La démocratie et la liberté de parole sont l’affaire de la civilisation occidentale, pas l’affaire de la franc-maçonnerie, du communisme ou de la religion musulmane. Essayer de faire comprendre et accepter ces valeurs à ceux qui ne les partagent pas serait aussi insensé que de vouloir faire voir un tableau à un aveugle.
La liberté de parole est autant menacée par la religion verte de David Suzuki, la religion humaniste que la religion musulmane. Faites une recherche dans ce blogue sur le petit David et vous comprendrez.
Pourquoi l’Occident est-il au prise avec des problèmes causés par les musulmans ou les autres sectes? Principalement parce que l’Occident est décadant et qu’il a en grande partie apostasié la chrétienté. Ce qui arrive n’est pas un décret divin mais la suite logique d’une série d’erreurs qui devaient un jour ou l’autre revenir nous hanter et nous faire souffrir.
Comme toutes les sectes, les musulmans ne veulent pas remettre en question leurs us et coutumes. Il n’y a pas et il n’y aura jamais de dialogue ou de discussion avec les musulmans. Croire le contraire est une erreur fatale et stupide.
Dans les pays musulmans, les croyants des autres religions sont au mieux des dhimmis, et au pire ils sont systématiquement tués. Le Darfour en est un exemple patent.
Dans l’article suivant, l’auteur parle de la liberté de penser qui est menacée. Ce n’est pas seulement la liberté de parole, mais toute la civilisation du soleil couchant.
Avec les belles valeurs humanistes comme l’avortement et, pour faire court, le rejet de nos valeurs et racines judéo-chrétiennes, nous sommes remplacés par des immigrants du Tiers-monde, dont le monde musulman qui ne manque pas l’occasion de faire pénétrer sa cinquième colonne.
Mais le Québec est à l’abri de tout cela. Avec la séparation du Québec, nous aurons un siège à l’ONU pour y asseoir Pauline Marois et Boisclair avec sa boîte à outil et patati et patata... Vous connaissez le discours insignifiant de ces rêveurs dangereux.
fnuovo@journalmtl.com
JOURNAL DE MONTRÉAL
VENDREDI LE 15 FÉVRIER 2008
PAGE 6
JOURNAL DE MONTRÉAL
VENDREDI LE 15 FÉVRIER 2008
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Liberté de penser
Dix-sept journaux danois ont donc publié avant-hier une caricature du prophète Mahomet à la suite d'un attentat déjoué mardi contre son auteur. L'affaire fait suite aux douze caricatures publiées en 2005 qui avaient provoqué l'ire de musulmans insultés par lesdits dessins.
Cet acte a sans aucun doute été la meilleure réponse d'une presse solidaire dénonçant l'atteinte à sa liberté d'expression. Fallait y penser. Fallait aussi être en mesure d'orchestrer tout ça. Et ça, seule la défense d'un principe considéré comme fondamental pouvait le permettre.
Dans un pays, 17 journaux se sont donc dressés pour manifester leur refus de se taire. Evidemment, il est plus facile d'agir en collectivité que d'agir seul, direz-vous. Mais il est plus sage aussi. Surtout dans ce cas précis où des menaces de mort ont été proférées, des fatwas émises et où un attentat contre le dessinateur de presse a été mis au jour.
En unissant leurs voix, les quotidiens danois, les plus conservateurs comme les plus progressistes, ont fait mieux que de poser un geste symbolique, ils se sont élevés contre la réelle menace de fanatiques prêts à commettre des actes irréparables.
ils ont aussi prouvé qu'ils mettaient consciemment leur plume au service de leur liberté, celle de s'exprimer entre autres, pour éviter non pas,
ici, une quelconque censure, mais plus pervers encore, une autocensure engendrée par la peur des extrémistes.
C'est, d'une certaine façon, ne pas leur accorder la moindre victoire et clamer qu'il existe des valeurs profondes dans toute démocratie prétendant à ce titre.
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Un imam danois a déclaré qu'il s'agissait là, en
publiant la caricature, de confrontation et qu'il eut été mieux d'engager le dialogue sur la liberté d'expression.
Allons donc, cette liberté ne donne pas droit à l'insulte, d'accord, mais à partir du moment où un complot d'acte criminel est déjoué, peut-on encore parler de dialogue?
Des menaces de mort en guise d'échange et de discussion? Nous voilà bien loin de la libre communication des pensées et des opinions.
Il est vrai que cette «liberté d'expression» tant galvaudée, c'est le droit de penser, de parler, d'écrire, de communiquer ses idées et même de dessiner. Or, elle ne prend sa réelle valeur qu'au moment où elle est menacée. C'est le cas ici comme dans tous les cas où on interdit la publication et la circulation des idées.
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Aussi, ceux qui persistent à croire que les caricatures - peut-être de mauvais goût - n'auraient jamais dû être publiées, ceux-là vont à l'encontre même du principe de liberté d'expression.
Parce que ce principe porte en lui le droit d'émettre une opinion, mais aussi celui tout aussi important de la remettre en question. Toutes les opinions ne se valent pas et l'opinion, surtout, n'est pas affaire de goût ou de foi.
Si on la censure, ou que l'autocensure s'impose comme dans le cas des caricatures, tout dialogue est interrompu et la parole, elle, est muselée.
C'est pourquoi en publiant les caricatures, les
17 journaux danois ont fait plus que résister à l'intolérance, plus que se dresser contre la menace islamiste, plus que conjurer la peur, ils ont fait la preuve que c'est dans le débat et l'affrontement que se révèle la force d'une opinion exprimée.
L'opinion n'est pas question de goût ou de foi.
Si on la censure, ou que l'autocensure s'impose comme dans le cas des caricatures, tout dialogue est interrompu et la parole, elle, est muselée.