérêt persistant du Ministre de l'Éducation pour la catéchèse, mais nous doutons de l'authenticité de ses renseignements. Le but de la catéchèse catholique est de former des chrétiens, non pas de servir d'argument au Pouvoir politique et administratif pour laïciser "en douce" l'enseignement.
Si "les modifications dans les manuels scolaires" correspondaient au "nouvel esprit" ( ?) de la catéchèse - comme le soutient le "Pouvoir politique et administratif", en l'occurrence le ministre de l'Éducation, M. Gérin-Lajoie - dans ce cas, force serait de conclure que ce “nouvel esprit de la catéchèse” ne serait plus dans l'Esprit de l'Église Catholique. La conclusion est grave. Ce "nouvel esprit" irait contre tout ce que l'Église Catholique enseigne en matière d'Education, notamment dans "Divini Illius Magistri" de Pie XI, et dans le nouveau "Décret sur l'Éducation", du concile de Vatican Il. Ce "nouvel esprit" de la catéchèse ne serait donc pas catholique puisqu'il favoriserait une autre doctrine, celle justement que l'Église catholique a rejetée au Concile de Vatican II :

« La doctrine néfaste qui s'efforce de construire la société sans tenir aucun compte de la religion, et qui combat et ruine la liberté religieuse des citoyens (Const. Dogm. de l'Église, chap. IV). »

Pour conclure, disons ceci : on ne peut pas affirmer - à moins de se contredire - qu'en supprimant toute référence à Dieu et à la religion les "autorités chargées de refaire les manuels" "au sein du ministère de l'Education", aient respecté les droits des parents catholiques qui, dans la province de Québec représentent 85% de la population ; tandis qu'il est difficile de nier - à moins de se contredire encore une fois - que cette censure radicale faite par « les autorités chargées de refaire les manuels au sein même du ministère de l'Education », n'ira pas sans favoriser définitivement une poignée d'agnostiques, dont on sait les ambitions anti-religieuses. Le juge Dorion avait raison.
Connaissant les penchants gauchiste, féministe, homosexuel, anticlérical et féminaziste du Journal de Montréal, Quand nous trouvons une perle dans une huître il ne faut surtout pas la rejeter à la mer.

Ce commentaire va directement au coeur du problème. Le Premier ministre du Québec, Jean Charest, nomme des femmes à des postes importants sur la base du genre: femmes féminazistes. Jean Charest insiste sur ces deux critères: être une femme et compter 50% plus un de femme dans son cabinet (de toilette?).
Vous avez bien lu! Au Québec, il faut être une femme décrocher les postes importants, peu importe les qualifications.

Si vous ajoutez à cela la religion maçonne obligatoire dans les écoles en septembre, l’adoption des recommandations des féminazistes à la commission Bidon-Bouchard qui vient de se terminer, etc., nous avons une vue d’ensemble de la valeur de ce gouvernement et de la mentalité qui prévaut au Québec. Le Québec est le reflet de la religion musulmane, mais en faveur des femmes au détriment des hommes. C’est le «nous» inclusif selon la religion humaniste dont font partie les principaux chefs des partis politiques. Seul les francs-maçons mènent dans tous les partis politiques, peu importe ce qu’en pensent ou en disent les membres.


LE JOURNAL DE MONTRÉAL

VENDREDI LE 15 FÉVRIER 2008

Le féminisme et I’enseignement

Invitée à Radio-Canada samedi, la ministre de l'Éducation, Mme Michelle Courchesne, nous a montré un bel exemple de ce terrorisme intellectuel féministe qui nous empoisonne de plus en plus l'existence.

Sous prétexte que les femmes sont maintenant majoritaires dans l'enseignement au Québec, Mme Courchesne parle systématiquement des «enseignantes» pour désigner l'ensemble de ceux qui enseignent dans les écoles. Ce faisant, elle élimine purement et simplement les hommes de son discours.

N'en déplaise à Mme Courchesne, en français, le neutre s'exprime au masculin. Ainsi, quand on parle des «enseignants», les femmes sont parfaitement prises en compte. Le féminisme s'est insurgé contre cette universalité du masculin et a imposé depuis quelques années le «langage inclusif» («ceux et celles», «Québécois et Québécoises»...). En réalité, il s'agit plutôt d'un langage «excluant» puisque là où il y avait un groupe («ceux»), il y en a maintenant deux («ceux et celles»).

Mais il semble que la création des deux groupes, et leur exclusion mutuelle, ne représente qu'un moment dans la marche vers la féminisation de la langue. La véritable destination du «langage inclusif» (ou son prolongement) ne serait-elle pas de remplacer l'universalité du masculin par celle du féminin?


Yves Randon
La démocratie et la liberté de parole sont l’affaire de la civilisation occidentale, pas l’affaire de la franc-maçonnerie, du communisme ou de la religion musulmane. Essayer de faire comprendre et accepter ces valeurs à ceux qui ne les partagent pas serait aussi insensé que de vouloir faire voir un tableau à un aveugle.

La liberté de parole est autant menacée par la religion verte de David Suzuki, la religion humaniste que la religion musulmane. Faites une recherche dans ce blogue sur le petit David et vous comprendrez.

Pourquoi l’Occident est-il au prise avec des problèmes causés par les musulmans ou les autres sectes? Principalement parce que l’Occident est décadant et qu’il a en grande partie apostasié la chrétienté. Ce qui arrive n’est pas un décret divin mais la suite logique d’une série d’erreurs qui devaient un jour ou l’autre revenir nous hanter et nous faire souffrir.

Comme toutes les sectes, les musulmans ne veulent pas remettre en question leurs us et coutumes. Il n’y a pas et il n’y aura jamais de dialogue ou de discussion avec les musulmans. Croire le contraire est une erreur fatale et stupide.

Dans les pays musulmans, les croyants des autres religions sont au mieux des dhimmis, et au pire ils sont systématiquement tués. Le Darfour en est un exemple patent.

Dans l’article suivant, l’auteur parle de la liberté de penser qui est menacée. Ce n’est pas seulement la liberté de parole, mais toute la civilisation du soleil couchant.

Avec les belles valeurs humanistes comme l’avortement et, pour faire court, le rejet de nos valeurs et racines judéo-chrétiennes, nous sommes remplacés par des immigrants du Tiers-monde, dont le monde musulman qui ne manque pas l’occasion de faire pénétrer sa cinquième colonne.

Mais le Québec est à l’abri de tout cela. Avec la séparation du Québec, nous aurons un siège à l’ONU pour y asseoir Pauline Marois et Boisclair avec sa boîte à outil et patati et patata... Vous connaissez le discours insignifiant de ces rêveurs dangereux.
fnuovo@journalmtl.com
JOURNAL DE MONTRÉAL
VENDREDI LE 15 FÉVRIER 2008
PAGE 6


Liberté de penser

Dix-sept journaux danois ont donc publié avant-hier une caricature du prophète Mahomet à la suite d'un attentat déjoué mardi contre son auteur. L'affaire fait suite aux douze caricatures publiées en 2005 qui avaient provoqué l'ire de musulmans insultés par lesdits dessins.

Cet acte a sans aucun doute été la meilleure réponse d'une presse solidaire dénonçant l'atteinte à sa liberté d'expression. Fallait y penser. Fallait aussi être en mesure d'orchestrer tout ça. Et ça, seule la défense d'un principe considéré comme fondamental pouvait le permettre.

Dans un pays, 17 journaux se sont donc dressés pour manifester leur refus de se taire. Evidemment, il est plus facile d'agir en collectivité que d'agir seul, direz-vous. Mais il est plus sage aussi. Surtout dans ce cas précis où des menaces de mort ont été proférées, des fatwas émises et où un attentat contre le dessinateur de presse a été mis au jour.
En unissant leurs voix, les quotidiens danois, les plus conservateurs comme les plus progressistes, ont fait mieux que de poser un geste symbolique, ils se sont élevés contre la réelle menace de fanatiques prêts à commettre des actes irréparables.

ils ont aussi prouvé qu'ils mettaient consciemment leur plume au service de leur liberté, celle de s'exprimer entre autres, pour éviter non pas,
ici, une quelconque censure, mais plus pervers encore, une autocensure engendrée par la peur des extrémistes.

C'est, d'une certaine façon, ne pas leur accorder la moindre victoire et clamer qu'il existe des valeurs profondes dans toute démocratie prétendant à ce titre.

●●●

Un imam danois a déclaré qu'il s'agissait là, en
publiant la caricature, de confrontation et qu'il eut été mieux d'engager le dialogue sur la liberté d'expression.

Allons donc, cette liberté ne donne pas droit à l'insulte, d'accord, mais à partir du moment où un complot d'acte criminel est déjoué, peut-on encore parler de dialogue?

Des menaces de mort en guise d'échange et de discussion? Nous voilà bien loin de la libre communication des pensées et des opinions.

Il est vrai que cette «liberté d'expression» tant galvaudée, c'est le droit de penser, de parler, d'écrire, de communiquer ses idées et même de dessiner. Or, elle ne prend sa réelle valeur qu'au moment où elle est menacée. C'est le cas ici comme dans tous les cas où on interdit la publication et la circulation des idées.

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Aussi, ceux qui persistent à croire que les caricatures - peut-être de mauvais goût - n'auraient jamais dû être publiées, ceux-là vont à l'encontre même du principe de liberté d'expression.

Parce que ce principe porte en lui le droit d'émettre une opinion, mais aussi celui tout aussi important de la remettre en question. Toutes les opinions ne se valent pas et l'opinion, surtout, n'est pas affaire de goût ou de foi.

Si on la censure, ou que l'autocensure s'impose comme dans le cas des caricatures, tout dialogue est interrompu et la parole, elle, est muselée.
C'est pourquoi en publiant les caricatures, les
17 journaux danois ont fait plus que résister à l'intolérance, plus que se dresser contre la menace islamiste, plus que conjurer la peur, ils ont fait la preuve que c'est dans le débat et l'affrontement que se révèle la force d'une opinion exprimée.

L'opinion n'est pas question de goût ou de foi.

Si on la censure, ou que l'autocensure s'impose comme dans le cas des caricatures, tout dialogue est interrompu et la parole, elle, est muselée.

dimanche, février 17, 2008

LE JOURNAL DE MONTRÉAL
VENDREDI 15 FÉVRIER 2008


CONTROVERSE CALENDRIERS

La Saint-Jean n'existe pas

La fête du 24 juin n'est pas soulignée dans le calendrier destiné aux fonctionnaires

Après avoir publiquement blâmé Postes Canada parce qu'elle ne soulignait pas la Saint-Jean-Baptiste dans son calendrier, le gouvernement Harper se retrouve dans l'embarras parce que le calendrier destiné aux fonctionnaires fédéraux ne fait aucune mention de cette fête. (Ce sont les séparatistes qui ont supprimé la fête de la Saint-Jean-Baptiste pour satisfaire leurs désirs de séparer les Canadiens français entre eux: ceux du Québec indépendant et les survivants des autres provinces, toujours selon les vues de René Lévesque et de sa bande de bandits séparatistes.
Les séparatistes ne parlent plus de la Saint-Jean depuis au moins un lustre; ils parlent de la «Fête nationale».
Étant un Canadien français qui ne veut pas être mis dans le même bateau que les séparatistes et leurs inepties et mensonge, je ne fête que la fête du Canada, même si un autre bandit (Trudeau) a volé le jour du Dominion, lui aussi pour satisfaire ses idées personnelles. J.C.)


VINCENT LAROUCHE
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Le Journal de Montréal

Lorsque le Journal l'avait informé en janvier que le nouveau calendrier de Postes Canada soulignait la Saint-Patrick, le ramadan et le Yom Kippour mais pas le 24 juin, le bureau de Stephen Harper avait qualifié cette omission d'«inacceptable».

Ce qu’il ne dit pas, c’est que toutes ces fêtes s’adressent à tous les Canadiens d’un Océan à l’autre, selon leur appartenance. La «Fête nationale des Québécois», elle, ne s’adresse qu’aux séparatistes du PQ, BQ et de la SSJB, tous de bons démagogues. Ce serait plus intelligent, tant qu’à y être, de déclarer la fête de la ville de Québec une fête canadienne d’un Océan à l’autre.

Le personnel du premier ministre était entré en contact avec la direction de Postes Canada le soir même pour lui ordonner de toujours souligner la Saint-Jean-Baptiste à l'avenir dans ses calendriers.
C’est une bonne idée, car la Saint-Jean-Baptiste n’est pas la fête du PQ et des séparatistes. C’est la façon de défaire les entourloupettes des sophistes du PQ.

Le lendemain, la PDG de Postes Canada s'excusait personnellement pour cette bourde et annonçait que les 60 000 calendriers corporatifs seraient réimprimés, ce qui coûtera de 20 000 $ à 25 000 $.
C’est peu payer pour remettre les montres à l’heure et les séparatistes à leur place.

Case vierge

Or, au même moment, le Conseil du Trésor et le ministère des Finances distribuaient leur propre calendrier corporatif aux fonctionnaires fédéraux.

La fête du Canada et la fête des Mères y sont soulignées mais la case du 24 juin demeure vierge, alors que la Saint-Jean est non seulement la Fête nationale des Québécois mais une fête pour tous les francophones du Canada.
Comme abus de langage, c’est difficile de mieux faire. La Saint-Jean est la fête des Canadiens français, pas la fête des Canadiens anglais du Québec ou du reste du Canada. Quand les séparatistes parlent des fameux Québécois, ils changent de définition selon la soupe du jour.
Quand ils veulent dire chacun des payeurs de taxes qui habite dans la province, ils parlent de «Québécois», avec toute l’inclusivité dont peuvent faire preuve ces sophistes. Ce qui veut dire que tous les Montréalais sont des «Québécois». Ils appliquent aussi le terme pour désigner les Canadiens français, qu’ils nomment aussi «francophones de souche». Ç’a dépend de leur urine. C’est alors que moins de 50% des Montréalais sont des «Québécois». C’est souple et d’un implacable logique gauchiste.

Les fonctionnaires n'ont pas manqué de relever ce qu'ils considèrent comme un manque de cohérence, hier. «C'est aberrant, parce que tant qu'à demander des corrections à Postes Canada, ils auraient dû vérifier leurs propres calendriers», affirme Jérôme Turcq, vice-président pour le Québec de l'Alliance de la fonction publique du Canada.
En tant qu’être incorérant, j’espère que le rond de cuir se reconnaît.

M. Turcq n'est pas surpris que la Saint-Jean ait été oubliée mais trouve quand même cet oubli «regrettable». «C'est l'argent de nos taxes en plus, c'est insultant», dit-il.

Insultant pour qui? Les séparatistes? Les politiciens hypocrites? Les Canadiens français déjà insultés et exclus par les séparatistes??????????

Nouvelle politique

Personne au gouvernement Harper n'était disponible pour réagir hier.

Une source gouvernementale proche du dossier a toutefois confirmé au Journal que les conservateurs travaillaient à réviser toute la politique des fêtes fédérales pour y inclure les fêtes provinciales et la Saint-Jean-Baptiste.


La Saint-Jean n’a jamais été une fête provinciale, sauf dans la tête des séparatistes et des démagogues du PQ/BQ/RIN/FLQ.

vlarouche@journalmtl.com

Croyez-vous que le gouvernement Harper se soucie de la fête de la Saint-Jean-Baptiste?
Oui, pour faire suer les séparatistes...

«C'est impardonnable», dit le député Louis Plamondon.

«Hypocrisie»

! L'opposition réagit vivement

VINCENT LAROUCHE
Le Journal de Montréal

Les partis d'opposition s'en sont donnés à cœur joie hier pour dénoncer ce qu'ils considèrent comme de l'hypocrisie de la part du gouvernement Harper lorsqu'il est question de la Fête nationale des Québécois.

«Quelle hypocrisie! s'est exclamé le député libéral Denis Coderre. Quand il a déchiré sa chemise au sujet de Postes Canada, c'était de la pure comédie.

Coq d’Indes devrait se reconnaître comme hypocrite de premier degré. Sur ce bloque, vous trouverez comment Trudeau a opéré pour voler la Fête du Dominion du Canada. Coderre fait de la projection.

«La première chose à faire, ç'aurait été de vérifier leurs propres affaires,», a assuré le député de Bourassa.
Il devrait s’informer avant d’ouvrir sa grande gueule de libéral.

Des excuses

«Le calendrier de Postes Canada était produit par une agence fédérale, mais cette fois-ci, c'est un calendrier officiel du gouvernement du Canada», s'est exclamé le député bloquiste Louis Plamondon.

«ça va prendre un geste net de la part du ministre responsable. Qu'il présente ses excuses aux fonctionnaires», ajoute M. Plamondon.

Et c’est Bernard Landry qui a officiellement fait disparaître la Saint-Jean du Québec pour la remplacer par sa bacchanale séparatiste. Le 24 juin est devenu la fêtre de la grosse «Mol», des beuveries dans les rues, et d’exibitions laïcistes de bas niveau. Que fêtent-ils au juste?

Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal et du comité de la Fête nationale pour la région de Montréal, Jean Dorion, juge l'incident «très significatif».
«Quoi que fasse M. Harper, il est à la tête d'une machine dominée par le Canada anglais», dit-il.
Et la Fête nationale par la bande de menteurs séparatistes. Quand Dorion commencera à s’inquiéter de la disparition des Canadiens français au Québec en tout premier lieu, à réprimender saint Raymond Gravel pour ses positions sur le mariage et l’avortement, Jannette Bertrand et les féminazistes qui ont détruit le tissus social des Canadiens français, et tout ce qu’il devrait faire et qu’il ne fait pas, ce semblant de nationaliste, il commencera à être crédible. En attendant, je le considère comme un traître à sa race pour des vues politiques contre son propre peuple.
Un seigneur qu'on nommait le marquis de la Cure,
Grand prêtre qui battait le bois et les Îles,
Ne recevait jamais de femme en sa cure:
- Parce que, disait-il, les filles,

Ç'a donnait des puces
À ses chiens.


Un député du Bloc Québécois en faveur de l'avortement et de la disparition de la race canadienne française.

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